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dimanche, 11 décembre 2016

Doofie et les Ovnis (2)

Roman-théâtre

Doofie vous avait déjà raconté comment en 2011 (Doofie et les OVNiS 1, doit dater de cette époque là  voir les archives), ou plutôt avait raconté à ses copines ce qu'elle avait vu dans la nuit du 4 au 5 septembre (ou du 3 au 4 septembre) 2011.

Mais elle ne vous a pas raconté ce qu'elle a vu il y a peut-être exactement cinq ans, en décembre de cette même année 2011, alors qu'elle se rendait en train à un stage PAF d'informatique pluridiscicplinaire. C'est d'ailleurs, ce qui l'avait incité elle et tDummie (mais pas Bêtie) à changer d'académie pour la fin de leur activité professionnelle.

C'est Dimanche, Dummie a invité Doofie au café du matin, mais Schnelly leur a servi du thé.

Qu'à cela ne tienne, Dummie amène la conversation sur un sujet épineux :

Dummie : Tu te souviens, Doofie, quand tu avait vu des OV... ?

Doofie : Chut, il ne faut pas prononcer le nom, mais j'en avais vu encore après...

Dummie : Ah oui? Tu es une spécialiste de la question...

Doofie : Euh! Ce n'est pas vraiment un souhait de ma part d'être ufologue...

Dummie : Oui, mais alors, raconte..

Doofie : C'était en décembre 2011, tu sais, en tant que TZR, j'avais été nommé pour l'année dans un collège avec des SEGPA,

Dummie : Oui, je m'en souviens...

Doofie : Mais je ne vais pas te parler de cela, je m'étais inscrite cette année-là à deux stages informatiques PAF de trois journées chacun.Il s'agissait de faire des sites Web.  Le premier stage avait lieu à environ 85 km de chez moi... Je devais prendre le train et changer de train à Athènes du Nord. Il y a une université juste avant Ahènes du Nord, avec un arrêt de train qui s'appelle Le Cerisier-Université. C'est après Tane o Oki, la Cité maori des Chênes.

Dummie : Ah Oui je connais !, Leur ville a un nom maori parce qu'ils ont un jumelage avec eux.

Doofie : Donc, on était déjà sorti de Grande Forêt qui est traversée par le train. On avait passé Tane O Oki et on traversait le pays de collines qui sépare Tani O Oki, la ville des chênes de la ville du Cerisier. Presque arrivés à la ville du Cerisier, la train s'est arrêté en pleine voie.

Dummie : Tu étais toute seule dedans, à cette heure matinale...?

Doofie  : Non, pas du tout, le train était plein de gens qui allaient au travail, comme je devais arriver à Ville de Justice avant 9 heures, j'ai dû prendre le train vers 6 heures 30, je ne m'en souviens plus exactement. Donc, il devait être 7 heures ou 7 heures 30 environ. Comme c'était la dernière semaine avant les vacances de Noël, c'était les jours les plus courts de l'année et il faisait encore nuit.

Dummie : Oui,les journées sont très courtes en ce moment.

Doofie : Pendant l'arrêt en pleine voix, j'ai senti quelque chose derrière la vitre à l'arrière de mon siège et me retournant sur la gauche, j'étais dans le sens de la marche à gauche près de la fenêtre, j'ai vu une grosse lumière rouge qui brillait juste à côté de moi, du rouge comme un feu rouge, très grosse environ la moitié de ma taille, elle était contre le train et elle s'est envolée vers les arbres. Quand le train a redémarré, j'ai encore vu cette lumière juste au dessus des arbres qui longent la voie.

Dummie : C'était rouge ou orangé? Il n'y a pas des éoliennes surmontées de feux clignotants dans ce soin là?

Doofie : Si, j'ai pensé aux éoliennes, mais les éoliennes sont beaucoup plus loin, on voit les feux clignotants de loin, pas aussi près... Le rouge était rouge comme celui d'un feu rouge...Mais plus lumineux.

Dummie : Les éoliennes sont surmontées de feux rouges clignotants la nuit, de jour, les feux sont blancs. Quand j(ai traversé l'Allemagne, en car, jusqu'à Berlin, on a vu que toutes les éoliennes qui sont légions au bord de l'autoroute ont des feux clignotants rouges la nuit.

Doofie Je ne sais pas, j'ai déjà vu les feux clignotants des éoliennes clignoter aussi en blanc la nuit. Toujours est-il que c'était plus proche que les éoliennes et ce que j'ai vu après, est encore mieux. A un endroit la vue se découvre, juste avant d'avoir une vue panoramique sur Athènes-du-Nord, où l'on voit jusqu'à la grosse centrale thermique au charbon qui est à l'horizon et a été remise en marche ces dernières-temps

Dummie : Ah, tu crois que les mines vont reprendre?

Doofie : Je ne sais pas... Toujours est-il que certaines centrales au charbon ont été démolies. Mais comme à ton habitude, tu n'arrêtes pas de m'interrompre. .. Un peu plus loin, le paysage se découvre, mais pas avant la grande vue qui est après Le Cerisier, mais avant Le Cerisier.. Il y a comme un petit hameau, quelques maisons en contrebas de la voie ferrée, au bord d'une route... j'ai regardé par la fenêtre sur ma gauche et j'ai vu quelque chose d'étrange..

Dummie" : Etrange? C'était sûrement une éolienne...

Doofie : Non, les éoliennes sont sur les collines et en plus, cette chose là volait...

Dummie : Ah! Mais quel était donc...  une chose...  aussi étrange?

Doofie : Un triangle volant..;

Dummie : Mais tu te moques du monde?

Doofie : Pas du tout... La chose volait au-dessus des maisons, en suivant la ligne des maisons, à environ 200 ou 300 mètres du train..

Dummie : Comme d'habitude...., elle était silencieuse...

Doofie : Comment veux-tu que je le sache...? Le train lui-même faisait du bruit... Bref, c'était un grand triangle, qui ne volait pas très vite, assez lentement, régulièrement, pas la pointe en avant, mais la pointe en arrière. La base du triangle avançait à l'opposé de la pointe et à l'opposé du train...

Dummie : Et comme sur les images que l'on voit sur les sites d'O...

Doofie (tremblante) : Chut! Ne dis pas le mot, tu vas les attirer... Donc ce triangle avançait dans le sens inverse du train, la large base, très large base vers l'avant et la pointe en arrière comme une queue d'avion, mais bien en triangle par rapport à l'avant. C'était en gros un triangle équilatéral ou à la rigueur isocèle, mais avec une base très large.

Dummie : On voit que tu as bien suivi tes cours d'arithmétique à l'école primaire...

