jeudi, 08 mai 2008
Basseries en Basse-Saxe....
En Basse-Saxe le ministre-président veut faire des économies.
Et il en fait déjà...
Voilà deux ans que les profs n'ont pas touché leurs heures supplémentaires!
Le minsitre-président a dit que pour assainir les finances, les profs ne pourront toucher leurs heures supplémentaires qu'en 2012 (Et pour ceux qui seront morrs d'ici là?).
Et certains hommes politiques de Basse-Saxe pensent qu'il serait bon qu'ils ne les touchent qu'à l'heure de la retraite.
Alors, les profs de Basse-Saxe sont en colère, ils manifestent.
Et si on en faisait autant en France. Tollé de protestaion des syndicats? Même pas, puique les syndicats sont contre les heures supplémentaires, c'est bien connu. Les heures supplémentaires prennent les postes des autres professeurs. Peut-être que si l'on faisait cela en France, les syndicats devraient alors se réveiller, et accepter que l'on fasse des heures supplémentaires!
domino
14:57 Publié dans Colère i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : heures supplémentaires, retraites, finances, basse-saxe, allemagne...
Et si votre chien réclamait des droits d'auteur...????
A propos d'une note que j'a publié, il y a un an et demi (clic, clic), je me suis demandée si votre canari ou votre chien, si vous publiez son chant ou son aboiement, ont le droit de vous réclamer des droits d'auteur?
Tenez, j'ai appris à chanter à un chien du voisinage. A chaque fois que je pousse mes vocalises, il commence les siennes, il a de l'oreille, il monte quand je monte et descends quand je descends, ils sait même faire des vocalises sur des tiérces et quintes du type Do, Mi, Sol, Mi, Do, presque justes ; d'ailleurs au début qu'il faisait ses vocalises, je croyais que c'était un enfant qui me singeait.
Mais parfois le chien de mes voisins est plus créatif, il part de mes vocalises et improvise ses propres mélodies, car une fois qu'il est lancé, si j'arrête de chanter, il continue tout seul pendant un quart d'heure.
Alors, si je l'enregistre et que je publie le chant du chien de mon voisin ou le chant de mon canari, ont-ils le droit de me réclamer des droits d'auteur?
Et le pommeau de votre douche, peut t-il vous réclamer des droits d'auteur, sous forme d'astiquage ou de rénovation pour le chant qu'il produit?
Mystère, qui peut répondre à cette question très épineuse?
domino
14:30 Publié dans L'ordinateur i-grimoirien | Lien permanent | Commentaires (3)
Les drapeaux....
Vous avez sans doute remarqué en bas de la colonne de droite un nouveau widget (widget = gadget informatique). Plein de petits drapeaux.
Quand j'ai mis ce widget il y a une vingtaine de jours, il y avait essentiellement des drapeaux français. Si bien que certains ont cru qu'ici ce serait un i-grimoire nationaliste. Ils se sont bien trompés.
Ce petit widget sert à repérer de quel pays viennent mes lecteurs.
Maintenant, les petits drapeaux commencent à se diversifier et nous voyons que Haut et Fort n'est pas seulement lu en France, mais dans nombre de pays étrangers : de la francophonie, Canada, Belgique, Suisse, Francophonie Africaine (Algérie, Maroc...), mais aussi dans nombre d'autres pays.
C'est pourquoi les francophones de France (la France étant quand même le pays de la francophonie par excellence....), qui usent et abusent de sigles en tout genre, surtout l'Education Nationale, devraient s'appliquer à expliquer les sigles utilisés par des notes de bas de page par exemple. Et aussi certains mots, il parait que l'agrégation par exemple n'est pas du tout du même niveau en Belgique et en France. En France, elle est passée un an après la maîtrise ou avec le CAPES complet ou après le Master 1. Environ un an après. Donc, si on estime que le stage de CAPES ° est compté comme le classe l'ONISEP comme Bac + 5, l'agrégation serait pour les étudiants de BAC + 5 et pour les professeurs, de Bac +6. Soit de niveau 5 ou 6 ans après le baccalauréat.
