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samedi, 10 octobre 2009

Mon premier jour (2)

(Suite du journal de Doofie, personnage de roman-théâtre, toute ressemblance avec la réalité est totalement fortuite).

Chère Fanny,

Bon, hier, je me suis réveillée à 6 heures 30, mais il était déjà trop tard pour prendre le train de 6 heures 46, le temps de m'habiller, de me laver, de prendre le bus juqu'à la gare, s'il y avait un bus à cette heure là (il faudra que je me renseigne pour mardi matin, mais je pense que je vais devoir me lever à 5 heures du matin).

Alors, j'ai appelé le collège vers 7 heures du matin, on voulait que je vienne tout de suite, non le prochain car de Gare d'Arrivée jusqu'au collège est à midi. Je ne peux pas venir avant cet après-midi.

"Bon, alors, venez cet après-midi a dit la Principale".

Deuxième coup de téléphone... "Il dure combien de temps le remplacement?"

- "Un mois, mais ça risque de durer plus longtemps, car votre collègue est TRES malade!"

(Je sais depuis, qu'elle est malade des nerfs, c'est un secret de polichinelle dans le collège, un secret que tout le monde chshotte, elle n'a qu'à faire comme moi, s'endormier dès qu'elle est assise sur une chaise ou dans un fauteuil, de train, par exemple! ça détend! Dans le train, les contrôleurs doivent souvent me réveiller pour voir mon billet!)

Bon, après avoir pris le train vers 10 heures 40, mais il fallait d'abord que j'arrive jusque là, donc, j'ai dû partir une heure avant, après avoir pris le  train vers Ville de Lycée où j'ai travaillé dix ans, j'ai pris le car un peu après midi. Jolie campagne, bocage et encore beaucoup de fleurs pour la saison. Agréable parcours. De quarante minutes. La ville, que je connaissais déjà pour l'avoir visitée en tant que touriste, a de la gu..... . Clocher spécial, hötel de ville historique, jolie place ancienne, maisons en forme de châteaux, mélange de pierre et de brique, kiosque à musique, ... Je découvre pour aller au collège à pied depuis la place ses petites rues étroites. Et quand j'arrive au collège, surprise... Moi, qui croyais que c'était un collège moderne....  Un veiux bâtiment, entrée du bâtiment administratif en haut des marches...  Un collège rural à la ville... Bref, un collège public qui ressemble à un collège privé.

Après être entrée je découvre la cour carrée, fermée côté rue et côtés latéraux par de vielles bâtisses, dans le fond un bâtiment plus moderne au préau formant des arabesques, contient le bureau du CPE, de la principale adjonte (c'est écrit très grand, pas moyen de se tromper) et de la Vie Scolaire, et sur le côté en dehors de la cours carré, la cantine, l'infirmerie, etc... Les élèves jouent dans la cour carré, et je les vois comme à la télévision par la fenêtre qui est en face du fauteuil où l'on m'invite à m'asseoir. J'attends bien une demi-heure, trois quart d'heures, la fin de la récréation de midi, avant d'avoir mon entrevue avec la principale. C'est très net que ici, quand on rend visite à l'adminnistration, on doit souvent attendre.

J'observe les élèves, plus de petits que de grands, un taux de surpoids assez considérables, 75% des garçons en surpoids et 25% des filles. Ils portent des couleurs à la mode, des tons fondus, mauve, vieux rose, vert mousse, seuls cinq élèves ont du rouge et une de l'orange, ceci pour  les hauts, car la plupart sont en jeans. Quelques filles un peu plus coquettes portent des mini-jupes sur des leggings. Certaines ont des tuniques à la mode. Une maman arrive derrière moi, elle vient cherche sa fille courbée en deux : lumbago à 12 ans. "Le sac est trop lourd", me dit la maman, en soulevant le sac à dos de sa fille, qui n'aura rien à envier au mien quand on l'aura rempli de six manuels. Cela m'évitera de les chercher dans le fouillis familial. Quelques élèves passent : des rhumes.... sont dans l'ambiance. La secrétaire est enrouée. En rentrant le soir et ce matin, je prends vite mes plantes et mon homéopathie pour chasser les liquides qui commencent à encombrer mon nez. Les élèves, ont pour la plupart des têtes blondes ou châtains, peu de têtes brunes ou noires de cheveux. Rien qu'un ensemble blond, la ville a été fondée par une princesse thuringienne ou alamane, ou franque, ce sont des francs ici, pas de celtes  gaulois et pas du tout de romains. En tant que princesse de sang royal mérovingien, carolingien et capétien et peut-être par des branches maternelles, Habsbourg, je suis chez moi. Princesse sans bien, en tout cas.

La prnicipale est sèche : "Comment se fait-il que vous n'ayez pas entendu les messages de mardi?"

- "J'étais à l'université!"

"Tout ce que je vous demande, me dit la principale, qui m'a annoncé des effectifs assez faibles, c'est de remotiver les élèves pour l'allemand et de ne pas avoir de problèmes de disicpline".

Pourtant en consultant les cahiers de texte, je verrai que ma collègue a fait des efforts pour parler de l'utilité de l'allemand et de ses "particularités". Elle n'est peut-être pas entrée assez vite dans le vif du sujet! Les faire parler allemand.

