Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 06 février 2011

Pas besoin...

Ce n'est pas la peine, parce que je raconte l'histoire de Doofie, de harceler d'autres professeurs en faisant la même chose que l'administration scolaire fait à mon héroïne de roman-théâtre, Doofie.

En effet, si Doofie résiste après autant de semaines de lutte contre son admisnitration malgré ses tentatives de collaborer avec le principal adjoint en ce qui concerne la partie collège, c'est qu'elle a quand même les nerfs solides, car toute professeure ultra-sensible serait partie plus vite qu'elle et ne serait peut-être déjà plus de ce monde avec toutes les histoires que lui fait cete administration.

Il y a dans cette cité scolaire des professeurs qui s'attaquent physiquement aux élèves de collège surtout et on les laisse en poste, ils sont bien notés car ils ont beaucoup d'autorité. Alors que ceux qui essaient la persuasion et les sanctions légales telles que leçons à copier, exercices supplémentaires, observations, retenues, n'ont pas l'autorité nécessaire.

Et plutôt que de mettre en congé ceux qui s'énervent physiquement directement sur les élèves en les secouant, on prend comme victime ceux qui font un discours de morale à voix forte et disent tout bonnement aux élèves qu'ils n'ont pas à se croire malins parce qu'ils sont dans ce dollète, qu'il y a d'autres collèges et lycées situés en ZEP et en zone prévention violence, avec beaucoup d'étrangers où l'ensemble des élèves est bien plus courageux qu'eux et travaille beaucoup mieux qu'eux.

Parce qu'une TZR qui fait beaucoup de lycées et collèges peut faire des comparaisons entre les établissements alors que les professeurs et administrateurs qui sont là depuis longtemps ont souvent des oeuillères en croyant que leur établissement est le meilleur du monde parce qu'l n'est pas classé ZEP ou REP ou ZPV (Zone prévention violence). Et veulent défendre la "réputation de leur établissement", en évitant qu'il soit classé ZEP ou REP tout en disant qu'ils recrutent leurs élèves dans une population de chômeurs sur lesquels l'alccolisme fait des ravages. Mais ils ont une réputation à défendre! Leur établissement, même s'il est loin de l'être, doit rester le meilleur du monde! Et si en faisant un discours de morale aux élèves, on a le malheur de critiquer l'établissement, oh, mon Dieu, que c'est grave, la pire faute qui puisse exister!!!  Bien plus grave que celle du collègue qui prend une élève et le secoue comme un prunier ou pire l'étrangle ou lui claque la tête contre une table.

Pourtant bien des élèves pensent eux mêmes que leur lycée ou collège est pourri et eux ont le droit de l'écrire dans leur blog, parce que tous les potaches ont le droit d'écrire dans leur blog que leur lycée ou collège est pourri.

Maintenant, vous me direz que si Doofie a été témoin de faits de violence de la part d'un collègue sur un élève, elle devrait le déclarer, et bien non, parce que tout simplement, elle l'a dit au proviseur sans dire de nom, quand il a voulu la mettre à la porte, elle, en la priant de prendre une congé maladie,  il n'a pas cherché du tout à savoir le nom du collègue en question, car il le soutient car il fait régner la discipline dans son établissement. Et comme c'est un prof qui n'a pas de bruit dans sa classe, c'est un bon prof!

