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jeudi, 03 décembre 2015

La politique de Doofie

Roman-théâtre

De tout temps, il y a eu des voix qui se sont élevées pour exprimer l'inexprimable. C'est ce que fait notre amie Doofie dans son analyse des évènements.

Du journal intime de Doofie :

Si ces évènements ont réllement existé (Notre amie Foolie en doute, mais Foolie a toujours été un peu folle, Foolie dit que ce n'est pas possible que les gens étaient en T-shirts un 13 Frimaire, quand on voit comme il a fait froid deux jours plus tard. Alors maintenant, sur les vidéos de Votre Tube Cathodique, les gens sont en manteaux le 13 Frimaire, on les a vite rhabillés sur les vidéos pour faire plus réel, c'est ce que dit Foolie. Foolie dit que c'est une manipulation médiatique, mais on n'est pas forcément d'accord avec elle.)

Bon, moi, de mon prénom, j'ai beau avoir l'air bête, je ne suis pas si dupe que cela. Tiens... L'incendie du Reichstag, on a dit que c'est un communiste qui a fait cela et on a arrêté les communistes, les anciens dirigeants socialistes de la République de Weimar, etc..  On a dit que c'était un communiste qui avait mis le feu pour que Hitler puisse prendre des mesures contre l'opposition de gauche. En fait quelqu'un met le feu par ordre des nazis et ensuite, on choisit quelqu'un et on dit : c'est lui qui a fait cela, il était communiste. L'histoire est toujours restée floue sur ce point... et encore plus maintenant que lors de nos études d'allemand dans les années 70, années de libération... quand un vent de liberté flottait sur la société.

Ce qui est dit aussi : La technique de l'extrême-droite, ce sera de ne pas s'occuper pendant un temps des jeunes des quartiers défavorisés, puis ensuite, quand ils sont inoccupés, à s'ennuyer à longueur de journée (on parle facilement de ces banlieues mortes, où l'on s'ennuie...), on les fanatisera sur un point : la politique (les chemises brunes), comme on a fanatisé à l'heure actuelle des jeunes sur la religion, quelque soit ce point choisi, la religion, la politique, on les fanatise, des recruteurs viennent leur proposer autre chose que ce que leur propose la société en général : un idéal, quel qu'il soit.

A l'Est avant la chute du mur, les jeunes avaient un idéal : l'internationale socialiste  qui devait rassembler tous les jeunes du monde sous le même idéal : un idéal de paix et de justice sociale. A la chute du mur les jeunes d'Allemagne de l'Est ont pour certains perdu cet idéal que l'on leur avait inculqué. Certains sont devenus néonazis et ont fait des attentats contre les foyers de réfugiés. Maintenant qu'ils n'étaient plus « embrigadés », on na fanatisé ces jeunes devenus chômeurs et désoeuvrés pour autre chose : le racisme.

Maintenant vous allez me dire que c'est un contre-exemple... Que les attentats de ces dernières semaines n'ont rien à voir avec cela. Qu'au contraire ce sont des jeunes beurs qui les ont fait...et alors l'extrême-droite en profite : « Vous voyez, ce qu'ils ont fait. Ils sont mauvais, il faut les faire partir ».

Mais qu'est ce au fond, ce mouvement islamiste ? L'islamisme est l'extrême-droite de l'islam. On a affaire ici à la collusion des extrêmes-droites du Moyen Orient et de l'Europe. L'une se servant de l'autre. Des extrémismes qui s'associent.

Les jeunes en question, ne sont pas des français, certes : la plupart sont belges ! Ils viennent d'une ville de la banlieue bruxelloise, séparée par un pont de la capitale. Une ville à 50 % composée d'immigrés marocains et de leur descendants. Vous vous demanderez ce que font les Marocains en Belgique, alors que c'était un pays colonisé par la France, et qu'en Belgique on devrait surtout trouver des Congolais. Peut-être des immigrés du Nord de la France , dont les grand-parents ont trouvé un meilleur emploi en Belgique. Toujours est-il que l'on assiste à une guettoïsation des immigrés, qui se regroupent par nationalité. Là, en Belgique, c'est la troisième génération déjà qui se laisse fanatiser.

Et pourtant où ils habitent, il n'y a pas de grands ensembles, pas de cité dortoir "à la banlieue française". Comme à Roubaix, les immigrés ont acheté des vieilles maisons ouvrières et même là où le chef djihadiste habitait, c'était presque le centre historique de Mollenbeek. Un appartement dans une vieille maison large à plusieurs étages, comme à St Denis là où il s'était réfugié. Ce ne sont pas les jeunes de ces banlieues de blocs de plusieurs étages et de tours d'appartements comme en France, autour des grandes villes. C'est l'immigration comme on l'a vue arriver à Roubaix à la fin des années 50 et pendant les années 60 : les hommes viennent travailler, envoient l'argent à leur famille, puis tout compte fait la famille arrive (généralement dans les années 70). Ayant gagné de l'argent et économisé, ils achètent des quartiers entiers, guettent les maisons qui se libèrent, là où les familles déménagent pour « faire construire » dans des quartiers plus neufs, là où les vieux meurent et les immigrés se regroupent entre eux.  Molenbeek c'est un peu pareil, de vieilles maisons ouvrières... des maisons assez grandes pour y faire leurs propres appartements. Un peu le style des quartiers populaires de Paris, le 18ème ou la vieille banlieue comme St Denis, pas Sarcelles. J'ai passé l'oral de l'agrégation à St Denis, à la Maison de la Légion d'Honneur à côté de la Basilique où sont enterrés les Rois de Francie et de Neustrie, certains régnaient aussi sur l'Austrasie et la Burgondie.. Symbolique. L'avenue de la République est en face de la cathédrale, on passe devant la mairie que l'on laisse sur la droite. Au bout il y a un pont sur un canal et sur la gauche avant le pont, la gare de St Denis. Quand j'y suis allée, c'était en travaux pour y installer un tramway. De la poussière partout, surtout en juillet, par temps de canicule. Je n'avais pas mal aux genoux à l'époque, j'ai fait toute cette rue à pied, le melting-pot, avec des vendeurs de ballons pour enfants aux formes étranges, fixés sur de petites voitures, et des magasins à profusion, tenus par des gens de toutes couleurs, qui vous invitent dès que vous vous attardez devant les habits suspendus au dehors à entrer dans leur magasin : vous avez des grandes tailles ? … Non.... Au bout de l'autre côté du pont, il y a une autre ville de banlieue, différente, avec des appartements plus cossus. C'est mon tempérament d'exploratrice qui m'a amenée là-bas, un après-midi où j'avais eu une épreuve moins longue, après la version et grammaire, je crois...j'ai eu des bonnes notes en « thème et agir de façon éthique et responsable », cette année là j'avais eu une question sur le racisme, et en « version et grammaire », les deux fois où j'ai passé l'oral, mais pas assez pour rattraper les épreuves sur programme. Il paraît que c'est parce que je suis prof et que l'on travaille moins que les autres les questions du programme annuel.