La principale ajoute "Oui, l'allemand est une matière difficile... C'est difficile d'apprendre l'allemand et de l'enseigner..." Au moins, elle est réaliste.

Mais je lui réponds, que ça dépend, en fait, ça dépend de l'aptitude intellectuelle des élèves, certains apprennent plus vite que d'autres. Que normalement, ils doivent pouvoir apprendre quand même.

Plus tard les profs me diront qu'en fait, c'est surtout l'allemand qui pose des problèmes de discipline, que en fait, les autres matière, ça va à peu près. Une prof d'anglais a l'air de drie que ça ne va pas très vite quand même.

Je suis assez étonnée, car jadis, quand j'étais dans lycée où j'ai travaillé dix ans qui recrutait dans ce collège, les élèves d'allemand de ce collège étaient les meilleurs parmi les secondes. Donc, à mon avis, ils doivent avoir les aptitudes intellectuelles. Des anciens de ce collège, ont même fait des études d'allemand. Leur prof est maintenant directrice d'une UFR d'allemand, c'est un bon tremplin! Ce collège avait il y a dix, quinze ans, une bonne réputation. Et mes élèves me disaient : "Vous connaissez Mme Germaniste? C'est une bonne prof, vous savez!" Maintenant, je la connais mieux, c'est ma prof aussi.

Bon, bref, remotiver les élèves pour l'allemand, comment? Est-ce que cette principale à l'air austère apprécierait si on faisait des jeux ou des chants? Hmm??? Elle ne m'a pas parlé de jumelage non plus, ni d'échange scolaire. J'ai oublié de lui poser la question.

Par contre, Mme la Principale n'aime pas les stages PAF. "Vous n'irez à vos stages, que s'ils ne gênent pas le service! Ce qui compte avant tout pour moi, c'est de faire cours."

"Mais je reçois des ordres de mission pour cela..."

"Cela m'est égal, je ne vous donnerai pas l'autorisation d'absence pour les stages PAF!"

D'ici les stages PAF, on verra, la collègue sera peut-être rentrée d'ici là. Généralement, ils commencent en janvier.

C'est embêtant en cas d'inspection, car l'inspecteur nous juge aussi sur le fait que nous participons à des stages PAF. Cela nous donne, en principe, un plus en inspection, et il faudrait aussi que je m'initie aux nouvelles certifications.

Ensuite, on me fait faire le tour du propriétaire, une gentille surveillante ou aide-éducatrice s'en charge. Personne ne se moque de mon embonpoint, d'aillleurs de ce côté là, le collège est pourvu de nombreux personnels féminins qui ne doivent pas envier mon nombre de kilos, car elles en ont plus que moi...

Bon on me fait tout visiter, ma future classe aux nombreux posters fait de main d'élèves et qui me donnent à penser qu'ils ont quand même un certain niveau, ou alors ce sont de vieux posters. Le matériel est complet, magnétophone, magnétoscope, DVD, télé. Il ne manque qu'un ordinateur et une imprimante. Souvent, côté matériel, on est mieux loti dans les collèges que dans les lycées.

Puis, la salle des profs, les salles pupitres, la surveillante m'indique même l'emplacement des toilettes des profs, à chaque étage, je visite le CDI et je parle un moment avec le documentaliste (un vrai, pour une fois, qui aime son métier!), puis on passe dans la cantine, le bureau de la vie scolaire, où j'examine les cahiers de textes je pose un tas de question : gestion des absences, etc...

Je sais que la collègue était là l'année dernière, alors je me demande pourquoi, elle est en congé maintenant, elle qui a tenu des années dans un lycée à 75% d'étranger..;  c'est vrai que dans le même type de lycée, j'ai eu pendant deux ans, "donne toute satisfaction" sur ma note administrative. Elle a fait les quinze premiers jours, donc, s'il s'agit d'un problème d'élève, il vient des sixième (mais vu leur nombre, ça m'étonenrait) ou des quatrième LV2. A moins que comme moi, elle ait eu l'année dernière une inspection du genre de celle qu'a eu Bêtie (voir note précédente dans mon journal).

Bon, je continue, après ce tour du propriétaire et quelques papiers à remplir...  je retourne prendre le bus à la place.. qui me ramène au collège, les élèves montent, on les dépose peu à peu dans les villages, je suis la dernière à rester dans le bus, car les élèves ne vont pas juqu'à Moyenne Ville qui a son collège aussi. Des filles se font attraper par le chauffeur, elles ont laissé des bâtons de sucettes dans le fond du bus. Bonjour l'obésité!

Je rentre après avoir pris le train jusqu'à Grand Ancien Carrefour Ferroviaire et le bus vers la maison, vers 19 heures 30, soit 2 heurs et demi de route!

Bien à toi, Fanny.

Doofie

 

(Pour Doofie, personnage de théâtre, domino...)

 

vendredi, 09 octobre 2009

Bêtie est morte...