Le provsieur qui ne s'est pas rendu compte que le remplacement de Doofie se termine dans un mois et demi et qu'il y a deux semaines de vacances dedans, continue à soutenir les parents contre Doofie, alors que si Doofie allait jusqu'au bout de son remplacement alors que la titulaire du poste dans l'établissement revienne, elle pourrait ensuite aller vers d'autres remplacements peut-être plus gratifiants que celui-cà alors que si elle arrête de travailler, vu les injonctions du proviseur d'arrêter de faire cours, alors que Doofie n'a pas eu de comportement délictuel, car critiquer les élèves d'un établissement pour leur paresse, et c'est une tendance générale qu'elle a constaté dans cet établissement compéré à ceux où elle a été avant, n'est pas un comportement délictuel, même si c'est dit en criant, par rapport à ce que font d'autres collègues, choses que Doofie n'oserait jamais faire. D'abord si elle tapait un élève elle se ferait mal à sa main de guitariste, alors pas de danger qu'elle les touche. Sauf pour voir s'ils ont de la fièvre, car une élève qui voulait aller à l'infirmerie a voulu absolument que Doofie touche sa main pour prouver qu'elle avait de la fièvre, mais elles n'avaient pas de fièvre, mais étaient toutes froides. On ne peut pas sanctionner quelqu'un qui touche une main pour regarder si elle a de la fièvre puisqu'on a le droit de donner la main à quelqu'un. Ce n'est pas non plus le métier de Doofie de voir si les élèves ont de la fièvre, elle n'est pas professeure et médecin en même temps.

Un collègue de lycée s'était un jour plaint que les sixièmes, bah, au début de l'année, se précipitaient sur lui en lui faisant la bise comme ils font à l'instituteur. Il s'était mis en colère en disant : "Ah non, ici on est au collège, pas à l'école primaire, alors on ne fait plus la bise!" alors les élèves lui ont tendu la main "Non, on ne donne pas la main non plus!, on est au collège ici!"

"L'année ou Doofie a fait cours d'initaition en primaire elle avait 80 jouez à embrasser en arrivant dans la cours à 13 h 30... Que c'était long ! En plus, il fallait se baisser pour atteindre ces joues d'élèves dressés sur la pointe des pieds tout en cehrchant ses joues à elle, et qui la mouillaient copieusement".

Doofie a d'ailleusr constaté que la bise est en nette baisse en général, il n'y a guère plus que dans les associations qu'on se fait encore la bise, ou en famille, ou entre musiciens, ou à des vieilles connaissances ou à de vieux amis que l'on retrouve et auxquels ont faisait jadis la bise.

Bon, enfin le monde est devenu bizarre...

Est-ce que le proviseur a tendu un piège?

"J'ai vu dans le dossier de Doofie qu'elle a eu un blâme parce qu'elle n' a pas voulu aller à la médecine du rectorat...  Donc, elle ne voudra pas y aller. Elle ne veut pas prendre de congé maladie, OK...! Le gouvernement a dit : Economies... Economies... Transformer la retraite de fonctionnaire de Doofie en retraite sécurité sociale = petite économie pour le gouvernement,ceci en la faisant partir trois mois après qu'elle puisse toucher sa retraite de fonctionnaire..  Enlever les 3 mois de salaire juqqu'au 60 ans de Doofie = près de 10 000 € d'économie pour le gouvernement. Si elle est remplacée par un autre TZ, qu'il faut payer de toutes façons.  Si elle est remplacée par un MA débutant , un peu moins d'économie pour le gouvernement, parce qu'il devra payer le MA débutant. Plus l'argent dépensé à sa formation, alors que Doofie a fait des stages récents sur les modifications de l'enseignement des langues vivantes.

 Donc, le proviseur a décidé d'interdire à Doofie de faire cours au moins jusqu'à la fin de la semaine dernière et qu'il la reprendra peut-être s' il n'a pas d'autre remplaçant pour les 3 semaines avant et après les vacances de février. ..

Sur son premier remplacement après ses postes fixes (rappel après 22 ou 23 ans passés sur des postes établssements Doofie est devenue TZR suite à un congé de longue maladie..), Doofie avait été mise par un médecin d'elle-même en congé maladie parce qu'elle ne supportait plus les reproches d'une agente de service concernant les papiers qui traînaient dans sa classe (élèves malpropres qui n'alllaient pas à la poubelle interdite pendant les cours). Le principal l'a rappelée plusieurs fois avec insistance, qu'il avait besoin d'elle, etc.. Ensuite le responsable des relations humaines l'a appelée disant que 5 plaintes de parents avaient été déposées contre elle. Au début de son remplacement, des parents s'étaient plaint du changement de méthode par rapport à la  profeseure en poste sur ce collège, collègue  qui était en congé de maternité. D'aillleurs il y a eu une carte de naissance au tableau d'affichage et un cadeau a été fait, donc c'était vrai.

