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mardi, 09 mars 2010

Déformation

Il paraît que le ministre va faire appel aux jeunes retraités pour faire les remplacements dans l'éducation nationale.

Mes propos ont encore été déformés.

J'ai simplement écrit que les jeunes professeurs retratiés sont spuvent plus compétents que les professeurs des écoles pour enseigner les langues vivantes en primaire, ils ont en particulier ayant fait de la langue qu'ils enseignent une spécialisation, une très bonne prononciation. Ce que  n'ont pas toujours les non spécialistes.

Bon, mes propos ont été déformés, mais cela prouve que le ministre (ou quelqu'un du ministère) lit mon blog.

domino

samedi, 06 mars 2010

Je sais tout

Foolie écrit dans son journal :

Pendant dix ans, j'ai eu dans un lycée où j'ai travaillé, un collègue du nom de JeSaisTout.

Outre le fait qu'il savait tout sur tout et tous, il avait une autre qualité, c'était de confier ses secrets à ses meilleurs amis qui étaient tous ses collègues.

Alors je vais vous apprendre un secret de M. JeSaisTout, d'ailleurs, il a divulgué tant de secrets à moi, que ce ne serait que revanche.

Monsieur JeSaisTout, que les élèves mariaient de façon erronnée à la collègue d'allemand avec laquelle on le voyait le plus (et ça changeait régulièrement, mais il n'était point amoureux de ses collègues d'allemand...), Monsieur JeSaisTout, bien que célibataire endurci, costumé et cravatté, avait des secrets de polichinelle qu'il confiait à tous les collègues qui voulaient bien prendre la peine de s'asseoir à côté de lui dans l'un des fauteuils de la salle des profs, et écouter ses confidences.

M. JeSaisTout tombait régulièrement amoureux.

Et il eût un amour secret qui dura très longtemps. Je dois dire que je n'ai assisté qu'à la fin de cet amour, car quand je suis arrivée, son amour durait depuis bien cinq ou six ans, et allait encore durer trois ans, le temps que le plus jeune enfatn de la dame en question qui venait d'arriver en seconde, ait son bac.

L'objet de son amour secret et inavoué, n' était ni plus ni moins que la présidente du Comité de Parents d'Elève, qui ayant eu trois garçons nés à une distance de trois ans l'un de de l'autre, fût présidente pendant bien une dizaine d'années.

Quand la Présidente quitta ses fonctions faute d'avoir encore un enfant scolarisé dans ce lycée, Monsieur JeSaisTout parla encore pendant quelques années de cet amour secret, - dont la dame ignorait tout, car si le secret était de polichinelle dans le lycée, il était bien gardé par tous vis à vis de la dame -, et pour entretenir sa flamme touvait des prétextes pour aller rendre visite à sa famille. Et la dame était loin de se douter de cette flamme amoureuse.

C'est lors de repas de collègues pris en commun autour d'une table où il servait des mets de sa région que nous eûmes vent du secret, sans compter les nombreuses confidences faites dans les fauteuils de la salle des profs, ou nous écoutions amusés le récit de ces rebondisseemnts amoureux et des statagèmes qu'il inventait pour rencontrer la dame au détour d'un couloir et lui serrer la main, ou lorsqu'elle ne fût plus présidente pour lui rendre visite ou la rencontrer lors d'un "pot" offert au lycée. T

M. JeSaisTout, est à lui seul un perosnnage de roman et je trouve que notre auteure et mère, domino, fait bien de l'inclure dans le roman dont nous sommes les personnages principaux.

Foolie

Pour Foolie, domino, auteure de ce roman-théâtre.

 

Retraités actifs

Pour faire des langues vivantes en primaire on a d'abord songé à  faire venir dans le primaire plusieurs types de pesonnes :

- les professeurs du secondaire (c'est ainsi que j'ai été amenée à farie une demi-journée dans deux classes de primaire, alors que j'étais professeur de lycée),

- des anciens MA de langue au chomâge, dont certains sont devenus intervenants en langues dans le primaire à temps complet,

  des intituteurs eux-mêmes (avant la création des professeurs des écoles, ils s'appelaient comme cela, l'instit" étant une institution en France!),  qui avaient appris cette langue dans leur jeunesse et en avaient gardé de bons souvenirs. Généralement les enfants de ces instit- là et leurs élèves peuplaient les classes de 6ème et 5ème LV1!

