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mardi, 21 octobre 2008

J'ai eu peur....

J'ai eu peur....

Ce matin, pendant quelques secondes, j'ai regardé ma journaliste sur un ordinateur du collège, et j'ai vu tout en haut en grosses lettres "Site bloqué". Je me suis dit que c'était à cause de la personne qui dans mes commentaires s'imagine avoir reconnu en moi une de ses collègues. Mais elle se l'imagine seulement. Et je me suis dit : "ça y est, elle a fait bloquer mon i-grimoire!".

Je viens de regarder chez moi, après une après-midi passée à l'université où j'ai respiré quelques bouffées d'air frais, et non, mon i-grimoire à l'aspect habituel.

Ouf!

domino

samedi, 11 octobre 2008

Pas gentils...

Quand j'ai fait entrer les sixième dans le CDI, j'ai dit ici, on marche "sur la pointe des pieds", ils se sont tous mis sur la pointe des pieds car ils ne connaissent pas le sens figuré, alors je leur ai dit que non, que c'était une façon de parler, que ça voulait dire, "à pas feutrés", "à pas de loup", comme un loup qui guette une proie, il ne fait pas de bruit avec ses pieds, alors ils marchent tous "à pas de loup", une expression qu'ils ont retenue, et ne glissent plus d'un bout à l'autre du CDI, comme il y a deux ans, avec ma collègue, quand je n'étais pas maître de mon travail, car j'étais le sous-fifre d'une personne trente ans plus jeune que moi, et moins gradée que moi.

Sauf quand une collègue est arrivée avec une classe entière de sixième, en criant : "Je peux venir avec ma classe...", ils sont entrés au pas de charge, mais je ne pouvais pas dire grand chose, car les collègues se vexent quand on fait des remarques à leurs élèves.

D'ailleurs, il y a une chose que je déteste, c'est prendre des remplacements en cours d'année, car il est alors parfois impossible de donner des bonnes habitudes aux élèves. Et à chaque fois qu'un remplacement a foiré, c'est quand je l'ai commencé en cours d'année, par exemple une semaine avant une période de petites vacances.

Je leur ai appris ou rappeler ce que veut dire les mots "chuchoter" et que ce n'est pas la même chose que "parler à voix basse", parce que "parler à voix basse", çà fait du bruit, et dans une bibliothèque on a seulement le droit de chuchoter pour les travaux de groupe et de se taire quand on travaille tout seul.

Ce qui est difficle, c'est de faire comprendre à certains troisièmes et quatrièmes qui avaient l'habitude de parler tout haut, quand je n'étais pas maître du CDI, mais seulement un sous-fifre, de ne pas parler ni tout haut, ni à voix basse...

Alors je montre moi-même coment on chuchote en leur parlant à voix chuchotée, et ils finissent par comprendre.

Bon, ceci-dit ce sont mes collègues que je trouve bizarres...  A la pré-rentrée j'ai été accueillie à bras ouvert par mes collègues de langue, on a mis en place ensemble le projet européen, pour la fin octobre, des affiches et portraits ont fleuri sur toutes les portes de classe et de salle, chez moi, c'est Robert Schuman, c'est drôle, c'était un panneau sur lui que j'étais en train de faire sur le fameux paperboard... On me relie ainsi à mon récent passé.

Mais depuis que je suis chargée de documentation, pour mes collègues, j'ai perdu -momentanément j'espère - mon statut de prof de langues, et plus personne ne m'adresse la parole en salle des profs, personne ne s'est inscrit sur mon tableau de réservation du CDI et je continue à prendre la plupart du temps des permanences entières, les dispensés de sport qui sont pour chaque nvieau de classe au nombre d'une dizaine, et sont en majorité des garçons, qui a dit que les filles étaient moins courageuses?

Mes collègues de langue ne me parlent plus du projet...

Alors, je suis triste, selon la matière que j'enseigne, mes collègues se comportent différemment avec moi, ils ne sont pas gentils, pour reprendre l'expression manichéenne du collège.

