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mercredi, 28 mai 2008

Pourquoi je ne vais pas à l'université aujourd'hui

Aujourd'hui, si j'avais été admissible à l'agrégation, j'aurais du aller à l'université, je devais passer une colle de version, mais je ne vais pas prendre la place des admissibles qui voudraient peut-être passer plus de colles avant l'oral.

Et de plus, j'ai peur de la réaction de l'homme admissible, celui qui m'avait claqué la porte dans le nez, alors que j'ouvrais discrètement la porte arrière de leur salle de cours de CAPES croyant y trouvé mon professeur de linguistique (maintenant en retraite) et hurlant sur moi "Qu'est ce qu'elle vient encore faire ici, celle-là?"

Comme il est admissible et pas moi, si je vais à ce qui est devenu maintenant "leur" cours de version, je le vois déjà se lever en me claquant la porte au nez,  et en hurlant "Qu'est ce qu'elle vient encore nous embêter, celle-là!" Et si le professeur me propose de passer ma colle quand même, il va râler ensuite (il n'osera pas râler devant ce professeur), et me faire comprendre que je n'aurai pas du accepter.

(C'est quelqu'un qui a des réactions imprévisbles et pourrait bien avoir plus tard des ennuis comme le prof de techno de Berlaimont, je sais qu'il va s'énerver sur ses élèves, et ne fera pas du bien à l'enseignement de l'allemand).

Je dois dire que quand même les étudiants de l'université sont dans l'ensemble gentils, c'est le seul qui m'a semblé pouvoir être violent physiquement.

C'est pourquoi, je préfère m'absenter, de toute façon, en tant qu'étudiante salariée, je n'ai pas obligation de présence, surtout après un concours râté, à l'université. Ceux de l'agrégation interne et ceux de l'externe qui estimaient n'avoir aucune chance d'être admissible, ne viennent plus depuis longtemps.

domino

mardi, 27 mai 2008

Calculs (2)

Je fais pour l'agrégation externes les mêmes calculs que pour l'agrégation interne.

Rappel : la proportion d'admissibles par rapport aux nombres de poste doit être - d'après un ancien président de jury que j'ai eu comme professeur - de 1  à 2,5. C'est à dire que le nombre de candidats en trop pour l'admission doit être l'égal, plus la moitié du nombre de candidats admis, soit pour 10 candidats admis, 25 candidats admissibles.

 

Pour l'agrégation interne, il aurait du y avoir pour 25 postes  62 à 63 admissibles, or il n'y en avait que 55, soit 7 à 8 candidats de moins que ce qu'ils auraient du prendre.

 

Pour l'agrégation externe, il aurait du y avoir pour 35 postes à pourvoir, (35 X 2) + (35 : 2) admissibles, soit 87,5 admissibles, soit 87 à 88 admissibles, or il y en a que 75.

Que le jury ne vienne pas prétexter que le niveau des autres candidats n'était pas suffisant : il y avait parmi eux la première du CAPES de l'an dernier. 

Et je suis aussi d'un bon niveau, meilleure en thème, en version et en linguistique que certains admissibles.

Il faudrait aussi une liste d'attente pour les désistements éventuels. Quand je m'étais présentée à mon deuxième oral d'agrégation interne   il y avait eu trois désistements, ces admissibles absents n'ont pas été remplacés par d'autres admissibles.

Il faudrait aussi prévoir une liste d'attente pour palier à l'éjection des candidats qui ne rempliraient pas les conditions de concours (dans les académies où la vérification n'a pas été faite avant).

Donc pour 35 poste à l'agrégation d'allemand, je demande 88 admissibles + une liste d'attente d'au moins 5 admissibles (je fais mon syndicat à moi toute seule!)

 Je demande pour cette session 2008 l'augmentation de la liste d'admissible à 88 candidat,s plus une liste d'attente de  places. 

N'oublions pas que chaque admissibilité compte pour  5 points pour la hors-classe après la bi-admissibilité qui compte pour 50 à 60 points.

Pour l'admission pour cette année 2008, les 35 postes plus une liste d'attente de 5 à 10 candidats.

domino

Le coût de l'agrégation...

Vous pouvez voir dans la note ci-dessous le travail que j'ai effectué pour l'agrégation (les deux, l'interne et l'externe, pusique depuis la saison 2004, on a le droit de passer les deux).

