mercredi, 28 mai 2008
Des rêves s'envolent....
Mon rêve d'avoir l'agrégation cette année encore, s'est envolé.Pour d'autres aussi des rêves s'envolent : celui de réussir un grand saut à 40 km d'altitude (40 000 m) pour le parachutiste Michel Fournier.
Lien : Clic, clic....
Le cêble qui reliait la nacelle coupé au sol. Hmm! Sabotage, sabotage... Enfin, il est indemme, c'est le principal, et il va remettre ça.
Vais-je remettre ça aussi? Passer encore et encore l'agrégation à un âge avancé.
Pourtant mon français était bon, mon allemand était bon, mes dissertations étaient en trois parties, avec des transitions, j'avais cherché un plan pendant toute la première heure pour chaque dissertation, etc... etc... Sabotage! Sabotage!
J'ai interprété Ernüchterung dans le sujet sur le roman de Volker Braun par désillusion, comme c'est le cas pour moi maintenant. Je pense que c'était bon. "Ich bin ernüchtert, weil ich die Agrégation nicht bestanden habe." J'ai perdu mes illusions parce que je n'ai pas l'agrégation. J'ai dit que c'était un roman de la Ernüchterung parce que Volker Braun pense que la RDA a manqué son but, mais comme ma professeure le pensait, mais pas moi, mais je l'ai écrit quand-même, qu'il y avait un espoit à la fin, parce que Lisa regardait par la fenêtre avec son enfant (moi, je trouvais qu'elle était plutôt triste et qu'elle voyait au contraire ses illusions s'envoler, en même temps que son mari). Je donne ces détails sur ma dissertation maintenant parce que ces détails sont parus. Je n'ai reparlé de cette dissertation avec personne depuis, la professeure n'a contrairement à l'agrégation interne (pour laquelle j'avais par hasard le même plan qu'elle).
(J'ai vu que alors que j'étais la dernière de la rangée, classée sous mon patronyme et pas sous mon nom marital, ce dernier étant le seul connu de la plupart des gens, que la dame qui ramassait les copies mettait les miennes sytématiquement au dessus du tas sans la classer : je me suis demandée, si elle classait le tas à l'envers, si elle allait le classer après, ou si elle allait prendre ma copie et la mettre aillleurs... L'année dernière après l'agrégation interne que nous avions passé dans une immense salle, il n'y avait personne au bout de ma rangée pour ramasser les copies et alors que je faisais la queue à la rangée d'à coté, une dame est venue de l'autre bout de la salle me prendre ma copie qu'elle a mise dans une pochette toute seule, on m'avait fait signer aussi pour le deuxième jour un bordereau qui n'était pas réglementaire, car la dame "n"'avait pas le bordereau de la journée", et j'avais du signer à un endroit sans colonne sur le bordereau de la veille. Et pourtant à cette époque, je n'avais pas encore eu l'histoire du paperboard et j'avais été inscrite à la formation en didactique pour l'agrégation interne)
(J'ai fait passer et surveillé de nombreuses fois le baccalauréat, au baccalauréat on ramasse les copies selon un plan écrit sur une feuille et au tableau ; les élèves étant disposés de façon à ce que le professeur qui ramasse les copies ne doive pas revenir au bout de la rangée, c'est à dire qu'une rangée sur deux est en ordre alphabérique inverse). Les deux ou trois (ou plus, si les salles sont grandes) surveillants de la salle vérifient avant de quitter la salle si toutes les copies sont là et bien classées, l'un dit le nom, pendant que l'autre dit le numéro de table, l'un tenant les copies et l'autre vérifiant sur le bordereau. Puis le chef de salle descend avec les copies et un CPE ou le proviseur adjoint vérifie de nouveau si l'ordre des copies correspond bien au bordereau et si les copies sont toutes là, les professeurs surveillants ont fait au préalable une copie pour les absents dont les en-têtes sont remplies par le professeur surveillant, et sur laquelle le professeur inscrit en grand et en rouge "ABS" au travers de la première page. Ainsi, il ne peut pas y avoir de décalage entre les copies. Le CPE ou le proviseur adjoint vérifie encore une fois les copies (l'ordre, si les numéros de table sont bien reportés, et si toutes les copies dont celles des absents sont là). Et ensuite seulement, elle sont mise de coté pour être rognée pour l'anonymat, ce qui se fait dans l'établissement même.)