L'hôtel était au bout de l'autre grande rue perpendiculaire, celle qui vient de la Plaine St Denis et du stade de France. Pour aller à l'agrégation, il fallait dix minutes à pied, mieux que l'année suivante où on était à l'annexe de la Sorbonne dans le 17ème, pas d'hôtel à proximité, 30 minutes à pied pour aller jusque-là. Dix minutes par une rue sans magasins mais qui avec la canicule, sentait mauvais, des relents de cuisine, de pâtes au ketchup, de chou, bref, une odeur écoeurante qui donnait la nausée. Alors on mangeait sur la petite place face à la basilique où cela sentait meilleur avec les quelques arbres du square.

La rue de la République, ou l'avenue, si c'est une avenue, c'est très étroit, on dirait une rue, c'est une rue piétonnière, dans laquelle se tient un marché constant, les étals sur les devantures des magasins et les marchands ambulants au milieu de la rue, la République, encore un nom prédestiné, il y a tout à St Denis, les Rois, presque depuis l'Antiquité, la République, un nom sans doute hérité de la Révolution, quand un révolutionnaire a ouvert le tombeau d'Henri IV et s'est retrouvé nez-à-nez avec celui-ci,  tout entier, il le regardait droit dans les yeux, il a eu peur et s'est enfui. Et l'époque napoléonienne, avec ce lycée de jeunes filles fondé pour les orphelines des guerres napoléoniennes. Un lycée où les jeunes filles ont peur sur la route, d'être attaquée par des voyous, c'est pour cela qu'on a changé le lieu de l'oral de l'agrégation.

La Rue ou l'Avenue de la République a des petites rues adjacentes. C'est dans l'une de ce rues sur la droite en venant de la Basilique que s'est déroulée l'arrestation des terroristes. Des petits boyaux sombres qui s'ouvrent sur cette rue commerçante. Avec les étals des magasins, en été, on ne les voit presque pas.

Le même style qu'à Mollenbeek. Pourtant à Mollenbeek, il y a une adjointe à la jeunesse qui a étudié l'islamologie, une belge de souche, elle a le même nom de famille qu'une autre belge que j'ai connue dans les années 70 et qui habitait à Tourines-la-Grosse, dans la campagne bruxelloise, là où habite Julos. Donc, quelqu'un du cru, quelqu'un de très compétent,qui a étudié  islamologie, sociologie,et  psychologie, le social, bref, tout ce que j'étudie maintenant avec ma petite fille (sauf l'islamologie), je veux dire que nous faisons de la sociologie et de la psychologie, c'est nouveau pour nous. Elle est adjointe à la jeunesse et à un tas de choses, en plus, elle connaît bien  la région. Ce n'est pas comme dans les banlieues françaises à grandes tours d'habitation où les jeunes s'ennuient et sont désoeuvrés. Là, on fait quelque chose pour eux, mais ça coince quand même.

Et pourquoi les jeunes djihadistes, installés en Belgique, font leurs attentats en France, ils connaissent la langue. Quand il parlait français, leur chef barbu avait un accent flamand. Il a appris le français à l'école belge. Il devait être néerlandophone. A Molenbeek, c'est la frontière linguistique. Mais la France n'est pas leur pays. Leur pays c'est la Belgique. C'est une espèce d'internationale de l'extrême-droite qui se forme. En Syrie, ces groupes paramilitaires sont des groupes d'extrême-droite. Ce n'est pas le gouvernement syrien qui invite les jeunes belges et français à aller là-bas. En Syrie, il y a une guerre sur trois fronts. Le gouvernement combat sans succès les djihadistes qui sont pourtant autour de Damas, et par ailleurs, il bombarde le Nord, mais cela n'a rien à voir, c'est une guerre civile, une révolte du Nord contre le gouvernement dictatorial. Les réfugiés fuient le Nord. Les djhadistes profitent de cette situation emmêlée pour asseoir leurs positions. La guerre entre le Sud et le Nord est millénaire. 2000 ans avant JC, les bédouins de la steppe syrienne (ne pas confondre les bédouins du Moyen-Orient et du désert, et les Berbères peuple d'Afrique du Nord, colonisé par les Romains, puis envahi par les Arabes, après Mohomet), les bédouins syriens descendaient vers la Mésopotamie pour trouver de meilleures terres et fondaient parfois des villes ou occupaient les villes existantes. Au Nord, c'était une route commerciale, celle de la Soie. Qui vient de la côte méditerranéenne, traverse le désert, avec quelques villes étape comme la riche Palmyre, qui était riche du temps de Zénobie et de son mari, leurs rois. Cette région a toujours été disputée, les différents empires Assyriens, Babyloniens, essayaient de se rendre maître de cette région pour s'assurer un débouché sur la Méditerranée. Cette région n'a pas toujours été syrienne, car les syriens étaient des bédouins nomades, un peu comme les hébreux dans leurs pérégrinations, et les Arabes de la Péninsule Arabique . Alors que les autres peuples alentour étaient sédentarisés, les Egyptiens sur le Nil, les Mésopotamiens aux empires changeants sur le Tigre et l'Euphrate, l'Empire du Mitanni en Turquie (Anatolie), les Mèdes au Sud de la mer Caspienne et les Perses en Iran avant leur expansion vers l'Ouest. Et les villes étapes de la Route de la Soie, étaient des oasis autour desquelles les gens se sédentarisaient.

