mercredi, 21 juillet 2010
Domino dérangée...
Non, domino n'est pas dérangée dans sa tête.... On la dérange...
Doofie, mon personnage de théâtre, a fait un rêve tout à l'heure...
Domino était assise devant son ordinateur, dans son entrée... Elle était bien gentiment en train de jouer de la guitare classique, une petite étude du XIXème siècle qu'elle était en train de déchiffrer, un petit Giuliani tout mignon, très agréable avec quelques petits passages qui montaient dans le haut du manche, en Ré majeur. Elle goûtait aux sonorités suaves de sa guitare romantique, quand soudain ça cogne dans la persienne très fort, la persienne de la porte est secouée, boum, boum, boum, stratch, boum...
Domino sursaute un grand coup... fait un bon de côté car elle était assise de côté par rapport à la porte, se retrouve presque dans la rampe d'escalier, se retrouve presque avec sa guitare dans la rampe qu'elle évite de justesse en faisant pivoter le bras et la guitare. Elle pousse un cri.
Elle croit que c'est Schnelly (Schnelly 2, pas mon Schnelly à moi). Car son Schnelly venait de descendre dans la cave cinq minutes avant et elle a cru qu'il était sorti par le garage et entrait par l'entrée. Mais d'habitude il gratte à la porte comme un petit chien et fait sonner le téléphone pour ne pas effrayer Domino en tapant sur la persienne en fer.
Domino crie "C'est toi Schnelly?" Attends deux secondes (Schnelly met toujours un tas de trucs devant la porte qui rendait à Domino l'ouverture de la porte presque impossible.
Derrière ça refrappe et une dame s'énerve. "Attendez, dit Domino, mon mari va vous ouvrir au garage!"
"Mais je veux juste une petite signature" dit la dame. Domino pense que c'est pour appuyer le maire dans sa demande de "Statut de catastrophe naturelle". Elle répète que son mari va ouvrir en bas. Elle appelle Schnelly qui fait je ne sais pas quoi et elle ne sait pas quoi dans la cave, et il n'avait rien entendu. Elle lui dit : "Dépêche-toi (dans ces cas là Schnelly 2, tout Schnelly qu'il est, n'est pas très rapide.." Bon, il finit par remonter dix minutes après. Entretemps elle a entendu des bruits de discussions sur la rue, elle demande ce qui se passe".
"Rien" dit Schnelly, ils veulent couper les arbres de la cité là-bas au bout, à cause des feuilles qui bouchent les caniveaux ce qui fait des inondations, et ils veulent faire un sens unique pour les enfants, pour que les voiture roulent moins vite".
"Et tu as signé?" lui diit-elle? "Pour les arbres, non", dit Schnelly, qui dans ce domaine tient quand même avec Domino." pour le sens unique, si...".."c'est pour les enfants."
Domino s'est dit qu'avec un sens unique, les voitures rouleront encore plus vite. Puisqu'elles seront sûres de n'avoir personne en face...
"Ah! Il y avait deux feuilles différentes?" et il va dans quel sens le sens unique? "Du fond jusqu'ici..." "Ah, bon, moi j'aurais fait le contraire, parce qu'on ne pourra plus aller dans ce sens là".
"Le sens unique, c'est dans le sens vers ici, tu as raison", dit Schnelly donnant une autre idée, toutes les voitures vont venir par ici et tourner devant chez nous, cela va faire du bruit. Bon, je vais enlever ma signature".
"Ah! on a changé" dit Schnelly en revenant, on va demander deux ralentisseurs, un à chaque bout de la rue. Entendez par là.... il va y avoir un ralentisseur presque devant chez nous... espérons qu'il ne va pas faire une pente supplémentaire devant le garage, s'il est plus haut que le trottoir, et en plus les travaux vont faire du bruit, même si ça ne dure pas longtemps pour faire un ralentisseur.
