mercredi, 13 juin 2007
Explications des sigles...
Pour les étrangers qui lisent mon i-grimoire, voici quelques explications de sigles et de cursus français, qui leur permettront de mieux comprendre ce que j'écris, en particulier la longue note deux notes en dessous de celle-ci par ordre chronologique.
Les étrangers de la francophonie ou non seraient d'ailleurs bien gentils d'expliquer aussi leurs sigles, parce que si je sais ce qu'est une ASBL en Belgique parce que ce n'est pas loin, je n'ai aucune idée de l'équivalent canadien.
Alors voici
Déjà, deux abréviations qui ont deux sens :
CPE signifie Conseiller Principal d'Education, mais aussi Contrat .... (j'ai oublié le reste, c'est ce contre quoi il y a eu tant de manifestations l'an dernier). Bref, un contrat qui devait servir à l'insertion professionelle des jeunes.
Pour le premier sens un CPE est chargé de la discipline dans un collège ou un lycée, il est sous les ordres du principal ou proviseur adjoint et travaille en collaboration avec lui. Il est le chef des surveillants, aide-éducateurs, etc... Il est aussi chargé du contrôle des absences et des présences.
CDI a aussi deux sens : Centre de Documentation et d'Information du collège ou du lycée. Une sorte de bibliothèque médiathèque dans laquelle on trouve des livres (littérature, documentaires), des manuels scolaires, des revues pour les professeurs et des revues de jeunesse pour les elèves des collèges, de la littérature de jeunesse pour les élèves de collège, Des ordinateurs, des CD-Roms, des DVD, Internet, du matériel audio-visuel (TV, magnétoscopes), les brochures servant à l'orientation des élèves (métiers...).
Le documentaliste, appelé maintenant professeur-documentaliste, s'occupe des CDI (ou médiathéques des collèges) et lycées), il a trois fonctions principales :
1) Gérer le CDI, c'est à dire, faire les achats avec un tout petit budget, ranger le CDI, veiller à ce que tout soit toujours bien en place, enregistrer les prêts et les retours de livre, enregistrer les articles des revues qui arrivent et les nouveaux livres, ou documents dans l'ordinateur.
2) Organiser expositions et projets en accord avec ses collègues, ou seul avec les élèves, donner des cours de recherche documentaire aux élèves.
3) Surveiller les élèves, veiller à ce que leurs déplacements dans le CDI se passent bien (surtout en collège, âge 10 à 16 ans) où ils ont tendance à courir. Veiller à ce qu'ils respectent la Charte Internet du Collège (qui limite leur surf sur le web), conseiller les élèves sur les documents à choisir, effectuer le suivi des élèves au CDI, le contrôle des présences, aider les élèves qui ne savent pas faire quelque chose sur l'ordinateur, aider les élèves qui ne comprennent pas quelque chose, etc... à chaque heure le documentaliste de collège voit débarquer une quinzaine d'élèves qui ont tous des besoins différents, et il faut subvenir dans l'immédiat à leurs besoins. Et en même temps continuer le travail administratif du collège. A chaque intercours, vous faites le tour du CDI, remettez les livres mal rangés en place, remettez les ordinateurs mal gérés sur la page où on tape son code, etc... Aux récréations vous recevez les élèves pour les emprunts et les retours de livre, pour la lecture libre, pour prendre un renseignement sur internet dont on a besoin pour un exposé urgent en 5 minutes de temps, entre midi vous mangez sur le pouce, puis vous faites un club de lecture ou vous recevez les élèves qui n'ont pas d'heure de permanence....
Un vrai casse-tête, ce CDI. Surtout en faisant cela 18 heures par semaine, horaire statutaire à ne pas dépasser quand on est TZR, en recevant les élèves à chaque heure. Vous êtes pour faire le travail administratif du CDI obligés de rester le soir et de revenir entre deux. Pour travailler au calme sans élèves. C'est à cause de cela que j'ai des problèmes avec la concierge.
CDI signifie aussi Contrat à Durée Indéterminée. C'est alors un mot de la langue du travail salarié.
Permanence signifie salle dans laquelle les élèves sont en étude libre et font leurs devoirs pendant leurs heures de trous ou quand des profs ne sont pas là.
Profs est une abréviations communément admise pour désigner les professeurs. En France les profeseurs enseignaient jusqu'ici dans le secondaire ou le supérieur. Ils ont divers grades, car il n'y a pas d'unité en la matière. Dans le primaire (pour des élèves jusqu'à l'âge en principe de 11 ans), ils étaient appelés instituteurs, mais depuis une dizaine d'année existe le concours de professeurs des écoles, de même niveau que le CAPES permettant d'enseigner dans le secondaire, et les nouveaux instits, ne sont plus nommés instituteurs, mais professeurs des écoles.
Que la France est compliquée !
Voici en gros du primaire au supérieur les grades des professeurs.
Primaire (de 6 à 11 ans) :
1) Instituteurs pour les plus anciens, ils passaient après une ou deux années d'université quelques temps en école normale d'instituteurs, et devenaient après validation de leurs stages, instituteurs. Ils pouvaient prendre leur retraite dès l'âge de 55 ans (si j'avais été institutrice, je serais déjà en retraite), devenir directeurs d'école tout en gardant leur classe d'enseignement, ou devenir inspecteurs du primaire.
2) Les professeurs des écoles sont les nouveaux instituteurs, ils passent un concours un an environ après la licence (donc un concours de niveau bac + 4), ils sont fonctionnaires de l'état comme les professeurs du secondaire, ils font une année de stage après leur concours qui correspond à un baccalauréat +5 (comme les professeurs du secondaire ayant leur CAPES).
Parenthèse : les diplômes et concours pour enseigner :
Que signigie bac + 1, bac + 2, bac +3, etc....
Avec la réforme européenne LMD (licence, master, doctorat), la licence est un bac + 3, le master un bac +5, et le doctorat un bac + 8.
bac = baccalauréat (en allemand Abitur), je ne connais pas les équivalences des autres pays. Le baccalauréat se passe à l'issue des études secondaires, dans l'année civile des 18 ans, en principe, mais en réalité beaucoup sont plus agés.
Le baccalauréat a des mentions : passable (10/20 à 11,99/20), AB ou Assez Bien (de 12 à 13,99 de moyenne) (pour mémoire j'ai eu 13 de moyenne au bac avec une année d'avance (17 ans dans l'année civile, alors que le baccalauréat se passe à 18 ans dans l'année civile, mais à l'époque où j'ai passé le bac la sélection à l'entrée en sixième était très dure (deux élèves par classe de primaire), et une mention AB de l'époque vaut une mention TB de maintenant). Bien ou B(de 14 à 15,99 de moyenne), TB, Très Bien (de 16 à 20 de moyenne).