Voci les coûts fiananciers engagés pour cette agrégation râtée (ou plutôt pour les deux années d'agrégations râtées), dont une où alors que je suis TZR d'allemand, on m'obligeait à faire de la documentation, et où j'allais deux fois par semaine à l'université, plus celle-ci, où on a pas voulu que je vienne faire le plancton 18 heures par semaine dans la salel des profs du collège de rattachement, et où j'ai pu aller à l'université plus souvent.

Par trajet :

Essence de la maison jusqu'à gare de départ (8 km AR)

Train de Gare de Départ à Gare de Grande Métropole.

25 Euros AR l'année 2006-2007 et le premier trimestre de celle-ci : 12,60 AR depuis janvier, plus  l'achat d'une carte "Coupon fréquence" de six mois.

2 tickets de métro (achetés en carnet, 1€30 le trajet, soit 2€60, la journée de cours).

Le total est à multiplier par deux à cinq fois par semaine.

 

Frais d'inscription à l'université :

245,57 €

dont

droits de scolarité : 219,57 €

droits de polycopiés : 20,00 €

plates formes pédagogiques 6,00 €

 

Frais engagés pour les épreuves :

Deux chèques d'environ 5 € chaque pour l'inscription aux épreuves (envoi de convocations).

Deux séries de nuits à l'hôtel (par an), donc sur mes deux années râtées quatre séries de nuit à l'hôtel pour chaque écrit, ceci pour être à l'heure le jour des épreuves.  Je rajouterai le prix quand j'aurai retrouvé les factures.

L'auto + le train+ le métro+ le train + le métro + l'auto jusque là-bas, plus les tickets de métro moins de trois stations pour me rendre sur place le jour J. (de préférence trajet faisable à pieds en cas de panne du métro).

Résultat de tout ceci : Niet! Rien! Nichts! La bi-admissible n'a plus été admissible. Des études qui sont un gouffre financier et même pas la satisfaction de réussir ne serait-ce qu'un petit écrit.

domino

Pas d'agrégation pour cette année...

Échec total à l'agrégation : je n'ai eu aucune des deux admissibilités possibles cette année : interne et externe.

Bon, je suis bi-admissible quand même (bi-admissible d'autres années). Et on ne m'empêchera pas de finir ma carrière,  en beauté j'espère, comme professeur d'allemand, il me reste encore huit ans à faire jusqu'à 65 ans.

Mais...

Malgré toutes mes allées et venues entre mon domicile et l'université qui est à 100 km de chez moi, au minimum 2 fois par semaine...

- comme je suis TZR sans remplacements, cela facilitait les choses -

Cela faisait pour chaque journée d'université 200 km, dont environ 85 en train, 5 en voiture et 5 en métro. Et des petits bouts à pied...

Ce n'est pas de ma faute, si je n'ai pas de remplacements, on ne veut pas m'en donner! Alors que jadis, j'étais jury de BTS, etc... et à cette époque, j'avais de meilleures notes à l'agrégation que maintenant, et en la travaillant beaucoup moins.

Malgré tous les devoirs et les colles (oraux blancs) de préparation à l'agrégation que j'ai  accumulé....

Malgré tout cela, je ne suis pas admissible, et pourtant j'avais le sentiment d'être au minimum au même niveau que celui des autres...   ceux qui sont admissibles, j'étais même meilleure en thème et en version et meilleure en linguistique. Quant à l'option de littérature, bien qu'ayant choisi l'option linguistique qui est ma spécialité,  j'y assistais parce que je m'intéresse à Brecht, pour me rendre compte que même par rapport à moi qui n'étudiais pas pour cette option, les autres avaient encore beaucoup de pain sur la planche.

Pendant l'année, à tous mes devoirs sur Schlegel j'ai eu entre 9 et 11/20. Je ne rendais pas les dissertations, mais j'y réfléchissais chez moi.

En traduction j'ai eu 11 en thème et 13/20 en version au concours blanc.

J'ai passé entre l'écrit et les résultats de l'écrit  (aujourd'hui, si je vous en parle, c'est qu'ils viennent de paraître) au moins une dizaine de colles (des colles sont des oraux blancs) :

- Trois colles en grammaire, sans compter les exposés de l'année (la dernière n'était pas géniale, mais les autres étaient bonnes).

- Deux colles dans mon option linguistique (pas trop mal réussies).

