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dimanche, 27 mars 2016

Des programmes ..

(Roman-théâtre)

(Doofie et Dummie ont assisté à un stage sur les nouveaux programmes d'allemand, voilà qu'elles en discutent)

Dummie : Tu crois que quelque chose a changé...

Doofie : Oui, regarde, on va pouvoir utiliser nos autres compétences et faire d'autres matières en allemand..

Dummie : On l'a plus ou moins toujours fait... Littérature, civilisation...

Doofie :Qui en fait est de l'histoire...

Dummie : Oui, c'est de l'histoire, imagine un peu...Que nous qui étions jeunes dans les années 60, on considérait la seconde guerre mondiale comme de l'histoire, la civilisation en tant que matière commençait après la guerre, ou même après notre naissance...

Doofie : Ce qui veut dire que, un élève actuellement âgé de 18 ans est né en 1997, il n'a pas vécu le rideau de fer, la division de l'Europe, la partage de Berlin, les missiles massés sur la frontière inter-allemande, ni même la réunification et les années qui ont suivis...

Dummie : Les élèves de 12 ans qui sont nés en 2003 n'ont même pas vécu le franc et le D-Mark.... Ils ont toujours compté en Euros.

Doofie : Mais nous on est déjà passé aux Euros, je calcule tout en Euros et plus rien en francs. Je ne fais plus de comparaisins avec les francs, et si j'en faisais je trouverais que nous dépensons des sommes astronomiques.

Dummie : Bon passons... on fera aussi de la géographie de l'histoire de l'art, de l'histoire de la musique, du développement durable...

Doofie : C'est bien beau tout cela, mais ils vont dire tout cela en allemand et quand est-ce qu'ils vont apprendre à acheter des tickets de bus ou à demander de la nourriture en allemand????

Dummie : C'est le grand problème on tombe sur des élèves qui savent dire des choses très compliquées et ne connaissent pas le vocabulaire de base, par exemple cet étudiant d'agrégation qui dans un cours devait traduire un texte sur un marché et ne savait pas comment on disait une guêpe en allemand.

Doofie : Eine Wespe, une keine Biene...

Dummie : Pour reternir c'est pourtant facile, il suffit de penser à la Vespa qui fait du bruit comme une guêpe. D'ailleurs pour ma mère, dès qu'elle voyait passer une moblylette, une moto, ou une vespa, elle disait "Ah Vlà les guêptes! Peut-être que le nom de la marque Vespa vient de Wespe.

Doofie : C'est pourquoi, moi, je ferais des méthodes beaucoup plus pratiques, bien qu'on me prête un caractère éhéré, à côté de toi, Dummie qui a les pieds sur terre.

Dummie : Oui, toi et tes vieux grimoires

Doofie : Mes i-grimoires, Dummie, mes archives sont électroniques...

Dummie : Oui, bon, revenons à nos moutons, nous ferions des méthodes beaucoup plus pratiques...

Doofie : Tiens, tu me fais penser à quelque chose, avec les grimoires, hier je suis descendue à la cave et une boîte me barrait le chemin... en revenant du garage, j'ai regardé la boite, elle était tout poussiéreuse et contenait de vieux classeurs à élastique. Je suis redescendue ouvrir la porte du garage à Schnelly qui rentrait ses courses, j'ai buté dans la boîte en passant dans la cave, car j'avais beau allumer la lumière, toutes les lampes restaient éteintes. J'ai dit à Schnelly "Tu devrais faire attention de ne pas mettre de boîtes dans le passage..." "Ce sont tes rames de papier que j'ai posé là, a-t-il dit... Ah! Bizarre, j'avais vu des vieux classeurs tout à l'heure. Je suis allée mettre le terreau qu'il a amené sur mes potées pour que les bulbes ne soient pas à l'air et quand je suis repassée par la cave, primo, les lumières s'allumaient, secundo, il y avait du papier neuf à la place des vieux classeurs... et je me demande toujours ce qu'il y avait dans ces vieux classeurs, ils étaient à moi ou bien à Schnelly?

Dummie : Il a dû poser une rame de papier sur les vieux classeurs pendant que tu mettais du terreau sur les fleurs, pour que tu  ne pense pas qu'il a menti en disant que c'était les nouvelles rames de papier. Mais revenons à nos moutons... Je pense qu'en langue au moins au début, il faudrait utiliser des méthodes, plutôt que  d'aller à travers tout..

Doofie : Très exactement, en tant que musiciennes, nous avons appris la guitare avec des méthodes, sans méthodes, en instrument de musique, point de salut...

Dummie : Oui, il faut procéder avec méthode.... Quand j'étais élève en 4ème LV2, on avait un vieux livre qui s'appelait "Deutschland". Je ne le trouve d'ailleurs plus, il était dans un placard en haut et a disparu..

Doofie : On n'avait pas trop d'imagination pour les titres de manuels à l'époque...

Dummie : Mais ils étaient efficaces... La preuve, on est devenue toutes les deux profs d'allemand...

Doofie : C'était très simple : Il y avait environ 80 leçons, que étaient toutes présentées de la même façon : A gauche un texte qui contenant le vocabulaire à apprendre et des phrases utilisant le nouveau point de grammaire. A droite la page était divisée en trois... : en haut le vocabulaire avec les articles et les pluriels et les temps des verbes forts, au milieu des exercices de grammaire qui utilisaient le nouveau vocabulaire et en bas un résumé de grammaire sur le nouveau point ou la nouvelle règle à acquérir. Il y avait une règle de grammaire par leçon avec les exercices.