A l'issue de la première année d'université (en principe à 19 ans, mais on peut aller à l'université à tout âge), vous avez le niveau Bac +1, à l'issue de la deuxième année, Bac + 2, à l'issue de la 3ème année la licence et bac +3, à condition d'avoir réussi tous vos examens bien entendu, car le passage ne se fait plus sur dossier examiné en conseil, comme dans le secondaire, mais sur examen.
La licence se passe donc à Bac + 3, le Master à Bac + 4, le doctorat à Bac + 8.
Auparavant, jusqu'à la réforme LMD, contre laquelle il y a eu de nombreuses grèves, deux diplômes intermédiaires étaient attribués,
1) le DEUG (appelé à mon époque (dans les années 70) DUEL, DUES, DUEJ ou DUET) couronnait un succès aux deux premières années universitaires. (Ces diplômes sont de niveau Bac +2)
DEUG = Diplôme universitaire d'études générales.
DUEL : Diplôme universitaire d'études littéraires.
DUES : Diplôme universitaire d'études scientifiques.
DUEJ : Diplôme universitaire d'études juridiques.
DUET (actuellement DUT) : diplôme universitaire d'études. techniques.
Tous ces diplômes n'existent plus.
De même niveau, vous avez encore, il me semble le DUT et le BTS. Le DUT couronne des études univeristaires technologiques de deux ans dans une université, alors que le BTS couronne deux années d'études supérieures dans une section supérieure rattachée à un lycée secondaire, ce sont généralement des professeurs du secondaire qui enseignent aux TS. BTS signifie Brevet de Technicien Supérieur.
(J'ai déjà enseigné l'allemand en BTS tertiaire (comptabilité-gestion et assistante bilingue) et en BTS hôtellerie-restauration, en même temps que j'enseignais en secondaire de lycée. Trois ans pour la première sorte de BTS et 8 ans pour la deuxième sorte de BTS, j'étais connue pour mes activités pour les examens de BTS dans 3 académies (régions).)
Au niveau bac + 4, il y avait la maîtrise que beaucoup confondent maintenant avec le Master. Alors que le Master est la nouvelle dénomination du DEA. Cependant pour obtenir la maîtrise, il fallait déjà écrire un mémoire plus conséquent que celui du master actuel. Pour le M1 (équivalent de la maîtrise), on ne demande plus que 20 pages de mémoire. Et 80 à 100 pages pour le M2. Alors qu'un mémoire de maîtrise pouvait largement faire 150 à 300 pages. Diminution des exigences donc, pour le même niveau.
Donc la maîtrise est l'équivalent de la première année de Master, et le DEA (Diplôme d'Etudes Approfondies) ou DESS (Diplôme d'études supérieures ....?) qui n'existent plus sont l'équivalent de la deuxième année de master (M2) ou Master tout court.
[Pour mémoire en plus du CAPES (filière enseignement), j'ai la maîtrise (filière recherche) de linguistique allemande.]
Enseignement secondaire :
A/ Le CAPES
Pour se présenter au CAPES (Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement Secondaire), il faut un bac + 3, soit une licence, seulement pour obtenir ce CAPES, il faut trimer sur un programme d'études - qui en allemand, tout pour l'agrégation, est renouvelé entièrement tous les ans, seules les matières techniques (pour le CAPES didactique, épreuve sur dossier de l'oral et traduction) gardent un programme fixe. Pour l'allemand deux questions de littérature, une question de civilisation - une époque différente chaque année - et une question d'histoire des idées ou de philosophie (pour l'année qui vient Schlegel et le romantisme politique) sont données chaque année, tous les ouvrages étant lus et traités à l'université en allemand). Donc, le concours auquel il y avait quand je l'ai réussi (années 70 : 4000 candidats pour 400 reçus,) 10% de réussite, actuellement il y beaucoup moins de candidats, mais le taux de réussite est un peu plus élevé (15 à 20%). Il peut donc être considéré comme un bac + 4. Beaucoup de candidats le passent plusieurs fois avant de le réussir. Certains candidats au CAPES passent celui-ci trois fois (c'est une bonne moyenne pour le réussi), en restant étudiants, ce qui les amènent à réussir le CAPES généralement vers l'âge de 25 ans, le CAPES, un bac +6?
Mais quand vous avez le concours du CAPES (appelé à mon époque, années 70, épreuves théoriques du CAPES ou CAPES théorique), ce n'est pas fini !!!!
En allemand le CAPES théorique comprenait à l'écrit plus d"épreuves que le CAPES externe actuel, et la langue allemande était plus coefficientée. Les deux traductions étaient comptées séparément et passées séparément, comme pour l'agrégation jusqu'à il y a deux ans, la dissertation était en allemand et coefficientée 2 (actuellement elle est en français et coefficientée 1), et le commentaire d'un texte allemand était en français (il est actuellement en allemand, et était coefficienté comme maintenant 1). A l'oral, nous avions deux épreuves uniquement univesitaires, une explication de texte sur un texte inconnu et un exposé de grammaire sans texte d'appui, on vous donnait un sujet comme "la négation" ou "le directif et le locatif" et vous deviez faire vos exemples vous même.
Une année de stages en IUFM (institut Universitaire de Formation des Maîtres) est demandé pour que vous soyez titulaire d'un poste d'enseignement (qui à l'heure actuelle est souvent une Zone de Remplacement, et vous serez alors TZR).
A mon époque, cette année de stage était faite dans l'ancêtre de l'IUFM qui s'appelait le CPR (Centre Pédagogique Régional). On avait trois stages en un an qui duraient environ 1 trimestre chacun, avec 3 conseillers pédagogiques différents, pour voir trois façons d'enseigner, et on enseignait dans leurs classes, et on passait à l'issue de ce stage ce qu'on appelait les épreuves pratiques du CAPES ou CAPES pratique, qui était sanctionnée par le diplôme du CAPES pratique équivalent à un Bac + 5), Pour le CAPES pratique ou que l'on appelait la deuxième année de CAPES, on avait deux inspactions soit la même journée, si c'était dans la même ville, soit deux jours d'affilée, si c'était dans deux villes différentes (ce fut mon cas), une en collège et une en lycée (j'ai passé mon CAPES "pratique" en 3ème LV1 et en première S LV1).
A mon époque la moitié des candidats redoublaient leur année de stage (il n'était pas donné, je l'ai eu du premier coup, par contre j'avais passé le CAPES trois fois tout en travaillant comme auxilaire avant de la réussir). Deux candidats sur les quinze stagiaires dont la moitié de "redoublants", étaient recalés lors du redoublement, et devaient tout recommencer (recommencer le concours), s'ils voulaient devenir profs.
