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lundi, 17 mai 2010

Téléphone

Coolie est en train de travailler pour préparer ses examens universitaires qu'elle passe cette semaine et le semaine prochaine, on la dérange toujours au téléphone, comme il y a une messagerie, le téléphone s'arrête quand elle arrive en courant, c'est sûement Rapidy, son copain, qui n'a pas d'examens et l'appelle tout le temps. Elle en a assez, elle ne répond plus, toujours dérangée au milieu d'un travail et elle doit plancher dans deux jours!

domino

mardi, 02 mars 2010

Le téléphone.... sonne quand il est là...

C'était vers le mileu de la deuxième  moité du vingtième siècle , dans la première moitié des anées 70, que je devins prof.

Mes parents venaient seulement d'avoir le téléphone, que l'on a jamais possédé durant mon enfance et mon adolescence, tout comme on n'avait pas de télévision, parce que "ça nuisait aux études des enfants", disait mon père.

Au début je n'étais pas encore mariée. J'avais une chambre dans l"établissement, sans téléphone, mais comme j'étais toujours là, même le week-end et sauf le mercredi et le jeudi où j'allais en fac préparer mon CAPES, on n'avait pas besoin de me téléphoner chez moi, on frappait tout simplement à ma porte pour me les dire ou faire dire par des messagers improvisés ou me demandait de descendre, par exemple, si mes parents m'appelaient au téléphone.  Il était dans la salle des profs, deux étages au dessous.

Puis à la fin de la première année d'enseignement Schnelly 2 et moi, on s'est mariés. (Shnelly 1 est le mari de Doofie, mon personnage de théâtre!).

On n'a pas eu le téléphone tout de suite, loin s'en faut.

Dans notre premier appartement, celui où j'habitais pendant mes deux années d'enseignement suivant et pendant le stage de CAPES (on 'n'avait pas jugé opportun de déménager pendant celui-ci, ne sachant pas où je serais nommée ensuite). nous n'avaons jamais eu le téléphone, mais des canaris apprivoisés qui prenaient leur douche sous le robinet et se posaient sur nos mains et me becqottaient comme ils le faisait à la Lotte de Werther. Depuis nous avons toujours eu des canaris juqu'à il y a  deux ans, quand le dernier est mort.

J'ai fait mon stage de CAPES et mes six premiers mois de carrière de certifiée (en prenant le bus d'un LEP, car je n'avais ni permis, ni téléphone!) sans téléphone.

Quand on habitati dans cette petite ville entourée de campagne, pour téléphoner, il fallait aller à la poste, où deux grosses cabines antiques attendaitent les amateurs de dialogues à distance. Mon mari allait tout seul téléphones aux parents, le samedi matin, tant que la poste était ouverte, et moi, je n'utilisais le téléphone qu'en cas de besoin urgent. On n'avait pas de téléphone mais ce fut peut-être l'une des plus belles préiodes de ma vie.

Au milieu de ma première année de prof certifiée titulaire on a démanagé pour un autre appartement, situé à 4 km de mon collège et nous rappochant du travail de Schnelly 2 , qui pu à partir de ce moment rentrer ous les soirs.

Pour téléphoner, il fallait aller à la poste en semaine ou à une cabine, le dimanche soir. c'était Schnelly 2 qui allait le dimanche soir téléphoner de la cabine à mes parents et aux siens, puis au bout de trois ans, à ma mère toute seule. La cabine était à environ 1 km de la maison.

On n'a jamais eu le téléphone pendant mes deux premiers postes (fixes et ministériels) après mon CAPES. Le téléphone n'est apparu  chez Schnelly 2 et moi, qu'au milieu des années 80. Bien sûr, les téléphones portables n'existaient pas encore.

