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vendredi, 25 avril 2008

LEs premiers licenciements économiques de fonctionnaires, c'est pour bientôt!

Les licenciements économiiques de l'enseignement public, c'est pour bientôt.

Pas seulement pour les auxiliaires, mais aussi pour les titulaires.

Le ministre de la fonction publique nous l'a promis.

En attendant on cherche à destituer les TZR, pas parce qu'ils n'ont pas effectué un service de rattachement, mais parce que leur chef d'établissement refusent qu'ils fassent un service de rattachement, même quand ils le demandent. Ils sont des bouches en trop à nourrir.

Même avec une note pédagogique, et une note administrative qui n'est pas mauvaise, ou moyenne, parce que ce TZR est en fin de carrière et a déjà travaillé beaucoup pour faire monter ses notes, on destituera le TZR quand même.

Il y a trop de profs d'allemand, mon académie, jadis déficitaire en profs d'allemand, est maintenant excédentaire et les néo-profs des autres académies demandent tous notre académie, à cause de sa réputation de déficitaire, alors qu'elle est excédentaire et alors que les TZR originaires de l'académie n'arrivent plus à muter à l'intérieur de l'académie, alors qu'ils sont de vieux profs expérimentés, on place les jeunes en provenance d'ailleurs sur les postes qu'ils voudraient obtenir. Sinon, depuis quatre années que je demande à retourner sur un vrai poste, je l'aurais depuis longtemps.

Quand j'entends dans les stages de PAF des néo-certifiés qui viennent d'arriver d'une autre académie, dire tiens j'ai un poste à tel endroit (poste que j'ai demandé), et que je me rends compte que c'est un poste établissement, je me pose des questions sur la validité du système de mutation. Ce n'est pas avec les malheureux 10 points que l'on m'ajoute par échelon de mon ancienneté totale de prof (100 points en tout), que je peux contrer quelqu'un qui a un rapprochement de conjoint, un PACS, une mesure de carte scolaire, etc... quand ces néo-certifiés et néo-agrégés arrivent dans l'académie, ils n'ont pas de prédilection pour tel ou tel poste, surtout dans un coin rural comme le mien, alors pourquoi obtiennent-ils de préférence les postes que je souhaite avoir? Il semble que ceux qui n'ont qu'une année d'ancienneté sont prioritaires sur ceux qui ont 25 ans d'ancienneté. Que ceux à qui cela est égal d'être nommé n'importe où en France, sont nommés de préférence sur les postes que je demande (poste qui sont sur une ligne de train direct par rapport à chez moi, ou le lycée le plus proche à 12 km.

On dit que pour le moment il y a trop de profs d'allemand, mais qu'avec les départs en retraite du Baby-Boom, il va y en avoir beaucoup, alors au lieu d'augmenter les postes à l'agrégation pour que les certifiés en poste (de TZR, ils sont des certifiés comme les autres et ont le droit de passer l'agrèg, même interne), aient une promotion, on augmente le nombre de postes au CAPES pour recruter beaucoup de néo-certifiés (moins qu'à notre époque, quand même ou il y avait 400 postes de CAPES d'allemand, mais beaucoup plus de candidats : 4000, ce qui faisait 10% de réussite, et j'étais environ au 5ème ou 6ème pour cent, même si ma place (230) n'est plus une place d'admission aujourd'hui, j'étais quand même au 5% des candidats ayant concouru et au début de la deuxième moitié des candidats admis. C'était dans les années 70.

Donc, pour avoir des lauréats meilleurs que j'étais à l'époque, mais je me suis beaucoup améliorée, il ne faudrait prendre que 6% des candidats du CAPES. Je ne sais pas combien de candidats il y a actuellement, mais je suppose que les 140 postes couvrent plus que 10% des candidats.

Je serais d'avis que l'on prenne 40 candidats à chaque agrégation et à l'agrégation externe d'allemand de préférence pour la promotion des certifiés, et que l'on ne prenne plus du tout de candidats au CAPES d'allemand pendant plusieurs années tant qu'il y aura des académies où il y a  trop de profs d'allemands comme la mienne, et où les TZR ancien titulaires de postes fixes qui ont perdu leur poste il y a environ cinq ans par mesure de cartes scolaire ou par congé de type CLM ou CLD, n'arrivent plus à trouver de postes comme celui qu'ils avaient avant.

Cela éviterait les licenciements abusifs des TZR d'allemand qui n'ont plus de postes, parce que lorsque l'ont voit 20 à 20 néo-profs d'allemands qui ont un poste soit de TZR, soit normal en arrivant d'une autre académie, et sachant que les stagiaires certifiés et agrégés qui ont fait leurs études dans l'académie et sont nés ici, et ont grandi ici, sont obligés de partir ailleurs car ces néo-profs d'ailleurs ayant été nouvellement nommés dans l'académie passent avant les stagiaires d'ici qui sont chassés ailleurs, avant les néo- titulaires d'ici qui sont chassés ailleurs, et avant les anciens profs de l'académie qui demandent leur mutation intra-académique, on se demande dans quel monde on vit. Il doit s'agir d'une mauvaise gestion nationale et académique des mutations en allemand :

- au niveau national on envoie les néo-titulaires dans les académies où il n'y a pas de postes, comme mon académie, souvent des personnes qui ne voudraient pour rien au monde atterrir ici.