Dummie : Tout comme toi, et pas seulement ceux-là.. Mais on faisait à l'école primaire, les triangles isocèles, les triangles rectangles, les triangles équilatéraux et les triangles quelconques, .. Les parallélépipèdes rectangles.. les polygones, hexagones et octogones et aussi les trapèzes... je ne sais pas s'ils font encore cela, mais on était bons dans le temps. 

Doofie : Oui, on avait à peu près sept ou huit ans... Mais on ne voyait pas d'O... - Chut à moi-même! - Pas dans la grande ville où j'étais.. La seule fois où l'on en a vu peut-être un, c'était sur la Côté d'Azur quand j'avais quatorze ans, mais les gens de là-bas en voyait plus que notre région, où l'on en voyait jamais. .. Bon, je continue... Ce triangle volait en sens inverse de sa base, en sans inverse du train, et il avait deux lumières rouges en-dessous ..

Dummie : Pas trois? Une à chaque coin?

Doofie : Non, cela ferait trois...Une lumière rouge en dessous de la queue, donc de la pointe arrière,  et une autre en-dessous du grand côté qui allait vers l'avant, juste au milieu. C'était deux grands feux comme des feux rouges qui étaient mats et n'éblouissaient pas et n'émettaient pas de lumière alentour. Plutôt comme les feux arrière d'une voiture. . Ils étaient aussi très grands.

Dummie : Mais comment tu voyais le triangle, s'il faisait noir..

Doofie : Le jour commençait à poindre, le ciel était bleu foncé un peu vert, pas noir. Après sur l'autre ligne de train, c'était la lune qui était bizarre, elle était immense et presque à l'horizon, mais je ne sais plus exactement pourquoi, je l'ai trouvé bizarre. J'étais assise sur la droite près de la fenêtre et la lune était vers l'avant, un peu sur le côté, elle n'a pas changé de place durant tout le voyage qui durait plus d'une demi-heure.

Dummie : Donc, ce jour-là, tu as vu un véritable O...

Doofie : Chut! Je ne sais pas si c'en était un, mais il en avait bien l'air, ce triangle volant.

Dummie : Tu ne l'as pas photographié...?

Doofie : Je n'avais plus de courant dans mon APN...

Dummie : Dommage... Filmer un OV... Pardon! Comme celui-loofieà... tu aurais pu faire des millions de vues sur ta chaîne de VotreTube Cathodique.

Doofie : Tu crois, ma viidéo d'O... Pardon ... de septembre 2011 n'a pas eu le succès escompté, et on ne les voit plus dessus, elles ont été effacées.

Dummie : Dommage, tu ne peux donc pas apporter la preuve de tes témoignages...

Doofie : Sauf, qu'en septembre, Schnelly les avait vues aussi, mais il a dit que c'était des ULM!

(Bon, Schnelly dit : )

Tiens, on parle de moi?

(Et il sert une deuxième fois le thé... au lieu du café...)

Cette didascalie conclura la scène d'aujourd'hui.

 

________________

Pour Doofie et Dummie

domino

 

 

 

 

 

jeudi, 03 décembre 2015

La politique de Doofie

Roman-théâtre

De tout temps, il y a eu des voix qui se sont élevées pour exprimer l'inexprimable. C'est ce que fait notre amie Doofie dans son analyse des évènements.

Du journal intime de Doofie :

Si ces évènements ont réllement existé (Notre amie Foolie en doute, mais Foolie a toujours été un peu folle, Foolie dit que ce n'est pas possible que les gens étaient en T-shirts un 13 Frimaire, quand on voit comme il a fait froid deux jours plus tard. Alors maintenant, sur les vidéos de Votre Tube Cathodique, les gens sont en manteaux le 13 Frimaire, on les a vite rhabillés sur les vidéos pour faire plus réel, c'est ce que dit Foolie. Foolie dit que c'est une manipulation médiatique, mais on n'est pas forcément d'accord avec elle.)

Bon, moi, de mon prénom, j'ai beau avoir l'air bête, je ne suis pas si dupe que cela. Tiens... L'incendie du Reichstag, on a dit que c'est un communiste qui a fait cela et on a arrêté les communistes, les anciens dirigeants socialistes de la République de Weimar, etc..  On a dit que c'était un communiste qui avait mis le feu pour que Hitler puisse prendre des mesures contre l'opposition de gauche. En fait quelqu'un met le feu par ordre des nazis et ensuite, on choisit quelqu'un et on dit : c'est lui qui a fait cela, il était communiste. L'histoire est toujours restée floue sur ce point... et encore plus maintenant que lors de nos études d'allemand dans les années 70, années de libération... quand un vent de liberté flottait sur la société.

Ce qui est dit aussi : La technique de l'extrême-droite, ce sera de ne pas s'occuper pendant un temps des jeunes des quartiers défavorisés, puis ensuite, quand ils sont inoccupés, à s'ennuyer à longueur de journée (on parle facilement de ces banlieues mortes, où l'on s'ennuie...), on les fanatisera sur un point : la politique (les chemises brunes), comme on a fanatisé à l'heure actuelle des jeunes sur la religion, quelque soit ce point choisi, la religion, la politique, on les fanatise, des recruteurs viennent leur proposer autre chose que ce que leur propose la société en général : un idéal, quel qu'il soit.

A l'Est avant la chute du mur, les jeunes avaient un idéal : l'internationale socialiste  qui devait rassembler tous les jeunes du monde sous le même idéal : un idéal de paix et de justice sociale. A la chute du mur les jeunes d'Allemagne de l'Est ont pour certains perdu cet idéal que l'on leur avait inculqué. Certains sont devenus néonazis et ont fait des attentats contre les foyers de réfugiés. Maintenant qu'ils n'étaient plus « embrigadés », on na fanatisé ces jeunes devenus chômeurs et désoeuvrés pour autre chose : le racisme.

Maintenant vous allez me dire que c'est un contre-exemple... Que les attentats de ces dernières semaines n'ont rien à voir avec cela. Qu'au contraire ce sont des jeunes beurs qui les ont fait...et alors l'extrême-droite en profite : « Vous voyez, ce qu'ils ont fait. Ils sont mauvais, il faut les faire partir ».

Mais qu'est ce au fond, ce mouvement islamiste ? L'islamisme est l'extrême-droite de l'islam. On a affaire ici à la collusion des extrêmes-droites du Moyen Orient et de l'Europe. L'une se servant de l'autre. Des extrémismes qui s'associent.

Les jeunes en question, ne sont pas des français, certes : la plupart sont belges ! Ils viennent d'une ville de la banlieue bruxelloise, séparée par un pont de la capitale. Une ville à 50 % composée d'immigrés marocains et de leur descendants. Vous vous demanderez ce que font les Marocains en Belgique, alors que c'était un pays colonisé par la France, et qu'en Belgique on devrait surtout trouver des Congolais. Peut-être des immigrés du Nord de la France , dont les grand-parents ont trouvé un meilleur emploi en Belgique. Toujours est-il que l'on assiste à une guettoïsation des immigrés, qui se regroupent par nationalité. Là, en Belgique, c'est la troisième génération déjà qui se laisse fanatiser.