Tout ceci s'est passé entre 2500 avant JC et 300 après JC. Mais cette région, le Nord de la Syrie jusqu'à son arabisation, a toujours été la proie des envahisseurs. Avant Mahomet, ces régions étaient christianisées. Un christianisme à l'orientale, des religions chrétiennes telles que l'arianisme, le nestorisme, etc... y virent le jour. Alors que la Perse restait païenne avec le mazdaisme, religion proche de l'hindouisme, et le zoroastrisme. Les successeurs de Mahomet ont unifié tout cela (lui-même n'a pas fait la guerre sainte et ne l'a pas prônée). Mais il reste dans ces régions des noyaux de chrétienté orientale.

Le problème est qu'avec l'acculturation ambiante, les jeunes ne comprennent plus tout cela, et même les plus vieux, ils n'ont aucune conscience de l'histoire des religions et de la carte complexe de ces religions. Même dans le christianisme, il y a beaucoup plus de tendances différentes que le protestantisme, et le catholicisme auxquels ont réduit souvent la chrétienté, en disant que le reste seraient des sectes. Tout cela est très complexe, et il ne faut jamais généraliser et dire : Voilà, c'est comme cela.

En Allemagne, il y a un cours de Religion que l'on a remplacé récemment dans les livres d'allemand français par le mot Ethik, à cause de la laïcité. Ce sont les français qui ont fait changé le nom du cours aux allemands. Ethik veut dire en gros Morale. J'ai assisté à un cours de Religion de 5ème classe (l'équivalent de notre CM2, ou ancienne 7ème, mais déjà au collège). Une petite turque faisait un exposé sur l'Islam turc. Elle faisait son exposé aux petits allemands en majorité chrétiens, c'était en RFA de l'Ouest. Dans les années 80, un an avant la chute du mur. Pour leur apprendre la tolérance. Il s'agissait en fait d'un cours sur toutes les religions où l'on parlait aussi des religions orientales, le boudhisme, l'hindouisme, etc.. 

Bon, les gens qui me lisent et me connaissent vont dire : Il y a aussi le soufisme, les chiites, les Mormons, la secte Moon, la scientologie, le  confucianisme...Ils mélangent tout... Je déteste les gens qui disent : « Il y a aussi... » Comme si en quelques lignes vous pouviez parler de tout... C'est une mode dans certains milieux par ici, tout comme on a lancé ici l'expression « Ya pas d'soucis » ce qui veut dire qu'il y en a. Il y a par ici, des gens qui disent toujours, en vous coupant la parole, « Il y a aussi... » Dans mon cours d'allemand, il y en a eu un comme cela, il ajoutait toujours « Il y a aussi... » Je vais vous parler de la subordonnée., Il y a aussi les verbes forts. Je vais vous parler des coutumes de Noêl. Il y a aussi Pâques. On va parler de la chute du mur. Il y a aussi le nazisme. On va faire un texte de Heinrich Mann... Il y a aussi Goethe..On va parler de Hambourg, il y a aussi Munich. Il n'a pas fait long feu dans mon cours. Et il faisait des jeux de mots, des plaisanteries un peu caduques. Je ne l'ai pas renvoyé, mais il n'était pas accepté par les autres.

Il y a aussi une autre mode qui consiste quand vous demandez où est quelque chose, à montrer un peu au hasard et de façon approximative un endroit, avec la main retournée et les doigts tendus, la paume de la main vers le haut, en faisant de grands gestes. Quand j'ai demandé cet été à Schnelly où la tuyauterie était bouchée, il m'a montré vaguement l'endroit avec ainsi la plat de la main vers le haut en bougeant sa main de droite à gauche, comme s'il se moquait de moi. Je ne sais pas où il a appris ces manières qui devaient lui venir de ses élèves. Il ne le faisait pas avant.

Mais c'est une digression.

Il faudrait faire des cours d'Histoire des Religions, on parle bien de la religion des Pharaons, de la religion grecque, de la religion romaine, personne ne s'y oppose, ce paganisme fait partie des études classiques, il est accepté, c'est la culture. Mais si vous parlez des premiers chrétiens, les maghrébins sortent de la classe ou ne viennent pas en voyant que c'est le chapitre suivant dans le livre. A l'Université, si on leur donne des sujets sur la religion chrétienne en Histoire, ils rendent copie blanche. Comme il y a une compensation entre les UE, ils peuvent rattraper leur 0 avec les autres matières.

Mais enfin, je n'ai toujours pas dit ce que je voulais dire, ces attentats font le lit de l'extrême-droite, donc du racisme et ils sont aussi perpétrés par des gens radicalisés, et que vu leurs opinions sur la condition féminine, on ne peut pas dire qu'ils soient d'extrême-gauche, donc, ils sont d'extrême-droite. Que ces attentats aient été commis par une extrême-droite européenne, alliée de Océane Laplume, chantre de l'extrême-droite française ou qu'ils étaient commis par une extrême-droite du Moyen-Orient qui se sert des jeunes musulmans européens, d'origine ou convertis, cela revient au même : ces attentats ont été fait par l'extrême-droite internationale, peut-être dans le but de renforcer l'extrême-droite française.

