samedi, 10 mai 2008
Des habitations carrées...
Je vous ai dit dans ma note précédente que ma maison est carrée; le bloc d'appartement où j'habitais avant (cela fait 19 ans que nous habitons dans notre maison et nous avons habité 11 ans dans cet appartement) était également carré, et l'appartement était aussi sensiblement carré ou très proche d'un carré. je n'ai pas mesuré, mais il est fort probable que le bloc d'appartement devait faire 16 mètres de coté sur 16 mètres de hauteur. C'était un bloc qui était composé de seize appartements, et il y en avait quatre par étages. Aussi un nombre parfait. Et aussi un carré; 4 au carré, et là où j'habite maintenant, c'est 7 au carré.
Dans le tout premier appartement rectangulaire où j'ai habité après notre mariage, je me sentais très heureuse, mais même si je jouais beaucoup de guitare et si j'ai eu des succès, c'est alors que j'ai réussi mon CAPES et mon stage de CAPES (je n'ai plus réussi d'examen entier depuis,sauf la maîtrise que j'avais déjà commencée avant, donc une deuxième partie de maîtrise), je n'ai rien crée là-bas, aucun poème, aucune musique, par contre j'ai fait des chansons, des morceaux de guitare et beaucoup de poèmes dans l'appartement carré, et après une longue pause, j'ai repris l'écriture ici avec les i-grimoires, mais j'ai toujours improvisé de la musique, depuis que je suis ici. Je suis devenue maître quand même dans ma maison carrée.
domino
09:00 Publié dans L'i grimoire du patrimoine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maisons, habitat
Ma maison est carrée....
Cette nuit j'ai bien dormi, sans me réveiller au milieu de la nuit et sans me réveiller tôt. Mais j'ai beaucoup rêvé.
Au début de la nuit, j'ai du faire deux cauchemars. Je me souviens avoir crié pour l'un, mais j'en ai oublié le contenu. Je crie toujours à la fin des cauchemars pour m'extirper d'une situation difficile, mais au dehors mon mari n'entend que Mhh... mhh... ou comme cette nuit il entend des pleurs, c'est pour cela qu'il a dit que j'ai fait deux cauchemars, car il m'a entendu deux fois pleurer au début de la nuit, alors que je ne me souviens que d'un cauchemar, enfin d'avoir fait un cauchemar, sans me souvenir du contenu, mais en réalité j'aurais fait deux cauchemars.
A la fin de la nuit pas loin avant le réveil, je fait un rêve, dont je me souviens en partie. En fait, la porte du balcon était ouverte, car le temps est devenu soudainement chaud, mais la persienne était fermée, et l'air frais me caressait le dos (ceci dans la réalité).
Alors cet air frais qui venait du dehors s'est transformé en rêve. Je ne sais plus après quelle aventure, je suis allée dormir dans une tente. Une immense tente carrée, d'une surface encore plus grande que celle de ma maison qui est aussi carrée, et dans laquelle on pouvait se tenir debout, cette tente était blanche et à l'intérieur il y avait beaucoup de jeunes, des étudiants ou des élèves de Terminale de mon passé, et aussi mon mari. Autour il y avait de la neige, on était dans une grande plaine et tout était gelé et plat. Tout était blanc comme la tente. Les gens qui étaient là dormaient dans des sacs de couchage blancs. A même le sol. Et il y avait aussi des animaux en peluche, de couleur tendre ou vives, eux, et de vrais animaux.
A un moment, on a dit aux gens de faire les valises, qu'on continuait le voyage, puis on a nettoyé le sol de la tente, et on a changé d'avis, les gens sont à nouveau entrés dans la tente, seulement je devais les placer pour qu'ils n'aient pas froid (la porte du balcon ouverte dans mon dos!). Derrière mon dos (mais j'étais debout dans le rêve), les pans de la tente étaient percés de portes qui avaient été enroulées, et un vent glacial pénétrait par ses portes, alors je disais aux gens d'aller installer leurs sacs de couchage (qui étaient toujours blancs) dans le fond de la tente, la main en avant je mesurais la température de la tente, m'apercevant qu'il faisait plus chaud devant (en réalité, dans le fond de la chambre, et là où était la chaleur humaine dégagée par mon mari).