(Par la suite, les copies sont acheminées dans un autre centre d'écrit ou les correcteurs viennent les chercher. Chaque correcteur vérifie avant d'emporter son paquet si toutes les copies sont là (dont celles marquées absent). Lorsqu'il amène son paquet on vérifie encore si toute les copies du bordereau sont rendues par le correcteur, qui les amène dans le centre où sont faites les délibérations avec le livret scolaire qui sert à rattraper certains élèves (ceux qui ont travaillé sérieusement généralement, ou ceux qui avait un avis favorable du conseil de classe et n'ont pas bien réussi. J'ai vu parfois baisser les notes d'un élève chahuteur à qui il ne manquait pas grand chose pour l'avoir, pour qu'il ne puisse pas râler pour quelques points). Bien sûr on ne baisse jamais les notes d'un élève qui a la moyenne ou le 8 pour passer l'oral de contrôle. Lors des délibérations, l'anonymat est levé, mais je pense que dans la plupart des cas, aucun des correcteurs présent ne connait les élèves, puisque ce ne sont pas ceux de son coin).
Je ne sais pas si à l'agrégation nous avons des appréciations de nos professeurs, je n'étais pas inscrite au CNED cette année et personne ne m'a prêté les cours, mais j'ai été très assidue à l'université. En tout cas, si nous avions des appréciations ou des avis, j'imagine ceci, Domino2 étant mon nom marital et Domino1, mon nom de naissance.
Liste à remplir :
domino Domino 1 :Illustre inconnue! N''a pas fréquenté l'univesité cette année!
Nom ajouté à la liste :
domino Domino 2 : Excellent travail.
Vérification des appréciations :
domino Domino 1 (a composé) : avis défavorable de l'univesité, on baisse ses notes, elle ne sera pas admissible (c'est mon nom d'inscription).
domino Domino 2 ; (ne figure pas sur les listes des candidats inscrits et ayant composé). Excellent travail de la part de l'université... Dommage qu'elle ne l'ai pas passée!
En fait domino Domino 1 et domino Domino 2 sont une seule et même personne, mais personne ne s'en rend compte!
Mais attention, je ne suis pas la domino du CAPES qui est une autre domino.
Je ne suis pas non plus la Domino2 du CAPES de documentation, d'ailleurs elle n'a pas le même prénom que moi. Et jamais au grand jamais, je ne passerais ce CAPES, d'ailleurs je ne peux plus passer de CAPES, parce que étant bi-admissible, je suis au dessus du niveau du CAPES. C'est un grade au desus mais qui est également dans le corps des certifiés.
domino
11:08 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : parachutisme, rêves, performances, agrégation
La Tarentelle de Tedesco....
Dans cettte vidéo en lien ici (clic, clic), vous trouverez la Tarentelle de Castelnuevo-Tedesco.
Ici, ce n'est pas moi qui joue, mais un autre guitariste, inconnu de moi jusqu'ici.
Il la joue en 4 mn. Plus vite que Ségovia, j'avais chronométré le disque de Ségovia à l'époque où je la jouais, il la jouaiis en 5 mn, et moi je la jouais en 6 mn.
C'est avec ce morceau que j'ai mon plus émouvant souvenir de concert.
Au stage de Mérignac. Par coeur, et c'est bien là le hic, gare aux trous de mémoire, surtout dans un morceau où il y a des parties qui commencent par les mêmes mesures et finissent différemment.