- au niveau académique, on fait passer ceux qui donnent mille coups de téléphone aux syndicats et au rectorat avant de s'occuper de ceux qui restent bien sagement à attendre leur sort comme moi.

En ce qui concerne les licenciements abusifs déguisés en destitution, lisez-moi et vous comprendrez que même si par le passé et avant d"être TZR, vous avez rendu mille services au rectorat par exemple par les jurys de BTS, quand vous avez fait le maximum de sujets d'oraux,  fait enregistrer les cassettes d'examen par votre époux germanophone, mais français  (il ne serait pas été dans la région,  si je n'avais pas été là, il aurait demandé le lycée français où il a été élève en Allemagne).

La prof qui a fait tant de chose par le passé :

- échanges scolaires avec l'Allemagne,

- jurys de BTS dans trois académies pendant huit ans, avec l'honneur d'être l'une des quatre personnes pondant et agréant les nombreux sujets d'oraux (il fallait couvrir des centres d'examen à 40 candidats).

- projets pédagogiques pluridisciplinaires,

- enseignement en primaire quand j'avais un horaire déjà complet en lycée (je passais d'une classe de BTS à une classe de primaire, ayant l'impression qu'ils étaient vraiment petits!)

etc....

Bref, la prof qui a fait tout cela en dehors de son travail et plus....

Parce qu'elle restait trop longtemps le soir dans les établissements de rattachement où elle passait....

Parce que dans ce cas là, on fait tout pour faire faire une crise de nerf (je précise sans rien casser du tout) à la personne parce que l'on sait....

Que quand quelqu'un fait une crise de nerf ou de larmes, sans la présence des élèves, et surtout sans la présence des élèves, alors que le ciel était tout bleu juste avant, et serait encore tout bleu après si on ne disait rien... (les gens qui ont déjà fait des crises de nerfs me comprennent ici, on peut s'énerver sur un truc, parce qu'on ne trouve plus quelque chose que l'on venait de poser quelque part... , alors que l'instant d'avant on était parfaitement bien, et ne plus y penser dès l'objet est retrouvé. On devrait prendre comme psy pour les gens qui s'énervent parce qu'ils ne trouvent plus quelque chose, des psys qui ont déjà fait des crises de nerfs et de larmes pour cela, ils comprendraient mieux et mettraient un non-lieu médical à la personne qui ne trouvait plus quelque chose. Parce qu'ils savent que la personne est guérie quand ils retrouvent l'objet,mais pour ma principale, s'énerver parce qu'on ne trouve plus le matériel avec lequel on vient de travailler, c'est  totalement anormal, crier pour cela, c'est de l'hystérie, de la paranoïa, etc....et vas-y que je te fais convoquer à la médecine du rectorat, alors que j'avais déjà écrit dans ce blog que j'avais déjà été convoquée à la médecine du rectorat, attendu après la mise en congé sept mois avant de passer chez un médecin assermenté (on refusait de m'envoyer son adresse depuis 7 mois en disant qu'on avait pas le temps, dont cinq mois à demi-traitement, etc.... et encore trois mois pour repasser devant le médecin assermenté pour la reprise, et attendu encore deux mois pour que la reprise soit validée par le comité médical, soit treize mois d'attente dans une angoisse complète, celle d'être mise en CLD et de perdre définitivement un poste dans la région).

Si j'allais à la médecine du rectorat maintenant, onze mois après l'évènement du paperboard disparu et retrouvé et alors que je n'ai plus fait de crise de nerf depuis...

ils me mettrait comme il y a six ans (je fais une crise de larmes tous les six ans et pour cela on me considère comme dépressive, la crise de larmes avant celle d'il y a six ans, avaient eu lieu 14 ans auparavant et on m'avait mise en congé d'office trois mois pour cela, mais c'était en présence des élèves, j'avais pleuré chaudement devant eux parce que c'était le matin de bonne heure et ils ne participaient pas, ils étaient endormis. A mes sanglots, dans ce collège réputé difficile, tous mes collègues avaient ouvert leurs portes, s'étaient précipités dans ma classe pour découvrir des élèves sages qui se demandaient pourquoi je pleurais, et avaient appelés le principal, à cause d'eux, j'ai eu des rapports que j'avais crié sur les élèves et tout.