Et ce téléphone me faisait peur. Mis à part le dimanche, quand ma mère téléphonait et qu'on entendait "Allo! Coucou! C'est moi! Maman!" (J'avais même enregisté sa voix mais les archives de la messagerie ont disparu). Il me fasait peur, car dans le troisième collège où j'étais en poste fixe, il servit par exemple à une rentrée, à faire le siege du rectorat pour savoir où j'étais, car on m'avait accordé une délégation rectorale* dans un bon lycée, qu'on m'a enlevée le jour de la rentrée car le poste était demandé par quelqu'un qui était influent dans cette ville. Si bien que j'étais d'une part remplacée par un MA sur mon poste ministériel, sans être malade, et quelqu'un  m'avait brûlé la politesse sur la délégation rectorale. J'ai dû faire le sièce du téléphone du rectorat pendant toute la journée de prérentrée, pour me retrouver finalement dans le collège où j'étais l'année précédente.

A partir de ce moment le téléphone, que nous n'avions que depuis quelques années, me faisait toujours sursauter. Et encore maintenant, il me fait sursauter.

Tout cela pour vous dire, qu'on peut faire la moitié d'une carrière de professeur sans téléphone!

domino

*délégation rectorale : Une faveur que l'on pouvait obtenir d recteur, pour enseigner dans un collège ou lycée plus proche des chez soi que son poste ministériel, par exemple.

mercredi, 09 septembre 2009

Disparitions (3)

(C'est le matin de bonne heure. Mercredi. Doofie n'a pas classe ce matin et n'est pas encore rentrée à l'université. Doofimme téléphone à Dummie, parce qu'elle a encore trouvé quelque chose de bizarre.)

- Doofie : Allô, Dummie....

- Dummie : Allô, Doofie... Quoi de neuf, ce matin? Il fait beau...

- Doofie : Il y a eu encore des  choses bizzarres...

- Dummie : Quoi?

- Doofie : Quelque chose a encore disparu!!

- Dummie : Aaahh!!

- Doofie : Tiens, j'entends comme la police de loin, ils vont venir m'arrêter...

- Dummie : Qu'est-ce qui a disparu?

- Doofie : Tu sais que j'ai fait des triages hier. Je n'ai pas eu le temps hier de finir les rangements, pour les raisons que tu sais*.

- Dummie : Tu as rangé aussi, comme domino?

- Doofie : Oui, tu sais que nous avons toutes besoins d'un espace de travail en ce moment. J'avais rangé ma table avant de me mettre au travail et sous les cahiers et livres, j'avais trouvé quatre sets de table platifiés avec des photos d'une abbaye, des sets que j'avais acheté lors d'un festival. Deux avaient  la photo des détails d'un clavecin. La dame qui les vendaient au fesitival m'avait fait l'éloge de ces photos. Cependant hier, elles m'ont semblées moins nettes et moins belles que le jours où je les ai achetées et que le jour où je les ai amenées à la maison.

- Dummie (se moquant légèrement de Doofie) : Qui devait être le même jour d'ailleurs.... (Sérieuse) Mais si elles ont perdu leur couleur, c'est peut-être à cause de soleil.

- Doofie : Ils n'étaient pas au soleil, puisqu'ils étaient en dessous des livres....  Hier soir, je les ai laissé par terre près de la table avec un petit stock d'affaires que je n'avais pas encore rangées. Déjà après l'arrivée de mon mari (j'aurais voulu finir mes triages avant qu'il ne vienne, parce que il semble changer les places des affaires que je suis en train de trier... Hier, c'était les nouvelles lettres qu'on a reçues qui ont été mélangées aux anciennes lettres que je rangeait et mises au milieu du paquet. Je m'en suis aperçue en les rangeant parce qu'elles dépassaient un peu. Elles étaient  passées subitement du côté de mon ordinateur, aux choses en train d'être trié sur l'escalier qui me sert de trieur et de classeur momentané quand je fais les rangements. C'est très pratique, tu mets une sorte d'affaires sur une marche... et une autre sorte sur l'autre, etc...

- Dummie : C'est drôle, j'avais eu la même idée. En effet, c'est très pratique. Mais t'es encore enrouée. Où est passée ta belle voix.

- Doofie : J'ai hurlé ma chanson contre le gouvernement hier après-midi, après le départ de la police  de mon trottoir, puisqu'ils s'étaient stationnés en stationnement interdit sur mon trottoir. Tu sais,  que j'avais eu la moitié des torts quand le voisin a fait, sur le trottoir aussi, une marche arrière de sept mètres pour emboutir ma portière. Il y a déjà longtemps... Mais dans la cité tout le monde stationne sur les trottoirs parce qu'il n'y a pas de place ailleurs.