Deux colles en thème oral  (mais nous avons été interrogés sur des morceaux de thèmes oraux toute l'année), je devais passer la colle de version ce mercredi, le professeur m'avait dit de la passer quand même, si jamais je n'étais pas admissible, mais je ne sais pas si j'irai. D'ailleurs, tout le monde semblait croire que je serai admissible, parce que les professeurs passaient énormément de temps à faire l'entretien comme si c'était le concours, et à faire la reprise ensuite en donnant mille conseils (qui serviront aux autres...)

- En version, j'avais été interrogée de nombreuses fois oralement, sans préparation écrite (parce que, je ne sais pas pourquoi, mais d'une semaine à l'autre mes textes de version disparaissaient souvent, mon époux, s'occupant assidûment de mon cartable, quand on était pressés... )

En agrèg

- Deux colles sur Trakl (des explications de texte) :

 (je ne passais que les explications de texte, car étant en option linguistique, je n'aurais pas eu de leçon en français, mon français aurait été jugé sur la linguistique, mais je suis française et tout le monde me dit que mon français est excellent).

Mais je n'ai eu que 0,5 sur 20 à la dissertation en français, qui faisait 4 ou 5 copies je crois (quelque chose comme 17 ou 18 pages). Je sais ce qu'il me diront : que c'était beaucoup trop long, parce que les correcteurs ont beaucoup de copies et n'ont pas le temps de lire des dissertations aussi longues jusqu'au bout (mais j'écris grand!). Comme je sais d'avance que les correcteurs me diront que c'était trop long (vous savez que je ne suis pas pour la loi du moindre effort), je n'irai pas, je sais que c'était bien structuré : Introduction allant du plus général au particulier, exposant le sujet et avec annonce du plan, transition, première partie, transition, deuxième partie, transition, troisième partie, transition, conclusion résumant ce qui a été trouvé et annonçant d'autres postes possibles, on aurait pu à propos de cette oeuvre parler de ceci ou cela...

Nous avons quand même sept heures de dissertation. Quand j'étais en classe, nous n'avions que trois ou quatre heures et nous devions rendre déjà trois ou quatre copies, sinon on avait une mauvaise note : c'était le contraire de maintenant, maintenant on a une mauvaise note quand on dépasse trois copies! Logiquement, par rapport à mes études secondaires, on devrait rendre sept copies... pour sept heures et personne dans mon académie ne rend sept copies, j'ai vu lorsqu'on a rendu nos copies au bureau du bout de la rangée que tous les autres, dont ceux qui sont admissibles, en avaient mis deux ou trois. 

Pour prouver que je suis bonne en français, j'irai bien un jour passer l'agrèg  de français, il paraît que l'on a le droit de s'y présenter avec n'importe quelle maîtrise et/ou n'importe quel CAPES.

Pour en revenir aux colles (oraux blancs), j'ai passé aussi :

- Une sur Schlegel (explication de texte) (moyenne).

- Une sur Volker Braun (moyenne à mon avis, pas bonne selon la prof).

Sur Trakl et Volker Braun, nos profs ramènent tout ou presque aux cotés vils des personnages (comprenez moi à demi-mots car je suis pudique, et je ne veux pas parler de cela à un oral, alors j'ai raté mes deux colles, car même si je savais que les textes parlaient de çà, je ne voulais pas en parler par décence vis à vis de mes auditeurs.

J'ai presque l'impression que l'on met des textes cela au programme ou qu'on en fait des interprétations osées, mais peut-être fausses, pour m'embêter.

- Une colle en civilisation (moyenne)

Quand je dis moyenne, c'est que je n'ai pas mis dans mon interprétation tout à fait la même chose que les professeurs, mais que ce que j'ai mis est bon quand même. Disons que l'a on m'a demandé d'expliquer en long et en large ce que voulait dire "Von Gottes Gnaden" (je l'avais déjà expliqué) et ce que cela impliquait dans le texte.

Pendant ces dernières trois semaines, on était toujours en train de changer les heures de colles et on nous faisait venir tous les jours à l'université (200km à chaque fois, pas moyen de nous organiser un petit planning avec deux à trois jours par semaine.. Comme je n'avais pas de remplacement, je devais y aller tous les jours.

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Piètre consolation : la première du CAPES de l'an dernier n'est pas admissible non plus! (Mes excuses, mademoiselle, tu dois pleurer aussi!). Mais la première du CAPES de l'an dernier est jeune, elle a toute sa vie pour repasser l'agrégation. Elle  a  25 ans, l'âge où j'avais au mon CAPES.

