samedi, 24 mai 2008
Il était une fois...
Il était une fois une prof d'allemand qui avait été inspectée le 22 mars 2002; on ne sait pas pourquoi, alors qu'elle était jury de BTS dans trois académies, l'inspecteur avait souhaité une ré-orientation. Et pourtant, elle parlait bien allemand.
Elle en fut si peinée qu'on l'appela à la médecine "précentive du rectorat", qu'on l'a mis en congé en lui disant que ses jurys d e BTS, ses projets pédagogiques, les voyages en Alleagne organisés pour les élèves n'avaient jamais existé que dans sa tête (Bien sûr, la vida es un sueno).
Mais au bout du compte, elle repris le travail, assista à un stage d'agrégation interne où on lui appris à dire à l'inspecteur éventuel, éléments facilitateurs, entraves lexicales, entraves grammaticales, entraves de contexte interne, entraves de contexte externe, etc... bref à parler pédagogiquement.
Et elle fut admissible à l'agrégation interne une première fois.
Alros l'inspecteur dit à son mari rencontré dans une réunion, qu'elle pouvait reprendre l'enseignement de l'allemand, que ses notes obtenues à l'agrégation n'étaient pas si mauvaises que cela. Donc, l'inspecteur avait changé d'avis, il ne souhaitait plus de réorientation pour elle.
Seulement, elle se retrouva en zone de remplacement, et l'inspecteur, qui lui avait dit, que puisqu'elle était certifiée, il ne pouvait pas l'empêcher d'être prof d'allemand, ne pensa plus à ele.
En zone de remplacement, elle eut de nouveaux proviseurs, de nouveaux principaux, et dans son diossier l'inspecteur n'a pas écrit ce qu'il a dit oralement, si bien que ces proviseurs et principaux, ont continué à se baser sur le rapport d'incription de 2002 et de dire : "Vous n'êtes pas une bonne professeure d'allemand, c'est écrit dans le dernier rapport q'insptection". Et ainsi, de fil en aiguille, son dossier arrivanrt chez tous les proviseurs et principaux de ses établissements de rattachement et d'exercice, ces chefs d'établissement, lurent le rapport et dirent presque unanimement : "Je ne peux pas vous doner d'allemand à cause de votre derneir rapport d'inspection" (qui était le cinquième de sa carrière).
Et c'est ainsi qu'on voulu la mettre CPE, puis documentaliste.
Alors qu'elle veut rester prof d'allemand et qu'elle essaie de réussir l'agrégation pour rester prof d'allemand.
Bien peu sont nombreux les profs certifiés, AE ou PEGC d'allemand qui se risquent à passer l'agrégation. Alors pouquoi restent-ils profs certifiés, AE ou PEGC ? Alors que leur collègue certifiée bi-admissible à l'agrégation interne se voit refuser toute heure d'allemand ou presque? Et qu'elle prépare l'agrégation d'allemand, parce que elle se dit qu'en réussissant l'agrégation, on la laissera redevenir une prof d'allemand à part entière.
domino
00:52 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agrégation, enseignement
samedi, 10 mai 2008
Misère des TZR!
Lisez bien cette note que je mets en lien et voyez comme les remplaçants ont la vie dure. La prof qui écrit la note a une absence prévue, elle va être remplacée, et ses élèves, des élèves de lycée disent déjà ce qu'ils vont faire à la remplaçante :
- On va lui mettre la misère!
C'est dans une autre région, ça sonne de l'EST.
ici, on dirait :
- On va lui mettre le b....l!
ou bien :
- On va lui mettre le boxon!
Misère des TZR, toujours mal notés parce que remplaçants.... Et cette jeune prof, elle attend un bébé, peut pas le faire pendant les grandes vacances, non, pour pas porter malheur à ses collègues TZR?
Lien : Clic, clic !
La remplaçante n'est même pas arrivée, ils ne savent pas à quoi elle ressemble, elle est peut-être agrégée et déjà, "ils vont lui mettre la misère!"
Savez-vous qu'en tant que bi-admissible à l'agrégation titulaire, j'ai déjà été la rempaçante d'une auxiliaire débutante. Le monde à l'envers!
domino
11:54 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : misère des tzr, tzr, remplacements, enseignement
Il s'est fait avoir....
Avant de commencer regardez l'article de la Déclarations des Droits de l'Homme que j'ai mis en marge, je suis libre d'exprimer mes opinions...
Espérons que nous soyons dans un pays, Sarkonien, où il y a encore une liberté d'opinion. Il y a encore 6 ans, la France était le pays des Droits de l'Homme.
N'interprétez pas mal "Il s'est fait avoir". Je ne veux pas dire que ce collègue dont je vais vous parler, serait coupable de quelque chose et "qu'il se serait fait avoir", comme quelqu'un qui dépasse la limitation de vitesse, d'ailleurs je ne sais pas pourquoi il est allé à la médecine du rectorat, mais je veux dire "qu'il s'est fait avoir", comme moi il y a cinq ans - et comme on voulait que je me fasse encore avoir cette année -par la médecine du rectorat.
Un homme transformé, pas en bien, par la médecine du rectorat. Ils ont fait de cet homme dynamique, extrêmement brillant, une loque.
Ce collègue porte le même prénom que moi, un prénom mixte, mais il est un homme, et je suis une femme.
Il n'est pas dans le même collège que moi, mais sur la frontière, 40 kilomètres plus au Nord.
Je vais vous dire qui est ce collègue.
