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samedi, 26 avril 2008

Démocratie et/ou République ????

Ici je ne vais pas vous parler de politique nationale et internationale, mais de théorie politique en général, comme si on était à Sciences Po, na!

Saviez-vous que la République et la Démocratie sont incompatibles, non? Et bien voilà un petit cours :

La RDA était la République Démocratique Allemande, et pourtant tout un chacun se plaisait à dire, qu'elle n'avait rien de démocratique.

La France est fidèle aux idées républicaines.... Le plus flagrant exemple d'idée républicaine est l'école laïque de Jules Ferry, avec l'interdiction du port de signes religieux pour garder une neutralité religieuse. Pourtant il est évident que cette interdiction ne concerne qu'une seule religion avec l'interdiction de son signe le plus visible : le voile (et par conséquent l'interdiction à toute fille ou femme de porter un foulard qui la protège du vent, parfois plus pratique qu'une casquette ou un chapeau de soleil*..). Mais a-t-on déjà vu un proviseur ou un principal renvoyer chez lui un élève parce qu'il porte une petite croix chrétienne? La plupart n'osent plus en porter, mais ils manquent encore pour les communions, distribuent leurs images à leur meilleur ami...   donc, signe d'intolérance, et donc pas de tolérance et de neutralité.

Les idées républicaines ne sont pas forcément des idées démocratiques, car la démocratie accepte le pluralisme.

Initialement et pour les Anciens, la démocratie était la forme idéale de gouvernement, la forme dans laquelle les citoyens discutaient des nouvelles lois par l'intermédiaure de leurs représentants dans une assemblée.

La République étant la forme de gouvernement dans laquelle le pays est dirigé par une seule personne, le président.

Selon les anciens, la République est une Dictature, et on ne doit utiliser ce type de gouvernement qu'en cas de crise extrême, lorsqu'il faut prendre des décisions immédiates, comme une guerre (ce qu'on appelle guerre ici, c'est une vraie guerre, où les ennemis s'affrontent réellement en rangées et en bataillons, et pas un Vigipirate contre d'improbables attentats).

Cependant le recours à la République, doit être très rare, et il faut toujours privilégier la démocratie. Les romantiques allemands, comme Schlegel, jugent possible que dans les temps nouveaux et à venir, on fasse de temps en temps appel à la République, pour régler une crise, mais on dit aussi que le Romantisme Allemand a été à la source des idées nationales et du nationalisme qui ont pourri l'Europe de la fin du XIXème siècle et du XXème siècle provoquant les grandes guerres que l'on sait.

Cependant pour les romantiques allemands la République ne devait être que momentanée et on devait toujours revenir ensuite à la Démocratie.

En Allemagne les Républicains (Republikaner) sont très mal vus, même de la Droite... les Républicains sont en Allemagne, l'extrême droite.

Aux États-Unis d'Amérique on doit être plus au fait qu'en Europe de la différence entre la République et la Démocratie, car les idées des théoriciens politiques anglais de l'époque des Lumières  tels que Hume y sont plus connues et on y a gardé le sens de la différence entre République et Démocratie, puisqu'aux élections présidentielles Démocrates et Républicains s'affrontent. Les États-Unis ne sont pas une République, mais une Fédération, tout comme l'Allemagne qui porte pourtant le nom de République, mais le président y joue un rôle très, très discret, uniquement représentatif. Et par conséquent on ne peut pas dire que l'Allemagne soit une République puisqu'elle est dirigée par l'assemblée du Bundestag,  dont la chancelière ratifie les décisions, ce sont les États-Unis d'Amérique qui ont prôné cette constitution pour l'Allemagne, au modèle de la leur, pour éviter qu'elle redevienne une dictature.

En principe, dans un pays qui est dirigé démocratiquement par une assemblée, le président, s'il y en a un, a un rôle représentatif uniquement à l'étranger et on ne fait sinon appel à lui qu'en cas de crise grave.

En France, le chef du gouvernement est le Premier Ministre, qui est l'homologue de la Chancelière Allemande, et pas le Président de la République.

Or, on parle toujours de façon erronée du gouvernement du Président, les journaux titrent : "Le Bilan de la première année du gouvernement du Président..." et c'est symptomatique, si c'est le président qui gouverne, nous sommes en République et pas en Démocratie (car alors ce serait même pas le premier ministre, mais le président de l'assemblée qui gouvernerait). Selon les théories de philosophie politique que l'on connaissait encore à l'époque des Lumières et à l'époque du Romantisme allemand, nous sommes en République et pas en Démocratie, à partir du moment où l'on parle de façon erronée du Gouvernement du Président de la République.

