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vendredi, 22 juin 2007

BD Les Profs

Moi, je ne comprends pas que la BD "Les Profs" soit agréée Education Nationale, si, si, j'ai lu ça sur la couverture d'une de ces BD, Un truc aussi caricatural se trouve dans les CDI de collège ! De quoi donner à nos gentilles petites têtes blondes et brunes une très mauvaise idée du métier de professeur.

Et l'élève Ducobu lui, il y est aussi avec sa Nénette qui est triste quand il prend la résolution de ne plus tricher, parce que dans ces moments là, elle n'a plus de copain. Non, mais vous vous rendez compte, la BD de l'élvève Ducobu, c'est une incitation à la tricherie, et en plus elle est mal dessinée !

ça dans les CDI de collège, ah non ! Si j'étais ministre de l'éducation nationale, je ferais immédiatement enlever ces BD des CDI de collèges et de lycée !!!!

[Ceci dit je n'aime pas les dessins de Spiderman et de Wolwerine également distribuées par les représentants en livres  qui font les CDI de collège. Ils forment le mauvais goût !]

Par contre, bravo pour les dessins de Black Beauty dans la collection Gallimard Jeunesse... Voilà des dessins un peu rétro, en couleurs légèrement sépia, bien dessinés. Voilà ce qu'il faut pour des sixièmes.

domino

Les médecins font pleurer...

Les médecins ne font pas pleurer que les enfants, ils font aussi pleurer les adultes...

Surtout quand ils s'appellent "médecins du rectorat". Tiens, ils me font pleurer moi.

Quand j'ai été convoquée il y a cinq ans (un quinquennat), par Médecine du Rectorat qui éxécutait une sanction rectorale contre moi, quand j'ai apprise que j'étais mise en congé, quand j'ai reçu le papier "Suite à votre entretien avec Mme le Dr ..., nous avons procédé à votre mise en congé, et votre cas sera examiné par le Comité Départemental....; etc...., quand j'ai reçu cette lettre, j'ai hurlé, hurlé, je n'avais pas de voisins d'un coté de la maison à cette époque là, et je pouvais encore laisser libre cours à mes hurlements et à mes pleurs. Je me suis tapée la tête contre les murs, tapée la tête contre les murs, tellement j'étais humiliée par cette lettre.

La femme médecin du rectorat m'avait dit : "Vous avez quelque chose à m'avouer". Et je n'ai jamais su quoi, je n'avais absolument rien à me reprocher.

Aujourd'hui, quand j'ai appris que j'étais de nouveau concoquée là-bas, j'ai failli hurler, et ma collègue a dit : "Chut !" On me dit toujours "Chut!" quand je pleure, et c'est lamentable, "il y a des élèves pas loin, ils pourraient t'entendre!". On, est dans une société bien policée qui ne tolète plus ni les pleurs ni les cris (et pourtant les élèves crient sous le préau, les élèves crient dans la cour, les élèves crient en remontant les couloirs...). J'ai quand même soufflé dans mes pleurs 'JE HAIS LA MEDECINE DU RECTORAT!".

C'est vrai, je hais la médecine du rectorat parce que c'est une médecine qui défend proviseurs et principaux en mettant en congé les gens que ces derniers n'aiment pas parce qu'ils leur disent (à ceux qui se disent supérieurs hierarchiques) leurs quatre vérités. C'est une médecine qui sanctionne tous les professeurs par des congés et des pertes de poste lorqu'ils ont osé répondre à leurs proviseurs et principaux. Même s'ils ont répondu comme moi, "Oh vous savez le concours de chef d'établissement, si je l'avais passé il y a dix ans quand j'avais encore un bon dossier, quand j'étais jury de BTS dans trois académies, je l'aurais eu largement. Vous êtes principale, si j'avais eu comme vous le goût de saquer mes collègues, je serais non pas principale, mais proviseure depuis longtemps".

D'ailleurs dans l' analyse de mon quotient intellectuel de 140, avec 92% des questions de logique réussies ( = QI de 146 en logique, presqu'autant qu'Einstein), ils est écrit que j'aurais fait une excellente administratrice, ou une excellente gestionnaire, donc, ce concours là, je suppose qu'il est plus facile que l'agrégation d'allemand, et que n'en déplaise à ma principale, je l'aurais eu.

domino

 

Le blog exutoire, non, à bas le Berufsverbot...

