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mardi, 21 août 2007

Vacances, et alors...

Je vois que certains disent qu'ils mettent leur i-grimoire en vacances. Et tout à coup, vingt commentateurs différents arrivent sur leurs i-gtimoires  pour leur souhaiter bonnes vacances.

 Alors je vais faire semblant de mettre mon i-grimoire  en vacances pour que vingt commentateurs viennent me souhaiter bonnes vacances.

Même quand j'ai fait semblant d'être morte, vous n'êtes pas venus me mettre de condoléances. C'est pas gentil, quoi ! Vous auriez pu au moins amener des fleurs à mon i-grimoire !

domino (on ne la changera jamais!)

lundi, 20 août 2007

A propos des adaptations françaises....des années 60

Beaucoup de chansons françaises qui ont eu du succès dans les années 60 et au début des années 70 étaient en fait des adaptations françaises de chansons américaines.

Expliquons pour les jeunes ce qu'est une adaptation de chanson. Lorsqu'un auteur-traducteur fait l'adaptation d"une chanson, il écrit une traduction chantable, comportant le même nombre de pieds que l'original. Généralement il ne s'agit pas d'une traduction exacte, l'adaptateur cherchant avant tout à rendre son texte chantable parfois au détriment du sens.

Dans les adaptations la musique originale était conservée.

Voici quelques exemples :

Richard Anthony avait fait un grand succès de "Ecoute dans le vent", "Ecoute dans le vent" n'est autre que l'adaptation en français de "Blowin in the Wind", du grand songwriter et folksinger américain Bob Dylan.

Pierre Delanoë était dans les années 60 le spécialiste des adaptations de chansons américaines en français et par exemple il a traduit beaucoup pour Hugues Auffray qui a l'époque avait fait deux disques de chansons de Bob Dylan adaptées en français, mais honnêtement, il ne s'en cachait pas et ses deux 45 tous s'intitulaient : Auffray chante Dylan.

Par ailleurs une chanson comme "J'entends siffler le train", toujours chantée par Richard Anthony,  était l'adaptation française de la chanson traditionnelle américaine "500 Miles", qui était en tant que chanson folklorique du domaine public (traduisez ainsi traditionnelle, si vous ne savez pas ce que cela veut dire) américaine. Ce fut aussi en France un grand succès.

Bob Dylan fut pillé et copié copieusement par les chanteurs français ou étrangers qui faisaient des disques en français.

Prenons par exemple "Adieu Angelina" chanté par Nana Mouskouri, qui fut un succès en France au détriment du "Farewell Angelina" chanté par Joan Baez. "Farewell Angelina" ést une chanson écrite par Bob Dylan (paroles et musique), comme toutes les autres chansons de Bob Dylan interprétées par Hugues Auffray ou le "Ecoute dans le Vent" interprété par Richard Anthony.

Bob Dylan, qui n'a jamais chanté cette chanson lui-même  concert ou enregistrée sur disque, l'a chanté une fois à Joan Baez dans sa chambre d'hôtel et a laissé le papier négligemment posé sur sa table, en lui disant "C'est pour toi!". Joan Baez le raconte dans un de ses livres autobiographiques. Sur les disques de Joan Baez qui fut celle qui a fait connaître Bob Dylan au grand public, il est bien mentionné que la chanson est de Bob Dylan.

Graeme Allwright qui écrivait également des chansons lui-même en anglais (il est néo-zélandais) a lui-même puisé à la source des songwriters américains, mais c'est le songwriter américain Tom Paxton qui a eu sa préférence pour ses adaptations françaises (les traductions françaises que Graeme Allwright faisait d'auteurs américains. Les "Petites Boîtes" par exemple (Little Boxes).

"Qu'as-tu appris à l'école, mon fils" est également l'adaptation française de "What did you learn at school?" de Tom Paxton.

Par ailleurs "Le jour de clarté" est selon mes souvenirs et sans garantie du gouvernement  une chanson de Peter Yarrow de Peter, Paul and Mary.

Souvent, les chanteurs français ou étrangers chantant en français ont connu un grand succès avec des adaptations de chansons américaines,  au détriment de l'auteur-compositeur-interprète américain dont seuls les connaisseurs écoutaient les versions originales en anglo américain.