Dummie : La méthode audio-visuelle Die Deutschen était à peu près la même chose mis à part,que le nouveau vocabulaire n'était pas écrit et on travailait avec des images sur un écran et des enregistrements pour les exercices.

Doofie : Oui, ce n'était pas la même chose, mais ceux qui avaient une mémoire auditive, retenaient facilement les textes.

Dummie : Il fallait éviter le psittacisme, c'est à dire que les élèves soient des perroquets qui imitent les phrases...

Doofie : Ich bin der Papagei, ich bin der Papagei...

Dummie : Cette leçon là leur plaisait beaucoup... et aussi : Es schlägt zwölf. Eins, zwei, drei... Es ist Mitternacht. ..

Doofie : Et aussi : Dieter, Dieter, ich sehe zwei Damen...

Dummie : Ah oui, et quand je suis montée sur la table pour faire semblant d'accrocher une lampe au plafond...

Doofie : Et Dieter qui réparait la radio d'Urusla en tapant dessus... et ça marchait...

Dummie : Tiens si ça pouvait réparer mon gros ordinateur qui est tombé en panne en juillet avec toutes mes données...

Doofie : Tu as essayé...?

Dummie : Non, ça ne marcherait pas...

......................

Doofie  Et il y avait aussi Rolf et Gisela...

Dummie : Le père était un fumeur, on cherchait sa pipe pendant toute la première leçon...

Doofie : Cela n'est plus autorisé, une chose pareille...

Dummie : Oui, c'était le bon temps, lors d'un échange scolaire, un allemand est venu dans ma classe, par miracle, j'avais cette année-là une bonne classe de LV2, les 4ème 1 et le collègue allemand a cru qu'ils faisaient de l'allemand depuis longtemps et il a été étonné quand il a sur qu'ils n'avaient que six mois d'allemand, ils faisaient la Nacherzählung et il avait trouvé qu'ils parlaient couramment.

Doofie : Ils parlaient couramment avec le vocabulaire de leur niveau d'appenrtissage de l'allemand.

(Elles boivent du thé..)

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Dummie : Tu veux un petit oeuf de Pâques avec ton thé..?

Doofie : Volontiers... Joyeuses Pâques Dummie...

Dummie : Joyeuses Pâques, Doofie...

(Elles mangent chacune un oeuf en chocolat..)

Dummie : Bon, revenons-en à nos méthodes... Les manuels actuels sont très disparates et surtout les parents ne s'y retrouvent pas...

Doofie : Oui, dans mon livre d'allemand, on avait d'abord une leçon où l'on disait "das ist... " et on nommait tous les coins de la salle de classe en les montrant... Das ist die Tafel... Das ist die Decke.. Das ist das Fenster... Das ist die Tür... Ensuite on explorait dans chaque leçon un domaine différent de la vie quotidienne : les habits, les parties du corps, la vaisselle, les repas.. les animaux... les pièces en la maison... les magasins..; ensuite on passait aux champs, à la ville, à la géographie avec la montagne, les saisons, la mer... et toutes les cinq ou six leçons, il y avait un poème de la littérature allemande ou une chanson traditionnelle, c'est ainsi que j'ai appris cette année là Stille Nacht, O Tannenbaum, et Alle Vögel sind schon da... des poèmes je me souviens de "Mit dem Pfeil, dem Bogen, durch Gebirg und Tal, kommt der Schütze gezogen, früh am Morgenstrahl".

Dummie : Et en troisième, on avait appris la Lorelei.

Doofie : Les poèmes étaient écrits en lettres gothiques, mais cela ne posait pas de problème pour les lire.

Dummie : Enfin, nous on est devenue professeure d'allemand et on trouve que cette méthode qui consistait à explorer tous les champs sémantiques de base, liée à un apprentissage systématique de la grammaire était très bien... et nous n'avons jamais eu de lacune de vocabulaire de base.

Doofie : On devait apprendre le vocabulaire de la leçon tous les jours et on interrogeait soit par écrit, soit oralement. Et on avait une note. On devait refaire tous les exercices de la page de droite par écrit et la prof ramassait la moitié de la calasse (on était 40), sans prévenir laquelle. Et on avait une note.

Dummie : Oui, on avait beaucoup de notes, mais c'était bien... on apprenait bien.

Doofie : Oui, il faudrait revenir à de telles méthodes au moins pour les deux premières années, et on aurait de bien meilleurs résultats.

(Doofie et Dummie reprennent une gorgée de thé...)

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Pour Doofie et Dummie...

domino

dimanche, 15 avril 2012

Comprendre ou pas

Roman-théâtre

Du journal de Sottie

Mes amies Bêtite, Dummie et Doofie, et Cie nous parlons très bien français puisque nous sommes françaises d'origine. Seulement il y a un hic! En ce moment certaines personnes, françaises de surcroît, ou étrangères, disent qu'elles ne comprennent pas quand nous parlons. L'an dernier, même Schnelly, Rapidy et Cie, nos maris ont prétendu que nous parlions trop vite et qu'ils ne nous comprennent plus parce que nous parlons trop vite.. Ils sont à moitié d'origine allemande, mais à moitié seulement et ils ont quand même tous un père français et ont été au lycée français. Des élèves aussi (en particulier de SEGPA) prétendent ne pas nous comprendre que nous parlions français ou allemand. Quand nous parlons allemand aux SEGPA, elles disent "Qu'esche que vous disez? On y comprend rin"

C'est vraiment bizrarre parce que par exemple, un luthier d'origine espagnole et qui parle très peu le frnaçais, nous avait dit il y a une quinzaine d'année, que dans le stage nous étions les seules qui parlions bien le français et dont il comprenait le français et qu'il ne comprenait pas bien les autres (ceux qui avaient soit l'accent du midi, soit l'accent alsacien). Il avait dit que nous avions une très bonne diction.

