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mardi, 28 octobre 2014

Les salaires diminuent

 Roman-théêtre

Du journal de Bêtie

 

Les salaires baissent

 

Entre septembre 2013 et septembre 2014, mon salaire de professeur bi-admissible à l'agrégation 11ème échelon a baissé de 80 € environ. Quelle nouvelle cotisation ont-il inventé pour que les salaires baissent? (Je parle du salaire de base sans les indemnités de TZR).

 

Après avoir donné une prime pour compenser l'augmentation du coût de la vie en juillet, voilà qu'ils nous baissent nos salaires, ce qui fait que l'un dans l'autre, sur l'année on va reperdre la prime que l'on a eue.

 

Et pourtant, il faut que je soigne ma jambe car du 3 août jusqu'à il y a quelques jours j'étais obligée de marcher avec des bâtons pour compenser la douleur vive que j'avais dans le genou (qui s'est calmée au bout d'une semaine de vacances d'octobre sans marche à pied, mais je ne fais pour le moment que le tour du pâté de maison et encore!)

 

Depuis 9 ans que je suis TZR (avant, j'étais sur poste fixe, un poste en lycée que j'ai perdu à la faveur d'une politique du rectorat menée contre les postes d''allemand pendant l'ére de l'empereur Entreboues), je n'ai que rarement perçu des indemnités de déplacement alors que j'ai effectué des remplacements jusqu'à 80 km de chez moi et 120 km de mon collège de rattachement (soit 160 à 240 km AR journaliers). Parfois c'est le contraire, pour un collège à 8 km de mon collège de rattachement, je dois faire un trajet de 30 km à partir de chez moi, soit 60 km AR.

 

Pour un remplacement de 5 mois dans ma ville de rattachement, sans indemnité, car dans la même ville, je devais faire 68 km AR quotidiennement.

 

Mon collègue qui a le poste fixe sur mon rattachement a été plusieurs années TZR avant d'avoir le poste fixe et percevait alors les indemnités de TZR depuis son rattachement, alors que moi-même j'effectuais le même parcours de 64 km AR pour pointer à la documentation du collège sans indemnité de déplacement car je travaillais sur mon rattachement.

 

Ce serait plus logique de calculer les indemnités de TZR depuis le domicile (conjugal pour moi et en propriété indivisible avec mon époux), mon époux étant retraité, nous ne pouvons plus bouger). (Certains voudraient démolir ma maison pour qu'on bouge, mais il ne pourront pas parce que c'est dans un coron d'usine, patrimoine mondial de l'humanité). Pareil : on a retrouvé des réglementations selon lesquelles un voisin n'a pas le droit de vous faire enlever un arbre fruitier, l'arbre qui dépasse chez ma voisine étant un pommier à deux sortes de pommes, elle ne peut pas le faire enlever. L'arbre qui pousse devant la maison est un frêne en voie de disparition dans les forêts françaises, donc protégé.)

 

Ceci dit, je n'ai jamais eu les indemnités inter-établissements bien qu'ayant fait des remplacements sur plusieurs établissements et bien qu'ayant souvent dû payer le taxi pour être à l'heure dans mon deuxième établissement ou tout simplement pour pouvoir faire les cours de l'après-midi car il n'y avait aucun transport en commun entre les deux villes. Pourtant un règlement stipule que les compléments d'horaire doivent être faits dans la même commune.

 

Or, en décembre 2009 (je ne suis plus sûre de l'année) , j'ai fait un déplacement de 60 km entre deux établissements : ce déplacement n'étant à effectuer que le vendredi, car les autres jours je travaillais soit dans l'un, soit dans l'autre établissement, le cours du matin finissant à 11 h 10, j'ai dû prendre un taxi pour atteindre la gare à 8 km car il n'y avait pas de bus à cette heure-là. Il y avait l'avant-veille des vacances de Noël de la neige d'une épaisseur incroyable et le bus que j'avais pris pour aller à la gare vers 5 heures sur soir, devait prendre son élan pour monter les côtes, j'ai bien cru ne jamais arriver! Le lendemain plus aucun bus, le taxi après avoir accompli des prouesses sur neige, et avoir été bloqué par un mariage dans un village est arrivé à 11 h 59 à la gare pour un train à 12 h piles. Heureusement que j'avais mon billet, j'ai dû traverser la gare en courant pour avoir le train.