Personnellement, j'écoutais les versions originales que je préférais aux versions françaises.

J'ai eu une autre surprise au début des années 80. J'étais chez une amie et j'entendis soudain une version française d'une ballade traditionnelle anglaise chantée par une voix masculine aux accents folk. L'histoire était la même que dans la balade anglaise, l'air était le même. Il s'agissait de l'adaptation française de "The trees they do grow high", une ballade recueillie en Angleterre il y a bien longtemps et répertoriée dans un recueil appelé Child's Ballads.

Je dis à l'amie chez qui j'étais invitée, "Tiens, cette ballade a été traduite en français". Quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsqu'elle me répondit : "Oui, il s'agit d'une chanson d'Angelo Branduardi, il chante en français et en italien et écrit cette chanson en français et en italien".

"Ah!", fis-je, "C'est pourtant l'air d'une très vieille chanson anglaise et l'histoire est la même!".

Et de s'empresser de me montrer la pochette de disque (un 33 tours vynil ou LP, comme vous le nommez), sur laquelle était écrit "paroles et musique de Angelo Branduardi" avec un copyright des années 80. Alors là, sachant pertinemment que cette chanson avait été publiée en 1966 dans le Joan Baez Songbook, car Joan Baez avait aussi chanté cet enregistré ette chanson sur des enfants de rois qui sont obligés de se marier très tôt au début des années 60 (le disque a été enregistré vers 1960 ou 1961, je crois), et l'ayant moi-même souvent entendue à la radio dans les années 60, j'étais stupéfaite ! Ce chanteur jeune alors, et qui n'a pas du connaître la vague folk des années 60, avait  tant d'aplomb qu'il osait prétendre que la musique et les paroles de cette chanson très connue en Angleterre et aux Etats-Unis, dans sa version originale était de lui!

Tant pis pour lui, si après cette divulgation, et après avoir empêché des générations de chanteurs qui l'on suivi, de chanter cette chanson du domaine public en anglais, sans lui payer de droits d'auteurs à lui le prétendu auteur de la chanson, devra rembourser à la SACEM une partie des droits d'auteur qu'il a reçu indûment. Et j'avais repéré sur cette pochette de disque, rien que dans les titres la traduction de titres de chansons traditionnelles anglaises ou américaines, beaucoup de titres chantés par des folksingers américains dans les années 60 simplement adaptés en français.

Qu'il soit l'auteur des adaptation en italien et en français  , soit, mais qu'il laisse le peuple chanter ses chansons folkloriques sans lui payer de droits d'auteur!

Quant à Bob Dylan, voyant l'ampleur du succès que l'adaptation de ses chansons avait en France, autorisa que les chansons déjà parues continuent à être chantées et diffusées, mais interdit l'adaptation en français des autres chansons qu'il avait déjà écrites et de ses chansons à paraître. Il trouvait surtout que les adaptations qui étaient faites dénaturaient et édulcoraient ses chansons. Il autorisa dans les années 70 la parution  d'une traduction littérale, non chantable, dans laquelle les textes français figuraient en regard des textes anglais.

Voici un exemple de deux lignes montrant la différence entre une adaptation et une traduction :

Nana Mouskouri a chanté (dans une adaptation qui est probablement de Pierre Delanoë) :

"Adieu Angelina, les cloches de la couronne

Ont été volées à l'aube, je les entends qui sonnent"

"Volées à l'aube?" "Des cloches qui sonnent?" quelle différence avec le texte américain :

"Adieu Angelina, les cloches de la couronne,

Ont été volées par des bandits, je dois suivre le soleil..."

Bob Dylan est un poète visionnaire à la Rimbaud, pas un ACI pour maman faisant la vaisselle en écoutant Nana Mouskouri à la radio, bien que l'action humanitaire de Nana Mouskouri et son grand coeur doivent être soulignés.