- Dummie : Tes voisins n'ont pas frappé au mur, quand tu as crié ta chanson ?

- Doofie : Ils n'étaient peut-être pas là...

- Dummie : Et ... donc, tes sets de table ont disparu.

- Doofie : J'ai fait le tour complet de la maison et j'ai regardé à tous les endroits où je suis passée hier soir, après la dernière fois que j'ai vu les sets de table près de la table, là où je les avais posés, c'était avant d'aller dormir, et ils ne sont plus nulle part.

- Dummie : Tu ne les as pas mis dans une armoire?

- Doofie : Non.... Je n'ai rien mis dans une armoire, il y a plein d'affaires devant, elles sont inaccessibles.

- Dummie : Et quand auraient-elles pu disparaître?

- Doofie : Mon mari travaille aujourd'hui. Il est parti vers 7 heures, il m'a réveillée juste avant de partir. D'habitude, à cause des disparitions, il me demandait de vérifier son caddie pour montrer que ce n'est pas lui qui avait pris les affaires. Aujourd'hui, il ne le montrait pas.Alors j'ai demandé à le regarder (sans avoir déjà constaté la disparition des sets de table). Il n'y avait rien d'anormal dedans, mais comme il n'a pas le temps que je trie feuille à feuille, s'ils emmenait un papier administratif ou une de mes copies dans ses copies d'élèves, je ne le verrais pas.

- Dummie : Oui, c'est embêtant qu'il emmène toujours beaucoup d'affaires...

- Doofie : A propos... Sur ces sets de table, il y avait des photos imprimées. Je vais te dire une chose... J'achète parfois des belles revues avec des beaux paysages. Parfois, la deuxième fois que je les lis, je trouve que les photos sont moins belles et je me demande si quelqu'un ne refait pas les revues  à l'identique en floutaqnt les photos. J'avais remarqué que l'appareil de photo peut influencer la vision des choses, la profondeur du champ, etc... Je me demande si on ne floute pas les photos que je regarde pour rendre ma vue floue. Ma vue s'était nettement améliorée pendant les vacances, je pouvais me passer de lunettes. Et maintenant, j'ai déjà l'impression de voir plus flou. Ma mère travaillait dans le développement de photos, avant la naissance de mon grand frère ,et mon père vérifiait la qualité d'impression d'un catalogue. On était très visuels dans ma famille. Alors, je vois tout de suite quand quelque chose est devenu flou, parce que toute petite, ma mère me montrait les différences entre les photos floues et nettes, les différences de papier, entre les papiers durs et doux, etc.... Alors, je vois tout de suite quand un papier ou une impression a changé.

- Dummie : Et quand les objets ont pu disparaître?

- Doofie : Entre le lever de mon mari et le mien, puisque j'ai dormi à poings fermés jusqu'à ce qu'il me réveille dix minutes avant son départ. Il a peut-être fait entrer quelqu'un, ou amené quelque chose à la porte du garage. On lui demande peut-être un tribut contre mes cris... Il done peut-être des dommages et intérêts en nature. Ou il achète aux voisins une tolérance pour les arbres.. a moins que quelqu'un le raclkette quand je dors, ou se déguise en policier et dit "Donnez-moi ceci!". J'ai remarqué qu'en ce moment, ce sont toujours des choses avec des photos ou des livres de musique ou des CDs qui disparaissent.

- Dummie : Les voleurs  changent peut-être les pochettes et les couvertures pour les rendre floues.

- Doofie : J'en ai retrouvé quelques uns dans des endroits où c'est impossible que je les aurais mis : et ils semblaient normal, du moins en ce qui concerne les songbooks que j'ai réclamé à mon mari à force et à cris. Mais pour les disques, ils ne sont pas revenus...

- Dummie : En tout cas, voilà une bien drôle d'histoire. Il est temps que tu fasses le répertoire complet de ce qu'il y a dans ta maison.

- Doofie : Oui, il est temps, mais c'est beaucoup de travail, tu sais... Et avec tout le travail que j'ai par ailleurs...