Encore plus bizarre pour nos maris qui auparavant nous comprenaisent très bien et de plus, ils comprennent et réagissent bien quand nous parlons allemand, bien que ce n'est pas notre langue maternelle. Alors, nous nous sommes dit que, soit ils deviennent durs de la feuille avec l'âge, mais alors pourquoi réagissent-ilsi bien  quand on leur parle allemand? 

En ce moment c'est notre prof de langue ouralo-altaïque qui est pourtant depuis bientôt deux ans en France, qui ne nous comprend pas bien, mais c'est normal puisque pour elle, le français est une langue très difficile, elle ne l'a pas parlé depuis le berceau comme nos maris.

Cependant, nous, nous comprenons tout en allemand oral, sauf parfois certains dialectes du fin fond de la campagne comme le Suisse allemand autour du lac des Quatre Cantons, un pays dont Dummie a pourtant un ancêtre du XVIIème siècle. (Il avait de la  chance d'habiter là, parce que qu'est ce que c'est beau!)

Alors, on se demande pourquoi, nous, on ne nous comprends pas!!! Que des étrangers qui apprennent le français comme langue étrangère ne comprennent pas notre français, passe encore, mais que des français ne nous comprennent pas, quand nous parlons français alors que l'on a souvent vanté notre bonne diction, nous ne nous y retrouvons plus et nous prenons cela pour du Mobbing (harcèlement moral).

C'est pareil pour les noms de naissances, beaucoup de personnes oublient que l'on a un nom de naissance et même notre famille qui lorsqu'elle parle de moi pour me différencier d'autres Sottie de ma famille me nomme par prénom + nom marital, venant jusqu'à dire (et de la part d'une belle soeur qui a épousé votre frère, c'est assez étonnant : "Tu n'es plus une Sottie Dummie, mais une Sottie Rapidy, alors que moi je fais maintenant partie de la famille Dummie". Au point que mes neveux ne savent plus de qui je suis la soeur. Et ils pensent que c'est mon mari qui est le frère  de leur mère. Ou que je suis la soeur de leur mère. Alors que c'est moi qui suis la soeur de leur père.

Ceci dit pour l'allemand, les vrais allemands et les vrais autrichiens nous comprennent. Alors.

Et pour le français, nous savons faire la différence entre les différents accents français, nous entendons mêmes de subtiles variations comme ce qu'il y a entre l'accent gouailleur de Paris (la gouaille du titi parisien) et le français des français de souche de la banlieue qui fait beaucoup plus "Vieille France", et qui même au Nord de Paris est légèrement tourné vers le midi.

Sauf quand notre fournisseur d'accès nous appelle, je ne sais pas quel accent c'est, du midi c'est sûr, Marseillais peut-être, mais en tout cas, pas le belle accent qui chante, mais une espère de mélange de banlieue chaude et d'accent du grand midi, plein de jargon informatique, que nous serions sensés comprendre s'ils parlaient un bon français, sans hâcher leurs mots.

Quant au patois de notre ancienne académie, nous avons baigné dedans étant petite (nos grand-pères le parlait) et nous avons dû faire des efforts surhumains pour parler le français standard. Mais quand nous nous écoutons sur les vidéos  nous trouvons quand même que nous avons bien réussi dans le style "accent speakerine de télé", alors, laissez nous tranquille et ne dites pas que vous ne nous comprenez pas!

Sottie

 

(Pour défende Sottie et ses amies)

domino 

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J'ai corrigé les fautes de frappe qui s'étaient glissées dans le texte de Sottie. Sottie est excelente en orthographe, mais il semblerait que des fautes se rajoutent après coup sur ce qu'elle tape.

 

 

 

 

 

 

 

jeudi, 14 octobre 2010

Les retraités hors la loi?

Mon roman-théêtre (suite)

Nos amies Dummie, Foolie, Sottie  et compagnie sont en train de discuter ensemble :

Dummie : Vous savez ce que m'a dit Doofie?

Foolie : Non!

Dummie :  Il paraît qu'à l'université, ils sont en train d'interdire les thèses aux étudiants agés, retraités ou professeurs du secondaire quiquagénaires.

Sottie : Et pourquoi?

Dummie : Parce que ils ne feront plus carrière à l'université, ils ne sont plus rentables, avec les thèses et les doctorats, ils ne forment que les futurs professeurs d'université, et ils ne veulent plus des autres, de ceux qui grapillent avec un Master ou un Doctorat de 5 à 10 points pour la hors-classe des certifiés ou des agrégés!

Foolie : Ou qui veulent tout simplement réaliser le rêve d'avoir un doctorat.

Sottie : Ou un rêve de recherches qu'ils font depuis longtemps, , comme Doofie, un projet qu'ils ont depuis longtemps et pour lequel depuis longtemps, ils ne trouvent personne pour diriger leurs recherches, tant elles sont spécifiques.

Foolie :  Oui, et puis maintenant, le Master va être obligatoire, et on bloque certains profs en poste à qui on réclame le Master 2 au lieu du  niveau de la maîtrise ou du Master 1 et ils ne pourront plus passer l'agrégation, bien qu'ils rempliassaient les conditions avant.

