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jeudi, 27 mars 2008

Vieille prof

Racontons l'histoire d'une vieille prof.

Jusqu'à l'âge de 52 ans, elle était sur des postes "établissement".

Elle était "pilier de lycée", enseignait en lycée et en BTS, était considérée par parents et élèves comme une bonne prof sérieuse qui faisait travailler les élèves. Ceci après une longue carrière qui avait débuté en collège. Zone sensible, etc... comme pour tout jeune prof. Une carrière qui avait monté peu à peu.

Elle était jury de BTS, conviée au rectorat tous les ans pour pondre les sujets, qu'elle faisait nombreux pour les oraux, etc...

Elle organisait ou accompagnait les échanges scolaires, consacrant quelques week-ends à superviser les élèves en Allemagne.

Elle  organisait des projets pédagogiques.

Elle pensait rester sur le même poste jusqu'à la fin de sa carrière, réussir un jour l'agrégation, etc... 

Puis un jour à la faveur d'une suppression de poste ou au retour d'un congé maladie, elle s'est retrouvée TZR, rattachée dans un établissement où on ne connaissait pas sa réputation et son amour pour sa matière.

On a commencé à tout lui faire faire, la faire travailler en collège, dans des zones sensibles, violentes, lui faire faire les fonctions de CPE, de documentaliste, d'aide-éducatrice, lui donner les SEGPA à surveiller en retenue, etc... Ceci en conservant son salaire, mais en ralentissant son avancement.

Cette vieile prof qui voudrait retrouver ce qu'elle avait pour terminer sa carrière en beauté,  et travailler jusqu'à 65 ans pour avoir(presque) toutes ses années de cotisation, on lui donne de moins en moins de remplacements, de moins en moins de responsabilités, pourtant dans sa tête, elle reste jeune et dynamique.

Avez-vous déjà compris un pays qui fait cela à ses profs? A ses piliers de lycée? 

domino 

lundi, 03 mars 2008

Où suis-je? Que fais-je?

Chers lecteurs,

Vous devez bien vous demander ce que je deviens depuis deux mois, et bien, tout simplement, le 1er Janvier à 14 heures, alors que j'allais envoyer mes voeux partout, mon ordinateur a buggué, et pas un peu... Windows refuse obstinément de démarrer.

En attendant j'utilise les ordinateurs publics. Alors, j'écris moins, vous comprenez...

A bientôt, j'espère...

domino 

20:36 Publié dans bug | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bug d'ordinnateur

mardi, 01 janvier 2008

Bonne année, bonne santé

Non, je ne suis pas présidente de la République, non, vous n'aurez pas un long discours :  

Bonne Année (bise à droite),

Bonne Santé (bise à gauche),

Du bonheur (bise à droite)

Pour toute l'année (bise à gauche).

Et puis smaackckc, smaackckck, smaackckck, smaackckck,

Vous l'avez comme on le disait chez moi quand j'étais petite, vouiaiaiaiais!

ça se récite aux grand-parents, aux grands oncles et aux grands tantes, aux oncles et aux tantes sur un air de comptine.

J'ai la nostalgie de ces Nouvel An où l'on allait étrenner toute la famille, d'abord les voisins de chaque coté venaient chez nous, ou on allait chez eux, puis on allait vers le début de l'après-midi chez les grands-parents maternels, où l'on rencontrait parfois des tantes, oncles, cousins et cousines, puis on passait la soirée chez mes grands-parents paternels (ma vraie grand-mère, veuve de guerre,  et mon parrain, le deuxième mari de ma grand-mère, leur fils (le demi-frère de mon père), et mon cousin qui jouait de l'accordéon musette et avait le même prénom que son père, si bien qu'il y avait le grand R. et le petit R., et sans humour parce que dans la famille on ne connaissait que le Larousse et on n'était pas assez cultivés pour utiliser le Petit Robert.)

Puis durant tout le mois de janvier, on allait tous les dimanche voir quelqu'un de la famille, la marrainne de mon père qui était une grand-tante, mes grand-tantes du coté de mon père et les grands-oncles quand ils vivaient encore .Je me souviens que toute petite, mes grands-oncles étaient malades, les soeurs de ma grand-mère paternelle ont vécu jusqu'à plus de 90 ans, malgré leur embonpoint.

On allait aussi voir la soeur de mon grand-père maternel qui avait son franc-parler, du coté de chez mon père, on parlait un bon français teinté d'accent flamand, du coté de chez mon grand-père maternel on parlait le patois de ch'Nord, du coté de chez ma grand-mère maternelle, on n'étrennait pas, mais on les voyait en été, le frère de ma grand-mère habitait en Angleterre, il parlait anglais avec sa famille et alsacien avec ma grand-mère (mais on ne comprenait rien!.

Ah! On peut dire qu'on avait l'esprit de famille! Une famille septentrionale, boréale, aux habitudes presque germaniques. Une famille dans laquelle on se réchauffait le coeur en chantant "La Madelon", "Chevaliers de la Table Ronde", et mon père entonnait indubitablement de sa belle voix qui devait être de baryton, pour ma mère "Jeannette, où sont les lilas blancs, les lilas blancs de nos vingt ans" et "Petite Fleur". Mon père connaissait tout Jean Sablon par coeur, chantait avec ses intonations et presque sa voix. On chantait sans instruments, seul mon cousin jouait des airs de musette. Et mon grand-père maternel qui avait joué de la mandoline dans sa jeunesse, entonnait "Sous les ponts de Paris". D'ailleurs, lui, ma grand-mère, et le frère et les soeurs de ma mère avaient vécu une quinzaine d'année  à Paris.

domino

lundi, 31 décembre 2007

Air-bags

A propos du nouveau contrôle technique : J'ai fait réviser ma voiture AVANT par mon garagiste. 370 Euros de frais d'entretien. Tout baigne dans l'huile pour lui.