L'homonyme de mon nom marital n'est pas admissible non plus.

L'homonyme de mon prénom (une dame de 45 ans environ qui n'a jamais enseigné à des jeunes, et n'a pas de diplôme supérieur mais peut passer n'importe quel concours parce qu'elle a trois enfants) ) est admissible au CAPES , elle l'avait raté de O,5 points (sur le grand total) l'an dernier. Elle fait encore des fautes d'allemand.

On ne veut pas me dire que c'est parce que je suis trop vielle, et pourtant il est écrit sur le site Internet où l'on s'inscrit, qu'aucune limite d'âge n'est opposable au candidat.

Pourquoi n'ai-je pas fait d'études scientifiques, toute ma famille a fait des études scientifiques, j'étais bonne en maths. En maths, c'est bon ou c'est faux, on n'interprète pas.

J'ai toujours de bonnes notes dans les matières techniques' d'agrégation d'allemand, comme la traduction (enfin, relativement....) et la linguistique. (Je ne parle pas des matières techniques scolaires comme la techno, de toute façon dans l'enseignement appelé long, à mon époqiue  je n'en ai pas fait, à part de la couture en 6ème).

A propos des traductions, l'un des admissibles ne savaient pas l'autre jour lors de sa colle de thème comment on disait guêpe (die Wespe : c'est pourtant facile, il suffit de retenir qu'une Vespa fait bzz..; bzz.. en passant comme une guêpe, ma mère a d'ailleurs toujours donné le nom de guêpes aux mobylettes). 

Il ne savait pas traduire une camionnette qu'il a traduit par  Wagen au lieu de Lieferwagen.

Il ne savait pas traduire raisins secs qui se dit Rosinen. Je connaissais ce mot bien avant mon CAPES, car mon époux et moi, nous faisions des gâteaux avec des Rosinen dedans depuis belle lurette. Jeune mariée, je n'avais pas encore mon CAPES et je connaissais tous les noms des moules à gâteaux en allemand.

Il ne sait pas qu'avec ankommen et une préposition spatiale, on emploie le datif.

Le thème qu'il a eu en colle était très simple, juste après, on m'a fait traduire un thème journalistique extrêmement compliqué et on a appelé fautes de construction, lorsque je me suis emmêlé un peu les pinceaux dans une phrase qui faisait 7 lignes et qui était déjà mal construite en français, en la reprenant bien ensuite.

Quand j'avais son âge, je savais tout cela.

Une autre candidate, extrêmement bien placée au CAPES de l'an dernier se trompait d'article sur des mots comme Wald ou Haß. Elle a dit die Haß et die Wald  au lieu de der Wald et der Haß. A son âge, je savais depuis longtemps que les belles forêts germaniques dans lesquelles j'allais randonner avec mon époux pendant les grandes vacances, et même celles qui hébergeraient de petites Hüttensarroises dans lesquelles on se réchauffaient en hiver, étaient des Wälder au masculin, des Mischwälder et des Tannenwälder qui hébergeaient nombre de Tannen, Fichten, Buchen, Eichen, etc...

Il y a quelques années, j'avais vu une étudiante  dire : der Wahl (à l'accusatif singulier) au lieu de die Wahl (c'était des fautes récurrentes chez elle) et réussir son agrégation vers la 20ème place.

L'un des candidats admissibles m'a fait souvent des remarques désobligeantes pendant toute l'année, par exemple si je me renseignais où était une salle de cours, parce qu'on avait l'heure.

L'année dernière, le même candidat, qui a eu son CAPES (les jeunes admissibles sont en report de stage, donc ils ont eu toute leur année libre, sans les ennuis administratifs que l'on a quand on est professeur TZR,et ils n'avaient pas de longues routes à faire tous les jours), bref, le même candidat m'a claqué une porte sur le nez en s'exclamant "Qu'est- ce qu'elle vient faire encore ici celle-là?", alors que j'avais malencontreusement ouvert la porte de la salle où les candidats de CAPES préparaient leur épreuve sur dossier, en cherchant mon professeur de linguistique actuellement retraité, qui changeait toujours de salle. Il s'était levé brusquement de sa place située au moins à 5 mêtres de là, pour me claquer la porte sur le nez et  j'ai eu peine à la retenir avec ma main, si bien que c'est ma main qui a pris et qui m'a fait mal pendant plusieurs jours.