Doofie écrit dans son journal :

"Je m'étais fait une nouvelle amie, Bêtie, qui suivait comme moi des cours à l'université. Bêtie est TZR, titulaire d'une zone de remplacement éloignée de la métriopole régionale, mi-rurale, mi bassin industrialisé, bêtie est bi-admissible à l'agrégation. Bêtie aurait pu prendre sa retraite dans un an et demi,mais vu la prolongation des années de cotisations et la passage d e37,5 ans de cotisations à 41 ans et deux trimestres pour les personnes de son âge, Bêtie doit jouer les prolongations et travailler jusqu'à 65, voire 67 ans. Il y a deux jours, Bêtie a cru entendre par son mari, que quelqu'un aurait téléphoné pour l'appeler pour un remplacement... Hier plus personne n'a téléphoné... Bêtie s'est dit "Comme elle'n' était pas là (en juin, elle a reçu un papier lui disant qu'elle pouvait suivre des cours d'agrégation en fac, si elle suivait le stage PAF correspondant...), elle a pensé qui'on avait téléphoné à quelqu'un d'autre et que le remplacement était occupé. Bêtie n'a reçu aucun ordre de mission écrit, donc, elle ne pouvait pas partir sur le remplacement (sinon tout accident arrivant sur la route ne serait pas considéré comme accident du travail). Cette après-midi entre le cours de version et le cours de littérature, ou plutôt l'inverse, elle a appris qu'elle serait destituée, si elle ne rejoignait pas immédiatement son remplacement. Menace de retenue sur salaire, etc... si elle n'est demain matin devant une classe, dont elle ne connait même pas le niveau ni le manuel (le rectorat a bafoué la règle des deux jours octroyés pour préparer les cours). Normalement on accorde même une semaine pour préparer les cours...

C'est même peut-être une farce de gens du privé en congé formation qui sont avec nous en fac, ils ne connaissent pas le statut de TZR, et téléphonent au rectorat, pour dénoncer les TZR qui suivent les cours d'agrégation entre leurs remplacements. La femme qui a téléphoné porte le même prénom que celle qui fait des langues rares et lui ressemble, bien qu'elle soient différentes, je sens que je vais haïr ce prénom. Quand Bêite a annoncé qu'elle ne viendraient plus aux cours en fac parce qu'elle avait peut-être un remplacement, que c'était loin de tout, et qu'elle ne savait pas comment y aller, la femme double qui office sous deux visages légèrement différents avec le même prénom dans la même université  a sourit triomphalement, et ses yeux ont brillé d'un air presque sadique. Bêtie a détourné le regard, sachant que le jour du concours, la femme double aura beaucoup plus de matière pour remplir sa dissertation qu'elle même.

Enfin, Bêtie a cru que c'était vrai. Elle a commencé à pleuré pendant le dernier cours parce qu'elle ne pourraient pas assister à tous ses séminaires de recherche, parce que tout comme moi, elle a été admise en recherche. D'un seul coup, elle va voir, qu'elle n'aura plus le temps escompté pour sa recherche, d'autant plus que pour le retour du collège situé dans une zone rurale, elle va devoir attendre le bus jusqu'à 18 heures 25, donc rentrer vers 19 heures 30, 20 heures chez elle... Elle qui était si heureuse d'avoir été admise en recherche... Elle ne voit plus d'issue à sa situation sinon celle de travailler toutes les nuits pour réussir ses études tout en travaillant la journée.

Bêtie, en passant en train dans la campagne, s'est soudain sentie attirée par le vide, elle a débloqué la portière et s'est laissé emporter par le vent, elle s'est sentie soudain légère, elle est montée très haut et a rejoint le paradis.

Doofie qui était dans le train suivant a dû attendre lontemps, 30 minutes de retard a affiché le train, pendant qu'on ramassait les restes de Bêtie le long de la voie, Bêtie qui aurait pu être en retraite dans un an et demi, si on n'avait pas prolongé les trimestres de cotisation. Elle aurait fêté sa retraite dans un an et demi, après avoir entendu le speech d'une principale qui aurait souligné l'apogée de sa carrière en lycée, il y 8 ans, avant qu'un inspecteur ne passe, quand elle était jury de BTS dans trois académies, membre des commissions de choix de sujets, responsable des commissions d'harmonisation, etc... Mais, aurait lu la principale Mme Du Coup (Bêtie avait passé son temps à compter combien de fois la principale a dit "du coup" le jour de la prérentrée : "Du coup pour la grippe A, on ne fermera pas le collège, parce que "du coup", le ministre a dit, que non, on ferait cours avec la moitié des élèves, s'il n'y en a que la moitié, parce que "du coup"... bon, bref, du coup, les professeurs continueront à faire cours normalement, si la pandémie atteint le collège, etc..." ça avait fait rire Bêtie, mais ce collège là était à côté de la gare ou presque, on voit d'ailleurs passer le train quand on est dans le collège, on les voit par les fenêtres, les trains régionaux et les trains de marchandise...

Mais là où l'on envoiyait Bêtie, c'était à 20 km de toute gare, et Bêtie ne pouvait pas arriver à l'heure.... à cause des bus qui ne partent pas assez tôt le matin (les chauffeurs ont besoins de sommeil...)

Bêtie ne savait pas comment faire, alors Bêtie a tiré la révérence à ce monde, d'autant plus que d'après on mari Rapidy, une personne du rectorat, lui avait envoyé des menaces pour service non fait, avant même qu'elle est signé le PV d'installation sur une suppléance (le papire de rattachement administraitf est singé depuis le 1er septembre, c'est un rattachement administratif qui ne pouvait être changé qu'à la demande expresse de Bâtie, et elle n'a pas demandé de changement, et avant même qu'elle ait trouvé dans sa boîte un ordre de mission l'envoyant en remplacement. Bêtie, dans ses larmes, a tiré la révérence à ce monde, tout doucement, sans faire de bruit, en retardant seulement deux ou trois trains d'une demi-heure.