Il vient d'une autre académie, excédentaire en profs d'allemand, il avait un poste de prof d'allemand là-bas tant qu'il a été auxiliaire, et quand il a eu son CAPES, il a fait son stage dans l'académie où il est né, a fait ses études, etc..., puis il a atterri dans cette académie de réputation déficitaire, mais en réalité excédentaire en profs d'allemand, mais n'est pas devenu TZR, alors que moi, mutée au même moment, alors que j'étais en congé maladie, je suis passée de lycée où j'ai travaillé depuis dix ans en poste établissement (je n'ai eu que des postes établissement depuis 1976 jusqu'à cete convocation à la médecine du rectorat, alors que l'année avait commencé sur les chapeaux de roue...). Mais ceci n'a pas d'importance... Bref, venant de sa belle académie natale, l'une des plus belles, l'une des plus réputées régions de France pour le tourisme, envahie par les allemands en été (ils devraient donc avoir besoin de profs d'allemand pour les professions touristiques, là-bas...), il s'est retrouvé dans un petit collège sur la frontière.
Il m'a raconté l'année où il est venu à la formation d'agrégation interne, il venait à la didactique et au thème, parce qu'il avait décidé de devenir bon dans une matière à la fois, mais vous savez qu'il a le même prénom que moi, alors moi, tous les ans, comme il passait l'interne et l'externe, et que moin depuis la session de 2004, j'ai passé les deux aussi, je luis en voulais un peu, mais tout en l'ayant parmi mes amis, parce qu'il rendait ses traductions auxquelles ils avaient de bonnes notes, d'après ses dire, analogues au mienne (11 ou 12/30), mais il rendait copie blanche en dissertation. Et comme grâce à mon nom de jeune fille (nom de naissance), que personne ne connaît, sauf ceux qui l'ont vu sur les listes affichées dans les salles d'écrit, je suis pas loin de la fin de l'alphabet, et que lui, il a une initiale qui est une lettre devant la mienne, j'étais souvent derrière lui, ou deux places derrières, et je me disais qu'avec sa copie blanche, il devait provoquer un décalage dans toute les copies, tout comme ceux qui ne se présentent qu'à une épreuve.
Par contre, lui me défendait ardemment. Alors que sa collègue de thème oral, maintenant en retraite, me faisait souvent taire, parce que je disais les réponses trop vite, et que je ne laissais le temps aux autres de réfléchir (mais je ne le fais pas exprès, c'est mon enthousiasme!), cette année là, après que je me sois coupé les cheveux qui ont repoussé depuis, ma prof de thème écrit qui m'avait mis des 10/20 à 12/20 pendant toute l'année précédente, appelait par mon nom marital une autre personne, et m'a asséné des 2/20 et des 4/20 pendant toute l'année. Cheveux longs, idées longues, cette année, je suis remontée à 12/20 avant l'écrit. Il y avait, contrairement à cette année, toute une bande de candidats d'agrégation interne, qui bavardaient en début d'heure avec la prof, et riaient pendant toute l'heure, tout en travaillant, mais dès que je disais une réponse, la prof réclamait le silence à tous, en disant, "Ah, maintenant, yen a assez. Taisez-vous, Mme Domino 2:". J'étais, je ne sais pour quelle raison, toujours laissée à l'écart du groupe, personne ne me parlait, saut celui qui a le même prénom que moi. Et contre toute attente, j'ai été de ce groupe là, la seule admissible de l'agrégation interne, les deux autres étant du CNED. M. domino (domino sans majuscule étant pour cet i-grimoire le prénom mixte commun), appelons le ainsi, mon mari portant mon nom marital étant monsieur Domino 2, alors que mon patronyme est Domino 1 (avec majuscules), bref M. domino était content pour moi, il a dit " Tu as vu, toute l'année, ils t'ont laissée de coté, toute l'année ils ont joué le grand jeu auprès des profs, et voilà, ils se sont tous étalés, et toi, tu les a tous battus. C'était ma deuxième admissibilté à l'agrégation interne. Et M. domino prenait fait et cause pour moi.
Encore l'année dernière, très en forme, il avait passé les deux agrégations, et il était en train de me rappeler ce magnifique évènement, la fois où, mise à l'écart de tous, je les avais tous battus, et ils étaient au moins une dizaine qui roulaient des mécaniques pendant les cours à l'université.
Voilà, je l'ai rencontré aujourd'hui....
Il me demande si ça va.
D'abord, j'ai dit 'oui', je ne raconte pas mes mésaventures professionnelles à tout le monde, sauf à vous, privilégiés va, chers lecteurs de mon i-grimoire.
J'ai demandé : "Et toi? Tu es toujours dans ton collège de la frontière?"
"Moi, non" a-t-il répondu. Puis il a ajouté qu'il était en CLM. Depuis septembre. Quelle coïncidence.
Je me suis dit après coup qu'il m'avait raconté une histoire, que c'était pas possible, qu'on lui avait demandé de me dire cela pour que je parle de mon histoire de paperboard, et des convocations que j'ai reçu pour aller à la médecine du rectorat.
Puis, je me suis dit, que c'était quand même quelqu'un d'entier (comme moi, qui suis aussi entière). De toute façon en Sarkonien, on ne convoque à la médecine du rectorat que les gens entiers, car dans ce pays, les gens entiers sont tellement rares qu'ils sont des originaux ou des loufoques ou des fous, des malades mentaux, comprenez-moi.
De toute façon les dominos sont généralement des personnes très franches et entières.
