jeudi, 29 juillet 2010
Limite d'âge inférieure
On parle souvent des limites d'âge supérieures qui d'ailleurs pour l'agrégation et le CAPES ont toujours été repoussées jusqu'à ne plus exister... pour l'université, il y a des retraités qui s'inscrivent et suivent les cours (il y en avait une dans la classe de Doofie, il y a deux ans, elle s'appelait aussi Doofie, mais ne lui faisait pas mauvaise réputation pour les professeurs qui se trompaient, car c'était une excellente ancienne agrégée. C'est d'ailleurs conseillé aux retraités bacheliers de suivre des études universitaiers pour booster leurs neurones.
Mais on parle rarement des limites d'âge inférieures.
Tiens, quand Doofie était à l'université, il fallait 21 ans révolus pour passer son CAPESS. Doofie l'a passé pour la première fois à 22 ans, mais elle ne l'a réussi qu'à 25 ans.
Je ne sais pas s'il y avait une limite d'âge pour entrer à l'université à l'époque de Doofie, mais actuellement la limite d'âge pour entrer à l'université est fixée à 16 ans. D'ailleurs l'heureuse lauréate du bac qui a réussi le bac à 14 ans, ne peut pas s'inscrire à l'université. Elle doit attendre deux ans. Comme elle n'a pas eu de mention (elle a plus de 11 de moyenne quand même...), à sa place je repasserais mon bac une deuxième fois (il parait que c'est permis quand on l'a déjà, par exemple dans une autre section, ou pour améliorer sa mention, si on a besoin d'une mention Bien ou Très Bien,ou pour intégrer une classe préparatoire. A condition d'avoir un an d'avance, parce que pour l'entrée en classe préparatoire l'âge compte aussi. C'est une filière sélective.
Bon, Doofie, elle l'avait échappé belle, elle avait tout juste 17 ans quand elle est entrée à l'université (17 ans dans l'année civile du bac, cela veut dire qu'elle avait fait sa terminale à 16 ans - 16 ans et demi et n'avait eu 17 ans qu'à la fin de l'année scolaire). Elle était plus jeune de presque 9 mois que sa nièce que toute la famille décrivait comme étant un génie, quand elle est entrée à l'université. Sa nièce avait eu 17 ans, dans l'année civile précédent le bac, c'est à dire au début de la terminale et elle a eu 18 ans dès son premier mois d'université. Alors que Doofie a eu 18 ans à la fin de sa première année.
Cela faisait d'ailleurs mal à Doofie lorsque lors des repas de famille, on disait que sa nièce était un génie, parce que Doofie savait qu'elle avait mieux travaillé que sa nièce, et avait eu son bac plus tot avec la même mention et 13 de moyenne, à une époque où avoir 12 en philo et en français était le maximum de ce que l'on pouvait voir, les notes allant de 14 à 20 dans ces matières n'étant jamais données. Personne n'avait plus de 20 de moyenne, celui qui avait entre 16 et 17 était déjà un être exceptionnel. On trouvait ces moyennes à la rigueur dans les sections scientifiques parce qu'on peut mettre 20 à une science exacte mais en philo et en français 14, c'était pour le prof et dans l'excellente classe où était Doofie ou un tiers des élèves avaient un an d'avance, elles étaient 40, les notes de français et de philo n'excédaient jamais 13/20.
Bon, Doofie qui était mineure d'âge à l'université (et pendant preque toute la durée de ses études puique la majorité à l'époque était à 21 ans!), était accompagnée par sa mère lors de ses premières inscriptions. Mais Doofie avait fait ses études dans l'enseignement privé, ce qui lui a permis sans doute de conserver son année d'avance durant toutes ses études secondaires, mais elle a redoublé avec 9,5 de moyenne dès qu'elle est arrivée dans le public, à l'université, sans doute à cause de son âge, parce qu'elle n'avait pas l'âge minimum pour passer l'IPES, mais finalement elle ne l'a pas passé après non plus, car elle n'"était pas sûre de vouloir être prof. En plus Doofie était allemand 2nde langue dans le secondaire et en prenant allemand 1ère langue dans le supérieur avait quand même deux ans à rattraper. D'autant plus que quelques menttions très bien de lycées publics qui faisaient allemand 1ère langue et russe 2nde langue s'étaient pointés dans la même année qu'elle... et des bilingues de naissance aussi. A l'époque il y avait 400 inscrits en première année d'allemand (actuellement dans la même universitén il y en a 30 au maximum!). Au début de l'année, on faisait un test pour faire 10 groupes de niveau et Doofie a été mise dans le 5ème groupe, soit dans la première moitié, devançant beaucoup de premières langues du secondaire, ce qui prouve que comme seconde langue, elle avait bien travaillé quand même dans le secondaire!
domino
17:59 Publié dans Enseignement (2) - Galères de rentrée TZR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, baccalauréat, élèves jen avance, gênies
vendredi, 17 juillet 2009
Les notes à l'envers....
Vous avez vu ce que je disais : que pour les notes l'informatique, ce n'est pas fialble.