Pour finir reprenons l'exemple de l'incendie du Reichstag, pour renforcer sa position, les nazis provoquent un incendie qu'ils attribuent aux communistes et à l' opposition social-démocrate, ceci dans le but d'éliminer cette opposition, ce qui justifie à leurs yeux, le fait d'emprisonner et d'exécuter des communistes et des socialistes. Ici, en Francie, on commence comme cela.  L'extréme-droite a profité d'une position idiote : le vote de contestation pour l'extrême-droite. Ceci est extrêmement (c'est le cas de le dire) dangereux, car ainsi, les résultats de l'extrême-droite ont été gonflés par les votes des gens de gauche ou les modérés du centre-droite, et c'est ainsi que Océane Laplume est en train de faire son score surtout au premier tour. Et si elle passait au premier tour par les votes de contestation des gens de gauche ? Les gens de gauche, tout comme après l'incendie du Reichstag seraient les premiers à être emprisonnés et mis dans des camps (on ne pourrait pas les reconduire à la frontière, vu qu'ils sont français). C'est ce qui s'est passé sous Hitler, il a éliminé l'opposition de gauche, avant de s'attaquer aux juifs. Océane Laplume et son père feraient peut-être la même chose. Eux, ils voient les gens qui vont crier « Je suis Charlie » dans la rue. Ils notent les noms,les photographient. Et ils seront éliminés par les futurs nazis français avant que les maghrébins ne soient reconduits à la frontière.

Quand Océane Laplume sera au pouvoir, si tant est qu'elle le soit un jour, tous ceux qui ont contribué à sa montée en faisant des votes de protestation contre les grands partis existant et qui ensuite ont été crié « Je suis Charlie » dans la rue, seront les premiers à s'élever contre elle et à être arrêtés.

C'est pourquoi il faut voter utile ; à gauche, au centre ou au centre-droite, mais ni pour l'extrême-droite, ni pour les Républicains qui suivent l'exemple des Republikaner allemands (je vous ai déjà expliqué qu'en Allemagne les grands partis ont le mot démocratie dans leur nom : sociaux-démocrates et démocrates chrétiens, et que les Republikaner sont d'extrême-droite).

Doofie

….../........

Pour Doofie, domino

jeudi, 16 avril 2015

On sent le changement!

Roman-théâtre

Voilà 15 jour que le deuxième tour des élections est passé, et pour le moment, il ne s'agit que d'élections de conseillers généraux, une élection à laquelle jadis peu de personnes s'intéressaient.

Doofie va à grande métropole régionale, munie de canes de randonnées, qui lui servent de béquilers, c'est plus élégant et plus léger. Pratique depuis qu'elle a mis des embouts sur les pointes pour éviter que les cannes glissent sur le carelage.

Avant les élections, pas de problème, on s"écartait sur son passage, on se levait dans le métro pur la laisse s'asseoir. Mais depuis le 2ème tour des élections, le racisme anti-handicapés a déjà progressé.

Doofie n'aime pas les escaliers roulants, en descente ça lui donne le vertige et de toutes façons, il n'y a pas assez de marches plates dans la montée pour poser rapidement le pied bien calé sur la marche qui se met tout de suite en l'air. Ailleurs, dans les pays étrangers et aussi souent dans les magasins et même dans le métro de Paris, il y a au moins six ou sept marches qui se metttent en position plane au début de l'escalator, et cela vous laisse le temps de bien caler les deux pieds sur une marche.

A Grande Métroipole Régionale, rien de tel... les marches vous laissent à peine le temps de poser le pied sur elles et se plient tout de suite. Mais cela a toujours été, ce n'est pas une question de politique. Alors, sous l'empereur Entreboues , lorsque Doofie agrippée à la rampe, essayait difficilement de poser le pied sur l'escalatoir, il y a vait tout de suite quate ou cinq pocliciers ou gendarmes autour d'elle, chose qui ne se faisait plus lors de la courte époque socialiste que nous avons vécu : les policiers et soldats se tenaient à distance. On ne voyait plus de jeunes souvent BCBG, lycéens ou étudiants, français, aux cheveux blonds ou  châtains,  obligés de monter leurs papiers à la police en bas des escalators. Et quelquefois houspillées et sanctionnés parce que les parents ne leur donnent pas leur carte d'identité pour aller à l'école, et que leur carte de lycéen ou de colégien, ou de tranports du conseil général ne leur suffit pas.

Droite contre extrême-droite, duel âpre! Tu parles. 22 mars 2002,inspection de Bêtie qui à l'époque ne faisait pas de blog, pas de politique, pas syndiquée, pas de parti politique, mais connue comme plutôt écolo, plutôt pacifiste, pro-européenne... entre les deux tours d'élection, droite contre extrême droit (c'était La Plume contre Chiron, l'empereur Entreboues nommé ministre de l'intérieur dans la foulée, Bêite mise en congé longue maladie d'office à la rentrée de septembre 2002. Elle était passé de jury de BTS dans trois académies, prof de lycée et d'enseignement supérieur à rien du tout.  A TZR, zone de remplacement pour le restant de sa carrière. Son prof de chant aujourd'hui décédé, qui était lui-même dans l'éducation nationale à l'époque, lui avait conseillé de prendre un avocat pour se défendre sans syndicat.