Alors, mon compagnon d'infortune m'a dit, qu'il allait à l'hôpital de jour de la MGEN! Heureusement que grâce au fait que mon mari soit dans l'enseignement privé, je ne suis plus à la MGEN. Pendant tout un temps, nous avons payé deux cotisations de Mutuelle parce que la MGEN refusait les conjoints du privé en cotisation familiale. Alors, je me suis mise dans la mutuelle de mon mari (mutuelle non professionnelle) en cotisation familiale. Disons que le deuxième membre de la mutuelle dans la famille paie moins cher que le premier.
Heureusement que je ne suis pas à la MGEN, sinon, ils m'auraient aussi envoyé là-bas me bourrer de petites pilules qui font voir la vie en rose, mais qui par exemple ont enlevé sa belle diction à mon collège qui depuis qu'il prend ces petites pilulles parle comme s'il avait des pommes de terre chaude ou du chewing-gum dans la bouche. Ils en ont fait une loque.... Ils l'ont transformé complètement.
Si je dis cela, ce n'est pas contre ce collègue, mais pour montrer les dégats que fait la médecine du rectorat, qui en 2002 a fait aussi de gros dégâts sur moi...
Il n'est apparemment pas syndiqué. Il y aurait donc un Goulag en France pour les profs pas syndiqués? Je ne veux pas dire vraiment un goulag, mais des hôpitaux psychiatriques comme pour Soljenytsine?
Mon collègue a dit qu'il va reprendre le travail en septembre.
Bon, voilà, une chose m'a moins plu. Je lui ai raconté mes déboires avec la médecine du rectorat, que j'avais été en 2002 convoquée là-bas parce que une heure avant le début de mon service, un lundi matin où je commençais à onze heures et alors qu'il 'était que dix heures, j'étais passé devant la concierge en lui disant que je ne me sentais pas bien, donc une heure AVANT le début de mon service, donc, avant le début de mons service c'était comme ci je téléphonais du dehors, donc je ne devais pas aller au secrétariat de direction, tout comme l'année dernière quand je suis sortie sous les hauts cris de ma principale, qui me chassait, à cause de l'histoire du paperboard (voir mes articles depuis mai 07), par deux fois à trois jours d'intervalle, je n'avais pas de compte à rendre sur mon absence, dans la mesure où c'était un service de rattachement qui est facultatif pour un/une titulaire. Donc, dans les deux cas, quand j'ai été convoquée à la médecine du rectorat, il y a eu vice de forme.
Mais je parle de moi, revenons à mon collègue, qui ne s'inquiète pas outre mesure, malgré le fait que je l'ai trouvé amoindri par rapport à l'année précédente, et fort maigri, alors qu'il était bien avant, et pas trop gros. Peut-être qu'ils l'ont confondu avec moi et qu'ils lui ont fait faire un régime inutile....
Par conre là où j'ai été vexée, c'est quand je lui ai dit que la médecine du rectorat me convoque toujours pendant les vacances, qu'elles soient grandes ou petites, et que je trouve cela bizarre. Je lui ai dit que par exemple un avis de recommandé est arrivé le samedi du début de vacances de printemps. Je ne suis pas censée avoir reçu pu aller chercher le recommandé, car le collège étant fermé le samedi, je peux très bien partir le vendredi soir et revenir le dimanche 15 jours plus tard. C'est là que l'on voit qu'il y a quand même du harcèlement moral contre moi. J'ai des collègues qui originaires d'autres académies retournent dans leur famille pendant quinze jours à chaque "petites vacances". Pourquoi ne serais-je pas comme eux.
"Tu reçois les recommandés toujours le samedi du premier jour des vacances? Tu rigoles? Tu es paranoïaque, m'as-t-il dit.
Alors là, mon visage si souriant habituellement, mais depuis l'inspection du 22 mars 2002 et la convocation à la médecine du rectorat de septembre 2002, j'ai pratiquement perdu mon beau sourire, tellement ils m'ont fait mal, alors là, mon visage, si souriant habituellement s'est renfrogné.... Encore cette injure? La même que celle de la principale? La même que celle de l'ouvrier. Mon mari est quand même témoin, que l'on me convoque presque toujours pendant les vacances, et que cet avis de recommandé est arrivé le samedi matin.
Je n'ai même plus le courage de me défendre. Mon syndicat de l'année dernière convenait que ce n'était pas normal de convoquer quelq'u'un pendant les vacances, mais me disait que je devrais quand même aller à la médecine du rectorat à la rentrée (de septembre dernier).
Alors moi, je leur réponds, juridiquement, ils sont dans l'erreur, car aucune plainte n'a été déposée contre moi, et je n'ai aucune obligation de soins. D'ailleurs le psy qui n'était pas le spy chez lequel voulait m'envoyer la médecine du rectorat à 80 kilomètres de chez moi, alors que j'en avais trouvé un bon à 8 km, que je ne juge plus bon, depuis qu'il a pris fait et cause pour m'envoyer à la médecine du rectorat en septembre, masi il n'avait pas la même voxi que d'habitude au téléphone, il avait prétendu qu'elle était déformé par son Alice-Box, mais le rire sarcastique qu'il a eu à la fin de la convesation téléphonique n'était pas celui de ce médecin, j'ai l'impression que mon appel téléphonique à mon médecin avait été intercepté et que c'est un autre qui m'a répondu, un du rectorat. Peut-être celui de l'hôpital de jour de la MGEN. J'ai l'imrpession que la TZR de français qui travaillait avec moi l'an dernier au CDI du collège, n'était pas étrangère à cet appel, car elle avait entendu ma conversation téléphonique avec mon médecin. Elle était d'avis que je n'avais pas à être dans ce CDI, alors que c'était la prinipale qui m'obligeait à rester là.
