vendredi, 25 juin 2010
Fausse nouvelle directive
Doofie écrit dans son journal :
Jusque dans les années 90, le professeur de langue suivait des directives générales publiées dans un B.O. déjà ancien.
A partir des années 2000, on publia des programmes de langues. Mais comme les premiers programmes publiés ne convenaient pas, on en fit des deuxièmes, puis des troisièmes. En l'espage d'une décennie le professeur de langues suivit les programmes comme il le pût en réapprenant toujours de nouveaux. Les parents, demandeurs de programmes, en avaient décidé ainsi.
Puis, devant le fait que dans la plupart des clesses, il était impossible de réaliser ces programmes ambitieux, on dû rebrousser chamin et vers 2015, on fit foin de tous programmes et on fit une seule directive :
"Le professeur de langue, dans sa classe, veillera à une seule chose, : Que les élèves progressent!"
(Rassurez-vous, Doofie a fait une incursion dans l'avenir, mais elle et ses copines reviendront aussitôt dans le présent, nous n'avons pas sauté cinq ans).
domino
13:39 Publié dans Enseignement (2) - Galères de rentrée TZR, enseignement (3), Humour i-grimoirien. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, humour, programme, langues vivantes
mercredi, 10 mars 2010
Motivation
Ordi m'annonce : redémarrage dans 10 minutes pour les mises à jour...
Alors en vitesse :
J'ai toujours pensé que la quatrière (13-14 ans), était une mauvaise classe pour commencer une LV2.
Vous allez dire que j'ai commencé l'allemand en quatrième, et que c'est devenu ma profession? Mais j'avais l'âge des cinquièmes en quatrième, parce que j'avais un an d'avance, et c'est justement ce que je veux dire : les cinquièmes ont encore suffisamment d'entrain pour apprendre une nouvelle langue. Je trouve qu'en qutrième on commence à avoir des élèves "fatigués", qui sont en pleine croissance, et en pleine transformation et des filles qui s'intéressent à autre chose qu'à l'école.
La quatrième et la troisième est même une classe où pour les élèves démotivés, il faudrait arrêter l'école et reprendre deux ans plus tard, en leur faisant faire autre chose entre deux.
On comprend bien les instit d'antan qui avait fixé le Certificat d'Etudes Primaires (le fameux CEP) vers 14 ans : jusqu'à 13 ans, les élèves travaillaient et à 14 ans, ils étaient obligés de travailler pour réussir leur examen et quitter l'école (une motivation importante!). Alors ils travaillaient bien en classe jusqu'à l'âge de 14 ans. Les instit d'antan étaient de fins psychologues.
Déjà, à l'âge de 14 ans, les jeunes comemnçaient à avoir une certaine indépendance par rapport à leurs parents.
C'est pour cela que les élèves de cet âge devraient être responsabilisés davantage à l'école.
Ordi dit : 4 minutes!
Par exemple : pouvoir rester seuls dans une salle (à mon époque on était souvent seuls dès la siième, car on n'avait qu'une salle, et aux intercours on était seules). C'est vrai que les parents laissent des enfants de quatorze ans seuls chez eux.
Par exemple, que le professeur n'aille plus les chercher dans la c...
L'ordianteur a redémarré, mais miracle, ma note est restée au brouillon... H et F fait des progrès!
Que le professeur n'aille plus chercher les élèves dans la cour, la cloche devrait suffire, à cet âge à les faire monter.
Revenons-en à la langue vivante : la pleine adolescence, l'"âge bête" comme on dit, n'est pas forcément le meilleur moment pour apprendre un LV parce que pour apprendre une LV, il faut du courage et être travailleur : on ne peut nier que pour apprendre une nouvelle langue, il y a - à moins d'avoir la science infuse - beaucoup det travail à faire comme apprendre le vocabulaire et réfléchir à la grammaire. Déjà, on obtient généralement de meilleures performances avec des LV3 qui commencent en seconde. Mais il n'y aurait selon moi que deux âges qui seraient bien pour commencer hors classe bilangue une seconde langue, c'est la 5ème et la 1ère. Les élèves qui commençaient une LV2 en première d'adaptation (ou la reprenait au début) avaient aussi de bonnes performances et rattrapaient parfois certains LV2 ou même LV1, en l'espace d'un an.
Ceux qui commencent une nouvelle langue à l'université apprennent vite aussi.
domino
07:11 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : seconde langue, langues vivantes
samedi, 06 mars 2010
Retraités actifs
Pour faire des langues vivantes en primaire on a d'abord songé à faire venir dans le primaire plusieurs types de pesonnes :
- les professeurs du secondaire (c'est ainsi que j'ai été amenée à farie une demi-journée dans deux classes de primaire, alors que j'étais professeur de lycée),
- des anciens MA de langue au chomâge, dont certains sont devenus intervenants en langues dans le primaire à temps complet,
des intituteurs eux-mêmes (avant la création des professeurs des écoles, ils s'appelaient comme cela, l'instit" étant une institution en France!), qui avaient appris cette langue dans leur jeunesse et en avaient gardé de bons souvenirs. Généralement les enfants de ces instit- là et leurs élèves peuplaient les classes de 6ème et 5ème LV1!