Les gens ne sauront jamais que Bêtie, qui les a retardé d'une demi-heure, étaient bi-admissible à l'agrégation, certifiée et maître es-allemand, ils savent juste que c'est un accident de personne qui les a retardé. Ils ne sauront jamais qu'elle avait l'une des plus belles voix qui soient et jouaient du violon comme une pro virtuose. Ils ne sauront jamais que ses enfants et ses petits enfants, pleurent une maman et mamy qui les avaient rendu si heureux.

Adieu Bêtie, je te pleure de toutes mes larmes...

 

Doofie

(pour Doofie, personnage de roman-théâtre (toute ressemblance avec la réalité est totalement fortuite : domino)

 

mardi, 06 octobre 2009

Bonheur et Malheur...

La vie -de Doofie, mon héroïne de roman-théâtre est ainsi faite, que Doofie ne peut jamais jouir d'un bonheur entièrement. A chaque fois qu'il lui arrive un bonheur à propos duquel elle devrait crier de joie, il lui arrive un malheur quelques heures plus tard qui viennent assombrir le bonheur. Voyez plutôt son journal d'aujourd'hui.

Chère Fanny,

C'est déjà à toi que j'écrivais il y a bien longtemps, il y a environ 45  ans, alors que j'étais adolescente. Toi, mon amie fictive, tu ne m'as jamais repondu, mais je savais que tu étais là et que tu lisais chacune de mes lignes bordée de mes rires et de mes larmes avec attention, et cela me suffisait pour traverser sans trop de dégâts, les affres de l'âge ingrat, avec joies et peines, rires et larmes.

C'est encore à toi que je m'adresse aujourd'hui, car mes rires et mes sourires sont bordés de larmes.

Je suis depuis la mi-septembre les cours de l'université, j'y prends beaucoup de joie et mes professeurs sont sympas. J'ai commencé ces 15 premiers jours sur les filières non sélectives, habituelles,, plus deux langues rares, dont j'ai besoin pour mes comités de jumelage et dont j'ai besoin aussi pour connaître les réactions de mes élèves lors de leur apprentissage en l'éprouvant sur moi-même et en plus cela me sera utile pour les recherches que je veux faire pour ma filière sélective, car mes recherches ont aussi une partie qui touche la didactique des langues. Tout en étant dans une filière de recherche classique.

J'apprends jeudi que je suis acceptée pour cette 5ème année d'université, sur dossier et projet. Sur le moment, je laisse éclater ma joie. Mais voilà....

Hier, après mon cours de langue rare, une dame qui suis l'un des mêmes cours que moi et porte le même prénom qu'une collègue inscrite en agrég interne, et qui est en congé formation et lui ressemble en tous points sur le plan du look, de la coiffure, de la teinte de cheveux, on voit juste  au visage que ce n'est pas la même personne, et je me demande si cette personne qui déclare être PLP 2 d'anglais, en congé parental et je me suis demandée en voyant la ressemblance, si ce n'était pas quelqu'un qui était venue pour faire jouer la confusion avec ma collègue. Moi, j'ai déjà eu le même tour.

Cette PLP2 d'anglais, en congé parental, qui suit les cours de langue rare, et un Master 1 d'anglais ou de français, se demande si elle va pouvoir passer ses examens en Mai, car elle va reprendre le travail. Mais en attendant, elle me pose un tas de questions sur ma situation à moi, et finit par extoiquer le fait que je suis TZR sans remplacement. Vu ce qui suit, Je me suis demandée, si ce n'était pas une indicatrice du rectorat chargée de dénicher les profs sans remplacements qui suivent des cours à l'université. Par ailleurs, comme nous somme deux adultes dans ce cours de langue rare qui contient une dizaine d'étudiants pour la plupart jeunes, je me suis demandée si cette personne n'était pas jalouse de moi, car elle ne pouvait pas accaparer à elle seule en tant qu'adulte, l''attention du professeur, d'ailleurs très sympathique (ce n'est pas la même adulte que celle que j'ai rencontrée dans mon jumelage et qui suis des cours de la même langue à un niveau plus élevé. Cette personne là m'a posée elle des questions sur le jumelage, mais je me suis rendue compte que c'était parce qu'elle se demandait tout comme moi, où elle m'avait déjà vue).

La suite ne se fait pas attendre : probablement "dénonciation" au rectorat d'une TZR sans remplacement, et hop... Alors que je devrais crier de joie parce que j'ai eu aujourd'hui, la fiche me permettant d'ajouter à mes inscriptions ma filière sélecive, voilà que j'ai ce soir un message laconique : remplacement à Trifouillis les Andouillettes desservi par les corbeaux, le genre de bled où, bien qu'il soit dans ma zone de remplacement, il faut prendre un train et deux bus pour y aller, situé environ à 35 km de chez moi, comme mon collège de rattachement, mais sans train pour y aller. Environ 1/2 de la sortie de la maison jusqu'à la gare, plus 1/2 heure de train, plus 3/4 d'heure de bus, soit un trajet qui en temps risque d'être plus long que le trajet pour université située à 100 km, et surtout plus cahoteux, car sur les routes, les bus dont je ne peux même pas enfiler les ceintures de sécurité parce qu'elles ne sont pas assez longues pour entourer mon embonpoint (après avoir maigri de 10 km, je peux enfiler maintenant sans problème celles de voitures, dans lesquelles j'étais saussissonée sans pouvoir bouger, l'an dernier).