Il m'a même dit que ma voiture agée de 18 ans était beaucoup plus sûre qu'une voiture à direction électrique de haut de gamme actuelle.

Le gérant du garage, en essayant une nouvelle voiture à direction électrique a eu un grave accident : il a dérapé et n'a pu rattraper la voiture. Il a deux vertèbres cassées.

Il m'a dit : "Si ça avait été votre voiture, il n'y aurait pas eu de problèmes, avec une direction normale, j'aurais pu la rattraper, et je n'aurais pas dérapé".

Et on peut dire que c'est quelq'un qui sait bien conduire ! Puisqu'il est garagiste.

Concernant les air-bags (point de vérification obligatoire en 2008), le technicien  m'a dit qu'il était impossible de mettre des air-bags sur  des voitures qui n'en n'ont pas eu à la construction. Qu'ils doivent avoir été montés par le constructeur.

Donc, les air-bags, dans les contrôles techniques de 2008, d'après lui, ne seront vérifiés que sur les voitures où ils sont montés à la construction.

Par ailleurs on connait les problèmes relatés à propos de ces coussins d'air en particulier leur déclenchement sans raison en cours de conduite (sur un simple coup de frein par exemple), source d'accident. J'ai trouvé encore sur le web plusieurs cas de ce genre datant de ce mois de septembre, et ayant eu lieu en série sur des voitures neuves.

Le garagiste m'a dit que mon ancienne voiture, en tenue de route, était beaucoup plus sûre que les nouvelles.

Enfin, pour lui, avec cette histoire de vérification d'air-bags, il n'y a  pas  de problème, ce n'est que sur les voitures qui en ont déjà.

Et il semblerait, d'après toutes mes recherches que les air-bags ne soint pas obligatoires. Ou avez-vous d'autres informations?

domino

Toutes les professeurs femmes démissionnées à partir l'âge de 26 ans...????

Sur les papiers que j'ai reçu du rectorat pour passer un concours externe (c'est bien écrit sur les derniers BO et le site d'inscription que nous avons le droit de passer concours interne et externe la même année (ceci depuis la session de 2004), que les CANDIDATS (en français le masculin l'emporte sur le féminin, donc les candidats doit signifier Hommes et Femmes), nés avant le 1er janvier 1978 doivent fournir photocopie de leur livret militaire. Encore plus compliqué que pour les candidats nés après 1978 et candidats des deux sexes nés après 1982.

Comme, hormis quelques rares spécimens féminins qui se seront engagés dans l'armée à cette époque, je suppose qu'aucune candidate de concours de recrutement de professeur et même si le site du ministère de l'éducation nationale spécifie qu'aucune condition d'âge n'est opposable au candidat, et que le BO de 2003 dont la version internet a été modifiée sur mon ordinateur  (par rapport à la version papier! : espion ou pirate informatique?), a fixée  -sur cette modification de la version Internet du BO - la limite d'âge à 65 ans, cela voudrait dire que tous les candidats masculins agés de 30 à 65 ans ont le droit de se présenter à l'agrégation externe, mais que toutes les candidates agées de 30 à 65 ans se verraient refuser leur candidature faute de pouvoir fournir un livret militaire.

Voilà une belle aubaine pour rétablir la parité hommes-femmes parmi les lauréats. Et dans le corps professoral!

On reproche en effet souvent au corps professoral d'être trop féminisé.

D'ailleurs, désormais, dans le corps professoral, le masculin va l'emporter sur le féminin.

En effet, les conditions de concours applicable aux candidates qui entrent dans la carrière et à celles qui concourent dans un concours externe pour obtenir une promotion, devront être appliquées à tout le corps professoral. Car s'il manque une condition à ces candidates et ces professeurs en poste qui cherchent une promotion (comme moi) par un concours externe, cette condition manque aussi à tous les professeurs femmes agées de plus de 30 ans.

Donc, si on oblige les candidates de plus de trente ans à fournir ce papier, tout le corps professoral féminin de plus de 30 ans devra aussi fournir son livret militaire et à défaut de ce papier (comme je l'ai dit seule celles qui s'étaient engagées dans l'armée en étant jeunes pourront le fournir, et à l'époque l'engagement était de trois ans minimum), toutes les professeures de plus de 30 ans seront remerciées (entendez par là, mises à la porte de l'éducation nationale). Cela ne serait que justice par rapport aux candidates évincées du concours parce qu'elles ont plus de 30 ans et ne peuvent fournir ce papier.

Le corps professoral masculin va jubiler : "Enfin! Nous sommes en majorité!" vont s'exclamer nos collègues masculins qui n'auront d'ailleurs, et pour le plus grand plaisir de leurs yeux, que des collègues femmes très jeunes. Et très peu. Comme il y a plus de célibataires chez les jeunes que chez les plus âgés, elles vont être très courtoisées. Vous savez comme moi qu'il y a beaucoup de mariages entre enseignants.