- parfois des étudiants en langue...
Puis on a songé à institutionaliser la chose, on a fait venir des inspecteurs pour voir si les instit' enseignants les langues vivantes dans leurs classes étaient compétents ou non.
Puis on a créé une "habilitation en langues" pour les professeurs des écoles qui souhaitaient enseigner les langues vivantes en primaire.
Puis on a décidé de rendre la chose obligatoire pour les professeurs des écoles, les obligeant à se spécialiser dans une langue vivante, pour l'enseigner à leurs élèves, rendant le CLES (Certificat en langue de l'enseigenement supérieur, qui se passe à 3 niveau, B1, B2 et C1)obligatoire pour l'entrée en 2ème année d'IUFM pour les professeurs des écoles qui enseigneront les langues en primaire, sauf bien sûr s'ils ont une licence de langue).
L'avenir de l'éducation nationale prévoit que les professeurs des écoles enseigneront eux-même dans leur classe une langue vivante.
Mais il y a une catégorie d'intervenants possibles auxquels on n'a jamais pensé : Les pauvres profs de langue retraités qui n'arrivent pas à joindre financièrement les deux bouts.
Ne serait-ce pas pour les plus jeunes d'entre eux (ceux entre 60 et 75 ans, mais je connais des retraités de 80 ans bons en langue, qui deviendraient vite l'idole des enfants...), à la fois un bon moyen de maintenir leurs neurones en bon état, et une source supplémentaire de revenus non négigeables par ce temps de crise. Il faut savoir qu'en rapport salaire/niveau d'études atteint, les professeurs font partie den France des plus bas salaires.
Il suffirait qu'ils fassent deux à trois heures par semaine et qu'ils soient rémunérés selon leur dernier grade et échelon atteint. Evidemment cela coûterait plus cher au gouvernement, mais les retraités sont des professeurs expérimentés, et ils auraient peut-être plus d'autorité que les jeunes qui sauraient aussi qu'ils ont été des professeurs de collège ou de lycées renommés. Pour augmenter leur aura, leur notoriéré et leur autorité.
Il ne faudrait pas qu'ils fassent des routes trop longues pour ne pas être stressés par les routes (le stress amenant une dégénérescence du cerveau, qui au contraire devrait être stimulé par cette acrivité) et veiller à ce qu'ils soient respectés, pour qu'ils ne subissent pas de stress suplémentaires.
Bien sûr, il faudrait qu'ils soient volontaires, mais payés.
Lorsqu'un professeur âgé s'en va en retraite, on entend souvent dire : "Ah! C'est dommage qu'il s'en va!" Pour les veils instits, c'est pareil. Ce serait bien pour les professeurs de langue aimés et appréciés. Dans ce cas et s'ils ont une bonne notriété, il faudrait qu'ils restent dans le coin où ils ont enseigné.
domino
10:59 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éducation, enseignement, langues vivantes, langues vivantes en primaire
lundi, 05 octobre 2009
Que deviennent nos amies?
Voici un petit moment qu'il n'y a pas eu de notes ici et vous vous demandez ce que deviennent nos amies Foolie, Dummie, Doofie et Sottie...
Et bien voilà ...
Chez Doofie, la situation ne s'améliore pas, elle vit aventure sur aventure, je veux dire pas des aventures amoureuses, mais des aventures matérielles :
- Fuite d'eau dans sa maison qui n'est pas une fuite d'eau (l'eau vient de nulle part et après avoir rebranché l'eau, on se rend compte qu'il n'y a pas de fuite et il ne pleuvait pas non plus le jour de la fuite d'eau), résultat : une vingtaine de recueils de partitions (des partitions achetées dans le commerce, pas des photocopies...) en train de sécher, les pages séparées par des papiers absorbants. Et d'autres papiers mouillés...
- Panne de voiture : Newman coincé sur une voiture vieille de presque 20 ans. Bref, nombreux trajets à pied, bus, train... Pas assez de sous pour en acheter une neuve.
- Cahiers qui disparaissent : quand Doofie fait son cartable, le contenu en est changé quand elle arrive à ses cours.... de fac le mercredi (rentrée faite depuis 15 jours).
- Espaces internet de travail ou dossiers electroniques qui contiennent de nombreuses erreurs, il faut toujours que Doofie envoie des mails pour faire corriger.
- Fermetures éclairs de sac qui claquent...
- Découverte d'un étudiant dans les pommes en bas d'un escalier (Heureusement, Doofie n'était pas seule et c'est un autre étudiant qui a donné l'alerte...)
Bref, la pauvre Doofie, princesse de sang royal et impérial, ne l'oublions pas, en voit de toutes les couleurs, dans tout cela, elle n'a plus envie de dormir dans la journée ... Et tout ceci en deux,semaines de temps...
