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mercredi, 21 juillet 2010

Deux mentions Bien

Doofie, mon personnage de roman-théâtre est assise sur son Transat, ou plutôt couchée, sur la terrasse de la piscine près de laquelle elle a atteri avec ses quatre copines et leurs maris et son mari Schnelly, bien entendu.

Au passage, elle est passé à l'aéroport de Charleroi, elle a regardé avec nostalgie la cabine de la petite pixie (bon, j'écris son nom en entier, peut-être que comme celà, son serveur sera réparé et qu'elle reviendra..) : Elles et ses copains et copines dautres blogs étaient absents, et sa cahutte de météorologue était vidé, vidé, désespérément vide. Le coeur de Doofie se serre au passage, ses amies Dummie, Sottie et Foolie regardent dans la même direction et leur coeur se serre aussi : la cahutte de la petite pixie est vide.

"Vous vous souvenez, dit Doofie, l'an dernier quand on lui a toutes fait la bise, et que j'ai posé ma main sur son épaule. Une star, la petite pixie, j'étais si heureuse de pouvoir la saluer!"

"Nous lui avons toutes fait la bise", précise Dummie.

Devant les hommes toujours pressés pressent le pas "Vite, vite, on va râter l'avion!"

"J'espère qu'elle sera là à notre retour de vacances", pense Doofie en restant encore un court instant devant la cahutte de météorologue toute vide, devant laquelle traîne un pluviomètre abandonné!

Bon, voilà, c'était sur le chemin. Non,non, l'avion n'est pas tombé, mes personnages de théâtre sont bien arrivés au bord de leur piscine. Là-bas, tout là-bas, entre les colinnes, on voit la mer qui scintille... Là où il y a la plage où Doofie est allée avec Dummie, ou Doofie l'année dernière, sans le savoir marchait vers l'Italie.

"Tiens", dit Dummie qui regarde aussi son ordinateur. Il paraît que  le dictateur italien enregistre un disque de crooner. Car il est au repos depuis l'attentat dont il a été victime en décembre 2010.

"Décembre 2010", répond Sottie, qui n'est pas aussi sotte qu'elle en a le prénom, "cela ne se peut pas! C'est un canular!"

"Un canular", dit Foolie, "pourquoi, ça se peut!"

"Mais non, grande sotte",dit gentiment Sottie, sans vexer sa copine car elles se connaissent bien, "décembre 2010! On n'y est pas encore!"

"Alors, c'est un voyant, le journaliste!" dit Foolie.

"Ou bien c'est une coquille', renchérit Dummie.

Bon, toujours est-il que Doofie les jambes repliées sur elle, à moitié couché dans son transat et emmitouflée comme toujours dans un gros sac de couchage recouvert de deux couvertures, les bras sortant par deux fentes aménagées sur les côtés du sac (procédé de fabrication breveté par domino, la  journaliste alternative!), ce qui lui permet de tapoter sur son ordinateur ou de jouer de la guitare sans quitter son sac de couchage, a son ordinateu portable sur les genoux.

"Youpi!" crie Doofie d'un seul coup, "J'ai 14,5"...

Doofie est soudain souriante, elle a enfin eu sa dernière note, celle d'une deuxième langue rare qu'elle a commencé à apprendre cette année.

"En quoi tu as 14,5?" demande Dummie.

"Dans la langue rare dont j'attendais les résultats pour m'inscrire en fac!"

"C'est quelle langue?" demande Foolie.

"Je ne peux pas le dire", dit Doofie"à cause des internautes qui lisent la pièce de théâtre dont nous sommes les personnages, dans le blog de domino!"

"Et pourquoi tu l'as eu aussi tard?" demande Sottie.

"Le professeur vient seulement de la mettre...Il a dû d'abord s'occuper de ceux qui partaient en séjour linguistique".

"Et toi, tu n'y vas pas?" demande Dummie.

"Et bien non, il y a Schnelly, et puis, je ne peux pas avoir de bourse des universités de là-bas, je suis trop vieille.. Et en plus, je n'aurai pas été ici avec vous..."

"C'est sûrement une langue germanique ou romane, telle que je te connais, Doofie..." dit Foolie.

"Non, pas du tout..."

"Alors, c'est quelle langue.."

"Je vous en révèle un bout, une langue slave... Mais j'en ai déjà trop dit... bon, et puis, j'ai réussi mon expérience d'apprentissage bilangue, j'ai un 14 et un 14,5. Deux mentions bien dans deux langues différentes des langues germaniques et romanes et pas de la même famille l'une et l'autre".