Et puis, si on met un sens unique, les voitures qui sont sur les trottoirs pour laisser la place aux voitures pour se croiser, vont stationner sur la rue... et alors les enfants au lieu de dévaler la rue avec leurs vélos et leurs rollers, car au fond ici, il y a plus d'enfants qui empruntent la rue avec des vélos et des rollers que de voitures qui roulent. Dans la journée, il n'y a même pas de voitures, une toutes les deux heures à peu près, quand les enfants sont à l'école, il n'y a pas de voitures, tout le monde sort en même temps. Pendant les repas, il y a même des voitures et des jouets qui restent au milieu de la rue, parfois on trouve une petite table en plastique avec sa chaise qui empêche de faire demi-tour. Les enfants sont rois ici, alors, pourquoi faire des aménagements pour que les voitures aillent moins vite?
S'il n'y a plus qu'une voie pour les voitures, ils vont dévaler la rue (qui n'est pas en pente soit dit en passant, mais ils la dévalent quand même), derrière les voitures, on ne les verra plus, ou sur les trottoirs qui seront libres et fonceront dans les voitures qui sortent des garages, qui n'auront pas le temps de les voir, car ils seront cachés derrière les murets des jardinets quand les voitures sortiront des garages... encore plus compliqué....
Bon, maintenant, Domino est en train de réfléchir, Doofie la voit... Elle voit même sa pensée en images dans son rêve.. Il faudra que les gens ne montent plus cet escalier raide pour secouer ma persienne et me faire peur... C'est sur mon terrain, s'ils tombent dans les escaliers, on est responsable. Normalement, ils doivent rester en bas. Il faudrait une sonnerie en bas, mais ce n'est pas pratique de faire passer l'électricité dans le jardinet. Bon, j'ai une idée, si je mettais une cloche en bas, comme à l'école?
Mais, elle est folle pense Doofie, la cloche va sonner à chaque coup de vent!
Domino a entendu l'objection de Doofie, elle se dit, non, alors, il y a un moyen, le ... comment ça s'appele le truc qui sonne dans la cloche, un battant? Il faudra le fixer, et les gens auront un mode d'emploi, ils devront ouvrir la fixation du battant de la cloche pour sonner et pas oublier de remettre le battant en place.
Un carillon.... ça ferait trop de bruit, ça bouge aussi au moindre vent... Moi, j'aime bien, mais les voisins n'apprécieront peut-être pas... Un gong,... je ne vois pas où le fixer, la rampe est trop fine... une cloche, oui, avec un battant que l'on fixe et on le libère quand on sonne...
Puis, Doofie se réveille et pense :
"Quel drôle de rêve! J'ai rêvé de ma conceptrice! Moi, le personnage, je rêve de la personne qui m'a créée. On n'a jamais vu cela dans un roman... Le personnage qui parle de l'auteur.. Et puis... Domino installant une cloche dans le bas de son escalier... C'est trop loufoque... Les rêves sont toujours loufoques...
domino
00:43 Publié dans Arbres, Les aventures de Dummie, quotidien i-grimoirien, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arbres, rue, quartier
mercredi, 23 juin 2010
Doofie cherche encore quelque chose...
(Doofie et Dummie sont encore attablées, leur peur des bruits et craquements dans la maison a cessé, elles ont été rassénérées par la musique, la musicothérapie fait aussi son oeuvre et couvre les craquements et plocs ambiants.)
Doofie : Tu sais, Dummie, je viens de penser à quelque chose...
Dummie : Qui donc?
Doofie : Hier soir, j'avais mis des livres à monter dans l'escalier.
Dummie : Ah bon, ça a encore disparu.
Doofie : Je les avais mis sur l'escalier, avec sur la marche en dessous les prosperctus à jeter, et au dessus des papiers à jeter, j'avais placé, soit un classeur d'une certaine importance, soit un vêtement, je ne sais plus bien....
Dummie : Et tout cela a disparu...
Doofie : Non, c'était un classeur, pas un vêtement... ou quelque chose d'assez épais. Les prospectus à jeter, que j'avais regardé et trié avant -ce sont ceux que l'on met toutes les semaines dans les boîtes aux lettres, je les ai mis dans le sachet qui est suspendu sur le mur de l'escalier de la cave et est une étape intermédiaire avec la poubelle à papiers qui est au garage. C'est à cause du tri sélectif.