Les sixièmes eux, sont gentils et mignons...

domino, prof d'allemand TZR, chargée de doc pour un mois.

 

 

 

 

Des côtes de livre....

Quand ma principale a téléphoné et qu'elle m'a dit que le remplacement que j'avais était en documentation, j'ai pleuré, pleuré, pleuré.....

Elle m'a dit en me recevant quand je suis arrivée :

"Attention, les livres ont un code selon une classification internationale très précise, il est hors de question que vous classiez les livres autrement!"

En effet, il y a un an et demi, trouvant que les élèves étaient perdus avec cette classification, surtout les sixièmes, mais aussi les troisièmes, j'avais décidé de classer les livres un peu comme dans une bibliothèque de maison, quand ceus-ci dans une maison, sont classés....

Toute l'histoire par ordre chronologique, les rois étant dans leur époque, les guerres à leur place, les flibustiers dans l'époque où ils ont sévi le plus, ect....

Les dinosaures avec les animaux, c'est généralement là que les élèves les cherchent et pas avec les volcans et compagnie...

L'espace et l'astronomie, bien séparés de la géologie, etc...

Mon classement était impeccable, soudainement, les élèves ont fréquenté davantage le rayon des documents, savaimment où se trouvaient telles et telles choses, j'avais affiné le système des pancartes, mis des mots clefs sur le coté des étagères, etc...

Le principal-adjoint de l'époque, mon ancien collègue de Lycée où j'ai Travaillé Dix Ans, ... m'avait regardé trié mes documents sans rien dire et avec le sourire qui lui était habituel avant l'histoire du paperboard.

Seulement, voilà, ma collègue de français TZR chargée pour un an de documentation, alors que j'étais "en service de rattachement de TZR" (mais quand vous les syndicats irez vous écrire dans mes commentaires que les TZR de matières n'ont pas de service de rattachement en documetation à faire, que ce n'est que pour les auxiliaires), a appris qu'un inspecteur de la vie scolaire allait venir courant Mai, prise de panique et bien qu'ayant accepté jusque là mon classement, elle m'a dit : "Tu remettras tous les livres en place avant telle date", c'était un jeudi et je ne travaillais pas le jeudi comme elle, mais le Vedredi.

J'ai dit : "Je m'y prendrai deux jours avant, cela suffirat bien, d'ici là, les élèves trouveront encore les livres..."

Seulement l'histoire du paper-board est arrivée juste avant le jour où je devais remettre les livres en place selon la classification Dewey.

Alors, le fait que j'avais changé la classification s'est su.... car la collègue a remis les livres "en place" elle-même! Et a sûrement râlé au repas pris à la cantine en commun avec la principale.

Et c'est pour cela qu'elle m'a fait cette remarque. Alors que j'avais fait cette classification nouvelle pour que le travail des élèves soit plus efficace et qu'ils trouvent plus facilement ce qu'ils cherchent.

Mon classement commençait par des lettres : LIT FR = littérature française, HIST XIX = histoire 19ème siècle, etc...

A l'unviersité, toute la BU a changé, et on a repris la classification DEWEY à la lettre, et on n'y trouve plus rien, avant en philosophie, les auteurs étaient classés par ordre alphabétique, maintenant ils sont classés par spécialité : esthétique, métaphysique, etc... et on n'y trouve plus rien, Norbert Elias que j'ai cherché dans les philosophes juifs est en sociologie et en sociologie il y a une dizaine de rubriques différentes et ses livres se trouvent dans plusieurs rubirques différentes : à mon avis, les livres des grandes librairies sont mieux classés!

domino, TZR d'allemand, bi-admissible à l'agrégation d'allemand, chargée de documentation pour un mois.

 

Des côtes de livre aux Harry Potter...

J'ai lu l'histoire sans fin de Michael Ende, parce que c'est de la littérature allemande.