Dans les autobus j'ai du mal à passer entre les sièges, ça coince de chaque côté, dans les trains parfois aussi, et pourtant, j'ai maigri de 10 kilos depuis l'an dernier.

Dans le statut des TZR, il n'est pas précisé qu'ils doivent avoir leur permis et une voiture. Jusqu'ici, j'ai toujours eu des remplacements en ligne direct de train.

Dans ces bus qui, s'ils roulent suffisamment tôt le matin, m'enmenneront vers mes élèves, je risque d'être bien secouée, et mon dois qui ne me fait plus souffir depuis deux ans, risque de nouveau de se manifester!

Sans compter que je ne vais peut-être pas suivre mes séminaires transversaux et de matière secondaire (un séminaire inclus dans ma matière principale, mais que je ne fais pas en recherche et sur lequel je dois faire un devoir) .Les titres des séminaires transversaux portent des noms qui me montre que si je veux faire efficacement le devoir qui s'y rapporte, je dois y assister. Ils sont en soirée pour les gens qui habitent à Grande Métropole, mais pour moi qui enseignerai à 120 ou 130 kilomètres de grande métropole, je ne sais pas si l'horaire que je prendrai du/de la collègue que je remplace (un remplacement de congé maladie dont je ne connais pas la durée, comme je suis remplaçante de courte ou moyenne durée, il ne devrait pas excéder 6 mois)me permettra d'arriver à 16 heures à Grande Métropole.

J'avais pris toutes ces inscriptions, parce que en fait, en deux ans, je n'ai eu qu'un mois de véritable remplacement, et que je pensais que cette année, ce serait pareil. Si au moins, j'avais eu ce remplacement au deuxième semestre! Car j'ai beaucoup moins d'heures de cours en deuxième semestre qu'au premier, pour la filière que je suis habituellement, les cours sont remplacés par des colles facultatives à partir de février mars, et pour ma filière sélective, il y a un seul type de séminaire au deuxième semestre, contre trois types de séminaires au premer qui dure jusqu'en janvier (Quatre gros devoirs de 10 à 20 pages à rendre en janvier)

Je suis très respectée dans mon collège de rattachement, il n'y avait pas un papier par terre, quand j'ai fait mon remplacement, j'espère qu'au moins, là-bas où j'irais en sacrifiant une partie de mes études, les élèves seront aussi gentils et respectueux que dans mon collège de rattachement. Parce que je me dis que si une collègue beaucoup plus jeune que moi est en congé maladie, ça ne doit  pas être triste.

Je ne peux pas partir sans ordre de mission du rectorat, pour aller à ce remplacement, car sinon, si j'ai un accident sur la route de l'aller -on peut toujours, même à pied, ou en train ou en bus, avoir un accident, il ne serait pas considéré comme accident du travail.

Je n'ai pas le choix de mes horaires, ce n'est pas comme un prof titulaire du poste-établissement qui peut demander à avoir tel ou tel jour pour suivre des études. Donc, moi, contrairement au prof titulaire du poste, je vais devoir sacrifier la qualité de mes études au service. Et c'est la première fois et peut-être seule fois de ma vie, où je suis admise dans cette année sélective, je ne sais pas si on me laissera une deuxième chance en cas d'échec ou de mention insuffisante pour entrer en sixième année, pour laquelle il y a une nouvelle sélection. A cause de la réforme LMD, il y a beaucoup plus de cours qu'avant, et je vais entrer dans les D en UV capitalisables et à semestre en sixième année! On pourra dire que depuis ma jeunesse où j'ai inauguré en seconde les sections A et C (en même temps et durant la même année scolaire!), j'aurais eu droit à toutes les réformes!

C'est sur la route qui mène dans ce Trifouillis les Andouillettes, que la belle-fille d'une de mes amies a eu un accident mortel. Un jeune qui roulait complètement à gauche l'a embouti en haut d'une côte. C'était une de mes anciennes élèves de lycée où j'ai travaillé dix ans ou sa soeur. Elle avait réussi son concours de professeur des écoles un an auparavant.

J'ai d'ailleurs déjà plusieurs des élèves de lycée où j'ai été prof à part entière dix ans, dans les années 90, qui sont déjà morts.

Même à pied, ce n'est pas forcément mieux. Est-ce que tu, te souviens, Fanny, qu'après la mort de maman, j'ai failli être renversée trois fois par des voitures, dans le quartier de la gare à quatre kilomètres d'ici! Dans la rue piétonne, lorsqu'une voiture y est entrée en trombe en roulant complètement à gauche, il était moins une, elle s'est arrêté à un mètre devant moi dans un grand bruit de freins.

