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vendredi, 22 juin 2007

Le blog exutoire, non, à bas le Berufsverbot...

Bon, c'est un blog exutoire, d'accord ! Un blog qui sert à déverser mon amertume, d'accord !

Mais voici que certaines coïncidences troublantes me font dire : le harcèlement dont je suis victime est commandité par la droite sarozyste :

22 mars 2002, entre deux tours d'élections où au deuxième tour l'exrtrême droite est en ballotage contre la droite, inspection par un inspecteur sarlozyste ou lepéniste :

- "Vos élèves ne vous aiment pas".

- "Après 30 ans de carrière, vous avez fait une faute de débutante",

- "Si vous aviez vu, ce que j'ai vu moi",

- "Si j'étais parent, je ne vous confierai jamais mes enfants",

.... et pourtant ma principale actuelle cartée UMP, m'avait laissé son fils dans ma classe durant toute sa seconde...

... et pourtant, mis à part parler de la RDA, ce qui est obligatoire dans les cours d'allemand, je ne faisais pas de politique en classe, le prosélytisme dont avait parlé un collègue, mot repris par le proviseur d'alors,  n'étant ni religieux, ni politique, il s'agissait seulement du contraire de l'élitisme, parce que pour faire aimer l'allemand, je donnais soi-disant de trop bonnes notes aux élèves faibles.

Septembre 2002 : M. Sarkozy est premier ministre.

Je suis convoquée à la médecine du rectorat, mise en congé longue maladie. (= Mise à pied déguisée)

Septembre 2003 : toujours ère sarozyste, en CLM toujours, je suis mise en Zone de Remplacement avant ma reprise de travail qui s'effectue en octobre. Pour reprendre le travail, je dois adhérer à un syndicat dit de droite. Car, au moment de mon inspection, M. le Président Actuel, je n'étais même pas syndiquée.

Octobre 2003 : Ma reprise est prononcée (enfin) par le comité médical. J'ai du envoyer de nombreuses fois mon époux en éclaireur pour faire avancer le comité médical et faire hâter la reprise.

Galères de TZR : nominations comme CPE, services de rattachement en documentation (non volontaire, etc...) L'ancien jury de BTS que j'étais et de baccalauréat s'ennuie. En rattachement dans un lycée, seul le mois de juin devient interessant : surveillances de bac où je surveille avec des vrais profs du lycée, ambiance bac, concert de fin d'année avec élèves et profs du lycée.

Décembre 2004 : Nouvelles attaques de la médecine du rectorat alors que je n'ai pas de remplacements à effectuer, que je suis sur un service de rattachement informel (Fabrication d'un Centre de Ressources d'Allemand), et je m'entends bien jusqu'alors avec tout le monde dans ce lycée. "Vous éprouvez des difficultés dans votre enseignement..." Je réussi à faire ôter la convocation par un médecin en prouvant par A plus B que je ne peux éprouver de difficultés alors que je n'ai pas d'enseignement à faire. J'avais refusé une suppléance de CPE en novembre et c'est sans doute à cause de cela.

Mai 2007 : Depuis la victoire du Président Sarkozy, nouvelles attaques de la principale RPR qui m'avait pourtant bien accueillie au début de l'année, comme l'ancienne prof de son fils. Convocations au bureau, etc... Les convocations n'ont aucun rapport avec les élèves... ni avec mon travail proprement dit, mais avec les agents de service, qui trouvent que je reste trop longtemps le soir, et qui se sont sentis humiliés parce que j'ai demandé à ce qu'on ne prenne pas les papiers que j'ai installé sur les tables pour l'exposition. Aujourd'hui le maître ouvrier m'a encore souri et les techniciennes de surface (traduisez femmes de ménage) m'ont souri aussi. C'est vraiment bizarre. C'est la principale affabulatrice qui m'invente de mauvais rapports avec eux.

20 Juin 2007,  : La droite UMP a gagné les élections. Avec une moins forte majorité, mais elle a gagné quand même. Nouvelles convocations à la médecine du rectorat, en dehors des périodes scolaires, c'est à dire pendant les congés annuels pour que ma disparition de l'enseignement passe inaperçue.... Avec peut-être à la clef une mise au secret dans un hôpital psychiatrique comme dans l'Ex-URSS (les techniques dictatoriales qu'elles soient de droite ou de gauche sont toujours les mêmes).  Le goulag ? Qui sait ... dans lycée où j'ai travaillé dix ans, je voyais régulièrement disparâitre des collègues en cours d'année dont personne ne semblait se soucier, et quand on demandait où ils étaient , on répondait, ils doivent être malades... Donc, n'importe qui peut disparaître, n'est ce pas ? Heureusement que je suis mariée et que j'ai une famille, ce qui m'empêchera peut-être de disparaître à mon tour.

Les convocations à la médecine du rectorat ont été envoyée la veille des commissions paritaires  des mutations intra-académiques , ce qui m'a peut-être empêché d'avoir le poste en lycée espéré.

20 juin 2007, on essaie de me faire craquer en me convoquant à la médecine du rectorat. Ceci le jour des commissions paritaires de mutation. Un syndicat m'a annoncé que je n'en avais pas.