Ici, on retouve la même chose, un département où la droite à la majorité des conseillers généraux dans une France où les départemennts bleu ciel, dépassent les départements roses. Et ils s'y croeint déjà : on bouscule Doofie dans le couloir du métro. Qui la bouscule : six policiers qui passent en courant pour rentrer dans leur local, sur les six, trois la bousculent en passant, deux sur la béquille et l'épaule gauche, un la double par la droite et la boucule sur l'épaule droite. Elle se demande ce qui se passe, elle les voit entrer dans le local en courant. Et va vers son ascenseur qui monte et descend cinsqfois laissant passer trois chaises roulantes et deux voitures d'enfants, avant qu'elle puisse aller dans l'autre sens! Quand quelqu'un en descend la porte se referme aussitôt avant que Doofie ait le temps de rentrer dans l'ascenseur, elle a déjà reçu la porte plusieurs fois sur ses bras de guitariste virtuose et elle a peur que les portes se ferment sur ses bras.

La semaine dernière, beaucoup de gens de couleur prenaient l'ascenseur avec ele. Bien qu'étant entièrerent blanche, Doofie a un petit air chinois avec ses yeux un peu en amande. C'est pour cela qu'hier, c'était surtout des gens de types asiatiques, souvent des femmes qui lui souriaient dans l'ascenseur et le métro. Ce sont souvent eux qui leur laisse la place. Les français de souche? Rien pas un sourire, et vas-y-que je te pousse, vas-y-que je t'oblige à t'asseoir sur un strapontin dans le train, vas-y que je lasise mon sac sur le siège d'à côté pour que Doofie ne puisse pas s'asseoir. Même un chauffeur de bus a du faire poser plusieurs sacs par terre, pour que tout le monde puisse être assis dans un car qui remplacçait le train et devait prendre l'autoroute. Pour ne pas enfreindre lui-même les réglementations.

Bon, la police qui réapparait en force dans le métroi, qui bouscule de nouveau Doofie..qui se souvient qu'à l'époque de l'empereur Entreboues, ils étaient derrièe elle dans le kiosque à journaux et regardaient les revues qu'elle achetait, elle a même senti quelque chose de bizarre venant de l'arme du policier qui était collé dans son dos poru prendre une revue juste au-dessus d'elle.

Attention! Aux législatives, la droite n'est pas encore passée. On a peut-être un conseil général et par conséquent une préfecture de la droite entreboutiste,mais certainement pas encore des députs à majorité entreboutiste qui font cause commune avec le bleu océan.

Pour Bêtie, Doofie et leurs amies...

domino

 

mercredi, 26 mars 2014

Les arbres étêtés

Romant-théâtre

Bêtie : Allo, Doofie...

Doofie : Allo, Dummie, quoi de neuf?

Bêtie : Tu connais les arbres de mon quartier, les grands platanes plantés dans les années 60...

Doofie : Oui, j'étais d'ailleurs dégoûtée... Quand j'étais dans ton académie, j'habitais près de chez toi et ils étêtaient ces arbres tous les deux à trois ans.. De plus en plus court...

Bêtie : Oui, et ils continuent. Il y a deux ans, ces arbres n'avaient plus aucune branche. Elles ont repoussé péniblement, et on avait l'année dernière des jolies têtes vertes, pas trop grandes, mais rien à voir avec les grands arbres qu'il y avait encore quand on est arrivé ici, des arbres magnifiques qui en 30 ans n'avaient jamais été taillés.

Doofie : Oui, je m'en souviens... ce sont d'ailleur tous ces arbres qui nous avaient attirés Schnelly et moi, dans ce quartier, tous ces arbres magnifiques.

Bêtie : Oui, mantenant le printemps est tardif, même s'il n'a pas fait froid... il n'y a que quelques bourgeions sur ces arbres, on attend la verdure avec impatience, et vlan, on est en train de nous empêcher de la voir, ils sont là avec leur camions plein de branchages et leur échelle et sont encore en train d'étêter les platanes de notre quartier parce que quelques personnes ont râlé contre les feuilles mortes en automne.

Doofie : Dans ma ville natale, elles jonchent encore le sol en automne, on ne les ramasse même pas, on trouve ces tapis dorés magnifiques, même les voitures roulent dedans. Les arbres sont immenses.

Bêtie : De plus, ici, on ne peut même pas dire que ces arbres gêneraient les fils électriques parce que ceux-ci sont enterrés dans le sol des trotttoirs, il n'y a même pas de ligne électrique en l'air, les lampadaires ont leurs fils qui rentrent dedans par en-bas.

Doofie : Partout ailleurs, il y a des arbres plus haut que les maisons et souvent même plus haut que des appartements de quatre étages. Tu n'as qu'à aller à Paris, les arbres sont immenses et tout le monde veut les garder ainsi, parce que dans les grandes villes, on a besoin d'oxygène.

Bêtie : En plus faire la taille des arbres au printemps, c'est aberrant; on ne taille jamais les arbres à la montée de sève, sinon, ils n'ont pas le temps de cicatriser et ils perdent leur sève par leurs plaies.

Doofie : Ils ont attendu les élections pour tailler les arbres?

Bêtie : Oui, je n'ai pas été votre, c'était la liste du maire apolitique contre certains de ses anciens adjoints apolitiques comme lui, avant ils étaient sur la même liste. Deux listes seulement, les adjoints contre le maire...ce sont les querelles internes. Je ne sais pas s'il y en avait contre la taille des arbres, mais apparemment c'est le maire qui est pour la taille des arbres et qui a gagné.

Doofie : Et tu crois que l'autre liste était contre la taille des arbres.

Betie : Les programmes n'étaient pas explicites : abstention!  Que ce soit d'un côté ou de l'autre, ils sont contre la nature qu'ils ont à profusion autour d'eux. On voit bien qu'ils n'ont pas passé leur enfance dans une grande ville dans une rue où toutes les maisons étaient pareilles avec du pavé entre les deux rangées qu se faisaient face, et il fallait bien marcher cinq à dix minutes pour arriver dans les avenues où il y avait des arbres. De plus les panachages n'étaient plus autorisés, sinon j'aurai enlevé le maire et quelques uns de ses anciens adjoints.