Et non, je me suis même trompée, en 78, c'est le service militaire obligatoire des hommes qui a été aboli, et ce n'est qu'en 82 que les femmes ont du faire leur journée militaire, donc, ce sont toutes les professeures agées de plus de 26 ans qu'il va falloir remercier en les mettant à la porte de l'éducation nationale parce qu'elles ne peuvent fournir de papiers militaires. Comme dans ma matière, les candidats et candidates réussissent leur CAPES généralement vers 25-26 ans, cela veut dire dans les années à venir, nous aurons très peu de lauréates femmes. Car la plupart des candidates ont plus de 25 ans. *

Donc, nos collègues masculins n'ont plus qu'à se réjouir.... ils auront des collègues femmes uniquement très, très jeunes : entre 22 et 26 ans seulement !

Vive les hommes dans l'enseignement, il parait que ça va barder pour les élèves parce qu'ils ont plus de poigne. Enfin, c'est ce que l'on dit. Les collègues les plus chahutés que j'ai connu étant tous des hommes. Qui avaient fait leur service mimitaire et ont pu fournir leur livret militaire à l'entrée dans la carrière!

domino

*Les professeurs d'université de ma matière conseillant généralement à leurs ouailles de faire un Master complet (Bac +5) avant de passer le CAPES et l'agrégation.  Pour ceux qui ont le bac à l'âge normal (18 ans dans l'année civile du bac, donc 22 ans dans l'année civile du CAPES passé après la licence), passer le master avant de passer le CAPES, cela revient à  passer le CAPES pour la première fois à 25 ans. A titre de comparaison : Pour ma part avec 17 ans dans l'année civile du bac, ayant redoublé ma première année d'université (et l'ayant réussi avec mention l'année suivante), j'ai passé pour la première fois le CAPES à 22 ans et je l'ai réussi à l'âge de 25 ans en ayant travaillé à partir de l'âge de 22 ans. Mais sans le bac + 5 et avec seulement un bac + 3 et demi (licence + C2), j'ai rattrapé la maîtrise depuis.

Mais passer le Master avant le CAPES recule d'autant l'âge de la retraite. Mes 3 ans d'auxiliariat n'ayant pas été comptés pas de retraite possible avant l'âge de 65 ans et deux trimestres.

samedi, 29 décembre 2007

Auteurs... musiciens... peintres.... photographes... tous à la même enseigne?

Je me suis souvent posée des questions sur la durée de perception de droits d'auteur dont bénéficie la famille d'un musicien ou d'un compositeur, d'un auteur littéraire, comparativement à la durée de perception de droits d'auteur d'autres artistes.

Je ne sais plus si pour un compositeur et un auteur de poésies ou autres textes littéraires, la famille perçoit les droits d'auteur pendant 60 ou 70 ans après son décès.

Admettons que la famille se serve de ces droits d'auteur, pour faire connaître l'oeuvre de son illustre ancêtre. Je ne sais pas si les droits d'auteur ont commencé à exister à l'époque de Richard Wagner, mais toujours est-il que sa famille s'est occupée de perpétuer sa mémoire en continuant le festival de Bayreuth, commencé de son vivant. Voilà une famille, qui, si les droits d'auteur avaient existé à l'époque aurait utilisé utilement l'argent que lui auraient octroyé les droits en perpétuant sa mémoire par un festival.

Mais le magot est souvent réparti entre plusieurs ayant-droits et si le compositeur a eu durant sa vie plusieurs femmes et beaucoup d'enfants, ce sont d'abord ses femmes, qui si elles sont encore vivantes à son décès, perçoivent ses droits, et même pour celles avec lesquelles il a été à couteau tiré, elles et leurs enfants continuent à percevoir des droits pendant 60-70 ans après leur mort.

Comparaison entre la famille héritant d'un cadre supérieur et celle héritant d'un rockeur connu :

Prenons maintenant un travailleur normal, qui a une bonne profession, cadre supérieur par exemple, et meurt vers l'âge de 67 ans. Sa veuve, mère au foyer, bénéficie de sa pension de reversion pendant 30 ans, ou plus, si elle vit jusqu'à 90-100 ans! Bon, disons que ces lois ont été faites pour que les femmes au foyer, que les hommes obligeaient à rester à la maison pour s'occuper du ménage et/ou élever leurs enfants, puissent bénéficier dans leur vieillesse du minimum vital. Puis les enfants sont héritiers de ce qu'il reste après le décès de l'usufruitière, s'ils ne sont pas morts avant elle, et perçoivent alors, une fois les impôts de succession déduits, les débris du travail de leur père, qui "avait travaillé pour assurer un bel avenir à ses enfants et à ses petits enfants."

Bon, je n'ai rien contre le fait qu'une femme qui élève ses enfants et n'a jamais travaillé professionnellement bénéficie de ce qu'il faut pour vivre dans sa veillesse, à condition qu'elle ne joue pas à la veuve joyeuse et ne dilapide pas ce dont   ses enfants et petits enfants ont besoin pour leurs études, par exemple. Et qu'elle n'aît pas des goûts de luxe en ce qui concerne sa résidence pour personnes agées, les soins médicaux étant les mêmes partout, et parfois même meilleurs dans des maisons moins huppées.

(Je me souviens avoir visité des maisons de retraite en RDA, que j'ai visité dans les années 70, mais on ne nous montrait que les belles réalisations! .... Toutes les veilles dames (il s'agissait essentiellement de vieilles dames, je ne sais pas si on séparait les hommes et les femmes comme à l'école non mixte que j'ai fréquentée dans mon enfance) étaient toutes logées à la même enseigne, quelque soit leur milieu d'origine et je dois dire que ces dames avaient l'air heureuses. Pour les maisons de retraites, on avait utilisé de vieilles maisons de maître qui se trouvaient sur les grands boulevards de ceinture de la ville. Ou dans les anciens quartiers résidentiels. Avec de beaux jardins autours. Un peu comme par chez nous, certaines de ces maisons impossibles à racheter par des particuliers sont rachetées par des municipalités pour y faire des maison de jeunes ou des écoles de musique. Rien de bien luxueux à l'intérieur, sinon le cadre maginifique et ancien qui correspond bien à l'esprit des vieilles personnes, mais pas ce style grand hôtel trois étoiles que l'on trouve actuellement dans les résidences pour personnes agées nouvellement construites et destinées à la clientèle patrons, cadres supérieurs, ou veuves de patrons et de cadres supérieurs.)