 

Depuis 5 ans, je n'ai fait que courir. Avec des sacs lourds de livres et de classeur, que je porte dans un sac à dos, j'ai usé mes genoux.

 

J'ai l'impression que si mon salaire baisse, quelqu'un se met l'argent que je pers dans sa poche : détournement de fonds?

 

Des indemnités que j'aurais dû precevoir en tant que TZR, je n'en ai peut-etre eu depuis 9 ans que je suis TZR, un dizième ou un vingtième. Certains collègues disaient que ça leur doublait leur salaire de certains mois, cela n'a jamasi été le cas pour moi. Depuis 8 ans, je n'ai peut-être eu pour entre 10 et 20 remplacements et même plus (parfois j'en fait 5 par an), peut-être que quetre petits versements en tout. Jamais les indemnités de ZEP, etc... pour certains étalbissements, etc..

 

(J'ai encore été dérangée par Rapidy qui m'a demandé 20 fois s'il devait brancher l'ordinateur pendant que j'écrivais, j'ai fini par me mettre en colère, car je lui ai répondu trois fois non. Il me casse les pieds, je descends au milieu de la nuit,et il est toujours autour de moi.. Retraité,, il m'espionne à longueur de journée. Quand j' étais chez mes parents, il y a plus de 40 ans, mes frère et soeur ou ma mère frappaient à la porte de ma chambre avant d'entrer - et mon père n'y entrait jamais -  je frappais à la porte de la chambre de mes frère et soeur avant d'y entrer en attendant bien d'entendre un « Oui » et je n'allais jamais dans la chambre de mes parents sauf si j'y étais invitée par ma mère dans la journée, la plupart du temps pour regarder des vieilles photos qui étaient dans un placard à côté de son lit et qu'elle m'expliquait,  avant d'entrer) et pour le repas, on nous appelait avec le gong.. Même en vacances, quand , avec ma soeur, on partageait la même chambre, on frappait avant d'entrer.) C'était pareil pour la salle de bains, je veux dire même encore plus strict, au cas où la personne serait nue). Ici, il n'y a pas moyen d'être tranquille, il est toujours sur mes talons. Entre dans la salle de bains quand j'y suis, sans s'annoncer. C'est vraiment un manque d'éducation de toujours demander vingt fois la même chose, ou de me suivre partout. Tout juste s'il n'irait pas là où je ne peux qu'aller seule, à ma place. Il rentre même dans les toilettes quand j'y suis. Il y a une porte, mais pas de verrou. Depuis qu'il est retraité, je ne peux jamais m'isoler, même quand j'écris ou que je travaille, il me dérange à tout bout de champ. Mas attention si Monsieur est occupé, et que tu as besoin d'une aide urgente pour t'aider à tenir quelque chose qui va tomber par exemple, ou pour avoir un outil de jardin, il faut attendre une demi-heure. Il est même devenu, depuis qu'il est retraité, méchant, alors qu'il était si gentil étant jeune, mais, dans la liberté des années 70, on allait souvent dormir chez des amis, ou ils venaient dormir chez nous, on dormait dans les canapés des salles de séjour, sans porte, on allait dans des stages de musique où l'on dormait dans des dortoirs, j'ai laissé passer beaucoup de choses, sans m'en apercevoir, des petits quolibets gentils tels que Mücke qui veut dire « moustique », des petites moqueries telles que « Madame Jamais Contente ». Sur le moment, cela ne me faisait rien, mais en y repensant, cela me fait mal.

 

Je suis partie loin de mon histoire de salaire, j'ai moins de salaire qu'il y a un an, que se passe-t-il encore?