Sottie : Oui, mais il parait que être professeur certifié, cela dispense de Master* pour passer l'agrégation, mais en fait on n'en sait trop rien, il est écrit dans les textes : "les professeurs certifiés sont réputés avoir les titres requis pour passer l'agrégation", mais comment faut-il interpéter cela, jusqu'ici, on a toujours dit que les professeurs certifiés n'avaient pas besoin de maîtrise pour passer l'agrégation, mais il est probable que les jurys privilégiaent déjà ceux qui avaient une maitrise, ou plus. Les candidats doivent donner des photocopies de leur diplôme au début de l'oral! Donc, le jury sait quels diplômes ils ont et comme ce sont des professeurs d'université, ils privilégient les diplômes universitaires au CAPES. D'ailleurs à l'agrégation externe d' allemand, où jadis il y avait une certaine parité entre lauréats professeurs certifiés et lauréats purement étudiants, maintenant depuis deux ans, on voit que la plupart des lauréats sont purement étudiants.

Dummie : Mais que veut dire "réputés avoir les diplômes". Jusqu'à l'année dernière, il fallait une licence pour passer le CAPES, je dirai mieux, une licence suffisait. Alors que maintenant il faut le Master 1 pour passer le CAPES (Bac + 4 appelé maîtrise jusqu'à il y a quelques années). Et être inscrit en même temps en Master 2 enseignement, année qui  a une entrée sélective. Jusqu'à l'année dernière il fallait la maîtrise pour passer le CAPES, maintenant il faut le Master 2. ou Master complet (équivalent de l'ancien DEA, mais beaucoup plus difficile à obtenir, car il y a beaucoup d'UV avec des cours hebdomadaires au lieu des anciens séminaires mensuels. Les professeurs certifiés et CAPESSIENS actuels n'ont universitairement parlant que la licence, si'ls n'ont pas été plus haut avant ou entre temps. Alors pourquoi dit-on que les professeurs certifiés (aussi ceux par listes d'aptitude qui ont eu le titre de certifié dans le cadre de la résoption de l'auxiliariat...), sont réputés avoir les diplomes et titres requis pour passer l'agrégation.

Sottie : Ils sont réputés avoir les titres requis, car si tu lis bien les bordereaux d'inscription, il est écrit dessus diplôme ou titre, ce qui veut dire que le titre de professeur certifié remplace les dipôemes, à consition d'être certifié titulaire. C'est à dire avec les stage. Ceux qui n'ont qu'une admissibilité au CAPES ou même une admission et sont en train de faire leur stage, s"ils n'ont pas de maîtrise ou de Master 1 (1ère année de Master), ne peuvent pas passer l'agrégation. Mais les certifiés avec stage, quelque soit la façon dont ils sont devenus certifiés (concours quel qu'en soit la sorte, interne, externe, etc... ou liste d'aptitude) ont le droit de se présenter à l'agrégation. Bien sûr, je ne critique pas cela, ce que je critique c'est que certains professeurs d'université nous barrent la route de l'agrégation (quelquefois déjà à l'écrit lorsqu'ils reconnaissent nos écritures!) parce que nous n'avons pas de DEA ou de Master 2, mais ceci n'a rien à voir avec notre niveau. Parce qu'ils ne reconnaissent pas notre CAPES comme un bac + 5. D'ailleurs le fait qu'il soit écrit cette année sur les conditions d'inscription que pour l'agréation interne il y a une mesure transitoire et on de demande que le Bac + 4, alors qu'on demande un bac + 5 pour l'agrégation interne est éloquent! (Et ceci est en contradiction avec les fait que l'on ne réclamerait pas de maîtrise ou de DEA ou de MAster 2 aux professeurs cerifiés, car quasiment tous les candidats d'agrégation interne sont certifiés.

Dummie : Les jurys font aussi barrage aux candidats agés, or c'est écrit sur les conditions de concours qu'il n'y a pas de limite d'âge. Doofie, par exemple doit travailler jusqu'à 65 ans parce qu'elle n'aurait pas sinon toutes ses annuités ou trimestres pour avoir une retraite complète.

Foolie : D'ailleurs ceux qui dans les manifestations demandent pour la retraite de la prendre à un certain âge, font une grosse erreur : s'ils prenennt leur retraite à l'âge qu'ils demandent, ils n'auront pas de retraite complète et pourront tout juste vivoter avec ce qu'il auront. Si Doofie prend sa retraite à 60 ans, elle aura comme retraite environ ll''équivalent du revenu minimal d'insertion. C'est à dire juste de quoi vivoter, alors que si elle l'a prend 5 ans plus tard, le montant de sa retraite est multiplié par 1 et demi par rapport à ce qu'elle aurait à 60 ans. Elle aurait alors une retraite de 700 Euros supérieure à la retraite qu'elle aurait à 60 ans, c'est appréciable quand même, mais tout cela est une question d'annuité de cotisations et de trimestres et pas une question d'âge. Ceux qui font de longues études entrent dans la vie active plus tard que ceux qui n'en font pas! Et donc, avec le même nombre d'annutié à avoir, ils doivent travailler plus tard.

Sottie : Donc, nous avons tous compris qu'il ne faut pas demander un âge de départ à la retraite (si on demande un âge relativement bas pour partir à la retraite, il faudra se contenter de retraites incomplètes et de petties retraiets sans pouvoir d'achat), si les cheminots qui partent en retraite à 50 ans ont besoin de 35 années d'annuités pour avoir leur retraite complète, il faudrait qu'ils commencent à travailler à l'âge de 15 ans comme conducteurs de train!!! Alros, nous, on voudrait savoir, combien doivent-ils d'annuité, par rappot au prof titulaire donc fonctionnaire, qui jusqu'à il y a quelques anées devait 37 ans et demi d'annuités et qui maintenant en doit -par alignement avec l'enseignement privé, chose que les syndicats du privé avaient demandé), 40 année et plus selon les années de naissance... cette réforme des retraites de professeurs est passée vers 2004-2005 sans que personne ne s'en rende compte. 37 ans et demi d'annuité, cela supposait déjà que le professeur avait commencé sa carrière de titulaire à 22 ans et demi au plus tard, et n'avoir jamais pris de disponibilité ou de congé sans solde. Donc, en fait pour décider de l'âge de départ à la retraite, il faut d'abord ternir compte du nombre d'années de cotisations! Donc, demander un âge de départ, c'est ridicule, cela dépend de chacun. Chaque travailleur est ici un cas particulier.