Je ne peux pas vous raconter la suite du rêve, parce que soit je l'ai oubliée, soit je me suis réveillée brièvement et j'ai du enchaîner ensuite sur un autre rêve. Mais une chose est évidente : ce rêve a été provoqué par l'air frais venant du balcon. La forme carrée de la tente correspond à la forme de ma maison, les ouvertures de la tente à l'emplacement de la porte du balcon d'où venait l'air frais, et le vent glacial du rêve à cet air frais, la partie chaude de la pièce à l'air chaud du fond de la pièce et à l'emplacement où dormait mon mari, les ours en peluche étaient réellement dans le lit. Ce qui m'inquiète cependant, c'était que la maison s'était transformée en tente, ce qui est un signe de précarité.
Ma maison est carrée, un chiffre divin, elle fait 7 m x 7 soit 49 mètres carrés. 7 est un chiffre divin. C'est une maison mitoyenne. Il y a 49 maisons dans la Cité, il faudrait que je vois si elles ne sont pas regroupées par 7, mais je ne pense pas, car certaines rangées sont plus petites que les autres. Sur la façade de devant, toutes les maisons portent une coquille St Jacques incrustée dans une brique. Avant, il y avait aussi une coquille St Jacques dans les murets qui soutiennent les jardinets devant, mais elles ont été enlevées, lorsqu'on a installé des boîtes de dérivation électriques dans ces murets. Cela veut dire tout simplement que ces maisons ont été construites (dans les années 60) par des compagnons et des maîtres maçons, anciens compagnons.
Un chemin de St Jacques de Compostelle passait également pas loin d'ici. Et la ville est traversée par une Voie Romaine.
Voilà, ma maison est carrée, et je le sens même dans mes rêves, en fait en y réfléchissant, la tente ressemblait à celle d'un camp romain et nous avons eu de nouveau la bataille entre romains et gaulois qui a eu lieu sur ces terres en 48 avant J.C. qui a été représentée lors de la fête du village, avec présence des druides et tout et tout (même Astérix et Obélix étaient là!). Alors ma maison a été bâtie sur l'emplacement du camp romain ou du camp gaulois?
Avé, tertous et tertousses!
domino
P.S. Les compagnons sont des jeunes qui apprennent un métier du bâtiment ou de l'artisanat, tel que la maçonnerie, la charpenterie, la menuiserie, l'ébénisterie, la lutherie, etc.. On nous a dit quand on a acheté la maison, que c'était une maison de maçons. Ces jeunes apprennent leur métier en faisant un Tour de France durant lequel ils entrent en apprentissage chez différents maîtres. A l'issu de leur Tour de France, ils deviennent après avoir réussi leur Grand Oeuvre eux-même maîtres et peuvent s'installer comme artisans à leur compte. C'est pour cela qu'on les appelle les Compagnons du Tour de France.
Un lien : Partons, chers compagnons (Malicorne)
Malicorne a consacré un disque complet au Tour de France des Compagnons.
08:37 Publié dans quotidien i-grimoirien | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêves, habitat, rêve, compagnons, maçonnerie
Bizzarre toujours...
Ce midi, je suis allée écouter une colle à l'université, puis j'ai essayé de repérer des salles dans lesquelles j'ai d'autres activiés l'année prochaine. Dans le bâtiment des germanistes et autres langues, pas de problème tout était normal...
Puis, arrivée dans le bâtiment d'à coté, il n'y avait plus personne, je n'ai pas rencontré âme qui vive, pourtant on était vendredi après-midi, est-ce à dire que certaines UFR faisaient le pont et les autres pas?. Après être montée par un tout petit escalier, j'ai enfin trouvé les salles que je cherchais, mais tout était bizarre, une affiche était par terre, des extincteurs étaient démontés et un cache de prise de courant traînait, je ne sais plus si c'est par terre, ou sur une table qui traînait aussi là dans le couloir.
Le cache de la prise de courant qui traînait, ça m'a fait penser à l'histoire que je vous ai raconté l'autre jour, sur les caches des prises de courant qui auraient été soi-disant ôtés dans une de mes classes, alors que les morceaux de plastique ne ressemblaient pas du tout à celui que j'ai vu aujourd'hui. Les organes du buste d'anatomie n'avaient rien à voir avec ces caches-là.