Cette année, l'une des candidates admissibles est venue haranguer la première de CAPES (c'est celle qui est admissiblequi a commencé la dispute et pas la première du CAPES),  en lui disant qu'elle faisait bande à part, etc... parce que l'heure de sa colle avait été avancée d'une demi-heure et qu'elle ne les avait pas prévenus.  On aurait dit Cynthia ou une autre venant haranguer Dominique (encore une qui a le même prénom que moi), parce qu'elle faisait bande à part, lors de la Star-Académy de l'année d'avant, et elle se sont disputées comme ça entre un quart d'heure et une demi-heure. J'ai préféré en rire, mais je me suis dit que pour l'enseignement plus tard, ça risque d'être chaud dans les salles de profs. En tout cas, je trouve que leur histoire d'heure, c'est vraiment faire des histoires pour rien.

 Mais ceux qui se battent physiquement et verbalement ont sans doute la faveur des autorités en Sarkonie, puisqu'ils sont admissibles.

Tenez l'autre jour, je devais passer une colle de littérature. Je rencontre la professeure en bas, qui me dit que ma préparation commence à 11 heures,  que j'ai le temps de monter,  et qu'elle me mettra mon sujet sur la porte de la bibliothèque pour que les autres l'aient aussi (les "autres" préparent le même sujet en même temps que celui qui est "collé"). Je monte, pas de sujet sur la porte. Voyant que l'entrée de service de la bibliothèque d'allemand est ouverte, je demande à la bibliothécaire si elle a vu le sujet, rien... elle téléphone gentiment plusieurs fois au bureau de la professeure, rien... Je m'installe dans la bibliothèque avec sa permission, en attendant le sujet, à 10h40, rien... J'ai deux heures pour préparer, il est 11 h, 5nm passent, dix minutes, une demi-heure. Entre temps j'arpente plusieurs fois le couloir à la recherche d'une enveloppe sur une porte, rien... Au bout d'un moment j'apprends par la bibliothécaire que les autres étaient passés peu avant mon arrivée, je me dis qu'ils sont peut-être dans la sale de cours, effectivement, ils y sont avec le sujet, et je commence avec 1/2 heure de retard, je râle un tout petit peu en disant qu'ils ont exagéré, qu'ils auraient pu remettre l'enveloppe sur la porte, et les deux admissibles, surtout le jeune homme dont j'ai parlé plus haut manifestent tout de suite leur impatience, alors qu'ils ne passent pas la colle et travaillent sur autre chose. Je commence la préparation avec une demi-heure de retard. Un quart d'heure avant la fin, alors que j'étais en pleine concentration, ils reviennent d'en bas où ils ont été chercher des boissons et à manger, le jeune homme fait du bruit avec la boîte en aluminium de son jus de fruit, je fais "Chut!" et pas fort, et il s'énerve encore. Je n'ai même pas dit à la professeure que j'avais préparé mon explication de texte en une heure et demi seulement.

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Le problème dans les concours de langue, c'est que l'on note surtout des connaissances encyclopédiques sur une seule question, et pas la culture générale; d'ailleurs on dit que ceux qui passent l'agrégation de nombreuses fois (comme moi), sont de bien meilleurs germanistes que ceux qui la réussisse du premier coup. Interrogez mon ancienne collègue de Lycée-où-j'ai-travaillé-dix-ans- qui a eu son agrégation entre l'âge de2 5 et l'âge de 30 ans sur sa culture de germaniste, bien qu'étant taxée d'excellente littéraire (elle a eu son agrèg d'allemand grâce à sa leçon en français et à sa dissertation en français où elle a eu l'illustre note de 14,5 là où je n'ai que 0,5 cette année), ma collègue excellente littéraire, qui n'a jamais écrit un seul poème de sa vie et dont je corrigeais les fautes de français sur les questionnaires destinés à l'inspection, ce qui lui reste de sa culture de germaniste à part ce qu'on en voit dans les livres jusqu'en Terminale : pas grand chose...

Comme cette année il y a eu à l'agrégation interne beaucoup moins d'allemands admissibles (et admis pour l'agrégation interne), il est possible que le jury ait cru en lisant ma dissertation en allemand, que je serais allemande (ce qui est faux, j'ai commencé l'allemand à l'âge de 12 ans en quatrième), et m'a en conséquence baissé ma note.

Le plus beau compliment que l'on pourrait me faire, c'est de dire : "On a baissé ses notes parce qu'on a cru qu'elle était allemande ou autrichienne".