C'est aussi sur cette route, que nous avons remarqué un soir, quelque chose de bizarre, alors que j'étais en voiture avec Schnelly, nous avons vu une lucarne éclairée sur la gauche. Schnelly m'a dit rassurant, c'est une lucarne de maison. Le problème étant que la lucarne de maison nous à suivi sur plusieurs centaines de mètres...

Sur la route qui mène plus près d'ici, alors que je revenais avec Schnelly dans ville où nous travaillions tout deux, il y deux ans et demi environ, alors qu'il faisait déjà noir vers 18 heures 30, nous avons vu une météorite dix fois plus grande que la lune tomber derrière l'horizon. Schnelly a dit que c'était un hélicoptère de la gendarmerie qui surveillait la route : un hélicoptère avec des montages et des cratères?

Sur autoroute qui vient de grande métropole alors que nous revenions Schnelly et moi de chez feu maman, nous avons vu des boules orangées se transformer en avions avec lumières de couleur non clignotantes. Deux soirs en suivant. Alors, moi, les routes de nuit, même avec Schnelly, je préfère les faire  dans les transports en commun où il y a du monde.

Le matin d'un des deux soir, il y avait un arc en ciel qui occupait un quart de la voûte céleste, en largeur....

Non, nous n'avions pas bu, nous ne buvons jamais de boissons alcoolisées...

Doofie

Voilà, ainsi est ainsi faite la vie de Doofie, après un mois de septembre assez calme pendant lequel Doofie découvre les joies des langues de l'Est, et complète sa formation dans sa matière, après la joie d'être accueillie dans une filière où Doofie va découvrir beaucoup de nouvelles choses, voici la douche froide, un remplacement à trifouillis les andouillettes qui va lui dérober en partie son statut de nouvelle chercheuse. Tiens, et si Doofie faisait un mémoire sur les OVNI pour changer, non, ça ne serait pas sérieux...

domino

lundi, 05 octobre 2009

Que deviennent nos amies?

Voici un petit moment qu'il n'y a pas eu de notes ici et vous vous demandez ce que deviennent nos amies Foolie, Dummie, Doofie et Sottie...

Et bien voilà ...

Chez Doofie, la situation ne s'améliore pas, elle vit aventure sur aventure, je veux dire pas des aventures amoureuses, mais des aventures matérielles :

- Fuite d'eau dans sa maison qui n'est pas une fuite d'eau (l'eau vient de nulle part et après avoir rebranché l'eau, on se rend compte qu'il n'y a pas de fuite et il ne pleuvait pas non plus le jour de la fuite d'eau), résultat : une vingtaine de recueils de partitions (des partitions achetées dans le commerce, pas des photocopies...) en train de sécher, les pages séparées par des papiers absorbants. Et d'autres papiers mouillés...

- Panne de voiture : Newman coincé sur une voiture vieille de presque 20 ans. Bref, nombreux trajets à pied, bus, train... Pas assez de sous pour en acheter une neuve.

- Cahiers qui disparaissent : quand Doofie fait son cartable, le contenu en est changé quand elle arrive à ses cours....  de fac le mercredi (rentrée faite depuis 15 jours).

- Espaces internet de travail ou dossiers electroniques qui contiennent de nombreuses erreurs, il faut toujours que Doofie envoie des mails pour faire corriger.

- Fermetures éclairs de sac qui claquent...

- Découverte d'un étudiant dans les pommes en bas d'un escalier (Heureusement, Doofie n'était pas seule et c'est un autre étudiant qui a donné l'alerte...)

Bref, la pauvre Doofie, princesse de sang royal et impérial, ne l'oublions pas,  en voit de toutes les couleurs, dans tout cela, elle n'a plus envie  de dormir dans la journée ... Et tout ceci en deux,semaines de temps...

Quand à Sottie voilà ce qu'elle craint :

De devoir aller faire un remplacement de Documentation, alors qu'elle est prof d'allemand, et/ou  de devoir aller dans un bled loin de chez elle, ou un bled pommé, où il faudra prendre le bus, puis le train, puis le bus pour y aller... et de devoir y aller en hiver, et que le bus se retourne et qu'il n'y ait plus de Sottie....

Et Dummie?

Dummie ne sait plus jouer de guitare, elle a une infection ou une inflammation dans l'ongle du pouce droit, et elle a du mal à écrire pour la même raison... Elle écrit avec son pouce en l'air, tant ça fait mal... Son ongle a un drôle d'aspect, son pouce n'a plus la même forme que l'autre. Adieu la virtuosité à la guitare. Dummie ne joue pas, elle attend que ça guérisse.

Et Foolie ?

Foolie pleure de voir ses copines avoir tout cela... Elle se dit que si elle a un remplacement, sa belle voix (elle chante presque aussi bien que Doofie, qui a toujours chanté le mieux...), elle va crier et adieu sa belle voix, à 58 ans, on a la voix si fragile. Déjà Quicky ou Speedy, je ne sais plus trop comment s'appelle son Schnelly la fait crier, tant il fait des bêtises et souvent Foolie en perd sa belle voix...

Foolie apprend deux nouvelles langues, elle connaissait trois langues latines : le latin, le français et l'espagnol et trois langues germaniques, l'allemand, le néerlandais et l'anglais. Elle apprend deux autres langues en caractères latins, qui ne sont ni germaniques, ni latines, pour se mettre dans la peau d'un enfant de sxième de classe bilangue, et parce qu'elle en a besoin pour ses jumelages.