Je me suis demandée si je n'étais pas attendue dans ce couloir désert par ces objets éparpillés, si quelqu'un ne les avaient pas mis là exprès, et était en train de filmer mes réactions par une webcam cachée dans un coin (ma réaction, après avoir repéré mes salles : j'ai regardé tous ces objets d'un oeil scructateur et dubitatif)....
En revenant, je suis passée par le même chemin et j'ai acheté une bouteille d'eau dans un distributeur d'eau, mais une fois dans ma main, la bouteille semblait très chaude. Je l'ai ouverte parce que j'avais très soif à cause de chaleurs printanières. Mais je n'en ai bu qu'une gorgée.
domino
01:15 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : université, vandalisme
Il s'est fait avoir....
Avant de commencer regardez l'article de la Déclarations des Droits de l'Homme que j'ai mis en marge, je suis libre d'exprimer mes opinions...
Espérons que nous soyons dans un pays, Sarkonien, où il y a encore une liberté d'opinion. Il y a encore 6 ans, la France était le pays des Droits de l'Homme.
N'interprétez pas mal "Il s'est fait avoir". Je ne veux pas dire que ce collègue dont je vais vous parler, serait coupable de quelque chose et "qu'il se serait fait avoir", comme quelqu'un qui dépasse la limitation de vitesse, d'ailleurs je ne sais pas pourquoi il est allé à la médecine du rectorat, mais je veux dire "qu'il s'est fait avoir", comme moi il y a cinq ans - et comme on voulait que je me fasse encore avoir cette année -par la médecine du rectorat.
Un homme transformé, pas en bien, par la médecine du rectorat. Ils ont fait de cet homme dynamique, extrêmement brillant, une loque.
Ce collègue porte le même prénom que moi, un prénom mixte, mais il est un homme, et je suis une femme.
Il n'est pas dans le même collège que moi, mais sur la frontière, 40 kilomètres plus au Nord.
Je vais vous dire qui est ce collègue.
Il vient d'une autre académie, excédentaire en profs d'allemand, il avait un poste de prof d'allemand là-bas tant qu'il a été auxiliaire, et quand il a eu son CAPES, il a fait son stage dans l'académie où il est né, a fait ses études, etc..., puis il a atterri dans cette académie de réputation déficitaire, mais en réalité excédentaire en profs d'allemand, mais n'est pas devenu TZR, alors que moi, mutée au même moment, alors que j'étais en congé maladie, je suis passée de lycée où j'ai travaillé depuis dix ans en poste établissement (je n'ai eu que des postes établissement depuis 1976 jusqu'à cete convocation à la médecine du rectorat, alors que l'année avait commencé sur les chapeaux de roue...). Mais ceci n'a pas d'importance... Bref, venant de sa belle académie natale, l'une des plus belles, l'une des plus réputées régions de France pour le tourisme, envahie par les allemands en été (ils devraient donc avoir besoin de profs d'allemand pour les professions touristiques, là-bas...), il s'est retrouvé dans un petit collège sur la frontière.
Il m'a raconté l'année où il est venu à la formation d'agrégation interne, il venait à la didactique et au thème, parce qu'il avait décidé de devenir bon dans une matière à la fois, mais vous savez qu'il a le même prénom que moi, alors moi, tous les ans, comme il passait l'interne et l'externe, et que moin depuis la session de 2004, j'ai passé les deux aussi, je luis en voulais un peu, mais tout en l'ayant parmi mes amis, parce qu'il rendait ses traductions auxquelles ils avaient de bonnes notes, d'après ses dire, analogues au mienne (11 ou 12/30), mais il rendait copie blanche en dissertation. Et comme grâce à mon nom de jeune fille (nom de naissance), que personne ne connaît, sauf ceux qui l'ont vu sur les listes affichées dans les salles d'écrit, je suis pas loin de la fin de l'alphabet, et que lui, il a une initiale qui est une lettre devant la mienne, j'étais souvent derrière lui, ou deux places derrières, et je me disais qu'avec sa copie blanche, il devait provoquer un décalage dans toute les copies, tout comme ceux qui ne se présentent qu'à une épreuve.