Là, la professeure a aussi un congé de maternité et personne ne s'est occupé de savoir si maman et bébé allaient bien ou pas...  pas de carte au babillard, rien...  pas de nouvelles. Alors, Doofie se demande si la collègue n'a pas eu la même farce que Doofie, qu'on ne l'a pas obligée à prendre un congé maladie comme pour elle. Si l'allemand ne fonctionne pas dans ce collège et que déjà deux professeures sont sur la touche, le proviseure devrait en chercher les raisons ailleurs et tout d'abord chez les parents et les élèves. Ce sont eux qui chassent les professeurs d'allemand.

Maintenant la professeure d'anglais de la sixième bilangue fleurant la bonne classe (mis à part les trois élèves dissipés qu'elle n'a d'ailleurs pas car ils sont uniquement premières langues)  a peut-être envie de garder la classe pour elle seule et de ne pas la partager avec une prof d'allemand... Doofie a déjà senti son animosité vis à vis de l'allemand, une semaine après son arrivée, lors du conseil de classe. Elle a fat des réflexions du genre : "Mais coment ces élèves là sont-ils capables d'apprendre deux langues à la fois..." Alors que dans l'ensemble, ces élèves ont de la mémoire. Ils ont une mémoire meilleure que celle de quatrième et des secondes.

C'est d'ailleurs tout juste si Doofie a été présentée à ses collègues, aux autres conseils, oui, mais pas à celui là ou le prinicpal adjoint était absent. Parce que normalement, c'était Doofie qui devait devenir la professeuree principale pour trois mois de cette calsse et le principal adjoint a pris le relais, plus ou moins.

Bon, l'inspecteur n'a pas dit que Doofie devait partir en retraite, il lui a donné seulement des conseils pour continuer mieux, il s'est seulement plaint qu'elle n'était pas inspectée plus souvent, il n'a pas dit qu'il reviendrait l'année suivante. Donc, en principe, cela ne s'est pas trop mal passé. Juste que les élèves ne prennent pas assez d'initiatives. Qu'elle aurait dû, comme ils n'avaient pas fait le travail maison demandé, les laisser davantage en travail individualisé au début de l'heure. (Normalement, ils auraient dû commencer à faire la comparaison entre les deux textes eux-mêmes, à la maison).

Et n'oublions pas que Doofie a commencé le remplacement avec une laryngite-bronchite et que finalement, c'est maintenant qu'elle n'a plus de maladie contagieuse qu'on lui demande de se mettre en congé maladie.

Décidément Doofie n'est pas parano, elle ne fait pas de délire de persécution, mais on a vraiement l'impression que les administrations scolaires, proviseurs, pinicpaux, etc... ont été créés pour la harceler moralement. Car pour la convoquer trois fois avec trois à quatre bonshommes (bons hommes, hmm?) dans un bureau, et lui dire une première fois, "je ne sais pas si je peux vous prendre" sans raison valable aucune, alors que Doofie a été nommée là en suppléance par le rectorat et que c'est le collège lui-même qui l'a appelée...  que ensuite on lui dise deux fois, "nous pensons que cela ne peut pas continer ainsi". Peut-être la collègue mise abusivement aussi en congé aurait gagné sa bataille et devrait revenir et essaie de soudoyer des élèves contre Doofie pour qu'elle s'en aille...  pourant elle l'a connue dans le temps et sait que c'est une collègue sympathique et elle devrait savoir qu'elle met Doofie dans l'embarras en l'obligeant à partir avant la fin de son remplacement, puisque si elle quitte son remplacement avant, elle est obligée de se metre en congé elle aussi. Si elle veut revenir plus tôt c'est au rectorat de changer la date de fin de remplacement de Doofie. Et pas à Doofie de prendre un congé longue maladie indû.