Mais revenons-en à nos moutons, car vous pensez que je me suis éloignée de mon sujet, pas du tout, je veux seulement comparer la vie des descendants de ce cadre supérieur avec celle des descendants d'un rockeur par exemple. Ou d'un compositeur classique connu.

Une fois le cadre supérieur décédé, sa femme a l'usufruit de son travail, parfois pendant longtemps, parfois moins longtemps que dans l'exemple cité ci-dessus. Les enfants héritent, si elle a vécu longtemps et a dépensé son argent, de presque rien. Les petits-enfants encore moins, si la veuve a vécu longtemps, ils ont déjà fini leurs études et sont dans la vie active, ne comptant plus depuis longtemps voire l'ombre d'un sou de l'héritage leur échoir, à la rigueur, s'ils se mettent en ménage à ce moment-là, ils verront arriver quelques meubles ou la machine à laver ou le réfrigérateur usager qu'il faudra remplacer deux ans plus tard.

Mais les héritiers du rockeur, eux!  Imaginez que ce rockeur qui balançait 12 chansons tous les deux ans en trois jours de studio, avec le soutien de ses musiciens, sans avoir écrit depuis deux ans,

(comparé au cadre supérieur, qui pour travailler durant quarante ans, aura quitté sa maison tous les matins à 7 heures pour rentrer à 8 heures du soir, les "déplacements d'affaires", 8 jours en Italie par ci, 15 jours en Amérique par là, pouvant être comparés aux tournées du rockeur, le rockeur n'aura pas été très productif, mais il aura gagné des fortunes incomparables par rapport au cadre supérieur honnête),

et bien les héritiers du  rockeur, eux, même si le butin se partage de plus en plus au cours des générations,-  le butin étant cependant beaucoup plus élevé que celui des petits enfants du cadre supérieur -, il reste à la quatrième génération après le rockeur, encore de coquettes sommes, hériteront de sommes faramineuses et surtout : des droits d'auteur.

Donc, nous avons vu que la famille du cadre supérieur, ne bénéficie pratiquement plus du travail de son ancêtre au bout de deux générations. Mais le famille du rockeur....

Voilà un rockeur qui meurt à 65 ans, il a eu trois femmes et un enfant de chaque femme. Ses trois femmes sont ayant-droits de ses droits d'auteur, etc... puis à leur décès, ses enfants. Déjà à la quatrième génération après son décès, sa première femme ayant eu son premier enfant à 16 ans (le cadre supérieur avait eu son premier enfant à 31 ans, après de longues études), ses arrière petits enfants, jouissent déjà de ses droits d'auteur et 70 ans après sa mort, si on a redécouvert ce rockeur, ce sont les descendants à la septième ou huitième génération qui bénéficient encore de droits faramineux.

Le cas du peintre et du milliardaire qui achète ses toiles

Et maintenant prenons un peintre, qui lui aura soigné sa toile qu'il a mis 15 jours/1 mois à réaliser. Il expose sa toile. Un  acheteur millionaire sentant là le talent qui sera redécouvert plus tard l'achète pour un prix correst sans plus, mettons 100 Euros. Cet acheteur qui a déjà fait plusieurs fois ce type de bonne affaire, est devenu milliardaire sur le dos des peintres. Il fait mijoter le tableau dans son château pendant que le peintre peint et vend à un prix correct sans plus. Ce qui lui assure parfois juste de quoi vivre. Puis voilà que le pauvre peintre décède avant le milliardaire. On découvre soudain la valeur de ce peintre. Le prix de ses tableaux monte en flêche. Et l'heureux milliardiare qui a fait plusieurs fois ce type de découverte vend la vingtaine de tableaux qu'il a acheté à ce peintre à un prix faramineux. Bien sûr, il est propriétaire à part entière des tableaux qu'il vent, et lors de ses ventes perçoit le salaire qui aurait du être dédié à un autre (le peintre) et à sa famille. Qui, si le peintre avait été un musicien (par exemple un rockeur) plutôt qu'un peintre, aurait servi à sa famille  pendant plusieurs générations.

Et le blogueur?

Le bloggueur qui a écrit par hasard le poème du siècle (qui à son décès, si le bloggueur est vieux, servira de support à la musique du rockeur machin-chose), ou qui aura fait le texte du siècle, ou la photo du siècle, ne percevra rien sur son "travail", qui est d'ailleurs un plaisir pour lui. S'il n'a pas un métier qui lui a apporté une retraite conséquente, ni lui, ni ses enfants et ayant-droits ne bénéficieront plus tard de ses oeuvres. Son oeuvre aura été, à l'époque des téléchargements faciles de photos, copié-collée 1000 fois. On ne sait même plus au bout de la chaîne, qui a fait cette photo, qui a écrit ce joli poème, qui finira par atterrir dans les bacs des sociétés de droits d'auteur, sous par exemple : auteur inconnu, si toutes les personnes ayant copié collé le poème ont pensé à écrire auteur domino ou la petite pixie, le poème, si les gens sont honnêtes atterira à la Société des Gens de Lettres  sous auteur présumé : domino, la journaliste alternative, se disant pour ce poème être la petite pixie ou Eliot. Personne de la famille, ne percevra jamais de droits, petits  neveux, petites nièces, arrière-petits neveux et arrière petites nièces n'ont qu'à se tenir muets. Car personne ne sait qui est la journaliste alternative, qui est domino, qui est la virtuelle peitite pixie et qui est le virtuel Eliot. Des personnages virtuels pourront recevoir des droits d'auteur plus tard?