(Le garage est au même niveau que la cave, pour ceux qui ne connaissent pas la maison de Doofie).
Dummie : Donc, les prospectus sont à leur place, prêts à quitter la maison.
Doofie : Si on veut, c'est Schnelly qui s'occupe des poubelles, mais il sort la poubelle à papiers, cartons et emballages, une fois par mois. Celle avec les denrées périssables, il la sort toutes les semaines.
Dummie : Bon, pour les prospectus, c'est réglé. Et le reste, les livres.
Doofie : J'ai regardé en haut, rien n'a changé depuis deux jours sauf l'aspect du lit et des objets de salle de bain, bref les deux pièces qu'on emploie tous les jours. J'ai regardé du côté de Schnelly pour le lit, et je ne les ai pas vus non plus. Et en bas non plus. C'était des affaires que j'avais trié hier, parce qu'elles étaient en bas et je voulais les monter, mais Schnelly est arrivé avant que je ne les monte.
Dummie : Alors, l'esprit farceur, c'est Schnelly.
Doofie : Je ne pense pas qu'il soit si farceur que cela, il a paut-être monté les affaires pour m'aider, mais dans ce cas là, je devrai voir où il les a mises, car quand il fait cela, il les met au-dessus de tout.
Dummie : Schnelly les a peut-être mise à un auter endroit. Elle le gênait pour monter, alors, il les a reposé dans un coin du rez-de-chaussée.
Doofie : Si je trie des affaires que je monte, ce n'est pas pour les retrier une deuxième fois, parce qu'elles sont revenues en bas....
Dummie : Il les a peut-être mise à la cave...
Doofie : Dans ce cas, je devrais les remonter de deux étages... Tiens, j'entends justement des bruits à la cave. Je voulais aller y chercher le linge pour le pendre.
Dummie : La machine à laver est dans la cave...
Doofie : Dans le garage au niveau de la cave....
Dummie : Et les cordes à linge?
Doofie : Le séchoir est à l'étage. J'entends dub bruit à la cave, pouvu que personne ne prenne ma lessibe...
Dummie : C'est déjà arrivé?
Doofie : Oui, il y a aussi un séchoir à la cave, et parfois du linge pendu là disparaît!
Dummie : On peut y entrer de dehors?
Doofie : Il y a une soupirail avec une grille, c'est trop petit pour qu'un être humain rentre par là.
Dummie : C'est peut-être un petit animal ou une pie.
Doofie : Les pies ne prennent que ce qui brille et il n'y en a pas par ici, par contre il y en avait beucoup dans la ville où habitait ma mère. Il y en a aussi autour de l'université.
Dummie : Elles volent peut-être les copies...
Doofie : Non, elles ne volent que ce qui brillent, elles ne volent ni les papiers, ni les habits. MAis elles sont belles, ce sont de grands oiseaux au ventre blanc et à la queue bleutée.
Dummie : Oh, ça sonne, Schnelly est là...
Doofie : Déjà, vite, vite, il n'y a pas de choses qui traînent dans l'escalier?
Dummie : Bon, je vais aller rejoindre Quicky chez moi, il doit être rentré aussi...
Doofie : Pour les affaires qui ne sont plus là, je ne dirai rien à Schnelly,sinon il va hurler : Ce n'est pas moi! Alors, je préfère ne pas le véxer.
domino
(Toute ressemblance avec la réalité est totalement fortuite)
Doofie retrouve ses affaires...
Suite de la scène précédente (voir note précédente)
(Dummie et Doofie, mues par la peur des bruits étranges, retournent dans la cuisine)
Doofie (pointant du doigt vers un sachet en plastique qui se trouve dans la cuisine, sous le manteau de Schnelly, déposé négligemment par terre devant le réfrigérateur...) : Là...!
Dummie : C'est le manteau noir de Schnelly, pas celui du fantôme.. Schnelly est rentré?
Doofie : Non, il travaille tous les jours sauf le Vendredi matin. Mais regarde, sous le manteau...
Dummie : Des sachets en plastique..
Doofie : Oui, deux, regarde ce qu'il y a dedans...
Dummie : Des journeaux d'hier, une revue et un disque...