Depuis les années 70 un tas d'autres concours internes de niveau CAPES ont été créés, mais ils n'existaient pas à mon époque, Capes réservé, spécifique, interne, 3ème concours, mais ils ne sont pas de niveau CAPES unique (théorique et pratique) de mon époque qui est devenu le CAPES externe. En allemand ces CAPES annexes n'existent d'ailleurs plus, faute de candidatures. Ces CAPES avaient été créés pour la résorption de l'auxiliariat. Il y a aussi les certifiés par listes qui ont ce qu'on appelle le CAPES d'intégration qui est une titularisation sur inspection unique dans un seul niveau collège ou lycée. Le pire étant que certains profs ayant eu ces CAPES d'intégration en collège, enseignement maintenant en lycée sur des postes fixes (j'en connais même qui enseignent en BTS, enseignement supérieur), alors que des profs comme moi, titulaires du CAPES de type externe et bi-admissibles à l'agrégation sont en zone de remplacement et enseignent dans des collèges REP, en zone de prévention violence. Je suis réac, d'accord, mais les personnes qui viennent me critiquer ici sont essentiellement des personnes qui ont réussi ce type de CAPES et surtout des certifiés par liste, des "CAPES d'intégration", qui ne savent pas ce que c'est de préparer un concour jusqu'au point de le réussir, Ils font preuve d'un manque d'intelligence, car si j'étais dans leur situation, je serais en admiration devant ceux qui ont le CAPES externe ou son ancêtre, le CAPES théorique et pratique, passé en deux ans, que je situe comme l'ONISEP à bac +5 (Organisation Nationale ... ???? chargée de l'Orientation scolaire et univeristaire). Car je suis moi-même en tant que bi-admissible à l'agrégation et cependant un peu des leurs, en admiration devant les agrégés.
Il existe un autre concours pour les LEP, le PLP2. Dans ce sigle PLP doit signifier Professeur de Lycée Professionnel. Ce concours est du niveau du CAPES, et passé aussi après la licence, mais est bi-matière.
B/ Concours de recrutement de professeurs du plus haut niveau : l'agrégation. Il se passe après la maîtrise ou Bac + 4. Son programme, surtout celui de l'externe, étant plus chargé que celui du CAPES encore, l'oral de l'externe étant passé en juin/juillet donc un an après la maîtrise, elle peut-être considérée comme un BAC + 5 et même plus, pour sa partie théorique, avec le stage comme un Bac + 6. Mais beaucoup d'agrégés qui étaient certifiés avant de passer l'agrégation n'ont pas fait de stage, ils ont été déclarés agrégés titulaires au bout d'un an de stage où ils étaient agrégés stagiaires sans inspection. C'est le cas d'au moins deux de mes anciens collègues de Lycée-Où -J'-Ai-Enseigné-Pendant-Dix-Ans.
(Une partie de ma note est tombée parce que je ne l'ai pas enregistrée à temps, je ne sais plus ce que j'avais écrit).
Pour être déclaré bi-admissible à l'agrégation qui est un grade supérieur à celui de certifié de classe normale, il faut être titulaire de l'enseignement par CAPES et avoir réussi deux écrits d'agrégation. En devenant bi-admissible, vous avez un reclassement qui vous resitue environ deux ans en arrière dans votre échelon, mais avec une rémunération équivalent équivalente à un passage d'échelon, ce qui vous avance financièrement d'environ deux ans dans votre carrière.
[En ce qui me concerne, c'est mon grade, puisque j'ai réussi dans ma jeunesse le CAPES d'allemand et récemment j'ai eu deux admissiblités à l'agrégation interne d'allemand (deux fois l'écrit de l'agrégation interne d'allemand), si je dis cela, ce n'est pas pour écraser les autres, mais parce que en tant que bi-admissible à l'agrégation d'allemand, je voudrais faire valoir mes droits à enseigner l'allemand et à être délivrée de mon service "illégal "en documentation (Ce service est légal que pour ma principale qui m'a menacée de baisser ma note administrative, si je ne le faissais pas), il semblerait que ma principale soit mal renseignée sur le statut des TZR et les confonde avec des auxiliaires, elle a dit d'ailleurs que si j'arrêtais mon service en documentation, elle se renseignerait pour savoir si ce que je dis est vrai, mais en attendant elle me menace de tous les maux si je ne viens pas 18 h par semaine au collège. Un cercle vicieux.)
Si 'j'écris cela ici, c'est un appel au secours de la bi-admissible à l'agrégation d'allemand, qui n'a plus d'heures d'allemand parce qu'elle est TZR sans remplacements, que l'on oblige à faire un service de documentation qu'elle n'aime pas, et qui voit des collègues moins chevronnés qu'elle professeurs de lycée ou en BTS (en supérieur). Ce n'est pas de la jalousie que j'ai pour eux, mais j'éprouve du dépit de voir ma carrière se terminer en queue de poisson et 'en pleure, une déchéance totale, à chaque fois que je monte en grade, je descends dans mes attributions de fonctions, l'agrégation de documentation n'existant pas, je fais actuellement le travail d'une certifiée de classe normale et pas d'une certifiée bi-admissible à l'agrégation.
Le gouvernement ne voit pas qu'en obligeant des personnels qui se sont consacrés durant toute leur vie de toutes leurs forces, de tout ce qu'il leur était possible de faire pour leur matière, à exercer des fonctions subalternes (je suis réac, je vais me payer les foudres des vrais documentalistes, mais ils passent souvent le CAPES de documentation par défaut, parce qu'ils n'ont pas réussi les autres CAPES, et ils deviennent documentalistes par défaut), en obligeant ces personnels là, sous menaces de services non faits (service non faits = si vous ne faites pas ce que je vous donne, on arrête de vous payer, quand je suis partie une demi-ournée à cause de l'attitude que la principale a avec moi;
(alors que je fais un travail pour laquelle, je ne suis pas formée, alors que je suis formée pour un autre travail, professeur d'allemand , ma principale m'a envoyé une injonction de reprendre le travail immédiatement, sous menace d'être considérée comme démissionaire,)
A faire de la documentation, (c'est vrai que en tant que bi-admissible, je suis payée plus que les documentalistes eux-mêmes, puisqu'aucun d'entre eux ne peut être bi-admissible ou agrégé), je cours le risque que l'on me fasse changer de matière, malgré tous les efforts que j'ai fait pour la promotion de l'allemand, et c'est cela que je crains surtout).
Je sais que mon appel, surtout avec les commentaires de mon blog fermé, à cause de la personne qui vient régulièrement m'insulter dans les commentaires, restera sans résultat, et tous les abus resteront permis pour ceux qui me succèderont dans l'enseignement.]
Pour être professeur agrégé, il faut réussir les deux parties de l'agrégation (donc passée un an après un bac + 4, cette partie théorique de l'agrégation pour laquelle il y a un lourd programme peut être considéré comme un bac +5). Mais en réalité l'agrégation pour laquelle le taux de réussite est compris entre 10% à 15%, actuellement (à mon époque il s'agissait de 5% à 10%, c'est pour cela qu'on ne l'a pas passée étant jeune).
Si vous êtes étudiants, il vous faudra faire aussi un stage en IUFM. Théoriquement on devrait être plus exigeant pour le stage d'agrégation que pour le stage de CAPES, dans la mesure où celui-ci couronne cinq années d'études et une année de stage, donc un Bac + 6. A l'agrégation interne le jury d'agrégation qui n'interroge pratiquement que des professeurs déjà certifiés, est plus exigeant en didactique que le jury de CAPES.