Ce n'est pas la peine de me faire réadhérer à la MGEN, parce qu'elle rembourse moins que ma mutuelle et en ré-adhérant à plus de 50 ans, je ne peux plus bénéficier des compléments de salaire en cas de congés, etc....
Vous ne trouvez pas que l'histoire qu'ils m'ont faite pour ce paperboard est vraiment ridicule, d'autant plus que j'avais même rattrapé les heures d'absence sur ce service de documentation que je ne devais pas faire, parce que je suis germaniste et que je ne m'étais portée volontaire pour faire de la documentation ?
Et mon cas de TZR sans service n'est pas isolé, il y a 3 ou 4 ans, une TZR a été admise à l'agrégation externe d'allamand, alors qu'elle n'avait travaillé que six mois en deux ans depuis sa nomination comme certifiée titulaire. Et elle n'avait pas travaillé du tout l'année de son admission tout en étant payée à temps complet, elle venait à l'université tous les jours ou presque, Et les professeurs ne lui ont jamais demandé des comptes sur son activité professionnelle (comme ils l'ont fait parfois pour moi), car comme elle était fort jeune, ils la prenaient pour une étudiante.
Bon, je résume quand même, car ce journal intime reflète mes pensées parfois désordonnées, comme le sont toutes les pensées...
- En ce qui concerne M. domino, mon collègue d'allemand, mais pas un collègue d'établissement, du même prénom que moi, je pense que !
a) il s'est fait avoir par la médecine du rectorat parce qu'ils le démolissent à coup de pilules.
b) ils l'ont peut-être confondu avec moi, et moi avec lui, peut-être qu'il a fait quelque chose de plus grave que de constater que le disparition d'un paperboard pouvait être un vol, mais il m'a dit que non, qu'il était malade pour une affaire personnelle. Je vais imaginer la conversation que mon collègue a eu avec le médecin du rectorat s'ils l'ont pris pour celui qui a fait le signalement de la disparition du paperboard. Voir plus loin ou une autre note au théâtre ce soir (2).
Je dis peut-être qu'il a fait quelque chose de grave, s'ils m'ont confondue avec lui, parce que leur insistance à me convoquer pour une histoire aussi minime et ridicule que celle de paperboard et alors qu'en juin 2007 tout le monde semblait être réconcilé au collège, ou ma principale a-t-elle été hypocrite pour m'avoir caché durant tout le mois de juin qu'elle m'avait fait convoquée à la médecine du rectorat? Cette histoire est tellement ridicule et minime que ça ne vaut pas la peine de mettre quelqu'un en congé pour cela, ça ne vaut pas la peine d'enlever 400 Euros à quelqu'un pour cela, que cela ne vaut pas la peine de mettre un blâme pour cela (quoiqu'on a vu pire, en 2003 un professeur avait été blâmé parce qu'il avait parlé de religion aux élèves, et ce n'était même pas de sa religion... Donc, ce n'était pas du prosélytisme religieux. Mais où va-t-on? Je reviens à nos moutons, parce que leur insistance à me convoquer par lettre recommandée, etc... montre qu'ils font des éléphants avec des mouches en ce ce qjui me concerne, et s'ils font cela, c'est qu'ils m'ont confondue avec quelqu'un qui a fait quelque chose de grave. Mais mon collègue dit que non que pour lui, il s'agit d'une affaire personnelle, et pas professionnelle.
c) Je pense que si pour le collègue il s'agit d'une affaire personnelle comme un chagrin d'amour, il vaudrait mieux qu'il travaille pour oublier son chagrin.
d) je pense qu'il n'aurait pas dû dire que je serais paranoïaque parce que je dis que les lettres recommandées arrivent toujours les samedis du début des vacances. Parce que je trouve que c'est une injure. Si un élève vous disait "M. ou Mme, vous êtes paranoïaque!", vous sanctionnerez l'élève, n'est-ce pas? Alors pourquoi ne pas sanctionner ma principale et l'ouvrier qui l'ont écrit noir sur blanc. On n'est quand même plus au temps de Camille Claudel....
De plus pour les lettres du samedi, mon mari est témoin, puisque c'est lui qui ramasse le courrier dans la boîte aux lettres... Alors, ils vont essayer maintenant d'éliminer ou de mettre hors de combat mon époux, pour que je ne puisse pas témoigner contre eux avec l'histoire des lettres qui arrivent toujorus au début des vacances????? Ils iraient jusque là..... Ils élimineraient tout témoin? Quand mon mari ne me donne pas les convocations de la médecine préventive du rectorat, médecine qui tue, et qui a transformé mon collègue du collège de la frontière en zombie, c'est pour m'épargner et faire en sorte que je ne tombe pas dans les pommes à la réception de ces lettres pleines de menaces de sanctions, et faire en sorte que je ne pleure pas pendant quinze jours à réception de la lettre.
En 2002 aussi, il y a eu quelque chose de bizarre, j'avais été convoquée deux fois à la médecine du rectorat :
1) Le première fois, c'était quand j'étais arrivée 1h 1/2 avant le début de mon service au collège pour préparer mon travail (travaux de reprographie), puis ressortie au bout d'une demi-heure, sans faire beaucoup de bruit et après avoir dit à la concierge une heure AVANT le début le service, monsieur Je-sais-tout-ce-qui-se-passe-dans-le-lycée-et-dans-l'académie, mon collègue d'allemand du lycée que l'on a appelé après-coup M. Supposition et qui élucubre et affabule beaucoup, avait dit que j'aurais fait un esclandre..... peut-être. Grâce à son "peut-être" il a été sauvé, et n'a pas eu de sanctions. Il n'était même pas là quand j'ai parlé à la concierge, et il a prétendu que j'avais parlé au concierge...