"Donc, les 6ème peuvent réussir... " s'enquérit Foolie.

"Oui, les sixièmes et les cinquièmes, parce que à l'université, on fait au moins deux années en une par rapport aux collège, avec seulement deux heures par semaine pour chaque langue."

"Et tu vas pouvoir interpréter au jumelage?"

"Pas encore, j'arrive à parler un peu, mais je ne peux pas encore faire l'interpète, j'en suis loin...Bon, et puis, j'ai un avantage sur les sixièmes, je suis linguiste, je connais déjà bien la grammaire, les cas, les fonctions, les déclinaisons. Va-t-en en sixième expliquer l'aspect des verbes..."

"Et ton autre langue rare, qu'elle est-elle?"

"Ce n'est pas une langue slave, ni germanique, ni romane..."

"Alors c'est le chinois, le japonais...?"

"Non, dit Doofie, trop compliqué, l'écriture, et puis je n'ai pas de jumelage avec ces pays-là... Mais c'est une langue agglutinante comme le japonais."

"Bon", essaient de deviner les autres,"Le quechua? Le guarani? Une langue amérindienne du groupe Na-Déné? L'arménien? Le géorgien?"

"Des langues que je rêve d'apprendre", dit Doofie "je rêve d'étudier à l'INALCO, mais Paris, c'est trop loin pour moi.. Sinon, j'aurai fait langue d' Europe de l'Est et langues de l'Eurasie" et quand je serai en retraite, je ferai "Langues scandinaves".  Et je voudrais faire aussi "Langues de Sibérie"... et aussi du géorgien, de l'arménien (je crois que c'est dans langues de l'EUrasie...), du persan, du turc, de l'hindi... j'ai déjà commencé quelques leçons toute seule... et langues baltiques, le Finnois, le Same (lapon)...

Dummie : "Paris, c'est encore plus loin maintenant que nous sommes ici.."

Sottie : "Oui, mais c'est pour les vacances seulement!"

Doofie : "Bon, et bien puisque vous y tenez tant, je ne donne que le grand groupe,  c'est une langue du groupe ouralo-altaïque.."

"Ouralo-altaïque!" s'exclament nos trois amies... "Wouh! Que ça fait rêver... Les montagnes de l'Oural... Les cavaliers des steppes d'Asie centrale qui traversent les montagnes en driection de l'Europe...,  et les montagnes de l'Altaï, les sommets blancs à plus de 7000 mètres..."

"C'est pas là qu'il y avait le pic du Communisme et le pic Lénine, dans l'Altaï?"

"Je crois qu'ils ont repris leur ancien nom", dit Doofie, "mais là où est la langue dont je parle, il y avait aussi le communisme. Ils se sont révoltés, puis ont ouvert les frontières beaucoup plus tard.

"Je crois que je devine..." dit Dummie.

"Tais-to"i, dit Doofie, "les internautes qui lisent notre histoire sur le blog de domino, ne doivent pas savoir..."

"Bon, ils ne vont plus vouloir lire nos aventures, si tu fais des cachotteries..."

"Non, je ne fais pas de cachotterie, c'est pour me protéger, moi et mes profs..."

Mais laissons-là nos amies tapoter sur leur ordinateur, Doofie emmitoufflée dans son sac de couchage recouvert de deux couvertures, les bras qui sortent par les deux fentes latérales prévues à cet effet (procédé breveté domino, la journaliste alternative!), et nos trois autres amies un peu rondelettes (pour Doofie, ça ne se voit pas), assise en dégustant leur jus d'orange. Doofie a à côté d'elle un verre d'eau citronnée pour soigner sa belle voix de chanteuse moitié lyrique, moitié folk.

Toute ressemblance avec la réalité est totalement fortuite.

domino

dimanche, 25 octobre 2009

Premier jour de vacances

Du journal de Doofie :

(Rappel : Doofie est un personnage de théâtre et toute ressemblance avec la réalité... est totalement fortuite).

Chère Fanny,

Aujourd'hui, premier jour de vacances, j'ai *farnienté un petit peu, j'ai enfin inauguré l'Ukulélé que Schnelly m'avait offert pour mon Noël de l'année dernière, et au bout d'une heure, je joue déjà bien. Mes mélodies sont un peu hésitantes, parce que ce n'est pas le même accord que la guitare, mais les accords sur 4 cordes seulement, rentrent comme dans du beurre. 