Par contre, lui me défendait ardemment. Alors que sa collègue de thème oral, maintenant en retraite, me faisait souvent taire, parce que je disais les réponses trop vite, et que je ne laissais le temps aux autres de réfléchir (mais je ne le fais pas exprès, c'est mon enthousiasme!), cette année là, après que je me sois coupé les cheveux qui ont repoussé depuis, ma prof de thème écrit qui m'avait mis des 10/20 à 12/20 pendant toute l'année précédente, appelait par mon nom marital une autre personne, et m'a asséné des 2/20 et des 4/20 pendant toute l'année. Cheveux longs, idées longues, cette année, je suis remontée à 12/20 avant l'écrit. Il y avait, contrairement à cette année, toute une bande de candidats d'agrégation interne, qui bavardaient en début d'heure avec la prof, et riaient pendant toute l'heure, tout en travaillant, mais dès que je disais une réponse, la prof réclamait le silence à tous, en disant, "Ah, maintenant, yen a assez. Taisez-vous, Mme Domino 2:". J'étais, je ne sais pour quelle raison, toujours laissée à l'écart du groupe, personne ne me parlait, saut celui qui a le même prénom que moi. Et contre toute attente, j'ai été de ce groupe là, la seule admissible de l'agrégation interne, les deux autres étant du CNED. M. domino (domino sans majuscule étant pour cet i-grimoire le prénom mixte commun), appelons le ainsi, mon mari portant mon nom marital étant monsieur Domino 2, alors que mon patronyme est Domino 1 (avec majuscules), bref M. domino était content pour moi, il a dit " Tu as vu, toute l'année, ils t'ont laissée de coté, toute l'année ils ont joué le grand jeu auprès des profs, et voilà, ils se sont tous étalés, et toi, tu les a tous battus. C'était ma deuxième admissibilté à l'agrégation interne. Et M. domino prenait fait et cause pour moi.
Encore l'année dernière, très en forme, il avait passé les deux agrégations, et il était en train de me rappeler ce magnifique évènement, la fois où, mise à l'écart de tous, je les avais tous battus, et ils étaient au moins une dizaine qui roulaient des mécaniques pendant les cours à l'université.
Voilà, je l'ai rencontré aujourd'hui....
Il me demande si ça va.
D'abord, j'ai dit 'oui', je ne raconte pas mes mésaventures professionnelles à tout le monde, sauf à vous, privilégiés va, chers lecteurs de mon i-grimoire.
J'ai demandé : "Et toi? Tu es toujours dans ton collège de la frontière?"
"Moi, non" a-t-il répondu. Puis il a ajouté qu'il était en CLM. Depuis septembre. Quelle coïncidence.
Je me suis dit après coup qu'il m'avait raconté une histoire, que c'était pas possible, qu'on lui avait demandé de me dire cela pour que je parle de mon histoire de paperboard, et des convocations que j'ai reçu pour aller à la médecine du rectorat.
Puis, je me suis dit, que c'était quand même quelqu'un d'entier (comme moi, qui suis aussi entière). De toute façon en Sarkonien, on ne convoque à la médecine du rectorat que les gens entiers, car dans ce pays, les gens entiers sont tellement rares qu'ils sont des originaux ou des loufoques ou des fous, des malades mentaux, comprenez-moi.
De toute façon les dominos sont généralement des personnes très franches et entières.
Alors, mon compagnon d'infortune m'a dit, qu'il allait à l'hôpital de jour de la MGEN! Heureusement que grâce au fait que mon mari soit dans l'enseignement privé, je ne suis plus à la MGEN. Pendant tout un temps, nous avons payé deux cotisations de Mutuelle parce que la MGEN refusait les conjoints du privé en cotisation familiale. Alors, je me suis mise dans la mutuelle de mon mari (mutuelle non professionnelle) en cotisation familiale. Disons que le deuxième membre de la mutuelle dans la famille paie moins cher que le premier.
Heureusement que je ne suis pas à la MGEN, sinon, ils m'auraient aussi envoyé là-bas me bourrer de petites pilules qui font voir la vie en rose, mais qui par exemple ont enlevé sa belle diction à mon collège qui depuis qu'il prend ces petites pilulles parle comme s'il avait des pommes de terre chaude ou du chewing-gum dans la bouche. Ils en ont fait une loque.... Ils l'ont transformé complètement.