Les photographes

Le photographe professionnel, lui, aura vendu ses photos à une agence ou à des journeaux et revues, chargés de les diffuser, qui demandent eux, l'exclusivité sur la photo, cela veut dire que l'auteur de la photo, ne peut plus la revendre ailleurs avant quinze ans, car la photo reste sous droits d'auteur quinze ans après sa première publication. Mais les droits d'auteur sont reversés à l'agence, à la revue, ou au journal. Pas au photographe. Le photographe, une fois qu'il a vendu son oeuvre, tout comme le peintre qui vent au millonaire (ou à celui qui le deviendra grâce à ses oeuvres), perd ses droits. C'est leur éditeur qui perçoit les droits.

Les éditeurs et les maisons de disques

Les éditeurs de musique et les maisons de disques d'une manière générale perçoivent des droits plus élevés que les musiciens, les auteurs et les compositeurs. Dans les années 70, un musicien d'un groupe folk connu à l'époque nous avait expliqué, que lorsque l'on achetait un de leur disque chez un disquaire, 33 francs, eux-mêmes ne percevait que un franc par disque pour le groupe entier (c'est à dire moins d'1/6ème d'euro pour le groupe entier).Soit 33 centimes de francs par musicien.  Si on leur achetait le disque directement, il percevait 3 francs par musicien, devant remettre les 30 autres francs à leur maison de disque, donc 1 franc par musicien.

D'ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué, pour les vidéos des chansons sur Internet, les MP3 diffusés sur le web, ce sont les maisons de disques et fabriquants de DVD qui râlent et pas les auteurs-compositeurs interprêtes eux-mêmes qui eux se réjouissent de cette publicité. Le folk revival actuel est du à certains bloggueurs qui ont été déterrer des vieilleries re-publiées par d'autres. Et certains folksingers agés recommencent à tourner ou à avoir plus de dates de tournées grâce à la blogosphère.

Personellement je n'ai jamais téléchargé de musique autre que la mienne (non publiées sur des moyens payants) ou ce que je chante du domaine public, le folklore de type "Frère Jacques" ou le classique du XIXème siècle et antérieur joué par moi-même. Alors, si vous voulez écouter de la musique gratuitement, faites-là vous-même.  Prenez votre guitare et enregistrez vous, peut-être que vos copains et copines vous remercieront.

Le bloggueur ou le chanteur ou musicien compositeur amateur du web.

Ceci dit, il existe aussi le bloggueur doué qui publie gratuitement.

Peut-être sera-t-il découvert un jour, et que publier gratuitement, ses textes en prose, sa poésie, sa musique, lui aura alors servi.

Peut-être que son talent sera découvert, mais qu'il désirera rester dans l'anonymat.

Peut-être que son talent sera découvert et qu'il ne voudra pas se faire payer à cause de sa profession : fonctionnaire.

Le fonctionnaire artiste musicien ou littéraire

Les professeurs par exemple qui sont des fonctionnaires n'ont pas le droit d'avoir des revenus complémentaires supérieurs à la moitié de leur salaire. Il doit y avoir une tolérance pour les professeurs de musique de l'éducation nationale qui font des concerts ou enseignent parallèlement  dans une école de musique. Mais les professeurs des autres matières, hormis les professeurs de français pour la littérature, sont généralement mal vus s'ils font autre chose que leur matière, par exemple un professeur d'allemand qui réussirait comme musicien. On lui reprochera de toute façon de passer trop de temps à son activité annexe, même si le prof de musique fait cinquante concert par an avec son groupe, ce qui lui demande un temps de préparation peut-être supérieur que celui que le prof d'allemand aura pris pour faire trois concerts non payés dans l'année.

L'artiste retraité du secteur public ou du secteur privé.

Je crois que c'est la même chose quand ils sont en retraite, si vous devenez à ce moment là un compositeur qui gagne plus de la moitié de sa retraite pourtant si basse, avec ses droits d'auteurs, vous perdez alors votre retraite de fonctionnaire, qui pourrait vous servir plus tard quand vous serez aveugles et plus sourds que Beethoven. Si bien que une fois que vous devenez professeur et fonctionnaire tout activité artistique payée de grande envergure vous est à jamais interdite, à partir du moment où elle est rémunérée.

On sait maintenant pourquoi on trouve tant de stagiaires de musique en été qui sont instituteurs ou professeurs de toutes matières. Ceux-ci préfèrent user leurs belles voix et leur talent d'une façon amateur, plutôt que de risquer en vendant leur talent, de perdre la sûreté de l'emploi et la retraite de fonctionnaire. Même si certaines de ces dames professeurs chantent aussi bien que Cecila Bartoli, jamais elles n'accepteront de prendre de l'argent pour chanter, l'argent que les choeurs qu'elles forment reçoivent servent à l'intendance des choeurs et pas à leurs revenus personnels.

Tel n'est pas le cas, si vous êtes dans le secteur privé. Vous pouvez centuplez alors vos revenus avec votre groupe de rock.