Mon pouce droit est cependant dans un sparadrap, j'ai recoupé l'ongle très court un peu en arrière de la ligne habituelle, car à cause d'une espèce d'infection atrapée en jardinant cet été, il s'est décollé à l'avant. Vous savez que l'ongle du pouce droit est hyper précieux pour les guitaristes classiques. Entre temps, je m'étais blessée au pouce gauche la semaine dernière, un ongle qui a cassé trop court, mais l'ongle a repoussé normalement. Quand au pouce droit, il ne fait plus mal, toute la partie infectée (qui n'est plus enflammée et ne fait plus mal) est devenue blanche, alors j'ai coupé tout le blanc sans avoir mal, et j'ai enlevé un tas de peaux mortes entre l'ongle et la peau. Il paraît que c'est du psoriasis. J'espère que l'ongle va repousser normalement, maintenant que j'ai réussi à tout désinfecter.

Bon, ceci dit, j'ai fait mes premières gammes et mes premiers accord d'ukulélé et ma troisième ou quatrième leçon d'harmonica (en auto-didacte, bien sûr!) et je joue Frère Jacques sur 4 octaves différentes.

Bon, ceci dit c'était le premier jour des vacances, parce qu'hier j'ai fait cours à mes grands de 60 ans de moyenne d'âge. Pendant 6 heures en quatre groupes. C'est du bénévolat pour les jumelages et la bonne entente franco-allemande. Ils font des progrès.

Sinon, j'ai 19 heures au collège. Voilà 15 jours que le remplacement est commencé. Je vais en train  (4 km jusqu'à la gare), 15 km de train, et en bus (21 km de bus par temps normal, une trentaine grâce à une déviation routière, le bus roule à fond la caisse sur les chemins de traverse pour respecter les horaires malgré la déviation, et arrive plus à 8 h 30 qu'àux 8 h 20 prévues. C'est plein de virages sur des petites routes entre les villages, pendant 10 kilomètres il n'y a que 2 autres profs du collège qui descendent à la même gare que moi (donc, je ne suis pas la seule à faire ce trajet), et parfois quelques passagers, au bout de 10 km commencent le ramassage. Un petit élève transi de froid monte, puis à l'arrêt suivant, il y en a une vingtaine, puis encore une dizaine au village suivant, et le bus est presque plein au bout de quelques arrêts.

En ce moment à l'aller on a le droit au lever du soleil, parfois aussi aux gelées blanches. Quand le ciel est bleu, c'est joli. Le paysage est vallonné, vert clair, sorti de haies et de rangées d'arbre vert foncé, quelques croupes boisées ferment l'horizon, du bus on voit très loin, parce qu'on est asses haut. Vers le Sud-Est on voit parfois une ligne bleutée de montagnes lointaines, mais je ne sais pas si on peut voir à 300 km!

En revenant, on va direct vers l'Ouest, la lune est à ses premiers quartiers (la p.... p..... du blog de domino, celle que j'ai saluée au retour de vacances sur l'aéroport de Charleroi, instant sublime que la rencontre de la p.... p.... en chair et en os, en dit autant!), On voit que l'on descend progressivement d'une sorte de pénéplaine élevée, car l'Ouest semble renversé vers le bas, tout rouge par beau temps et au loin des nuages bleus forment des montagnes aux pics acérés. Parfois on se demande si ce ne sont pas des vraies montagnes, mais dans cette direction (l'Amérique, la prochaine haute montagne est de l'autre côté de l'océan, et c'est le Canada, à moins que ce ne soient les Pyrénnées à 1000 km? Les anciens disaient que des Alpes on voyait l'Amérique.) Ce qui est drôle, c'est que de jour en jour, les pics montagneux impossibles, sont au même endroit et ont toujours la même forme.

Bon, on va direct vers l'Ouest, au retour, quand j'ai râté le premier bus et que une fois sur deux je m'endors...