Si je dis cela, ce n'est pas contre ce collègue, mais pour montrer les dégats que fait la médecine du rectorat, qui en 2002 a fait aussi de gros dégâts sur moi...
Il n'est apparemment pas syndiqué. Il y aurait donc un Goulag en France pour les profs pas syndiqués? Je ne veux pas dire vraiment un goulag, mais des hôpitaux psychiatriques comme pour Soljenytsine?
Mon collègue a dit qu'il va reprendre le travail en septembre.
Bon, voilà, une chose m'a moins plu. Je lui ai raconté mes déboires avec la médecine du rectorat, que j'avais été en 2002 convoquée là-bas parce que une heure avant le début de mon service, un lundi matin où je commençais à onze heures et alors qu'il 'était que dix heures, j'étais passé devant la concierge en lui disant que je ne me sentais pas bien, donc une heure AVANT le début de mon service, donc, avant le début de mons service c'était comme ci je téléphonais du dehors, donc je ne devais pas aller au secrétariat de direction, tout comme l'année dernière quand je suis sortie sous les hauts cris de ma principale, qui me chassait, à cause de l'histoire du paperboard (voir mes articles depuis mai 07), par deux fois à trois jours d'intervalle, je n'avais pas de compte à rendre sur mon absence, dans la mesure où c'était un service de rattachement qui est facultatif pour un/une titulaire. Donc, dans les deux cas, quand j'ai été convoquée à la médecine du rectorat, il y a eu vice de forme.
Mais je parle de moi, revenons à mon collègue, qui ne s'inquiète pas outre mesure, malgré le fait que je l'ai trouvé amoindri par rapport à l'année précédente, et fort maigri, alors qu'il était bien avant, et pas trop gros. Peut-être qu'ils l'ont confondu avec moi et qu'ils lui ont fait faire un régime inutile....
Par conre là où j'ai été vexée, c'est quand je lui ai dit que la médecine du rectorat me convoque toujours pendant les vacances, qu'elles soient grandes ou petites, et que je trouve cela bizarre. Je lui ai dit que par exemple un avis de recommandé est arrivé le samedi du début de vacances de printemps. Je ne suis pas censée avoir reçu pu aller chercher le recommandé, car le collège étant fermé le samedi, je peux très bien partir le vendredi soir et revenir le dimanche 15 jours plus tard. C'est là que l'on voit qu'il y a quand même du harcèlement moral contre moi. J'ai des collègues qui originaires d'autres académies retournent dans leur famille pendant quinze jours à chaque "petites vacances". Pourquoi ne serais-je pas comme eux.
"Tu reçois les recommandés toujours le samedi du premier jour des vacances? Tu rigoles? Tu es paranoïaque, m'as-t-il dit.
Alors là, mon visage si souriant habituellement, mais depuis l'inspection du 22 mars 2002 et la convocation à la médecine du rectorat de septembre 2002, j'ai pratiquement perdu mon beau sourire, tellement ils m'ont fait mal, alors là, mon visage, si souriant habituellement s'est renfrogné.... Encore cette injure? La même que celle de la principale? La même que celle de l'ouvrier. Mon mari est quand même témoin, que l'on me convoque presque toujours pendant les vacances, et que cet avis de recommandé est arrivé le samedi matin.
Je n'ai même plus le courage de me défendre. Mon syndicat de l'année dernière convenait que ce n'était pas normal de convoquer quelq'u'un pendant les vacances, mais me disait que je devrais quand même aller à la médecine du rectorat à la rentrée (de septembre dernier).
Alors moi, je leur réponds, juridiquement, ils sont dans l'erreur, car aucune plainte n'a été déposée contre moi, et je n'ai aucune obligation de soins. D'ailleurs le psy qui n'était pas le spy chez lequel voulait m'envoyer la médecine du rectorat à 80 kilomètres de chez moi, alors que j'en avais trouvé un bon à 8 km, que je ne juge plus bon, depuis qu'il a pris fait et cause pour m'envoyer à la médecine du rectorat en septembre, masi il n'avait pas la même voxi que d'habitude au téléphone, il avait prétendu qu'elle était déformé par son Alice-Box, mais le rire sarcastique qu'il a eu à la fin de la convesation téléphonique n'était pas celui de ce médecin, j'ai l'impression que mon appel téléphonique à mon médecin avait été intercepté et que c'est un autre qui m'a répondu, un du rectorat. Peut-être celui de l'hôpital de jour de la MGEN. J'ai l'imrpession que la TZR de français qui travaillait avec moi l'an dernier au CDI du collège, n'était pas étrangère à cet appel, car elle avait entendu ma conversation téléphonique avec mon médecin. Elle était d'avis que je n'avais pas à être dans ce CDI, alors que c'était la prinipale qui m'obligeait à rester là.