- parfois des étudiants en langue...

Puis on a songé à institutionaliser la chose, on a fait venir des inspecteurs pour voir si les instit' enseignants les langues vivantes dans leurs classes étaient compétents ou non.

Puis on a créé une "habilitation en langues" pour les professeurs des écoles qui souhaitaient enseigner les langues vivantes en primaire.

Puis on  a décidé de rendre la chose obligatoire pour les professeurs des écoles, les obligeant à se spécialiser dans une langue vivante, pour l'enseigner à leurs élèves, rendant le CLES (Certificat en langue de l'enseigenement supérieur, qui se passe à 3 niveau, B1, B2 et C1)obligatoire pour l'entrée en 2ème année d'IUFM pour les professeurs des écoles qui enseigneront les langues en primaire, sauf bien sûr s'ils ont une licence de langue).

L'avenir de l'éducation nationale prévoit que les professeurs des écoles enseigneront eux-même dans leur classe une langue vivante.

Mais il y a une  catégorie d'intervenants possibles auxquels on n'a jamais pensé : Les pauvres profs de langue retraités qui n'arrivent pas à joindre financièrement les deux bouts.

Ne serait-ce pas pour les plus jeunes d'entre eux (ceux entre 60 et 75 ans, mais je connais des retraités de 80 ans bons en langue, qui deviendraient vite l'idole des enfants...), à la fois un bon moyen de maintenir leurs neurones en bon état, et une source supplémentaire de revenus non négigeables par ce temps de crise. Il faut savoir qu'en rapport salaire/niveau d'études atteint, les professeurs font partie den France des plus bas salaires.

Il suffirait qu'ils fassent deux à trois heures par semaine et qu'ils soient rémunérés selon leur dernier grade et échelon atteint. Evidemment cela coûterait plus cher au gouvernement, mais les retraités sont des professeurs expérimentés, et ils auraient peut-être plus d'autorité que les jeunes qui sauraient aussi qu'ils ont été des professeurs de collège ou de lycées renommés. Pour augmenter leur aura, leur notoriéré et leur autorité.

Il ne faudrait pas qu'ils fassent des routes trop longues pour ne pas être stressés par les routes (le stress amenant une dégénérescence du cerveau, qui au contraire devrait être stimulé par cette acrivité) et  veiller à ce qu'ils soient respectés, pour qu'ils ne subissent pas de stress suplémentaires.

Bien sûr, il faudrait qu'ils soient volontaires, mais payés.

Lorsqu'un professeur âgé s'en va en retraite, on entend souvent dire : "Ah! C'est dommage qu'il s'en va!" Pour les veils instits, c'est pareil. Ce serait bien pour les professeurs de langue aimés et appréciés. Dans ce cas et s'ils ont une bonne notriété, il faudrait qu'ils restent dans le coin où ils ont enseigné.

domino

samedi, 30 janvier 2010

Doofie ne peut plus étudier sur Internet

Doofie écrit dans son journal :

Ce matin, j'ai voulu me connecter sur mon ENT et sur le site de l'académie (pour voir si je n'ai pas un remplacement, l'autre jour j'ai découvert que j'avais un remplacement commencé sur i-prof, on ne m'avait prévenue ni par lettre, ni par téléphone.

Et bien, si j'ai un remplacement lundi, je n'en sais rien, mon i-prof ne s'affiche plus.

Je voulais travailler mes langues rares sur le site de l'université et mes ressources ne s'affichent plus non plus.

Parce qu'en fait,on m'a sanctionnée mes espaces éducation et université pour avoir défendu Bêtie, interdite d'univeristé à tout jamais pour avoir eu un jour de retard pour le renouvellement du prêt d'un livre. Mais Bêtie n'est plus de ce monde.