Doofie : Et bien lui, c'est celui-là que je voulais qu'on écoute... Mais pourtant, j'avais déjà regardé à cet endroit.
Dummie : Le manteau y était, je l'ai vu, je me suis dit : Que fait-il là, il est mal rangé. Ou alors, que Schnelly était là...
Doofie : Il fait trop chaud pour metre des manteaux, mais j'avais regardé autour du manteau et dessous, il n'y avait rien... Pourant, je pense que Schnelly a dû les mettre là ce matin, parce que ça le gênait devant la porte d'entrée, quand il est sorti...
Dummie : Oui, c'est sûrement cela, mais je t'assure que rien ne dépassait de ce manteau tout à l'heure... Brr... brr... j'ai peur...
Doofie (s'aggipant à elle)... Moi aussi...
Dummie : On n'entendait plus les mobylettes, elles sont revenues...
Doofie : Et on entend des petits bruits ici et là dans la maison, des petits craquements, des petits pocs...
Dummie et Doofie : J'ai peur.... J'ai peuir... Nous avons peur....
Doofie : Puisqu'on a retrouvé les revues, il vaut mieux en pas en parler à Schnelly, parce que il n'avouera pas qu'ils les a changées de place, et il fera le vexé.
Dummie : Il est comme Quicky, gentil à l'extérieur, et soupe-au-lait dans la maison... Mais c'est peut-être le fantôme qui les a amenées ou l'homme à mobylette pendant qu'on était dans la salle de séjour.
Doofie : La porte était fermée... Ce n'est pas possible.... C'est un fantôme.... J'ai peur...
Dummie et Doofie (s'agrippant chacune au bras de l'autre) : J'ai peur... J'ai peur... Nous avons peur...
Doofie : Je vais mettre le disque, ça nous donnera du courage et ça étouffera les petits craquements et les auters petits bruits....
Dummie : Tiens, le bébé d'à côté pleure, mais c'est avant que je mette le disque, ce n'est pas nous qui l'avons réveillé.
(Toute ressemblance avec la réalité est totalement fortuite).
domino
Dummie et Doofie se tiennent
mardi, 02 mars 2010
Le téléphone.... sonne quand il est là...
C'était vers le mileu de la deuxième moité du vingtième siècle , dans la première moitié des anées 70, que je devins prof.
Mes parents venaient seulement d'avoir le téléphone, que l'on a jamais possédé durant mon enfance et mon adolescence, tout comme on n'avait pas de télévision, parce que "ça nuisait aux études des enfants", disait mon père.
Au début je n'étais pas encore mariée. J'avais une chambre dans l"établissement, sans téléphone, mais comme j'étais toujours là, même le week-end et sauf le mercredi et le jeudi où j'allais en fac préparer mon CAPES, on n'avait pas besoin de me téléphoner chez moi, on frappait tout simplement à ma porte pour me les dire ou faire dire par des messagers improvisés ou me demandait de descendre, par exemple, si mes parents m'appelaient au téléphone. Il était dans la salle des profs, deux étages au dessous.
Puis à la fin de la première année d'enseignement Schnelly 2 et moi, on s'est mariés. (Shnelly 1 est le mari de Doofie, mon personnage de théâtre!).
On n'a pas eu le téléphone tout de suite, loin s'en faut.
Dans notre premier appartement, celui où j'habitais pendant mes deux années d'enseignement suivant et pendant le stage de CAPES (on 'n'avait pas jugé opportun de déménager pendant celui-ci, ne sachant pas où je serais nommée ensuite). nous n'avaons jamais eu le téléphone, mais des canaris apprivoisés qui prenaient leur douche sous le robinet et se posaient sur nos mains et me becqottaient comme ils le faisait à la Lotte de Werther. Depuis nous avons toujours eu des canaris juqu'à il y a deux ans, quand le dernier est mort.
J'ai fait mon stage de CAPES et mes six premiers mois de carrière de certifiée (en prenant le bus d'un LEP, car je n'avais ni permis, ni téléphone!) sans téléphone.