Résultat : dès que je vais dormir, je pleure, je pleure, je pleure, si fort que je suis obligée de fermer la fenêtre pour que les voisins ne m'entendent pas. Pour que les voisins ne m'entendent pas pleurer à cause de la convocation à la médecine du rectorat (avant de recevoir ces lettres harceleuses de la médecine du rectorat, je ne pleurai pas), pour que les voisins ne m'entendent pas mon mari souffle très fort : "Chut, chut". Je n'ai jamais pu pleurer à chaudes larmes quand on me fait des crasseries à cause des voisins. Au collège je ne peux pas pleurer quand je reçois cette lettre harceleuse de la médecine du rectorat (la preuve que c'est bien du harcèlement, c'est qu'ils me convoquent pendant les vacances), à cause des élèves et des collègues rapporteurs : "C'est bien la preuve qu'elle est malade, puisqu'elle pleure!" Je pleure à cause de vous, médecine du rectorat, c'est vous médecins du rectorat qui me rendez malade. Les médecins qui rendent malade, les sbires de l'UMP et du recteur !!!!!

A cause de vous, les médecins du rectorat que ma convocation soit en juillet (fin de l'année scolaire, le 4 juillet à midi, vous m'avez convoquée le 6, je serai partie en vacances ! ) ou en septembre, à cause de vous les médecins qui rendent malades, je vais passer des vacances atroces, deux mois atroces à pleurer toutes les nuits à me demander ce que je vais devenir après le congé, s'ils me mettent en congé.

Je sais  : il n'y a plus un poste de TZR vacant sur ma zone de remplacement. Certaines personnes qui ont des mesures de cartes scolaires voulaient y être nommées. Certaines personnes proches de l'UMP et des syndicats de droite. Un bon moyen : mettre Mme domino en CLD pour qu'elle perde son poste qui n'est qu'une zone de remplacement, mais en allemand les postes sont chers, et le harcèlement sur les professeurs en poste, même sur une zone de remplacement est terrible. Ils ont aussi beaucoup, trop de néo-titulaires à placer en provenance d'autres académies, qui traditionellement viennent dans la nôtre qui était jadis déficitaire en professeurs d'allemand, mais est aujourd'hui très excédentaires en professeurs d'allemand. Il y a sur environ 900 professeurs titulaires d'allemand, 100 TZR. Et chaque année 30 nouveaux profs d'allemand arrivent en provenance d'autres académies dans notre académie où ils viennetn gonfler le flot des TZR.

J'ai déjà écrit il y a plusieurs années à plusieurs syndicats, qu'il fallait arrêter de recruter néo-certifiés et agrégés en provenance d'autres académies; qu'ils soient TZR chez eux ou ici, c'est du pareil au même. Ils préfèreraient rester au pays. Alors pourquoi les inviter chez nous, à prendre nos postes. Dans deux ans, ils auront contrairement à moi un poste fixe, dans trois ans une mesure de carte scolaire, dans quatre ans seront en concurrence avec moi pour un poste fixe et gagneront avec leurs 1500 points de mesure de carte scolaire, eux qui n'ont pas demandé à venir dans le Nord, qui ne demandent pas un poste particulier, il seront nommés sur le poste que je demande depuis 10 ans en écrivant "Tout poste dans le département".

Ce que je prévois malheureusement pour moi, ce qui me fait hurler maintenant : médecine du rectorat : CLD, perte de ma zone de remplacement, reprise un an plus tard sur une zone de remplacement située à 200 km de mon poste d'origine (l'académie fait 250 km en diagonale). Je vous ai déjà expliqué qu'à cause de ma mise à pied décrétée par la médecine du rectorat il y a cinq ans (gouvernement RPR), mes conditions de travail se sont franchement dégradées. Passage d'un lyvée relativement tranquille à 15 km à des rattachements situés à 20 km et à 35 km de chez moi, avec des suplléances en collège REP, zone prévention violence, CDI, etc...

Prévu pour dans 1 an : nette dégradation des conditions de travail avec à cause de la perte de ma ZR actuelle due au CLD que m'octroiera en sanction pour avoir dit à ma principale que sa supériorité hierarchique ne valait rien à mes yeux la médecine du rectorat, 500 km AR à faire par jour pour une ville située en bord de mer (Les lois sur le domicile conjugal n'autorisent pas les époux à être séparés de corps pour le travail. Celui dont la femme travaille au loin et ne revient pas le soir est en droit de demander le divorce, c'est arrivé à beaucoup de collègue que je connais). Au bout de 33 ans de mariage, ce serait lamentable. Quand on était jeunes mariés durant les trois premières années on se rencontrait dans les escaliers des appartements, je revenais quand il partait et vice-versa. On était ensemble que le dimanche ! La galère des débuts de carrière revient en fin de carrière.

Et je sais bien que vous tous, tout comme pour mes collègues, mes petites histoires de médecine du rectorat à la solde du RPR qui me font pleurer toute la nuit, me feront pleurer pendant toutes les vacances, alors que j'aurais pu, s'ils ne m'avaient pas convoquée,  passer des vacances reposantes et semi-heureuses, et que à cause d'eux je vais pleurer toutes les vacances, à cause des médecins tueurs du rectorat.

Et pour que la femme médecin du rectorat ne vienne pas me harceler chez moi,comme elle me l'avait promis en 2002 (cela constituerait une violation de domicile) je déménage dès que possible sur une location inconnue de tous (sans vendre notre maison pour la garder pour plus tard).

Et qu'ils ne viennent pas dire qu'ils viennent vérifier un congé maladie : je n'ai manqué de toute l'année qu'une semaine en mai, pendant laquelle il y avait des jours fériés et j'ai rattrapé toutes mes heures. Je ne suis actuellement pas en congé maladie, mais libérée parce tout  le collège est fermé pour cause d'examens (brevet).

domino

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