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mercredi, 21 juillet 2010

Domino dérangée...

Non, domino n'est pas dérangée dans sa tête.... On la dérange...

Doofie, mon personnage de théâtre, a fait un rêve tout à l'heure...

Domino était assise devant son ordinateur, dans son entrée... Elle était bien gentiment en train de jouer de la guitare classique, une petite étude du XIXème siècle qu'elle était en train de déchiffrer, un petit Giuliani tout mignon, très agréable avec quelques petits passages qui montaient dans le haut du manche, en Ré majeur. Elle goûtait aux sonorités suaves de sa guitare romantique, quand soudain ça cogne dans la persienne très fort, la persienne de la porte est secouée, boum, boum, boum, stratch, boum...

Domino sursaute un grand coup... fait un bon de côté car elle était assise de côté par rapport à la porte, se retrouve presque dans la rampe d'escalier, se retrouve presque avec sa guitare dans la rampe qu'elle évite de justesse en faisant pivoter le bras et la guitare. Elle pousse un cri.

Elle croit que c'est Schnelly (Schnelly 2, pas mon Schnelly à moi). Car son Schnelly venait de descendre dans la cave cinq minutes avant et elle a cru qu'il était sorti par le garage et entrait par l'entrée. Mais d'habitude il gratte à la porte comme un petit chien et fait sonner le téléphone pour ne pas effrayer Domino en tapant sur la persienne en fer.

Domino crie "C'est toi Schnelly?" Attends deux secondes (Schnelly met toujours un tas de trucs devant la porte qui rendait à Domino l'ouverture de la porte presque impossible.

Derrière ça refrappe et une dame s'énerve. "Attendez, dit Domino, mon mari va vous ouvrir au garage!"

"Mais je veux juste une petite signature" dit la dame. Domino pense que c'est pour appuyer le maire dans sa demande de "Statut de catastrophe naturelle".  Elle répète que son mari va ouvrir en bas. Elle appelle Schnelly qui fait je ne sais pas quoi et elle ne sait pas quoi dans la cave, et il n'avait rien entendu. Elle lui dit : "Dépêche-toi (dans ces cas là Schnelly 2, tout Schnelly qu'il est, n'est pas très rapide.." Bon, il finit par remonter dix minutes après. Entretemps elle a entendu des bruits de discussions sur la rue, elle demande ce qui se passe".

"Rien" dit Schnelly, ils veulent couper les arbres de la cité là-bas au bout, à cause des feuilles qui bouchent les caniveaux ce qui fait des inondations, et ils veulent faire un sens unique pour les enfants, pour que les voiture roulent moins vite".

"Et tu as signé?" lui diit-elle? "Pour les arbres, non", dit Schnelly, qui dans ce domaine tient quand même avec Domino." pour le sens unique, si...".."c'est pour les enfants."

Domino s'est dit qu'avec un sens unique, les voitures rouleront encore plus vite. Puisqu'elles seront sûres de n'avoir personne en face...

"Ah! Il y avait deux feuilles différentes?" et il va dans quel sens le sens unique? "Du fond jusqu'ici..." "Ah, bon, moi j'aurais fait le contraire, parce qu'on ne pourra plus aller dans ce sens là".

"Le sens unique, c'est dans le sens vers ici, tu as raison", dit Schnelly donnant une autre idée, toutes les voitures vont venir par ici et tourner devant chez nous, cela va faire du bruit. Bon, je  vais enlever ma signature".

"Ah! on a changé" dit Schnelly en revenant, on va demander deux ralentisseurs, un à chaque bout de la rue. Entendez par là.... il va y avoir un ralentisseur presque devant chez nous... espérons qu'il ne va pas faire une pente supplémentaire devant le garage, s'il est plus haut que le trottoir, et en plus les travaux vont faire du bruit, même si ça ne dure pas longtemps pour faire un ralentisseur.