Quand on habitati dans cette petite ville entourée de campagne, pour téléphoner, il fallait aller à la poste, où deux grosses cabines antiques attendaitent les amateurs de dialogues à distance. Mon mari allait tout seul téléphones aux parents, le samedi matin, tant que la poste était ouverte, et moi, je n'utilisais le téléphone qu'en cas de besoin urgent. On n'avait pas de téléphone mais ce fut peut-être l'une des plus belles préiodes de ma vie.
Au milieu de ma première année de prof certifiée titulaire on a démanagé pour un autre appartement, situé à 4 km de mon collège et nous rappochant du travail de Schnelly 2 , qui pu à partir de ce moment rentrer ous les soirs.
Pour téléphoner, il fallait aller à la poste en semaine ou à une cabine, le dimanche soir. c'était Schnelly 2 qui allait le dimanche soir téléphoner de la cabine à mes parents et aux siens, puis au bout de trois ans, à ma mère toute seule. La cabine était à environ 1 km de la maison.
On n'a jamais eu le téléphone pendant mes deux premiers postes (fixes et ministériels) après mon CAPES. Le téléphone n'est apparu chez Schnelly 2 et moi, qu'au milieu des années 80. Bien sûr, les téléphones portables n'existaient pas encore.
Et ce téléphone me faisait peur. Mis à part le dimanche, quand ma mère téléphonait et qu'on entendait "Allo! Coucou! C'est moi! Maman!" (J'avais même enregisté sa voix mais les archives de la messagerie ont disparu). Il me fasait peur, car dans le troisième collège où j'étais en poste fixe, il servit par exemple à une rentrée, à faire le siege du rectorat pour savoir où j'étais, car on m'avait accordé une délégation rectorale* dans un bon lycée, qu'on m'a enlevée le jour de la rentrée car le poste était demandé par quelqu'un qui était influent dans cette ville. Si bien que j'étais d'une part remplacée par un MA sur mon poste ministériel, sans être malade, et quelqu'un m'avait brûlé la politesse sur la délégation rectorale. J'ai dû faire le sièce du téléphone du rectorat pendant toute la journée de prérentrée, pour me retrouver finalement dans le collège où j'étais l'année précédente.
A partir de ce moment le téléphone, que nous n'avions que depuis quelques années, me faisait toujours sursauter. Et encore maintenant, il me fait sursauter.
Tout cela pour vous dire, qu'on peut faire la moitié d'une carrière de professeur sans téléphone!
domino
*délégation rectorale : Une faveur que l'on pouvait obtenir d recteur, pour enseigner dans un collège ou lycée plus proche des chez soi que son poste ministériel, par exemple.
23:48 Publié dans quotidien i-grimoirien | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : téléphone
dimanche, 25 octobre 2009
Premier jour de vacances
Du journal de Doofie :
(Rappel : Doofie est un personnage de théâtre et toute ressemblance avec la réalité... est totalement fortuite).
Chère Fanny,
Aujourd'hui, premier jour de vacances, j'ai *farnienté un petit peu, j'ai enfin inauguré l'Ukulélé que Schnelly m'avait offert pour mon Noël de l'année dernière, et au bout d'une heure, je joue déjà bien. Mes mélodies sont un peu hésitantes, parce que ce n'est pas le même accord que la guitare, mais les accords sur 4 cordes seulement, rentrent comme dans du beurre.
Mon pouce droit est cependant dans un sparadrap, j'ai recoupé l'ongle très court un peu en arrière de la ligne habituelle, car à cause d'une espèce d'infection atrapée en jardinant cet été, il s'est décollé à l'avant. Vous savez que l'ongle du pouce droit est hyper précieux pour les guitaristes classiques. Entre temps, je m'étais blessée au pouce gauche la semaine dernière, un ongle qui a cassé trop court, mais l'ongle a repoussé normalement. Quand au pouce droit, il ne fait plus mal, toute la partie infectée (qui n'est plus enflammée et ne fait plus mal) est devenue blanche, alors j'ai coupé tout le blanc sans avoir mal, et j'ai enlevé un tas de peaux mortes entre l'ongle et la peau. Il paraît que c'est du psoriasis. J'espère que l'ongle va repousser normalement, maintenant que j'ai réussi à tout désinfecter.