Bon, c'est un blog exutoire, d'accord ! Un blog qui sert à déverser mon amertume, d'accord !

Mais voici que certaines coïncidences troublantes me font dire : le harcèlement dont je suis victime est commandité par la droite sarozyste :

22 mars 2002, entre deux tours d'élections où au deuxième tour l'exrtrême droite est en ballotage contre la droite, inspection par un inspecteur sarlozyste ou lepéniste :

- "Vos élèves ne vous aiment pas".

- "Après 30 ans de carrière, vous avez fait une faute de débutante",

- "Si vous aviez vu, ce que j'ai vu moi",

- "Si j'étais parent, je ne vous confierai jamais mes enfants",

.... et pourtant ma principale actuelle cartée UMP, m'avait laissé son fils dans ma classe durant toute sa seconde...

... et pourtant, mis à part parler de la RDA, ce qui est obligatoire dans les cours d'allemand, je ne faisais pas de politique en classe, le prosélytisme dont avait parlé un collègue, mot repris par le proviseur d'alors,  n'étant ni religieux, ni politique, il s'agissait seulement du contraire de l'élitisme, parce que pour faire aimer l'allemand, je donnais soi-disant de trop bonnes notes aux élèves faibles.

Septembre 2002 : M. Sarkozy est premier ministre.

Je suis convoquée à la médecine du rectorat, mise en congé longue maladie. (= Mise à pied déguisée)

Septembre 2003 : toujours ère sarozyste, en CLM toujours, je suis mise en Zone de Remplacement avant ma reprise de travail qui s'effectue en octobre. Pour reprendre le travail, je dois adhérer à un syndicat dit de droite. Car, au moment de mon inspection, M. le Président Actuel, je n'étais même pas syndiquée.

Octobre 2003 : Ma reprise est prononcée (enfin) par le comité médical. J'ai du envoyer de nombreuses fois mon époux en éclaireur pour faire avancer le comité médical et faire hâter la reprise.

Galères de TZR : nominations comme CPE, services de rattachement en documentation (non volontaire, etc...) L'ancien jury de BTS que j'étais et de baccalauréat s'ennuie. En rattachement dans un lycée, seul le mois de juin devient interessant : surveillances de bac où je surveille avec des vrais profs du lycée, ambiance bac, concert de fin d'année avec élèves et profs du lycée.

Décembre 2004 : Nouvelles attaques de la médecine du rectorat alors que je n'ai pas de remplacements à effectuer, que je suis sur un service de rattachement informel (Fabrication d'un Centre de Ressources d'Allemand), et je m'entends bien jusqu'alors avec tout le monde dans ce lycée. "Vous éprouvez des difficultés dans votre enseignement..." Je réussi à faire ôter la convocation par un médecin en prouvant par A plus B que je ne peux éprouver de difficultés alors que je n'ai pas d'enseignement à faire. J'avais refusé une suppléance de CPE en novembre et c'est sans doute à cause de cela.

Mai 2007 : Depuis la victoire du Président Sarkozy, nouvelles attaques de la principale RPR qui m'avait pourtant bien accueillie au début de l'année, comme l'ancienne prof de son fils. Convocations au bureau, etc... Les convocations n'ont aucun rapport avec les élèves... ni avec mon travail proprement dit, mais avec les agents de service, qui trouvent que je reste trop longtemps le soir, et qui se sont sentis humiliés parce que j'ai demandé à ce qu'on ne prenne pas les papiers que j'ai installé sur les tables pour l'exposition. Aujourd'hui le maître ouvrier m'a encore souri et les techniciennes de surface (traduisez femmes de ménage) m'ont souri aussi. C'est vraiment bizarre. C'est la principale affabulatrice qui m'invente de mauvais rapports avec eux.

20 Juin 2007,  : La droite UMP a gagné les élections. Avec une moins forte majorité, mais elle a gagné quand même. Nouvelles convocations à la médecine du rectorat, en dehors des périodes scolaires, c'est à dire pendant les congés annuels pour que ma disparition de l'enseignement passe inaperçue.... Avec peut-être à la clef une mise au secret dans un hôpital psychiatrique comme dans l'Ex-URSS (les techniques dictatoriales qu'elles soient de droite ou de gauche sont toujours les mêmes).  Le goulag ? Qui sait ... dans lycée où j'ai travaillé dix ans, je voyais régulièrement disparâitre des collègues en cours d'année dont personne ne semblait se soucier, et quand on demandait où ils étaient , on répondait, ils doivent être malades... Donc, n'importe qui peut disparaître, n'est ce pas ? Heureusement que je suis mariée et que j'ai une famille, ce qui m'empêchera peut-être de disparaître à mon tour.