Mais après tout qui a rendu le Président de la République, chef de gouvernement? Peut-être pas lui-même, mais les Français et leurs médias, les journalistes. Ce sont les journalistes qui parlent de gouvernement présidentiel. Sont-ils tout à fait au fait des institutions et de la constitution française ou ont-ils simplement transcrit dans leurs écrits un fait réel?

Dans la Constitution, ce n'est pas le Président de la République le chef du gouvernement.

Un Président de la République qui s'érige en chef de gouvernement émet des décrets-lois qui n'émanent plus de la démocratie, mais du gouvernement d'une seule personne.

Pour résumer, vous avez compris ce que je veux dire : Les français confondent démocratie avec république alors que ces deux mots n'ont jamais rimé ensemble.

D'ailleurs quand j'étais petite, élève de l'anciennement privé, j'éprouvais tout ce qui était public et république comme quelque chose d'extrêmement impressionnant, un autre monde dans lequel je ne vivais pas, et qui me semblait là comme quelque chose de menaçant : le dispensaire où on allait faire ses vaccins derrière la mairie (les mêmes qui ont fait mettre ma mère en maison de retraite, alors qu'elle voulait rester chez elle, elle le prouvait, car elle était propriétaire), l'école publique, les lycées publics, le collège public en préfabriqué qui était juste à coté de la maison, tout cela me semblait inaccessible, jusqu'au jour où je me suis retrouvée dans la fac publique (on ne faisait pas allemand dans la fac privée), où c'était après 68 le foutoir complet, avec une journée de cours par semaine, et des bancs d'amphi qui se vidaient tout au long de l'année, des étudiants qui faisaient n'importe quoi, alors que dans l'école privée, je n'avais même pas fait Mai 68, on allait en classe en Mai 68 avec nos cartables cachés dans des sacs à provisions, pour ne pas nous faire huer de ceux du public et houspiller par les ouvriers des usines en grève. Nous n'avons pas eu d'allègements de programme.

J'ai commencé ma carrière de prof par trois ans dans le privé avant d'avoir mon CAPES du public, et j'ai opté pour le public parce que je voulais venir en aide aux enfants des classes sociales moins favorisées.

domino

 

 * Bien que non-musulmane, je portais des foulards pour me protéger du vent jusque dans le milieu des années 80. Quand j'étais petite toutes les femmes portaient des foulards sur la tête, mais dès que l'on a décrété que c'était un signe religieux, alors que pour nous, cela n'avait rien de religieux, les femmes françaises ont abandonné le port du foulard et celui-ci est passé de mode. Ma mère qui ignorait totalement que le foulard était un signe religieux a porté ses "fichus" jusqu'au milieu des années 90, jusqu'à ce que je lui explique que maintenant c'était mal vu de porter un foulard ou un "fichu". Qu'on l'a prenait pour une maghrébine; Elle ne savait même pas ce que voulait dire maghrébin, elle disait toujours algérien ou nord-africain comme dans les années 50-60.

vendredi, 25 avril 2008

Confusions, décalage....

Bon, voilà, des résultats d'agrèg vont commencer à tomber. J'ai quelques collègues de la formation qui attendent impatiemment leurs examens d'oraux.

Mais moi, je voudrais savoir une chose :

Est-ce que l'étiquette que l'on colle sur la partie non annonymée de la copie (étiquette qui comporte un code-barre et notre nom, sert à quelque chose?

Il paraît que l'on a inventé ces codes barres parce que par le passé, il y aurait eu des décalages de copies qui font que des candidats n'auraient apparemment pas eu leur note à eux.

Mais, ce code barre, s'il porte notre nom, à quoi sert-il, puiqu'il est placé sur la copie non anonyme.

Il paraîtrait qu'il y aurait un deuxième code barre, qui serait placé sur la partie non anonymée et correspondrait au premier, mais personne ne nous montre si c'est vrai.

Imaginez que dans l'enveloppe qui est envoyée au correcteur deux étiquettes se détachent et qu'on les recolle n'importe où.

Ou qu'un candidat mal intentionné entre dans le bureau d'un correcteur à l'université et inverse les étiquettes de sa copie avec celle de la meileure copie du lot... non, je ne fais pas cela, moi, car je ne sais pas si les correcteurs amènent leurs copies à l'université, premièrement, et je suis d'avis qu'il ne devraient pas les amener les copies d'agrégation à l'université, même en fermant bien leur bureau; même pas pour en discuter avec leurs collègues.