Et pourtant où ils habitent, il n'y a pas de grands ensembles, pas de cité dortoir "à la banlieue française". Comme à Roubaix, les immigrés ont acheté des vieilles maisons ouvrières et même là où le chef djihadiste habitait, c'était presque le centre historique de Mollenbeek. Un appartement dans une vieille maison large à plusieurs étages, comme à St Denis là où il s'était réfugié. Ce ne sont pas les jeunes de ces banlieues de blocs de plusieurs étages et de tours d'appartements comme en France, autour des grandes villes. C'est l'immigration comme on l'a vue arriver à Roubaix à la fin des années 50 et pendant les années 60 : les hommes viennent travailler, envoient l'argent à leur famille, puis tout compte fait la famille arrive (généralement dans les années 70). Ayant gagné de l'argent et économisé, ils achètent des quartiers entiers, guettent les maisons qui se libèrent, là où les familles déménagent pour « faire construire » dans des quartiers plus neufs, là où les vieux meurent et les immigrés se regroupent entre eux.  Molenbeek c'est un peu pareil, de vieilles maisons ouvrières... des maisons assez grandes pour y faire leurs propres appartements. Un peu le style des quartiers populaires de Paris, le 18ème ou la vieille banlieue comme St Denis, pas Sarcelles. J'ai passé l'oral de l'agrégation à St Denis, à la Maison de la Légion d'Honneur à côté de la Basilique où sont enterrés les Rois de Francie et de Neustrie, certains régnaient aussi sur l'Austrasie et la Burgondie.. Symbolique. L'avenue de la République est en face de la cathédrale, on passe devant la mairie que l'on laisse sur la droite. Au bout il y a un pont sur un canal et sur la gauche avant le pont, la gare de St Denis. Quand j'y suis allée, c'était en travaux pour y installer un tramway. De la poussière partout, surtout en juillet, par temps de canicule. Je n'avais pas mal aux genoux à l'époque, j'ai fait toute cette rue à pied, le melting-pot, avec des vendeurs de ballons pour enfants aux formes étranges, fixés sur de petites voitures, et des magasins à profusion, tenus par des gens de toutes couleurs, qui vous invitent dès que vous vous attardez devant les habits suspendus au dehors à entrer dans leur magasin : vous avez des grandes tailles ? … Non.... Au bout de l'autre côté du pont, il y a une autre ville de banlieue, différente, avec des appartements plus cossus. C'est mon tempérament d'exploratrice qui m'a amenée là-bas, un après-midi où j'avais eu une épreuve moins longue, après la version et grammaire, je crois...j'ai eu des bonnes notes en « thème et agir de façon éthique et responsable », cette année là j'avais eu une question sur le racisme, et en « version et grammaire », les deux fois où j'ai passé l'oral, mais pas assez pour rattraper les épreuves sur programme. Il paraît que c'est parce que je suis prof et que l'on travaille moins que les autres les questions du programme annuel.

L'hôtel était au bout de l'autre grande rue perpendiculaire, celle qui vient de la Plaine St Denis et du stade de France. Pour aller à l'agrégation, il fallait dix minutes à pied, mieux que l'année suivante où on était à l'annexe de la Sorbonne dans le 17ème, pas d'hôtel à proximité, 30 minutes à pied pour aller jusque-là. Dix minutes par une rue sans magasins mais qui avec la canicule, sentait mauvais, des relents de cuisine, de pâtes au ketchup, de chou, bref, une odeur écoeurante qui donnait la nausée. Alors on mangeait sur la petite place face à la basilique où cela sentait meilleur avec les quelques arbres du square.

La rue de la République, ou l'avenue, si c'est une avenue, c'est très étroit, on dirait une rue, c'est une rue piétonnière, dans laquelle se tient un marché constant, les étals sur les devantures des magasins et les marchands ambulants au milieu de la rue, la République, encore un nom prédestiné, il y a tout à St Denis, les Rois, presque depuis l'Antiquité, la République, un nom sans doute hérité de la Révolution, quand un révolutionnaire a ouvert le tombeau d'Henri IV et s'est retrouvé nez-à-nez avec celui-ci,  tout entier, il le regardait droit dans les yeux, il a eu peur et s'est enfui. Et l'époque napoléonienne, avec ce lycée de jeunes filles fondé pour les orphelines des guerres napoléoniennes. Un lycée où les jeunes filles ont peur sur la route, d'être attaquée par des voyous, c'est pour cela qu'on a changé le lieu de l'oral de l'agrégation.

La Rue ou l'Avenue de la République a des petites rues adjacentes. C'est dans l'une de ce rues sur la droite en venant de la Basilique que s'est déroulée l'arrestation des terroristes. Des petits boyaux sombres qui s'ouvrent sur cette rue commerçante. Avec les étals des magasins, en été, on ne les voit presque pas.

Le même style qu'à Mollenbeek. Pourtant à Mollenbeek, il y a une adjointe à la jeunesse qui a étudié l'islamologie, une belge de souche, elle a le même nom de famille qu'une autre belge que j'ai connue dans les années 70 et qui habitait à Tourines-la-Grosse, dans la campagne bruxelloise, là où habite Julos. Donc, quelqu'un du cru, quelqu'un de très compétent,qui a étudié  islamologie, sociologie,et  psychologie, le social, bref, tout ce que j'étudie maintenant avec ma petite fille (sauf l'islamologie), je veux dire que nous faisons de la sociologie et de la psychologie, c'est nouveau pour nous. Elle est adjointe à la jeunesse et à un tas de choses, en plus, elle connaît bien  la région. Ce n'est pas comme dans les banlieues françaises à grandes tours d'habitation où les jeunes s'ennuient et sont désoeuvrés. Là, on fait quelque chose pour eux, mais ça coince quand même.