Et puis, si on met un sens unique, les voitures qui sont sur les trottoirs pour laisser la place aux voitures pour se croiser, vont stationner sur la rue... et alors les enfants au lieu de dévaler la rue avec leurs vélos et leurs rollers, car au fond ici, il y a plus d'enfants qui empruntent la rue avec des vélos et des rollers que de voitures qui roulent. Dans la journée, il n'y a même pas de voitures, une toutes les deux heures à peu près, quand les enfants sont à l'école, il n'y a pas de voitures, tout le monde sort en même temps. Pendant les repas, il y a même des voitures et des jouets qui restent au milieu de la rue, parfois on trouve une petite table en plastique avec sa chaise qui empêche de faire demi-tour. Les enfants sont rois ici, alors, pourquoi faire des aménagements pour que les voitures aillent moins vite?

S'il n'y a plus qu'une voie pour les voitures, ils vont dévaler la rue (qui n'est pas en pente soit dit en passant, mais ils la dévalent quand même), derrière les voitures, on ne les verra plus, ou sur les trottoirs qui seront libres et fonceront dans les voitures qui sortent des garages, qui n'auront pas le temps de les voir, car ils seront cachés derrière les murets des jardinets quand les voitures sortiront des garages... encore plus compliqué....

Bon, maintenant, Domino est en train de réfléchir, Doofie la voit... Elle voit même sa pensée en images dans son rêve.. Il faudra que les gens ne montent plus cet escalier raide pour secouer ma persienne et me faire peur... C'est sur mon terrain, s'ils tombent dans les escaliers, on est responsable. Normalement, ils doivent rester en bas. Il faudrait une sonnerie en bas, mais ce n'est pas pratique de faire passer l'électricité dans le jardinet. Bon, j'ai une idée, si je mettais une cloche en bas, comme à l'école?

Mais, elle est folle pense Doofie, la cloche va sonner à chaque coup de vent!

Domino a entendu l'objection de Doofie, elle se dit, non, alors, il y a un moyen, le ... comment ça s'appele le truc qui sonne dans la cloche, un battant? Il faudra le fixer, et les gens auront un mode d'emploi, ils devront ouvrir la fixation du battant de la cloche pour sonner et pas oublier de remettre le battant en place.

Un carillon.... ça ferait trop de bruit, ça bouge aussi au moindre vent... Moi, j'aime bien, mais les voisins n'apprécieront peut-être pas... Un gong,... je ne vois pas où le fixer, la rampe est trop fine... une cloche, oui, avec un battant que l'on fixe et on le libère quand on sonne...

Puis, Doofie se réveille et pense :

"Quel drôle de rêve! J'ai rêvé de ma conceptrice! Moi, le personnage, je rêve de la personne qui m'a créée. On n'a jamais vu cela dans un roman... Le personnage qui parle de l'auteur.. Et puis... Domino installant une cloche dans le bas de son escalier... C'est trop loufoque... Les rêves sont toujours loufoques...

domino

jeudi, 17 juillet 2008

Les voisins muets...

Jadis, nous tenions conversation avec nos voisins.

Voici 18 ans que nous sommes ici, depuis que nous avions décidé d'acheter une maison, parce que une fois le crédit sur dix ans remboursé, il ne faudrait plus payer de loyer, ce qui est le cas aujourd'hui et depuis 8 ans.

Comme nous approchons de la retraite, il n'y a qu'un moyen de s'assurer une retraite pas trop chère, c'est de rester dans la maison que nous avons achetée.

Seulement le voisinage est de plus en plus muet.

Dans le quartier habitaient quand nous sommes arrivés beaucoup de techniciens d'une usine. Des personnes, qui même si elles étaient de culture technique, étaient tout à fait souriantes, abordables, serviables. Des personnes de notre âge qui avaient souvent de grands enfants et aussi des retraités de cette usine.

Puis l'usine étant délocalisée, seuls sont restés les retraités et ceux qui comme nous, avaient rachetés directement leur maison à cette usine, faisant une affaire, car c'était moins cher, que d'acheter à un particulier, et les maisons abandonnées par les techniciens, ne trouvant plus acquéreurs parce qu'il y en avait beaucoup à vendre (quand nous sommes arrivés ici, la moitié des maisons étaient vides et à vendre), elles ne trouvaient plus acquéreurs et ont été rachetées par le CIL ou les HLM ou quelque chose de ce genre.