Ce qui est arrivé pour les bons lycées parisiens arrive peut-être aussi ailleurs : un décalage d'une ligne, et hop tout est faux, ou bien, des ordianateurs, aidés par quelques experts d'espionnage, inversent les notes.
Par exemple si vous tapez 20, vous obtenez 2 (sûrement ce qui est arrivé à mes deux dissertations d'agrégation, je dis cela pour me rassurer!), si vous tapes un 18 vous obtenez un 8 ou le nombre complémentaire 2, si vous tapes un 4 vous obtenez un 14 ou un 16, si vous tapes un 16, vous obtenez un 6 ou un 4, etc....
De là à ce que le prof qui a tapé ses notes sur l'ordinateur du lycée parisien (il va en prendre pour son grade, le pauvre! Et ce n'est peut-être pas de sa faute, mais de celle de l'ordianteur)! a utilisé le même ordinateur que celui des agrégations d'allemand des deux dernières années, il n'y a qu'un pas!
domino
16:37 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : notation, baccalauréat, erreurs, agrégation...
QI ch'ti
Je vous ai dit que l'intelligence était familiale? Héréditaire? Certainement pas encore.... Mais j'ai déjà insinué que les ch'ti étaient les gens les plus intelligents de France.
Bon, les nationalistes flamands vont me soutenir.... Je sens déjà la récupération.
L'intelligence est héréditaire : regardez un peu.
Mon père : Mémoire phénoménale (cela contrebalance un peu ce que vous savez de ma mère).
Métiers de mes neveux et nièces :
Architecte
Etudes en ingénieur civil
Ingénieur informatique (mais c'était trop facile pour lui, premier de promo)
Profession dans les sciences physiques (optique industrielle).
Lettres classiques (bonne en latin, grec).
Les français ont tous un bac S, même la littéraire, les belges ont réussi le niveau bac de Belgique avec brio.
Mais tout cela, ce n'est rien......
Il y a d'autres familles où c'est encore pire :
Regardez ces quatre filles du pays mis en scène par Dany Boon...
4 mentions très bien pour quatre filles dont deux jumelles (j'ai toujours remarqué chez mes élèves que les jumeaux et jumelles étaient souvent plus intellgents que les autres, des têtes de classe scientifiques généralement).
Toutes entre un peu plus de 18 et 19 de moyenne.... au bac S (Maintenant, il paraît que c'est plus facile d'avoir une bonne moyenne au bac S qu'au bac L, car on ne donne pas d'aussi bonnes notes dans les matières littéraires que dans les matières scientifiques, à mon époque une note entre 11 et 13 en français ou en philo était une excellente note en A (littéraire d'alors).
Je connais une collègue qui enseigne dans leur lycée, elle a de la chance d'avoir d'aussi bons élèves.
Bon, maintenant c'était seulement pour vous dire que les bons QI, c'est souvent familial... et que les bons QI, c'est souvent héréditaire, et que les bâtisseurs de bateaux et de digues, ont dû réfléchir beaucoup dans les sciècles antérieurs et ont la fibre scientifique... que finalement, ce qu'ont appris nos ancêtres, cela reste dans els gênes, comme les langues.
On m'a dit souvent, que même si je n'ai pas parlé allemand dans mon enfance, j'avais ça dans le sang et dans les gênes à cause de ma grand-mère alsacienne.
Ceux qui me connaissaient et savaient que je ne savais pas un traitre mot d'allemand jusqu'à l'âge de douze ans, me disaient quand je leur disais que j'aimais bien l'allemand : tu as cela dans les gênes!
Bon, je vais encore subir un tollé de protestations : elle dit que l'intelligence est héréditaire, ouh! Ouh! Ouh! Que l'intelligence est ch'ti (et alsacienne) : Ouh!
Ouh! Ouh! Ouh! Huées! N'est-ce pas Dummie?
domino
16:29 Publié dans Intelligence i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : qi, intelligence, enseignement, baccalauréat
mardi, 02 juin 2009
Toujours les mêmes....
Mon mari revient de ses interros de bac et me montre les textes qu'ont eu les élèves (oraux préparés avec le professeur): les mêmes depuis 15 ans....
Straßenmusikerin in Hamburg et Pfeifen aufs Duett sont toujours les deux premiers textes du Hit-Parade STI (jadis STT). Bon, si on me donnait des terminales aujourd'hui, je n'aurais pas de mal à reprendre l'enseignement en Terminale... Je les connaissais par coeur à force de les faire d'année en année, ces textes là, juqu'il y a 7 ans, quand une inspection a sonné le glas de mon enseignement en lycée, on ne sait pourquoi.... et m'a reléguée en collège et remplaçante en plus.
Alors, bon, quoi, je n'étais pas démodée, les textes que je donnais alors à étudier à mes élèves sont toujours à la pointe du progrès aujourd'hui, même si les dates portées dans les références sous les textes commencent à veillir.
Bon, pour me consoler un 10,75/20 en traduction à l'agrégation externe, même si je n'ai pas battu mes records en dissertation, loin de là, sinon, je serais admissible, j'ai battu mon record en traduction, côté agrégation externe (mais pas celui de l'interne où mon record est 12/20.
domino
20:19 Publié dans Enseignement (1) - Vie et anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baccalauréat, allemand