Les convocations à la médecine du rectorat ont été envoyée la veille des commissions paritaires  des mutations intra-académiques , ce qui m'a peut-être empêché d'avoir le poste en lycée espéré.

20 juin 2007, on essaie de me faire craquer en me convoquant à la médecine du rectorat. Ceci le jour des commissions paritaires de mutation. Un syndicat m'a annoncé que je n'en avais pas.

Résultat : dès que je vais dormir, je pleure, je pleure, je pleure, si fort que je suis obligée de fermer la fenêtre pour que les voisins ne m'entendent pas. Pour que les voisins ne m'entendent pas pleurer à cause de la convocation à la médecine du rectorat (avant de recevoir ces lettres harceleuses de la médecine du rectorat, je ne pleurai pas), pour que les voisins ne m'entendent pas mon mari souffle très fort : "Chut, chut". Je n'ai jamais pu pleurer à chaudes larmes quand on me fait des crasseries à cause des voisins. Au collège je ne peux pas pleurer quand je reçois cette lettre harceleuse de la médecine du rectorat (la preuve que c'est bien du harcèlement, c'est qu'ils me convoquent pendant les vacances), à cause des élèves et des collègues rapporteurs : "C'est bien la preuve qu'elle est malade, puisqu'elle pleure!" Je pleure à cause de vous, médecine du rectorat, c'est vous médecins du rectorat qui me rendez malade. Les médecins qui rendent malade, les sbires de l'UMP et du recteur !!!!!

A cause de vous, les médecins du rectorat que ma convocation soit en juillet (fin de l'année scolaire, le 4 juillet à midi, vous m'avez convoquée le 6, je serai partie en vacances ! ) ou en septembre, à cause de vous les médecins qui rendent malades, je vais passer des vacances atroces, deux mois atroces à pleurer toutes les nuits à me demander ce que je vais devenir après le congé, s'ils me mettent en congé.

Je sais  : il n'y a plus un poste de TZR vacant sur ma zone de remplacement. Certaines personnes qui ont des mesures de cartes scolaires voulaient y être nommées. Certaines personnes proches de l'UMP et des syndicats de droite. Un bon moyen : mettre Mme domino en CLD pour qu'elle perde son poste qui n'est qu'une zone de remplacement, mais en allemand les postes sont chers, et le harcèlement sur les professeurs en poste, même sur une zone de remplacement est terrible. Ils ont aussi beaucoup, trop de néo-titulaires à placer en provenance d'autres académies, qui traditionellement viennent dans la nôtre qui était jadis déficitaire en professeurs d'allemand, mais est aujourd'hui très excédentaires en professeurs d'allemand. Il y a sur environ 900 professeurs titulaires d'allemand, 100 TZR. Et chaque année 30 nouveaux profs d'allemand arrivent en provenance d'autres académies dans notre académie où ils viennetn gonfler le flot des TZR.

J'ai déjà écrit il y a plusieurs années à plusieurs syndicats, qu'il fallait arrêter de recruter néo-certifiés et agrégés en provenance d'autres académies; qu'ils soient TZR chez eux ou ici, c'est du pareil au même. Ils préfèreraient rester au pays. Alors pourquoi les inviter chez nous, à prendre nos postes. Dans deux ans, ils auront contrairement à moi un poste fixe, dans trois ans une mesure de carte scolaire, dans quatre ans seront en concurrence avec moi pour un poste fixe et gagneront avec leurs 1500 points de mesure de carte scolaire, eux qui n'ont pas demandé à venir dans le Nord, qui ne demandent pas un poste particulier, il seront nommés sur le poste que je demande depuis 10 ans en écrivant "Tout poste dans le département".