La seule fois où j'ai été à la confession voir mes copies (sur lesquelles il y avait des choses étranges : 1925 au lieu de 1525, alors que sur mon brouillon, il était écrit 16ème siècle, et cela m'aurait coûté beaucoup de points paraît-il!) . Ne pas savoir quand avait eu lieu la Réforme m'a t-on dit! Mais, je n'ai pas écrit cela, ai-je répondu, d'autant plus que dans le reste de la copie, il y avait les bonnes dates.

La professeure qui me commentait ma copie avait cru que j'étais un homme, elle avait écrit partout sur sa fiche "Le candidat..."

Si on croit que je suis un homme, on vérifie les obligations militaires, je n'ai pas à justifier de cela dans la mesure où je suis une femme née avant 1978.  Mais on regarde peut-être les papiers et avec mon prénom mixte, on dit "Ah! Celui-là, c'est un déserteur!" Ce que 'j'aurais peut-être probablement été si j'avais été un homme.

Bon, maintenant que l'on ne se serve pas de moi pour dire que l'agrégation, c'est n'importe quoi, puisque les résultats ne concernent pas le niveau des candidats, et d'après nos profs "Ce ne sont pas les meilleurs qui la réussissent!", c'est un adage que l'on entend tous les ans.

Ceci dit : il paraît que pour l'agrégation, il y a des délibérations, pour l'écrit en plus, délibération sur quoi?

On nous a dit ceci :

Si l'écart entre les notes des deux correcteurs n'est pas trop grand, on fait la moyenne entre les deux. Si l'écart est grand, on discute, parfois dans ce cas, celui qui a mis la plus mauvaise note essaie de  la faire ramener vers le bas, et c'est effectivement souvent ce qui se passe.

Je suis de l'avis suivant : Les correcteurs devraient mettre leurs notes séparément, et les rentrer séparément dans l'ordinateur, sans se consulter...  Il devrait y avoir trois correcteurs, et pas deux... Même lors de délibérations, il y aurait deux voix sur trois par exemple pour la bonne note. Et les deux voix contre trois primeraient. Trois correcteurs notant séparément sans se consulter et faire la moyenne entre les trois serait le meilleur.

Les oraux devaient être passés comme lors de certains concours de guitare où l'on a été obligés de faire cela, les jurys favorisant leurs élèves, derrière un rideau, ainsi on entendrait vraiment les candidats qui ont de beaux accents et de belles voix pour enseigner. Et les trois jurys notent séparément.

Il ne devrait pas avoir de délibération finale où le jury d'une matière essaie d'influencer les autres. La première fois que j'ai étais admissible à l'agrégation interne, une professeure de mon université m'a dit que le jury de didactique avait essayé de faire baisser ma note universitaire, et que le jury universitaire, dont elle ne faisait pas partie avait refusé de baisser ma note. A quoi cela leur servait-il puisqu'à'avec ma note en didactique, je n'étais pas admissible (j'avais 11/20 à l'épreuve universitaire).

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Bon, les programmes de l'année prochaine ne sont pas encore parus.

domino

(on dirait que quelqu'un est sur mon interface en même temps que moi, et essaie de changer mes phrases au fur et à mesure, pour me faire faire des fautes de français)... 

A condition que...

Les résultats des écrits des agrégations externes vont bientôt pleuvoir.

A ce propos, ce ne sont pas les jurys qui doivent vérifier les conditions de concours, mais les services des examens et concours du ministère et des rectorats.

Même si le jury a entendu de faux bruits sur un candidat (qui sont parfois émis par des concurrents dans le but de nuire au candidat), il ne doit pas en tenir compte.

Dans mon académie, tous les candidats ont du envoyer déjà en décembre 2007, toutes les pièces justificatives pour l'inscription aux concours.

Je suppose qu'entre décembre et avril (époque des écrits), les papiers en question ont été vérifiés et que seuls les candidats remplissant les conditions ont été convoqués à l'écrit.

Avant, on devait envoyer les papiers entre l'écrit et l'oral, seulement pour les admissibles, mais certains candidats admissibles prenaient ainsi la place d'autres, car ils ne remplissaient pas les conditions. Et on s'en apercevait une fois les résultats d'admissibliité donnés. Sans liste d'attente personne n'était pris en remplacement.