J'ai lu le Carnaval des Animaux de Erich Kästner parce que c'est de la littérature allemande, mais je n'ai jamais lu la Sorcière de la rue Mouffertard de je ne sais plus qui.

Dans mon CDI tous les auteurs ou presque sont français ou anglais ou américains : Rowling, Stine, Lewis, Desplechin, etc...

Quand j'étais en classe dans les années 60, j'ai lu depuis la 6ème les grands auteurs de la littérature française, Corneille, Molière, en 6ème on lisait les poèmes de Théophile Gautier et de Lamartine, je me souviens bien de celui qui commençait par :

"Sur cette place, je m'ennuie, obélisque dépareillé..." que l'on traitait en parallèle avec notre programme d'histoire sur l'Egypte ancienne où l'on apprenait par coeur le nom des pyramides, Khéops, Mykérynos, et... (mince, j'ai oublié la troisième...)....

L'obélisque s'appelait l'obélisque de Louxor et avait été amené en France au retour d'une campagne d'Egypte d'un certain Napoléon.

J'avais dix ans.

En cinquième on lisait la Chanson de Roland.

En quatrième on lisait Corneille, Racine et Molière.

Mais jamais, jamais, jamais, aui grand jamais, dans les années 60, je n'ai lu Rowling, Lewis et Roald Daehl (c'est comme cela que ça s'écrit????)

En quatrième j'apprenais par coeur, lors de ma première année d'allemand :

Am Brunnen vor dem Tore,

da steht ein Lindenbaum...

...

Mit dem Pfeil, dem Bogen,

Durch Gebirg und Tal...

...

Der Mond ist aufgegangen,

Die schönsten Sternlein prangen

Am Himmel hell und klar...

......

En troisième, j'apprenais par coeur :

Ich weiß nicht was soll es bedeuten,

daß ich so traurig bin...

.......

En seconde, je faisais avec l'assistante allemande, des explications de textes de poèmes allemands, j'avais 14 ans, je lisais tout le XVIème et le XVIIème siècle français, le Lagarde et Michard, le Castex et Surer, et tous les petits classiques Larousse correspondants. Je lisais les essais de Montaigne.

J'avais 14 ans.

Entre la seconde et la première, j'ai eu une liste de lecture gigantesque, je me suis tapée :

Toutes les Mémoires d'outre tombe de Chateaubriand (j'ai même demandé à mes parents de s'arrêter à Combourg sur le chemin des vacances en Bretagne). Tout les Misérables de Victor Hugo, plus les Châtiments et les Contemplations, Atala, René, etc... Tout le théâtre de Musset, les poèmes de Verlaine et Rimbaud et Mallarmé... Et le XVIIIème siècle, Candide de Voltaire, les Lettres Persanes de Montesquieu, les Rêveries du Promeneur Solitaire de Rousseau et la Nouvelle Héloïse, Rien que le titre Rêveries du Promeneur Solitaire, me faisait rêver, je caressais le livre, le tournait et le retournait, le serrais contre mon coeur avant de le lire... tout en écoutant sur le veiil électrophone alors neuf un 33 tours de ma chanteuse préférée que je venais de découvrir par J2 magazine et qui chantait d'une voix qui montait jusqu'aux étoiles des chansons de Dylan.

Je griffonais des cahiers de mon journal et j'écrivais des poèmes rimbaldiens.

J'avais 15 ans.

Durant toute l'année nous avons potassé le 18ème et le 19ème siècle français.