Ce que je prévois malheureusement pour moi, ce qui me fait hurler maintenant : médecine du rectorat : CLD, perte de ma zone de remplacement, reprise un an plus tard sur une zone de remplacement située à 200 km de mon poste d'origine (l'académie fait 250 km en diagonale). Je vous ai déjà expliqué qu'à cause de ma mise à pied décrétée par la médecine du rectorat il y a cinq ans (gouvernement RPR), mes conditions de travail se sont franchement dégradées. Passage d'un lyvée relativement tranquille à 15 km à des rattachements situés à 20 km et à 35 km de chez moi, avec des suplléances en collège REP, zone prévention violence, CDI, etc...

Prévu pour dans 1 an : nette dégradation des conditions de travail avec à cause de la perte de ma ZR actuelle due au CLD que m'octroiera en sanction pour avoir dit à ma principale que sa supériorité hierarchique ne valait rien à mes yeux la médecine du rectorat, 500 km AR à faire par jour pour une ville située en bord de mer (Les lois sur le domicile conjugal n'autorisent pas les époux à être séparés de corps pour le travail. Celui dont la femme travaille au loin et ne revient pas le soir est en droit de demander le divorce, c'est arrivé à beaucoup de collègue que je connais). Au bout de 33 ans de mariage, ce serait lamentable. Quand on était jeunes mariés durant les trois premières années on se rencontrait dans les escaliers des appartements, je revenais quand il partait et vice-versa. On était ensemble que le dimanche ! La galère des débuts de carrière revient en fin de carrière.

Et je sais bien que vous tous, tout comme pour mes collègues, mes petites histoires de médecine du rectorat à la solde du RPR qui me font pleurer toute la nuit, me feront pleurer pendant toutes les vacances, alors que j'aurais pu, s'ils ne m'avaient pas convoquée,  passer des vacances reposantes et semi-heureuses, et que à cause d'eux je vais pleurer toutes les vacances, à cause des médecins tueurs du rectorat.

Et pour que la femme médecin du rectorat ne vienne pas me harceler chez moi,comme elle me l'avait promis en 2002 (cela constituerait une violation de domicile) je déménage dès que possible sur une location inconnue de tous (sans vendre notre maison pour la garder pour plus tard).

Et qu'ils ne viennent pas dire qu'ils viennent vérifier un congé maladie : je n'ai manqué de toute l'année qu'une semaine en mai, pendant laquelle il y avait des jours fériés et j'ai rattrapé toutes mes heures. Je ne suis actuellement pas en congé maladie, mais libérée parce tout  le collège est fermé pour cause d'examens (brevet).

domino

A la poubelle, en avant, toutes !

Ce soir je me demandais que faire des dossiers de CDI (fiches de lecture, de recherche sur ordinateur ou dans les livres, que j'ai fait remplir depuis février), je voulais faire une évaluation pour chaque élève et la donner au professeur de chaque classe. Puis faire mes statistiques : livres lus, recherches fates,  etc..

Je n'avais pas fini, mais vu notre libération de nos fonctions abusives de documentalistes prématurée, j'ai décidé de mettre les paquets finis dans le casier des profs principaux, pour qu'ils puissent les rendre aux élèves (certains les réclamaient pour savoir leurs bonus de vie scolaire). J'ai mis un paquet de dossiers dans le casier d'une prof qui se prénomme comme un poème allemand.

Quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsque revenue dans la salle des profs une minute après, je trouvais les dossiers dans une poubelle.

Les élèves et les profs, nous avions travaillé pour rien. J'ai repris les dossiers dans la poubelle. Je m'arrangerai pour les rendre à la journée Portes Ouvertes.

domino

jeudi, 21 juin 2007

Du harcèlement de la médecine (suite)...

Vous avez tous lu dans mon i-grimoire, l'hstoire de mes convocations à la médecine du rectorat qui m'avait mise abusivement en congé (congé maladie dans le sens de congédier, mettre à pieds), alors que j'avais rendu d'immenses services au lycée où j'étais alors, le proviseur de ce lycée et l'inspecteur m'avaient fait mettre en congé par l'intremédiaire de la médecine du rectorat.

Vous avez tous lu récemment dans mon i-grimoire, l'histoire de la disparition du paper-board du  CDI et la réaction de la principale qui m'a dit que ce serait moi qui ne saurait plus où je mettrais les affaires.

Vous lirez ici aujourd'hui l'histoire de la nouvelle convocation à la médecine du rectorat pour mise en congé suite à l'histoire du paperboard, soi disant que j'éprouverais des problèmes 'de santé". Il n'est heureusement pas précisé "dans l'exercice de vos fonctions'. Comment le dire puisque j'ai exercé toute l'année des fonctions qui ne sont pas les miennes...