Bon, Doofie a retrouvé la clef de la collègue (la clef de son armoire) et la clef de classe qu'on lui a prêté, enfin, c'est Schnelly qui l'a retrouvé dans les vestes à bandes fluorescentes de la voiture familale. Pourtant Doofie ne les a jamais mises là... Bizarre...  En cherchant l'ordinateur de Doofie qu'elle n'avait pas laissé dans sa voiture, mais dans la voiture d'une amie, elle s'en est aperçu tout de suite d'ailleurs.. Mais noir sur noir, l'amie ne l'avait pas vu. (Elle s'est demandé si ce n'est pas Schnelly qui l'a pris de ses mains pour ensute avoir un prétexte pour retourner à la voiture et retrouver les clefs).

Bon, la clef de l'armoire ne vient pas de l'administation mais est à sa collègue, elle l'a rendra à sa collègue, mais n'a t on pas subitilsé les clefs pour la gêner pour l'inspection, pour qu'elle n'utilise pas le matériel audio ou vidéo, parce qu'il parait que l'untilisation de matériel audio ou vidéo ça fait un ou deux points de plus en inspection. Et l'utilisation d'une classe pupitre 5 points de plus au moins... Mais, dans cette cité scolaire,  les classes pupitres sont squattées par les profs d'anglais qui interdisent aux profs d'allemand de s'en servir. D'après ce que lui a dit son collègue au début du remplacement.

Doofie est de plus en plus persuadée qu'on  a cherché à lui rendre la tâche plus difficile en subtilisant ses clefs et en les rendant après l'inspection à son mari. Ou bien lui les avaient retrouvée dans ses affaires après les avoir prises sans le faire exprès, et les auraient rendues quand elle n'en a plus besoin, si on ne la laisse pas reprendre ses cours.

domino

 

lundi, 24 août 2009

Régressif..

Théâtre (fiction)

(C'est la rentrée domino, Doofie, Dummie et Sottie ont trouvé toutes les quatre dans leur casier une convocation les conviant à un stage de PAF avec public désigné : comme elles sont TZR et que cela fait longtemps qu'elle n'ont pas enseigné leur matière, l'allemand, parce qu'on leur donne toujours des remplacements dans d'autres matières,

ignorant le fait qu'elles ont eu ces dernières années des notes entre 10 et 12 à leurs traductions d'agrégation interne et même cette année des notes entre 10 et 11 à leur épreuve de traduction d'agrégation externe,

ignorant le fait qu'elles suivent toutes depuis plusieurs années 5 jours par an, le stage de didactique de préparation à l'agrégation interne,

ignorant le fait qu'elles passent tous les espaces temporels entre les remplacements sur les bancs de l'université, 

ignorant le fait qu'elles suivent des stages de didactique sur l'expression écrite, orale, la vidéo, la musique au cours d'allemand, les TICE au cours d'allemand, et j'en passe...

ignorant le fait qu'elles sont très appréciés à l'université pour leur allemand et leurs qualités linguistiques,

ignorant le fait qu'elles sont appréciées de leurs formateurs et formatrices en stage PAF,

elles ont été convoquées à un stage de recyclage linguistique et de didactique pour TZR d'allemand.

Les voici assises sur les bancs, ou plutôt les chaises du stage, où l'on fait une discussion grammaticale à bâtons rompus.

"Nous allons parler de la structure régressive de la phrase", dit l'inspecteur en ouvrant ses mains dans ses gestes avenants, et en souriant, regardant les stagiaires à droite et à gauche.

"... allemande." pense Sottie, et se mord les lèvres pour ne pas laisser échapper le mot. En effet, mieux vaut ne pas rectifier l'inspecteur et de toute façon il va de soi qu'il s'agit de la phrase allemande puisqu'on est dans un stage d'allemand!

Personne  ne bouge, Dummie, Doofie, Sottie et domino ont leur petite idée là-dessus, mais n'étant pas tout à fait d'accord avec cette formulation, elles préfèrent se taire.

"Que personne ne bouge!" pense l'inspecteur, "Et je vais pouvoir placer mon laïus rapidement".