Chaque admissibilité à l'agrégation, outre la bi-admissiblilté, valant 5 poins pour le passage à la Hors-Classe des certifiés, les candidats admissibles sans remplir les conditions, prenaient la place des autres, par exemple à l'agrégation interne, celle de professeurs certifés, surtout dans les matières où il n'y a pas de liste d'attente.

Une liste d'attente permet de faire passer les candidats suivants de la liste  des admissibles (par ordre de place), si un ou plusieurs candidats ne viennent pas à l'oral ou s'ils ne remplissent pas les conditions;

La liste d'attente de l'admission permet de prendre les candidats suivants de la liste quand l'un d'entre eux s'est désisté (par exemple quelqu'un qui a réussi deux concours, peut choisir celui qui lui convient le mieux, et ainsi une place se libère, tous ceux qui sont placés derrière lui avancent d'une place et le(s)  premier(s) de la liste d'attente seraient admis aussi).

Il n'y a jamais eu de liste d'attente dans ma matière.

C'est à ma demande auprès d'un  syndicat que l'on a vérifié les conditions de concours avant l'écrit, au moins dans mon académie, surtout concernant l'agrégation interne, car je m'étais rendu compte qu'une admissible de CAPES externe (donc, non fonctionnaire) était dans la salle d'agrégation interne! A l'université elle était chouchoutée par une de nos professeurs, car c'était une ancienne de l'université (moi aussi, mais j'ai fait mes études initiales il y a trente ans et certains de mes anciens professeurs sont déjà décédés). Mais on ne l'a plus revue depuis ni dans les concours, ni à l'université. Pendant toute l'année, elle avait suivi les cours d'agrégation et pas les cours de CAPES.

domino

samedi, 24 mai 2008

Les assistants...

J'aimais bien être en lycée à cause des assistants, car il n'y en a que rarement en collège.

Déjà l'assistant ou l'assistante d'allemand parlait généralement allemand aux collègues qui le désiraient. Ceci dit certain(e)s de mes collègues ne s'aventuraient pas à parler allemand avec l'assistant(e) devant moi, ayant peut-être peur que je ne leur découvre quelques lacunes. Mais moi, j'exploitais à fond le fait de pouvoir entretenir mon allemand avec l'assistant(e). Certains de mes collègues avaient d'ailleurs reçu l'ordre de l'inspecteur de parler une heure pas semaine avec l'assistant (e). Cela faisant partie des douze heures de l'assistant. L'inspecteur donnait ce conseil à ceux qui avaient une mauvaise prononciation (mais ne l'a jamais donné à moi, il s'est d'ailleurs bien gardé de parler de mon allemand dans mon rapport d'inspection, parce qu'il ne voulait pas me faire d'éloge). Cependant, depuis que je suis rattachée en collège, je trouve que dans mes exposés en fac, je suis moins naturelle qu'avant, parce que je parle moins allemand qu'avant. Je pourrais bien sûr parler  avec mon mari, germanophone et dialectophone, ou plutôt trlingue de naissance (dialecte langue principale et maternelle, il rêve  en dialecte sarrois, allemand, et français langue paternelle) , mais je n'aime plus quand il parle en allemand. Cependant j'aimais bien parler allemand avec les assistants, mais je pratique aussi l'allemand dans les jumelages, ayant de bons rapport avec les différents maires des communes allemandes de mes comités de jumelage.

Il faut dure que les assistants espagnols et anglais (ou hispanophones et anglophones, car j'ai eu comme ami(e)s des assistant(e)s colonbiens, péruviens, australiens, native american, américains des USA, néo-zélandais, etc... Ceka m'a permis d'entretenir et de perfectionner mon anglais et mon espagnol (je suis autodidacte en espagnol).

J'ai aussi des cousins anglais, qui déscendent d'un grand-oncle français (donc pas d'orginine anglaise pour moi). Je les rencrontre de loin en loin. La cousine qui a mon âge habite en Australie.  Ses parents, les cousins germains de ma mère, passaient l'hiver en Australie, si bien qu'ils étaient toujours en été.

Quand j'étais en première j'ai pratiqué l'anglais avec la correspondante d'une copine qui était aussi la correspondante de mon frère. Et avec les cousins d'Angleterre (les parents), je servais d'interprète pour ma famille proche.

Voilà pourquoi j'estime que les assistants étrangers sont importants. Pas seulement pour les élèves, mais aussi pour les langues étrangères des  professeurs.

domino