Ce n'est pas la peine de me faire réadhérer à la MGEN, parce qu'elle rembourse moins que ma mutuelle et en ré-adhérant à plus de 50 ans, je ne peux plus bénéficier des compléments de salaire en cas de congés, etc....
Vous ne trouvez pas que l'histoire qu'ils m'ont faite pour ce paperboard est vraiment ridicule, d'autant plus que j'avais même rattrapé les heures d'absence sur ce service de documentation que je ne devais pas faire, parce que je suis germaniste et que je ne m'étais portée volontaire pour faire de la documentation ?
Et mon cas de TZR sans service n'est pas isolé, il y a 3 ou 4 ans, une TZR a été admise à l'agrégation externe d'allamand, alors qu'elle n'avait travaillé que six mois en deux ans depuis sa nomination comme certifiée titulaire. Et elle n'avait pas travaillé du tout l'année de son admission tout en étant payée à temps complet, elle venait à l'université tous les jours ou presque, Et les professeurs ne lui ont jamais demandé des comptes sur son activité professionnelle (comme ils l'ont fait parfois pour moi), car comme elle était fort jeune, ils la prenaient pour une étudiante.
Bon, je résume quand même, car ce journal intime reflète mes pensées parfois désordonnées, comme le sont toutes les pensées...
- En ce qui concerne M. domino, mon collègue d'allemand, mais pas un collègue d'établissement, du même prénom que moi, je pense que !
a) il s'est fait avoir par la médecine du rectorat parce qu'ils le démolissent à coup de pilules.
b) ils l'ont peut-être confondu avec moi, et moi avec lui, peut-être qu'il a fait quelque chose de plus grave que de constater que le disparition d'un paperboard pouvait être un vol, mais il m'a dit que non, qu'il était malade pour une affaire personnelle. Je vais imaginer la conversation que mon collègue a eu avec le médecin du rectorat s'ils l'ont pris pour celui qui a fait le signalement de la disparition du paperboard. Voir plus loin ou une autre note au théâtre ce soir (2).
Je dis peut-être qu'il a fait quelque chose de grave, s'ils m'ont confondue avec lui, parce que leur insistance à me convoquer pour une histoire aussi minime et ridicule que celle de paperboard et alors qu'en juin 2007 tout le monde semblait être réconcilé au collège, ou ma principale a-t-elle été hypocrite pour m'avoir caché durant tout le mois de juin qu'elle m'avait fait convoquée à la médecine du rectorat? Cette histoire est tellement ridicule et minime que ça ne vaut pas la peine de mettre quelqu'un en congé pour cela, ça ne vaut pas la peine d'enlever 400 Euros à quelqu'un pour cela, que cela ne vaut pas la peine de mettre un blâme pour cela (quoiqu'on a vu pire, en 2003 un professeur avait été blâmé parce qu'il avait parlé de religion aux élèves, et ce n'était même pas de sa religion... Donc, ce n'était pas du prosélytisme religieux. Mais où va-t-on? Je reviens à nos moutons, parce que leur insistance à me convoquer par lettre recommandée, etc... montre qu'ils font des éléphants avec des mouches en ce ce qjui me concerne, et s'ils font cela, c'est qu'ils m'ont confondue avec quelqu'un qui a fait quelque chose de grave. Mais mon collègue dit que non que pour lui, il s'agit d'une affaire personnelle, et pas professionnelle.
c) Je pense que si pour le collègue il s'agit d'une affaire personnelle comme un chagrin d'amour, il vaudrait mieux qu'il travaille pour oublier son chagrin.
d) je pense qu'il n'aurait pas dû dire que je serais paranoïaque parce que je dis que les lettres recommandées arrivent toujours les samedis du début des vacances. Parce que je trouve que c'est une injure. Si un élève vous disait "M. ou Mme, vous êtes paranoïaque!", vous sanctionnerez l'élève, n'est-ce pas? Alors pourquoi ne pas sanctionner ma principale et l'ouvrier qui l'ont écrit noir sur blanc. On n'est quand même plus au temps de Camille Claudel....