PAs la nôtre, heureusement, puisque le CIL ne rachetait que les maisons qui appartenaient à l'usine.

Si bien qu'actuellement, il y a trois types d'habitants dans cette cité. Les anciens techniciens de l'usine qui étaient déjà retraités au moment de la fermeture, ont dû racheter leur maison à l'usine, s'ils voulaient y rester, et sont donc restés là.

Les propriétaires arrivés comme nous dans la période intermédiaire de fermeture de l'usine, celle où environ un tiers des maisons de la cité étaient à acheter, et où la cité étaient encore peuplée aux 2/3 de techniciens de l'usine. (Je dis de techniciens et pas d'ouvriers, car c'est une usine fabriquant de l'énergie et qui demande des connaissances particulières).

Et les locataires du CIL et/ou des maisons rachetées par les HLM, qui eux, ne restent pour la plupart du temps pas longtemps, vont et viennent, ont des petits enfants assez mal élévés qui lorsqu'il n'y a ni classe, ni centre aérés, jouent sur la rue et dans les carrefours, en déboulant dont ne sait où avec leurs vélos et leurs rollers, toujours lancés à fond de train d'un bout à l'autre de la rue et dans le carrefour devant chez moi (devant mon garage...). Ils étalent leurs jouets sur les trottoirs à un ou deux mètres les uns des autres, laissent traîner baigneurs, poupées, voitures de poupées sur les trottoirs et au milieu de la rue quand ils s'en vont manger, vous obligeant à aller manoeuvrer la poussette du baigneur si vous voulez sortir la voiture à ce moment là, etc...

On trouve même en temps de classe des livres et des cahiers étalés sur les rebords des escalers qui mènent dans les maisons.

Bon, vous me direz que si tout ça, ça peut rester dehors sans surveillance, c'est qu'il n'y a pas de voleurs dans le quartier. Mais parfois ça gène et le stationnement et les manoeuvres.

Sans compter qu'il y a des grands espaces herbeux (pelouses tondues) en dehors des voies de circulation, où les enfants ne jouent pas, et ne laissent pas leurs jouets, ils préfèrent le macadam.

Ceci dit, si ces enfants là sont quand même locaces, et disent bonjour quand on leur dit bonjour, ils ne nous aiment pas, car ils se prennent régulièrement les gronderies de mon mari qui leur demande de déplacer leurs jouets et leurs objets lorsque je dois manoeuvrer pour sortir la voiture du garage et du quartier.

Ou retenir leurs ballons qu'ils lanceraient bien sinon dans ma direction.

(Pour vous dire la différence d'attitude que nous avions quand nous étions petits, en  vacances en Auvergne, nous jouiions au badminton sur la route, mais dès qu'une voiture se faisait entendre dans le lointain, on allait sur le coté de la route avec raquettes et volants et on attendait que la voiture soit passée pour reprendre le jeu, et ceci tout naturellement).

Bon, en ce qui concerne les voisins eux-mêmes voci comment cela se passe : à coté on avait eu jusqu'à il y a un an, un jeune aimé dans la ville pace qu'il était gardien de but et entraîneur du foot, mais peu apprécié dans le voisinage, parce qu'il criaiit toujours, autant chez lui que dehors, créait constamment des disputes, injuriait toutes ses vosines âgées, dont moi, ils s'attaquait particulièrment aux femmes quinquagénaires, les traitant de tous les noms, donc ils s'attaquait verbalement aux femmes qui avaient l'âge de sa mère, s'était disputé publiquement avec ses parents ou beaux-parents qu'il avait mis avec fracas à la porte de chez lui. Madame passait de long en large devant les maisons, fière comme Artaban, en poussant la poussette du petit qui avait déjà deux- trois ans, et allait conduire le pt'tiau à l'école en poussette.

Quand une petite fille s'est annoncée, ils ont trouvé à reprendre une boulangerie (le monsieur était aide-boulanger), et sont partis dans un village ouvrir leur boulangerie.