A ce propos :

- Je n'étais  pas nommée par le recteur en documentation, comme ma collègue également TZR, mais j'étais nommée par ma principale de mon collège de rattachement en documentation dans son CDI, en attendant des suppléances, Donc sans obligation de service, car je n'avais pas de V.S. (= emploi du temps déclaré au rectorat en début d'année scolaire).

- Cependant ma collègue nommée à son horaire statutaire de 18 heures par semaine, a apprécié ma présence, et quand je lui ai dit : "J'espère que je ne t'ai pas trop ennuyée tout au long de cette année", elle m'a répondu..  que finalement si je n'avais pas été là, elle aurait quand même eu du mal à s'en sortir avec 18 heures par semaine, et qu'elle n'aurait pas réussi à tout faire, si je n'avais pas été là, et que finalement ma présence lui a été utile. C'est vrai que en plus de l'accueil des élèves, j'ai abattu beaucoup de boulot dans ce CDI (traduisez médiathèque scolaire). Quand j'étais seule comme presque tous les Vendredi, j'avais des élèves toute le journée, ce qui m'empêchait de faire le reste du travail (rangement, classements, etc...), car il fallait toujorus répondre à leurs besoins, il n'y avait que les troisième qui étaient suffisamment indépendants pour travailler seuls. Ce soir, alors que nous partions toutes les deux "en vacances", un élève est encore venu me demander si je les prenais de 16h30 à 17h30 pour préparer l'exposition, qu'il avait encore des documents sur la Pologne. Je lui ai dit d'amener ses documents à la CPE et qu'elle le mettra dans l'exposition qui ne sera qu'un cahier. Il se  faisait aider par sa mère et à cause de cette principale qui ne peut plus me voir, tout cela va tourner court.

Avec l'histoire du paper-board et avec cette convocation (hors année scolaire, pour que les autres ne puissent pas réagir, mais ils sont déjà au courant), on a cassé quelque chose dans le bon déroulement des activités du collège.

Encore cette après-midi beaucoup d'élèves sont venus mandatés par leur profs taper des affiches d'exposition. Ils auraient bien aimé encore travailler une heure de plus, mais ma collègue rendait notre clef commune (nous n'avions qu'une clef pour deux) à 16h 30.

Finalement malgré les quelques critiques que j'ai eu à formuler sur son esprit trop fonctionnaire (ne pas faire une minute de plus que l'horaire demandé), nous avons fait bon ménage, un peu comme mère et fille,  quand même et notre CDI (= médiathèque scoaire) a toujours été tenu d'une façon impeccable, joli avec ses chaises d'un bleu vert, ses jolis meubles, mes dessins d'animaux (que j'ai repris) et sa joli vue sur les jardins du collège, et les arbres des maisons environnantes avec les pins parasols qui font penser au Sud. Quelle différence avec le désordre qui règne dans la salle des profs !

Si je suis rattachée là l'année prochaine, je me retrouverai peut-être avec une personne méchante, irascible. Pour le moment le mouvement des documentaistes ayant eu lieu hier, personne n'a encore été nommé alors j'y serai peut-être seule.

Ma collègue a en effet obtenu un vrai poste de français, pas un poste de TZR, à 4 km  de chez elle. A l'âge de 26 ans, et moi à 56 ans, je suis depuis 5 ans TZR, elle avait 33 points pour sa mutation et j'en avais quelques 240 points, mais en allemand les postes sont plus difficiles à obtenir. Les mesures de carte scolaire ont automatiquement 1500 poinrs d'avance sur nous. Cela fait 5 ans que je demande un poste (choisi bien sûr) dans ma zone (où se situe mon domicile conjugal et le travail de mon époux), 5 ans que c'est niet.

Vous vous souvenez de la médecine du rectorat en septembre 2002 ?

-  Vous allez couper vos cheveux !

- Vous allez vous teindre les cheveux en roux !

(Atteinte à l'intégrité physique de la personne humaine, même couper une mêche de cheveux à quelqu'un sans son consentement est répréhensible par la loi.)