Et pourquoi les jeunes djihadistes, installés en Belgique, font leurs attentats en France, ils connaissent la langue. Quand il parlait français, leur chef barbu avait un accent flamand. Il a appris le français à l'école belge. Il devait être néerlandophone. A Molenbeek, c'est la frontière linguistique. Mais la France n'est pas leur pays. Leur pays c'est la Belgique. C'est une espèce d'internationale de l'extrême-droite qui se forme. En Syrie, ces groupes paramilitaires sont des groupes d'extrême-droite. Ce n'est pas le gouvernement syrien qui invite les jeunes belges et français à aller là-bas. En Syrie, il y a une guerre sur trois fronts. Le gouvernement combat sans succès les djihadistes qui sont pourtant autour de Damas, et par ailleurs, il bombarde le Nord, mais cela n'a rien à voir, c'est une guerre civile, une révolte du Nord contre le gouvernement dictatorial. Les réfugiés fuient le Nord. Les djhadistes profitent de cette situation emmêlée pour asseoir leurs positions. La guerre entre le Sud et le Nord est millénaire. 2000 ans avant JC, les bédouins de la steppe syrienne (ne pas confondre les bédouins du Moyen-Orient et du désert, et les Berbères peuple d'Afrique du Nord, colonisé par les Romains, puis envahi par les Arabes, après Mohomet), les bédouins syriens descendaient vers la Mésopotamie pour trouver de meilleures terres et fondaient parfois des villes ou occupaient les villes existantes. Au Nord, c'était une route commerciale, celle de la Soie. Qui vient de la côte méditerranéenne, traverse le désert, avec quelques villes étape comme la riche Palmyre, qui était riche du temps de Zénobie et de son mari, leurs rois. Cette région a toujours été disputée, les différents empires Assyriens, Babyloniens, essayaient de se rendre maître de cette région pour s'assurer un débouché sur la Méditerranée. Cette région n'a pas toujours été syrienne, car les syriens étaient des bédouins nomades, un peu comme les hébreux dans leurs pérégrinations, et les Arabes de la Péninsule Arabique . Alors que les autres peuples alentour étaient sédentarisés, les Egyptiens sur le Nil, les Mésopotamiens aux empires changeants sur le Tigre et l'Euphrate, l'Empire du Mitanni en Turquie (Anatolie), les Mèdes au Sud de la mer Caspienne et les Perses en Iran avant leur expansion vers l'Ouest. Et les villes étapes de la Route de la Soie, étaient des oasis autour desquelles les gens se sédentarisaient.

Tout ceci s'est passé entre 2500 avant JC et 300 après JC. Mais cette région, le Nord de la Syrie jusqu'à son arabisation, a toujours été la proie des envahisseurs. Avant Mahomet, ces régions étaient christianisées. Un christianisme à l'orientale, des religions chrétiennes telles que l'arianisme, le nestorisme, etc... y virent le jour. Alors que la Perse restait païenne avec le mazdaisme, religion proche de l'hindouisme, et le zoroastrisme. Les successeurs de Mahomet ont unifié tout cela (lui-même n'a pas fait la guerre sainte et ne l'a pas prônée). Mais il reste dans ces régions des noyaux de chrétienté orientale.

Le problème est qu'avec l'acculturation ambiante, les jeunes ne comprennent plus tout cela, et même les plus vieux, ils n'ont aucune conscience de l'histoire des religions et de la carte complexe de ces religions. Même dans le christianisme, il y a beaucoup plus de tendances différentes que le protestantisme, et le catholicisme auxquels ont réduit souvent la chrétienté, en disant que le reste seraient des sectes. Tout cela est très complexe, et il ne faut jamais généraliser et dire : Voilà, c'est comme cela.

En Allemagne, il y a un cours de Religion que l'on a remplacé récemment dans les livres d'allemand français par le mot Ethik, à cause de la laïcité. Ce sont les français qui ont fait changé le nom du cours aux allemands. Ethik veut dire en gros Morale. J'ai assisté à un cours de Religion de 5ème classe (l'équivalent de notre CM2, ou ancienne 7ème, mais déjà au collège). Une petite turque faisait un exposé sur l'Islam turc. Elle faisait son exposé aux petits allemands en majorité chrétiens, c'était en RFA de l'Ouest. Dans les années 80, un an avant la chute du mur. Pour leur apprendre la tolérance. Il s'agissait en fait d'un cours sur toutes les religions où l'on parlait aussi des religions orientales, le boudhisme, l'hindouisme, etc.. 

Bon, les gens qui me lisent et me connaissent vont dire : Il y a aussi le soufisme, les chiites, les Mormons, la secte Moon, la scientologie, le  confucianisme...Ils mélangent tout... Je déteste les gens qui disent : « Il y a aussi... » Comme si en quelques lignes vous pouviez parler de tout... C'est une mode dans certains milieux par ici, tout comme on a lancé ici l'expression « Ya pas d'soucis » ce qui veut dire qu'il y en a. Il y a par ici, des gens qui disent toujours, en vous coupant la parole, « Il y a aussi... » Dans mon cours d'allemand, il y en a eu un comme cela, il ajoutait toujours « Il y a aussi... » Je vais vous parler de la subordonnée., Il y a aussi les verbes forts. Je vais vous parler des coutumes de Noêl. Il y a aussi Pâques. On va parler de la chute du mur. Il y a aussi le nazisme. On va faire un texte de Heinrich Mann... Il y a aussi Goethe..On va parler de Hambourg, il y a aussi Munich. Il n'a pas fait long feu dans mon cours. Et il faisait des jeux de mots, des plaisanteries un peu caduques. Je ne l'ai pas renvoyé, mais il n'était pas accepté par les autres.

Il y a aussi une autre mode qui consiste quand vous demandez où est quelque chose, à montrer un peu au hasard et de façon approximative un endroit, avec la main retournée et les doigts tendus, la paume de la main vers le haut, en faisant de grands gestes. Quand j'ai demandé cet été à Schnelly où la tuyauterie était bouchée, il m'a montré vaguement l'endroit avec ainsi la plat de la main vers le haut en bougeant sa main de droite à gauche, comme s'il se moquait de moi. Je ne sais pas où il a appris ces manières qui devaient lui venir de ses élèves. Il ne le faisait pas avant.

Mais c'est une digression.

Il faudrait faire des cours d'Histoire des Religions, on parle bien de la religion des Pharaons, de la religion grecque, de la religion romaine, personne ne s'y oppose, ce paganisme fait partie des études classiques, il est accepté, c'est la culture. Mais si vous parlez des premiers chrétiens, les maghrébins sortent de la classe ou ne viennent pas en voyant que c'est le chapitre suivant dans le livre. A l'Université, si on leur donne des sujets sur la religion chrétienne en Histoire, ils rendent copie blanche. Comme il y a une compensation entre les UE, ils peuvent rattraper leur 0 avec les autres matières.

Mais enfin, je n'ai toujours pas dit ce que je voulais dire, ces attentats font le lit de l'extrême-droite, donc du racisme et ils sont aussi perpétrés par des gens radicalisés, et que vu leurs opinions sur la condition féminine, on ne peut pas dire qu'ils soient d'extrême-gauche, donc, ils sont d'extrême-droite. Que ces attentats aient été commis par une extrême-droite européenne, alliée de Océane Laplume, chantre de l'extrême-droite française ou qu'ils étaient commis par une extrême-droite du Moyen-Orient qui se sert des jeunes musulmans européens, d'origine ou convertis, cela revient au même : ces attentats ont été fait par l'extrême-droite internationale, peut-être dans le but de renforcer l'extrême-droite française.