Ceci dit, les élèves font des progrès, ils me paraissent maintenant savoir plus de chose qu'il y a 15 jours. Leuir prononciation et leur accentuation s'est nettement améliorée, et ils commencent à savoir plus de choses et à parler. Dans certaines classes, j'ai même commencé le manuel. Délaissé par celle qui a fait cours au début de l'année. Il y a vraisemblablement des redoublants en troisième LV2. Les troisièmes LV1 sont repassé un peu au dessus des LV2, ce qui est normal. Les 6ème sont égals à eux-mêmes mais certaines se croient encore à apprendre les comptines de primaire, qu'elles me ressassent sans cesse. Et me rabattent les oreilles de 'Ah oui,Madame, à l'école primaire on avait déjà vu ce mot là dans....  et vlan vlà la comptine récitée..."  Ou me montrent la feuille des mots transparents qu'ils ont eu au début d'année, et me disant "Madame, on va réviser cette feuille-là?" Ah non, il faut avancer quand même, on ne va pas toujours faire la même chose." LEs 4 LV2 apprennent moins vite que les 6ème. Les 4 LV1 sont très faibles, mais avancent à petits pas. Les 5ème sont devenus bons d'un seul coup. Je crois que finalement, ces élèves sont intelligents et qu'on peut en faire quelque chose. Théoriquement, je suis encore là jusqu'au 10 novembre, ou peut-être plus tard, car on a renouvellé ma première semaine, en ajoutant trois semaines, puisque j'avais eu au départ un remplacement juqu'au 19 octobre. Des élèves m'ont dit que leur prof (celle dont j'ai hérité du casier et pas celle qui figure à la suite de "en remplacement de..." sur mes papiers) reviendraient à la rentrée, le 5... alors il faudrait savoir, mais ce n'est qu'un bruit et la principale ne m'a rien dit, donc je suppose que mon remplacement continue au moins jusqu'au 10. Comme je remplace la remplaçante de la prof... La remplaçante 1 a un congé jusqu'au 10 novembre. Il faudrait que les deux malades s'accordent sur la même date pour la fin de leurs congés respectifs, pour que je puisse faire mon remplacement jusqu'au bout. Sinin, on risque de se retrouver à deux dans la classe. Finalement, ce ne serait peut-être pas plus mal. A moins que les divergences pédagogiques soient trop grandes.

Imaginez un peu que j'arrive avec des cours super-préparés le 5 novembre, et qu'on me dise : "Ah non, votre collègue est revenue, vous pouvez rentrer chez vous!" Ce serait une drôle de farce d'avoir préparé les cours et de se retrouver bec dans l'huile.

Bon, enfin, bref.... ainsi va la vie....

Merci de me lire, Fanny. Gros bisous.

Doofie

 

(pour Doofie, personnage de roman-théâtre, Domino)...

lundi, 24 août 2009

Les rangements (Au théâtre ce matin)

(Dans son chalet de camping, Doofie s'est endormie. Elle et son mari ont des lits superposés, elle dort en bas, il dort en haut, une étoile assez grosse brille juste devant la fenêtre et veille sur les rêves de Doofie. Cependant les rêves de Doofie sont plein d'action, elle rêve de domino, une de ses amies de son quotidien, domino est restée à la maison, car elle n'a qu'un seul but, ranger le plus possible sa maison avant la rentrée, pour avoir de bons espaces de travail et bien circuler dans la maison, enfin mieux que maintenant. C'est déjà mieux qu'il y a un an. Quand Doofie rêvait l'année dernière, elle voyait domino déplacer des piles de livres à chaque fois qu'elle devait sortir par la porte d'entrée - c'était plus facile de sortir par le garage qui est dans le sous-sol - et elle faisait du saute mouton, dans sa salle de séjour, dans laquelle il n'y avait même plus de passage continu entre l'entree de la pièce et la porte-fenêtre qui donne sur le jardinf. A la fin des vacances, elle avait réussi un exploit : dégager un chemin dans la salle de séjour, ranger le coin etnre le radiateur et la porte-.fenêtre et dégager le radiateur qui s'était encombré depuis son extinction à la venue du printemps, et ranger la moitié des livres et classeurs qui posés à côté de l'ordinateur, bouchaient la porte d'entrée, et empêchait son utilisation!-, bref, dans la maison de domino, mis à part l'entrée du salon et des deux anciens bureau en haut, on circule! Bon, Doofie rêve, mais de quoi rêve Doofie...?)

Le mari de domino : Ah! (grand bailement). je vais dormir!)