Le baccalauréat est une examen national (toute la France a les mêmes sujets en même temps) qui permet d'entrer à l'université, le baccalauréat étant le premier examen universitaire.
En Belgique, il n'y a pas d'examen qui termine les études secondaires comme le baccalauréat en France ou comme l'Abitur en Allemagne. Une partie de mes neveux ont fait leurs études secondaires et supérieures en Belgique et c'est leur moyenne de classe qui a compté pour entrer en enseignement supérieur. L'agrégation étant en Belgique un examen universitaire, dont on ne connait pas exactement le niveau, mais qui serait d'un petit niveau (Bac +1 à Bac +3?????), donc quand les Belges lisent nos i-grimoires, ils ne comprennent pas pourquoi nous trouvons l'agrégation si difficile, et ils doivent se demander comment quelqu'un qui a 140 de Q.I. trouve ce concours difficile. Car, soit dit pour nos amis étrangers, le CAPES et l'agrégation sont des concours nationaux pour lesquels il n'y a qu'un nombre restreint de postes d'enseignants de secondaire, offerts pour toute la France. Exemple : en Allemand 25 postes pour toute la France à l'agrégation interne (celle ouverte aux professeurs certifiés ayant plus de 5 ans d'ancienneté) et je crois, 40 postes à l'agrégation externe (celle ouverte aux professeurs certifiés, aux auxiliaires qui ont une maîtrise et aux étudiants qui ont une maîtrise ou un diplôme équivalent)*.
Donc, l'agrégation française serait un bac + 6. Mais le niveau requis pour réussir certaines agrégations est bien plus élevé qu'un niveau de Master 2. Et même que de début de doctorat. Certains candidats passent leur agrégation de 5 à 10 fois avant de la réusiir, alors qu'ils ont des DEA (bac +5) ou des doctorats (bac +8). Certaines années, on pourrait dire que l'agrégation de certaines matières est en réalité de niveau Bac +10 à + 15. Alors que officiellement, elle ne serait qu'un BAC + 4.
Le CAPES a passé longtemps comme étant un Bac +3. Or, le CAPES externe (le seul qui existait "à mon époque", bien qu'il ne portait pas cet adjectif, et le seul qui existe maintenant en allemand), est réputé comme étant beaucoup plus difficile qu'une licence, je connais des personnes parfaitement bilingues de naissance, et parlant les deux langues parfaitement, sans couleur locale, je veux dire qu'ils parlent l'allemand standard et le français standard, et sans accent, qui ont eu leur licence haut la main et n'ont jamais réussi leur CAPES. On leur a dit par exemple quand ils ont passé l'oral qu'ils n'avaient pas de mérite (c'était dans les années 70, car maintenant ce serait interdit de dire cela à un candidat).
Quand j'ai réussi mon CAPES, le taux de réussite parmi des candidats ayant des licences et des maîtrises, était de 10%.
Mais, revenons à nos moutons.....
Tout ce que j'ai écrit ci-dessus étant pour expliquer que même des francophones, s'ils ne sont pas rompus aux sigles français, ne peuvent parfois pas comprendre ce que j'écris dans cet i-grimoire, pas parce que j'écrirais mal, mais parce qu'ils ne connaissent pas les sigles et les systèmes français.
Connaître les systèmes d'un pays étranger, c'est ce que l'on devrait enseigner aussi aux élèves étudiant une langue; de cette façon, ils comprendraient mieux la langue et le pays, cela fait partie autant de la civilisation et peut s'apprendre déjà au collège (en France, niveaux secondaire de premier cycle = Sekundarstufe 1). Cela fait partie de la civilisation.