On philosophait déjà en compagnie de Fontenelle, Bayle, Diderot, Voltaire, et Rousseau, une philosophie qui en classe de première, dite de "rhétorique" (c'était l'époque où l'on faisait sa rhétorique, sa philosophie, et sa propédeutique, qui a été supprimée lors de mon arrivée dans l'enseignement supérieur, malheureusement...),

Et j'ai préféré cette philosophie là, expliquée par ma chère prof de français que j'ai eu en Troisième, en Première et en Terminale, une grande blonde aux cheveux frisés, qui metait toujours trois pulls fins superposés de trois couleurs différentes, un avec une encolure en V, le deuxième avec un ras de cou et le troisième en dessous avec un col roulé, dans des couleurs jaune d'or, bleu roi, rouge bordeau, et vert bouteille qui était superposée selon les jours dans des ordres différents, et avait un gros bracelet de style chaîne dont elle martelait son bureau au rythme de sa parole pour appuyer ses dires, penchée sur le bureau, la main explicative en avant.

 Je préférai cette philosophie là concrète et écrite avec une certaine légèreté, à celle de la terminale, ses grandes théories, les heures que l'on a passé sur la psychologie parce que les 3/4 de mes camarades de classe voulaient être psychologues, les réflexes de Pavlov, la théorie de l'insoncient, et tout le bataclan, que je me suis tapée à 16 ans.

Heureusement qu'à coté il y avait Camus, le Mythe de Sysiphe, L'étranger, La Peste (mais je mettais toujours la couvertre à l'envers pour ne pas voir l'homme en ombre noire), ma prof de français, et quand même Platon et Descartes, Pascal en philo, Et en  français, la Condition Humaine de Malraux; je n'aimais pas trop Mauriac et Claudel, j'avais lu l'hisoire de la madeleine de Proust et tout A la Recherche du temps perdu pendant les vacances bretonnes, entre la première et la terminale (la liste de lectures estivales, donnée par la prof de français!).... et la liste de lecture estivale donnée par la prof d'anglais : Shakespeare : Hamlet, Macbeth, Midsummer's night dream, Steinbeck : Of mice and men,  Grapes of Wrath de... etc...

A la fin de mon livre d'anglais de première, il y avait :

My Old Kentucky Home que chantait John William, de sa grosse voix grave sur un disque en français, avec Si toi aussi tu m'abandonnes..; et Old man river...

Et Old Black Joe, dont j'avais appris la version française à l'école primaire... en écoutant chanter la classe d'à coté... cette chanson mélancolique, si mélancolique, que je me voyais plongée dans les étendues sans fin des plaines du Midwest.

Une amie de Bretagne m'avait fait aussi découvrir Agatha Christie et en un mois on avait dévoré tout ce que la librairie locale contenait d'Agatha Christie et la librairie de la station balnéaire  était bien achalandée. C'est tout en gros, ce que je connais du roman policier.

Je lisais la bibliothèque verte et la bibliothèque rose de ma soeur,huit ans plus jeune que moi, à chaque fois qu'elle lisait un livre, je le lisais aussi, et la collection Alsatia.

Avec les Contes de mon enfance, c'est tou ce que je connais de la littérature de jeunesse : le Club des Cinq, le Clan des Sept, et Alice, la détective.

En terminale, je lisais la reve Promesses et j'ai découvert Le Clézio, un homme alors grand, jeune et blond qui faisait rêver les jeunes filles de Terminale.

Et j'ai lu parfois des livres de littérature de jeunesse du Clézio, achetés dans des supermarchés.

C'est tout ce que je connais de la littérature de jeunesse.

Dans un thème d'agrégation  d'allemand, il y a longtemps, j'ai dû traduire un passage de Le Clézio. A la sortie du thème, 

-c'était l'époque où on était tellemnent nombreux, qu'on pouvait discuter entre étudiants sans crante que les surveillants essaient d'entendre notre propre avis sur notre réussite ou non, et à en tirer des conclusions hâtives pour une correction plus rapide des copies, et faciliter la tâche aux professeurs, et où d'autres candidats n'essayaient pas de savoir ce qu'on avait écrit pour que les profs rd'autres académies qu'ils connaissent repèrent notre copie et nous mettent une mauvaise note, actuellement, mieux vaut se taire sur le contenu de nos copies entre l'écrit et l'oral et ne pas dire aux camarades et collègues ce qu'on a écrit), -

à la sortie du thème tout le monde se demandait comment on disait la cigüe, une plante vénéneuse qui pousse sur les dunes africaines, depuis je n'ai pas oublié que c'est "...der Schierling".