La Mme le Dr de la médecine du rectorat avait admis plus ou moins que j'aurais été victime de harcèlement moral de la part du proviseur.
2) Au deuxième rendez-vous, elle m'avait dit, ne me reconnaissant peut-être pas, "Vous avez quelque chose à avouer". Elle avait deux dossiers devant elle, elle me disait en me montrant l'autre dossier : "Cette personne est victime de harcèlement moral, mais vous, ce n'est pas la même chose, votre dossier est là, vous n'êtes pas victime de harcèlement moral, vous devez m'avouer quelque chose...." Alors moi, j'étais bien embêtée parce que je ne savais pas du tout ce que j'avais à avouer, j'avais été victime de deux agressions d'élèves à un ou deux mois d'intervalle l'année précédente, mais je ne voyais pas du tout ce que j'aurais fait de mal... Encore aujourd'hui, je me demande ce qu'elle voulait. Alors, je me suis dit sur le moment, elle doit avoir un dossier bien sur moi au cas où le médecin assermenté accorderait le congé maladie qu'elle demandait tout en m'ayant dicté la demande sous menace de sanctions administratives (et il m'avait accordé le CLM et devant mon insistance ma reprise). Et un autre dossier au cas où on ne m'aurait pas accordé le congé qu'elle m'avait obligée à prendre. (Depuis, je me suis endurcie et je ne cède plus aux menaces, ni aux sanctions...)
Puis avec du recul, et voyant le cas de ce collègue qui porte le même prénom que moi, je me suis dit, qu'elle devait peut-être recevoir deux personnes le même jour, et que mon dossier était celui de la personne victime de harcèlement et que l'autre dossier était peut-être celui d'une personne que l'on voulait protéger parce qu'elle avait eu des accusations contre elle. Parce que dans cette histoire, tout comme maintenant, personne n'avait déposé plainte contre moi ; c'était au moment où a éclaté l'affaire d'Outreau et je me suis demandé si le dossier qu'elle me montrait n'était pas celui de la prof d'histoire géographie qui avait été mise en accusation dans cette affaire et si elel ne m'avait pas confondue avec elle. Et comme je m'appelle domino, si ils ne m'avaient pas confondue aussi avec Dominique Wiehl qui a aussi un nom à la fin de l'alphabet; pourtant d'après ce que j'en sais, il n'était pas professeur.
Cinq ans après, je me pose cette question: sinon je ne vois pas pourquoi l'inspecteur m'a dit après l'inspection une chose qui m'a fait très mal, car j'avais vraiment le sentiment d'être aimée par mes élèves... "Madame, si j'avais des enfants à scolariser ici, jamais je ne vous confierais mes enfants!" Et pourtant, le proviseur m'avait déjà dit que les parents aimaient bien le fait que je donnais beaucoup de travail..... Alors on me tenait deux discours contradictoires et je n'y comprenais plus rien..... je faisais depusi huit ans aussi un travail assez important pour les commissions de BTS, ce qui aidait cet inspecteur et avait aidé l'ancien, et j'ai trouvé que pour tout ce que j'avais fait dans ce lycée et autour dans mon enseignement et mon engagement pour ma matière : l'allemand, j'avais vraiment un drôle de remerciements. Les collègues d'allemand avaient raison, eux qui disaient "Tu fais tout cela pour rien!" Apparemment ne pas faire tout cela était payant, puisqu'ils sont toujours sur leur poste.
Ce qui semble confirmer mes soupçons d'une confusion avec ces personnes là est qu'il semblerait que l'année où tous mes collègues de la foramtion d'agrégation me mettaient de côté, tout le monde semblait croire que j'habitais sur une côte alors que j'en suis éloignée de 200 à 250 kilomètres.
J'ai pensé aussi que l'affaire d'Outreau était un canular. C'était trop gros pour être vrai.
domino
00:28 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, médecine du rectorat, congés maladie, clm, droits de l'homme
jeudi, 08 mai 2008
Les drapeaux....
Vous avez sans doute remarqué en bas de la colonne de droite un nouveau widget (widget = gadget informatique). Plein de petits drapeaux.
Quand j'ai mis ce widget il y a une vingtaine de jours, il y avait essentiellement des drapeaux français. Si bien que certains ont cru qu'ici ce serait un i-grimoire nationaliste. Ils se sont bien trompés.
Ce petit widget sert à repérer de quel pays viennent mes lecteurs.
Maintenant, les petits drapeaux commencent à se diversifier et nous voyons que Haut et Fort n'est pas seulement lu en France, mais dans nombre de pays étrangers : de la francophonie, Canada, Belgique, Suisse, Francophonie Africaine (Algérie, Maroc...), mais aussi dans nombre d'autres pays.
C'est pourquoi les francophones de France (la France étant quand même le pays de la francophonie par excellence....), qui usent et abusent de sigles en tout genre, surtout l'Education Nationale, devraient s'appliquer à expliquer les sigles utilisés par des notes de bas de page par exemple. Et aussi certains mots, il parait que l'agrégation par exemple n'est pas du tout du même niveau en Belgique et en France. En France, elle est passée un an après la maîtrise ou avec le CAPES complet ou après le Master 1. Environ un an après. Donc, si on estime que le stage de CAPES ° est compté comme le classe l'ONISEP comme Bac + 5, l'agrégation serait pour les étudiants de BAC + 5 et pour les professeurs, de Bac +6. Soit de niveau 5 ou 6 ans après le baccalauréat.