En attendant mon tour (concert des stagiaires), je jouais dans le couloir (nous jouions tous dans le couloir en attendant notre tour, pour chauffer les doigts). Cela marchait super bien, la Tarentelle s'est envolée une dizaine de fois sans poblème et sans trou de mémoire. Un jeune stagiaire (pas celui de 16 ans qui me portait mes affaires parce que j'avais mal dans le dos, mais un autre), était assis en tailleur à mes pieds et buvait ma Tarentelle, pâmé d'admiration et pourtant, il jouait aussi bien, voire mieux que moi.
Au moment d'entrer sur la scène (il y avait de grands guitaristes dans la salle, nos professeurs), le guitariste organisateur m'a poussé affectueusement en mettant sa main sur mon épaule et en disant "Bon courage!", j'ai bien joué la moitié, pendant 3 minutes environ, puis l'inévitable est arrivé, j'ai joué la suite d'une phrase avec une autre partie du morceau, j'ai essayé de rattrapé en improvisant (c'est ce qu'on fait quand le public ne connait pas le morceau, on joue dans le même style en attendant que la suite revienne), mais force était de constater que le trac avait eu raison de ma mémoire, alors j'ai arrêté de jouer et il y eu un tonnerre d'applaudissement. Dans ma tête, j'avais retrouvé la suite, mais je ne pouvais pas jouer, tellement les applaudissements étaient bruyants, alors j'ai repris une ou deux phrases avant le trou, le silence se fit immédiatement et j'ai joué jusqu'au bout le reste de la Tarentelle.
Les trois minutes suivantes, et les applaudissements crépitèrenent à nouveau à tout rompre, tandis que je saluais.
J'ai gardé de cette soirée un souvenir ému.
L'une des grandes guitaristes qui étaient là, m'a dit que j'étais très courageuse d'avoir joué ce morceau.
L'été suivant, je suis allée à un stage de lutherie, sur le lieu d'un stage de guitare où j'allais tous les ans depuis 1994. On nous montrait comment était faite une guitare, tout en mettant la main à la pâte. J'ai construit alors ma guitare baroque.
Au concours des stagiaires, j'ai voulu jouer la Tarentelle, mais comme je participais au stage de lutherie et pas au stage de gutare, je n'avais plus d'entraînement et j'ai abandonné au bout de quelques mesures : c'était l'horrible trou de mémoire qui cette fois-ci était là beaucoup trop tôt, plus moyen de retrouver la suite, le trac complet! On a applaudi quand même, moins fort qu'à Mérignac.
Cependant, tandis que je chauffais mes doigts avant le concours, assise sur un muret à l'extérieur, l'un des stagiaires qui portait comme prénom le nom latin d'un dictateur, mais n'était pas dictateur lui-même, avait fait comme l'autre stagiaire de Mérignac, il s'était assis en tailleur à mes pieds et avait écouté la Tarentelle pendant au moins une demi-heure et répétait toujours : "Qu'est-ce qu'il est beau ce morceau là!". Comme quoi, ce n'était pas moi que l'on écoutait, mais les harmonies de Tedesco qui étaient encore plus belles quand le morceau est joué un peu plus lentement que sur la vidéo en lien.
Même si ce soir-là, j'ai joué moins bien qu'à Mérignac, l'écoute de ce guitariste avant le concours m'est restée comme une petite chaleur dans le coeur.
Je préparais cette Tarentelle pour le supérieur de l'UFAM, mais je ne l'ai pas passée car je n'étais pas prête, en revenant de Mérignac, le portillon du métro de la gare Montparnasse à Paris a compté ma guitare comme une personne, et moi qui la suivais comme une personne indésirée (je n'avais pas un deuxième ticket pour ma guitare), et le portillon s'est refermé sur mon épaule. La RATP n'a rien voulu savoir, et je n'ai eu aucun dommages et intérêt pour cet accident, pourtant je n'avais sur moi qu'un sac à main, et ma guitare, et ils m'ont dit que les bagages à main n'étaient pas souhaitables dans le métro (pourtant un tas de gens prennent le métro pour leurs correspondances entre les gares...) et que c'était ma guitare qui avait provoqué l'accident, alors s'il faut payer un ticket en plus pour la guitare (j'avais composté le mien), qu'ils le disent avant. C'était mon mari qui portait les bagages et pasait par le portillon d'à coté avec un autre ticket (nous ne sommes pas des resquilleurs!). En fait, c'est un détecteur électronique qui avait compté ma guitare que je tenais à l'écart devant moi pour une personne.