Pour finir reprenons l'exemple de l'incendie du Reichstag, pour renforcer sa position, les nazis provoquent un incendie qu'ils attribuent aux communistes et à l' opposition social-démocrate, ceci dans le but d'éliminer cette opposition, ce qui justifie à leurs yeux, le fait d'emprisonner et d'exécuter des communistes et des socialistes. Ici, en Francie, on commence comme cela.  L'extréme-droite a profité d'une position idiote : le vote de contestation pour l'extrême-droite. Ceci est extrêmement (c'est le cas de le dire) dangereux, car ainsi, les résultats de l'extrême-droite ont été gonflés par les votes des gens de gauche ou les modérés du centre-droite, et c'est ainsi que Océane Laplume est en train de faire son score surtout au premier tour. Et si elle passait au premier tour par les votes de contestation des gens de gauche ? Les gens de gauche, tout comme après l'incendie du Reichstag seraient les premiers à être emprisonnés et mis dans des camps (on ne pourrait pas les reconduire à la frontière, vu qu'ils sont français). C'est ce qui s'est passé sous Hitler, il a éliminé l'opposition de gauche, avant de s'attaquer aux juifs. Océane Laplume et son père feraient peut-être la même chose. Eux, ils voient les gens qui vont crier « Je suis Charlie » dans la rue. Ils notent les noms,les photographient. Et ils seront éliminés par les futurs nazis français avant que les maghrébins ne soient reconduits à la frontière.

Quand Océane Laplume sera au pouvoir, si tant est qu'elle le soit un jour, tous ceux qui ont contribué à sa montée en faisant des votes de protestation contre les grands partis existant et qui ensuite ont été crié « Je suis Charlie » dans la rue, seront les premiers à s'élever contre elle et à être arrêtés.

C'est pourquoi il faut voter utile ; à gauche, au centre ou au centre-droite, mais ni pour l'extrême-droite, ni pour les Républicains qui suivent l'exemple des Republikaner allemands (je vous ai déjà expliqué qu'en Allemagne les grands partis ont le mot démocratie dans leur nom : sociaux-démocrates et démocrates chrétiens, et que les Republikaner sont d'extrême-droite).

Doofie

….../........

Pour Doofie, domino

dimanche, 05 juillet 2015

Le café sans goût et le lait tourné

 Le café sans goût et le lait tourné

 Comme Schnelly a envie de dormir, Doofie a invité Dummie au petit déjeuner pour ne pas le prendre seule.

 

Doofie : Regarde, Schnelly a fait du café avec de l'eau en bouteille parce qu'il trouve que l'eau du robinet ne va pas.

Dummie (portant le bol à ses lèvres) : Pouah! Quel drôle de goût! Beurk!

Doofie (goûte aussi) : Oh! Tu as raison! C'est encore son drôle de café...Mais que met-il dedans...?: Oh! Pardon, il est si mauvais que cela? Pourtant, il m'a juré ses grands dieux qu'il éatit excellent! Viens, on va refaire du café, avec l'eau du robinet, comme je le fais d'habitude, car mon café est toujours meilleur que le sien.

(Doofie verse de l'eau du robinet dans une casserole après avoir soigneusement passé celle-ci à l'eau (du robinet) et l'avoir essuyé.)

 

Dummie : Tu as de nouvelles bassines dans tes éviers...?

Doofie : Oui, enfin débarrassée de la veille bassine bleu-ciel qui fuyait et dont on n'arrivait plus à débarrasser le gras tant Schnelly pendant les deux ans où il a fait la cuisine, l'a négligée!

Dummie : Mais pourquoi tu mets des bassines dans tes éviers?

Doofie : Parce que quand on vide l'eau dans l'évier, elle ressort toujours par le syphon de la machine à laver en bas, au garage, alors il faut vides les bassines dans les toilettes...

Dummie : Cela doit être fastidieux de porter toutes ces bassines aux toilettes..

Doofie : Et fatiguant... On se croirait dans les années cinquante... quand ma mère faisait la lessive avec une lessiveuse qu'elle posait sur la grande cuisinière à charbon dans la cuisine.

Dummie : Ah: Oui, avec Schnelly, on retourne dans les années cinquante!

Doofie : Oui, hélas! Mais il y avait aussi des bonnes choses dans les années cinquante... Ah! Leau commence à bouillir!

 

(Elle pose la casserole d'au bouillante sur le côté de la plaque de cuisson, ..)

 

Dummie : Tiens, ta plaque de cuisson fonctionne encore...???

Doofie (pointant le doigt vers un four qui n'est plus guère employé que comme armoire, dans un coin de la cuisine) : Oui, mais pas le four...

Dummie : Oui, c'est vraiment le tiers monde chez toi...

Doofie : Ce n'est pas de ma faute... Schnelly ne fait rien, regarde, il est encore parti dormir.

Dummie : C'est dimanche et les vacances, il a bien le droit...

Doofie : Et il est retraité... Et il vieillit... dans deux ans et demi, il aura soixante-dix ans. Il devient un vieux pépère...

Dummie : Oui, mon Quicky aussi...

Doofie : Ils ont le même âge...

Dummie : Et le café... ?

 

(Doofie met l'eau frémissante dans les tasses qui ont chacune deux petites cuillères de café soluble dans le fond.)

 

Dummie : Tu n'as pas de vrai café?

Doofie : Au début du mariage, on avait un moulin à café électrique...

Dummie (moqueuse): Ce n'était pas un moulin à café mécanique dont on tournait la manivelle? Vous étiez moderne, dis-donc!

Doofie : J'aurais presque préféré le moulin à manivelle de mon enfance... Mon frère et moi, on se relayait pour moudre le café.. on aidait notre maman, tu sais...Et on se serait presque disputés pour moudre le café..; Non c'est mon tour aujourd'hui... Pas le tien!... A l'école une fois, on a préparé un hors d'oeuvre, un plat de crudités où les crudités étaient disposées par sorte en étoile, avec des carottes râpées, du céléri râpé, des tomates, de la macédoine à la mayonnaise, etc... Je l'ai refait un dimanche où ma mère invitait, j'avais 7 ans, qu'est-ce que j'ai eu comme succès!

Dummie : Ah! Et tu faisais du tricot... d'après le pull que je voix là-bas?

Doofie : J'ai appris les bases avec ma mère, à 7 ans aussi... Et j'ai aussi appris la couture et la broderie à l'école, du jardin d'enfants jusqu'à la sixième où j'avais eu le premier prix de couture, tellement je faisais des petites points, mais j'avais une mauvaise écriture, aussi toute petite, un véritable écriture de médecin, le passage du porte-plume au stylo-plume s'était mal passé, et j'ai dû refaire des cahiers d'écriture pour bébé pendant les vacances avant le cinquième, parce que j'avais de bons résultats, mais on voulait me faire redoubler pour l'écriture (j'avais un an d'avance). Quand j'étais à l'école maternelle, j'avais une très belle écriture au crayon noir ...