 

Bon, vous voyez que nos quatre amies sont très occupées et que leurs pensées sont aussi très occupées elles se méfient aussi des fausses amies, celles qui leur demandent un tas de détail sur leur vie universitaire et professionnelle, car ne sont-ce pas des personnes qui essaient ensuite de les faire échouer...

domino

lundi, 24 août 2009

Régressif..

Théâtre (fiction)

(C'est la rentrée domino, Doofie, Dummie et Sottie ont trouvé toutes les quatre dans leur casier une convocation les conviant à un stage de PAF avec public désigné : comme elles sont TZR et que cela fait longtemps qu'elle n'ont pas enseigné leur matière, l'allemand, parce qu'on leur donne toujours des remplacements dans d'autres matières,

ignorant le fait qu'elles ont eu ces dernières années des notes entre 10 et 12 à leurs traductions d'agrégation interne et même cette année des notes entre 10 et 11 à leur épreuve de traduction d'agrégation externe,

ignorant le fait qu'elles suivent toutes depuis plusieurs années 5 jours par an, le stage de didactique de préparation à l'agrégation interne,

ignorant le fait qu'elles passent tous les espaces temporels entre les remplacements sur les bancs de l'université, 

ignorant le fait qu'elles suivent des stages de didactique sur l'expression écrite, orale, la vidéo, la musique au cours d'allemand, les TICE au cours d'allemand, et j'en passe...

ignorant le fait qu'elles sont très appréciés à l'université pour leur allemand et leurs qualités linguistiques,

ignorant le fait qu'elles sont appréciées de leurs formateurs et formatrices en stage PAF,

elles ont été convoquées à un stage de recyclage linguistique et de didactique pour TZR d'allemand.

Les voici assises sur les bancs, ou plutôt les chaises du stage, où l'on fait une discussion grammaticale à bâtons rompus.

"Nous allons parler de la structure régressive de la phrase", dit l'inspecteur en ouvrant ses mains dans ses gestes avenants, et en souriant, regardant les stagiaires à droite et à gauche.

"... allemande." pense Sottie, et se mord les lèvres pour ne pas laisser échapper le mot. En effet, mieux vaut ne pas rectifier l'inspecteur et de toute façon il va de soi qu'il s'agit de la phrase allemande puisqu'on est dans un stage d'allemand!

Personne  ne bouge, Dummie, Doofie, Sottie et domino ont leur petite idée là-dessus, mais n'étant pas tout à fait d'accord avec cette formulation, elles préfèrent se taire.

"Que personne ne bouge!" pense l'inspecteur, "Et je vais pouvoir placer mon laïus rapidement".

"Non vraiment, vraiment?" renchérit l'inspecteur "personne n'a d'idée à ce sujet..."

Sottie, Dummie, Doofie et domino se regardent, elles reprennent leur souffle, se regardent pour se donner du courage, et lèvent timidement le doigt.

"Ah, il y a quelques bonnes volontés", dit l'inspecteur, "quatre doigts se sont levés Et bien, je vais donner la parole à Madame Doofie...Madame Doofie, s'il vous plaît!"

Doofie reprend son souffle et prend sa voix des plus beaux jours, sa voix de speakerine de la télévision. Nos quatre amies ont toutes les quatre, quand elles s'y mettent, des voix de speakerinnes de télévision.

"Et bien, voyez-vous Monsieur l'inspecteur et chers collègues, je pense que la structure régressive de la phrase en allemand, n'existe pas."

"Comment", s'insurge l'inspecteur, "si elle n'existait pas, je ne poserais pas la question! Je vous demande de m'explquer Madame Doofie, ce qu'est la structure régressive de la phrase, pas de me dire que ça n'existe pas!" et ne lui laissant pas le temps de rectifier passe à la suivante :

- Et vous, Dummie, qu'en pensez-vous?

Dummie respire et prend sa belle voix de speakerinne de la radio, en gros la même voix que celle de Doofie, bien qu'elles ne soient ni soeurs, et encore moins jumelles, et dit :

- Et bien, Doofie s'est mal exprimée, elle voulait dire que cette structure n'existe pas en français, mais que par comparaison avec le français, les français emploient la terminologie de "structure régressive de la phrase" pour l'allemand, par comparaison avec le fran....

- Je ne vous demande pas de comparer le français et l'alle mand, Madame Doofie, mais de m'expliquer ce qu'est la structure régressive de la phrase allemande! Et vous, Madame Sottie, qu'en pensez-vous?

- Et bien, dit Doofie de sa plus belle voix de speakerinne d'aéroport, qui parle plusieurs langues couramment, l'ordre de base de la phrase en allemand, c'est de mettre le verbe à la fin dans les structures infinitives et dans les subordonnées et...

- Je ne vous parle pas d'ordre de base, Madame Sottie, mais de structure régressive de la phrase... Et vous Madame domino...

- Et bien, Monsieur l'inspecteur, dit Madame domino en souriant, de sa plus belle voix chantante de cantatrice d'opéra, en allemand, dans les subordonnées, on met la partie conjuguée du verbe, celle qui porte les marques de personne, de temps et de mode,  à la fin, et dans les structures infinitives aussi et ...