Au début de l'année, un étudiant de première année d'allemand est tombé dans les pommes sur le palier juste un étage en dessous de la bibliothèque d'allemand, je me demande s'il ne s'est pas suicidé, on ne l'a plus jamais revu. Il venait peut-être de regarder son ENT et avait peut-être vu ce message (voiir 2 lignes en dessous) à cause d'un retard pour rendre un livre.

Combien d'étudiant ont quitté l'université ou sont carrément passé dans les pays de l'autre côté, pour avoir vu ce message en rouge sur leur ENT.

Il n'y a plus beaucoup de monde dans la section d'allemand. Combien ne veulent plus venir à cause de ce message. Il y a eu environ 18 à 20  candidats à l'agrégation interne d'allemand, seuls 3 ou 4 suivent des cours à l'université, les autres sont au CNED. Quand on voit la teneur de ces messages générés automatiquement à chaque retard pour renouveler ou rendre un livre, on les comprend. Car les professeurs ne sont pas toujours libres pour venir porter le livre le jour J, car ils habitent loin. Ils ont presque tous compris en voyant ce message qu'ils étaient renvoyés définitivement de l'université.

Les professeurs d'allemand de l'université se plaignent de ne plus avoir assez d'étudiants. Depuis que l'université est informtisée, le nombre d'étudiant en CAPES agrégation d'allemand a diminué d'une façon incroyable. L'année où j'ai été admissible à l'agrégation interne (la première fois), nous étions 60 dans la salle des cours magistraux communs CAPES agrégation, on devait ajouter des chaises pour que tout le monde puisse s'asseoir.

L'année suivante, c'était pareil. 60 étidiants environ en CAPES-Agrégation d'allemand, en agrégation interne, on était bien une quinzaine sur les 25 qui s'étaient présenté cette année-là. dans l'académie. En général il y avait encore 5 admissibles et 2 ou 3 admis par an dans l'académie.

L'année suivante, j'ai commencé à être rejetée par les profs. J'étias devenue TZR et j'avais perdu mon poste en lycée, et on a cru que j'étais devenue auxilaire. On avait voulu me faire avoir un remplacement de CPE, et les profs ont considéré, alors que j'avais rattrapé le mémoire de maîtrise d'allemand l'année précédente, pour compléter mon C2 de maîtrise des années 70. J'étais belle et bien inscrite à l'université (sous mon nom de jeune fille, inconnu alors de tous les professeurs) et vers Décembre, j'ai reçu une lettre à mon nom marital disant en substance :

- Que je n'étais pas inscrite à l'université (j'étais inscrite sous mon nom de jeune fille ou de naissance, d'ailleurs c'est obligatoire pour les isncriptions universitaires, une femme peut changer plusieurs fois de nom d'usage dans sa vie, alors que son nom de naissance reste toujours, c'est pourquoi les diplômes sont établis à leur nom de naissance). 

- Que je me livrais dans l'université à des activités, dont la nature ne convenait pas à ce lieu (Tout ce que je faisais était m'asseior à une table, prendre des notes, participer, rendre des copies en bonne et dûe forme, arrivant à avoir régulièrement des notes entre 10 et 12 en version notée en "externe", je faisais aussi des exposés, et la nature de mes interventions ne convenait pas à ce lieu, pourtant les professeurs avaient des évaluations plutôt positives de mes exposés).

Je ne bois jamais d'alcool par principe, je n'ai jamais fumé, je n'ai jamais pris de substance illicites (d'ailleurs sachant que je ne fume pas et que je ne bois jamais de boissons alcoolisées, on ne m'en a jamais proposé, les trafiquants auraient trop peur d'être dénoncés).

En fait, j'ai une ligen de conduite très droite et parce que je fais une crise ou des crises de nerf quand je reçois des lettres comme celle-là, et que j'ai envie de mourrir quand je reçois des lettres comme celles-là, je suis toujours déconsidérée, mise à mal, prise à parti, harcelée par les profs et les autres étudiants.