Je parlais au début de cette note du nouveau petit widget que j'ai mis
Ce petit widget que j'ai mis il y a 21 jours et 10 heures nous explique que j'ai eu des lecteurs des pays suivants :
- l'Algérie,
- la Belgique (plusieurs fois),
- le Canada (plusieurs fois) ,
- la République Tchèque,
- la France (beaucoup de petits drapeaux),
- la Polynésie française (ah bon, ce n'est pas la France, c'est vrai que c'est loin géographiquement),
- le Mali,
- le Maroc (plusieurs fois),
- la Norvège,
- le Sénégal,
- l'Espagne,
- la Suisse,
- la Turquie,
- et les Etats Unis (plusieurs fois),
Donc, on voit que ceux qui reviennent, sont ceux qui vivent dans des pays francophones ou semi-francophones comme le Maroc. J'ai un camarade d'université marocain (un vrai, qui vient directement du Maroc pour étudier deux ans ici, et pas un de France), il parle français mieux que ses compatriotes de France, dont il déplore le comportement - il est vraisemblable que les jeunes sont mieux tenus et se tiennent mieux chez eux -, et m'a dit que l'étude du français est obligatoire au Maroc dès le CE2 (ils ont gardé les dénominations françaises pour désigner les classes), et selon lui, tous les Marocains sont bilingues arabes et français. Le berbère étant parlé dans les montagnes, et étant considéré comme un dialecte; lorsque je lui ai dit que j'ai surveillé en France l'épreuve de baccalauréat de Berbère (au mois de mars, parce que c'est une langue rare) et qu'au baccalauréat le Berbère était écrit en lettres latines, il a rigolé, parce que chez eux, le Berbère est écrit en lettres arabes. Le berbère est divisé en plusieurs dialectes, ceux du bac que j'ai surveillé étaient le riffain, le schleuh, et le kabyle. C'est parce qu'il y avait le schleuh dedans, qu'ils ont demandé à une prof d'allemand de surveiller*, sûrement, ça devait être une erreur... Mais bref, je voulais dire que le Maroc est un pays semi-francophone où le français est deuxième langue officielle.
Bon, donc, mes chers amis, ne faites pas comme moi, n'employez pas trop de sigles, ou expliquez-les, pensez aux étrangers et aux francophones non français... Merci pour eux.
domino
* Je me demande si ceux qui ont le Master première année peuvent la passer, car le Master première année, contrairemetn à la maîtrise, n'est pas considéré comme un diplôme complet. Je pense que ceux qui ont le Master première année sont dépendants de la partie du BO où il ést écrit qu'ils doivent justifier d'une inscription en cinquième année universitaire. Mais le Master 2 Rechreche (équivalent du DEA) est une filière sélective où tout le monde n'est pas forcément pris. Donc, dans ces conditions, certains étudiants qui ont le Master 1 ne pourraint jamais se présenter à l'agrégation avant d'avoir le CAPES complet. Quand on pense que toute mère de 3 enfants peut se présenter à l'agrégation quelque soit ses diplômes et même si elle n'a pas le bac, on croit rêver......
Quant à moi, on m'a dit que ayant la maîtrise, si je veux faire un Master 2 (j'aurais pu en 2004 m'inscrire en DEA), je devrais reprendre mes études en Master 1. Qui est l'équivalent de la maîtrise. Et pourtant, je suis agrégative avec toutes les bénédictions dues à ma maîtrise (bac+4) , mon CAPES complet (bac +5 selon l'ONISEP), ma double admissibilité à l'agrégation interne (bac + 5,5) et mon titre de professeur certifié bi-admissible à l'agrégation (bac +5,5).
Et pour les francophones d'autres pays et les non francophones, l'explication des sigles :
° CAPES : certificat d'aptitude au professorat dans l'enseignement secondaire, délivré après un concours difficile (8 à 20% de réussite) suivi d'un stage, stage que l'on ne peut redoubler qu'une seule fois. Il se passe après avoir obtenu le diplôme universitaire de licence.