Les lois concernant les revenus annexes des salariés du secteur public, sont d'un autre âge et mériterait d'être dépoussirées, car combien d'auteurs professeurs sont restés ignorés de leur vivant et ont connu la gloire ensuite, l'argent des droits d'auteur étant alors donné à leur descendance ou à celle de leurs frères et soeurs. Combien de bons chanteurs ou de musiciens ou de compositeurs n'ont été découverts qu'après leur décès, et ce n'est pas toujours une juteuse affaire de famille, mais simplement une question de revenus qui dépasseraient le niveau autorisé par l'éducation nationale et les autres ministères.

Bien sûr, en tant que professeur, vous avez le droit de publier des recherches ou des ouvrages scientifiques, mais nos profs d'université nous disent bien qu'ils ne perçoivent presque rien sur leurs écrits scientifiques et sont parfois payés des années après la publication d'un article.

Voilà, c'est pour cela qu'en matière artisitique et en matière de fonctionnariat, pour voir éclore de nouveaux talents, il y a beaucoup à réformer.

Propositions :

1) Mettre tous les artistes quelque soit leur domaine sur un pied d'égalité.

2) Diminuer les revenus des éditeurs et des médias,(disques, DVD) des agences de photographie, pour augmenter les droits d'auteur des artistes de leur vivant.

3) Ne plus donner de droits d'auteur aux artistes morts ou seulement à leur femme, si elle n'a pas de retraite suffisante, (mais pas aux maris des artistes, qui n'avaient qu'à travailler, et pas vivre aux crochets de leur rockeuse)  (ce qui ne veut pas dire la faire vivre dans le luxe, s'ils perçoivent beaucoup de droits, ils n'ont qu'à faire des économies de leur vivant).

4) Les héritiers des auteurs et compositeurs deviendraient des héritiers normaux (ils héritent déjà des belles demeures qu'ont acheté leur illustre ancêtre de son vivant) et ne percevrainet plus les droits d'auteurs de leurs illustres ancêtres, dont les oeuvres seraient libres de droits dès le décès de l'artiste ou de son/sa conjoint(e) : ceci fera le bonheur des interprètes qui retrouveront un tas de belles chansons qu'ils pourront interpréter à loisir, car elles seront tombées dans le domaine public. Donc, les héritiers des musiciens célèbres et riches seraient héritiers de leurs biens comme tout un chacun, souvent des biens très chers, mais ne percevraient plus les droits d'auteur, car c'est pratiquement vivre aux crochets d'une personne défunte qui avait un talent, et n'a peut-ètre rien connu de sa gloire de son vivant. Libre à eux, si l'hérédité intellectuelle et artistique fonctionne, de développer les mêmes talents.

5) Les arrangeurs de musique seraient soumis au même régime que les compositeurs : ils ne perçevraient des droits que de leur vivant et du vivant de leur conjoint(e). Les chanteurs aurait le droit de reprendre les oeuvres qu'ils ont arrangées en faisant leurs propres arrangements, sans payer de droits au premier arrangeur.

6) Tous les autres artstes, photographes, peintres, sculpteurs, architectes, percevraient des droits de leur vivant, pour la reproduction commeciale de leurs oeuvres. Un photographe amateur qui photographierait une illumination ou un son et lumière et le publierait sur son blog, ne serait pas tenu de payer de droits, car il peut avoir une seconde vision artisitque de la chose. On  paierait aux artistes des droits si on republie leur oeuvre directement, sans en refaire une seconde oeuvre artistique, par exemple une photo faite par un autre photographe.

7) Les reproductions en vignette des pochettes de disques et DVD et couvertures de livres ur des revues et blogs seraient considérées comme de la publicité faire à aux artistes et à l'éditeur (ce qui semble être le cas actuellement). Dans la mesure où elles sont accompagnées d'un commentaire élogieux. Ou mitigé avec majorité élogieuse.

8) les oeuvres artisitiques faites à partir d'une autre oeuvre, comme véritable peinture à partir d'une photo ou collage à partir de journeaux, ou patchwork, à partir de tissus dont d'autres artistes ont fait le motif, seraient considérés comme oeuvre à part entière et le deuxième artiste ne devrait pas payer de droits au premier. Par contre les modifications faites par quelqu'un d'autres que l'auteur d'une photo comme caricature, transformation d'un visage en animal, à partir d'un logiciel informatique, serait interdites à la publication sans consentement de l'auteur de la photo et de la personne photographiée.

9) Par contre les phtographes amateurs et professionels serait autorisés de publier les photos de toute personne se trouvant sur la voie publique ou de toute maison que l'on voit de la voie publique ou de toute oeuvre architecturale se trouvant visible de la voix publique, de tout jardin ou végétal visible de la voie publique, ce que font déjà largement les reporters photographes sans en demander la permission. A condition de ne pas déformer les personnes et monuments ensuite et à condition que les personnes soient à leur avantage sur les photos. Sinon, si on empêche cela, exit les futurs albums de photo de talents comme Doisneau pour les photographes du futur.

(Je suppose que ni Diana, ni Sarkozy n'ont déposé plainte contre les paparazzis qui les ont photographié (de son vivant pour Diana), alors le pauvre bloggueur qui se voit enjoint d'enlever sa photo parce que tel Madame ou tel Monsieur, n'est pas content de s'être trouvé là, alors que sa photo est superbe et digne de Doisneau, vraiment dommage.  Quand un photographe vous photographie, c'est parce qu'il vous trouve beau et a envie de vous publier parce que vous êtes beau dans l'action que vous faites. Certaines personnes se font d'ailleurs un malin plaisir à se mettre devant les objectifs pour être sur le journal ou à la télévision... Alors que dans une ballade de vacances, j'étais en train de photographier un pont avec le port en arrière-plan, j'ai vu une dame s'arrêter sur le pont et prendre son chien dans ses bras, et dire : "Regarde l'objectif, Médor!", tout en souriant).