Comme j'ai eu mal au bras et à l'épaule pendant un mois, et particulièrement pendant le reste des vacances de Pâques qui auraient du me servir à mémoriser le troisième morceau (une étude de Villa-Lobos), j'ai du abandonner le concours, que j'ai été voir cependant.
Heureusement, qu'il n'y a pas de portillons à Grande Métropole Régionale parce qu'avec la lenteur de mes jambes, j'aurais été coincée 1000 fois, bien que je paie toujours.
domino
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Test de la Tarentelle de Tedesco
Encore plus vite : Shin-Ichi Fukuda (vidéo enlevée du profl de l'usager You Tube, désolée pour vous et pour lui) (mais dans la partie lente quelques ralentis nous font bien entendre l'harmonie, sonorité un peu dure.
Mieux : belle sonorité (comme la mienne) en 4mn 15, Craig Lake, probablement un amateur, mais les amateurs recherchent la beauté parce qu'ils aiment et pas la virtuosité, le morceau sonne comme celui que j'entendais sous mes doigts. Craig Lake, après avoir regardé son profil est un étudiant en guitare qui a gagné quelques compétitions.
La précipitation même, sonrité un peu dure, Margerita Escarpa. 1mn seulement, coupée au bout d'une minute, encore une virtuose.
Ici la sonorité de la guitare, mais ça vient de la guitare, peut-être est une peu raide dans l'aigu, beaux graves, jolis contrrastes. José Antonio Guasque. 4mn 41, environ la vitesse de Ségovia, qui pourtant a la réputation de jouer trop vite. Cette vitesse permet mieux de faire de la musique, que celle des virtuoses à tout crin qui la joue en 3mn. Un accelerando me gêne un peu vers la fin.
Une amateur 4mn 11, les passages graves un peu précipités, mais comme amateur, elle joue mieux que certains virtuoses cités précédemment. Guitar Girl qui reste anonyme, un peu comme moi. La fin est plus belle que le début trop précipité; Belles terminaisons de phrases aigües. Si, son nom est caché en dessous, c'est Katrin Edrikat. Elle étudie la guitare et a gagné beaucoup de compétitions.
Il y a peut-être d'autres interprétations intéressantes de la Tarentelle, mais je ne vais pas écumer tout Internet à leur recherche. Que les oubliés m'excuse. Si un jour j'ai le temps de réapprendre ce morceau, je vous en servirais un exemplaire (à chercher sur Internet, pas ici, car je reste "anonyme" pour cette journaliste.
Généralement les étudiants en guitare participent à de nombreuse compétitions pour les mettre sur leur curriculum vitae. Et trouver ensuite des concerts. Mais c'est très difficile de perceer dans la gutare, et nombre de guitaristes pourtant connus gagnent moins qu'un professeur certifié.
domino
08:28 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : guitare, castelnuevo-tedesco, guitare classique, musique
Et il y a eu encore...
Je devais vous raconter beaucoup de choses cet hiver... Mais je ne l'ai pas fait pour deux raisons :
1) La panne d'ordinateur;
2) Le fait que je ne voulais pas raconter que j'étais à l'université, pour préparer l'agrèg, c'est à cause de ceux qui sont venus ici m'ennuyer au moment de l'agrèg, en me parlant de l'agrèg... et des détracteurs et autres individus bizzares qui se sont promenés dans mes commentaires, et des choses bizzarres que j'avais rencontré sur les listes d'admissibles (certaisn portaient le prénom rare (en deuxième prénom) de certains de mes commentateurs les plus gentils.