- Tenez je vous fais un plan pour aller chez tel disquaire acheté tel disque (Bach, Herreweghe, je ne sais plus quelle chanteuse...),  cela vous fera du bien, vous connaissez la musique baroque (à l'époque je faisais du chant baroque amateur! La médecine du rectorat m'a fait abandonner involontairement la musique. Quand j'ai entendu dire que le chant baroque, c'était uniquement tel chef d'orchestre, aussi grands que soient ses mérites, j'ai été dégoûtée !

Bref, vous voyez comment le harcèlement moral de la médecine du rectorat continue. Ce harcèlement dont je vous avais fait part il y a déjà un an en racontant les déboires que j'ai eu avec elle il y a cinq ans. Mais personne n'a essayé de faire quelque chose contre. Et tant que personne ne s'insurgera contre ce que l'on fait subir à une personne isolée comme moi, alors que même les syndicats ne comprennent rien au film, ces interdictions professionelles contre les gens dits de gauche, telles que celles que l'on trouvait en Allemagne lors de la chasse aux sorcières des années 60/70, continueront, ces exactions contre des professeurs aimés des élèves, des professeurs qui font pas de politique en classe (nous vivons en Union Européenne, c'est un fait, alors pourquoi vouloir empêcher une exposition sur l'Europe? D'ailleurs l'Europe est dans les programmes d'histoire et d'intruction civique).

 Autre chose :

 Je me demande pourquoi la prof d'allemand titulaire du poste de ce collège est en congé maladie : pour soigner son mari malade comme on le raconte en ville, ou parce qu'elle s'était disputée avec la principale ?????

domino

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Formes de lutte (que n'emploieront jamais des collègues couards) :

- grève du pot de fin d'année,

- grève de la distribution des prix (pour les élèves les plus méritants),

- grève de la journée Portes Ouvertes.

- zèle : rester ensemble dans les collèges et lycée systématiquement une heure après l'heure de fermeture.

- zèle : donner un devoir assez long aux élèves dans chaque matière tous les jours.