Dummie : Et de toute façon, il faudrait que les collègues qui ont leurs annutiés, arrêtent de critiquer les collègues qui travaillent au delà de 60 ans, parce que ceux-ci n'ont pas toutes leurs annuités et risquent de vivoter pendant leur retraite. Il faudrait arrêter de vouloir les obliger à prendre leur retraite plus tôt, car sinon ils pourront aller à la soupe populaire dans quelques années. Il faudrait aussi que syndicats et syndicalistes arrêtent de critiquer les collègues qui continuent à travailler au delà de 60 ans pour pouvoir se payer un petit plus durant leur retraite. D'ailleurs les professeurs âgés cotisent pour les retaites de leurs collègues du même âge déjà en retraite, alors que ceux-ci arrêtent de les critiquer, un june cotiserait moins et la retraite de ceux qui sont en retraite à 60 ans devrait être diminué, si on empêche ceux qui travaillent plus longtemps de continuer à travailler. Leurs cotisations sont plus fortes que celles des jeunes et apportent plus d'argent pour les pensions des autres.

Sottie : Regardez, on  a un collègue du même âge que nous qui prend sa retraite en juin, lui -qui a peut-être plus d'années d'ancienneté que nous - ne va plus payer de cotisations pour la retraite à partir d'août ou septembre, mais nous nous en paierons encore et nos cotisations paierons une partie de sa pension, alors de quoi se plaint-il?

Dummie : Il y a aussi ce qu'on donne aux gens qui ont eu des enfants en plus de la retraite, une collègue m'a dit qu'en plus de sa retraite, elle touchait 1000 € par enfant élevé, comme elle en a élevé 3, elle a 3000 Euros, plus sa retraite. Moi, je n'ai pas eu d'enfants et je dois me contenter de beaucoup moins d'argent! Et pourtant, si un jour elle est à court d'argent et que ses enfants en ont assez (de l'argent, pas d'elle!), ils pourront l'aider, alors que moi, personne ne m'aidera!

Sottie : Bon, revenos à nos moutons, il parait qu'à l'université, les retraités sont des parias et les vieux profs qui essaient de finir en beauté leur carrière, aussi! Regarde Blödie, notre nouvelle copine, on lui a barré la route du Master 2 parce qu'elle est âgée et pourtant professeur qui doit encore travailler durant cinq à six années. Professeur certifié, bi-admissible à l'agrégation, titulaire en zone de remplacement, l'année dernière on lui a mis des bâtons dans les roues pour le Master 2 où elle avait été acceptée, des remplacements du 1er jour de son premier cours de premier semestre de MAster jusq'au dernier jour de son premier semestre de master, exactement, pas un jour de plus ni de moins et elle avait 4 UV à passer! Elle n'en a eu qu'une! Et ensuite, redoublement refusé, après avoir suvi les cours de 1er semestre de la deuxième année (ou plus exactement 3ème semestre de Master),  et ces cours étaient placé de façon à ce qu'elle puisse ne puisse suivre ses cours, car dans son remplacement, elle avait cours même le mercredi! Dans le deuxième remplacement, elle avait cours durant 5 jours de la semaine, avec des heures dispersées 1 heure le matin, 1 heure l'après midi,etc... de façon à bien l'empêcher d'aller à ses cours. Et elle ne pouvait suivre aucun cours de master à l'université. L'année où elle avait passé sa maîtrise, pareil, elle a eu un long remplacement, mais elle n'avait quand même pas cours avec ses élèves le mercredi, donc elle avait pu suivre deux cours sur trois.

Dummie : Il parait que sa directrice de recherche a trouvé que son projet de mémoire dépassait le cadre universitaire, et que c'était un projet qu'elle pouvait réaliser seule, mais pas avec l'aide de l'université, drôle de prétexte, quant on sait que Blödie a présenté l'année précédente exactement le même projet et qu'il avait été accepté. Et elle avait déjà écrit une vingtaine de pages de son mémoire. Seulement sa directrice de recherches qui travaille dans un autre pool de l'université, ne l'a vue que deux fois l'année précédente, une fois au début de l'année et elle avait lu son projet et l'avait accepté, et une autre fois en coup de vent au moment du rapport d'étape, où elle lui a simplement dit que si elle passait son agrégation en même temsp, elle ne pouvait de toute façon pas réussir son Master. Que faire les deux en même temps était impossible. Résultat : Blödie a râté son agrégation et le Master 2 ausssi et ne peut plus continuer en Master. Tout cela n'est que prétexte, car elle est agée et son Master aurait compté dans sa hors-classe. Peu, mais 5 points, c'est 5 points...

Sottie : Et que fait Blödie maintenant?

Dummie  : Elle reste à l'université où elle apprend d'autres langues qui lui sont utiles aussi et elle booste ainsi ses neurones, comme les retraités!

(Ceci n'est que vaguement inspiré par l'actualité et bien sûr, mes personnages, surtout en ce qui concerne l'université, ne vivent que des aventures imaginaires...)

domino

 

 

 

 

 

* Le Master est plus haut que la Maîtrise, la maîtrise est un bac +4, le master un bac +5, le statut de professeur certifié, serait actuellement cnsidéré comme Bac +5.

dimanche, 08 août 2010

Les français qui prononcent l'allemand se ridiculisent...