 

domino

 

vendredi, 18 juin 2010

Comme une enfant...

Doofie, mon personnage de roman-théâtre, TZR d'allemand dans le roman,   écrit dans son journal :

1) J'ai 59 ans et lorsque proviseurs et principaux, proviseures et principales me parlent, ils me parlent souvent comme si j'étais une enfant. Et pourtant, la plupart du temps, je suis plus âgée qu'eux...

2) Au mois de décembre, alors que je faisais un remplacement dans deux établissements, l'un des établissement n'arrêtait pas de téléphoner chez moi, et faisait le siège de mon téléphone, alors que j'étais en classe en train de faire cours aux élèves de ce même établissement! Ils se sont excusés lorsque je leur en ai parlé le lendemain, en disant qu'ils téléphonaient à des parents d'élèves qui avaient le même nom de famille que moi, parce que ceux-ci  n'avaient pas payé la cantine. Sur la liste d'élève, la secrétaire avait porté mon n° de téléphone à côté du nom de l'élève!

Comme c'étaient les premiers cours que je devais faire dans l'établissement, je pense que c'était un prétexte et qu'ils ne m'avaient pas vu entrer.

3) J'ai râté le coche pour m'inscrire à la préparation pour une seule épreuve d'oral d'agrégation interne pour l'année prochaine, soit, mais cela n'empêche pas de préparer l'agrégation quand même!

4) Je dois travailler jusqu'à 65 ans pour avoir toutes mes années de cotisation pour la retraite, et pourtant on veut me dégoûter en me donnant des postes de plus en plus loin, avec des élèves de plus en plus difficiles, dans des ZEP, pour me faire partir à 60 ans, c'est à dire dans moins d'un an, mais je tiens bon. Si je pars à 60 ans, mes revenus mensuels seront en dessous ou juste au dessus du seuil de pauvreté, alors que j'ai bossé certaines années de 70 heures à 105 heures par semaine pour un lycée où les 7 classes que j'avais avaient des manuels différents les uns des autres.

Certaines années on a été jusqu'à me donner toute l'année en documentation, alors que je passais l'agrégation interne d'allemand et que je suis bi-admissible en allemand pour me dégoûter aussi et alors que je n'ai plus aucun ordre. La documentation m'a dégoûtée de la minutie avec laquelle je rangeais jadis ma maison. Je ne range plus rien.

C'est pourquoi l'inspecteur du 22 mars 2002,  alors qu'il m'inspectait dans un lycée où je me sentais bien depuis 10 ans que j'y étais (c'était un poste ministériel de certifiée) avait raison lorsqu'il disaient "Je vois l'avenir très noir pour vous!". Cet inspecteur doué de don de voyance, avait vu que mes 14,5 kilomètres de route quotidienne allaient se transformer en remplacement dans deux établissement distans de 60 km l'un de l'autre, que au lieu de faire de l'allemand à des classes pas trop nombreuses (c'est souvent le cas de l'allémand), j'allais me payer toute la permanence dans deux salles de CDI séparées par une porte à deux battants, qu'au lieu d'élève assis, j'allais avoir des élèves qui cherchent des documents dans un coin et dans un autre ceci à 32 km de chez moi, soit 64 km de route au lieu de 29km AR, qu'en allemand, j'allais avoir du collège au lieu d'un lycée, de ZEP parfois Zone Viiolence, au lieu d'un lycée relativement tranquille, Que mes trajets allaient toujours s'allonger, au fil des années. Bref, il avait su déjà que de ce lycée où c'était presque la planque (j'ai des collègues, même chahutés, alors que je ne l'étais pas, qui y sont restés durant toute leur carrière qui touche à sa fin) je serai nommée TZR et appelée à faire des remplacements de plus en plus loin.