Doofie : Il faut que les arbres soient plus haut que les maisons, cela les dissimulent à certains yeux aériens...

Bêtie : Oh, Doofie, arrête... tu ne vas pas encore parler de cela... Mais si tu veux, les arbres cela amène les oiseaux, tous les matins ici avant le lever du jour, on entend les rossignols. Ou les merles... Magnifique...

Doofie : Oh, tu as de la chance... ici, on entend les grillons...

Bêtie : Ah! Cela fait longtemps que je n'en ai pas entendu...

Doofie : Il faudra descendre chez nous aux prochaines vacances... on ira sur la camping au bord de la piscine..

Bêtie : D'où l'on voit la mer scintiller au loin entre deux collines...

(Letimotiv du roman-théâtre!)

Bêtie : J'espère qu'ils ne sont pas en train de déloger les merles et les rossignols..

Doofie : Les rossignols comme to, ma Bêtie...

Bêitie : Ou plutôt comme toi, ma Doofie... Tiens, est-ce que tu sais que j'ai fait un contre-ut #. J'ai vérifié sur la piano du prof de musqiue.

Doofie : Un contre-ut #? C'est bien ma Bêtie, tu redevins soprano comme dans notre jeunesse...

Bêtie : Oui, ma Doofie..

Doofie : Il faudra que je vérifie ma voix...  (Doofie joue quelques notes de guitare qui ressemblent à des arpèges sur quinte et chante en même temps à l'octave au-dessus, car la gutare est écrite une octave plus bas...) Contre-ré! crie-t-elle victoreusement!

Bêtie : Oh, je suis battue, mais pour des femmes qui comencent à aller vers le 3ème âge comme nous, avoue quel l'on chante encore bien, surtout après avoir passé une bonne partie de notre vie à râler sur les élèves paresseux.

Doofie : Oh! Oui! Nous aurions dû faire chanteuse...

Bêtie : Ou politiciennes pour éviter que l'on taille trop souvent les arbres du quartier.. Pour en revenir aux élections, dans la ville d'à côté, la liste d'opposition est une liste contre l'urbanisme à outrance.  Ils ont démoli un ensemble architectural des années 80 avec une place où l'on faisait la fête des associations, deux collèges, un lycée technique, pluseurs blocs d'HLM (passe encore pour les blocs rectangulaires), un pont, qu'ils ont remplacé par un pont suspendu de type Golden Gate, au dessus du chemin de fer... ils ont démoli les vieilles maisons du quartier de la gare, enlevé les arbres centenaires des jardins de ces maison pour construire un centre commercial qui va faire qu'il va y avoir la cohue du côté de la gare... ils voulaient mpeme enlever la salle de spectacle à l'acoustique magnifique qui avait été construite dans les années 80. Bref.... tout cela en même pas 5 ans, les gens ne reconnaissent même plus leur ville. Alors, le maire va sûrement y perdre les élections : les petits comerçants vont voter contre lui, mais aussi les cheminots qui ont pleuré quand on a enlevé leur pont. Par contre, le dossier des deux passages à niveaux entre lesquels les voitures se trouvent parfosi coincés pour un bon moment (quand c'est fermé derrière et fermé devant) , si bien que tout le monde évite de passer par là, ce dossier là est au point mort depuis que je suis arrivée ici dans les années 70!

Doofie : Oui, je m'en souviens aussi de ces passages à niveaux, dit Doofie..

.../...

Pour Doofie et Bêtie

domino

lundi, 23 avril 2012

Rien ne doit rester inachevé

Roman-théâtre

Du journal de Dummie :

Il y a une devise que je me suis faite dans la vie : c'est que rien ne doit rester inachevé. Si vous avez commencé un projet, des études, un travail, il faut l'achever un jour ou l'autre, même si ce sont des années après l'avoir laissé tomber. C'est pourquoi on devrait toujours donner aux étudiants la possibilité de reprendre des études laissées inachevées plus tard, par exemple. Car toute chose inachevée laisse un besoin et un manque dans notre esprit. On a toujours alors l'impression d'avoir râté quelque chose.

Parfois on abandonne quelque chose : la lecture d'un livre, la composition d'un morceau (combien de "Symphones inachevées..."?, des études après l'échec d'une année, un tricot, parce que juste au moment où vous alliez réussir et achever votre projet, quelque chose  vous en empêche, un blog ... alors reprenez un à un tous vos projets, par exemple quand vous serez en retraite, apprendre à fond une ou pluseiurs langues, si vous les avez commencé durant votre phase d'activité professionelle, pour les merner à bien.

Bien sûr, agés, vous ne pourrez réaliser tous vos projets, si vous êtes âgés. Si apprendre une langue à fond est du domaine du possible pour la plupart des gens, finir de lire un livre, finir un trico est possible, écrire 1000 billets dans un blog est possible, , on ne va pas demander à un retraité qui commence la musique d'aller jusqu'a l'écriture d'une symphonie!

Moi, j'ai laissé beaucoup de choses en plan à cause des autres : par exemple, des études incachevées à un  chouïa près : Une deuxième médaille de solfège trois fois de suite, échouée à 79,75/100 alors qu'il fallait 80/100 pour avoir la première médaille. Il y a des tas de petits diplômes et de plus grand où il me manquait pas grand chose pour finir : une UV bloquante d'harmonie pour monter en 3ème année de musicologie par exemple...  (une UV bloquante, c'était une UV indispensable, sans laquelle vous ne pouviez pas être à cheval sur 2 années, j'avais toujours tout bon à la basse donnée, mais je n'arrivais pas à faire (par manque de temps, le temps de l'épreuve, un devoir de niveau prix d'harmonie à faire en quatre heures alors qu'il se faisait en dix heures au conservatoire) ) le chant donné. (L'harmonie est plus compliquée que les maths).