Bon, c'est pour cela que j'ai passé cette partie de ma vie sous silence et que je ne vous en parle que quand elle est terminée;
Mais il fallait le faire, aller à l'université cette année... :
En novembre-décembre, il y a eu les grèves, alors il fallait faire un immense détour pour pouvoir atteindre les salles de cours après avoir bravé les piquets de grèves intérieurs qui ne laissaient passer que le personnel de service, les ouvriers qui faisait des travaux, les professeurs de concours et les étudiants des préparations de concours.
Le premier jour, ils avaient fermé la porte juste devant moi, et ça a été terrible de retrouver un endroit pour passer.
Une ou deux de nos profs ne venaient d'ailleurs plus, on ne sait pas si elles étaient vraiment malades ou si elles avaient peur des grévistes, elles ont rattrapé leurs cours à la fin de l'année.
Enfin, du métro, il fallait faire un grand détour pour aller jusqu'au poste de contrôle, de là traverser un immense souterrain parking, ou parking souterrain, mais ça s'appelle le souterrain, puis passer dans un sas, dans lequel on était controllé par le piquet de grève, mais comme j'ai un air de femme de ménage, ils ne me demandaient jamais rien, puis à nous les étages.
Quand j'avais cours de linguistique (pour mon option) dans l'autre bâtiment, il fallait que je traverse touit le souterrain en sortant d'un bâtiment devant un piquet de grève, que je rentre dans l'autre bâtiment devant un autre piquet de grève, que je remonte un étage, et rebelotte dans l'autre sens après le cours. Avec les quatre étages à monter.
Et avec tout cela, je n'ai même pas maigri.
Comme on ressortait du bâtiment par un autre endroit que l'endroit habituel, je me suis perdue une fois dans le quartier en prenant une rue pour une autre, je me suis retrouvée près de l'autoroute au lieu du métro, et j'ai fait le tour d'un bloc d'habitations, par des chemins piétonniers, sas savoir trop où j'allais pour retrouver le métro, en arrivant par l'autre sens, ce qui était bizarre, parce que ayant tourné trop tôt, je me suis retrouvée plus loin que mon but.
Bref, ce fut une saison vraiment très dure, l'hiver, les grands détours à faire, plus d'escaliers à monter dans l'université, c'était vraiment très dur. La seule chose qui était bien, c'était que là haut, tout était calme, on était nos petits germanistes de CAPES et d'agrèg ensemble, dans une université vide et toute calme. Parce que d'habitude comme on est dans une salle à coté d'un palier, il y a souvent du bruit sur le palier.
Puis il y a eu les policiers qui sont intervenus un soir alors qu'on était en train d"écouter le cours sur Lanzelet de Heinrich von Zakzikhoven. On a même appris à lire en Moyen-Haut allemand, c'est chouette, cà!
Bref, on était en train de s'initier ou de réviser les prouesses de Lancelot, chevalier de la Table Ronde, qui s'appelle en allemand Lanzelet, quand les centurions romains sont arrivés avec leur bouclier sur la place romaine.
Mais nous, on ne le savait pas. On ne les a pas entendu, pourtant ça devait faire du bruite, mais du haut de notre quatrième étage, tout affairés à entendre les aventures de Lancelot contées avec délectation par notre prof autrichien, en allemand bien sûr, on n'a pas entendu que des centurions nous faisaient revenir mille ans avant Lancelot, à l'époque romaine.
Avant le cours, je sentais mes yeux piquer, c'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de lumière à cette époque de l'année; Puis pendant le cours, alors que notre professeur racontait les aventures de Lancelot avec verve, jai atteint le pont où l'attention diminue (l'attention ne peut être soutenue que pendant un maximum de quarante cinq minutes, car dans la journée, nous avons des cycles de veille, inévitrable en fin de journée.
