mardi, 18 novembre 2014
Haïku 2 L'escarmouche
Pour ce bijou d' escarbouche
Il provoqua
Une escarmouche
domino
12:40 Publié dans Poésie de août 2008 à... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, poèmes
Haïku 1 Sardane/Sardoine
Une demoiselle passe
Avec une pierre de sardoine
Allant danser la sardane.
domino
12:38 Publié dans Poésie de août 2008 à... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poèsie, poèmes
vendredi, 02 décembre 2011
Ce que j'aimais de la vie..
Ce que j'aimais de la vie...
c'était le souffle doux des soirs de printemps et d'été,
c'était les pétales de fleurs qui jonchaient le sol,
Les coeurs de Marie, les muguets,
Et aussi les pâquerettes que je cueuillais en juin et que je tressais dans mes cheveux..
J'aimais le soufflle du vent sur les crêtes de montagnes...
J'aimais la brise entre le bois des sapins,
Leur odeur de résine parfumer l'air des cîmes,
Les paysages lontains que l'on découvre là-bas,
Le roulement des vagues sur la plage de sable déserte,
L'anneau d'émeraude autour du lac autrichien,
La limpidité des eaux turquoises...
Le roulis des vagues sur le sable mouillé,
Mes pieds qui poussaient les feuilles d'automne sur les avenues de la ville aux hauts arbres altiers,
Le soleil qui brillait au travers des rideaux,
Le rayon d'or qui se posait sur ma peau à la fin de l'hiver,
J'aimais sentir la vie, la vie qui bruissait légèrement dans les bruits lointains de la ville..
J'aimais sentir la pulsion de la vie, le roulement de la vague, le bruissement des feuilles..
Et les chants d'oiseaux, quand ils étaient encore si nombreux..;
Et regarder les étoiles quand on les voyait encore..
J'aimis le son des instruments à cordes pincées, J'aimais le contact de mes doigts sur les cordes,
Et le son doux des flûtes et des flûtiaux,
Le son des voix ineffables qui chantaient l'indicible,
J'aimais promener mes doigts sur la touche de pallissandre ou d'ébène,
J'aimais enfoncer les cordes et les faire sonner...
J'aimis les harmoniques aux sons si cristallins,
J'aimais les voix des femmes, leurs voix de crystal velouté,
J'aimais de la vie ce qui vibre, et qui bruisse et qui chante..
J'aimais le son mélodieux..;
J'aimais le son et la couleur..
La couleur des aurores, des aurores bleues, des aurores roses, des aurores rouges,
Les clochers des villages se détacher dans le levant,
La couleur des crépuscules, des crépuscules roses, des crépuscules oranges, des crépuscules rouges, ds crépuscules pourpres...
J'aimais la couleur des crépuscules
Les clochers des églises qui se détachaient sur le couchant..
J'aimais tout cela..
J'aimais de la vie les sons et les couleurs,
Les couleurs et les sons et la vie..
La vie tout simplement..
J'aimais voir jouer le petit enfant,
J'aimais voir le grand enfant satisfait et souriant d'avoir appris quelque chose aujourd'hui,
J'aimais entendre les histoires que racontaient les vieux
Les histoires du temps ancien
Qui ne sont pas écrites dans les livres d'histoire,
Qu'ils me racontaient leur vie, leurs peines, leurs amours d'antan..
J"aimais quand des amis me racontaient leur vie
Mais mes amis m'ont abandonnée,
Et pourtant je ne les ai jamais trahis,
J'aimais de la vie le son doux des confidences,
J'aimais de la vie le son doux des chants,
j'aimais les couleurs du levant et du couchant,
J'aimais les couleurs, les sons et la vie tout simplement,
La vie toute simple, savoir que je respire
L'air du soir sur la terrasse en été
Qui m'apportait des effluves d'un ailleurs oublié
Cet ailleurs du fond des âges,
Cet ailleurs du passé, de l'avenir encore présent,
Cet ailleurs de mondes oubliés,
Cet ailleurs de mondes inconnus,
Cet ailleurs du monde qu'ont vécu mes ancêtres illustres ou inconnus,
Cet ailleurs de mondes à venir
Ailleurs du présent, du passé,
de l'avenir alors encore présent,
Ailleurs d'un monde qui existait encore pour moi,
Des ailleurs que je ne connaîtrais jamais
De contrées que j'aurais voulu visiter,
De contrées que je ne connaîtrais jamais,
Ailleurs, cet ailleurs des chants des montagnes et des plaines,
Cet ailleurs que m'apportaient des airs de musique
Ou des images dans les livres
Des images dans les films
Cet ailleurs qui était cet ailleurs de la condition humaine
Loin de l'ailleurs qui me tends maintenant les bras
Loin de ce grand gouffre noir inconnu
Sans savoir s'il y a quelque chose d'aussi beau à l'autre bout du tunnel
Que cet infini de la condition humaine
Où nous sentons palpiter le divin, dans la brise, dans la douceur d'un vent chaud,
Dans le roulis des vagues et le chant des oiseaux...