Si vous êtes déjà professeurs, vous faites un stage en situation, de 15 heures de cours par semaine, donc avec une diminution d'horaire par rapport aux années où vous étiez certifiés et il vous est fortement conseillé pour l'agrégation externe de suivre les cours d'IUFM réservés aux ex-étudiants, et vous êtes considérés à l'issue de votre stage comme un bac +6.
Bien sûr toutes les universités ne donnent pas les équivalences. C'est un leurre de penser que l'on vous donnera le niveau T1 avec votre agrégation. Tout au plus on vous donnera le Master 1 ou 2, si vous ne les avez pas déjà. Master 1 parce que tout professeur certifié peut passer l'agrégation, même sans maîtrise ou Master 1. Il faut pour cela avoir le CAPES entier (avec stage) ou être professeur certifié. C'est une équivalence que reconnaît le ministère de l'Education nationale qui organise le concours, mais ne reconnaissent généralement pas les universités. C'est un leurre de penser que l'on vous donnera l'équivalence de la maîtrise ou du Master 1 avec le CAPES. Ce n'est pas la même filière, le Master fait partie de la filière "recherche", alors que le CAPES et l'agrégation font partie de la filière "enseignement".
Maintenant l'agrégation se passe généralement plusieurs fois, et même une quantité de fois avant d'être réussie. Rares sont ceux qui l'ont du premier coup. Ce sont généralement des normaliens. C'est pour cela que l'agrégation peut être condidérée comme un bac + 10. Les professeurs d'université considèrent généralement que ceux qui passent l'agrégation cinq ou six fois ou plus, sont généralement beaucoup plus forts et plus cultivés au moment où ils l'a réussissent que ceux qui l'on réussie du premier coup, tant sont diversifiés les programmes qu'ils ont du assimiler annuellment avant d'être reçus.
En allemand, contrairement aux autres matières, le programme est renouvelé entièrement tous les ans.
Pour l'écrit de l'externe en plus des deux traductions, vous avez deux dissertations sur un programme de langue allemande qui comprend 5 questions :
1) Une question de littérature du Moyen-Age ou de la Renaissance.
2) Deux questions de littérature générale.
3) Une question de philosophie ou d'histoire des idées (Schlegel l'année prochaine).
4) Une question de civilisation.
Pour l'oral vous avez en plus de ces cinq questions qu'il faut réviser, une option obligatoire : une question supplémentaire de littérature moderne, ou une question de linguistique, ou une question supplémentaire de civilisation.
Plus une épreuve de version orale, de thème oral et une épreuve de grammaire générale pour laquelle il faut travailler aussi. Toutes ces questions portent naturellement sur les pays de langue allemande.
Quand je dis une question, il s'agit d'un programme sur une période ou une oeuvre littéraire.
A l'agrégation, vous avez trois des questions de l'agrégation externe, plus linguistique pour l'oral et didactique pour l'oral, plus traduction pour l'écrit, avec justification de la traduction selon les théories de Malblanc, etc... A l'interne aussi les trois questions de programme changent tous les ans.
[Ne me demandez pas ce qu'il y a au CAPES de documentation, je ne me suis jamais intéressée à la question, car c'est une matière qui ne me plaît pas et que ma principale m'oblige à faire sur mon "service de rattachement de TZR titulaire bi-admissibles à l'agrégation d'allemand" sous menace de me couper les vivres.]
Voilà, puisque mon sujet ne devait concerner que les sigles et les explications des examens et concours français, encore quelques explications de termes et sigles à destination des étrangers francophones ou non :
collège : école secondaire française fréquentée par des enfants de 11 à 16 ans environ. L'examen final s'appelle le Brevet.
lycée : école secondaire française fréquentée par des jeunes de 15 à 18 ans en principe. Ces lycées contiennent aussi des sections supérieures qui sont des classes préparatoires aux grandes écoles, les BTS dont j'ai déjà parlé, et aussi récemment des licences professionnelles dans les matières techniques. Ces sections supérieures sont de Bac + 1 ou Bac + 2, parfois Bac + 3. Y enseignent en priorité les professeurs agrégés. Mais ce n'est pas toujours le cas. Même des certifiés par liste y enseignent.
SEGPA : sections spécialisée de collèges pour les élèves en grande difficulté scolaires. La plupart de ces élèves a du mal à lire.
COP : conseiller d'orientation professionelle, conseille les élèves pour les métiers qu'ils peuvent exercer plus tard, les renseignent, leur indique les études à faire.
EILE : enseignement des langues vivantes étrangères en école primaire.
CP, CE1, CE2, CM1, CM2, désignation des classes d'école primaire. CP = cours préparatoire (6 à 7 ans), CE1, CE2 (cours élementaire première et deuxième année); CM1, CM2, (cours moyen première et deuxième année). Les mêmes sigles étaient utilisés en école de musique, jusqu'à il y a quelques années, une nouvelle organisation en cycles s'y installe maintenant.
Equivalences pour les écoles de musique, avec niveau canadien en 3ème position.
Initial : 1ère année, 1er cycle = Level Preparatory
Débutant 1 (D1): 2ème Année, 1er Cycle = Level 1
Débutant 2 (D2): 3ème Année , 1er Cycle = Level 2
Préparatoire 1 (P1) : 4ème Année, 1er Cycle = Level 3
Préparatoire 2 (P2) : 1ère Année, 2ème Cycle = Level 4
Elémentaire 1 (E1) : 2ème Année, 2ème Cycle = Level 5
El"mentaire 2 (E2): 3ème Année, 2ème Cycle = Level 6
Moyen 1 (M1): 4ème Année , 2ème Cycle = Level 7
Moyen 2 (M2): 1ère Année , 3ème Cycle = Level 8
Fin d'études : 2ème Année 3ème Cycle = Level 9
Supérieur : 3ème Année , 3ème Cycle = Level 10
Excellence : 4ème Année, 3ème Cycle = Level 11
A plus tard,
domino
08:55 Publié dans enseignement (3), La musique de mon i-grimoire, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : documentaliste, CDI, sigles, abréviations, agrégation, CAPES
Canular...
Rappel : "Quand un canular annonce en s'énonçant qu'il est un canular, il n'est plus un canular, car en annonçant sa nature de canular, il en perd cette nature" (Citation de moi-même, transformée).
Cela veut dire : Si nous écrivons un canular, en annonçant qu'il est un canular, il perd sa valeur de canular, dans la mesure où l'on sait à l'avance que la nouvelle que l'on annonce est fausse.
Ceci veut dire que l'on a le droit d'écrire un canular annoncé.
Voici un canular (en disant que c'est un canular, ce n'est plus un canular, car tous savent à l'avance que cette nouvelle est fausse.
