jeudi, 21 juin 2007
Lettre ouverte à un syndicat
Chers collègues,
J'arrive toute souriante au collège ce matin, en pleine forme, faire le dernier jour de mon service de rattachemant (la principale m'a libérée pour le brevet des collèges et les trois derniers jours où quelques profs assureront une permanence et je venais d'avoir une lettre me signifiant cette libération pour la fin de l'année).
Et voilà que le malheur arrive par une autre lettre qui m'est apportée par une surveillante :
Je suis convoquée à la médecine du rectorat le 6 juillet (date bien choisie pour qu'elle soit située pendant les vacances scolaires, et que le résultat, sans doute une mise en congé maladie abusive (peut-être une mise en CLD qui me ferait perdre ma zone de remplacement convoitée par d'autres puisque les 6 postes de ma zone où j'habite depuis toujours, dans laquelle j'ai ma maison et dans laquelle se trouve le travail de mon époux me soit soufflée sous le nez et quand je reviendrais j'aurais une situation pire que maintenant : un poste à 100, 200 km de chez moi? Quelqu'un à placer sur mon poste ou sur un poste que je demande ????? Et de chez mon époux ???).
Les mutations arrivent sous peu, est-ce que quelqu'un convoite l'un des postes que j'ai demandé ??? Ceci dit, cette convocation vient peut-être par le biais suivant :
1) Soit par la lettre qu'a écrite la principale au rectorat (je vous rappelle que je fais un service de rattachement en documentation - en attendant des suppléances en allemand - et sans obligation de présence) sur ma fugue devant sa colère le Mardi 15 mai, concernant un rouleau de paper-board dont je me servais pour une exposition et qui avait disparu. [Je lui avais dit en substance que je n'étais pas obligée de travailler en documentation, que un service de rattachement dans une matière autre que la sienne, est fait sur la base du volontariat, et que puisque qu'elle le prenait comme çà, je mettais fin à mon volontariat].
2) Soit par une lettre qu'elle aurait écrite concernant ma deuxième fugue devant sa colère, parce que je ne voulais pas aller dans son bureau. Le CDI était vide, elle pouvait me parler là. Puisqu'en plus elle y était venu.
3) Soit par une lettre qu'elle aurait écrite sur mon absence d'une semaine, dont j'ai rattrapé toutes les heures et même beaucoup plus (la Pentecôte tombait dans cette période et nous avons rattrapé le lundi de Pentecôte). Et je suis rentrée le Mardi de la Pentecôte avec un certificat médical. Dans la mesure où nous sommes 2 TZR (français et allemand) à travailler au CDI, cela n'a pas causé de désorganisation du service, qui si j'avais eu des suppléances ailleurs, n'aurait de toute façon pas pu être fait. Cette principale devrait s'estimer heureuse de m'avoir eue toute l'année, et du fait que j'ai ouvert son CDI le Vendredi.
4) Soit le certificat médical que j'avais donné en rentrant et qui a été demandé par l'infirmière du collège, et sur lequel était écrit que je pouvais reprendre le travail à condition que me soient évités stress et provocateurs (la lettre de la médecine du rectorat étant une provocation, j'ai en effet très mal supporté cette lettre qui après celle que j'avais reçue il y a cinq ans et qui m'avait fait perdre mon poste au lycée Jessé de Forest à Avesnes-sur-Helpe, mes jurys de BTS, mes commisiions de choix de sujets de BTS, etc..., bref, tout ce qui faisait de moi un être utile à la société et tout ce qui me remontait le moral), le mot provocateur désignant ici ma principale, et ceux qui ont dénoncé le fait que j'avais appelé au secours à cause de la disparition du rouleau de paper-board, et non pas les élèves qui sont très gentils, très polis et très agréables. [La formulation de la généraliste qui a recopié un extrait de la lettre du spécialiste, a peut-être prété à confusion dans la tête des médeciens du rectorat. Ils ont peut-être crus que j'étais constamment stressée et provoquée alors qu'il s'agissait d'un phénomène ponctuel, du aux colères fréquentes de la principale].
En tout cas il est pour moi hors de question que j'aille à ce rendez-vous qui est :
- arrivé de façon illégale sous pli non fermé et sous couvert de la principale (un courrier médical à caractère médical doit toujours être envoyé sous pli fermé et confidentiel pour le professeur).
- pendant les congés annuels, un bon moyen de faire compter deux mois de vacances dans un éventuel congé longue maladie pour que je sois ensuite plus vite à demi-traitement, un bon moyen pour faire faire des économies au gouvernement. (Faites le calcul : 6 juillet 2007- 5 juillet 2008 plein traitement, 5 juillet 2008 - 31 août 2008 demi-traitement sans complément, car je ne suis pas à la MGEN, en effet, en y entrant à plus de 50 ans, je ne pourrai avoir ce complément).
- une provocation, puisque comme je vous l'avais dit, je suis arrivée ce matin en souriant et de bonne humeur au collège et c'est cette lettre de la médecine du rectorat qui m'a fait pleurer ]aujourd'hui]. Donc, leur lettre et la future mise en congé que je pressens est tout comme la mise en congé de 2002 nuisible à ma santé. Nous avons ici affaire à des médecins qui essaient de provoquer des suicides et des dépressions (J'ai lu des livres sur le harcèlement moral et je peux très bien en démonter les mécanismes. La médecine du rectorat corrobore le harcèlement des proviseurs et principaux vis à vis des personnels en mettant les personnels en congé maladie d'office. C'est ma principale colérique qu'il faudrait mettre en congé et pas moi. [On pourrait lui dire que ses colères sont le premier symptome d'une dépression].