° ONISEP : organisme qui s'occupe dans l'enseignement secondaire de l'orientation scolaire et professionnele des élèves et jouent un rôle important en classe de troisième, car c'est selon les conseils donnés par la Conseillère d'Orientation que les élèves sont orientés soit vers le lycée classique ou technique, soit vers le lycée professionnel (LP) .
° BAC : abbréviation commune pour baccalauréat (bac à lauréats!!!????), examen (cette fois il s'agit d'un examen et non d'un concours, car dans un concours, seuls les premiers le réussissent, c'est à dire ceux qui sont placés dans les places pour lesquelles des postes sont ouverts, alors que la réussite à un examen sanctionne un niveau acquis), examen donc, qui conclue les études secondaires en lycée et en lycée technique, et ouvre la porte de l'université, mais pas de toutes les filières d'enseignement supérieur, car les écoles supérieurs et mêmes les sections supérieures de lycée (classe préparatoires, BTS) recrutent leurs étudiants sur dossier. Les élèves de Terminale (classe la plus élevée de l'enseignement supérieur) qui n'ont pas le baccalauréat, mais ont plus de 8/20 de moyenne au baccalauréat, sont déclarés avoir le "niveau baccalauréat", appelé communément le "niveau bac".
°BTS : Brevet de Technicien Supérieur : désigne à la fois un diplôme de niveaux universitaire BAC +2, et sa préparation en deux années, que l'on appalle communément classe de BTS. Sur les horaires des professeurs cette classe est nommée à juste titre TS. (Classe de Technicien Supérieur), sigle que l'on peut confoncre avec celui de la TS (Terminale S ou Terminale scientifique, classe de lycée classique à dominante de matières scientifiques). Les classes de BTS sont l'équivalent des IUT en université, sigle qui signifie Institut Universitaire de Technologie, une formation qui se fait en deux ans et donne le diplôme de DUT, Diplôme Univesitaire Technologique). Ces deux diplômes DUT et BTS sont équivalents, mais l'entrée en IUT n'est pas sélective, il faut le baccalauréat si possible correspondant à la section demandée, alors que l'entrée en BTS se fait sur dossier. BTS et IUT sont divisés en de nombreuses sections et ne recouvrent pas forcément les mêmes domaines.
° J'ai écrit aussi CE2 ? Cours élémentaire de l'école primaire, troisième année de l'école primaire pour les enfants qui ont en principe 8 ans dans l'année civile en entrant dans cette classe.
En principe, ce serait au ministère de l'Education Nationale de faire l'explication de ses sigles sur son site, par l'adjonction à son site d'un glossaire, et pas aux internautes de passer leur temps à expliquer au monde entier le système scolaire français, comme cela nous n'aurions plus qu'à mettre un lien sur leur glossaire.
*Pour les non-français et les plus jeunes : Il s'agit ici d'un trait humoristique. Pendant la guerre, les allemands avaient deux surnoms les "boches" et les "schleuhs". Je disais donc, que celui qui m'a envoyé surveiller le berbère schleuh a confondu l'allemand et le schleuh, puisque je suis prof d'allemand.
10:59 Publié dans Les statistiques i-grimoiriennes. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : enseignement, stats, statistiques
lundi, 28 avril 2008
Le foulard....
Quand j'étais petite, dans les années 50, j'étais dans une famille bien catholique où l'on portait souvent des couvre-chefs.
On ne mettais jamais de bonnets de laine, car ils n'étaient pas à la mode. On a commencé à porter des bonnets de laine dans les années 60 avec la popularisation des sports d'hiver.
Par contre, nous mettions toute sorte de couvre-chefs variés, souvent fort décoratifs.
Pour sortir le dimanche ou aller à la messe, nous mettions des chapeaux. A grands bords pour les femmes, plus petits pour les petites filles.
En été les chapeaux étaient de paille, mais on ne les mettaient pas que le Dimanche, on les mettaient aussi à la plage. En hiver, ils étaient fait de diverses matières plus chaudes et étaient souvent décorés de fleurs en tissu.