De plus pour les lettres du samedi, mon mari est témoin, puisque c'est lui qui ramasse le courrier dans la boîte aux lettres... Alors, ils vont essayer maintenant d'éliminer ou de mettre hors de combat mon époux, pour que je ne puisse pas témoigner contre eux avec l'histoire des lettres qui arrivent toujorus au début des vacances????? Ils iraient jusque là..... Ils élimineraient tout témoin? Quand mon mari ne me donne pas les convocations de la médecine préventive du rectorat, médecine qui tue, et qui a transformé mon collègue du collège de la frontière en zombie, c'est pour m'épargner et faire en sorte que je ne tombe pas dans les pommes à la réception de ces lettres pleines de menaces de sanctions, et faire en sorte que je ne pleure pas pendant quinze jours à réception de la lettre.
En 2002 aussi, il y a eu quelque chose de bizarre, j'avais été convoquée deux fois à la médecine du rectorat :
1) Le première fois, c'était quand j'étais arrivée 1h 1/2 avant le début de mon service au collège pour préparer mon travail (travaux de reprographie), puis ressortie au bout d'une demi-heure, sans faire beaucoup de bruit et après avoir dit à la concierge une heure AVANT le début le service, monsieur Je-sais-tout-ce-qui-se-passe-dans-le-lycée-et-dans-l'académie, mon collègue d'allemand du lycée que l'on a appelé après-coup M. Supposition et qui élucubre et affabule beaucoup, avait dit que j'aurais fait un esclandre..... peut-être. Grâce à son "peut-être" il a été sauvé, et n'a pas eu de sanctions. Il n'était même pas là quand j'ai parlé à la concierge, et il a prétendu que j'avais parlé au concierge...
La Mme le Dr de la médecine du rectorat avait admis plus ou moins que j'aurais été victime de harcèlement moral de la part du proviseur.
2) Au deuxième rendez-vous, elle m'avait dit, ne me reconnaissant peut-être pas, "Vous avez quelque chose à avouer". Elle avait deux dossiers devant elle, elle me disait en me montrant l'autre dossier : "Cette personne est victime de harcèlement moral, mais vous, ce n'est pas la même chose, votre dossier est là, vous n'êtes pas victime de harcèlement moral, vous devez m'avouer quelque chose...." Alors moi, j'étais bien embêtée parce que je ne savais pas du tout ce que j'avais à avouer, j'avais été victime de deux agressions d'élèves à un ou deux mois d'intervalle l'année précédente, mais je ne voyais pas du tout ce que j'aurais fait de mal... Encore aujourd'hui, je me demande ce qu'elle voulait. Alors, je me suis dit sur le moment, elle doit avoir un dossier bien sur moi au cas où le médecin assermenté accorderait le congé maladie qu'elle demandait tout en m'ayant dicté la demande sous menace de sanctions administratives (et il m'avait accordé le CLM et devant mon insistance ma reprise). Et un autre dossier au cas où on ne m'aurait pas accordé le congé qu'elle m'avait obligée à prendre. (Depuis, je me suis endurcie et je ne cède plus aux menaces, ni aux sanctions...)
Puis avec du recul, et voyant le cas de ce collègue qui porte le même prénom que moi, je me suis dit, qu'elle devait peut-être recevoir deux personnes le même jour, et que mon dossier était celui de la personne victime de harcèlement et que l'autre dossier était peut-être celui d'une personne que l'on voulait protéger parce qu'elle avait eu des accusations contre elle. Parce que dans cette histoire, tout comme maintenant, personne n'avait déposé plainte contre moi ; c'était au moment où a éclaté l'affaire d'Outreau et je me suis demandé si le dossier qu'elle me montrait n'était pas celui de la prof d'histoire géographie qui avait été mise en accusation dans cette affaire et si elel ne m'avait pas confondue avec elle. Et comme je m'appelle domino, si ils ne m'avaient pas confondue aussi avec Dominique Wiehl qui a aussi un nom à la fin de l'alphabet; pourtant d'après ce que j'en sais, il n'était pas professeur.