(Le mari de domino est allé dans un supermarché chercher les boîtes pareilles que celle qu'elle avait déjà mise au pied du meuble de mercerie aux multiples tiroirs. Cela faisait un an que domino attendait ces boîtes, mais à chaque fois qu'elle allait dans le supermarché, elle devait soit acheter d'autres choses encombrantes, soit le type de boîte souhaitée avec des roulettes qui s'emboîtent dans le couvercle de la boîte d'en dessous n'était pas en stock:)

domino est en train de contempler ses boîtes, elle les installe vides dans la cuisine, les couvercles séparés. Elle contemple le grand tas de papiers , classeurs, extraits de journeaux tirés des journeaux qu'elle a trié dans la semaine, revues à garder qui de la boîte du même type placée par terre, s'adosse au meuble de mercerie. domino transporte en de nombreux aller retour, les deux tas qui culminent à hauteur de sa tête dans la cuisine et dans l'entrée. Puis elle installe la première boîte vide sur la boîte du bas, l'emplie des choses enlevées en deux tas bien alignés, s'arrageant pour que les coupures de journeaux ne dépassent pas trop des tas. Elle pose le couvercle bleu, le fixe avec les clips, Va rechercher une autre boîte vide puis continue ainsi à installer les papiers et revues à ranger - mais il s'agit seulement d'un pré-rangement, car les papiers ne sont pas classés, dans un premier temps. Domino veut cacher ainsi tous les tas informes de papiers, tas qui menacent de s'écrouler, comme ce fut déjà le cas l'autre jour...  chez Doofie ou Dummie... dans les rêves de Doofie? A moins que ce soit chez Sottie? Il y en a un mélange là-dedans, d'anciens cours d'agrégation, qui peut-être seront de nouveau au programme une autre année, tiens celui là, l'Allemagne de 1945 à 1955, ça tombe bien! domino le met de côté dehors, de même que les cours de grammaire et de traduction. Retrouve des livres de didactique, un livre de l'inspecteur général, ça pourrait servir... etc... Bon, il est déjà deux heures du matin, domino contemple son oeuvre, les cinq boîtes qui ont remplacé les deux tas de papires (mais il y en a encore, des tas à pré-ranger, travail préliminaire aux classements! Déjà l'atmosphère de la pièce est meilleure, un courant d'air frais se faufile le long des caisses en plastique jusqu'à la chaise ou domino savoure sa victoire sur le désordre! Un air frais et léger a remplacé l'ai étouffant, domino se sent soudain bien.Puis décide d'aller dormir, il est 2 heures 30 du matin.

(Doofie se réveille, il est 7 heures du matin, un peut tôt pour les vacances. Doofie se fait un café avec la cafetière électrique qu'elle branche sur la seule prise du chalet. Le mari de Doofie dort encore. Doofie s'étire, boit doucement le café, mais ses yeux sont encore lourds de sommeil. Ah! Doofie se dit : Allons nous recoucher! Faisons la grasse matinée!) Et Doofie se remet à rêver... de domino...)

Il est 8 heures chez domino, domino descend l'escalier, son mair dort encore, passé le tournant de l'escalier, domino descend encore quelques marches... Elle contemple l'entrée et le radiateur, hier, elle a mis quelques affaires de là dans les boîtes, l'endroit est quasiment complètement dégagé, jusq'au coin entre la porte des toilettes et la porte d'entrée, coin où l'ordinateur portable trône sur une tablette improvisée... Doofie se sent heureuse, elle repense à son travail de la vielle, s'avance tout doucement vers la salle de séjour, voulant contempler ses boîtes bien superposées aux bords tout lisses... Elle pense aussi à la journée TER-MER qui l'attend, le ciel est tout bleu. Traversant la mini-cusine, car le passage entre l'entrée et la salle de séjour a été obsttué d'objets hétéroclites par son mari, elle s'avance vers la porte intermédiaire entre la cuisine et la salle de séjour, porte toujours ouverte, puisque par manque de place pour les rabattre contre le mur, les portes de bois ont été enlevées il y a vingt ans, à leur arrivée dans la maison.

Sur le pas de la porte de la salle de séjour domino pousse un léger cri devant le spectable qui l'attend. Les boîtes sont renversées, la plus haute est posée de côté sur la table de la salle de séjour, les autres forment comme une arcade entre le sol et la table.. Le couvercle de la plus basse, l'ancienne boîte qui attend depuis plusieurs années ses consoeurs, est enfoncé. Apparemment, elle était moins solide que les nouvelles boîtes, ou alors, pas tout à fait de mêmes dimensions.  Ce qui a fait s'enfoncer la couvercle. A part le couvercle de la boîte du dessus, il n'y a rien de cassé! De toute façon, le papier ne casse pas!