A partir de la sixième, j'ai du porter pour les jours de fête à l'école un béret bleu marine, avec l'insigne de ma vénérable institution dessus.
Et avant la sixième? J'étais dans une autre école dans laquelle on s'habillait comme on voulait.
Mais il y a eu dans mon enfance et mon adolescence une constante : le foulard en tissu, également appelé "fichu" par ma mère, mais c'est peut-être un régionalisme. On disait aussi une pointe. Ou un carré (que l'on plie en deux pour former un triangle).
Aujourd'hui, on n' ose plus guère le porter qu'autour du cou. Il évite les mots de gorge (oh! Pardon, les maux de gorge....) et cache le double-menton, si on le relève un peu.
A cette époque, on le mettait en pointe sur la tête. C'est à dire plié en deux Et on le nouait soit derrière la tête, soit sous le menton. Je me souviens avoir eu divers foulards dont un rouge à pois blancs que j'avais vers l'âge de cinq, six ans et que je portais avec la robe assortie. Ainsi, je ressemblais à Martine à la ferme. Mais je ne sais pas si c'était voulu.
De toute façon, à chaque fois qu'il y avait du vent, ma mère portait son "fichu" ou son "foulard" qui n'avait rien d'un signe religieux. Et m'obligeait à en mettre un. En disant que sinon, j'allais avoir froid... Comme j'avais eu une otite quand j'étais petite, il fallait faire attention à mes oreilles. D'ailleurs les foulards couvraient bien les oreilles, mieux que les bonnets qui remontaient toujours, et que les chapeaux et les bérets qui ne les couvraient pas. Parfois quand l'hiver était très froid on mettait même un foulard sous un chapeau. Et un pantalon sous sa jupe.
Je portais encore indifféremment mes foulards autour du cou ou de la tête quand j'étais jeune prof, même dans le public, on ne me disait rien. Avant l'affaire du voile et ¨le rappel de la laïcité, mais pour moi, je veux dire porté par moi ou par ma mère (ma soeur ne voulait pas en mettre), le foulard n'a jamais été un signe religieux.
C'était en Europe, une tenue habituelle que portait les femmes pendant la guerre, car on ne trouvait plus facilement de chapeaux, et ensuite, pendant toutes les années d'après-guerre.
Personnellement, j'ai encore mis des écharpes sur la tête, jusqu'au milieu des années 80, puis je me suis dit que, malgré mon visage blanc, on commençait à penser que je serais musulmane, alors je n'ai plus mis mes foulards qu'autour du cou.
Quant à ma mère, qui a toujours vécu en dehors de l'actualité, elle portait toujours en hiver, ses manteaux de tissu laineux jusqu'au genou, avec son carré plé en deux sur la tête, noué sous le cou, ou par temps de pluie son plastique transparent plié en accordéon, qu'elle dépliait en forme de foulard et nouait sous le cou dès qu'une averse pointait le bout de son nez. Il fallait d'ailleurs porter aussi ce "foulard en plastique transparent" quand nous allions chez elle, et que nous allions nous promener ensemble sous la pluie. Et ceci jusqu'au milieu des années 90.
Je lui ai expliqué un jour, que maintenant, c'était mal vu de porter un foulard pour les françaises, qu'elle risquait d'être victime de racisme, malgré ses yeux bleus. Au début, elle ne comprenait pas. Mais après le lui avoir expliqué une dizaine de fois, elle n'a plus mis ses carrés pliés en pointe, du moins quand j'étais là.
Alors, je me suis dit, finalement, pourquoi ne relancerions-nous pas la mode du carré plié en pointe et noué sous le coup, qui protégeait si bien les cheveux du sable qui vole sur la plage (Imaginez un peu, si nous étions dans le Sahara, où même les hommes portent des foulards).
Et qui protège si bien les oreilles et les cotés du visage en cas de vent.