Ils ont été remplacés par un jeune couple sans enfants. Au début, la dame fumait sur sa terrasse, envoyant ses effluves de tabac vers la fenêtre de notre chambre. Comme c'était un été plus chaud que cette année quand ils sont arrivés, on devait théoriquement dormir la fenêtre ouverte, mais le soir, pour ne pas s'endormir dans les odeurs de tabac en provenance de la terrasse d'à-coté, on devait fermer la fenêtre et étouffer dans la chaleur.

Au début, la dame parlait, elle avait l'air sympa. Puis, mon mari a dû lui dire quelque chose pour sa fumée, parce que, très rapidement, ils ne nous ont plus salué, et n'ont plus répondu à mes salutations. Par contre, ils sont très calmes, on ne les entend jamais. Mâme pas le bruit de la télévision, ni de la musique ne parvient de chez eux. Seulement le bruit du balai qui fait le ménage, comme de l'autre coté. De l'autre coté c'est presque  à longueur de journée que l'on entend le balai faire le ménage. Mais comme les murs sont très fins, on ne va quand même pas reprocher aux gens de nettoyer leur maison, et puis les enfants font beaucoup plus de bruit dans la rue - sauf aux heures d'école ou de centre aéré, où c'est le calme plat!- les jeunes du quartier arrivent le soir avec des voitures à auto-radio mis à fond et font vrombir des mobylettes aux pots d'échappement déglingués  durant le week-end.

Du coté où le balai est le plus actif, vit la dame qui est arrivée en même temps que nous, avec son mari, il y a dix-huit ans. Elle avait trois enfants, je veux dire qu'elle a toujours trois enfants, mais comme ils ont tours pris copains et copines et qu'ils vivent tous ailleurs, la dame vit seule. En effet, son mari est décédé de maladie il y a deux ans environ. Dans cette famille portuguaise très catholique, la noce n'a été fêtée pour aucun des enfants, ils vivent tous en concubinage. Ce qui est assez étonnant.

Avant de prendre copains et copines, les enfants étaient sympathiques et disaient toujours bonjour, parlaient, faisaient un brin de causette. Mais maintenant, c'est fini, ils viennent en coup de vent, disent bonjour et au revoir rapidement, déjà au volant de leur voiture ou en train d'entrer dans la maison.

Depuis quelques mois, j'ai beau faire des sourires à la dame en lui diant bonjour, elle ne me répond plus, fait semblant de ne pas me voir. Alors qu'avant, malgré son français très lacunaire, nous arrivions à faire un brin de conversation. Moi, je lui donnerais bien des cours de français gratuitement, mais c'est le genre de personne qui n'éprouve pas le besoin de travailler les langues étrangères, même celle parlée où elle habite, alors peut-être que je vais apprendre le portugais et je lui dirais :

"Me chamo Dominique..."    (Non, je ne suis pas un chameau, mais c'est un bon moyen mnémotechnique...)

 Le problème étant que si j'apprends le portugais, je risque de le confondre avec l'espagnol...

Il faut dire qu'on a pas encore fait le jardin, le grand jardinage d'été....  Je m'occuppe d'abord de l'intérieur, qui en a bien besoin.

Au temps de son mari, ils se permettaient de repeindre le muret de leur terrasse en venant dans noter jardin, sans demander la permission, par la même occasion quelques rosiers et hortensias juste en train de sortir de terre à coté du muret étaient enlevés et piétinés, alors qu'ils ne montaient même pas jusqu'au niveau de leur terrasse.

Avant la dame d'à coté disait qu'elle aimait bien m'entendre chanter, qu'elle aimait bien m'entendre jouer de la guitare, un instrument de son pays. Quand j'ai commencé à ne plus jouer ou preque, suite à mon inspection de 2002, elle s'est inquiétée, parce qu'elle n'entendait presque plus de musique, et maintenant, jamais plus, je n'entends dire quelque chose de ce genre...

Avant la vente des dernières maisons à vendre au CIL, le quartier était sympathique, les gens bavardaient ensemble, parlaient de la pluie et du beau temps, mais parlaient de quelque chose.

Maintenant, c'est le contraire, tout le monde se tait, du moins vis à vis de nous.