Certes, à cette époque, j'étais parfois en mai ou en juin appelée dans d'autres régions pour interroger au BTS, ou à l'autre bout de la région en dialgonale à 250 km pour interroger au bac, mais ce n'était que pour une durée de 2 ou 3 jours au maximum et on dormait à plusieurs collègues dans le même hôtel, ce qui est concevalble encore pour un mari, mais dormir tout les jours pendant un ou deux mois à l'extérieur avec des horaires étalés sur 5 jours de la semaine quand vous êtes une femme de 59 ans et que votre mari a une soxiantaire bien sonnée, au risque de ne pas pouvoir se porter assistance en cas de problème, ce n'est pas la même chose. Les jeuines pevent encore le faire et d'ailleurs durant les 2 premières années du mariage Schnelly dormait à 50 km de chez moi 4 nuits par semaine, parce que pas motorisé et avec les communications de l'époque, il ne pouvait pas rentrer entre deux. Mais on était jeune, ce n'était pas pareil. On se demande si on ne veut pas nous faire mourir pour ne pas payer nos retraites. Mais Doofie ne veut pas mourir si jeune...

Pour Doofie qui n'est pas moi (toute ressemblance avec la réalité ou des faits ayant réellement existé est totalement fortuite)

domino

lundi, 31 mai 2010

Impossible (2)

Doofie sait pertinemment de quoi il s'agit :

Lorsque Doofie va peut-être passer un oral importatnt pour sa carrière ou qu'elle va enfin pouvoir faire les devoirs incombant à la réussite de sa filière sélective, des collègues "bien-intentionnés" téléphonent au rectorat ou contactent l'inspecteur pour faire avoir un remplacement à Doofie : on s'arrange pour écoeurer un collègue d'enseigner, qui pique une crise et est mis en congé pour mettre Doofie à sa place.

Et Doofie de son côté pleure parce que

1) Pour sa filière sélective elle aura moins de temps pour le faire, et devra bosser dur pendant les grandes vacances si elle veut que ce soit fini en septembre.

2) Pour son oral, elle aura moins de temps que les étudiants et les collègues en congé formation pour réviser et elle le râtera. Al ors que vu son âge, c'est l'une des dernières possibilités pour elle de le réussir avec validation pour la retraite.

Par ailleurs faire faire des  déplacements en voiture à Doofie par cette route extrêmement dangereuse de 60 km hors zone et en traversant un morceau de pays étranger (120 km AR) et en sachant qu'elle a tendance à dormir au volant et que sa voiture bien que révisée à fond risque de tomber en panne (sans doute à cause des cendres du volcan), c'est envoyer Doofie au cimetière.

Un bon moyen pour le gouvernement de ne pas payer sa retraite de fonctionnaire. Envoyer les gens de 59 cimetières quand elles ont tous les talents, qu'elles sont compositeurs de musique, qu'elles chantent comme un rossignol et sont virtuoses de la guitare, c'est un crime gouvernemetal. C'est priver l'humanité de futures grandes oeuvres musicales que Doofie aurait pu écrire pendant sa retraite.

En plus Doofie a des rendez-vous à la fac pour passer des colles et elle va devoir les annuler.

Bon, maintenant si elle réussit à trouver un car entre la Grande Ville où s'arrête le train et le collège en question (il semblerait que ce soit un tramway + un car).

L'ombre pour le rectorat si elle arrive à aller là-bas c'est que pendant un mois, ils vont devoir lui payer les frais de déplacement de son collège de ratatchement au collège en question. Comme le collège de rattachement est encore plus loin dans l'autre sens tout au bout de sa zone (l'autre bout par rapport à la zone où on l'envoie) cela fera 90 km soit 180 km AR de frais de déplacement à une bi-admssible 11ème échelon qui coûte donc plus cher en frais de déplacement que les TZR en début de carrière, même agrégés ou les MA.

Le paragraphe précédent est involontairement en gras.

Le permis de conduire n'est pas obligatoire pour passer le CAPES ni pour devenir TZR.

Doofie a été recrutée en 1976, son premier poste était en établissement. Elle n'avait pas son permis de conduire quand elle a été recrutée par CAPES externe.