Dummie : Au crayon noir? Tu veux dire au crayon gris?

Doofie : Oui, je sais, il faut savoir s'adapter à nos classes... Prenez votre crayon gris... Lequel? Madame? Le gris, celui-là.. !Ah! le crayon de bois!

Dummie : Tu veux dire le crayon de papier?

Doofie : Il y en a qui disent comme cela... Quatre mots différents pour un seul objet... Et ça change d'une école à l'autre... Cala dépend d'où viennent les instituteurs..

Dummie : Les instituteurs! Quel mot démodé ! Les professeurs des écoles, voyons!

Doofie : Ah oui, j'ai une collègue professeur des écoles qui avait reçu une allemande lors d'un jumelage. L'allemande a cru qu'elle était professeur des grandes écoles. Elle a dit a la collègue : Ils sont grands, alors! Elle a répondu : Oui, ils sont grands...Elle a demandé pour aller au cours avec elle, s'attendant à voir des étudiants jeunes adultes. Quand elle est arrivée dans la classe, c'était des tout petits... La collègue était surprise : « Mais ils ne sont pas grands. ! »- « Si, c'est la grande section! » a répondu la collègue qui faisait l'école maternelle.

Dummie (d'un ton dépréciatif) : Ah oui....La langue française...

 

(Doofie porte les tasses de café dans la salle de séjour, reprend les anciennes à peine entamées et les pose sur le bord de l'évier).

 

Dummie : Et pourquoi tu ne fais pas du café moulu dans une cafetière...

Doofie : Schnelly ne m'achète que du café soluble, il ne sait pas faire la différence entre les deux... Et puis, quand il fait le café, c'est trop compliqué d'installer un filtre en papier, etc..

Dummie (commence à boire) : Oui, c'est du café soluble, pas vraiment du bon café, mais il n'a pas trop de goût, mais enfin, il est meilleur que celui à l'eau minérale de toute à l'heure!

Doofie : C'est vrai qu'il n'a pas de goût..

Dummie : Mais si, maintenant, je sens l'arrière goût quand même, un petit goût de café..Meilleur que ce goût bizare que la petite gorgée du café de Schnelly m'avait laissé...

Doofie : Avec ce café-là, on ne devrait pas dormir... Schnelly a bu son propre café, il ne réveille pas beaucoup, il est parti dormir..

 

(Dummie jette un coup d'oeil sur la table)

Dummie : Tu ne mets pas de lait sur la table, Doofie quand tu sers du café?

Doofie : On n'en a plus... Hier soir , je me suis versé une grande tasse de lait à partir d'un brik (comment cela s'écrit au fait...? C'est pour domino, notre auteure, que je demande cela) dont je ne voyais pas le contenu. J'en ai avalé une grand rasade! Et ! Beurk! C'était comme de la créme mélée de yaourt et cela avait un goût infect!

Dummie : Ah! Le lait avait tourné... avec cette canicule!. On met les briques de lait au réfrigérateur quand elles sont ouvertes, ma chère...

Doofie : Mais, il faut que je sois sans cesse derrière Schnelly...

Dummie : Qu'est ce que tu veux, les vieux retombent en enfance! C'est ce que l'on disait toujours quand j''étais jeune...

Doofie : En tout cas, ce lait, c'était vraiment terrible ce goût! J'ai versé le reste du pack dans les toilettes...

Dummie : Ah! Voilà Schnelly qui descend!

 

(Schnelly va dans la cuisine...)

Schnelly : Tiens, vous n'avez pas encore bu mon café... Il vient poser ses tasses de café sur la table de la salle à manger...

 

(Doofie va porter en douce les deux autres tasses à la vaisselle)

Dummie : Non, merci Schnelly, J'en avais déjà bu avant de venir, tu sais.. !

Doofie (sachant que Schnelly, pour s'amuser, appelle souvent les bonbons des mauvais-mauvais).

Oh! Si tu étais fabriquant de bonbons, on les appellerait des mauvais-mauvais!

 

(Schnelly fait une drôle de tête et sa tête est si amusante que mes deux personnages féminins éclatent de rire!)

 

domino

jeudi, 16 avril 2015

On sent le changement!

Roman-théâtre

Voilà 15 jour que le deuxième tour des élections est passé, et pour le moment, il ne s'agit que d'élections de conseillers généraux, une élection à laquelle jadis peu de personnes s'intéressaient.

Doofie va à grande métropole régionale, munie de canes de randonnées, qui lui servent de béquilers, c'est plus élégant et plus léger. Pratique depuis qu'elle a mis des embouts sur les pointes pour éviter que les cannes glissent sur le carelage.

Avant les élections, pas de problème, on s"écartait sur son passage, on se levait dans le métro pur la laisse s'asseoir. Mais depuis le 2ème tour des élections, le racisme anti-handicapés a déjà progressé.

Doofie n'aime pas les escaliers roulants, en descente ça lui donne le vertige et de toutes façons, il n'y a pas assez de marches plates dans la montée pour poser rapidement le pied bien calé sur la marche qui se met tout de suite en l'air. Ailleurs, dans les pays étrangers et aussi souent dans les magasins et même dans le métro de Paris, il y a au moins six ou sept marches qui se metttent en position plane au début de l'escalator, et cela vous laisse le temps de bien caler les deux pieds sur une marche.

A Grande Métroipole Régionale, rien de tel... les marches vous laissent à peine le temps de poser le pied sur elles et se plient tout de suite. Mais cela a toujours été, ce n'est pas une question de politique. Alors, sous l'empereur Entreboues , lorsque Doofie agrippée à la rampe, essayait difficilement de poser le pied sur l'escalatoir, il y a vait tout de suite quate ou cinq pocliciers ou gendarmes autour d'elle, chose qui ne se faisait plus lors de la courte époque socialiste que nous avons vécu : les policiers et soldats se tenaient à distance. On ne voyait plus de jeunes souvent BCBG, lycéens ou étudiants, français, aux cheveux blonds ou  châtains,  obligés de monter leurs papiers à la police en bas des escalators. Et quelquefois houspillées et sanctionnés parce que les parents ne leur donnent pas leur carte d'identité pour aller à l'école, et que leur carte de lycéen ou de colégien, ou de tranports du conseil général ne leur suffit pas.