- Il y a cinq ans presque jour pour jour après une première victoire de la droite (et voici que les élections passées depuis 3 jours, on s'acharne à nouveau sur moi, mais je tiens à prévenir Mme le Dr .... et Mme le Dr ..., que leur victoire, celle de la droite ne durera pas, car la gauche devant toutes les exactions de la droite depuis 2002, date de ma première mise en congé, est en progression. [Et peut-être que dans 5 ans, lors de l'arrivée d'un/d'une président (e) de gauche, toutes ces interdictions professionnelles seront dénoncées et sanctionnées].
- Je sais que vous êtes contre l'Europe, mais moi en tant que professeur d'allemand, et même si on s'acharne à me donner de la documentation, je me condidère toujours comme professeur d'allemand bi-admissible à l'agrégation d'allemand, je ne peux être que pour les échanges intra européens, et dans ce cadre je dois vous dire qu'il existe une Charte Européenne des Droits de l'Homme selon laquelle personne ne doit être défavorisé professionellement en raison de son aspect physique et sur une plaquette éditée par la Commission Européenne des Droits de l'Homme, appelée "Ich, Rassist?", en français, "Moi, raciste?", défavoriser quelqu'un professionellement en raison de son embonpoint, c'est une forme très nette de racisme. Donc, si je suis obligée d'aller à la médecine du rectorat et qu'ils me mettent en congé pour embonpoint, je déposerai plainte à la commission européenne des Droits de l'Homme contre la médecine du rectorat de (...), pour harcèlement moral (ou psychologique) à cause de "délit de sale physique".
Bon, bref, la médecine du rectorat est peut-être utile pour défendre des gens qui veulent avoir des congés, comme la collègue d'allemand qui est remplacée dans mon collège, étant en CLM pour soigner son mari, mais :
- la médecine du rectorat est inutile et même dangereuse lorsqu'elle déguise des sanctions administratives sous forme de congé maladie (et je n'en démordrais pas, ma mise en congé de septembre 2002, il y a un quinquennat, n'était rien d'autre qu'une interdiction professionnelle, -un Berufsverbot en allemand-, et cette mise en congé m'avait fait beaucoup plus de tort que de bien), elle empêche le professeur de se défendre légalement, en déposant plainte contre l'administration qui le harcèle par exemple, car si le professeur est en dépression on pourra toujours lui dire, "Vous inventez ce que vous avancez". Il y a 5 ans, j'avais soi-disant inventé mes jurys de BTS, mes commissions de choix de sujets, le fait que je serais une bonne germaniste (ce qui est maintenant reconnu à l'université), et même le fait que j'avais un CAPES (de type externe le seule existant à l'époque) d'allemand (la médecine du rectorat voulait m'en faire passer un autre, celui d'HG-Géo), et depuis j'ai prouvé que l'agrégation n'était pas - selon les dires de la médecine du rectorat - inaccessible pour moi, en devenant bi-admissible. Car j'ai du préparer l'agrégation,- contrairement à plein de certifiés par liste, CAPES spécifiques, réservés, examens professionnels-, pour prouver ma valeur en allemand, alors que j'entends plein de collègues qui autour de moi accumulent les fautes de langue et de prononciation.
Je sais que la médecine du rectorat est chargée d'éloigner de l'enseignement les personnes qui comme moi ont une forte personalité, génante pour ceux qui en ont moins. En particulier d'éloigner les empêcheurs de tourner en rond qui ont des reproches à formuler à leurs supérieurs hiérarchiques.... qui plus jeunes que vous même fadement vous disent : "N'oubliez pas que je suis votre supérieur hierachique, votre supérieur hierarchique, vous m'entendez", en termes de harcèlement moral des petits chefs qui peuvent être au féminin.
Bien cordialement.
domino
[Je vous ai écrit sur mon i-grimoire quelque part ailleurs que si j'étais convoquée à la médecine du rectorat, je n'irai jamais.
J'ai reçu deux lettres de la médecine du rectorat dont je vous ai déjà longuement entretenus dans cet i-grimoire ici, et bien, voilà, la médecine du rectorat récidive ses mérfaits à mon égard. J'ai écrit la lettre ci-dessus à un syndicat d'enseigant,
Réponse laconique :
La date de convocation étant pendant les vacances, tu peux la faire reporter à la rentrée (je n'ai pas obtenu de mutation). Il suffit de leur écrire une lettre, mais dans ce cas là, tu seras obligée d'y aller à la rentrée.]
Mon jugement sur ce syndicat : se dit de gauche, mais est de la gauche extrèmement molle.
Je vais me faire défendre par un médecin.
D'ici là, je n'ai pas obtenu ma mutation, mais j'aurai peut-être à ma demande, un autre rattachement, peut-être une suppléance à l'année sur laquelle je me sentirais heureuse, et alors.... cette convocation et mise en congé arrivera comme en 2002 comme un éclair dans un ciel bleu. Moi, je suis une femme qui ai besoin d'énormément d'activités et de contacts humains pour m'épanouir et cette mise en congé, serait une mise au placard (terme employé dans les livres sur le harcèlement moral) pire que la mise au placard de la doumentation). La médecine du rectorat fait peut-être du harcèlement sans le vouloir. Cette mise en congé serait m'empêcher d'être une femme active et épanouie et un moyen de me faire déprimer].
Un i-grimoire (blog) est fait pour dire son avis.
domino
22:55 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, médecine du rectorat
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