Il faut dire que cet hiver, l'empoisonnement de 20 chats et d'une dizaine de chiens du quartier, n'a pas fait de bien aux gens, parce que tout le monde soupçonne tout le monde. Les enfants qui ont perdu leurs animaux ont aussi perdu des repères.

Pas plus tard qu'ihier, je me suis mise à chanter au petit coin, qui a une fenêtre qui donne sur le jardinet devant, la fenêtre était ouverte, un enfant a crié "Bravo, Madame!" et aussitôt après, on a entendu de grands bruits dehors comme des explosions, et un grand boum sur ma maison. C'était d'après mon mari, un autre enfant qui jetait des pierres sur la persienne de la porte d'entrée, dont une a atteint son but.

Les pesonnes de mon âge aimaient bien la guitare classique et le folk, mais les plus jeunes, ceux qui ont des  enfants en bas âge, n'aiiment pas, ils préfèrent leurs auto-radios qui gu....  du rock, et surtout de la techno. Cela promet pour leurs enfants...

Ceci dit ...

Quand j'étais petite, j'habitais dans une ville de 100 000 habitants, tout le bout de ma rue (j'habitais au N° 9, je veux dire tous les n°os de 1 à 20),nous nous connaissions, et les parents se connaissaient entre eux, ils se réunissaient le dimanche après-midi, parfois avec de la famille en plus, chez l'un des voisins et racontaient leurs histoires de guerre, tout en jouant aux cartes.

Vers 10 ans, je suis partie dans la ville d'à-coté qui avait 20 000 habitants. Nous étions trois maisons dans la rue, mais nous étions constamment chez les uns et chez les autres. Quand l'un de nous allait faire les courses, il demandait aux autres s'ils avaient besoin qu'on leur ramène quelque chose, si un ingrédient venait à manquer pour faire la cuisine, on venait nous le demander, etc... Les voisins s'entre-aidaient, même pour de petites choses...

Même avant que ma mère parte en maison de retraite, la voisine venait souvent voir si elle n'avait besoin de rien, les dames du quartier prenaient le journal à plusieurs, elles s'étaient cotisées pour l'abonnement, et le journal passait dans la journée d'une maison à l'autre...

Par contre, ses voisins râlaient toujours pour les sapins de ma mère et les lui ont fait couper un à un. Même ceux qui étaient plantés à plus de deux mètres. Et faisaient des histoires si la haie n'était pas bien taillée. Si bien que pendant deux-trois ans on a passé du temps à faire le jardin de ma mère à 100 km d'ici, alors que le nôtre n'était pas fait...

D'ailleurs, on fait souvent pour les autres, des choses qu'on ne peut pas faire pour soi-même, par exemple on offre quelquefois en cadeau des choses que l'on aimerait bien s'acheter pour soi-même.

Tiens, l'une de mes tantes a fait toute une histoire, parce que nous n'avions pas remarqué que la machine à café de ma mère ne fonctionnait plus bien : nous, nous n'avons même plus de machine à café depuis belle lurette, on fait le café autrement.

Nous, on n'a pas de congélateur, on n'a pas de micro-ondes, on n'a pas la télé, on a un lave-linge, mais on n'a pas de sèche-linge, von n'a pas de lave-vaisselle, on n'a rien du tout de tout ce confort superflu qu'ont les autres. Celà fait faire aussi des économies d'énergie.

Mais on a un ordinateur, et on a Internet, ce que beaucoup ici autour, n'ont pas... On est axés sur la communication, là où ils sont axés sur le confort. Question confort, on vit comme dans les années 60, début des années 70. D'ailleurs c'est normal puisqu'on s'est mariés au début des années 70.

Et puis ici, quand les voisins veulent me dire ou me demander quelque chose, ils passent par mon mari, qui "oublie" de me faire la commission.

Bon, ceci n'est pas de la médisance...  d'ailleurs les lecteurs de mon i-grimoire ne savent pas où j'habite, et mes voisins, les gens de ma ville de 2 500 habitants, où personne ne parle plus à personne, ne lisent pas de blogs, pas du tout, savent-ils seulement que cela existe?

domino