samedi, 12 septembre 2009
Bonjour
Bonjour, c'est le matin, il n'est que 8 heures, le samedi.
Foolie a décidé de vous parler de moi. Foolie écrit dans son journal :
"Il y a plein d'affaires qui disparaissent chez domino, mais ce sont toujours ses affaires à elle, jamais celles de son mari. C'est bizarre..."
Doofie a lu ce que Foolie a écrit et a dit :
"C'est peut-être l'îlotier!"
Foolie a continué à écrire :
"Pas possible que ce soit l'îlotier. Il n'y a pas d'îlotier dans une ville de 2500 habitants. C'est presque un village, ça doit être le garde-chanpêtre!"
Dummie a lu ce que Foolie a écrit et a dit :
"Pas possible. Le garde-champêtre n'a pas été remplacé quand il a pris sa retraite..."
Foolie a continué à écrire :
"Donc, ce n'est ni la garde-champêtre, ni l'îlotier, donc comme le dit Rheinhardt-Frédéric Mey, "c'est toujours le jardinier!"
Sottie a dit :
"Domino n'a pas de jardinier!"
Foolie a écrit :
"Ce n'est ni l'ilotier, ni le garde-champêtre, ni le jardinier, alors qui est-ce?"
Bon, vous relirez les derniers épisodes des aventures de Dummie et de ses copines et vous chercherez vous-même : "Qui a pris le bas de la chouette, le métronome en forme de soucoupe volante, les crayons qui étaient dans un pot (disparition constatée ce matin!), etc... Qui a détraqué l'appareil de photo de domino?"
Cela devient un véritable roman policier... On dirait Tintin et Milou..... Des livres de Tintin où l'on cache des choses précieuses, des plans par exemple dans des chouettes en osier...
Les commentaires c'est pour chercher le coupable en sachant que ce n'est pas moi, puisque je suis la victime et que je sais ce que fais de mes affaires.
domino
08:20 Publié dans quotidien i-grimoirien | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : disparitions, vols
mercredi, 09 septembre 2009
Ici, patates!
Tout à l'heure le marchand ambulant de pommes de terre est passé devant chez Doofie à grand renfort de coups de klaxonn : Tuuuut, tuuut, tuuut! Très gros klaxon de petit camion. J'ai regardé par la fenêtre, ça se vend par paquets de 10 kg; il faut une cave à bonne température. Après le klaxon, la criée : 10 kilos de patates, patates, patates".
"Cela me fait penser que quand j'étais petite, mon frère m'appelait "Grosse Patate!" se dit Doofie. Et moi, je dois me taire, je ne peux pas chanter, je dois me taire, me taire, me taire. Pas le droit de faire le tour de ma maison en criant "Tuut tuuut"! et "Ici Patates"!"
domino
NDLB (note de la blogueuse) : Quelqu'un repasse à posteriori sur mes notes et ajoute des fautes d'orthographe! Ici des fautes qui n'y était pas mercredi après ma relecture sur le blog directement, sont apparues jeudi. J'ai quand même un niveau universitaire tel qu'il n'y a pas à corriger de fautes d'orthographe ici, et encore moins à mettre des fautes là où c'était bon!
13:03 Publié dans quotidien i-grimoirien | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marchands ambulants, vie quotidienne, blog
Les voisins
Toute ressemblance de cette scène de ma pièce de théatre avec la réalité est totalement fortuite...
(Doofie poursuit son coup de téléphone à Dummie...)
Doofie : Tiens, il est 9 heures et demi du matin...
Dummie : Ah?
Doofie : Les enfants de la cité font du bruit dehors. C'est mercredi. De temps en temps on entend des petits cris stridents parce qu'ils se disputent. Ils ont sorti leurs petits vélos et leurs petites autos à pédales et ça fait : vrrmm... vrmmm.... vrmmm.... Eux, ils ont le droit de faire du bruit à 9 heures du matin, mais moi... je n'ai pas le droit, parce que je suis trop vieille.