Et protège les cheveux de la pluie quand elle n'est pas trop dense....
Alors, grands couturiers et modistes, à l'oeuvre! Prenez vos planches à dessin et dessinez-nous de belles tenues avec carrés pliés en pointe noués sur la tête. Éditeurs de catalogue de VPC, habillez vos mannequins de "fichus" et relancez la mode des années 40-50, cela changera des mini-jupes des années 60!
Et vous qui avez encore des foulards dans vos armoires, sortez-les, nouez-les sur vos têtes, le foulard "fantaisie" sera de nouveau à la mode en Europe et en Amérique et habillera de nouveau les têtes blondes sans être un signe religieux.
Le fait qu'une femme qui n'est pas musulmane ne puisse plus porter de foulard à cause du "Qu'en dira-t-on?", est aussi un signe d'une société intolérante.
Si les femmes blanches mettent de nouveau des foulards (qui se porte encore dans les campagnes méditerranéennes et de l'Europe de l'Est, alors on ne pourra plus les distinguer des musulmanes et on ne pourra plus rejeter celles-ci à cause du foulard (bien que nous n'ayons jamais porté de couvre-chef à l'intérieur d'une maison). Ainsi il n'y aura plus de différence.
domino
22:03 Publié dans la politique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foulard, voile, politique, religion, mode, années 50
De tout un peu... avec philosophie... (2)
(suite de la note suivante : Clic, clic)
2) (suite)
Quand j'ai entamé mes études universitaires, nous avons fait une réunion d'anciennes. Mon ancienne prof de français avait été très étonnée que je ne fasse pas français. Pour elle, c'était évident que j'allais faire français et pourtant, je n'avais jamais eu cette intention. Cela aurait sans doute été plus facile. Pour les études, en allemand j'étais seconde langue, je n'avais commencé qu'en quatrième. Au début de l'année, on a fait 10 groupes de niveau, j'étais dans celui du milieu, le cinquième, avec beaucoup de premières langues, mais pour rattraper le niveau de première langue, j'ai du quand même faire deux premières années. Puis ensuite, ça a été tout seul jusqu'au niveau du CAPES. Que j'ai réussi au troisième essai.
Des anciennes copines de classe que je rencontrais me disait : "La prof de français a été déçue que tu n'aies pas fait français!"
Mais bref, j'avais aimé l'allemand dès que j'ai commencé ma première leçon, je ne sais pas pourquoi. Dans le livre de Bodvin et Isler, les dessins étaient en noir et blanc, mais me faisait rêver : surtout celle de la fontaine sur la place du village, à la page du Lindenbaum. On apprenait des chansons, des poèmes et la grammaire était comme des maths. Super langue, beaucoup plus logique que l'anglais! Voilà pourquoi j'ai fait allemand. Encore lors de mes études, mon copain devenu mon mari m'amenait d'Allemagne des prospectus avec des montagnes à sapin et des villages allemands et autrichiens. J'adorais!
3) Bon, continuons....
La troisième partie, c'était sur la philosophie...
Voilà, je me suis rendu compte qu'on classe actuellement parmi les philosophes un certain nombre d'auteurs français que nous classions à notre époque parmi les écrivains littéraires.
En seconde, nous avions étudié les Essaisde Montaigne qui faisaient partie du programme de littérature du XVIème siècle.
En première, nous avions étudié dans le XVIIIème siècle Bayle et Fontenelle (je me souviens qu'il y avait une histoire de Comètes). Puis Diderot, Voltaire et Rousseau. Je me souviens bien des Rêveries du promeneur solitaire. Que nous étudiions en littérature avec quelques incursions dans la philosophie. Nous avions aussi étudié Candide de Voltaire et nous savions qu'il fallait "cultiver son jardin". Ce que je fais maintenant dans mes i-grimoires..... et en réalité.