domino

Lettre ouverte à un syndicat

Chers collègues,
J'arrive toute souriante au collège ce matin, en pleine forme, faire le dernier jour de mon service de rattachemant (la principale m'a libérée pour le brevet des collèges et les trois derniers jours où quelques profs assureront une permanence et je venais d'avoir une lettre me signifiant cette libération pour la fin de l'année).
Et voilà que le malheur arrive par une autre lettre qui m'est apportée par une surveillante :
Je suis convoquée à la médecine du rectorat le 6 juillet (date bien choisie pour qu'elle soit située pendant les vacances scolaires, et que le résultat, sans doute une mise en congé maladie abusive (peut-être une mise en CLD qui me ferait perdre ma zone de remplacement convoitée par d'autres puisque les 6 postes de ma zone où j'habite depuis toujours, dans laquelle j'ai ma maison et dans laquelle se trouve le travail de mon époux me soit soufflée sous le nez et quand je reviendrais j'aurais une situation pire que maintenant : un poste à 100, 200 km de chez moi? Quelqu'un à placer sur mon poste ou sur un poste que je demande ????? Et de chez mon époux ???).
Les mutations arrivent sous peu, est-ce que quelqu'un convoite l'un des postes que j'ai demandé ??? Ceci dit, cette convocation vient peut-être par le biais suivant :
1) Soit par la lettre qu'a écrite la principale au rectorat (je vous rappelle que je fais un service de rattachement en documentation  - en attendant des suppléances en allemand - et sans obligation de présence) sur ma fugue devant sa colère le Mardi 15 mai, concernant un rouleau de paper-board dont je me servais pour une exposition et qui avait disparu. [Je lui avais dit en substance que je n'étais pas obligée de travailler en documentation, que un service de rattachement dans une matière autre que la sienne, est fait sur la base du volontariat, et que puisque qu'elle le prenait comme çà, je mettais fin à mon volontariat].
2) Soit  par une lettre qu'elle aurait écrite concernant ma deuxième fugue devant sa colère, parce que je ne voulais pas aller dans son bureau. Le CDI était vide, elle pouvait me parler là. Puisqu'en plus elle y était venu.
3) Soit par une lettre qu'elle aurait écrite sur mon absence d'une semaine, dont j'ai rattrapé toutes les heures et même beaucoup plus (la Pentecôte tombait dans cette période et nous avons rattrapé le lundi de Pentecôte). Et je suis rentrée le Mardi de la Pentecôte avec un certificat médical. Dans la mesure où nous sommes 2 TZR (français et allemand) à travailler au CDI, cela n'a pas causé de désorganisation du service, qui si j'avais eu des suppléances ailleurs, n'aurait de toute façon pas pu être fait. Cette principale devrait s'estimer heureuse de m'avoir eue toute l'année, et du fait que j'ai ouvert son CDI le Vendredi.
4) Soit le certificat médical que j'avais donné en rentrant et qui a été demandé par l'infirmière du collège, et sur lequel était écrit que je pouvais reprendre le travail à condition que me soient évités stress et provocateurs (la lettre de la médecine du rectorat étant une provocation, j'ai en effet très mal supporté cette lettre qui après celle que j'avais reçue il y a cinq ans et qui m'avait fait perdre mon poste au lycée Jessé de Forest à Avesnes-sur-Helpe, mes jurys de BTS, mes commisiions de choix de sujets de BTS,  etc..., bref, tout ce qui faisait de moi un être utile à la société et tout ce qui me remontait le moral), le mot provocateur désignant ici ma principale, et ceux qui ont dénoncé le fait que j'avais appelé au secours à cause de la disparition du rouleau de paper-board, et non pas les élèves qui sont très gentils, très polis et très agréables. [La formulation de la généraliste qui a recopié un extrait de la lettre du spécialiste, a peut-être prété à confusion dans la tête des médeciens du rectorat. Ils ont peut-être crus que j'étais constamment stressée et provoquée alors qu'il s'agissait d'un phénomène ponctuel, du aux colères fréquentes de la principale].
En tout cas il est pour moi hors de question que j'aille à ce rendez-vous qui est :
- arrivé de façon illégale sous pli non fermé et sous couvert de la principale (un courrier médical à caractère médical doit toujours être envoyé sous pli fermé et confidentiel pour le professeur).
pendant les congés annuels, un bon moyen de faire compter deux mois de vacances dans un éventuel congé longue maladie pour que je sois ensuite plus vite à demi-traitement, un bon moyen pour faire faire des économies au gouvernement. (Faites le calcul : 6 juillet 2007- 5 juillet 2008 plein traitement, 5 juillet 2008 - 31 août 2008 demi-traitement sans complément, car je ne suis pas à la MGEN, en effet, en y entrant à plus de 50 ans, je ne pourrai avoir ce complément).
- une provocation, puisque comme je vous l'avais dit, je suis arrivée ce matin en souriant et de bonne humeur au collège et c'est cette lettre de la médecine du rectorat qui m'a fait pleurer ]aujourd'hui]. Donc, leur lettre et la future mise en congé que je pressens est tout comme la mise en congé de 2002 nuisible à ma santé. Nous avons ici affaire à des médecins qui essaient de provoquer des suicides et des dépressions (J'ai lu des livres sur le harcèlement moral et je peux très bien en démonter les mécanismes. La médecine du rectorat corrobore le harcèlement des proviseurs et principaux vis à vis des personnels en mettant les personnels en congé maladie d'office. C'est ma principale colérique qu'il faudrait mettre en congé et pas moi. [On pourrait lui dire que ses colères sont le premier symptome d'une dépression].