C'est pourquoi je pense qu'on devrait faire ceci :

Juste après les épreuves, les copies seraient photocopiées devant des candidats témoins et on mettrait les photocopies  non anonymées dans un sac qui ne seraient ouvert qu'en cas de litige, c'est à dire, si, après réclamation de la copie (que l'on peut demander au ministère vers le premier septembre suivant la session).

Après la remise des notes sur les ordinateurs, mais avant de proclamer les résultats, au ministère on reconstituerait les copies (parie anonymée et non anonymée), pour voir s'il s'agit  bien de la même écriture, et s'il y a erreur en faveur d'un candidat, pn lui ferait d'urgence passer son oral.

domino

 

LEs premiers licenciements économiques de fonctionnaires, c'est pour bientôt!

Les licenciements économiiques de l'enseignement public, c'est pour bientôt.

Pas seulement pour les auxiliaires, mais aussi pour les titulaires.

Le ministre de la fonction publique nous l'a promis.

En attendant on cherche à destituer les TZR, pas parce qu'ils n'ont pas effectué un service de rattachement, mais parce que leur chef d'établissement refusent qu'ils fassent un service de rattachement, même quand ils le demandent. Ils sont des bouches en trop à nourrir.

Même avec une note pédagogique, et une note administrative qui n'est pas mauvaise, ou moyenne, parce que ce TZR est en fin de carrière et a déjà travaillé beaucoup pour faire monter ses notes, on destituera le TZR quand même.

Il y a trop de profs d'allemand, mon académie, jadis déficitaire en profs d'allemand, est maintenant excédentaire et les néo-profs des autres académies demandent tous notre académie, à cause de sa réputation de déficitaire, alors qu'elle est excédentaire et alors que les TZR originaires de l'académie n'arrivent plus à muter à l'intérieur de l'académie, alors qu'ils sont de vieux profs expérimentés, on place les jeunes en provenance d'ailleurs sur les postes qu'ils voudraient obtenir. Sinon, depuis quatre années que je demande à retourner sur un vrai poste, je l'aurais depuis longtemps.

Quand j'entends dans les stages de PAF des néo-certifiés qui viennent d'arriver d'une autre académie, dire tiens j'ai un poste à tel endroit (poste que j'ai demandé), et que je me rends compte que c'est un poste établissement, je me pose des questions sur la validité du système de mutation. Ce n'est pas avec les malheureux 10 points que l'on m'ajoute par échelon de mon ancienneté totale de prof (100 points en tout), que je peux contrer quelqu'un qui a un rapprochement de conjoint, un PACS, une mesure de carte scolaire, etc... quand ces néo-certifiés et néo-agrégés arrivent dans l'académie, ils n'ont pas de prédilection pour tel ou tel poste, surtout dans un coin rural comme le mien, alors pourquoi obtiennent-ils de préférence les postes que je souhaite avoir? Il semble que ceux qui n'ont qu'une année d'ancienneté sont prioritaires sur ceux qui ont 25 ans d'ancienneté. Que ceux à qui cela est égal d'être nommé n'importe où en France, sont nommés de préférence sur les postes que je demande (poste qui sont sur une ligne de train direct par rapport à chez moi, ou le lycée le plus proche à 12 km.

On dit que pour le moment il y a trop de profs d'allemand, mais qu'avec les départs en retraite du Baby-Boom, il va y en avoir beaucoup, alors au lieu d'augmenter les postes à l'agrégation pour que les certifiés en poste (de TZR, ils sont des certifiés comme les autres et ont le droit de passer l'agrèg, même interne), aient une promotion, on augmente le nombre de postes au CAPES pour recruter beaucoup de néo-certifiés (moins qu'à notre époque, quand même ou il y avait 400 postes de CAPES d'allemand, mais beaucoup plus de candidats : 4000, ce qui faisait 10% de réussite, et j'étais environ au 5ème ou 6ème pour cent, même si ma place (230) n'est plus une place d'admission aujourd'hui, j'étais quand même au 5% des candidats ayant concouru et au début de la deuxième moitié des candidats admis. C'était dans les années 70.

Donc, pour avoir des lauréats meilleurs que j'étais à l'époque, mais je me suis beaucoup améliorée, il ne faudrait prendre que 6% des candidats du CAPES. Je ne sais pas combien de candidats il y a actuellement, mais je suppose que les 140 postes couvrent plus que 10% des candidats.

Je serais d'avis que l'on prenne 40 candidats à chaque agrégation et à l'agrégation externe d'allemand de préférence pour la promotion des certifiés, et que l'on ne prenne plus du tout de candidats au CAPES d'allemand pendant plusieurs années tant qu'il y aura des académies où il y a  trop de profs d'allemands comme la mienne, et où les TZR ancien titulaires de postes fixes qui ont perdu leur poste il y a environ cinq ans par mesure de cartes scolaire ou par congé de type CLM ou CLD, n'arrivent plus à trouver de postes comme celui qu'ils avaient avant.