Le baccalauréat est une examen national (toute la France a les mêmes sujets en même temps) qui permet d'entrer à l'université, le baccalauréat étant le premier examen universitaire.
En Belgique, il n'y a pas d'examen qui termine les études secondaires comme le baccalauréat en France ou comme l'Abitur en Allemagne. Une partie de mes neveux ont fait leurs études secondaires et supérieures en Belgique et c'est leur moyenne de classe qui a compté pour entrer en enseignement supérieur. L'agrégation étant en Belgique un examen universitaire, dont on ne connait pas exactement le niveau, mais qui serait d'un petit niveau (Bac +1 à Bac +3?????), donc quand les Belges lisent nos i-grimoires, ils ne comprennent pas pourquoi nous trouvons l'agrégation si difficile, et ils doivent se demander comment quelqu'un qui a 140 de Q.I. trouve ce concours difficile. Car, soit dit pour nos amis étrangers, le CAPES et l'agrégation sont des concours nationaux pour lesquels il n'y a qu'un nombre restreint de postes d'enseignants de secondaire, offerts pour toute la France. Exemple : en Allemand 25 postes pour toute la France à l'agrégation interne (celle ouverte aux professeurs certifiés ayant plus de 5 ans d'ancienneté) et je crois, 40 postes à l'agrégation externe (celle ouverte aux professeurs certifiés, aux auxiliaires qui ont une maîtrise et aux étudiants qui ont une maîtrise ou un diplôme équivalent)*.
Donc, l'agrégation française serait un bac + 6. Mais le niveau requis pour réussir certaines agrégations est bien plus élevé qu'un niveau de Master 2. Et même que de début de doctorat. Certains candidats passent leur agrégation de 5 à 10 fois avant de la réusiir, alors qu'ils ont des DEA (bac +5) ou des doctorats (bac +8). Certaines années, on pourrait dire que l'agrégation de certaines matières est en réalité de niveau Bac +10 à + 15. Alors que officiellement, elle ne serait qu'un BAC + 4.
Le CAPES a passé longtemps comme étant un Bac +3. Or, le CAPES externe (le seul qui existait "à mon époque", bien qu'il ne portait pas cet adjectif, et le seul qui existe maintenant en allemand), est réputé comme étant beaucoup plus difficile qu'une licence, je connais des personnes parfaitement bilingues de naissance, et parlant les deux langues parfaitement, sans couleur locale, je veux dire qu'ils parlent l'allemand standard et le français standard, et sans accent, qui ont eu leur licence haut la main et n'ont jamais réussi leur CAPES. On leur a dit par exemple quand ils ont passé l'oral qu'ils n'avaient pas de mérite (c'était dans les années 70, car maintenant ce serait interdit de dire cela à un candidat).
Quand j'ai réussi mon CAPES, le taux de réussite parmi des candidats ayant des licences et des maîtrises, était de 10%.
Mais, revenons à nos moutons.....
Tout ce que j'ai écrit ci-dessus étant pour expliquer que même des francophones, s'ils ne sont pas rompus aux sigles français, ne peuvent parfois pas comprendre ce que j'écris dans cet i-grimoire, pas parce que j'écrirais mal, mais parce qu'ils ne connaissent pas les sigles et les systèmes français.
Connaître les systèmes d'un pays étranger, c'est ce que l'on devrait enseigner aussi aux élèves étudiant une langue; de cette façon, ils comprendraient mieux la langue et le pays, cela fait partie autant de la civilisation et peut s'apprendre déjà au collège (en France, niveaux secondaire de premier cycle = Sekundarstufe 1). Cela fait partie de la civilisation.
Je parlais au début de cette note du nouveau petit widget que j'ai mis
Ce petit widget que j'ai mis il y a 21 jours et 10 heures nous explique que j'ai eu des lecteurs des pays suivants :
- l'Algérie,
- la Belgique (plusieurs fois),
- le Canada (plusieurs fois) ,
- la République Tchèque,
- la France (beaucoup de petits drapeaux),
- la Polynésie française (ah bon, ce n'est pas la France, c'est vrai que c'est loin géographiquement),
- le Mali,
- le Maroc (plusieurs fois),
- la Norvège,
- le Sénégal,
- l'Espagne,
- la Suisse,
- la Turquie,
- et les Etats Unis (plusieurs fois),
Donc, on voit que ceux qui reviennent, sont ceux qui vivent dans des pays francophones ou semi-francophones comme le Maroc. J'ai un camarade d'université marocain (un vrai, qui vient directement du Maroc pour étudier deux ans ici, et pas un de France), il parle français mieux que ses compatriotes de France, dont il déplore le comportement - il est vraisemblable que les jeunes sont mieux tenus et se tiennent mieux chez eux -, et m'a dit que l'étude du français est obligatoire au Maroc dès le CE2 (ils ont gardé les dénominations françaises pour désigner les classes), et selon lui, tous les Marocains sont bilingues arabes et français. Le berbère étant parlé dans les montagnes, et étant considéré comme un dialecte; lorsque je lui ai dit que j'ai surveillé en France l'épreuve de baccalauréat de Berbère (au mois de mars, parce que c'est une langue rare) et qu'au baccalauréat le Berbère était écrit en lettres latines, il a rigolé, parce que chez eux, le Berbère est écrit en lettres arabes. Le berbère est divisé en plusieurs dialectes, ceux du bac que j'ai surveillé étaient le riffain, le schleuh, et le kabyle. C'est parce qu'il y avait le schleuh dedans, qu'ils ont demandé à une prof d'allemand de surveiller*, sûrement, ça devait être une erreur... Mais bref, je voulais dire que le Maroc est un pays semi-francophone où le français est deuxième langue officielle.