"Non vraiment, vraiment?" renchérit l'inspecteur "personne n'a d'idée à ce sujet..."

Sottie, Dummie, Doofie et domino se regardent, elles reprennent leur souffle, se regardent pour se donner du courage, et lèvent timidement le doigt.

"Ah, il y a quelques bonnes volontés", dit l'inspecteur, "quatre doigts se sont levés Et bien, je vais donner la parole à Madame Doofie...Madame Doofie, s'il vous plaît!"

Doofie reprend son souffle et prend sa voix des plus beaux jours, sa voix de speakerine de la télévision. Nos quatre amies ont toutes les quatre, quand elles s'y mettent, des voix de speakerinnes de télévision.

"Et bien, voyez-vous Monsieur l'inspecteur et chers collègues, je pense que la structure régressive de la phrase en allemand, n'existe pas."

"Comment", s'insurge l'inspecteur, "si elle n'existait pas, je ne poserais pas la question! Je vous demande de m'explquer Madame Doofie, ce qu'est la structure régressive de la phrase, pas de me dire que ça n'existe pas!" et ne lui laissant pas le temps de rectifier passe à la suivante :

- Et vous, Dummie, qu'en pensez-vous?

Dummie respire et prend sa belle voix de speakerinne de la radio, en gros la même voix que celle de Doofie, bien qu'elles ne soient ni soeurs, et encore moins jumelles, et dit :

- Et bien, Doofie s'est mal exprimée, elle voulait dire que cette structure n'existe pas en français, mais que par comparaison avec le français, les français emploient la terminologie de "structure régressive de la phrase" pour l'allemand, par comparaison avec le fran....

- Je ne vous demande pas de comparer le français et l'alle mand, Madame Doofie, mais de m'expliquer ce qu'est la structure régressive de la phrase allemande! Et vous, Madame Sottie, qu'en pensez-vous?

- Et bien, dit Doofie de sa plus belle voix de speakerinne d'aéroport, qui parle plusieurs langues couramment, l'ordre de base de la phrase en allemand, c'est de mettre le verbe à la fin dans les structures infinitives et dans les subordonnées et...

- Je ne vous parle pas d'ordre de base, Madame Sottie, mais de structure régressive de la phrase... Et vous Madame domino...

- Et bien, Monsieur l'inspecteur, dit Madame domino en souriant, de sa plus belle voix chantante de cantatrice d'opéra, en allemand, dans les subordonnées, on met la partie conjuguée du verbe, celle qui porte les marques de personne, de temps et de mode,  à la fin, et dans les structures infinitives aussi et ...

- Très bien, Madame domino, continuez!

- C'est ce que nous français, appelons "structure régressive de la phrase", mais en fait comme disait Doofie, cette structure n'existe que pour nous les français qui voyons l'allemand à l'envers, car pour les allemands c'est l'ordre de base de leurs formes infinitves... car pour eux, c'est tout naturel de mettre le verbe à l'infinitif à la fin....

- Non, non, et non, commence à s'énerver l'inspecteur, je vous demande de ne pas parler de l'ordre de base et de garder la terminologie "structure  régressive de la phrase"....

Et vous Monsieur Klugy, qu'en pensez-vous?

Et bien, dit Monsieur Klugy, TZR agrégé, le seul homme, mis à part l'inspecteur, de l'assemblée, féminisation de l'enseignement oblige! avec sa petite voix de ténor intellectuel, un peu rugueuse et mal assurée. Et bien, "la structure régressive de la phrase, c'est que à l'infinitif, puisque mes collègues en ont parlé, mais surtout dans la subordonnée, le verbe est à la fin et to-us les mots sont à l'envers!"

Pouvez-vous donner un exemple? sourit l'inspecteur, regardant Klugy avec admiration.

"Er sagt, dass er um fünfff Uhr kooooommt" dit Klugy avec un accent très francisant, allongeant fortement la voyelle brève de la fin tout en l'accentuant très fortement et en fermant bien le o ouvert, ce qui semble être un crime aux yeux mouillés de Doofie, Dummie, Sottie et domino qui sursautent.