Cela éviterait les licenciements abusifs des TZR d'allemand qui n'ont plus de postes, parce que lorsque l'ont voit 20 à 20 néo-profs d'allemands qui ont un poste soit de TZR, soit normal en arrivant d'une autre académie, et sachant que les stagiaires certifiés et agrégés qui ont fait leurs études dans l'académie et sont nés ici, et ont grandi ici, sont obligés de partir ailleurs car ces néo-profs d'ailleurs ayant été nouvellement nommés dans l'académie passent avant les stagiaires d'ici qui sont chassés ailleurs, avant les néo- titulaires d'ici qui sont chassés ailleurs, et avant les anciens profs de l'académie qui demandent leur mutation intra-académique, on se demande dans quel monde on vit. Il doit s'agir d'une mauvaise gestion nationale et académique des mutations en allemand :

- au niveau national on envoie les néo-titulaires dans les académies où il n'y a pas de postes, comme mon académie, souvent des personnes qui ne voudraient pour rien au monde atterrir ici.

- au niveau académique, on fait passer ceux qui donnent mille coups de téléphone aux syndicats et au rectorat avant de s'occuper de ceux qui restent bien sagement à attendre leur sort comme moi.

En ce qui concerne les licenciements abusifs déguisés en destitution, lisez-moi et vous comprendrez que même si par le passé et avant d"être TZR, vous avez rendu mille services au rectorat par exemple par les jurys de BTS, quand vous avez fait le maximum de sujets d'oraux,  fait enregistrer les cassettes d'examen par votre époux germanophone, mais français  (il ne serait pas été dans la région,  si je n'avais pas été là, il aurait demandé le lycée français où il a été élève en Allemagne).

La prof qui a fait tant de chose par le passé :

- échanges scolaires avec l'Allemagne,

- jurys de BTS dans trois académies pendant huit ans, avec l'honneur d'être l'une des quatre personnes pondant et agréant les nombreux sujets d'oraux (il fallait couvrir des centres d'examen à 40 candidats).

- projets pédagogiques pluridisciplinaires,

- enseignement en primaire quand j'avais un horaire déjà complet en lycée (je passais d'une classe de BTS à une classe de primaire, ayant l'impression qu'ils étaient vraiment petits!)

etc....

Bref, la prof qui a fait tout cela en dehors de son travail et plus....

Parce qu'elle restait trop longtemps le soir dans les établissements de rattachement où elle passait....

Parce que dans ce cas là, on fait tout pour faire faire une crise de nerf (je précise sans rien casser du tout) à la personne parce que l'on sait....

Que quand quelqu'un fait une crise de nerf ou de larmes, sans la présence des élèves, et surtout sans la présence des élèves, alors que le ciel était tout bleu juste avant, et serait encore tout bleu après si on ne disait rien... (les gens qui ont déjà fait des crises de nerfs me comprennent ici, on peut s'énerver sur un truc, parce qu'on ne trouve plus quelque chose que l'on venait de poser quelque part... , alors que l'instant d'avant on était parfaitement bien, et ne plus y penser dès l'objet est retrouvé. On devrait prendre comme psy pour les gens qui s'énervent parce qu'ils ne trouvent plus quelque chose, des psys qui ont déjà fait des crises de nerfs et de larmes pour cela, ils comprendraient mieux et mettraient un non-lieu médical à la personne qui ne trouvait plus quelque chose. Parce qu'ils savent que la personne est guérie quand ils retrouvent l'objet,mais pour ma principale, s'énerver parce qu'on ne trouve plus le matériel avec lequel on vient de travailler, c'est  totalement anormal, crier pour cela, c'est de l'hystérie, de la paranoïa, etc....et vas-y que je te fais convoquer à la médecine du rectorat, alors que j'avais déjà écrit dans ce blog que j'avais déjà été convoquée à la médecine du rectorat, attendu après la mise en congé sept mois avant de passer chez un médecin assermenté (on refusait de m'envoyer son adresse depuis 7 mois en disant qu'on avait pas le temps, dont cinq mois à demi-traitement, etc.... et encore trois mois pour repasser devant le médecin assermenté pour la reprise, et attendu encore deux mois pour que la reprise soit validée par le comité médical, soit treize mois d'attente dans une angoisse complète, celle d'être mise en CLD et de perdre définitivement un poste dans la région).