Bref, nous étions formées à la philosophie avant d'entamer cette classe. Qui se nommait encore la Philo l'année avant la création de la Terminale A. La prestigieuse classe de Philo. Tant que nous n'y étions pas, les élèves qui y étaient nous semblaient être des éminences grises. Ou plutôt blondes, châtains et brunes. Mais bref, nous les admirions.
Enfin, je tiens au moins le quart de ma Philo de la seconde et de la première!
On nous disait encore que la première était la classe de Rhétorique, celle où l'on apprend à discuter d'une opinion. La terminale la classe de Philosophie. Et la première année d'université la Propédeutique que je n'eus pas l'occasion de connaître, car elle disparut l'année de mon arrivéee à l'université.
Voilà, c'était le fin de ma note....
domino
21:17 Publié dans La Philosophie de l'i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philosophie, de tout et de rien, études, enseignement
Ich bin schadenfroh.....
Dans mon académie, il y avait 5 admissibles à l'agrégation interne de ma matière et une admissible au CAER PA* (10 fois admissible à l'agrégation externe ou plus et 2 fois au CAER PA), et bien personne, non personne n'est admis!!!!!!!!
C'est quand même une académie peuplée! Où dans les années 70, on était la deuxième académie pour le CAPES après Strassbourg et avant Paris.
Pour une fois je suis schadenfroh ( = heureuse de faire de la peine). Cette fois-ci, ils ne m'ont pas trouvée assez bonne à l'écrit! Il était très net que j'étais la meilleure de la formation de didactique pour l'agrégation. Vous savez, ma formatrice n'arrêtait pas de répéter :
"Comme l'a dit tout à l'heure domino..... Comme l'a dit domino dans son exposé, etc...."
Les autres, c'est à peine si elles ont fait un exposé. Deux des admissibles avaient fait un embryon d'exposé et moi un trop long (55 minutes au lieu de 40 mn). La formatrice qui étaient persuadée que j'allais être admissible à l'écrit m'avait appris comment raccourcir la première partie de mon exposé, qui se fait invariablement en 3 parties, analyse, objectifs, mise en oeuvre; elle m'a appris en fait comment raccourcir l'analyse.
Ma formatrice pensait que j'allais passer l'oral, parce que je croyais avoir réussi ma dissertation, et en fait je n'avais réussi que la traduction.
Alors.... Je suis contente qu'ils aient râté leur oral! C'est comme si j'avais réussi le mien! Mon oral virtuel! Je ris, je ris..... c'est méchant, mais c'est comme ça! Qu'ils et qu'elles m'excusent! Mais finalement un i-grimoire (webblog) est fait pour dire le fond de son âme.
Il n'y a qu'une ombre au tableau, si je dois la repasser l'an prochain, elles seront peut-être encore devant moi! à l'écrit!
L'année dernière, je n'étais pas admissible non plus, et on voyait qu'après les résultats d'admissiblité, elles étaient heureuses de me faire de la peine, cette année, ça se voyait moins, dans la mesure où seulement les deux qui avaient fait un exposé de groupe ont été admissibles. LEs autres n'étaient pas admisssibles comme moi. Mais une seule avait fait l'exposé.
Certes, je suis bi-admissible depuis quelques années, mais chaque admissiblité vaut 5 points en plus pour la hors-classe jusqu'à concurrence de 5.
Si je n'ai pas eu l'écrit, c'est sûrement parce que je n'ai pas été à la médecine du rectorat, à laquelle j'étais convoquée à cause de l'histoire du paperboard dont j'avais signalé la disparition (voir mon blog depuis Mai 2007)!
domino
* CAER PA : Agrégation de l'enseignement privé (Au CAER PA ils ont pris deux candidats, alors qu'il n'y avait qu'un poste!. Bigre. Nous on en avait 25, je vais compter.
*schadenfroh sein : rire du malheur des autres, être heureux du malheur des autres....
Lien : mon académie n'y est pas!!!!!! Clic, clic!
19:23 Publié dans Humour i-grimoirien. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agrégation, allemand