(C'est d'ailleurs en général par des fumeurs que j'ai été harcelée sur Haut et Fort, mais c'est vrai que si tout le mode était comme moi, les débits de tabac fermeraient et les viticulteurs pourraient se recycler dans la vente du raisin et la fabircation du jus de raisin sans alcool. Et la France predrait son prestige de pays du bon vin).

C'est l'année où j'ai reçu cette lettre que j'ai eu ma deuxième admissibilité à l'agrégation d'allemand, et que ma bi- admissibilité a été validée par le rectorat et le ministère à partir du 1er septembre 2005. Ce qui m'a fait monter en grade. Personne au niveau de l'université ne connaisait mon nom de jeune fille, quand la liste des admissibles a été affichée, on m'a demandée "Tu le connais celui-là?'" en montrant mon nom suivi de mon prénom mixte, c'est pourquoi on disait celui-là et non celle-là.... et je souriais en répondant "Je ne sais pas..." et jamais personne ne m'a félicité pour ma deuxième admissibilité. C'était trop drôle, on me montrait mon nom en me demandant si je me connaissais!!!!

Bon, revenons en au nombre des étudiants en allemand. L'année suivante j'étais encore là, il y avait toujours 6 ou 7 étudiants d'interne (le nombre avait diminué de moité en 3 ans). Si d'autres TZR avaient reçu le genre de lettres que j'ai reçu, cela ne m'étonne pas qu'ils ne sont plus venu. J'ai eu un accident style Diana deux jours avant la proclamation des résultats de l'admissibilité de l'externe. Le bruit a couru que j'avais eu un accident. Certains étudiants non salariés qui faisait encore beaucoup de fautes d'allemand ont été admissibles et pas moi. Une MA s'était présenté à l'agrégation interne et était la favorite de la prof de thème alors qu'elle ne remplissait pas les conditions (elle passait le CAPES en même temps que l'agrégation interne alors que je suppose qu'il faut le CAPES ou un concours analogue pour passer l'interne). Elle faisait beaucoup plus de faute que moi, mais comme c'était une ancienne étudiante de l'université on la chouchouait (Moi aussi, je suis une ancienne étudiante de cette université, mais des années 60-70 et tous les profs qui m'ont connu alors sont soit retraités quand ils étaient encore jeunes à l'époque, soit morts et entérrés).

Puis j'ai fait une pause d'un an. Pendant laquelle j'étais inscrite au CNED. Mais je n'ai plus été admissible depuis. Pourtant, il y avait plus de cndidats que maintenant.

Quand je suis revenue l'année suivante, il y avait, alors que j'avais été très appréciée sous mon prénom par les jeunes étudiants durant les deux-trois premières années. On me surnommait  même "la conférencière" tant mes exposés ressemblaient à des conférences, une autre Doofie était arrivée et se rendait sympathique auprès de tous, en s'oocupant des cours pour les absents et un tas de chose comme cela. Elle remuait beaucoup d'air autour d'elle, bavardait quand elle était derrière moi, était mère de trois enfans et sans diplômes et a eu son CAPES la deuxième fois, alors qu'elle faisait encore beaucoup de fautes d'allemand, et tout le monde la connaissait sous son prénom. Il fallait payer des droits en plus pour avoir droit à des polycopiés pendant les cours, je les avais payé mais ne les ai jamais eu, car les profs lui donnait toujours ces polycopiés devant moi, en disant "Voilà pour Doofie". Elle a fait son stage dans une autre académie et on ne l'a jamais revue. Je me suis demandée si elle n'était pas là pour qu'on me confonde avec elle, parce qu'elle faisait des fautes, et passait son CAPES sans diplôme.

En fait, je me demande pourquoi, soudain, il y a eu une concentration de Doofie dans l'UFR d'allemand, alors que jusque là, j'avais rencontré très peu de femmes qui portent le même prénom que moi. Peut-être trois ou quatre dans toute ma vie. En ce moment, je ne rencontre plus d'hommes qui portent le même prénom que moi.