D'ailleurs tout employeur qui embauche quelqu'un doit préciser si le permis de conduire est obligatoire pour l'emploi et doit fournir la voiture d'entreprise destinée à l'exercice du métier ou spécifier sur l'embauche "usage de la voiture personnelle exigé". Ceci n'est pas spécifié lors du concours du CAPES, ni lors des mutations sur des postes de TZR.

(On ne peut pas changer le rattachement à cause de sa future retraite).

domino

 

 

Impossible....

Doofie est une vieille TZR. Pas TZR depuis longtemps.... elle a 59 ans et elle a eu des postes en établissement (des postes à l'époque ministériels) pendant une grande partie de sa carrière. Les postes ont été de plus en plus éloignés de chez elle. Commençant à 4 km de son appartement, elle est passée un moment à 18 km, puis est repassée à 8 km, a acheté sa maison avec Schnelly, quand elle travaillait à 8 km ce qui la rapprochait d'1 km de son travail. Désirant aller en lycée, elle a eu deux postes lycée, un pendant 2 ans à 18 km et un pendant 10 ans à 15 km.

Depuis qu'elle est TZR (à la suite d'un congé maladie en 2002, elle s'est retrouvée TZR à la rentrée suivante. (Le téléphone sonne encore, Doofie n'a pas pu l'attraper, il y a une messagerie impossible à déconnecter et il ne sonne que deux fois et demi et en plus il y avait une araignée dessus! (Araignée du matin = chagrin = mauvais présage).

Elle a fait depuis deux établissements de rattachement : un lycée à 18 kms, un collège à 35 km.

En même temps, elle a eu son 1er remplacement à 16 km (un ou deux km plus loin que son dernier poste lycée, mais c'était un collège), puis, elle a eu son 2ème remplacement à 18 km dans la ville du lycée de rattachement, donc sans frais de déplacement  remboursés.

(Cette fois-ci, Doofie a réussi à attraper le téléphone, elle a fait "Allo? " plusieurs fois, mais ça a raccroché tout de suite.)

Puis, elle a dû travailler un an au CDI de son collège pour aider l'autre TZR (une TZR de français, nommée là, mais volontaire), donc à 35 km  et sans remboursement de frais de remplacement, alors que l'autre rattachée ailleurs avait 40 km AR de frais de remplacement remboursés par jour. Et Doofie faisait autant de travail que l'autre, plus des clubs d'allemand.

Puis elle a eu un remplacement dans le même collège (à 35 km de chez elle, donc sans frais de remplacement remboursés) d'un mois hors-matière (sa matière est l'allemand). Là encore la gare ferroviaire n'était pas trop loin.

Doofie a remarqué qu'elle ne tient pas le coup plus de 20 km en voiture, au bout de 20 km elle baille, ses paupières sont lourdes, elle a du mal à lutter conrte le sommeil, quelque soit l'heure de la journée et la quantité astronomique de café qu'elle a but avant.

Puis elle a eu un remplacement en hiver par les transports en commun avec un train jusqu'à 15 km, puis un autobus qui mettait 1 heures pour aller de la gare au collège en ramassant les élèves en à partir de la moitié du chemin. Joli parcours serpentant dans le bocage. Doofie avait toujours peur que le car vese au fossé (dans cette région-là c'est déjà arrive). Donc 40 km de train et bus.

2ème remplacement en hiver : 2 établissement distant de 60 km l'un de l'autre. Le lundi 1er établissement (40 km environ), le mardi 2ème établissement (30 km environ) , le mercredi 1er établissement, le jeudi 2ème établisssement, le vendredi 1er établissement le matin, 2ème établissement l'après-midi. Le Vendredi : bus jusqu'à la gare (4 km), train (35 km) jusqu'à la ville de rattachement, Car jusqu'à la ville du 1er collège (8 km, mais supprimé jusqu'à 9 heures par temps de neige, donc remplacé par taxi onéreux). collège du matin jusqu'à 11 heures 10, train  à miid à prendre à la ville dont j'ai parlé avant, pas de car entre le collège et la gare à cette heure-là, donc taxi onéreux (c'est ce jour là que Doofie a perdu la clef du deuxième établissement (celui de l'après-midi) dans la neige, première fois de sa vie qu'elle perd une clef). 2 trains (avec changement à quelques kilomètres de chez elle), un bus et arrivée vers 13 heures au 2ème collège. Retour par car (8km), train (20 km) bus (4km).