10) Les auteurs de poèmes, de textes, d'articles, de chansons, de musiques amateurs, les photographes auraient le droit de publier leurs propres oeuvres chez plusieurs hébergeurs même s'ils sont en  concurrence l'un avec l'autres, sans dommage pour leurs oeuvres. Ceci pour se faire connaître et toucher plus de monde.

11) Chaque bloggueur aurait le droit de mettre en lien sur l'un de ses  blogs, ses autres blogs  écrits chez d'autres hébergeurs et des blogs amis d'autres hébergeurs (comme c'est le cas ici) sans dommage pour ses blogs, ou pour les photos et vidéos qu'il a publié sur ceux-ci (Si je dis ceci, c'est que j'ai eu des problèmes au début avec des photos faites par moi-même, ayant une ressemblance entre elles, car tirées au même endroit, que j'avais publiées chez différents hébergeurs, les photos disparaissant de l'un des blogs mis en lien sur l'autre alors que j'étais l'auteur des deux, sous deux pseudonymes différents).  

12) J'insiste : Les vidéos étant maintenant codées dès leur première publication pour ne pas faire l'objet d'une autre publication ailleurs, et même les vidéos de votre webcam et de votre appareil de photos, mises sur votre ordinateur, reçoivent si vous les regardez sur votre lecteur WM une protection de celui-ci, il est souvent impossible de publier la même vidéo chez plusieurs hébergeurs de blogs ou de vidéos. Il devrait être possible à un auteur de vidéo, faite par soi-même, je le répète, ou à un musicien de publier ses propres oeuvres à plusieurs endroits pour se faire connaître sans que Yahoo ou Google ou Windows se réserve l'exclusivité de la publication (à vrai dire, je ne sais pas s'ils se réservent cette exclusivité, mais vu les difficultés que l'on a à repasser une vidéo de soi-même déjà publiée ailleurs, il semblerait que l'amateur soit victime d'une petite guéguerre entre hébergeurs de vidéos. Maintenant Google faisant un moteur de recherche qui contient les vidéos de ses concurrents, il y a à parier qu'il ne mène pas la guéguerre lui-même). Quand l'auteur de vidéos ou le musicien publie sa vidéo, c'est pour être vu du plus grand nombre, donc, on devrait lui donner la possibilité de copier ses poèmes, ses jolis texts en prose, ses chansons, et de publier sa voix et le joli son de sa guitare, un peu partout. S'il a le temps lui-même de se recopier.

13) Avoir la possiblité d'interdire les traductions automatiques de son blog, qui souvent font faire de fausses interprétations au lecteur. Par exemple la traduction de ne ... plus, souvent traduite pas plus (plussss). Contre-sens! Et d'interdire le clic droit qui permet de faire des copiés-collés, sauf pour les commentaires, car l'auteur des commentaires doit avoir la poxxibilité de garder un double de ses commentaires).

14) Pour les professeurs et fonctionnaires : Avoir le droit de gagner plus que son salaire et que sa pension pour ses oeuvres artistiques. Tout en se réservant la possibilité de rester professeur en prévision de l'avenir incertain des professions artistiques. Pour les retraités : Garder sa retraite s'ils reçoivent beaucoup de revenus comme des droits d'auteurs, qu'ils soient fonctionnaires ou non. Au cas où la source de droits d'auteurs, le succès diminuant, tarirait.

15) Les peintres vivants, et leur épouse, s'ils sont décédés, une fois leur oeuvre vendue percevraient les trois-quart du prix de revente de leurs tableaux quand leur acheteur revend le tableau à un deuxième acheteur, le deuxième acheteur à un  troisième acheteur, etc.. Ainsi un peintre dont les tableaux prennent de la valeur dans sa veillesse, alors qu'il ne peint plus pourrait continuer à bénéficier des bénéfices liés à ses oeuvres. On pourrait envisager que si le tableau vaut très cher, le possesseur du tableau paie des "droits d'auteur'  au peintre pour la possession du tableau, si ses moyens (ceux du possesseur) le permettent. Ceci en plus de ce qu'il donnerait du prix de revente du tableau.

Voilà, j'espère que je serais entendue et que je pourrai un jour chanter 'Le Plat Pays' une chanson que j'adore, sur le web, sans être inquiétée. Ou "La chanson des Vieux Amants", ou "Imagine" de John Lennon. ou jouer Villa-Lobos (décédé dans les années 50, il faut encore attendre une dizaine d'années.). Brel décédé dans les années 70 ou 80, dans l'état actuel des choses, en tant qu'amateur, il me faudrait attendre 2040-2050 pour divulguer mes interprétations au public, hors en  2040, j'aurai presque 90 ans et en 2050, presque 100 ans, si je vis encore!

Parce que les personnes honnêtes, en tant qu'amateurs qui ne peuvent payer de droits sans être de leur poche, attendent que les durées de droits d'auteur soient expirées pour interpréter des oeuvres majeures.

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(Je ne sais pas ce qui reliait le haut de ma note avec ce qui suit, une déconnexion d'Internet m'ayant faire perdre une partie de la note).