Bon, Le Clézio, je le connais, j'aime bien les passages où il y a des enfants qui rêvent devant la mer, je pense à moi...

Je suis contente qu'il ait eu le Prix Nobel de Littérature, je vais pouvoir trouver ses livres facilement.

Mais dans mon CDI, il ya avait, il y a deux ans, des Harry Potter, que je n'ai jamais lu (je les avais acheté pour moi en anglais, mais je n'ai jamais eu le temps de les lire...), des Narnia, dont j'ai lu la deuxième partie pour faire le club de lecture d'il y a deux ans, des Eragon et des L'ainée (seulement l'affiche, le livre n'y est pas, la collection complète de Narnia n'y est pas..., Eragon est demandé mais n'y est pas, des 4 %Harry Potter d'il y a deux ans, seuls 2 sont encore là et déjà en circulation. La bilbliothèque des documents d'histoire en un an, a diminué de moitié... Où sont-ils passés? Mystère. La bibliothèque des bandes dessinées a doublé. Elles sont toutes plus ou moins affeusement dessinées, je ne connais que Tintin que ma collègue et moi avions acheté il y a deux ans, Astérix et les Stroumpfs. toutes les autres, je les regarde de loin, la plupart des dessins me dégoûtent.

Ce sont essentiellement les garçons qui viennent au CDI : "J'veux faire de l'ordinateur!".

Les filles viennent chercher des livres et quelques garçons aussi, je sais ce que les sixième aiment : Max et Lili et Walt Disney et les livres avec des chevaux. Le seul Walt Disney, je l'ai amené il y a deux ans, le Livre de la Jungle, il tourne bien, il en existe toute une collection, mais quand je demande combien il reste de crédits pour l'année civile, on me répond : "Ah! Je ne sais pas, il faut que je regarde...." déjà, depuis deux semaines, il faut que je regarde... Les sixièmes sont des enfants, ils aiment les histoires d'animaux...

 Mais la littérature de jeunesse actuelle, celle des bouquins de français et des lites de lectures conseillées, je n'y connais rien...

Alors, Monsieur le Rectorat, pourquoi ne prenez vous pas pour vos postes de documentation des jeunes profs de français qui ont lu ces livres là, les sorcières de la rue Mouffetard et compagnie dans leur jeunesse récente, et qui ont étudié cette nouvelle littérature de jeunesse dans leurs études, plutôt que d'imposer des études supplémentaires sur le tas aux TZR d'allemand qui préparent l'agrégation????????

Il faudrait quand même quand on nomme quelqu'un dans un CDI de collège, tenir compte de ses connaissances en littérature de jeunesse récente, et prendre quelqu'un qui a étudié le français pusique toute la salle de lecture est dédiée à cette matière.

Les profs d'allemand sont faits pour enseigner l'allemand, les profs de français de collège, le français, en sachant que ce n'est pas du tout ce que les enfants des fifties et le baby boom dont je fais partie a étudié dans sa jeunesse, car, nous on passait directement de la littérature pour enfants, les contes et la contesse de Ségur, à Théophile Gautier et Lamartine...

Dans un CDI de lycée, un prof d'allemand quinqugénaire, qui a fait ses études secondaires dans l'enseignement long classique, la classe de rhétorique en première et peut-être la propédeutique, se sentirait mieux qu'en collège, car le programme vu par les lycéens correspond mieux à ce qu'il connait.

domino,

TZR d'allemand bi-admissible à l'agrégation , chargée pour un mois , j'espère pas plus, de documentation. dans un collège.. et qui essaie de récupérer des élèves pour l'allemand par son action dans  les comités de jumelage avec l'Allemagne et en chantant le folklore allemand avec sa belle voix et sa guitare sur Internet ...