Ah oui, quand j'étais jeune je chantais souvent une chanson traditionnelle américaine appelé "The House of the Rising Sun", la Maison du Soleil Levant (domaine public) . Et bien savez-vous ce que cette "maison du soleil levant", l'une des plus célèbre chanson où est citée la ville de New Orleans, La Nouvelle Orléans, est devenue en français ? "Les portes du pénitencier" interprétée par Johnny Hallyday. Et tout le monde de me demander "Et tu ne la connais pas en français? Tu ne pourrais pas la chanter en français, non? C'est la chanson "de" Johnny, "Les Portes du Pénitencier" ", mais Johnny était honnête aussi, sur ses pochettes de l'époque figurait la mention musique traditionnelle, adaptation française de... (je ne sais pas, complétez vous-même).

Il existe beaucoup de versions musicales sensiblement pareilles, mais pourtant différentes de "House of the Rising Sun".

Et bien, non, moi, française, je n'ai jamais su la traduction de "House of the Rising Sun" par coeur en français, comme je connais l'original, que je trouve plus beau.

Est-ce que vous ne trouvez pas que cette maison du Soleil Levant a un  nom beaucoup plus joli que le pénitencier français?

Et n'est ce pas si beau?  :

"Il y a une maison à la Nouvelle Orléans

Qu'ils appellent le Soleil Levant

Et elle a été la ruine de plus d'une pauvre fille,

Et moi, ô Dieu, j'en étais une..."

(En plus les deux premiers vers  rimaient en français avec la traduction exacte!)

 

domino

(J'ai remarqué en relisant mon texte, que beaucoup de mots, en particulier des verbes en ont été enlevés pendant la publication pour changer le sens de mon texte. Attention aux perturbateurs de mon écriture, leur comportement est délictuel).

St Médard, y'en a marre!

Au creux de l'oreille la petite pixie sous son parapluie m'a chuchoté :

"St Médard,

y'en a marre.

En juin,

sous les parfums

De roses

Le temps était morose.

Il faisait gris

Et Saint Médard

A prédit

40 jours

De ciel gris.

Et Barnabé

Lui a pas coupé

La barbe grise

Que lui avait mise

Le vent

de printemps.

Mais St Médard

Une fois de plus

A menti.

Car au lieu de

Quarante jours

De ciel gris

On a eu

Cent jours de pluie!

St Médard,

Y'en a marre!

J'aimerai bien

me mettre

Pour mon bien-être

En maillot de bain!"

domino dans poèmes de la petite pixie (poèmes de la petite pixie n°23)

Pour mémoire voici le poème de la petite pixie n°1, il y a un an et deux mois : "St médard a menti!"

Ma soeur n'a pas de parapluie

Dans le creux de l'oreille, ma petite pixie m'a dit :

"Oh!

Chez ma soeur

de coeur

Il fait beau,

et le jour et la nuit,

Elle n'a pas eu de parapluie.

Quant à Eliot et moi,

sous nos parapluies

Quel ennui!

On a froid.

Quel été !

Où nous fûmes

Enrhumés

Et nous eûmes

A éternuer!"

 

domino pour la petite pixie dans poèmes de la petite pixie (poème de la petite pixie n°22)

 

Rentrée politique

La seule chose que mon époux avait en commun avec Pompidou c'était les sourcils.

Je viens de voir une photo de Sarkozy, destinée à améliorer sa rentrée politique : la seule chose que j'ai en commun avec lui, ce sont les sourcils en accent circonflexes, bien que les miens soient tellement clairs qu'ils sont à peine visibles. Des sourcils de Bamby, me disaient mes copines de classe quand j'étais petite.

Mais Bamby, c'est un surnom qui ne lui irait pas.

domino

lundi, 13 août 2007

Eliot et les étoiles....

Dans le creux de mon oreille, au téléphone, Eliot m' a dit :

"Là haut, tout là-haut

Le beau ciel étoilé

A remplacé

Les nuées

Chargées d'eau,

Et de cette terre

Je vois Jupiter

Et Uranus,

Mais de toutes les étoiles

Que l'on voit sur la toile

Du ciel clair,

Mon étoile préférée

C'est Vénus

qui, c'est clair,

me fait penser

A ma petite pixie

Jolie..."

domino pour Eliot (dans poèmes d'Eliot n° 6)