C'est alors que j'ai vu les deux - maintenant admissibles, un couple, ils vont être riches s'ils réussissent l'agrèg tous les deux - se lever et le professeur dire qu'on faisait la pause. Les yeux me piquaient. Puis on est sorti un peu dans le couloir et j'ai sans doute comme à l'accoutumée passé mon visage à l'eau froide pour me tenir éveillée, un remède qui peut me faire tenir une demi-heure sans fermer les yeux, (si on me donnait un lit dans ces moments là, je m'endormirais tout de suite). Et puis on a écouté l'histoire de Lancelot encore pendant une heure, puis on est descendu.
J'ai pris l'escalier juste à coté, pour descendre de nos trois étages, et je les ai vu là, les centurions habillés en bleu marine, sur la place romaine, de l'autre coté du sas vitré, comme tout était fermé, je suis descendue au sous-sol, repassée par le souterrain, puis au lieu d'aller directement au métro, je me suis dit que j'allais prendre ce petit chemin qui devait être un raccourci. Mal m'en a pris. Je me suis retrouvée enttre le RU et le forum, j'ai encore vu les centurions en ordre dispersé, en train de bavarder. J'ai longé discrètement le restaurant universitaire, pris la passerelle, et je suis allée au métro près duquel étaient massés les centurions romains qui discutaient avec les gens.
Puis je suis rentrée chez moi, le lendemain on rentrait dans l'université par le chemin normal, même si des montagnes de chaises empilées, montraient encore ce qui s'était a passé.
C'était cet hiver, j'ai fait tous ces parcours supplémentaires pour avoir mon agrégation : je l'ai râtée.
domino
Lien à voir pour comprendre :
domino
07:11 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : université
mardi, 27 mai 2008
Texte tombé..
On vient de me faire tomber un texte magnifique, à caractère littéraire, que j'écrivais au brouillon derrière. Pourtant j'avais déjà cliqué plusieurs fois sur enregistrer, et tout à coup, même ce que j'avais enregistré est parti.... Je le cherche dans mes notes... Plus rien... Texte disparu. Ya des espions sur mon ordi? Même ce que j'avais enregistré est parti.
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Dix minutes plus tard : j'ai retrouvé le texte, puis il est reparti.
domino
23:18 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bug
Rêve prémonitoire...
Cette année, j'ai fait un seul rêve prémonitoire sur l'agrégation...
C"était déjà vers octobre.
J'ai rêvé que l'une des candidates, très bien placée au CAPES l'an dernier, cherchait dans un énorme tas de laine - c'était à une époque de l'année où nous étions tous recouverts de gros pulls et d'écharpes de laine - un tas de laine pas tricotée, toute de la même couleur, violette, mais cette laine semblait tricotée sans être tricotée , quelque chose. Elle enfonçait sa main dedans comme si elle cherchait vainement quelque chose, et alors je me suis réveillée, et j'ai tout de suite interprété mon rêve : elle n'aujra pas son agrèg. Et c'est exactement ce qui s'est passé.
domino
22:26 Publié dans Humour i-grimoirien. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : étrange, agrégation
Un homme noir...
Hier, alors que l' une de mes professeures de linguistique me faisait passer hier une colle (un oral blanc) de linguistique, en prévision d'un éventuel oral d'agrégation (les résultats venaient ce matin), et alors que la colle tirait à sa fin, j'ai vu passer dans le couloir un homme en noir, qui nous a regardé toutes les deux.... Puis, ma prof a conclu le corrigé de la colle et m'a dit "Reposez-vous bien!" Et alors, je me suis doutée que je n'étais pas admissible. J'ai pensé que cet homme était chargé de lui donner le résultat, et peut-être qu'il avait un costume noir si c'était négatif et un costume clair, si c'était positif. Je ne sais pas si c'était juste, mais c'est ce que j'ai pensé.
domino
22:00 Publié dans Humour i-grimoirien. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, résultats, agrégation