Voici donc ce canular ou cette fausse nouvelle :
"Le ministre de l'enseignement du français a décidé, pour célébrer l'amitié entree Sarkozy et Angela Merkel, que comme en allemand, le participé passé en français serait désormais invariable."
Cela aura d'ailleurs un avantage indéniable :
- Les petits allemands apprendront plus rapidement le français écrit, et les petits français passeront moins de temps à apprendre l'orthographe, et pourront passer davantege de temps aux autres matières. Bref, ils seront meilleurs... en classe.
D'ailleurs on a décidé de réformer l'orthographe en simplifiant une règle d'orthographe par an pour que bientôt l'orthographe française soit aussi simple que celle des autres langues."
domino
00:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : othographe, canulars, enseignement
mardi, 12 juin 2007
Ceux qui jasent à ville où je travaille.
Vous souvenez-vous quand au début de l'année, j'ai dit que j'étais contente d'être rattachée dans ville où mon mari travaille, que j'allais sans doute avoir des heures en primaire, que mon collègue certifié allait partager ses heures avec son assistante bi-admissible, en l'occurence moi-même, etc...
Et bien niet, on m'a dit :
- "Allez attendre vos heures au CDI et venez au CDI 18 heures par semaine en attendant."
Et puis mon collègue a dit :
- "Je n'ai pas assez d'effectifs pour partager."
Et puis la principale a dit :
- "J'en ai parlé à l'inspectrice du primaire, elle va vous rappeler."
J'attends toujours le rappel de l'inspectrice du primaire, qui ayant peut-être considéré que pouvant être appelée pour des remplacements de secondaire en cours d'année, je pouvais lui échapper à tout moment.
J'attends toujours aussi un remplacement.
Et voilà que dans Petite Ville où je travaille....
Et voilà que dans Petite Ville où mon époux est prof d'allemand depuis belle lurette (certifié par liste, alors qu'il est bilingue de naissance, mais c'est du à son manque de persévérance pour passer les concours)...
Et voilà que dans Ville où je milite dans le Comité de Jumelage (tiens on vient encore de me trouver quelques dates d'occupation et quelques prospectus à traduire pour que les petits allemands comprennent notre région)....
Et voilà que dans Petite Ville où je donne des cours d'allemand aux passionés d'allemand de tous âges pour Comité de Jumelage....
Et voilà que...
ça commence à jaser.
On me demande (question que l'on ne se pose jamais à propos de mon époux qui est moins gradé que moi), "Vous êtes auxiliaire ?" (Pour mémoire seulement et pas par vantardise : je suis titulaire bi-admissible à l'agrégation d'allemand).
"Ah: Bon! Vous êtes vraiment titulaire d'allemand? Ah ! Alors pourquoi faites-vous de la documentation ? Vous êtes documentaliste cette année au collège là-bas? Et vous êtes vraiment titulaire d'allemand ? Ah ! C'est quand même bizarre ! "
Et on demande à mon époux :
"Ta femme a été dégradée ? Pourquoi elle est devenue documentaliste? L'inspecteur lui a enlevé son CAPES? "
En fait, c'est le contraire, depuis que je suis TZR, je suis montée en grade (par écrits de concours supplémentaires), mais personne, non vraiment personne ne veut me croire.
Tout le monde pense "Mme domino raconte des bobards, mme domino n'est pas titulaire, c'est une menteuse".
Et non Madame domino qui fait tant d'effort pour augmenter le nombre d'élèves en allemand, qui fait cours aux grand-parents pour qu'ils prêchent pour l'allemand auprès de leurs petits enfants pour que dans Petite Ville où Travaille mon époux le nombre d'élèves en allemand augmente, et bien Madame domino fait tous ces efforts pour les collègues qui viennent d'autres régions comme son collègue qui n'a pas assez d'effectifs pour elle, mais s'il m'a soufflé les heures de primaire (il fait 19 heures, plus au moins 5 heures de primaire qu'il m'a soufflées), il n'a qu'à s'y prendre qu'à lui même s'il n'a pas assez d'effectifs.
Mon collègue chante bien pour les petits avec une voix très grave (il doit être baryton).
Il prend des cours de chant dans Ecole de Musique Municipale de la Ville où il est très aimé.
J'ai pris pendant dix ans des cours de guitare dans Ecole Municipale de la Ville. Mon prof m'a envoyée passer des concours à Paris. J'ai une troisième médaille du Moyen (bof!) de l'UFAM comme lui. J'ai préparé le supérieur de l'UFAM trois fois sans le passer, je n'avais jamais fini d"apprendre par coeur le troisième morceau au moment du concours, parce qu'à l'époque, j'étais prof en lycée. Et je sais aussi accompagner ma voix.
On m'a dit que pour les petits, la guitare était un instrument médiatique.
J'ai pris pendant dix ans des cours de chant dans la même Ecole Municipale de Musique Agréée que la prof de mon collègue, à Moyenne Ville où 'j'étais rattachée l'an dernier. Presque exactement dix ans plus agée qu'elle, j'étais sa camarade de classe en solfège (on a fait l'élémentaire 2, le moyen 1, le moyen 2 et le supérieur (7 clefs) ensemble dans cette école de musique. On se suivait dans la classe de chant.
Au départ, j'ai commencé le chant un ou deux avant elle. A l'époque j'étais plutôt soprano (je suis devenue alto ensuite à cause de mes "beaux graves"), un jour, je me souviens encore que c'était dans le premier endroit où j'ai connu cette école de musique, car elle a changé trois fois de place, je vois encore l'endroit exact de cette salle sombre dans ce long bâtiment dont une partie appartenait à la Croix Rouge, et où nous avions des classes assez sombres au premier étage, je vois encore l'endroit, mais c'était dans une salle du salle du rez de chaussée qui s'ouvrait vers l'extérieur. Je vois encore le moment où encore lycéenne, elle a exprimé son admiration devant ma voix qui était si aigue et si pure. Et puis elle est venue dans la classe de chant, j'ai arrêté le chant quelques années, elle m'avait dépassé dans les années, elle avait une voix très aigue et très pure, mais pas très puissante à coté de maintenant, et elle faisait des nuances si suaves qu'on en avait les larmes aux yeux. Puis, j'ai repris le chant, il y avait un autre prof agé, qui avait chanté à l'opéra de Paris, (mon prof avait eu son CA de chant, et était parti dans une autre région), il ne m'aimait pas beaucoup. Il avait future prof de chant de mon collègue comme chouchou, plus une autre ancienne élève à lui, qu'il avait eu dans un autre conservatoire et qui étudiait au Conservatoire de Paris. Il l'amenait pour chanter des opérettes. Ceci dit sa femme était pianiste, et surveillait son époux.
La prof de chant de mon collègue m'a dit un jour quand on était encore jeunes, que c'était moi qui lui avait donné envie d'étudier le chant. Mais elle l'a oublié depuis.