Si j'allais à la médecine du rectorat maintenant, onze mois après l'évènement du paperboard disparu et retrouvé et alors que je n'ai plus fait de crise de nerf depuis...

ils me mettrait comme il y a six ans (je fais une crise de larmes tous les six ans et pour cela on me considère comme dépressive, la crise de larmes avant celle d'il y a six ans, avaient eu lieu 14 ans auparavant et on m'avait mise en congé d'office trois mois pour cela, mais c'était en présence des élèves, j'avais pleuré chaudement devant eux parce que c'était le matin de bonne heure et ils ne participaient pas, ils étaient endormis. A mes sanglots, dans ce collège réputé difficile, tous mes collègues avaient ouvert leurs portes, s'étaient précipités dans ma classe pour découvrir des élèves sages qui se demandaient pourquoi je pleurais, et avaient appelés le principal, à cause d'eux, j'ai eu des rapports que j'avais crié sur les élèves et tout.

J'ai eu dans lycée où j'ai travaillé dix ans, un collègue d'allemand, qui piquait trois crises par heure, sur des élèves sages avec nous, une fois, il a été convoqué par une CPE âgée qui se croyait la supérieure hiérarchique des  professeurs agrégés (la rémunération d'un CPE est celle d'un certifié), parce qu'il avait repoussé violemment le cartable d'une élève sur sa poitrine (il ne sait pas que chez les femmes, ça peut faire mal), après avoir pris son carnet de correspondance, et n'a rien eu, la CPE lui ayant dit, mais non, je ne vous reproche rien, mais je voudrais savoir si je dois punir l'élève (qui s'était plainte à la CPE).

Un jour, alors que je ne travaillais pas encore dans cet établissement, c'est lui-même qui me l'a raconté, et il raconte ses aventures à qui veut bien l'entendre, une chaise est tombée d'une de ses fenêtres, poussée par un élève (les chaises du dernier rang étaient restées sur les tables et l'élève assis au rang précédent avait poussé la chaise par la fenêtre ouverte) et la chaise était tombée juste à coté d'un CPE qui passait par là. Donc, l'affaire a été connue.

Et bien, ce prof là, il ne lui est jamais rien arrivé, il a 40/40 de note administrative, et est toujours en poste, malgré ses trois crises par heure de cours, il n'est jamais convoqué à la médecine du rectorat, savez-vous pourquoi?

Il porte costume et cravate, même par très forte chaleur, est dans un syndicat de droite, et parle tout doucement aux supérieurs hiérarchiques et même aux CPE, fait des salamalecs devant eux, parlent gentiment aux collègues, mais se fâche trois fois par heure contre les élèves en cassant à chaque fois sa voix, on l'entend deux couloirs au-dessus. Quand il crie, les élèves arrêtent de bavarder et recommencent cinq minutes plus tard. Quand il criait et que j'étais dans la classe à coté, je tremblais de peur, parce que ça me faisait sursauter. Mais pas ses élèves. Mais bref, jamais il n'a été convoqué à la médecine du rectorat. Jamais. Il parait qu'une fois où il s'était vraiment très fâché, on avait appelé un médecin qui lui avait donné trois jours de congé, de quoi attendre les vacances de Noël, et il avait repris tout de suite en janvier.

Mais ce qui est le plus ennuyeux avec lui, c'est qu'il fait des suppositions sur tout le monde. "Tiens, si un tel dit cela, c'est sûrement que.... " Et il invente une histoire. Tel collègue est absent, il a sûrement un cancer, ah: oui, j'ai appris qu'il était grabataire, comme un légume, et vous rencontrez le collègue  six mois plus tard dans la rue, en pleine forme....