Bon, ceci dit, j'ai fait mes premières gammes et mes premiers accord d'ukulélé et ma troisième ou quatrième leçon d'harmonica (en auto-didacte, bien sûr!) et je joue Frère Jacques sur 4 octaves différentes.
Bon, ceci dit c'était le premier jour des vacances, parce qu'hier j'ai fait cours à mes grands de 60 ans de moyenne d'âge. Pendant 6 heures en quatre groupes. C'est du bénévolat pour les jumelages et la bonne entente franco-allemande. Ils font des progrès.
Sinon, j'ai 19 heures au collège. Voilà 15 jours que le remplacement est commencé. Je vais en train (4 km jusqu'à la gare), 15 km de train, et en bus (21 km de bus par temps normal, une trentaine grâce à une déviation routière, le bus roule à fond la caisse sur les chemins de traverse pour respecter les horaires malgré la déviation, et arrive plus à 8 h 30 qu'àux 8 h 20 prévues. C'est plein de virages sur des petites routes entre les villages, pendant 10 kilomètres il n'y a que 2 autres profs du collège qui descendent à la même gare que moi (donc, je ne suis pas la seule à faire ce trajet), et parfois quelques passagers, au bout de 10 km commencent le ramassage. Un petit élève transi de froid monte, puis à l'arrêt suivant, il y en a une vingtaine, puis encore une dizaine au village suivant, et le bus est presque plein au bout de quelques arrêts.
En ce moment à l'aller on a le droit au lever du soleil, parfois aussi aux gelées blanches. Quand le ciel est bleu, c'est joli. Le paysage est vallonné, vert clair, sorti de haies et de rangées d'arbre vert foncé, quelques croupes boisées ferment l'horizon, du bus on voit très loin, parce qu'on est asses haut. Vers le Sud-Est on voit parfois une ligne bleutée de montagnes lointaines, mais je ne sais pas si on peut voir à 300 km!
En revenant, on va direct vers l'Ouest, la lune est à ses premiers quartiers (la p.... p..... du blog de domino, celle que j'ai saluée au retour de vacances sur l'aéroport de Charleroi, instant sublime que la rencontre de la p.... p.... en chair et en os, en dit autant!), On voit que l'on descend progressivement d'une sorte de pénéplaine élevée, car l'Ouest semble renversé vers le bas, tout rouge par beau temps et au loin des nuages bleus forment des montagnes aux pics acérés. Parfois on se demande si ce ne sont pas des vraies montagnes, mais dans cette direction (l'Amérique, la prochaine haute montagne est de l'autre côté de l'océan, et c'est le Canada, à moins que ce ne soient les Pyrénnées à 1000 km? Les anciens disaient que des Alpes on voyait l'Amérique.) Ce qui est drôle, c'est que de jour en jour, les pics montagneux impossibles, sont au même endroit et ont toujours la même forme.
Bon, on va direct vers l'Ouest, au retour, quand j'ai râté le premier bus et que une fois sur deux je m'endors...