Quant à moi, nul ne sait pourquoi je veux me faire connaître sur le web aussi tard :

Quand j'étais jeune (à la fin des années 60/début des années 70), ma mère me faisait descendre avec ma guitare dès qu'elle recevait de la visite, et je devais faire un café concert improvisé devant queqlues dames d'un certain âge. Ses veilles amies me disaient que je les réconciliais avec la guitare, qu'elle n'avait jamasi imaginé que c'était un instrument aussi doux, et que ça allait bien à ma voix, que les deux se mariaient bien ensemble.

Ma soeur chantait aussi bien que moi, et chantait parfois à deux voix avec moi. Mon frère adorait ma voix, m'enregistrait, mesurait ma voix avec ses ocilloscopes et autres appareils électroniques. Qui a coté celle de ma soeur qui était pure soprano, faisait plein d'harmoniques.

Mon prof de guitare du conservatoire a dit que je devrais prendre des cours de chant parce que j'avais un timbre rare et une voix juste.

Mais ensuite, ça s'est gâté, quand mon frère et me soeur se sont mariés.

Mon frère venait avant son mariage faire des travaux de bricolage chez moi, que mon mari ne pouvait pas faire. Il restait plusieurs jours et il aimait m'écouter chanter, me conseillait pour la Hi-Fi, le matériel d'enregistrement et tout.

Et puis il a pris femme.

Sa femme a déclaré un jour à un repas de famille : "Dans notre famille les chanteuses sont considérées comme des femmes de mauvaise vie".

Pourtant, elle a une voix plaisante et sonore quand elle parle, et je suis sûre qu'elle pourrait bien chanter.

Elle a interdit à ses enfants de faire de la musique. Ses filles ont du faire de la danse pour le maintien. Ce n'est que sur un tard que l'une d'entre elle a rejoint une chorale et l'autre a commencé le piano. Ou elle a vite progressé.

Ma guitare est devenue "persona  non grata" aux réunions de famille.

Le mari de ma soeur a déclaré que ce que je chantais et jouais était trop triste. Plus question que je n'amène ma guitare chez eux.

Ma mère me disait déjà avant "Chante en français, tu chantes toujours en anglais et en allemand, on ne comprend rien!"

Puis quand j'ai commencé à prendre des cours de chant, elle m'a dit : "Ta voix n'est plus aussi belle, qu'avant, elle n'est plus aussi chaude et grave'. Pourtant c'était le contraire, mes professeurs me faisant chanter alto plutôt que soprano. Et aux examens, on vantait mes graves.

Du coté de chez mon époux, même topo :

Lui, pas de problèmes, il a un regain d'amour quand je chante et joue. Cela lui rappelle le bon vieux temps.

Par contre, l'une de ses soeurs alors que j'étais de passage chez elle (elle hébergeait ma belle-mère) au retour de stage de guitare, ne me permettait de jouer que lorsque son mari dans son immense maison à deux étages (je jouais à la cave), ne dormait pas, quand il était en poste de nuit, et il fallait même à d'autres moments que je joue en sourdine, alors qu'avant d'être mariée, elle aimait bien m'entendre chanter et elle chantait avec moi.

Et je n'avais plus le droit que de jouer chez elle, surtout pas de chanter.

Nul n'est prophète dans son pays, dit-on, nul n'est prophère dans sa famille, non plus. Voilà, j'ai retrouvé le fil : c'était pour dire que, si un jour il y avait des droits d'auteur à donner quand je ne serais plus de ce monde, ce ne sera pas à ma famille qu'il faudra les donner, seulement à mon mari, parce que, eux, coté musique et coté poésie, et coté littérarure ne m'ont jamais aidée, et ont même cherché, après leur mariage, à étouffer mon coté artistique.

J'ai retrouvé le lien qui réunissait cet appendice au reste de la note : Ce que je voulais dire aussi, c'est que finalement, les ayants-droits d'un artiste ne sont pas forcément ceux qui l'ont aidé de son vivant, parfois, ce sont même ceux qui lui ont mis des bâtons dans les roues, c'est pourquoi, c'est foncièrement injuste de faire bénéficier aux descendants parfois jusqu'à la sixième/septième génération de droits d'auteurs qu'ils n'ont jamais mérité, empêchant les amateurs de chanter leurs oeuvres sans payer de droits. Et empêchant même de faire connaître leurs morceaux car ils ne peuvent être publiés que par extrait et pas en entier par les amateurs et professionnels qui voudraient les chanter.

Autre chose : j'ai trouvé sur Wikipédia français, récemment, que les musiciens et les arrangeurs de Madeleine Peyroux, seraient  auteurs et compositeurs d'une chanson traditionnelle, dont son dernier opus porte le titre  :"Careless Love" . Cette chanson a été interprétée par de nombreux folksingers dès les années cinquante, dont Joan Baez dans un enregistrement de deux chansons datant de 1959 (d'avant son premier LP), publié en duo avec un folksinger pas connu du grand public français. Est-ce que c'est une erreur de l'auteur de Wikipédia, où est-ce que ceux qui ont chanté la chanson quarante ans avant eux, vont devoir payer des droits aux - je suppose jeunes - musiciens de Madeleine Peyroux, chanteuse de Louisiane (que j'apprécie par ailleurs, mais moins que Mary Gauthier, également folksinger et songwriter de Louisiane,  enracinée jusque dans les paroles de ses chansons dans son pays, et plus mélancolique que la prémière, celle dont les musiciens voudraient peut-être recevoir des droits de chanteurs qui ont chanté la chanson quarante ans AVANT qu'ils ne la composent!

domino