Puis, on a eu encore un nouveau prof, jeune, qui a une très forte voix de baryton-basse, mais qui faisait aussi de la chanson pour enfant. La future prof de chant de mon collègue, avait fait une école d'animateurs musicaux pour les enfants, elle a commencé à travailler dans Ecole de Musique pour l'initiation musicale aux touts petits. Elle avait été la chouchou du vieux prof de chant. Mais...
Quand nouveau prof est arrivé, le directeur a décidé de refaire les niveaux. Il a fait quelque chose qui ne s'était jamais vu.... Il a appelé un jury qui ne savait pas dans quelle année on était, j'étais en Elémentaire 1 et future prof de chant de mon collègue en Elémentaire 2 ou en Moyen 1. Il y avait une dame très en vue dans la ville qui était en Moyen 2. On a retrouvé, en Moyen 2 un élève débutant, en Moyen 1 un ancien élève de guitare à moi, parce que j'ai été prof de guitare en plus de prof d'allemand, bénévolement, pendant 2 ou 3 ans, qui ne connaissait pas trop le solfège: on a retrouvé en Elémentaire 1 Mme domino, celle qui vous écrit maintenant, si bien que j'ai eu mon année normalement, on a retrouvé Grande Dame de la Haute Bourgeoisie de la Ville, en préparatoire 2, cette année là, elle a arrêté le chant, et future prof de chant de mon collègue en préparatoire 2. A la faveur d'un congé d'un an de mes cours de chant (de mes cours de l'école de musique, il fallait demander un congé pour reprendre dans le même niveau ensuite, sinon on recommençait tout) que j'avais pris parce que mon horaire dans le collège où j'enseignais, ne me permettait plus d'assister au cours qui était en semaine au lieu du samedi, elle m'a rattrapée. Nous avons passé notre Moyen 2 ensemble, j'ai mis deux ans à l'avoir et elle seulement un an.
Elle a eu ensuite deux fois un deuxième prix en supérieur et moi deux fois un premier accessit en supérieur aussi. Ensuite elle s'est perfectionnée dans un conservatoire en Belgique, puis a passé son premier prix dans un Conservatoire Régional français, j'avais dépassé toutes les limites d'âge pour ces conservatoires et je me suis retrouvée à me perfectionner dans une association régionale de promotion de la voix. J'ai eu un excellent prof, qui est parti. Je n'ai pas continué après son départ, ma voix était redevenue plus haute, j'avais retrouvé le La bémol (jeune je faisais le contre ut).
Puis, je suis allée voir dans Petite Ville où je travaille maintenant, et où j'avais déà mes cours de guitare, je suis allée prendre des cours avec Ancienne Camarade de Solfège et de Chant, devenue prof de chant (de mon collègue) dans l'école de musique de cette ville. C'était au début que j'étais TZR (après avoir été vingt cinq ans prof d'allemand à part entière). Un changement d'horaire (je commençais un remplacement) a voulu que j'arrête en cours d'année. Juste avant l'audition des élèves, elle a pensé que je me dégonflais. Elle m'en a voulu. Moi aussi, parce qu'elle m'avait remise en débutant 1 (c'est comme si vous mettiez un bachelier en sixième), alors que cela ne faisait qu'un an que j'avais quitté mon excellent prof. Mon prof de guitare avait mis mon heure de guitare le même jour que le cours de chant. Il m'avait plus ou moins changé mes horaires après le dbut du remplacement que je faisais en allemand, pour que je puisse continuer à suivre les cours, mais mon heure changeait toujours et était fonction de la présence ou de l'absence d'autres élèves et parfois je n'avais pas ma guitare avec moi, mais mon prof avait toujours plusieurs guitare avec lui, donc cela n'avait pas d'importantce. Parfois j'arrivais au cours (à l'heure fixée par lui) et il avait un autre élève et ne me prenait pas. L'année suivante, le secrétariat m'a dit qu'on ne voulait plus de moi, parce que "'j'étais venue plusieurs fois sans ma guitare". Mon prof de guitare ne s'en était jamais plaint, c'était la prof de chant qui avait fait cette constatation. Mon ancienne camarade des classes de conservatoire qui avait depuis fait son chemin dans le chant, celle à qui, alors que jeune j'avais une voix encore aigue et pure, j'avais donné envie de faire du chant. Elle a presque le même âge que ma petite soeur et est blonde comme elle, et je l'avais toujours considérée comme une petite soeur. Mon prof de guitare n'était même pas au courant que l'on m'avait renvoyée de son cours.
C'est là qu'a commencé mon déclin dans ville où je travaille actuellement, alors que dans ville où j'ai travaillé dix ans, mon déclin était déjà consommé.
Quand j'ai commencé le chant et la guitare (parce que j'avais fait de la guitare là-bas aussi, et j'avais fait de la guitare aussi encore avant au Consevatoire de Ville où je suis née, où dans mon très jeune âge, presque en même temps que j'entrais à l'université, j'avais été troisième du concours d'entrée, première de la liste d'attente, et où autodidacte depuis un an et demi, j'étais entrée à Noël après l'abandon du copain de ma meilleure amie -décédée actuellement- qui finalement ne voulait pas faire de classique. Il n'y avait à l'époque que deux classes de guitare dans ma région, j'avais eu une chance inouïe que je n'ai pas exploitée. J'étais entrée directement en élémentaire. Qui correspond au 2ème cycle actuel).
Quand j'ai commencé le chant et recommencé la guitare dans Ville Moyenne avant même que prof de chant de mon collègue ait commencé la musique, de veilles dames me prenaient dans leurs bras après les concours en me félicitant et en vantant mes talents.
Voilà comment parce que à plus de cinquante ans, après avoir réalisé deux fois des bonnes performances en petits concours internationaux pour mon prof (j'ai été troisième nommée du M1 du concours d'Ile de france, la première fois où je l'ai passé), j'ai été éjectée de la classe de guitare par ma prof de chant, ancienne camarade de classe de solfège et de chant.
Et voilà comment mon collègue qui chante très bien du classique, enfin je pense, je ne pense pas l'avoir déjà entendu, a la préférence sur moi pour les cours de primaire dans Ville où je Suis Rattachée Actuellement et où je travaille comme documentaliste en étant bi-admissible en allemand, mais je vous ai déjà explique cent fois qu'à chaque fois que j'ai réussi un concours, à chaque fois que je suis montée en grade, j'ai exercé des fonctions moins importantes ensuite. C'est peut-être pour cela qu'on ne me fait pas réussir l'agrégation, parce que je risquerais au bout du compte d'exercer des fonctions encore moins hautes.
Si j'allais sans ma guitare au cours de guitare, savez-vous pourquoi, parce que ancien collègue Je Sais tout Ce Qui Se Passe Dans le Lycée et dans L'Académie, a dit que l'inspecteur trouvait que je faisais trop de musique et que ce n'était pas ainsi que j'aurais mon agrégation. Donc, je ne voulais pas que l'on me voit avec ma guitare. Or, tout scientifique normalement constitué sait que jouer de la musique et qui plus est jouer d'un instrument qui sollicite des actes compliqués des deux mains, stimule l'intelligence et la mémoire.