Notre domino - ou plutôt celle dont Doofie est en train de rêver - soupire toute seule... "Tout le travail de cette nuit est à refaire!" On ne peut pas laisser cela comme cela, on êne pourra peut-être pas avoir le train de 9 heures ou le dernier de 11 heures 30. domino se met au travail, elle décharge d'abord la boîte qui est seule sur la table, va porter boîte et contenu séparément à la cuisine, mais pour les autres boîtes il y a un problème... comment, redresser cet arc avec le poids qu'il fait. Entretemps son mari est descendu et veut employer la méthode bulldozer, habituelle chez lui... et redresser la tout avec sa force herculéenne. Non, il faut d'abord décharger les boîtes, dit domino. Le mari de domino essaie de redresser les boîtes, c'est trop lourd... Alors domino vide la première boîte, mais on ne peut pas l'enlever. Sinon la pile tombe encore plus bas... Alors le mari de domino essaie encore de redresser la pile, pas moyen... domino vide la boîte suivante an passant ses doigts agiles par les espaces... peu à peu les boîtes s'allègent. Le mari de domino finit par les redresser plus ou moins.

Il faut enlever la boîte du dessous, dit domino et la mettre ailleurs, quand elle a vidé l'avant-dernière boîte, elle vide la dernière boîte, l'échange avec la première boîte, le temps passe il est 10 heures 30...

On ne pourra plus aller à la mer, soupire domino!

Domino réinstalle quatre boîtes neuves avec les papiers qui maintenant ont envahi la cuisine et l'entrée, éprouve la solidité de la pile. ça fonctionne! Le mari de domino cherche un endroit pour installer l'ancienne boîte, une endroit où l'on ne mettra rien par dessus. Domino remplit la boîte avec ce qui reste des papires. Puis domino s'installe à la table du petit déjeuner, il est 11 heures 30, le train est râté!

Ouf! domino a sauvé ses rangements, c'est le principal, elle va pouvoir s'attaquer à un autre coin de la pièce ou à une autre pièce...

(Doofie se réveille et baille, s'étire! )

- Ah! Que je suis bien ici, l'air pur, les petis oiseaux, les montagnes, la mer qui scintille au loin!

Elle se ressert une tasse de café, son mari se lève, ils se font un bisous... oh! Quelle belle journée s'annonce, avec ses amies Dummie et Sottie et leurs maris.

domino

mardi, 08 juillet 2008

Le valise verte....

Voici un commentaire que j'ai fait sur le blog d'Elisabeth, à propos d'une histoire qu'elle raconte à propos d'une valise envoyée par le train qui a mis 14 jours  à arriver à bon port :

 

Ha! C'est drôle, dans un de mes blogs où je raconte le voyage en Alsace (tu dois savoir lequel!), je raconte aussi qu'on allait chercher les valises à la gare, des gares qui étaient souvent tout au fond de vallées de montagne. Généralement, elle mettaient trois jours à arriver,et en attendant on avait la petite valise verte qui servait aux deux ou trois jours de voyage, selon la destination (pour le Pays Basque et la Côte d'Azur, c'était trois jours! et même deux jours et demi pour la Bretagne, de vraies expéditions!), et aux trois premiers jours, cela faisait donc six jours de voyage pour les valises, mais parfois elles arrivaient aussi avant nous! Mes parents les portaient aussi un ou deux jours à l'avance à la gare. A quatre ou cinq il était impossible de mettre plus d'une valise dans la 2CV! Les vacances, c'était de véritables expéditions, mais on s'en souvient tellement bien, et ce sont des souvenirs heureux.

Ecrit par : domino_ | mardi, 08 juillet 2008

 

Lien sur la note d'Elisabeth que j'ai commentée : Clic, clic.

mardi, 27 février 2007

La grippe

Pendant la plus grande partie du mois de février et début mars, il y a en France toujours des profs en vacances. C'est à cause des zones. Et bien vous l'avez compris, comme 30% des profs actuellement je suis en vacances....

50% des belges, nos voisins, avaient, le week-end dernier, dans ce pays humide, la grippe. Rien ne donne les statistiques pour leurs voisins immédiats, d'un pays également humide et frisquet, mais vous avez compris. J' ai la grippe.

Comme 30% des profs français, je suis en vacances.

Comme 50% des Belges (mais je ne suis pas belge et je n'habite pas en Belgique), j'ai la grippe.

J'ai la grippe pendant les vacances, c'est toujours comme ça, être malade pendant les vacances, c'est le comble du professeur.

domino