Quand j'ai été mise en congé pour une crise de larmes que j'ai faite le 16 septembre 2002, pour treize mois, à cause de lui, il a sans-doute raconté  à tout le monde des trucs invraisemblables sur moi au point que certains collègues de ce lycée que j'ai rencontré plus tard dans la rue ou à des stages, ne me disaient même plus bonjour, alors que auparavant, je m'étais bien entendue avec eux. Il prétendait, alors qu'en CLM, j'étais remplacée, que la MA qui était là, m'avait "succédé". Et lorsque, je lui expliquais au téléphone que "remplacer" et "succéder" ne voulaient pas dire la même chose, il me disait d'un air courroucé (c'était toujours au téléphone, car il était chargé de donner de mes nouvelles aux collègues que je n'ai jamais revus depuis, et je me demande toujours pourquoi des gens que j'avais côtoyé pendant dix ans et que je considérais comme des amis, ne se sont plus intéressés à moi? Qu'à-t-on raconté sur moi? A-t-on cherché à faire le vide autour de moi? On m'avait dit que le 22 mars 2002, l'inspecteur était venu "pour moi". Ce collègue et une autre collègue, alors qu'on avait dit avant notre inspection, que c'était une inspection pour nous quatre, on m'a dit après : "Non, l'inspecteur était venu pour toi, parce que tu as fait deux signalements coup sur coup sur des élèves..." Puis on m'a dit : "Il était venu pour toi........ Pour la section européenne." J'ai dit : "Oui, j'avais dit que j'aimerais faire géographie en allemand, (j'avais dans ma tête le projet : 15 heures d''allemand pur et  trois heures de géographie en allemand), mais alors pourquoi c'est un inspecteur d'allemand qui est venu, on aurait du faire venir l'inspecteur d'allemand avec un inspecteur de géographie, et puis, je n'ai pas été prévenue que c'était pour la section européenne, on m'avait dit que c'était une inspection normale. Et je disais, mais l'inspecteur a fait une réunion sur les programmes de seconde. Et pas sur les sections européennes. Et il répétait : Oui, mais, en tant que doyen des inspecteurs, il est responsable des sections européennes. Alors je demandais, NN voulait faire une section européenne en hôtellerie, c'était pour elle, non..... Et les deux collègues répétaient inlassablement, au même rythme de paroles, avec la même pause au milieu de la phrase : "C'était pour toi.... pour la section européenne...." Cette phrase m'a beaucoup intriguée.

Voilà, domino a eu les yeux plus gros que le ventre, elle voulait en plus des BTS, une section européenne, et çà l'a menée à sa perte.

domino

Changements chez Haut et Fort

J'ai remarqué que pendant ma panne d'ordinateur, il y a eu des changements pas seulement sur notre interface, mais surtout sur la page d'accueil de Haut et Fort. Et voilà....  J'ai remarqué que d epuis que cette page d'acceuil et le moteur de recherche de blogs Haut et F a ort a changé, j'ai moins de lecteurs.

Auparavant dans les tags, ils y avait une petite liste des blogs utilisant le plus chacun des  tags. Par exemple j'étais deuxième du tag enseignement, je retrouvais facilement les blogs de poésie, etc.... Actuellement, cette petite liste a disparu, et on n'a sous les tags que les dernières notes parues, classées par parution et si on veut rechercher une veille note ou un ancien blog, on peut toujours chercher.....

Avant si on voulait trouver des blogs parlant beaucoup d'un sujet, il suffisait de cliquer sur le tag et on trouvait tout ce qui concerne le sujet dans cette petite liste, alors que maintenant on n'a plus que les dernières parutions... et il faut tourner des pages et des pages pour retrouver les anciennes, quand elles sont encore là.

J'aimerais bien que cette petite liste réapparaisse, mais complète, avec tous les blogs ayant utilisé le tag en question classés par fréquence d'utilisation du tag depuis le début du blog, ou de l'i-grimoire.

Par ailleurs dans les VIB, les blogs de la prominence bloguesque (mais pas i-grimoiresques, bien sûr tout le monde souhaiterait y être, et ça oblige ceux qui y sont à écrire régulièrement), bon, bref, dans les VIB, il n'y a pas les journeaux qui parlent de tout et de rien, comme doit être normalement un journal intime (c'était cela au départ un blog, un journal intime visible de tout le monde), un journal intime doit parler de tout et de rien, des joies, des peines, des livres lus, des musiques entendues, des films vus etc...

On a vu apparaître les blogs thématiques, les blogs de photos, de vidéos, les blogs divers avec photos, vidéos et musique, etc... puis les blogs pédagogiques, une façon moderne de faire travailler nos chérubins (pas péjoratif, les chérubins sont des petits anges et nous sont chers en plus), et puis horreur! les blogs uniquement politiques.... Quand la blogosphère dit son avis dans ses journeaux intimes publics (quel oxymorrhe, on pourrait en tomber occis et mort), ce sont les citoyens qui doivent parler, pas les parits politiques. Qui peuvent se faire des sites.

domino

mardi, 22 avril 2008

Les courageux sont blâmés, pas les paresseux

Les courageux sont blâmés, pas les paresseux (remake avec paragraphes)

Les courageux sont blâmés, pas les paresseux. J

J'aurai 60 ans dans un peu plus de trois ans,

 

Si j'étais paresseuse,  j'aurais été à la médecine préventive du rectorat, on m'aurait donné tous les congés que j'aurais voulu, eu égard à mon âge, à mon poids, etc... et au fait que je ne supporte plus les chefs d'établissement colériques : Si j'étais paresseuse, j'aurais eu  droit à un congé longue maladie à temps complet et payé avec totalité du salaire pendant un an, puisque je 'n'ai pas eu de CLM depuis largement plus d'un an. Un an aux frais de la princesse. j'ai eu un CLD d'un an environ (en fait deux de 8 mois et de 3 mois à des moments différents de ma carrière), donc j'ai droit à encore deux ans de CLD payés à temps complet, donc deux ans de farniente aux frais de la princesse. De quoi attendre paisiblement une petite retraite à 60 ans.