C'est de tout et de rien ici :
Une expérience a été tentée à Trêves en Allemagne, on a fait une école à fort horaire musical dans une école primaire normale (sans en changer le recrutement), en faisant faire de la musique à hautes doses à tous les élèves, en se servant des autres écoles primaires "normales" de la ville, de même recrutement, comme école-témoins; on a trouvé que les écoliers qui étudient la musique ont des performances fortement améliorées en lecture, en calcul, etc... et une meilleure mémoire que les autres écoliers.
Donc (C.Q.F.D.), si j'avais continué la musique je serais restée plus intelligente que je ne le suis maintenant, et j'aurais peut-être réussi mon agrégation*, contrairement à ce que dit Ancien Collègue qui sait tout ce qui se passe dans le lycée et dans l'académie et déforme tout ce qu'il sait.
Si j'avais continué la musique, on m'aurait peut-être donné le primaire. Parce que j'aurais eu encore la réputation d'avoir une belle voix.
Où est le temps où -alors que je ne chantais pas et je ne jouais pas si bien que maitenant, des vieilles dames de Ville Moyenne où j'ai usé mes fonds de pantalon sur les mêmes bancs que la prof de chant de mon collègue, venaient après les examens me serrer dans leurs bras, en me disant : "Ah ! Que vous jouez bien!" "Ah, que vous chantez bien!". C'est la ville d'où m'a chassée un proviseur l'an dernier, soi-disant que j'aurais été une faiseuse d'histoires parce que j'avais dit à l'interphone à la personne qui s'occupait du portail des voitures, en plaisantant "Je vous remercie d'avoir fermé le portail au nez de ma voiture!" Je ne savais même pas qui était au bout du fil et la personne s'est sentie harcelée. Qu'aurait du dire ma soeur qui a travaillé au service réclamations téléphoniques d'une entreprise de vente par correspondance. Comme elle disait, il y avait des dames mécontentes et en colère à longueur de journée au bout du fil, mais enfin, on s'y habituait.
Ce soir, j'ai fait semblant de fermer la porte de la salle des profs, alors que chose inaccoutumée 10 collègues attendaient le début d'un conseil et deux déléguées se bidonnaient assises par terre dans le couloir. Enfin je l'ai vraiment fermée pour la rouvrir ensuite, pour voir s'ils s'en apecevaient et en faisant un bruit monstre avec la clef pour attirer leur attention. Sur ce, un collègue agé est arrivé dans le couloir, il n'avait pas l'air content, soit qu'il n'a pas apprécié ma plaisanterie, soit qu'il a pensé que les autres étaient partis et qu'il était en retard au conseil qui commençait déjà en retard. Je sens que je vais être encore convoquée prochainement... au bureau de la principale. En bas, la concierge faisait les cent pas et fulminait pour fermer le collège après le conseil en cours, mais c'est grâce à moi qu'elle n'a pas fermé le collège ! Elle ne savait pas qu'on en était qu'au premier conseil et que le deuxième n'était pas encore commencé. Elle croyait que c'était le deuxième conseil qui se terminait. Mes collègues ont eu chaud....
Je dois ajouter : Comme dit ma mère, le principal est que j'ai un travail et un salaire.
domino
20:45 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : enseignement, allemand, guitare, chant, études musicales
lundi, 11 juin 2007
Si j'avais eu l'agrégation....
Si j'avais eu l'agrégation cette année,
j'aurais eu trois heures de cours (ou de documentation) en moins l'année prochaine.
3 heures de cours en moins, cela signifie :
- 3 heures de fatigue en moins, surtout si c'est de la documentation (mais en tant qu'agrégée, j'aurais eu sûrement de l'allemand, car j'aurais été plus gradée que comme bi-admissible d'allemand), quand on vous fourgue les elèves les plus embêtants de la permanence, parce qu'ils s'ennuient en permanence et qu'il faut les occuper. Comme ce dernier Vendredi, où alors que je venais de faire une chute mémorable de ma chaise de secrétaire à roulettes qui s'était brusquement éclipsée vers l'arrière et que j'étais encore sous le choc (chair de poule alors qu'il faisait chaud), et les surveillants le savaient, on m'a fourgué au CDI* tous les garçons de la plus terrible quatrième, qui je dois le dire, les ordinateurs aidant, on quand même été sages. Où est le temps où dans "Bon" Lycée de Sous-Préfecture on se partageait les classes à 4 profs au conseil d'enseignement de la fin de l'année. Certains faisant la moue en entendant les noms de certaines classes, les bonnes âmes comme moi disaient "Bon, je vais la prendre", en sachant que ma note adminastrive risquait de s'en ressentir.
- 10 heures de travail personnel pour le collège (ou le lycée, si je suis dans un lycée l'année prochaine) en moins, soit du temps en plus pour faire de la recherche.
- 3 heures de fatigue en moins, c'est aussi : en principe, plaire à la médecine préventive du rectorat qui trouvera que je me fatigue moins (en théorie ce n'est pas le cas : celle-ci m'avait mise à l'époque en congé pour mauvaise entente avec le chef d'établissement, et m'a envoyée chez un psy pour cela, alors que c'était le proviseur* qu'il aurait fallu soigner, il avait des rapports conflictuels avec beaucoup de professeurs, et en plus le médecin assermenté chez qui elle m'avaient envoyée etait un ami à lui. Cette médecine du rectorat qui m'avait dit, "pour vous l'agrégation d'allemand est inaccessible", j'ai prouvé le contraire en devant bi-admissible depuis).
(J'aimerais bien que l'on écrive sur la note admisnistrative de ma principale actuelle : rapports conflictuels avec ses TZR rattachés- ou ses professeurs*).
- 1/2 journée hors de la maison en moins par semaine (au minimum, puisque 3 heures sont une demi-journée, mais avec des emplois du temps à trous que j'ai déjà eu comme certifiée, cela peut signifier deux demi-journées en moins par semaine, par exemple une heure seule le mercredi matin - cela m'est déjà arrivé - et deux heures une autre demi-journée. J'aurai pu utiliser cette demi-journée par exemple à faire de l'EILE (enseignement précoce en primaire). Ou faire du ménage et du rangement chez moi. Ou classer mes cours et mes papiers chez moi. Cela serait beaucoup de choses utiles que je pourrais faire en plus.
Avoir l'agrégation aurait signifié :
- 400 km en moins par semaine, car je ne serais dans ce cas (à moins de faire un Master 2), peut-être plus allée à l'université, qui est à 100 km. Les professeurs essaient de me relancer par mail pour l'année prochaine. C'est vrai que si j'avais eu, les coefficients aidant, 1,25 point en plus à chacune des deux dissertations, avec la même note aux traductions, j'aurais été admissible. Comme je suis meilleure en oral qu'en écrit...