 

 Actuellement on lui impose (il parait que les papiers rectoraux sont déjà faits sans lui demander son assentiment, alors que ce n'est pas dans sa zone) d'aller dans un bled au milieu des étangs (un autre Parc Naturel Régional que celui où elle habite)...

D'après Google Maps, il y a 7 heures 40 de marche à pied en passant par le pays voisin (hors de France, mais en Europe!).

52 km de voiture (donc 104 km AR) en passant par la voie rapide en sachant que Doofie s'endort toujours au bout de 20 km les paupières lourdes et la voiture dévie parfosi, même avec 5 tasses de caté avant; la voiture qui fait une drole de bruit, une semaine après avoir été pendant 3 jours en révision. Et qui à 250 000 km et 20 ans d'âge. Et Schnelly et elle n'ont qu'une voiture pour deux.

62 km par la route normale, en passant par le pays voisin.

Par les transports en commun : Le train, soit jusqu'à grande ville à 35 km, soit jusqu'à ville suivante à envrion  45 km. Doofie vient de trouver qu'à partir de ville suivante, il faut prendre 2 cars et elle n'arrive pas avant 10 h 40 du matin car il n'existe qu'un car par jour pour le deuxième parcours de car. Elle  est en train de chercher une 2ème possibilité à partir de grande ville qui est à 35 km (+ 4 km jusqu'à la  maison) en train.

Bien sûr, Doofie sait aller souvent à l'université qui est à 100 km, mais il y a un train direct qui ne s'arrête qu'à une gare du parcours. Et le métro direct de l'intérieur de la gare juqu'à 2 minutes à pied de la fac.  C'est beaucoup plus facile que d'aller dans les bleds ravitaillés par les corbeaux qu'on lui impose en ce moment.

Doofie a 59 ans. On achêve bien les chevaux.

En plus c'est du harcèlement par rapport au concours que passe Doofie (rien ne dit qu'il s'agirait d'une agrégation), parce que la médecine du rectorat fait déjà des menaces au téléphone qu'elle aura une sanction grave si elle ne prend pas le remplacement, ou si elle ne vient pas à la médecine du rectorat. Comme le remplacement commence le 2 juin (c'est bien calculé) on lui mettra un congé longue maladie du 2 juin au 2 septembre, comme cela si Doofie est reçue au concours, elle le reperdra immédiatement à cause de la clause disant qu'il faut être en poste au 1er septembre de l'année scolaire suivant le concours (En sachant qu'un TZR à remplacements de coure dutée qui n'a pas de rempalcement est considéré quand même comme étant en poste, même s'il n'a pas de service et en activité. (Avec 1 seul mois de remplacement, 2 juin au 8 juillet - pourquoi le 8 juillet dans un collège?), la durée du remplacement en congé suffirait et il n'y aurait pas besoin de congé longue maladie, un congé maladie normal suffirait au cas où le remplacement s'avèrerait impossible à faire question de compatibilité d'horaires de train et bus et de train.