Mais je ne suis pas paresseuse, je suis courageuse  et je veux réussir l'agrégation c'est pourquoi je suis toujours TZR actuellement, je veux réussir l'agrégation, ensuite faire de la recherche en linguistique allemande jusqu'à 65 ans minimum, je refuse d'aller à la médecine du rectorat pour éviter les congés qui m'empêcheraient d'avoir,l'agrégation j'ai demandé ma mutation pour des bons lycées (et moins bons, mais des lycées) de la région, pour redevenir ce que j'étais avant, une prof de lycée, en plus je suis devenue bi-admissible depuis que je suis TZR après avoir fait des centaines de kilomètres par semaine pour suivre des cours à l'université, une chance supplémentaire pour moi d'avoir un lycée.

Mais voilà parce que j'ai rattrapé les cinq jours ouvrables de mi-mai pendant lesquels j'avais été absente l'an dernier sur un service qui n'était même pas le mien, puisque pas dans ma matière.... Puisqu'on m'avait convoquée pour la médecine du rectorat pour cette absence, pour laquelle j'avais donné un certificat médical de reprise à ma principale. J'ai un blâme (pour la période des vacances de  février, apparemment j'avais reeçu une convocation à la médecine du rectorat pendant les vacances de février, ils m'envoient une de ces convocations à chaque période de vacances, mais je ne le savais pas... je n'ai même pas vu d'avis de recommandé dans ma boîte, et on me reproche essentiellement de ne pas avoir été chercher les recommandés, combien de firmes commerciales auxquelles on fait des réclamations, ne voient jamais nos recommandés? Mais je ne vis pas seule.  Auparavant j'avais déjà perdu plus de 400 Euros. Parce que je n'ai pas répondu aux convocations de la  médecine préventive du rectorat. Dont certaines étaient pendant les grandes vacances. (Ils me convoquent toujours pendant les vacances, c'est vraiment bizarre : du harcèlement moral professionnel?

Et ils m'envoent ces convocations pour un truc qui s'est passé il y aura un an dans trois semaines! L'histoire du paperboard.

Pimpon, quand la maison vient d'être reconstruite, on la démolit.

On me dit qu'il suffirait que je me syndique pour faire enlever le blâme et remettre tout cela en place, mais je ne fait pas confiance à des syndicats qui tous plus ou moins affiliés à un parti politique. Alors, que faire?  Et moi, je veux rester libre de mes idées.

 

Un blâme n'empêche pas d'enseigner, car je n'ai pas de suspension. Mais il faudrait que les sanctions soient mieux échelonnées tout d'abord un avertissement, ensuite un blâme, etc.... Allez directement au blâme parce que je n'ai pas voulu que le signalement que j'ai fait d'un rouleau de paperboard disparu et réapparu soit médicalisé, c'est un peu fort!

S'ils m'envoient à la médecine préventive du rectorat c'est sûrement  parce que j'avis écrit ces "artcvles" dutant l'été 2007.

* Cette affaire n'a rien à voir avec la "giffle de Berlaimont". Je n'ai jamais enseigné dans ce collège. Ce collègue n'a eu aucune sanction jusqu'ici. Il continue à travailler et n'a pas eu de suspension et par ailleurs  aura certainement un non lieu en septembre.

Ici, on pourrait dire : 2 poids et deux mesures. Une TZR blâmée sur un service hors de sa matière pour avoir signalé une disparition qu'elle croyait être un changement de place de l'objet par une tierce  personne. Et qui est accusée à tort d'avoir accusé un ouvrier et accusée d'avoir répondu en criant à sa principale qui hurlait sur elle. Et d'avoir manqué pas tout à fait cinq jours ouvrables rattappés en juin 07 (les évènements s'étaient passés en mai 07), et accusée de n'avoir pas répondu à la médecine du rectorat et de n'avoir pas été cherché les lettres recommandées de celle-ci

-convocations qui tombent systématiquement au milieu des périodes de vacances, pour empêcher les professeurs de partir en vacances ou pour faire venir une ambulance à la médecine préventive du rectorat fermée sinon, pour venir enlever domino, et l'amener dans un hôpital psy comme Soljenitsine, parce que domino avec plus de 140 de QI fait partie de l'intelligentsia française; remarquez au passage que tous les psys que domino a du voir dans sa vie à cause des médecins du rectorat et des médecins assermentés qui étaient chargés de vérifier ses aptitudes mentales à enseigner-

 (et comme elle a toujours eu le feu vert pour reprendre l'enseignement, c'est que toutes ces tracasseries étaient inutiles)

bref tous ces psys n'ont pas réussi à entamer le QI  de presque Einstein de domino avec leurs petites pilules.