A propos de musique : l'autre jour j'arrive derrière un collègue de musique et je regarde sa partition, la parcourant en quelques secondes des yeux (il me suffit de quelques secondes pour voir tout ce qu'il y a dedans), et je dis au prof : "Mais, ils chantent tous la même chose à cet endroit là!" et il me répond, "Il faut bien qu'à un moment, ils chantent la même chose" Je n'ai pas pensé à une réplique, car j'aurai dû dire "Ah, oui, c'est comme rendez-vous à la Coda, là au moins, ils sont ensemble!"

Bon, j'aurai voulu aller jusqu'à la Coda de tout ce que j'ai entrepris dans ma vie. On ira jusqu'à la Coda. Encore quelques années et je pourrai reprendre chacun de mes livres et le lire jusqu'au bout, écrire tout ce que j'ai laissé en plan, jusqu'au bout, terminé tous mes cycles d'études commencés jusqu'au bout, peut-être même avant d'être en retraite, terminer plein de choses inachevées.

Allez... encore du travail en perspective, la suite de ma vie sera bien remplie

Et Doofie? Hallo, ma petite Doofie, quelque soit le nom de notre pays, Sarpénie (mais pas Marpénie ni Laplumie!) ou Françoisie,  Hollandie, on pourra rester chez nous et ne pas nous exiler à l'étranger! Encore 5 ans de répit et dans 5 ans on se demandera à nouveau s'il faut préparer un grand déménagement.. Il faudra dire la Françoisie, parce qu'il y a déjà la Hollande et si on dit la Hollandie, on pourrait les confondre. On pourra dire aussi La Francelandie. La Francelandie, ça sonne bien! ça ressemble à la France, un pays qui existe chez les personnages réels qui ne sont pas des personnages de roman comme nous.

Dummie

 

 

Pour Dummie,

domino

 

 

 

dimanche, 22 avril 2012

20 % de...

Rman-théâtre

Aujourd'hui, il y a eu des élections en Sarpénie, pays où habitent Dummie, Doofie et leurs amies et leurs chers maris, Rapidy, Schnelly et les autres maris de nos amis. Doofie est une dame très intelligente, prof d'allemand, parlant sept langues étrangères, 232 de QI alors que ses amies n'en ont que 132.

La journaliste : Alors, Madame Doofie, vous êtes le leader politique des héroïnes de notre roman... que pensez vous de ces élections.

Doofie : Et bien, Madame domino, voici ce que j'en pense, en Sarpénie, puisque notre pays n'est pas encore devenu la Hollandie ou la Françoisie,mais le sera peut-être bientôt  il y a entre 18 et 20% de nazis! Ceux qui suivent Océane Laplume* sont des nazis, rien d'autre. Et vous voyez ce sont les 35-40 ans qui auraient voté pour elle, cette "No Future Generation" habillée en noir et écoutant des musiques synthétiques et techniques.

La journaliste : Et bien, merci Doofie de votre contribution aux avis sur ces élections. Mais tu es souvent habillée en noir, Doofie!

Doofie  : Rien à voir, j'ai été longtemps en deuil de ma maman et de mon cousin...

La journaliste : 20% pour Océane Laplume, cela fait-il beaucoup, Doofie?

Doofie : 20%, naturellement, cela voudrait dire qu'un sapénien  sur 5 est un nazi ou une nazi, on ne sait jamais à qui l'on parle, un sarpénien  sur 5, regardez là dans la rue, une personnes sur 5 de celles que vous voyez-là est nazie c'est énorme! Et quand la junte militaire viendra tuer 4 sarpéniens sur 5, où en serons-nous? De plus aimez-vous ce ton sec et cette voix rugueuse, dure?

La journaliste : Mais Doofie, Océane Laplume ne sera pas là au second tour!!

Doofie : Oui, mais 1 sarpénien sur 5 est quand même nazi, cela veut dire que même si notre pays devient la Françoisie, la belle Françoisie, notre pays aura quand même 20% de nazis qui agiront dans l'ombre. Méfions-nous d'eux!

Pour Doofie

domino

* Un nom créé dans notre roman, il y a déjà quelques années.

 

dimanche, 15 avril 2012

La Sarpénie va-t-elle durer?

Roman-théâtre

Du journal de Doofie

Vous savez que mes amies et moi, nous vivons en Sarpénie. Mais peut-être plus pour longtemps, ce pays va peut-être bientôt, grâce à des élections prochaines, changer de nom, car ce sont les électeurs qui en fonction du nouvel empereur ou de la nouvelle impératrice, vont choisir le nouveau nom.

A notre avis quatre noms sont possibles, soit le pays restera la Sarpénie, soit il deviendra la Marpénie, soit il deviendra quelque chose comme la Hollandie, mais il y a déjà la Hollande, alors, il faudra faire jouer son imagination pour trouver un autre nom, soit, il y a la petite qui monte et qui parle un peu comme le blog de domino,notre auteure,, l'auteur de nos jours de personnages de roman-théatre,  bien que celle-ci ne pense pas faire de politique, mais pour les retraites, elle est d'accord avec elle qu'elles sont trop faibles, la Artaudie, à moins que écoutant notre coeur qui soutient les oiseaux, nous nous retrouvions dans le Pays Joly. On dit que notre pays est beau, alors si en plus, il était joli...

Bon, voilà, le pays va changer de nom, voilà ce qui va se passer s'il devient la Marpénie ou la Laplumie. L'impératrice Océane Laplume* a d'ores et déjà décidé ceci :

"Tous ceux qui ont des ancêtres étrangers juqu'à la quatrième génération devront quitter le pays, et pas seulement les étrangers d'autres continents, mais aussi les étrangers de ce continent.