Bon, lorsque vous n'étes pas germaniste et que vous prononcez des noms propres en allemand, savez-vous que vous vous ridiculisez face aux germanistes? Je parle en particulier des journalistes de radio et de télévision.

Par exemple aujoud'hui, parlant des inondations en Allemagne, une journaliste a prononcé la Nice, en prononçant Nice comme la ville de Nice, alors qu'il s'agissait de notre célébirssime Neisse, membre affluant de notre célèbre ligne de démaracation de la fin de la guerre "la ligne Oder-Neisse", et qui se prononce comme Nice dans Very Nice en anglais, avec un -e au bout en plus...

Et quand on entend dire Odaire à la place de Oder qui se prononce comme une odeur avec le -r atténué et même le -er transformé en presque -a, en fait entre e et a. 

Il s'agit des inondations de la Neisse (et ne prononcez pas non plus comme le Loch Ness, mais comme dans Nice dans "The Loch Ness is Very Nice!" et cela ne se dit pas Nessie non plus!), à Görlitz, pays à l'extrême Sud-Est de la Saxe, petit pays où l'on parle la langue slave appelée le sorabe.

Peut-être que les inondations des pays de l'Est et l'humidité vont empêcher le feu de Russie de progresser jusque là. Moscou serait actuellement enfumé et on ne voit plus le Kremlin qui disparait dans le smog, et  à Helsinki la pollution serait 10 fois plus forte que d'habitude.

Alors, dépéchez-vous d'amener des bloc de glace vers Moscou et à la frontière finlandaise pour stopper le feu. On pourrait utiliser le morceau de la banquise qui vient de se détacher et qui est trois fois comme Paris au Groenland (morceau de glacier qui s'est détaché du continent Groenlandais et qui flotte dans la mer..) Gare aux bateaux, et au Titanic... Si le bloc de glace vient vers l'EUrope il n'y a qu'à le laisser venir, on l'installera à l'Est d'Helsinki pour le protéger des feux de forêts (ou de St Petersbourg).

Actuellement, ici, il n'est pas encore 17 heures, et même s'il ne pleut pas, il fait très sombre. Coincée entre notre volcan islandais (crache-t-il encore celui-là?) et les feux russes, décidément notre pauvre Europe a bien le ciel gris...

Bon, que dois-je dire encore, ah! Oui! Je reviens à mon titre....

Doofie, mon personnage de roman-théâtre a écrit dans son journal que :

Un prof des universités nous a dit qu'en tant que germaniste même quand on parle et qu'on écrit le français, à propos de l'Allemagne, il ne fallait plus drie Ratisbonne, mais Regensbrug, Brunswick, mais Braunschweig (en fait c'était moi qui avait écrit Brusnwick et Ratisbonne dans un devoir de Master 2 rédigé en français et j'ai dû changer les noms de ville que j'avais donné en français dans la première version en allemand dans la seconde version complémentaire. J'ai donc dû écrire Braunschweig à la place de Brunswick.

Moi, je lui ai répondu en disant qu'en histoire rédigée en français, on dit bien la Diète de Ratisbonne et pas la Diète de Regensburg, mais il m'a intérrompu. Je suis bonen en version et les profeseurs de version m'écoutent d'avantage.

Pourtant, on dit bien en français Cologne et pas Köln, Hannovre et pas Hanoover, Francfort et pas Frankfurt,  Munich et le Bayern de Munich et pas München et le Bayern de München, la kermesse de la bière à Munich et pas à München. Alors pourquoi faire autrement pour Brunswick et Ratisbonne... ?

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Bon... chers amis, après avoir relevé ces quelques inepties de personnes haut-placées dans le domaine universitaire et qu'on a pas le droit de contredire, je vous quitte momentanément..

domino

 

 

 

 

 

 

mardi, 27 juillet 2010

Nouvelles du monde latin...

Bon, puisque ce blog s'appelle la journaliste alternative, et bien, faisons un peu de journalisme :

 En consultant les sites des grands quotidiens écrits dans certaines langues étrangères et publiés bien loin de chez nous, j'ai appris que : 

Au Pérou les droits de l'homme ne sont pas respectés en ce qui concerne les peuples amazoniens. Tandis qu'ils s'affrontent à la police pour défendre leurs terres et leur territoire, des manifestations ont lieu dans les villes du plateau andin pour les soutenir.

Un enfant a été renversé par une camionette au centre de Bogota, en Colombie, les passants commentent l'évènement.

Vous avez prévu de passer l'été au soleil des Caraïbes?

Des pluies diluviennes s'abattent sur l'Est de la République Dominicaine, les pieds dans l'eau les gens ont ouvert leurs parapluies.

Des pluies diluviennes inondent Tegucigalpa au Guatemala. L'eau arrive jusqu'à mi-hauteur du rez-de-chaussé dans le centre-ville : on prévoit que le changement climatique risque d'amener des catastrophes météorologiques.

Entre le Vénézuela et la Colombie c'est la zizanie. On parle même réellement d'une guerre possible et on cherche des pays médiateurs.

Au Pérou toujours, des paysans défendent leurs terres contre la réformé agraire. 

A La Paloma en Uruguay, on veut construire un port en eaux profondes : peut-on le faire sans toucher aux plages magnifiques et sans nuire au tourisme?

En Uruguay le journal pour enfants El escholar leur parle de l'année de la biodiversité, ce qui laisse présager que les générations futures seront sensibilisées à ce thème et réfléchiront avant d'entreprendre des déforestations.