Quand ils m'auront "défonctionnarisée" à l'âge de 57 ans., - pour ne pas me donner ma retraite de fonctionnaire, que me restera-t-il à faire? Partir travailler à l'étranger. C'est ce qu'on appelle la fuite des cerveaux, car la France ne sait pas garder ces cerveaux. (Les Chinois avaient même envoyé une petite chinoise draguer le cerveau de mon neveu major de promotion d'une école d'ingénieurs, mais il ne l'a pas suivie en Chine, où ils vivaient à 36 personnes dans un même appartement, moi avec mes 140 de QI, je ne suis que la honte de la famille, mes neveux doivent tous être entre 160 et 200, mais le summum du QI étant atteint à l'âge de 35 ans et diminuant ensuite avec l'âge, j'ai peut-être eu plus auparavant).

Revenon à nos moutons :

Voilà un autre collègue contre lequel un parent d'élève, gendarme,  a déposé plainte parce qu'il a donné une giffle à son fils après  avoir fait tomber ses affaires parce qu'il ne changeait sa table de place assez vite (ils étaient en train de changer la disposition de la salle), (personellement, je ne ferais jamais tomber les affaires d'un élève, j'ai beaucoup de patience avec eux), puis l'élève lui ayant dit d'un air penaud "Pourquoi vous faites ça, monsieur?", il s'est encore plus énervé, l'a plaqué contre le mur et la gifflé. C'est la version du journal et celle d'une de mes élèves adultes qui connait cette personne. Mais elle m'a dit que son époux le défendait parce qu'il était syndiqué, mais n'était pas pour autant foncièrement d'accord avec lui.

domino

Les courageux sont blâmés, pas les paresseux

Les courageux sont blâmés, pas les paresseux. J'aurai 60 ans dans un peu plus de trois ans, si j'allais à la médecine préventive du rectorat, on me donnerait tous les congés que je veux, eu égard à mon âge, à mon poids, etc... et au fait que je ne supporte plus les chefs d'établissement colériques : Si j'étais paresseuse, j'ai droit à un congé longue maladie à temps complet et payé avec totalité du salaire pendant un an, puisque je 'n'ai pas eu de CLM depuis largement plus d'un an. Un an aux frais de la princesse. j'ai eu un CLD d'un an environ (en fait deux de 8 mois et de 3 mois à des moments différents de ma carrière), donc j'ai droit à encore deux ans de CLD payés à temps complet, donc deux ans de farniente aux frais de la princesse. De quoi attendre paisiblement une petite retraite à 60 ans. Mais je ne suis pas paresseuse et je veux réussir l'agrégation c'est pourquoi je suis toujours TZR actuellement, je veux réussir l'agrégation, ensuite faire de la recherche en linguistique allemande jusqu'à 65 ans minimum, je refuse d'aller à la médecine du rectorat pour éviter les congés qui m'empêcheraient d'avoir, j'ai demandé ma mutation pour des bons lycées (et moins bons, mais des lycées) de la région, pour redevenir ce que j'étais avant, une prof de lycée, en plus je suis devenue bi-admissible depuis que je suis TZR après avoir fait des centaines de kilomètres par semaine pour suivre des cours à l'université, une chancesupplémentaire pour moi d'avoir un lycée. Mais voilà parce que j'ai rattrapé les cinq jours ouvrables de mi-mai pendant lesquels j'avais été absente l'an dernier sur un service qui n'était même pas le mien, puisque pas dans ma matière.... J'ai un blâme (depuis le mois de février, mais je ne le sais pas...) On me dit qu'il suffirait que je me syndique pour faire enlever le blâme et remttre tout cela en place, mais je ne fait pas confiance à des syndicats qui tous plus ou moins affiliés à un parti politique. Alors, que faire? domino

Un blâme n'empêche pas d'enseigner, car je n'ai pas de suspension.

Tous les paragraphes et alinéas et soulignements de cet article sont tombés..... Continuation du harcèlement moraln contre moi? hébergeur juridiquement condamnable, voir la loi de 2003 sur le harcèlement moral et le livre d'Hirigoyen.