Une autre Doofie suivait les cours d'agrégation. Elle était retraitée et ne passait pas l'agrégation et était déjà agrégée. Et retraitée. Là, rien à dire sur le niveau, c'était une ancienne agrégation des années 70, une agrégée comme on n'en fait plus. Elle était même très forte en version. Elle ne venait qu'à un cours de version et à un cours de littérature. Et avait payé ses droits complets. Et râlait quand un prof était absent, ou avait changé son heure de place, car alors, elle ne pouvait pas venir à cause de ses petits enfants qu'elle gardait.

Je me suis demandée si elle n'est pas venue exprès pour qu'on me prenne pour une retraitée. Pour le niveau rien à dire, elle était du même niveau que moi. L'année dernière, j'étais devenue aussi bonen qu'elle en version qui était visiblement sa matière préférée,celle où il faut très bien connaître le français et ses subtilités. Parfois d'ailleurs les professeurs de langues vivantes sont meilleurs en français que les professeurs de français, car dans les versions, on nous cherche plutôt la petite bête, la virgule qui manque, l'accent circonflexe, le petit inexact... rien à voir avec le texto de certains sites de profeseurs de français.

Si on me prend pour une retraitée, on ne me donnera plus l'agrégation, et c'est ce qui s'est produit depuis, même si plusieurs profeseurs m'on dit qu'ils ne comprennaient pourquoi je n'étais plus admissible ou même admise.

A l'univesité, on a d'ailleurs à cette époque cessé de m'appeler par mon prénom, on m'appelait Madame Dummheit, et un prof m'appelle  par mon nom de jeune fille Madame Foolness. Celle qu'on avait dans l'esprit en tant que Doofie était la non diplômée qui avait eu son CAPES (agée de 45 ans environ).

Les deux années suivantes, je suis allée à l'univesité quand mes remplacements m'en laissaient le loisir...  Le nombre des étudiants de CAPES et d'agrégaton  inscrits à l'université a diminué, diminué comme une peau de chagrin. Une ou deux en agrégation externe, trois ou quatre en interne, et cinq ou six en CAPES, là où il y en avait entre 40 et 50 il y a 6 ans.

A mon époque on était 400 en première année, 80 en CAPES-AGREG, maitenant les professeurs sont contents quand ils ont 20 étudiants en première année. Il y a des langues rares qui ont plus de première année que l'allemand.

Evidemment, si dès qu'un étudiant rend un livre avec une demi-journée de retard, si on lui envoie un mesage en rouge comme celui que j'ai eu sur mon ENT, ce n'est pas étonnant qu'il n'y ai plus de germanistes dans cette université.

Dans une toute petite ville, j'ai autant d'élèves dans mon cours du samedi après-midi dont certains ont un niveau de bilingue, et font moins de fautes que des étudiants admissibles à l'agrégation, qu'il y a d"étudiants d'allemand en première année dans la plus grande université régionale.

Doofie

 

Pour Doofie, domino

 

-

 

lundi, 04 janvier 2010

Coolie a pleuré....

Vous n'êtes pas sans ignorer que, au premier trimerstre, en septembre, Doofie attendait ses stagiaires, mais voilà, elle a été appelée pour des remplacements alors Dummie l'a remplacé auprès d'elles.

Ah! Oui! Ses stagiaires, vous les connaissez déjà, Smoothie, Softie, Sweetie, la péronelle, et Coolie, la plus gentille... Elles étaient cet été au bord de la piscine, non, pas celle de Secret Story, mais celle au bord de laquelle Doofie, Dummie, Foolie et Sottie, les profs d'allemand un peu âgées, ont passé leurs vacances.

Nos quatres jeunes stagiaires, se sont partagé des classes dans la ZR de Dummie. Et Dummie les supervise (Dans la réalité, ça ne se passe pas comme cela? Tant pis, ceci est un roman, dont certains mini-éléments, seulement, sont vrais. Toute ressemblance avec la réalité...)