Un train s'arrête à quatre gares en Uruguay pour nous présenter la population qui vit près des gares où il s'arrête. A Estanzuela, dans ce lieu seulement desservi par une gare et quelques routes, il y a des champs, des bosquets et des arbres, c'est plat et on voit quelques collines au loin. La population descend d'immigrés européens, l'épicier a un nom polonais en -sky. On semble heureux dans ce coin au bout du monde. Quand soudain un gros nuage noir obscurcit le paysage, l'épicier se dépêche de rentrer les pancartes qui sont devant son magasin.

Au Paraguay, on va construire une route asphaltée de 15 kilomètres qui va remplacer la voix large et boueuse, creusée d'ornières, empruntée par les camions, voie  qui relie une ville au reste du monde.

En Argentine, les journeaux parlent du Nord du continent latin : A Cuba, on fait al fête nationale sans Fidèl qui malade et âgé, reste à la maison. On parle aussi de la crise entre le Vénézuela et la Colombie.

En Argentine, on polémique à propos de la transformation de deux artères commerciales animées qui reçoivent une circulation automobile intense, en zones piétonnières : les commerçants se réjouissent, tandis que les automobilistes qui ont l'habitude d'emprunter ces rues ne sont pas contents, car ils vont devoir changer leur route.

Au Chili, sur les 130 000 péruviens qui y vivent, plusieurs milliers sont en situation illégale, une expression que l'on entend très souvent en Europe, mais qu'on ne s'attend pas à entendre concernant deux pays andins, beaucoup d'entre eux sont dans une situation de précarité extrême et vivent dans des appratements où ils pourrait se déclencher facilement des incendies.

On apprend de source latino-américaine que là-bas dans le Nord, la NASA élabore des cartes plus précises de mars.

Les médias d'Amérique du Sud font état que là-bas tout au Nord-Est (tout est affaire de points cardinaux et la représentation que l'on se fait du monde dépend de l'endroit où l'on habite), à Duisburg, une bousculade a eu lieu dans une manifestation musicale appelée Love Parade, fasant 18 morts et plusieurs centaines de blessés. On publie même une photo du tunnel et de la foule qui s'y engouffre. Vue preque aérienne.

La croissance économique est de 7,6% au Mexique.

L'Argentine veut développer ses liens commerciaux avec l'Uruguay, surtout en ce qui concerne le commerce de la cellulose (issue du bois, donc des forêts), mais par ailleurs nous avons vu qu'un journal pour enfants les incite à préserver la bodiversité.

Pendant ce temps, en Espagne, nation mère de la langue qui recouvre les 2/3 de l'Amérique dite latine, les jeunes femmes se dorent sur les plages de la Costa del Sol, pages des villes dont le front de mer est défiguré par les buildings et gratte-ciels.

En Amérique Latine, un homme à la figure nouvelle, mais encore difforme, commence à parler.

Connaissiez-vous toutes ces nouvelles, Saviez-vous que dans un autre coin du monde on se passionne pas seulement pour le football, mais aussi pour la construction d'une route, l'établissement d'une zone piétonnière... que les problèmes des sans-papires existe entre le Pérou et le Chili? etc...

domino

 

mercredi, 21 juillet 2010

Deux mentions Bien

Doofie, mon personnage de roman-théâtre est assise sur son Transat, ou plutôt couchée, sur la terrasse de la piscine près de laquelle elle a atteri avec ses quatre copines et leurs maris et son mari Schnelly, bien entendu.

Au passage, elle est passé à l'aéroport de Charleroi, elle a regardé avec nostalgie la cabine de la petite pixie (bon, j'écris son nom en entier, peut-être que comme celà, son serveur sera réparé et qu'elle reviendra..) : Elles et ses copains et copines dautres blogs étaient absents, et sa cahutte de météorologue était vidé, vidé, désespérément vide. Le coeur de Doofie se serre au passage, ses amies Dummie, Sottie et Foolie regardent dans la même direction et leur coeur se serre aussi : la cahutte de la petite pixie est vide.

"Vous vous souvenez, dit Doofie, l'an dernier quand on lui a toutes fait la bise, et que j'ai posé ma main sur son épaule. Une star, la petite pixie, j'étais si heureuse de pouvoir la saluer!"

"Nous lui avons toutes fait la bise", précise Dummie.

Devant les hommes toujours pressés pressent le pas "Vite, vite, on va râter l'avion!"

"J'espère qu'elle sera là à notre retour de vacances", pense Doofie en restant encore un court instant devant la cahutte de météorologue toute vide, devant laquelle traîne un pluviomètre abandonné!

Bon, voilà, c'était sur le chemin. Non,non, l'avion n'est pas tombé, mes personnages de théâtre sont bien arrivés au bord de leur piscine. Là-bas, tout là-bas, entre les colinnes, on voit la mer qui scintille... Là où il y a la plage où Doofie est allée avec Dummie, ou Doofie l'année dernière, sans le savoir marchait vers l'Italie.

"Tiens", dit Dummie qui regarde aussi son ordinateur. Il paraît que  le dictateur italien enregistre un disque de crooner. Car il est au repos depuis l'attentat dont il a été victime en décembre 2010.

"Décembre 2010", répond Sottie, qui n'est pas aussi sotte qu'elle en a le prénom, "cela ne se peut pas! C'est un canular!"

"Un canular", dit Foolie, "pourquoi, ça se peut!"

"Mais non, grande sotte",dit gentiment Sottie, sans vexer sa copine car elles se connaissent bien, "décembre 2010! On n'y est pas encore!"

"Alors, c'est un voyant, le journaliste!" dit Foolie.

"Ou bien c'est une coquille', renchérit Dummie.