Comme le TZR est en poste dans une Zone de Remplacement, un chef d'établissement d'une zone voisine n'a pas le droit de l'employer sans son consentement et encore moins si les conditions de trajet sont trop compliquées et le trajet trop long ou dangeeux (d'après le décret de 1960)

 

domino

 

mardi, 02 mars 2010

Remplacements

Doofie, mon personnage de roman-théâtre écrit dans son journal :

En bilan des deux remplacements que j'ai fait cette année, je dois dire que je pense avoir fait monter le niveau des élèves, même là où le remplacement n'a duré qu'une semaine (le deuxième). C'était des remplacements de congé maladie et les collègues sont revenus parce qu'ils étaient guéris à la fin de mes remplacements. de ma présence), sauront au moins leurs chiffres jusqu'à 999 999, leurs mois et les jours et écrire la date. Même là où l'on m'a donné les livres, les CD, et oups dans la classe sans préparation (j'avais eu 10 minutes libres dans la salle des profs pour prendre connaissance des cahiers de groupe et préparer deux heures que j'avais en suivant de part et d'autre de la récréation (ouf! encore 5 minuites de préparation possible pendant la récréation!). (PArce que les principaux s'imaginent qu'on utilise la même méthode dans tous les collèges, mais on n'est plus au temps de Rolf et Gisela d'uneo part et Dieter, Jürgen et Ursula d'autre part...  actuellement les méthodes de collège sont démultipliées, il y  a bien une dizaine de méthodes différentes utilisées actuellement.

 

Je me souviendrai en tous cas toujours du taxi-neige et de l'autocar-neige qui se lançait dans les côtes pour ne pas patiner. De l'attente du taxie dans le froid, des attentes aux arrêts de car dans le froid et la neige, du parcours impossible à faire avec les transports en commun entre deux établissements parce qu'il n'y avait pas de car qui roulait dans le laps de temps imparti pour faire la route et que j'ai du prendre le taxi (ah! il semblerait que ce mois ci on m'a quand même payé avec quatre à deux mois de retard mes frais de déplacement, piètre consolation pour les rhumes que je me suis payés à attendre dans le froid et la neige.

Entre les vacances de Novembre et celles de Noël, j'ai été constamment enrhumée : le nez qui coulait, les quintes de toux qui me secouaient à intervalle régulier d'environ une heure (j'avais ma quinte entre chaque cours), l'extinction de voix ou l'enrouement presque constant (guéri depuis, j'ai récupéré mes trois  octaves). En fait, je me suis demandé un moment si je n'étais pas plus malade que la collègue "en dépression" et l'autre "en convalescence".  Plus le remplacent de la professeure sur le poste que je rempléçais (dans les deux cas j'étais arrivé en deuxième postition, c'est à dire que je remplaçais un remplaçant), empêché pour faire la route).

Quant à moi, j'ai fait les deux remplacements jusqu'au bout, sans utiliser de transport personnel.

Ceci dit, lorsque j'ai eu mon CAPES, il y a 35 ans, il n'était pas écrit dans les conditions de concours qu'il falait son permis de conduire, et on ne vous le demande pas non plus lorsqu'on vous donne ou accorde un poste de TZR (Titulaire en Zone de Remplacement). Ni qu'il fallait l'asquérir ensuite. Ni que les professeurs qui l'ont doivent obligatoirement l'uriliser.

J'ai eu de la chance que ce n'est pas tombé pendant les travaux de la SNCF. Mais actuellement, ces travaux qui n'avait lieu que dans la matinée entre 10 heures et midi et entre quatorze heures et dix sept heures ont lieu aussi "entre midi". Ce qui empêche certains professeurs qui travaillent dans deux établsisements sur cette ligne de train d'arriver à l'heure dans leur deuxième établissement (les trains sont remplacés sur certains tronçons du parcours par des autocars et le trajet dure plus longtemps). Un prof du privé, qui n'a pas son permis) risque de perdre son complément d'horaire à cause des travaux de la SNCF (ils fait cours dans deux établissements distants de 70 kilomètres, dans la même journée deux fois par semaine). Et de ne plus pouvoir travailer à temps complet l'an prochain. Jusqu'ici les trains roulaient entre midi, mais actuellement ils sont aussi remplacés par des autocars.

 

domino

R.A.D.

Souvenez vous que sur les rattachements administratifs des TZR, R.A.D. n'a rien à voir avec le mot "radié"  mais signifie "Rattachement Administratif Définitif", de initiales R.A.D.

 

domino