- Très bien, Madame domino, continuez!

- C'est ce que nous français, appelons "structure régressive de la phrase", mais en fait comme disait Doofie, cette structure n'existe que pour nous les français qui voyons l'allemand à l'envers, car pour les allemands c'est l'ordre de base de leurs formes infinitves... car pour eux, c'est tout naturel de mettre le verbe à l'infinitif à la fin....

- Non, non, et non, commence à s'énerver l'inspecteur, je vous demande de ne pas parler de l'ordre de base et de garder la terminologie "structure  régressive de la phrase"....

Et vous Monsieur Klugy, qu'en pensez-vous?

Et bien, dit Monsieur Klugy, TZR agrégé, le seul homme, mis à part l'inspecteur, de l'assemblée, féminisation de l'enseignement oblige! avec sa petite voix de ténor intellectuel, un peu rugueuse et mal assurée. Et bien, "la structure régressive de la phrase, c'est que à l'infinitif, puisque mes collègues en ont parlé, mais surtout dans la subordonnée, le verbe est à la fin et to-us les mots sont à l'envers!"

Pouvez-vous donner un exemple? sourit l'inspecteur, regardant Klugy avec admiration.

"Er sagt, dass er um fünfff Uhr kooooommt" dit Klugy avec un accent très francisant, allongeant fortement la voyelle brève de la fin tout en l'accentuant très fortement et en fermant bien le o ouvert, ce qui semble être un crime aux yeux mouillés de Doofie, Dummie, Sottie et domino qui sursautent.

Excellent, dit l'inspecteur, excellent!

"Très bien, Monsieur Klugy, excellent! excellent! Mais vous êtes agrégé, ce stage de recyclage linguistique est-il vraiment fait pour vous? Vous êtes largement au dessus du niveau, je ne vous convoquerai plus qu'à la partie didactique et vous dispenserai de stage de recyclage linguistique..."

.

Un peu plus tard, les stagiaires doivent lire un extrait de pièce de théâtre...

Vous voyez, dit l'inspecteur, ici, il s'agit de pièces de théâtre, les didascalies sont bien mises entre parenthèses, et les phrases du dialogue sont précédées des noms des personnages, et ne sont pas entre guillement. N'est-ce pas Madame domino, dans la pièce que vous avez faite sur nous, c'est mal rédigé, votre pièce de théâtre ressemble à un roman!

domino

vendredi, 17 juillet 2009

QI ch'ti

Je vous ai dit que l'intelligence était familiale? Héréditaire? Certainement pas encore.... Mais j'ai déjà insinué que les ch'ti étaient les gens les plus intelligents de France.

Bon, les nationalistes flamands vont me soutenir.... Je sens déjà la récupération.

L'intelligence est héréditaire : regardez un peu.

Mon père : Mémoire phénoménale (cela contrebalance un peu ce que vous savez de ma mère).

Métiers de mes neveux et nièces :

Architecte

Etudes en ingénieur civil

Ingénieur informatique (mais c'était trop facile pour lui, premier de promo)

Profession dans les sciences physiques (optique industrielle).

Lettres classiques (bonne en latin, grec).

Les français ont tous un bac S, même la littéraire, les belges ont réussi le niveau bac de Belgique avec brio.

 

Mais tout cela, ce n'est rien......

Il y a d'autres familles où c'est encore pire :

Regardez ces quatre filles du pays mis en scène par Dany Boon...

4 mentions très bien pour quatre filles dont deux jumelles (j'ai toujours remarqué chez mes élèves que les jumeaux et jumelles étaient souvent plus intellgents que les autres, des têtes de classe scientifiques généralement).

Toutes entre un peu plus de 18 et 19 de moyenne....   au bac S (Maintenant, il paraît que c'est plus facile d'avoir une bonne moyenne au bac S qu'au bac L, car on ne donne  pas d'aussi bonnes notes dans les matières littéraires que dans les matières scientifiques, à mon époque une note entre 11 et 13 en français ou en philo était une excellente note en A (littéraire d'alors).

Je connais une collègue qui enseigne dans leur lycée, elle a de la chance d'avoir d'aussi bons élèves.

Bon, maintenant c'était seulement pour vous dire que les bons QI, c'est souvent familial... et que les bons QI, c'est souvent héréditaire, et que les bâtisseurs de bateaux et de digues, ont dû réfléchir beaucoup dans les sciècles antérieurs et ont la fibre scientifique... que finalement, ce qu'ont appris nos ancêtres, cela reste dans els gênes, comme les langues.

On m'a dit souvent, que même si je n'ai pas parlé allemand dans mon enfance, j'avais ça dans le sang et dans les gênes à cause de ma grand-mère alsacienne.

Ceux qui me connaissaient et savaient que je ne savais pas un traitre mot d'allemand jusqu'à l'âge de douze ans, me disaient quand je leur disais que j'aimais bien l'allemand : tu as cela dans les gênes!

Bon, je vais encore subir un tollé de protestations : elle dit que l'intelligence est héréditaire, ouh! Ouh! Ouh! Que l'intelligence est ch'ti (et alsacienne) : Ouh!

Ouh! Ouh! Ouh! Huées! N'est-ce pas Dummie?

domino