Aujourd'hui, Coolie a pleuré, c'était la rentrée et elle croyait que ses 3LV1 allaient être reposés, et bien non....  Ils ont dit que Coolie ne faisait pas le programme, alors qu'elle le fait exactement et un tas de truc comme cela. Yen a même un, qui alors que Coolie avait donné un polycopié pour compléter le livre, assez ancien, qui ne fait pas tout le programme, a dit en montrant le table des matières du livre (table des matières en plusieurs colonnes donnant l'illusion d'un programme) : "ça, c'est le programme, Mademoiselle!"

D'abord Coolie a rugi : "Je suis mariée! Je m'appelle Madame!".

"Mais vous êtes jeune, Madamemoi..... Madame!!" a dit une élève à Coolie qui parait 15 ans alors qu'elle en a 22.

Puis l'élève au programme a insisté : ce que vous faites n'est pas dans le livre, ce n'est pas le programme, Madame!

Or, chacun sait qu'en collège, il y a un programme de palier 1 (6ème, 5ème, ou 4ème et 3ème LV2) et de palier 2 (4ème et 3ème LV1) et que si on n'a pas tout fait ce qu'il faut en 6ème ou en 4ème, on peut le compléter l'année suivante.

Alors, Coolie a dit :"Non, mais j'ai regardé le cahier de texte de l'an dernier, et ça vous n'aviez pas eu le temps de le faire en fin d'année, alors, il faut le faire!"

L'élève a insisté : "Ce n'est pas vrai, Madame, le programme, il est là!" montrant toujours la table d'un livre qui a été fait avant qu'on invente le palier 1 et le palier 2, et frappant les deux pages de son livre où est étalé le sommaire.

Alors devant tant d'incompréhension, d'ignorance, de mauvaise foi, d'arrogance, d'insolence, Coolie a pleuré, elle en avait oublié de mettre sa fiche d'absence dans la boîte près de la porte et de ce fait (du coup, dans la langue de certains),  la surveillante qui ramasse les fiches deux fois par demi-journée, est rentrée, elle a demandé à Coolie ce qui n'allait pas.... parce qu'elle a vu de grosses larmes rouler en silence sur ses joues.

A la récréation la principale a convoqué Coolie, lui demandant ce qui n'allait pas, elle l'a assuré de tout son soutien, ce qui a rendu le sourire à Coolie, et que si un élève l'embêtait de trop, il fallait appeler un surveillant pour lui faire passer l'heure au bureau. Et qu'il ne fallait jamais  pleurer devant les élèves, car il ne faut pas leur montrer de faiblesse, sinon, ils allaient se sentir plus fort et chahuter.

Avec ses copines, elles en ont parlé.

"Elle a raison, a dit Sweetie, moi, une prof qui pleurait, quand j'étais élève, j'avais plus envie que de lui faire mal!"

"Moi, pas, a dit Coolie, si un ou une prof pleurait, j'avais envie de travailler plus pour qu'il ne pleure plus jamais, même si je suis autrement que les autres, et que les autres ne faisaient pas comme moi. Mais en général, si un prof pleure quand on ne l'écoute pas, c'est qu'il a bien préparé son cours, sinon, cela ne lui ferait rien. C'est pour cela qu'il faut les aider en étant gentil et travailleur avec eux".

"Moi, je ne sais pas, a dit Smoothie, mes profs n'ont jamais pleuré".

"Moi, a dit Softie, j'avais un prof d'allemand qui s'énervait toujours. Il faisait son cours pendant 1/4 d'heure, presque tout seul, avec tout le monde qui bavardait, et au bout d'1/4 d'heure, il se rendait compte que presque tout le monde, sauf moi et quelques copines qui aimions l'allemand à cause des autres profs qu'on avait eu avant, que la plupart bavardaient. Et il se mettait dans une colère, dans une colète, il nous traitait de tous les noms, un jour, il nous a même traitées de potiches, on est allée se plaindre à la CPE, qui la convoquée, mais les potiches qui se sont plaintes ont été punies, 3 heures de colle chacune,  bouh, après, elles n'ont plus osé dire de quoi il les traitait."