Bon, toujours est-il que Doofie les jambes repliées sur elle, à moitié couché dans son transat et emmitouflée comme toujours dans un gros sac de couchage recouvert de deux couvertures, les bras sortant par deux fentes aménagées sur les côtés du sac (procédé de fabrication breveté par domino, la  journaliste alternative!), ce qui lui permet de tapoter sur son ordinateur ou de jouer de la guitare sans quitter son sac de couchage, a son ordinateu portable sur les genoux.

"Youpi!" crie Doofie d'un seul coup, "J'ai 14,5"...

Doofie est soudain souriante, elle a enfin eu sa dernière note, celle d'une deuxième langue rare qu'elle a commencé à apprendre cette année.

"En quoi tu as 14,5?" demande Dummie.

"Dans la langue rare dont j'attendais les résultats pour m'inscrire en fac!"

"C'est quelle langue?" demande Foolie.

"Je ne peux pas le dire", dit Doofie"à cause des internautes qui lisent la pièce de théâtre dont nous sommes les personnages, dans le blog de domino!"

"Et pourquoi tu l'as eu aussi tard?" demande Sottie.

"Le professeur vient seulement de la mettre...Il a dû d'abord s'occuper de ceux qui partaient en séjour linguistique".

"Et toi, tu n'y vas pas?" demande Dummie.

"Et bien non, il y a Schnelly, et puis, je ne peux pas avoir de bourse des universités de là-bas, je suis trop vieille.. Et en plus, je n'aurai pas été ici avec vous..."

"C'est sûrement une langue germanique ou romane, telle que je te connais, Doofie..." dit Foolie.

"Non, pas du tout..."

"Alors, c'est quelle langue.."

"Je vous en révèle un bout, une langue slave... Mais j'en ai déjà trop dit... bon, et puis, j'ai réussi mon expérience d'apprentissage bilangue, j'ai un 14 et un 14,5. Deux mentions bien dans deux langues différentes des langues germaniques et romanes et pas de la même famille l'une et l'autre".

"Donc, les 6ème peuvent réussir... " s'enquérit Foolie.

"Oui, les sixièmes et les cinquièmes, parce que à l'université, on fait au moins deux années en une par rapport aux collège, avec seulement deux heures par semaine pour chaque langue."

"Et tu vas pouvoir interpréter au jumelage?"

"Pas encore, j'arrive à parler un peu, mais je ne peux pas encore faire l'interpète, j'en suis loin...Bon, et puis, j'ai un avantage sur les sixièmes, je suis linguiste, je connais déjà bien la grammaire, les cas, les fonctions, les déclinaisons. Va-t-en en sixième expliquer l'aspect des verbes..."

"Et ton autre langue rare, qu'elle est-elle?"

"Ce n'est pas une langue slave, ni germanique, ni romane..."

"Alors c'est le chinois, le japonais...?"

"Non, dit Doofie, trop compliqué, l'écriture, et puis je n'ai pas de jumelage avec ces pays-là... Mais c'est une langue agglutinante comme le japonais."

"Bon", essaient de deviner les autres,"Le quechua? Le guarani? Une langue amérindienne du groupe Na-Déné? L'arménien? Le géorgien?"

"Des langues que je rêve d'apprendre", dit Doofie "je rêve d'étudier à l'INALCO, mais Paris, c'est trop loin pour moi.. Sinon, j'aurai fait langue d' Europe de l'Est et langues de l'Eurasie" et quand je serai en retraite, je ferai "Langues scandinaves".  Et je voudrais faire aussi "Langues de Sibérie"... et aussi du géorgien, de l'arménien (je crois que c'est dans langues de l'EUrasie...), du persan, du turc, de l'hindi... j'ai déjà commencé quelques leçons toute seule... et langues baltiques, le Finnois, le Same (lapon)...

Dummie : "Paris, c'est encore plus loin maintenant que nous sommes ici.."

Sottie : "Oui, mais c'est pour les vacances seulement!"

Doofie : "Bon, et bien puisque vous y tenez tant, je ne donne que le grand groupe,  c'est une langue du groupe ouralo-altaïque.."

"Ouralo-altaïque!" s'exclament nos trois amies... "Wouh! Que ça fait rêver... Les montagnes de l'Oural... Les cavaliers des steppes d'Asie centrale qui traversent les montagnes en driection de l'Europe...,  et les montagnes de l'Altaï, les sommets blancs à plus de 7000 mètres..."

"C'est pas là qu'il y avait le pic du Communisme et le pic Lénine, dans l'Altaï?"

"Je crois qu'ils ont repris leur ancien nom", dit Doofie, "mais là où est la langue dont je parle, il y avait aussi le communisme. Ils se sont révoltés, puis ont ouvert les frontières beaucoup plus tard.

"Je crois que je devine..." dit Dummie.

"Tais-to"i, dit Doofie, "les internautes qui lisent notre histoire sur le blog de domino, ne doivent pas savoir..."

"Bon, ils ne vont plus vouloir lire nos aventures, si tu fais des cachotteries..."

"Non, je ne fais pas de cachotterie, c'est pour me protéger, moi et mes profs..."

Mais laissons-là nos amies tapoter sur leur ordinateur, Doofie emmitoufflée dans son sac de couchage recouvert de deux couvertures, les bras qui sortent par les deux fentes latérales prévues à cet effet (procédé breveté domino, la journaliste alternative!), et nos trois autres amies un peu rondelettes (pour Doofie, ça ne se voit pas), assise en dégustant leur jus d'orange. Doofie a à côté d'elle un verre d'eau citronnée pour soigner sa belle voix de chanteuse moitié lyrique, moitié folk.

Toute ressemblance avec la réalité est totalement fortuite.

domino