 

vendredi, 29 juin 2007

Qu'y a t-il de positif...?

J'ai rêvé que le recteur (je ne sais d'ailleurs pas à quoi il ressemble, car en plus il change tous les ans !) demandait à ma principale :

- Le recteur : Il n'y a pas que du négatif dans ce qu'à fait Mme domino dans votre collège ?

-  Ben, a répondu la principale, (elle a répondu ben parce que c'était un rêve, sinon elle aurati répondu et bien...), vous savez du positif, tout le monde en fait, tous mes professeurs en font, si elle a fait du positif, c'est normal, tout le monde fait du positif.

- Le recteur : Et du négatif, qu'a-t-elle fait de négatif ?

- La principale :

- (Grosse énumération) :

. Ele a fait une exposition sur l'Allemagne qui a gêné tout le monde ! Surtout quand elle était à l'université le Jeudi. Sa collègue devait faire attention à ce que les élèves n'emmènent pas les petits drapeaux...

. Elle a fait remplir des fiches de CDI aux élèves, qui leur ont pris à chaque heure deux minutes de travail pris sur le temps où ils travaillaient (traduction : ou ils n'auraient rien fait s'ils n'avaient pas eu les fiches) au CDI.

. Elle a commencé un projet sur l'allemand et les Pays d'Europe du Nord et de l'Est, qui n'a pas débouché sur une exposition, pour cela elle restait une heure de plus tous les soirs, jusqu'à la fermeture du collège, ce qui gênait le service des agents chargés de faire la fermeture du collège.

. Elle a fait des clubs entre midi ce qui génait sa collègue qui voulait profiter tranquillement des ordinateurs à cette heure là pour faire sa correspondance personnelle et syndicale.

. Elle a rangé tous les documents de la bibliothèque de documents à sa façon, plus accessibles aux élèves, mais avant la venue de l'inspecteur de la Vie Scolaire, sa colègue a du tout remettre selon la classification Dewey, ce qui lui a occasioné une perte de temps.

. Et surtout, surtout, elle nous a ennuyé trois soirées par semaine, tant qu'elle allait à l'université préparer son agrégation et  quatre soirées par semaine en juin, à travailler jusqu'à 17h45.

Le recteur :

- Elle travaillait pour son agrégation, je suppose !

La principale :

- Non, il paraît qu'elle ne travaillait que pour nous.... C'est à vérifier. On la voyait toujours taper sur l'ordinateur de la documentaliste avec un livre ou une revue (comme Wapiti ou TDC) posée sur le coté, peut-être qu'elle faisait semblant... c'est du moins ce que nous supposons, mme domino ne peut pas travailler réellement. D'ailleurs avec 140 de Q.I., elle devrait travailler plus vite et donc rester moins longtemps.

Le recteur :

- Bon et bien, puisque mme domino était gênante pour votre collège, je vais changer son rattachement, puisqu'elle faisait chez vous un service de rattachement de titulaire remplaçante, je suppose....

La principale :

- J'en suis fort aise...

(A la rentrée, en septembre. 2007...)

La principale au corps professoral :

Et bien, la documentaliste que j'attendais n'a toujours pas été nommée. Et de plus Mme .... , ma professeur d'allemand en CLM, qui était remplacée l'année dernière par Monsieur Occitan, qui a eu sa mutation pour un poste fixe, je ne sais pas si c'est dans l'Académie ou en Occitanie,  est toujours en CLM et Mr Occitan n'est plus disponible. De plus avec l'arrivée d'une deuxième sixième bilangue, j'ai beaucoup de nouvelles inscriptions en allemand, et si un ou une TZR avait été là pour faire les quelques heures supplémentaires d'allemand, cela aurait été interessant.

Un prof :

Autrement dit, vous avez besoin maintenant de deux professeurs d'allemand.