Droite contre extrême-droite, duel âpre! Tu parles. 22 mars 2002,inspection de Bêtie qui à l'époque ne faisait pas de blog, pas de politique, pas syndiquée, pas de parti politique, mais connue comme plutôt écolo, plutôt pacifiste, pro-européenne... entre les deux tours d'élection, droite contre extrême droit (c'était La Plume contre Chiron, l'empereur Entreboues nommé ministre de l'intérieur dans la foulée, Bêite mise en congé longue maladie d'office à la rentrée de septembre 2002. Elle était passé de jury de BTS dans trois académies, prof de lycée et d'enseignement supérieur à rien du tout.  A TZR, zone de remplacement pour le restant de sa carrière. Son prof de chant aujourd'hui décédé, qui était lui-même dans l'éducation nationale à l'époque, lui avait conseillé de prendre un avocat pour se défendre sans syndicat.

Ici, on retouve la même chose, un département où la droite à la majorité des conseillers généraux dans une France où les départemennts bleu ciel, dépassent les départements roses. Et ils s'y croeint déjà : on bouscule Doofie dans le couloir du métro. Qui la bouscule : six policiers qui passent en courant pour rentrer dans leur local, sur les six, trois la bousculent en passant, deux sur la béquille et l'épaule gauche, un la double par la droite et la boucule sur l'épaule droite. Elle se demande ce qui se passe, elle les voit entrer dans le local en courant. Et va vers son ascenseur qui monte et descend cinsqfois laissant passer trois chaises roulantes et deux voitures d'enfants, avant qu'elle puisse aller dans l'autre sens! Quand quelqu'un en descend la porte se referme aussitôt avant que Doofie ait le temps de rentrer dans l'ascenseur, elle a déjà reçu la porte plusieurs fois sur ses bras de guitariste virtuose et elle a peur que les portes se ferment sur ses bras.

La semaine dernière, beaucoup de gens de couleur prenaient l'ascenseur avec ele. Bien qu'étant entièrerent blanche, Doofie a un petit air chinois avec ses yeux un peu en amande. C'est pour cela qu'hier, c'était surtout des gens de types asiatiques, souvent des femmes qui lui souriaient dans l'ascenseur et le métro. Ce sont souvent eux qui leur laisse la place. Les français de souche? Rien pas un sourire, et vas-y-que je te pousse, vas-y-que je t'oblige à t'asseoir sur un strapontin dans le train, vas-y que je lasise mon sac sur le siège d'à côté pour que Doofie ne puisse pas s'asseoir. Même un chauffeur de bus a du faire poser plusieurs sacs par terre, pour que tout le monde puisse être assis dans un car qui remplacçait le train et devait prendre l'autoroute. Pour ne pas enfreindre lui-même les réglementations.

Bon, la police qui réapparait en force dans le métroi, qui bouscule de nouveau Doofie..qui se souvient qu'à l'époque de l'empereur Entreboues, ils étaient derrièe elle dans le kiosque à journaux et regardaient les revues qu'elle achetait, elle a même senti quelque chose de bizarre venant de l'arme du policier qui était collé dans son dos poru prendre une revue juste au-dessus d'elle.

Attention! Aux législatives, la droite n'est pas encore passée. On a peut-être un conseil général et par conséquent une préfecture de la droite entreboutiste,mais certainement pas encore des députs à majorité entreboutiste qui font cause commune avec le bleu océan.

Pour Bêtie, Doofie et leurs amies...

domino

 

vendredi, 28 mars 2014

Sottie et la cousine de sa grand-mère...

Roman-théâtre

On sait que Sottie est une grande skieuse et qu'elle fait des prouesses à skis pour assurer ses remplacements par monts et par vaux, joignant les vallées en passant par dessus les montagnes, mais ce que l'on sait moins est qu'elle est une grande amie de Doofie. Elle vient jutement d'arriver chez elle avec son Rapidy (son mari a le même prénom que celui de Bêtie), et Doofie était encore plongée dans ses arbres généalogiques.

Doofie  Tiens ça tombe bien que tu sois là, Sottie! J'étais justement en train de trouver quelque chose pour toi

Sottie : Ah! dit Sottie! (qui n'a même pas eu le temps d'enlever son anorak, car Doofie est postée à son ordinateur dans l'entrée, là où se trouve sa connection internet. et il faut q'elle passe son anorak par dessus la tête de Doofie pour l'accorcher au porte-manteaux. )

Doofie : Et bien oui, dit Doofie, tu as bien des origines montagnardes, c'est pour cela que tu es si bonne dans les sports de neige.

Sottie : Ah! dit Sottie, mais ça je le savais, ma grand-mère est alsacienne. (Dans le langage de nos amies on devrait dire alamanes, car on y parle le bas alémanique et le haut àlémntique dans le sud, dans le Jura alémanique, comme en Schytzerland.)

Doofie : Justement, répond Doofie, c'est bien en Alémanie de l'Ouest que j'ai fait des recherches pour toi et justement tu m'avais parler d'une cousine de ta grand-mère dont tu ne connaissais pas le lien de parenté exact avec ta grand(mère.

Sottie : Je t'ai parlé de cela, moi, je ne m'en souviens plus!

Doofie : Si, si, tu m'avais dit que si tu faisais de la généalogie, cela t'intéresserait de le savoir.

Sottie : Et tu as trouvé?

Doofie, Non pas encore, le nom de famille que tu as donné est probablement le nom de son mari. Je ne connais pas son nom de jeune fille qui pourrait être le même que celui de ta grand-mère, elle peut aussi porter le nom de sa mère ou d'une de ses grand-mères. mais j'ai trouvé un arbre qui remonte jusqu'à la Renaissance, et qui comporte à la fois les deux noms, celui de ta grand-mère et celui de sa cousine ou de son mari, seulement il ne descend pas assez bas à l'époque actuelle ppur qu'on y trouve le nom de la courine de ta grand-mère.

Sottie : Je sais qu'elle aait 97 ans en 1993. Donc, elle doit être née en 1896.

Doofie: Elle devait... dit Doofie, elle doit être morte depuis le temps, snon elle seait doyenne de Francie ou presque. Elle serait célèbre.

Sottie : Il y avait de la longévité dans la famille alémane. (alsacienne).

Doofie : Il y en a sûrement encore, Tu vivras peut-être longtemps!

Sottie :Merci, Doofie, mais je voudrais que tu vives aussi longtemps que moi et toutes nos amies aussi.

Doofie : A condition que tu vives aussi longtemps que les cousines de ta grand-mère!

Sottie (pas très contente et pensive) : Hmm!

Doofie : Bon, j'ai cherché au nom que tu m'avais donné pour la cousine de ta grand-mère, mais il doit s'agir du nom de son mari.

Sottie : Oui, elle était veuve et je sais qu'elle avait au moins un fils.