- Il y a cinq ans presque jour pour jour après une première victoire de la droite (et voici que les élections passées depuis 3 jours, on s'acharne à nouveau sur moi, mais je tiens à prévenir  Mme le Dr .... et Mme le Dr ..., que leur victoire, celle de la droite ne durera pas, car la gauche devant toutes les exactions de la droite depuis 2002, date de ma première mise en congé, est en progression. [Et peut-être que dans 5 ans, lors de l'arrivée d'un/d'une président (e) de gauche, toutes ces interdictions professionnelles seront dénoncées et sanctionnées].
- Je sais que vous êtes contre l'Europe, mais moi en tant que professeur d'allemand, et même si on s'acharne à me donner de la documentation, je me condidère toujours comme professeur d'allemand bi-admissible à l'agrégation d'allemand, je ne peux être que pour les échanges intra européens, et dans ce cadre je dois vous dire qu'il existe une Charte Européenne des Droits de l'Homme selon laquelle personne ne doit être défavorisé professionellement en raison de son aspect physique et sur une plaquette éditée par la Commission Européenne des Droits de l'Homme, appelée "Ich, Rassist?", en français, "Moi, raciste?", défavoriser quelqu'un professionellement en raison de son embonpoint, c'est une forme très nette de racisme. Donc, si je suis obligée d'aller à la médecine du rectorat et qu'ils me mettent en congé pour embonpoint, je déposerai plainte à la commission européenne des Droits de l'Homme contre la médecine du rectorat de (...), pour harcèlement moral (ou psychologique) à cause de "délit de sale physique".
Bon, bref, la médecine du rectorat est peut-être utile pour défendre des gens qui veulent avoir des congés, comme la collègue d'allemand qui est remplacée dans mon collège, étant en CLM pour soigner son mari,  mais :
- la médecine du rectorat est inutile et même dangereuse lorsqu'elle déguise des sanctions administratives sous forme de congé maladie (et je n'en démordrais pas, ma mise en congé de septembre 2002, il y a un quinquennat, n'était rien d'autre qu'une interdiction professionnelle, -un Berufsverbot en allemand-, et cette mise en congé m'avait fait beaucoup plus de tort que de bien), elle empêche le professeur de se défendre légalement, en déposant plainte contre l'administration qui le harcèle par exemple, car si le professeur est en dépression on pourra toujours lui dire, "Vous inventez ce que vous avancez". Il y a 5 ans, j'avais soi-disant inventé mes jurys de BTS, mes commissions de choix de sujets, le fait que je serais une bonne germaniste (ce qui est maintenant reconnu à l'université), et même le fait que j'avais un CAPES (de type externe le seule existant à l'époque) d'allemand (la médecine du rectorat voulait m'en faire passer un autre, celui d'HG-Géo), et depuis j'ai prouvé que l'agrégation n'était pas - selon les dires de la médecine du rectorat - inaccessible pour moi, en devenant bi-admissible. Car j'ai du préparer l'agrégation,- contrairement à plein de certifiés par liste, CAPES spécifiques, réservés, examens professionnels-,  pour prouver ma valeur en allemand, alors que j'entends plein de collègues qui autour de moi accumulent les fautes de langue et de prononciation.
Je sais que la médecine du rectorat est chargée d'éloigner de l'enseignement les personnes qui comme moi ont une forte personalité, génante pour ceux qui en ont moins. En particulier d'éloigner les empêcheurs de tourner en rond qui ont des reproches à formuler à leurs supérieurs hiérarchiques.... qui plus jeunes que vous même fadement vous disent : "N'oubliez pas que je suis votre supérieur hierachique, votre supérieur hierarchique, vous m'entendez", en termes de harcèlement moral des petits chefs qui peuvent être au féminin.
Bien cordialement.
domino
[Je vous ai écrit sur mon i-grimoire quelque part ailleurs que si j'étais convoquée à la médecine du rectorat, je n'irai jamais.
J'ai reçu deux lettres de la médecine du rectorat dont je vous ai déjà longuement entretenus dans cet i-grimoire ici, et bien, voilà, la médecine du rectorat récidive ses mérfaits à mon égard. J'ai écrit la lettre ci-dessus à un syndicat d'enseigant,
Réponse laconique :
La date de convocation étant pendant les vacances, tu peux la faire reporter à la rentrée (je n'ai pas obtenu de mutation). Il suffit de leur écrire une lettre, mais dans ce cas là, tu seras obligée d'y aller à la rentrée.]
Mon jugement sur ce syndicat : se dit de gauche, mais est de la gauche extrèmement molle.
Je vais me faire défendre par un médecin.
D'ici là, je n'ai pas obtenu ma mutation, mais j'aurai peut-être à ma demande, un autre rattachement, peut-être une suppléance à l'année sur laquelle je me sentirais heureuse, et alors.... cette convocation et mise en congé arrivera comme en 2002 comme un éclair dans un ciel bleu. Moi, je suis une femme qui ai besoin d'énormément d'activités et de contacts humains pour m'épanouir et cette mise en congé, serait une mise au placard (terme employé dans les livres sur le harcèlement moral) pire que la mise au placard de la doumentation). La médecine du rectorat fait peut-être du harcèlement sans le vouloir. Cette mise en congé serait m'empêcher d'être une femme active et épanouie et un moyen de me faire déprimer].
Un i-grimoire (blog) est fait pour dire son avis.
domino