- Dummie : C'est peut-être l'ilôtier qui fait des vérifications chez toi, et prend les choses qu'il pense que vous volez aux autres, parce que en tant que profs, vous avez beaucoup de livres, de classeurs, etc.. et lui ne sait peut-être pas que vous êtes profs et il croit que vous les volez ailleurs, et il y a peut-être aussi des jeunes qui font croire que ce que vous avez chez vous leur appartiendrait, alors que ce n'est pas vrai, et ils disent : "Il nous a pris cela ou cela" et ton mari est obligé de donner à l'ilotier des choses qui vous appartiennent et que vous avez achetée ou eue en cadeau de votre famille.

- Doofie : Il y a un ilôtier chez nous? Je ne le savais pas. C'est une toute petite ville, tu sais, de la taille d'un village, c'est pour cela que je pense qu'il n'y a pas d'ilôtier.

- Dummie : C'est peut-être ce moustachu à la mobylette, qui arrive en faisant demi-tour devant ta maison toujours 5 minutes après ta connection sur Internet. Il y a peut-être aussi des gens qui veulent s'emparer de tes recherches universitaires. D'autres étudiants qui veulent s'en servir pour eux. C'est peut-être lui qui dit à ton mari qu'il n'a pas le droit d'avoir ceci ou cela chez lui!

- Doofie : Tu crois, mais pourquoi ce serait interdit d'avoir des photos d'abbayes et de clavecin.

- Dummie : Il a peut-être trouvé que c'était interdit de photographier des abbayes et des clavecins. Les abbayes sont des bondieuseries (tu travailles dans le public!!!) et les clavecins des instruments qui appartiennent à autrui.

- Doofie : Oui, mais si c'est la clavecin de l'abbaye, et ce sont les Amis de l'Abbaye qui ont fait les photos... et me les ont vendues sous forme de sets de table. Et puis si on a plus le droit de photographier les abbayes, ça devient mortel... J'en ai assez, je m'en vais dans un pays où le monde entier est une abbaye.... J'en ai assez....

- Dummie : Je viens de me dire quelque chose, des sets de table avec une abbaye qui disparaissent, le voisin qui frappe au mur quand tu chantes "Les anges dans nos Campagnes", c'est quelqu'un qui a quelque chose contre la religion...

- Doofie : Je ne vais plus depuis longtemps à l'église, pour moi les abbayes sont de beaux monuments historiques où l'on respire le calme, et les chants de Noêl, des chats traditionnels...  les chants de Vivaldi, de la musique sacrée, que les mélomanes aiment aussi.

- Dummie : On commence à cibler l'affaire...

- Doofie : J'ai moins de livres aussi sur un tas, on dirait qu'il en manque quatre ou cinq, il faut que je vérifie les titres...

(Cette pièce de théâtre n'a évidemment rien à vois avec la réalité et mon mari est honnête, Doofie et Dummie ne sont que des personnages de théâtre).

domino

* Voir les épisodes précédents...

 

 

mercredi, 27 août 2008

Vie moderne...

Commentaire fait sur  la note " Est ce que tu vois bien le titre-là?" (blog en lien colonne de gauche).

Tu m'as fait rire avec le Barbecue. Qu'a dit ta mère quand elle a vu le dallage? Mais finalement ton idée de l'utiliser pour le travail agraire n'était pas si mauvaise.
Tu es sur Facebook? Moi, pas: j'en ai entendu parler, mais je n'ose pas m'y mettre, je ne sais pas trop ce que ça recouvre. Peux-tu m'expliquer, tu peux faire des jeux? Discuter? Et puis que peux tu encore faire?
Tiens? Je n'ai jamais compté mes marches d'escalier, il faudra que je les compte, je n'y ai jamais pensé. Je crois que je les avais comptées quand j'étais jeune chez mes parents, il devait y en avoir dix-sept. Mais il y en a plus ici, me semble-t-il. J'en vois dix de l'entrée il y en a moins après le virage, donc non, il n'y en a pas plus.
Moi, c'est le contraire de toi, je n'aime pas téléphoner et surtout pas aux magasins et administrations. Ils t'enregistrent peut-être de leur coté alors que nous, nous ne gardons pas  de trace de notre communication.
 domino