Doofie : Je ne sais pas, mais j'ai trouvé un généralogiste qui porte ce nom dans ses ancêtres. Bien que l'ancêtre général de l'époque de la Renaissance soit du Bas-Rhin, une branche est partie ensuite vers la village de ta grand-mère ou vivait sa cousine.

Sottie : Ah! Ils ne sont donc pas des montagnes comme le reste de la famille?

Doofie : Non, plutôt de la côté viticole. Mais je dois dire que l'ancêtre général a un prénom qui est devenu célèbre récemment... grâce à un chanteur. Tu sais, celui qui a concourru à "La Voix" sans avoir gagné et que tout le monde a remarqué grâce à son luthe et qui vend des milliers de disques maintenant.

Sottie : Ah, oui, dit Sottie, je l'aime bien, comment il s'appelle déjà?

Doofie : J'étais persuadée qu'il avait un prénom africain et bien no! Il nen est rien... son prénom est alaman...

Sottie : Alaman? Comment il s'appelle déjà?

Doofie : Regarde cette feuille, deux ancêtres de la cousine de ta grand-mère ou de son mari portent son prénom.

Sottie : Arbogast? fait Sottie incrédule, un prénom alaman?

Doofie : Et oui, rien d'africain là-dedans, rien de bien exotique, si ce n'est l'époque, c'est le prénom de l'ancêtre général de la famille de la cousine de ta grand-mère qui vivait en Alémanie et en est originaire depuis des siècles...

Sottie : Ah! dit Sottie, ça alors!....!

Doofie : Et oui, tu vois, on en apprend des choses grâce à  la généalogie. Mais enfin, Sottie, tu as encore ton anorak dans tes mains, donne-le! Je vais l'accrocher au porte-manteaux, viens dans la salle de séjour, un bon gâteau nous attend, les hommes y sont déjà..

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Pour Sottie et Doofie...

dimanche, 16 février 2014

Où sont-ils?

Du  journal de Doofie (Roman-théâtre)

En tant que bnnne prof d'allemand, j'ai demandé à Schnelly de m'amener un hebdomadaire allemand assez volumineux toutes les semaines que je feuillette et lis parfois superficiellement et que je stocke en attendant de les lire complètement.

Et volà que dans mon stocage, il n'y avait que les quatre journeaux les plus récents et tous les autres, tous, absolument tous ont disparu. Alors je me suis empressée de cacher ceux qui me restaient, pour qu'il ne me les voe pas ou ne me les jette pas aussi.

Si je reste avec lui, c'est uniquement pour ne pas être toute seule,  parce que j'ai de temps en temps besoin de queqlu'un qui est plus fort que moi pour porter ce qui est trop lourd pour moi (nous n'avons pas de fils qui peut m'aider) , ou parce qu'il faut des bras plus longs que les miens pour attraper quelque chose et aussi pour la famille, parce que dans ma famille, ce n'est pas correct d'être séparés. Et en plus je gagne actuellement lus d'agent que lui et c'est donc aussi mon argent et il n'a pas le droit de disposer de mon argent comme cela (nous avon maljheureusement unn compte commun sur lequel arrivent mon salaire et sa retraite dont j'ignore d'ailleurs le montant exact et bien que je ne dépense pas grand chose,je ne vois jamais les relevés de comptes).

Il va falloir que je fabrique des armoires qui ferment à clef et dont je cacherais les clefs pour qu'il ne me cache ou ne me jette plus mes revues.

Cela fait plusieurs fois aussi que lorsque l'on  sort de la maison  ensemble, je n'ai pas le temps de vérifer s'il ferme bien la porte de la maison à clef.

Il y a autre chose, il fait tomber dans la maison un tas de petits papiers par terre, essentiellement des tickets de caisse (qui doivent tomber de ses poches) et il ne les ramasse jamais. Je suis obligée de lui dire de ramasser ses papiers, comme s'il était un mauvais élève, et il raconte alors qu'il ne sait plus bien se baisser, alors qu'un  jour au milieu de la nuit, je l'ai trouvé assis sur l'escalier en train de bouquiner un des lives de ma boîte à trésors. Je lui ai demandé ce qu'il faisait avec ce livre que j'ai acheté pour moi dans les mains et il a dit "je trouve que c'est bien de lire de la littérature pour moi", alors que je me suis dit qu'il cherchait à subtiliser le livre (peut-être pour l'envoyer à l'une de ses "correpondantes" allemandes.

Quelqu'un lui a raconté que le vol entre époux n'existait pas, mais là, je mets monvéto, quand j'ai des effets personnels qui disparaissent (à une époque c'étaient essetiellement mes chaussettes, maintenant il m'achète des chaussettes lui-même, mais la plupart du temps, elle ne me vont pas bien et je ne les retrouve plus après la lessive, alors qu'elles iraient mieux après la lessive, car alors les parties élastiques serrent moins fort). Quand ce sont les v^tements qui disparaissent, ce n'est pas normal, car ce sont a priori les effets perssonels qui sont la propriété de la personne elle-même.

Par exemple il ne fait pas de musique du tout et j'ai construit une partie de mes guitares moi-même dans un stage, je revendique la propriété de mes nstruments de musique qui ne lui appartiennent pas.Je revendique la propriété de toutes mes partitions, car il ne fait pas de musique, de tous les CDs et livres que j'ai choisis par moi-même car il ne les aurait jamais acheté de lui-même.

Il a été gentil pendant que j'étais malade et que j'avais une extincton de voix, mais depuis que je travaille de nouveau, il a grossi et se plaint de sa sciatique car à chaque fois qu'ildépasse un certain poids, il se plaint de sa sciatique et boîte ce qui fait que toutes ces dames mes élèves du samedi s'extasient sur lui, en disant : "Le pauvre, il boîte!" alors que personne ne se soucie de ma santé.

Il a grossi et il devient plus méchant. Il est bien que retraité,, toujours pressé, me bouscule, se fâche tout rouge i je cherche quelque chose en disant que "ce n'est pas lui". Un vrai gamin de 13 ans. Et encoer, ils ne sont pas tous comme lui, heureusement.  A soxicante six ans, il a treize and d''âge mentale.

Quand on renconre des  parents de ses anciens élèves, et qu'ils lui disent : "Vous êtes toujours à....."

"Moi, non, ils n'ont plus voulu de moi, ils m'ont renvoyé!"

"Renvoyé?" s'offusque la dame, un si bon professeur que vous,mais pourquoi?"

"Pour limite d'âge!"

"Ah! dit la dame étonnée, pour limte d'âge?"

- Je coupe : Oui, il est retraité, et puis, il dit qu'il a été renvoyé,mais ce n'est pas vrai!

Non,mais vous imaginez la réputation qu'il nous fait en disant qu'il aurait éét renvoyé!!! Et cela jaillit sur ma réputation à moi!

 

 

Doofe

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Dominique