Cinq ans après, je me pose cette question: sinon je ne vois pas pourquoi l'inspecteur m'a dit après l'inspection une chose qui m'a fait très mal, car j'avais vraiment le sentiment d'être aimée par mes élèves... "Madame, si j'avais des enfants à scolariser ici, jamais je ne vous confierais mes enfants!" Et pourtant, le proviseur m'avait déjà dit que les parents aimaient bien le fait que je donnais beaucoup de travail..... Alors on me tenait deux discours contradictoires et je n'y comprenais plus rien..... je faisais depusi huit ans aussi un travail assez important pour les commissions de BTS, ce qui aidait cet inspecteur et avait aidé l'ancien, et j'ai trouvé que pour tout ce que j'avais fait dans ce lycée et autour dans mon enseignement et mon engagement pour ma matière : l'allemand, j'avais vraiment un drôle de remerciements. Les collègues d'allemand avaient raison, eux qui disaient "Tu fais tout cela pour rien!" Apparemment ne pas faire tout cela était payant, puisqu'ils sont toujours sur leur poste.
Ce qui semble confirmer mes soupçons d'une confusion avec ces personnes là est qu'il semblerait que l'année où tous mes collègues de la foramtion d'agrégation me mettaient de côté, tout le monde semblait croire que j'habitais sur une côte alors que j'en suis éloignée de 200 à 250 kilomètres.
J'ai pensé aussi que l'affaire d'Outreau était un canular. C'était trop gros pour être vrai.
domino
00:28 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, médecine du rectorat, congés maladie, clm, droits de l'homme
jeudi, 08 mai 2008
Mon printemps 68
Voici un commentaire que j'ai fait sur le blog d'Elisabeth :
Un point commun avec ta soeur :
Je passais mon bac cette année là. Mais pour nous les grèves étaient loin, école privée, on a été en classe jusque début juin, puis j'ai préparé le bac tout le reste du mois avec la radio qui ne diffusait plus que de la musique sans interventions de speaker entre deux. Pendant un mois, j'ai relu tout mon programme de philo, toutes les oeuvres au programme, puis je suis passée le 3 juillet, à la fin des épreuves une examinatrice est passée et m'a dit : "Ne vous en faites pas, on a fait les comptes, vous avez mention assez-bien. J'ai gardé le secret jusqu'aux resultats alors que mes parents s'inquiétaient. Puis quand ma mère est arrivée avec le journal dans ma chanbre en criant "T'as une mention!" Je lui ai dit : "Mais je le savais déjà!" "Tu le savais, et tu nous as rien dit???"
Deuxième point commun ,avec toi :
Je voulais aussi me laisser pousser les cheveux très longs. Ma mère n'aimait pas (Maintenant, elle dit le contraire!). Ils m'arrivaient environ sur les épaules car je les laissais pousser depuis un an. Mais mes cheveux étaient châtains et ils frisaient au bout et je les aurais voulu blonds et lisses comme ceux de ma soeur. Maintenant, je trouve que les cheveux châtains ondulés, c'est plus beau. Mais ils ne sont jamais arrivés jusqu'à ma taille, parce que ma mère voulait toujours que je les coupe pour les égaliser.
Ecrit par : domino_ | jeudi, 08 mai 2008
21:50 Publié dans Les Mémoires d'une i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : mai 68, le bac 68, mémoires
The greatest
Les vidéos montrant Joan Baez et Bob Dylan ensemble sur You tube, sortent actuellement à un rythme époustouflant.
Atendrissant : Joan et Bob encore tous jeunes, et Joan accrochant sa belle Martin de 1929, sa vintage, au cour de Bob Dylan, une guitare qui bien que mise à la retraite, a 59 petites soeurs (59 copies faites en l'honneur de l'année où Joan est devenue célèbre, 1959), et est devenue aussi légendaire que sa propriétaire.
Le lien : Clic, clic.
Quand à Bob, c'est Joan qui l'a fait connaître!
domino
16:35 Publié dans L'i-grimoire du Folk | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : folk, folk-song, bob dylan, joan baez, la guitare de joan baez, martin, guitares martin