Par exemple, Doofie, Dummie, Sottie, Bêtie et leurs amies devront quitter le pays. En effet, j'ai fait une enquête sur elles. Leurs arrière grand-parents pour quatre d'entre eux sur les huit étaient des étrangers et non des moindres, des Flawalles , d'un pays limitrophe de la Sarpénie, pardon, la future Marpénie, et pas des walles parlant  français, mais des flames parlant hollandien. Ils sont arrivés dans le Nord du Pays lorsque ne trouvant plus de travail en Flawallie, ils ont envahi les villes textiles du Nord...  c'était entre 1870 et 1880. Avant la naissance de ses grand-parents paternels qui sont donc marpènes, mais nous irons jusqu'à la quatrième génération.

Pour leurs  grand-pères maternels, nous avons vu que son arrière grand père parlait un patois d'origine française et qu'il était français depuis une ou deux génrations, mais nous n'irons pas juqu'à la sixième génération...

Pour leurs grand-mère maternelles, le problème se complique, car la région dont elle est issue parle encore aujorud'hui dans ses villages, une langue éttrangère pour nous en Marpénie, j'ai d'ailleurs décidé que comme sous Fules Jerry, dans l'"école républicaine, ces langues étrangères seront interdites d'enseignement et les parents surpris à parler ces dialectes à leurs enfants iront en prison. Leurs grand-mères maternelles sont devenues françaises en 1918, mais auparavant, elles étaient bien germaines et dépendaient d'un empereur qui a fait la guerre à la future Marpénie ou Laplumie. Les pères de leurs grand-mères ont été peut-être français dans leur enfance car nés avant 1870, mais ils ont été très vite obligés dans leur enfance d'apprendre à l'école que des langues étrangères au français. En 1918, sa grand-mère qui ne parlait pas encore un mot de français a appris le français avec un dictionnaire, car elle est venue habiter à Paris. Elle en a gardé toute sa vie un très fort accent. Mais n'a pas parlé son dialecte à ses petits enfants (ni à ses enfants d'ailleurs:)

Comme Bêtie, Doofie, Dummie, Sottie et Cie ont six arrière-grand-parents que nous considérons comme étrangers, eles devront partir en Flawallie dans les 15 jours qui suivront mon élection. D'iailleurs leurs soeurs qui se sont mariées avec des Flawalles sont rentrées au pays depuis longtemps.

L'interview

La journaliste : Et que faire alors des habitants de la région où sont nées les grand-mères maternelles de Doofie, Dummie, Sottie, Bêtie,  et Cie? Là où l'on parlait un dialecte insupportable aux oreilles de Madame Océane Laplume?

Océane Laplume : Et bien les habitants de souche de la région, ceux dont les grand-parents et arrière grand-parents parlent ce dialecte et a forteriori...

La journaliste : Mais ovus parlez latin, Madame, c'est une langue étrangère...

Océane Laplume : A forteriori, disais-je, cessez de m'interrompre...  quelle impertinence! Donc, ceux précédemment cités, devront quitter leur région et aller soit en Cantonie, soit en Germanie. Quant à la région, elle sera repeuplée par des bons Marpènes ou Laplumiens, comme Monsieur JeSaisTout, dont les parents avaient élu domicile là-bas, alors qu'ils n'étaient pas originaires de cette région, lui, originaire en réalité du grand ouest, là où l'on parle le bon Marpène ou le bon Laplumien,  aura le droit de rester là-bas... ou de s'y réinstaller puisqu'il y a une maison héritée de ses parents et qu'il sera bientôt en retraite. C'est d'ailleurs son intention d'y retourner, même si je ne suis pas élue. Et de toutes façons, il soutient mon élection! C'est de notoriété publique.

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Il n'est pas du même bord que nous, malheureusement... d'ailleurs on se demande parfois s'il ne travaille pas aux renseignements généraux, en plus de son métier de prof, étant chargé de renseigner ceux-ci sur les idées politiques de ses collègues... bref, nous savons que sans être du tout de ce bord là, il aime le KGB et la Stasi, les casquettes de Vopos, mais il aime aussi la CIA, et en règle générale tout ce qui est service de renseignements et uniformes "dictatoriaux". Et pourtant il est prof dans un pays qui est encore anti-raciste, et il parle de collègues "typés" et n'a jamais été sanctionné pour les idées qu'il véhicule. Il n'a pas beaucoup d'autorité et aime les régimes politiques forts. C'est lui même qui le dit publiquement ou qui le disait en salle des professeurs quand j'enseignais dans le même lycée que lui, je l'ai cotoyé dix ans, je le connais par coeur.

On voit bien que le pays où je vis est plein de contradictions, mon père était un bon Sarpénien, mais à l'époque la Sarpénie s'appelait la Gaulle, le bon empereur général qui avait sauvé la Gaulle de la diictature, mais est devenu pour certaines étudiants encore aujourd'hui, le symbole même de la dictature à cause de 68, révolution qui l'a fait se contredire, et moi je suis, sous le régime de l'empereur Entreboue, une mauvaise Sarpénienne, car je le vois à mes notes administratives et Cie..

Bon, alors Dummie, Sottie, moi, et Cie on apporte déjà nos affaires pas loin de la frontière de Flawallie, chez Bêtie, au cas où l'on devrait partir dans les 15 jours après les élections, mais même de la Flawallie, on pourra toujours écrire des blogs qui toucheront les Marpéniens ou Laplumiens.

On fera comme l'empereur de Gaulle a fait au milieu du siècle précédent, on sera la voix de la Gaulie!

Doofie

(Les idées de Doofie n'engagent qu'elle même, masi dans un certains ses, certaines choses dans ce qu'elle dit pourraient  être vraies, sans que j'adhère totalement à tout..enfin, voyons... )

domino

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*Rien à voir avec l'une de nos connaissances récentes s'appelant Océane, car ce personnage était déjà crée dans mon roman-théâtre plusieurs années avant de faire sa connaissance.