Excellent, dit l'inspecteur, excellent!

"Très bien, Monsieur Klugy, excellent! excellent! Mais vous êtes agrégé, ce stage de recyclage linguistique est-il vraiment fait pour vous? Vous êtes largement au dessus du niveau, je ne vous convoquerai plus qu'à la partie didactique et vous dispenserai de stage de recyclage linguistique..."

.

Un peu plus tard, les stagiaires doivent lire un extrait de pièce de théâtre...

Vous voyez, dit l'inspecteur, ici, il s'agit de pièces de théâtre, les didascalies sont bien mises entre parenthèses, et les phrases du dialogue sont précédées des noms des personnages, et ne sont pas entre guillement. N'est-ce pas Madame domino, dans la pièce que vous avez faite sur nous, c'est mal rédigé, votre pièce de théâtre ressemble à un roman!

domino

jeudi, 12 juin 2008

Bizzarre (4) ou (5)

Voici un autre fait bizarre et là, je me demande vraiment, si j'ai rêvé.

Vous savez que comme je n'ai pas de remplacement pour le moment, on m'a dit que je devais rester chez moi en attendant un remplacement (pour ceux qui prennent le train en route : je suis TZR rattachée dans un collège).

Et voilà que Vendredi matin dernier, alors que j'allais partir chez le dentiste, le téléphone sonne :

Pour un remplacement....? Non.....

La secrétaire de mon collège qui se présente par son prénom puisqu'elle est une amie à moi* qui depuis un an a du agir contre moi par devoir et contre sa volonté.... en transmettant des lettres qu'elle n'aurait pas voulu transmettre, est au bout du fil :

 "Finalement, ce n'est pas la peine de te (vous?) déplacer pour venir au collège lundi, l'inspecteur M. D. ne viendra pas....

" Moi, estomaquée : "Pourquoi? Il était prévu qu'il vienne?" Réponse : "Oui, tu (vous?) n'as (n'avez) pas reçu la convocation?"

Moi : "Une convocation? Je n'ai rien reçu du tout".

 Là, je suis formelle, même pas un avis de recommandé, à moins que mon mari.... ait oublié de me donner la lettre concernée.

C'est lui qui relève la boîte au lettres. Réponse : "De toute façon cela ne fait rien, puisqu'il ne vient pas. Ce n'est pas la peine de venir."

"Bizarre, bizarre... Un inspecteur qui devait venir alors que je ne suis pas prévenue, puis qui ne vient plus.... sans classes d'inspection...."

Peut-être qu'il venait pour mon collègue. Et puis en en parlant à mon mari, il m'a révélé une chose : il a été inspecté en Mai, et ne m'avait rien dit.....

L'inspecteur était venu une première fois au mois de mars, mais il n'avait pas été prévenu, on lui a dit qu'il pouvait refuser l'inspection, parce qu'il n'avait pas été prévenu, ce qui fut fait, après qu'il ait quand même salué l'inspecteur.

Puis il est revenu toujours pour l'inspecter dans la même classe de 4ème. Apparemment cela s'est bien passé, il parle un allemand parfait (qui l'eut cru, avec une mère allemande....?)

Ceci dit mon mari est certifié par liste, malgré son allemand parfait, il n'avait pas réussi son CAPES, à l'époque.... mais il avait eu trois fois l'écrit, et moi qui n'ai pas de famille allemande, je l'ai réussi. Et n'allez pas dire qu'on l'aurait confondu avec moi, primo je passe les concours sous mon nom de naissance, secundo il n'y a que moi qui ai passé l'oral cette année là.

bon, bref, il a été inspecté et ne m'avait rien dit : .... drôle d'affaire, pouquoi fait-il de cachotteries comme cela. Il a dit pour excuse qu'il n'avait aps eu le temps de m'en parler, Pourtant on est souvent assis ensemble dans la voiture, quand je conduis, il pourrait quand même me parler de l'inspection qu'il a eue.

domino

 

 

*On faisait de la danse folk ensemble dans les années 90.