Bon, donc, mes chers amis, ne faites pas comme moi, n'employez pas trop de sigles, ou expliquez-les, pensez aux étrangers et aux francophones non français... Merci pour eux.
domino
* Je me demande si ceux qui ont le Master première année peuvent la passer, car le Master première année, contrairemetn à la maîtrise, n'est pas considéré comme un diplôme complet. Je pense que ceux qui ont le Master première année sont dépendants de la partie du BO où il ést écrit qu'ils doivent justifier d'une inscription en cinquième année universitaire. Mais le Master 2 Rechreche (équivalent du DEA) est une filière sélective où tout le monde n'est pas forcément pris. Donc, dans ces conditions, certains étudiants qui ont le Master 1 ne pourraint jamais se présenter à l'agrégation avant d'avoir le CAPES complet. Quand on pense que toute mère de 3 enfants peut se présenter à l'agrégation quelque soit ses diplômes et même si elle n'a pas le bac, on croit rêver......
Quant à moi, on m'a dit que ayant la maîtrise, si je veux faire un Master 2 (j'aurais pu en 2004 m'inscrire en DEA), je devrais reprendre mes études en Master 1. Qui est l'équivalent de la maîtrise. Et pourtant, je suis agrégative avec toutes les bénédictions dues à ma maîtrise (bac+4) , mon CAPES complet (bac +5 selon l'ONISEP), ma double admissibilité à l'agrégation interne (bac + 5,5) et mon titre de professeur certifié bi-admissible à l'agrégation (bac +5,5).
Et pour les francophones d'autres pays et les non francophones, l'explication des sigles :
° CAPES : certificat d'aptitude au professorat dans l'enseignement secondaire, délivré après un concours difficile (8 à 20% de réussite) suivi d'un stage, stage que l'on ne peut redoubler qu'une seule fois. Il se passe après avoir obtenu le diplôme universitaire de licence.
° ONISEP : organisme qui s'occupe dans l'enseignement secondaire de l'orientation scolaire et professionnele des élèves et jouent un rôle important en classe de troisième, car c'est selon les conseils donnés par la Conseillère d'Orientation que les élèves sont orientés soit vers le lycée classique ou technique, soit vers le lycée professionnel (LP) .
° BAC : abbréviation commune pour baccalauréat (bac à lauréats!!!????), examen (cette fois il s'agit d'un examen et non d'un concours, car dans un concours, seuls les premiers le réussissent, c'est à dire ceux qui sont placés dans les places pour lesquelles des postes sont ouverts, alors que la réussite à un examen sanctionne un niveau acquis), examen donc, qui conclue les études secondaires en lycée et en lycée technique, et ouvre la porte de l'université, mais pas de toutes les filières d'enseignement supérieur, car les écoles supérieurs et mêmes les sections supérieures de lycée (classe préparatoires, BTS) recrutent leurs étudiants sur dossier. Les élèves de Terminale (classe la plus élevée de l'enseignement supérieur) qui n'ont pas le baccalauréat, mais ont plus de 8/20 de moyenne au baccalauréat, sont déclarés avoir le "niveau baccalauréat", appelé communément le "niveau bac".
°BTS : Brevet de Technicien Supérieur : désigne à la fois un diplôme de niveaux universitaire BAC +2, et sa préparation en deux années, que l'on appalle communément classe de BTS. Sur les horaires des professeurs cette classe est nommée à juste titre TS. (Classe de Technicien Supérieur), sigle que l'on peut confoncre avec celui de la TS (Terminale S ou Terminale scientifique, classe de lycée classique à dominante de matières scientifiques). Les classes de BTS sont l'équivalent des IUT en université, sigle qui signifie Institut Universitaire de Technologie, une formation qui se fait en deux ans et donne le diplôme de DUT, Diplôme Univesitaire Technologique). Ces deux diplômes DUT et BTS sont équivalents, mais l'entrée en IUT n'est pas sélective, il faut le baccalauréat si possible correspondant à la section demandée, alors que l'entrée en BTS se fait sur dossier. BTS et IUT sont divisés en de nombreuses sections et ne recouvrent pas forcément les mêmes domaines.
° J'ai écrit aussi CE2 ? Cours élémentaire de l'école primaire, troisième année de l'école primaire pour les enfants qui ont en principe 8 ans dans l'année civile en entrant dans cette classe.
En principe, ce serait au ministère de l'Education Nationale de faire l'explication de ses sigles sur son site, par l'adjonction à son site d'un glossaire, et pas aux internautes de passer leur temps à expliquer au monde entier le système scolaire français, comme cela nous n'aurions plus qu'à mettre un lien sur leur glossaire.
*Pour les non-français et les plus jeunes : Il s'agit ici d'un trait humoristique. Pendant la guerre, les allemands avaient deux surnoms les "boches" et les "schleuhs". Je disais donc, que celui qui m'a envoyé surveiller le berbère schleuh a confondu l'allemand et le schleuh, puisque je suis prof d'allemand.