Quand à Sottie voilà ce qu'elle craint :
De devoir aller faire un remplacement de Documentation, alors qu'elle est prof d'allemand, et/ou de devoir aller dans un bled loin de chez elle, ou un bled pommé, où il faudra prendre le bus, puis le train, puis le bus pour y aller... et de devoir y aller en hiver, et que le bus se retourne et qu'il n'y ait plus de Sottie....
Et Dummie?
Dummie ne sait plus jouer de guitare, elle a une infection ou une inflammation dans l'ongle du pouce droit, et elle a du mal à écrire pour la même raison... Elle écrit avec son pouce en l'air, tant ça fait mal... Son ongle a un drôle d'aspect, son pouce n'a plus la même forme que l'autre. Adieu la virtuosité à la guitare. Dummie ne joue pas, elle attend que ça guérisse.
Et Foolie ?
Foolie pleure de voir ses copines avoir tout cela... Elle se dit que si elle a un remplacement, sa belle voix (elle chante presque aussi bien que Doofie, qui a toujours chanté le mieux...), elle va crier et adieu sa belle voix, à 58 ans, on a la voix si fragile. Déjà Quicky ou Speedy, je ne sais plus trop comment s'appelle son Schnelly la fait crier, tant il fait des bêtises et souvent Foolie en perd sa belle voix...
Foolie apprend deux nouvelles langues, elle connaissait trois langues latines : le latin, le français et l'espagnol et trois langues germaniques, l'allemand, le néerlandais et l'anglais. Elle apprend deux autres langues en caractères latins, qui ne sont ni germaniques, ni latines, pour se mettre dans la peau d'un enfant de sxième de classe bilangue, et parce qu'elle en a besoin pour ses jumelages.
Bon, vous voyez que nos quatre amies sont très occupées et que leurs pensées sont aussi très occupées elles se méfient aussi des fausses amies, celles qui leur demandent un tas de détail sur leur vie universitaire et professionnelle, car ne sont-ce pas des personnes qui essaient ensuite de les faire échouer...
domino
23:11 Publié dans Les aventures de Dummie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : université, langues vivantes, enseignement, doofie, dummie, sottie, foolie, maison
samedi, 24 mai 2008
Les assistants...
J'aimais bien être en lycée à cause des assistants, car il n'y en a que rarement en collège.
Déjà l'assistant ou l'assistante d'allemand parlait généralement allemand aux collègues qui le désiraient. Ceci dit certain(e)s de mes collègues ne s'aventuraient pas à parler allemand avec l'assistant(e) devant moi, ayant peut-être peur que je ne leur découvre quelques lacunes. Mais moi, j'exploitais à fond le fait de pouvoir entretenir mon allemand avec l'assistant(e). Certains de mes collègues avaient d'ailleurs reçu l'ordre de l'inspecteur de parler une heure pas semaine avec l'assistant (e). Cela faisant partie des douze heures de l'assistant. L'inspecteur donnait ce conseil à ceux qui avaient une mauvaise prononciation (mais ne l'a jamais donné à moi, il s'est d'ailleurs bien gardé de parler de mon allemand dans mon rapport d'inspection, parce qu'il ne voulait pas me faire d'éloge). Cependant, depuis que je suis rattachée en collège, je trouve que dans mes exposés en fac, je suis moins naturelle qu'avant, parce que je parle moins allemand qu'avant. Je pourrais bien sûr parler avec mon mari, germanophone et dialectophone, ou plutôt trlingue de naissance (dialecte langue principale et maternelle, il rêve en dialecte sarrois, allemand, et français langue paternelle) , mais je n'aime plus quand il parle en allemand. Cependant j'aimais bien parler allemand avec les assistants, mais je pratique aussi l'allemand dans les jumelages, ayant de bons rapport avec les différents maires des communes allemandes de mes comités de jumelage.
Il faut dure que les assistants espagnols et anglais (ou hispanophones et anglophones, car j'ai eu comme ami(e)s des assistant(e)s colonbiens, péruviens, australiens, native american, américains des USA, néo-zélandais, etc... Ceka m'a permis d'entretenir et de perfectionner mon anglais et mon espagnol (je suis autodidacte en espagnol).
J'ai aussi des cousins anglais, qui déscendent d'un grand-oncle français (donc pas d'orginine anglaise pour moi). Je les rencrontre de loin en loin. La cousine qui a mon âge habite en Australie. Ses parents, les cousins germains de ma mère, passaient l'hiver en Australie, si bien qu'ils étaient toujours en été.
Quand j'étais en première j'ai pratiqué l'anglais avec la correspondante d'une copine qui était aussi la correspondante de mon frère. Et avec les cousins d'Angleterre (les parents), je servais d'interprète pour ma famille proche.
Voilà pourquoi j'estime que les assistants étrangers sont importants. Pas seulement pour les élèves, mais aussi pour les langues étrangères des professeurs.
domino
11:54 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : assistants de langue, enseignement, langues vivantes, langues étrangères, anglais, allemand, espagnol