Or, certains prétendent qu'on me refuse l'admissiblité à l'agrégation pour me décourager et faire en sorte que je ne me fatigue plus à la préparer. Or, l'avoir signifierait moins de fatigue. Donc, ceux qui prétendent que me décourager de préparer l'agrégation, en faisant en sorte que je ne la prépare plus, c'était faire en sorte que je sois moins fatiguée, se trompent, puisque si j'avais eu l'agrégation, j'aurais eu trois heures en moins.
Bon, ma collègue nommée au CDI* par le recteur, qui n'était pas là mardi dernier pour stage, n'est pas là aujourd'hui pour communion. Si je ne faisais pas ce servce de rattachement, leur CDI serait fermé tous les Vendredi et auraient été fermé Mardi et ce Lundi, or, je n'étais pas obligée en tant que professeur d'allemand, qualifiée pour enseigner l'allemand, mais pas qualifiée pour faire de la documentation, de faire de la documentation et d'accepter les élèves au CDI*.
Au début de l'année, la principale ne m'avait même pas demandé si je savais me servir d'un ordinateur, car c'est indispensable au CDI*, il faudrait même avoir une formation sur les réseaux d'ordinateurs pour pouvoir enregistrer soi-même les logiciels. Beaucoup de professeurs de mon âge (la veille génération qui n'a pas grandi avec un clavier sous ses mains et un écran devant son nez), ne savent pas se servir d'un ordinateur, mon époux par exemple est complètement ignare en la matière, il écrit toujours tous ses polycopiés à la main. Toutes ces compétences supplémentaires sont des éléments qu'il faudrait prendre en compte dans notre notation, puisque cette notation existe.
Et dire : "Mme domino sait ce servir d'un ordinateur, à son âge? Vous devriez en être content..., surtout que ce n'est pas quelqu'un qui enseigne une matière scientifique" En ordinateur, il y a beaucoup de choses que j'ai apprises 'sur le tas". J'ai beaucoup de collègues d'allemand qui ne savent pas se servir d'un ordinateur, il y a encore deux ans, certaines collègues du lycée où j'étais rattachée était vraiment très ennuyées lorsqu'il a fallu taper les notes sur ordinateur. Elles ne savaient même pas allumer l'ordinateur ! Elles se sont d'ailleurs tapé mutuellement la tête quand elles se sont toutes les deux en même temps penché vers la même unité centrale, placée en dessous de la table. Heureusement que j'étais dans la salle d'ordinateur de la salle des profs pour préparer mon Centre de Ressources d'Allemand, cela m'a permis d'aider bien des collègues de toute matière, surtout littéraire, qui ne savaient pas se dépatouiller pour taper leurs notes, pour aller chercher des renseignements sur Internet, consulter leur i-prof, ect... Et malgré toute cette aide que j'ai procuré aux collègues il était écrit sur ma note administrative que j'avais des rapports conflictuels avec eux, ce qui était totalement faux.
domino
* pour les étrangers, même francophones, qui ne comprennent pas les sigles français, Centre de Documentation et d'Information.
* Les noms des personnes n'étant pas cités ici, et la provenance géographique de mon i-grimoire n'étant pas indiquée (il faut faire de multiples recoupements entre mes notes pour éventuellement la trouver), je reste inattaquable.
-
06:35 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, société
samedi, 09 juin 2007
Suppression de liens...
Si j'enlève certains liens sur cet i-grimoire, ce n'est pas parce que je n'aimerais plus les i-grimoires des personnes mises en lien, mais seulement par mesure de protection pour elles. Si vous êtes ennuyés par l'usurpateur à cause de mes liens n'omettez pas de me le signaler, pour que j'enlève momentanément, en attendant que tout danger soit écarté, votre lien.
23:46 Publié dans I-Grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liens, i-grimoire, blog
Les météorologues....
La nuit je rêve souvent que je voyage, ou bien j'habite dans des maisons qui ne sont pas la mienne et sont le fruit de l'imagination de mon sommeil paradoxal. Souvent je prends des trains, des autocars ou bien je conduis ma voiture, la plupart du temps dans des paysages de collines, c'est ainsi que fréquemment des trains aux multiples aiguillages partent vers la RDA, les collines de Thuringe au pied de la Forêt du même nom se retrouvent à la place de l'agglomération lilloise et c'est par la voie des champs que j'arrive dans la maison de ma mère, complètement transformée, j'étais plongée ainsi dans un doux rêve ensoleillé avec le ciel bleu où je randonnais sur une côte bretonne plantée au bord du Pas de Calais, quand soudain un grondement se fit entendre dans le ciel bleu, mon oreille gauche, celle qui est du coté de la fenêtre se mit à battre comme une peau de tambour, je me réveillais en sursaut, croyant être malade et pendant un instant mon coeur battait la chamade. Je réveillais mon mari et lui demandais d'allumer la lumière, celui-ci le fit en grommelant, et je me rendis compte que non, mon coeur ne battait pas si fort, j'avais fait un cauchemar au milieu d'un beau rêve et
alors je descendis
et j'entendis
le tonnerre
Et je connus
La raison de mon brusque réveil
Et de mes battements d'oreille,
Et c'est alors qu'au téléphone
La petite pixie m'a dit
(il était preque 5 heures du matin,
et les oiseaux commençaient à chanter),
et c'est alors
qu'au petit matin
Sous l'orage
qui faisait rage,
La petite pixie
M'a dit :
"Aujourd'hui
Sous la pluis
Mon Eliot
Prend note,
de la flotte
De l'orage
Qui fait rage
Du tonnerre
Des éclairs,
Météorologue,
Il en tient
Le catalogue
"Tiens,"
pense-t-il
sous la pluie
de Lille,
"Ma pixie
Sans moi
Se blottit
Dans son abri
A Charleroi,
Elle collectionne
Et ordonne
Les données
Du baromêtre
Et du thermomètre
Et admirable,
Elle met
Son imperméable
Et lit
Ce que lui dit
le pluviomètre
A cette heure
Ma petite pixie
A peur
Et pleure
Mais sous la pluie
ça ne se voit
pas.
Courageuse
Elle relêve
Sans trêve
Sous les éclairs
Et le tonnerre
Et la pluie
Ténébreuse
Les pressions
Atmosphériques
Et les variations
Météorologiques,
Pour que les avions
Atterrissent
Sans risques."
Loin de toi,
mon Eliot,
Sous la flotte
Je pense à toi
J'imagine
Qu'il pleuvine
Doucement
Sans les tourments
Des éléments
Et que tu prends
Doucement
Ma main
Dans l'écrin
De tes doigts fins".
domino, puis domino pour la petite pixie, puis domino pour la petite pixie et la petite pixie pour Eliot, puis domino pour la petite pixie.... (dans poèmes de la petite pixie n° 21 et poèmes d'Eliot n° 5)
11:25 Publié dans Poèmes de la petite pixie n°s 19 à 26 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : petite pixie, Eliot, rêves, orage, météo, poésie, poésies