Ceci dit, les élèves font des progrès, ils me paraissent maintenant savoir plus de chose qu'il y a 15 jours. Leuir prononciation et leur accentuation s'est nettement améliorée, et ils commencent à savoir plus de choses et à parler. Dans certaines classes, j'ai même commencé le manuel. Délaissé par celle qui a fait cours au début de l'année. Il y a vraisemblablement des redoublants en troisième LV2. Les troisièmes LV1 sont repassé un peu au dessus des LV2, ce qui est normal. Les 6ème sont égals à eux-mêmes mais certaines se croient encore à apprendre les comptines de primaire, qu'elles me ressassent sans cesse. Et me rabattent les oreilles de 'Ah oui,Madame, à l'école primaire on avait déjà vu ce mot là dans.... et vlan vlà la comptine récitée..." Ou me montrent la feuille des mots transparents qu'ils ont eu au début d'année, et me disant "Madame, on va réviser cette feuille-là?" Ah non, il faut avancer quand même, on ne va pas toujours faire la même chose." LEs 4 LV2 apprennent moins vite que les 6ème. Les 4 LV1 sont très faibles, mais avancent à petits pas. Les 5ème sont devenus bons d'un seul coup. Je crois que finalement, ces élèves sont intelligents et qu'on peut en faire quelque chose. Théoriquement, je suis encore là jusqu'au 10 novembre, ou peut-être plus tard, car on a renouvellé ma première semaine, en ajoutant trois semaines, puisque j'avais eu au départ un remplacement juqu'au 19 octobre. Des élèves m'ont dit que leur prof (celle dont j'ai hérité du casier et pas celle qui figure à la suite de "en remplacement de..." sur mes papiers) reviendraient à la rentrée, le 5... alors il faudrait savoir, mais ce n'est qu'un bruit et la principale ne m'a rien dit, donc je suppose que mon remplacement continue au moins jusqu'au 10. Comme je remplace la remplaçante de la prof... La remplaçante 1 a un congé jusqu'au 10 novembre. Il faudrait que les deux malades s'accordent sur la même date pour la fin de leurs congés respectifs, pour que je puisse faire mon remplacement jusqu'au bout. Sinin, on risque de se retrouver à deux dans la classe. Finalement, ce ne serait peut-être pas plus mal. A moins que les divergences pédagogiques soient trop grandes.
Imaginez un peu que j'arrive avec des cours super-préparés le 5 novembre, et qu'on me dise : "Ah non, votre collègue est revenue, vous pouvez rentrer chez vous!" Ce serait une drôle de farce d'avoir préparé les cours et de se retrouver bec dans l'huile.
Bon, enfin, bref.... ainsi va la vie....
Merci de me lire, Fanny. Gros bisous.
Doofie
(pour Doofie, personnage de roman-théâtre, Domino)...
20:52 Publié dans quotidien i-grimoirien | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : doofie, vacances, remplacement, tzr, enseignement, école, allemand
vendredi, 18 septembre 2009
Doofe cherche ses clefs de voiture ... (journal de Doofie)
Résumé de l'épisode précédent :
Chère Domino,
Doofie a été prévenue ce matin que ses clefs de voiture ont disparu, pourtant, elle a rentré sa voiture dans le garage qui est dans sa maison hier soir, donc, elle avait les clefs sur le tableau de bord en rentrant.
Schnelly a dit avoir cherché à tous les endroits habituels sont trouver. Mais pourquoi Schnelly s'est-il interessé aux clefs de Doofie.
Doofie écrit :
Actuellement, j'ai déjà fait une fouille complète de mon sac à main. Je n'y ai pas trouvé les clefs de voiture, mais j'en ai profité pour faire un rangement et un triage complet du sac... Dans un porte-carte que je n'ai pas trié depuis longtemps, il manque aussi un papier important, mais il peut-être quelque part dans la maison....
A moins qu'on me l'ai prise le jour où les vigiles d'un magasin hypermarché ont fouillé mon sac à main à l'entrée du magasin parce qu'il faisait sonner le portique pour en retirer une petite cuillère à café à jeter en plastique qui provenait d'une cafétaria en l'appelant anti-vail d'un objet non identifié! Car c'est cette petite cuillère à café à jeter qui soi-disant faisait sonner le portique qu'ils actionnent eux-mêmes quand ils voient entrer des têtes qui ne leur plaisent pas. Bon, j'ai les yeux marrons, c'est certainement pour cela qu'ils m'en veulent, car mes cheveux avant de grisonner on toujours été châtain clair, sauf quand j'étais petite, j'ai eu pendant neuf ans des cheveux très blonds. Mais les vigiles avec des yeux marrons et des cheveux bruns. Hier encore, j'ai été témoin de la fouille d'une jeune femme genre étudiante ou jeune prof à la sortie d'une grande librairie. Vraiment la fille qui avait l'air d'avoir réussi tous ses concours haut la main et avoir eu son bac avec mention très bien! La fille en pleurait. Elle va rester choquée pour toute sa vie.
Amitiés
Doofie
(roman-théâtre signé par domino)
domino
14:29 Publié dans quotidien i-grimoirien | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vie quotidienne, clefs