Ailleurs, ailleurs, où allons-nous quand on n'a plus d'avenir?
domino
(écrit aujourd'hui vers 4 heures du matin)
04:54 Publié dans Poésie, Poésie de août 2008 à... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, poèmes, poésies, littérature
dimanche, 15 mai 2011
Où sont les petits pixies?
Voilà dejà plus d'un an que les cahuttes des petits pixies, marquées "Weather Pixie" restent désespérément vides, mais je les garde, car si les petits pixies revenaient, il faudait alors que ce soient exactement les mêmes et pas leur clône ou leur copie conforme!
Bon, voilà, leur serveur parait-il ou leur disque dur, là où est leur vraie maman, a sauté! Alors les petits pixies ne peuvent plus arriver jusqu'à nous. Ils sont enfermés sur un disque dur, ouh là là, mais que se passe-t-il là-bas?
Avec tous les autres petits pixies du monde, rentrés au bercail, ils doivent faire la fête! Et je pense que finalement Eliot est content de pouvoir avoir auprès de lui sa merveilleuse petite pixie! Qui lui écrit toujours des poèmes, qui ne me parviennent pas, parce que le serveur des petits pixies ne me les envoie pas...
Ah tiens, en voici un, arrivé aujorud'hui par mail :
Au pays des disques durs
Nous sommes un peu à l'étroit
Et puis aussi ma foi,
On ne voit pas beaucoup l'air pur
Que j'avais dans ma cahutte à Charleroi.
Mais je suis avec mon roi,
on est tous les trois au chomâge
Et j'avoue que c'est dommage,
mais mon coeur est bien au chaud
Blottie à côté du plus beau
garçon que j'ai jamais connu
Eliot, pour qui les mots
de ce poème
en "aime"
sont les plus chauds,
Que mon coeur écrit
Ici bien à l'abri.
Mais nous avons un peu de nostalgie
Du temps où nous étions
Non loin des avions
A mesurer la hauteur de la pluie
Ou la distance des nuages
Qui voilaient dans les parages,
Et changions notre tenue
Selon la température
Qui lors des hivers très durs
Nous donnait quelques gerçures
Sur nos mains nues.
Et que sur le blog de domino
Nous écrivions des poèmes
Où l'on disait je t'aime
à notre amour si beau.
Alors nous demandons à redevenir
Météorologues pour les avions
Qui volent sur tous les continents
Et recueillir les impressions
Que nous font ressentir
Les mesures que nous prenons.
Alors peut-être que très bientôt
On entendra notre message
Et nous ne serons plus au chomâge
Sur l'i-grimoire de domino!
la petite pixie et Eliot
Ppur le petite pixie et Eliot :
domino
11:55 Publié dans Les poèmes d'Eliot, poèmes de la petite pixie 27 à32 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la pettie pixie, petite pixie, eliot, météorologie, poème, poèmes, poésie, poésies
dimanche, 13 mars 2011
Poésie
Faut-il écrire une poéise
Quand autour de vous tout crie
Quand autour de vous
Le monde est fou..
Même la Terre en a pris son parti :
"Je vais te les secouer un bon coup,
Ces hommes! et ces femmes qui courent partout
Et qui me souillent et qui m'ennuient...
Car en Sarpénie là-bas il y a Doofie
Qui fait renaître les fleurs et chanter les oiseux
C'est pour les gens comme elle que je vis
Et que je ne me recouvrirais pas complètement d'eau
Que je ne cracherai pas tout mon feu
Mais j'ai envie de détruire leurs usines polluantes
Et toutes leurs inventions puantes
Pour que Doofie puisse comme ses aiëux
Vivre sur une terre belle et sauvage
Et y dire dans son grand âge :
"Merci ma terre de m'avoir aidée
A l'époque où j'étais obligée de pleurer..." "
Pour Doofie
domino
(N'allez pas croire que je sois d'accord avec tous les poèmes de Doofie, ma personnage de roman-théâtre)
11:32 Publié dans Poésie de août 2008 à... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, terre, tremblement de terre, poème, poésies, poèmes
mercredi, 11 novembre 2009
Le poème des VACs *
Près de mon berceau
Le chat perché
faisait
Le gros dos.
Dans la maison
Les oiseaux
Chantaient une chanson
En trémolos.
Grenouilles et sauterelles,
Chantaient la tarentelle,
Libellules et coccinelles,
En faisaient des dentelles.
Quant au crapaud, oh oh...
Il faisait les yeux gros
Devant la tortue
Et les escargots
domino
* VACs : Vieux animaux de compagnie.
12:52 Publié dans Les animaux de mon i-grimoire. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poésie, poèmes, poésies, nac, animaux