Un peu plus loin à l'autre bout de la salle des profs:

"Quelles potaches potiches!" a soufflé Dummie, dans l'oreille de Sottie....

"Et Doofie?" a dit Foolie....

"Je crois qu'elle en est à son deuxième remplacement de l'année" a dit Dummie.

Revenons au premier groupe :

'Mais, réfléchit Coolie, la CPE n'avait pas le droit de le convoquer.... Notre prof était agrégé, et donc plus haut placé qu'elle, elle aurait dû en parler à la proviseure adjointe", et c'est elle qui aurait dû le conviquer."

"Vous avez eu le même prof?" demande Smothie à Coolie et à Softie....

"Oui, répond Softie, mais moi, j'étais parmi les potiches qui bavardaient, j'ai été collée".

"Mais, t'as fait quand même des études d'allemand?", demande Sweetie.

"Ben, oui, j'aimais bien l'allemand!... j'ai eu Madame Domino comme prof en seconde et en première. Tu te souviens, Coolie, quand on a fait la conférence des animaux, en seconde, la voix qu'elle avait quand elle lisait le texte? Quelle prof formidable!"

"Et à Noël... Juste avant les vacances, quand elle chantait avec sa guitare, avec sa voix qui ressemble à celle de Madame Doofie..."

Et de l'autre côté, la conversation, une oreille tournée vers les stagiaire, continue....

"Moi, a dit Foolie, j'ai pleuré une fois, mais ça n'avait rien à voir avec la classe, c'est la seule fois où je n'ai pas su mettre ma vie privée à la porte avant de faire cours... J'avais une tête d'enterrement ce jour-là, et pour cause." Une fille m'a dit en plein cours "Mais quelle tête vous faites aujourd'hui, Madame, qu'est ce qu'on vous a fait?" Alors, j'ai raconté que le petit garçon de ma correspondante allemande, celle que j'avais dans ma jeunesse, était fort malade, qu'il avait une tumeur au cerveau, et qu'il allait mourir, c'était son plus jeune enfant, il avait quatre ans.... Et j'ai pleuré, Alors elles (c'était des 1ère G, presque exclusivement des filles) ont toutes pleuré avec moi... et presqu'à chaque cours, elle m'ont demandé des nouvelles, même quand je n'en avais pas. Elles me demandaient si j'allais aller là-bas, mais ma correspondante ne voulait pas, elle voulait rester en famille. Puis après, il est mort et elles ont toutes pleuré. Elles ont été formidables.

(Roman-théâtre : toute ressemblance avec la réalité est totalement fortuite...)

domino

mardi, 17 novembre 2009

Doofie aphone

Du journal de Dummie :

 

Notre amie Doofie est bien mal en point!

Après avoir traîné un gros rhume pendant deux semaines, Doofie est maintenant arrivée au stade 3 de l'affection hivernale :

Stade 1 : la rhinite commence, le nez est tout rouge.

Stede 2 : on commence à tousser, le rhume descend vers le pharinx.

Stade 3 : La rhino-pharingite est descendue plus bas et encombre maintenant la larynx. C'est là que la superbe voix de magnifique alto-mezzo-soprano se transforme d'abord en voix enrouée, aux sononrités devenues masculines, puis, si Doofie n'a pas de chance dans cette affection saisonnière, elle devient complètement aphone, incapable d'émettrte un son correct.

Tandis que Doofie toussait en classe, une fille lui a dit : "Oh, vous fumez de trop, Madame, c'est le tabac".

Or, Doofie n'a jamais fumé une seule cigarette de sa vie. Doofie s'est sentie en tant qu'instigatrice de campagne  anti-tabac, très vexée par cette élève.Offensée....au plus haut point. Imaginez un peu, vous faites campagne pour l'interdcition du tabac dans les gares et les trains (cause gagnée), dans les transports en commun, etc... et vous entendez cette réflexion d'une élève). Quellle serait  botre rédation.

Dummie

 

Pour Dummie, domin