10:59 Publié dans Les statistiques i-grimoiriennes. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : enseignement, stats, statistiques
lundi, 28 avril 2008
De tout un peu... avec philosophie... (2)
(suite de la note suivante : Clic, clic)
2) (suite)
Quand j'ai entamé mes études universitaires, nous avons fait une réunion d'anciennes. Mon ancienne prof de français avait été très étonnée que je ne fasse pas français. Pour elle, c'était évident que j'allais faire français et pourtant, je n'avais jamais eu cette intention. Cela aurait sans doute été plus facile. Pour les études, en allemand j'étais seconde langue, je n'avais commencé qu'en quatrième. Au début de l'année, on a fait 10 groupes de niveau, j'étais dans celui du milieu, le cinquième, avec beaucoup de premières langues, mais pour rattraper le niveau de première langue, j'ai du quand même faire deux premières années. Puis ensuite, ça a été tout seul jusqu'au niveau du CAPES. Que j'ai réussi au troisième essai.
Des anciennes copines de classe que je rencontrais me disait : "La prof de français a été déçue que tu n'aies pas fait français!"
Mais bref, j'avais aimé l'allemand dès que j'ai commencé ma première leçon, je ne sais pas pourquoi. Dans le livre de Bodvin et Isler, les dessins étaient en noir et blanc, mais me faisait rêver : surtout celle de la fontaine sur la place du village, à la page du Lindenbaum. On apprenait des chansons, des poèmes et la grammaire était comme des maths. Super langue, beaucoup plus logique que l'anglais! Voilà pourquoi j'ai fait allemand. Encore lors de mes études, mon copain devenu mon mari m'amenait d'Allemagne des prospectus avec des montagnes à sapin et des villages allemands et autrichiens. J'adorais!
3) Bon, continuons....
La troisième partie, c'était sur la philosophie...
Voilà, je me suis rendu compte qu'on classe actuellement parmi les philosophes un certain nombre d'auteurs français que nous classions à notre époque parmi les écrivains littéraires.
En seconde, nous avions étudié les Essaisde Montaigne qui faisaient partie du programme de littérature du XVIème siècle.
En première, nous avions étudié dans le XVIIIème siècle Bayle et Fontenelle (je me souviens qu'il y avait une histoire de Comètes). Puis Diderot, Voltaire et Rousseau. Je me souviens bien des Rêveries du promeneur solitaire. Que nous étudiions en littérature avec quelques incursions dans la philosophie. Nous avions aussi étudié Candide de Voltaire et nous savions qu'il fallait "cultiver son jardin". Ce que je fais maintenant dans mes i-grimoires..... et en réalité.
Bref, nous étions formées à la philosophie avant d'entamer cette classe. Qui se nommait encore la Philo l'année avant la création de la Terminale A. La prestigieuse classe de Philo. Tant que nous n'y étions pas, les élèves qui y étaient nous semblaient être des éminences grises. Ou plutôt blondes, châtains et brunes. Mais bref, nous les admirions.
Enfin, je tiens au moins le quart de ma Philo de la seconde et de la première!
On nous disait encore que la première était la classe de Rhétorique, celle où l'on apprend à discuter d'une opinion. La terminale la classe de Philosophie. Et la première année d'université la Propédeutique que je n'eus pas l'occasion de connaître, car elle disparut l'année de mon arrivéee à l'université.
Voilà, c'était le fin de ma note....
domino
21:17 Publié dans La Philosophie de l'i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philosophie, de tout et de rien, études, enseignement
vendredi, 25 avril 2008
Confusions, décalage....
Bon, voilà, des résultats d'agrèg vont commencer à tomber. J'ai quelques collègues de la formation qui attendent impatiemment leurs examens d'oraux.
Mais moi, je voudrais savoir une chose :
Est-ce que l'étiquette que l'on colle sur la partie non annonymée de la copie (étiquette qui comporte un code-barre et notre nom, sert à quelque chose?
Il paraît que l'on a inventé ces codes barres parce que par le passé, il y aurait eu des décalages de copies qui font que des candidats n'auraient apparemment pas eu leur note à eux.
Mais, ce code barre, s'il porte notre nom, à quoi sert-il, puiqu'il est placé sur la copie non anonyme.
Il paraîtrait qu'il y aurait un deuxième code barre, qui serait placé sur la partie non anonymée et correspondrait au premier, mais personne ne nous montre si c'est vrai.
Imaginez que dans l'enveloppe qui est envoyée au correcteur deux étiquettes se détachent et qu'on les recolle n'importe où.
Ou qu'un candidat mal intentionné entre dans le bureau d'un correcteur à l'université et inverse les étiquettes de sa copie avec celle de la meileure copie du lot... non, je ne fais pas cela, moi, car je ne sais pas si les correcteurs amènent leurs copies à l'université, premièrement, et je suis d'avis qu'il ne devraient pas les amener les copies d'agrégation à l'université, même en fermant bien leur bureau; même pas pour en discuter avec leurs collègues.
C'est pourquoi je pense qu'on devrait faire ceci :
Juste après les épreuves, les copies seraient photocopiées devant des candidats témoins et on mettrait les photocopies non anonymées dans un sac qui ne seraient ouvert qu'en cas de litige, c'est à dire, si, après réclamation de la copie (que l'on peut demander au ministère vers le premier septembre suivant la session).
Après la remise des notes sur les ordinateurs, mais avant de proclamer les résultats, au ministère on reconstituerait les copies (parie anonymée et non anonymée), pour voir s'il s'agit bien de la même écriture, et s'il y a erreur en faveur d'un candidat, pn lui ferait d'urgence passer son oral.
domino
23:43 Publié dans i-grimoire de l'enseignement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agrégation, enseignement