Une prof d'espagnol :

Oui, c'est à cause de tout le tintamarre qu'ils font dans le primaire, avec l'association de jumelage franco-allemand dans laquelle mme domino officie. D'ailleurs en juin dernier, ils ont fait venir une classe de primaire allemande, et il paraît que depuis tous les élèves de cette école primaire veulent faire allemand! Mme domino était même là, elle a fait l'interprète toute une après-midi pour eux, et ils l'ont prise pour une allemande!

Les profs :

Ah oui! Et Mme domino ? Elle ne peut faire le remplacement de Mme ..... ?

La principale :

Elle est rattachée ailleurs, je ne peux plus en disposer.

Certains profs et les surveillants :

Ah ! C'est dommage, car elle nous avait beaucoup aidé l'année dernière...

La principale :

Aidés ? Aidés ? Elle a surtout géné le service des agents !

Les agents (sauf la concierge et le monsieur qui a passé la tête dans la porte du CDI, le soir où le rouleau de paperboard s'était éclipsé) :

Mais nous aimions bien Mme domino, elle nous faisait toujours de beaux sourires !

La principale :

Toujours est-il que je n'ai toujours ni documentaliste, ni professeur d'allemand...

(Une semaine plus tard, au conseil d'administration)

La principale :

Je n'ai toujours ni documentaliste, ni professeur d'allemand. Pour la documentaliste, je vais faire ouvrir le CDI provisoirement par les surveillants, qu'ils surveillent les élèves en permanence ou au CDI, cela revient au même. Mais je n'ai pas de surveillants qui parlent allemand.

(un mois plus tard, au conseil d'administration)

La principale :

Pour la documentaliste, la situation provisoire de prendre des surveillants s'éternise, mais ils veulent être à deux à cause des deux salles, et ils se relaient toutes les heures ce qui fait que le service manque de continuité, de plus les élèves se plaignent que le CDI n'est plus ouvert aux récréations, parce qu'à cette heure là, les surveillants surveillent la cour et les couloirs.

Pour le ou la professeur d'allemand, je n'ai toujours personne, nous risquons d'y perdre notre classe bilangue, je sais que mme domino est disponible parmi les titulaires suppléants, mais je ne veux pas la prendre. Et je ne porterai pas la décision de prendre mme domino ou non comme remplaçante en allemand au vote du conseil d'administration, parce que j'ai peur que les représentants de parents et d'élèves votent pour sa venue. Donc, c'est non !!!!

etc....

(Un an plus tard, au pot de sortie... en juin 2008)

La principale :

Finalement, je remercie les surveillants qui se sont occupés toute l'année du CDI, c'étaient vraiment une tâche difficile pour eux... Quand à l'allemand, j'ai perdu ma classe bilangue, car je n'ai pas eu de professeur d'allemand de toute l'année, elle sera donnée au collège ... de ... où mme domino va être nommée la rentrée prochaine. Je plains son futur principal.

(...)

Quel rêve, un véritable cauchemar ! Mais la fin en est douce quand même. Je veux dire l'avant-dernière phrase de la dernière réplique.

domino

vendredi, 22 juin 2007

Titeuf au CDI...

Je ne sais plus qui c'était ou si c'était un rêve que je faisais sur le CDI. Quelqu'un m'a demandé "Vous aimez bien Astérix?" 'Jai répondu "Oui!". Vous aimez bien "Tintin"? J'ai répondu "Oui!". Vous aimez bien "Les Stroumpfs?" j'ai répondu "Oui!"

Vous aimez bien "Titeuf" ? J'ai répondu oui, mais je ne le vois pas au CDI ! (dans le sens, Titeuf n'est pas assez correct pour le CDI...).

Ah ! Je vois cela déjà d'ici... J'en ai d'ailleurs peut-être rêvé cette nuit. Dans mon rêve, il y avait sur le présentoir des BD du CDI, "Titeuf au CDI".... Quoiqu'il y a quelquefois des jeunes filles qui cherchent des livres sur la santé des adolescentes. ça pourrait leur servir.

Bon, passons....

domino