J'ai eu dans lycée où j'ai travaillé dix ans, un collègue d'allemand, qui piquait trois crises par heure, sur des élèves sages avec nous, une fois, il a été convoqué par une CPE âgée qui se croyait la supérieure hiérarchique des  professeurs agrégés (la rémunération d'un CPE est celle d'un certifié), parce qu'il avait repoussé violemment le cartable d'une élève sur sa poitrine (il ne sait pas que chez les femmes, ça peut faire mal), après avoir pris son carnet de correspondance, et n'a rien eu, la CPE lui ayant dit, mais non, je ne vous reproche rien, mais je voudrais savoir si je dois punir l'élève (qui s'était plainte à la CPE).

Un jour, alors que je ne travaillais pas encore dans cet établissement, c'est lui-même qui me l'a raconté, et il raconte ses aventures à qui veut bien l'entendre, une chaise est tombée d'une de ses fenêtres, poussée par un élève (les chaises du dernier rang étaient restées sur les tables et l'élève assis au rang précédent avait poussé la chaise par la fenêtre ouverte) et la chaise était tombée juste à coté d'un CPE qui passait par là. Donc, l'affaire a été connue.

Et bien, ce prof là, il ne lui est jamais rien arrivé, il a 40/40 de note administrative, et est toujours en poste, malgré ses trois crises par heure de cours, il n'est jamais convoqué à la médecine du rectorat, savez-vous pourquoi?

Il porte costume et cravate, même par très forte chaleur, est dans un syndicat de droite, et parle tout doucement aux supérieurs hiérarchiques et même aux CPE, fait des salamalecs devant eux, parlent gentiment aux collègues, mais se fâche trois fois par heure contre les élèves en cassant à chaque fois sa voix, on l'entend deux couloirs au-dessus. Quand il crie, les élèves arrêtent de bavarder et recommencent cinq minutes plus tard. Quand il criait et que j'étais dans la classe à coté, je tremblais de peur, parce que ça me faisait sursauter. Mais pas ses élèves. Mais bref, jamais il n'a été convoqué à la médecine du rectorat. Jamais. Il parait qu'une fois où il s'était vraiment très fâché, on avait appelé un médecin qui lui avait donné trois jours de congé, de quoi attendre les vacances de Noël, et il avait repris tout de suite en janvier.

Mais ce qui est le plus ennuyeux avec lui, c'est qu'il fait des suppositions sur tout le monde. "Tiens, si un tel dit cela, c'est sûrement que.... " Et il invente une histoire. Tel collègue est absent, il a sûrement un cancer, ah: oui, j'ai appris qu'il était grabataire, comme un légume, et vous rencontrez le collègue  six mois plus tard dans la rue, en pleine forme....

Quand j'ai été mise en congé pour une crise de larmes que j'ai faite le 16 septembre 2002, pour treize mois, à cause de lui, il a sans-doute raconté  à tout le monde des trucs invraisemblables sur moi au point que certains collègues de ce lycée que j'ai rencontré plus tard dans la rue ou à des stages, ne me disaient même plus bonjour, alors que auparavant, je m'étais bien entendue avec eux. Il prétendait, alors qu'en CLM, j'étais remplacée, que la MA qui était là, m'avait "succédé". Et lorsque, je lui expliquais au téléphone que "remplacer" et "succéder" ne voulaient pas dire la même chose, il me disait d'un air courroucé (c'était toujours au téléphone, car il était chargé de donner de mes nouvelles aux collègues que je n'ai jamais revus depuis, et je me demande toujours pourquoi des gens que j'avais côtoyé pendant dix ans et que je considérais comme des amis, ne se sont plus intéressés à moi? Qu'à-t-on raconté sur moi? A-t-on cherché à faire le vide autour de moi? On m'avait dit que le 22 mars 2002, l'inspecteur était venu "pour moi". Ce collègue et une autre collègue, alors qu'on avait dit avant notre inspection, que c'était une inspection pour nous quatre, on m'a dit après : "Non, l'inspecteur était venu pour toi, parce que tu as fait deux signalements coup sur coup sur des élèves..." Puis on m'a dit : "Il était venu pour toi........ Pour la section européenne." J'ai dit : "Oui, j'avais dit que j'aimerais faire géographie en allemand, (j'avais dans ma tête le projet : 15 heures d''allemand pur et  trois heures de géographie en allemand), mais alors pourquoi c'est un inspecteur d'allemand qui est venu, on aurait du faire venir l'inspecteur d'allemand avec un inspecteur de géographie, et puis, je n'ai pas été prévenue que c'était pour la section européenne, on m'avait dit que c'était une inspection normale. Et je disais, mais l'inspecteur a fait une réunion sur les programmes de seconde. Et pas sur les sections européennes. Et il répétait : Oui, mais, en tant que doyen des inspecteurs, il est responsable des sections européennes. Alors je demandais, NN voulait faire une section européenne en hôtellerie, c'était pour elle, non..... Et les deux collègues répétaient inlassablement, au même rythme de paroles, avec la même pause au milieu de la phrase : "C'était pour toi.... pour la section européenne...." Cette phrase m'a beaucoup intriguée.

Voilà, domino a eu les yeux plus gros que le ventre, elle voulait en plus des BTS, une section européenne, et çà l'a menée à sa perte.

domino