vendredi, 22 juin 2007
Les médecins font pleurer...
Les médecins ne font pas pleurer que les enfants, ils font aussi pleurer les adultes...
Surtout quand ils s'appellent "médecins du rectorat". Tiens, ils me font pleurer moi.
Quand j'ai été convoquée il y a cinq ans (un quinquennat), par Médecine du Rectorat qui éxécutait une sanction rectorale contre moi, quand j'ai apprise que j'étais mise en congé, quand j'ai reçu le papier "Suite à votre entretien avec Mme le Dr ..., nous avons procédé à votre mise en congé, et votre cas sera examiné par le Comité Départemental....; etc...., quand j'ai reçu cette lettre, j'ai hurlé, hurlé, je n'avais pas de voisins d'un coté de la maison à cette époque là, et je pouvais encore laisser libre cours à mes hurlements et à mes pleurs. Je me suis tapée la tête contre les murs, tapée la tête contre les murs, tellement j'étais humiliée par cette lettre.
La femme médecin du rectorat m'avait dit : "Vous avez quelque chose à m'avouer". Et je n'ai jamais su quoi, je n'avais absolument rien à me reprocher.
Aujourd'hui, quand j'ai appris que j'étais de nouveau concoquée là-bas, j'ai failli hurler, et ma collègue a dit : "Chut !" On me dit toujours "Chut!" quand je pleure, et c'est lamentable, "il y a des élèves pas loin, ils pourraient t'entendre!". On, est dans une société bien policée qui ne tolète plus ni les pleurs ni les cris (et pourtant les élèves crient sous le préau, les élèves crient dans la cour, les élèves crient en remontant les couloirs...). J'ai quand même soufflé dans mes pleurs 'JE HAIS LA MEDECINE DU RECTORAT!".
C'est vrai, je hais la médecine du rectorat parce que c'est une médecine qui défend proviseurs et principaux en mettant en congé les gens que ces derniers n'aiment pas parce qu'ils leur disent (à ceux qui se disent supérieurs hierarchiques) leurs quatre vérités. C'est une médecine qui sanctionne tous les professeurs par des congés et des pertes de poste lorqu'ils ont osé répondre à leurs proviseurs et principaux. Même s'ils ont répondu comme moi, "Oh vous savez le concours de chef d'établissement, si je l'avais passé il y a dix ans quand j'avais encore un bon dossier, quand j'étais jury de BTS dans trois académies, je l'aurais eu largement. Vous êtes principale, si j'avais eu comme vous le goût de saquer mes collègues, je serais non pas principale, mais proviseure depuis longtemps".
D'ailleurs dans l' analyse de mon quotient intellectuel de 140, avec 92% des questions de logique réussies ( = QI de 146 en logique, presqu'autant qu'Einstein), ils est écrit que j'aurais fait une excellente administratrice, ou une excellente gestionnaire, donc, ce concours là, je suppose qu'il est plus facile que l'agrégation d'allemand, et que n'en déplaise à ma principale, je l'aurais eu.
domino
03:55 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, société, agrégation
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