Dummie : Ah! Toutes les dames de ton quartier sont sages, ne chantent jamais, ne parlent jamais fort, ne crient jamais...
Doofie : Si, elles crient souvent sur leurs enfants, mais moi, je n'ai pas d'enfants de cet âge, alors je n'ai pas le droit de crier, et elles parlent fort, il y en a justement deux devant ma porte qui discutent ensemble en regardant leurs enfants, l'une habite deux maison au dessus et l'autre trois maisons au dessus de l'autre côté, et elles choisissent justement le devant de ma porte, juste devant ma cuisine, pour papoter.
Dummie : Moi, je n'ai pas d'enfants, tu le sais bien. Quant à ma nièce Coolie, elle a déjà 22 ans.... Elle est gentille, mais elle a trois copines, Sweetie, Softie et Smothie qui sont des vraies chipies.
Doofie : Ah bon, elles sont arrivées tard en vacances, elles reprennent lundi, à l'IUFM, elles ont eu leur CAPES, elles sont encore là-bas en tain de farnienter près de la piscine, mais revenons-en à mes voisins... Quand ces dames discutent devant chez moi, j'ai l'impression qu'elles parlent de moi, qu'elles disent du mal de moi parce que la police est venue chez moi hier.
Dummie : C'est sûr que cela nuit à ta réputation de professeur. Ce n'est pas un parent qui a déposé plainte?
Doofie : Non, je n'ai pas de remplacement... Mais je vais avoir ta nièce et ses trois copines comme stagiaires!
Dummie : Et bien, ça promet!
Doofie : Oh, mais je ferai bien mon boulot!
Dummie : C'est pas de ton boulot que je parle, mais d'elles, tu vas en voir avec ses trois copines, elles ont toujours leur mot à dire...
Doofie : Enfin, la police, ça nuit à ma réputation de maîtresse de stage...
Dummie : C'est sûr.... Mais tu ne travailles pas dans cette ville... Bon, ils surveillaient peut-être seulement la maison pour voir s'il n'y avait pas de vol, parce que quand les enfants du quartier sont à l'école, ton quartier est désert.
Doofie : Ah oui, c'est possible... bon, je voulais dire autre chose, moi, j'ai peur de toutes ces ménagères, et je n'ose pas sortir quand elles sont dehors. Elles commèrent sur moi, j'en suis sûre, sur les carreaux que je ne peux pas farie parce qu'il y a plein d'affaires devant les fenêtres, sur les peintures qui s'écaillent (pour ceux du CIL, c'est facile, c'est le CIL qui leur refait les peintures, mais pour les propriétaires comme nous, c'est différent, il faut payer les travaux), Et en plus, je ne fais plus le jardin de derrière, parce que j'ai peur, à chaque fois que j'en fait un petit bout, la voisine va voir mon mari, et vous n'avez pas encore fait de mon côté à moi, et les branches là-bas, etc... etc... . Sans compter que j'ai attrapé des allergies la dernière fois que je l'ai fait, il y avait un produit blanc tout le long du mur de la maison et mon beau rosier qui faisait des roses en porcelaine a eu du mal à reprendre, alors que depuis 20 ans, il donne à fond, il n'y a qu'une seule branche qui a fleuri, on dirait que les autres branche sont mortes, il y avait aussi du produit blanc dessus. A chaque fois qu'on donne le petit doigt, on nous prend le bras entier. Dès que je fais un effort de rangement ou de ménage, on me reproche mon ménage, alors qu'on en parle pas d'habitude, dès que je fais un tout petit peu de jardin on dit à mon mari : "Votre femme est assez en forme pour faire le jardin, alors, qu'elle le fasse entièrement!" alors qu'à mon âge... une demi-heure, une heure de jardinage en suivant, ça suffit...
Dummie : Tu n'es pas sportive comme moi, mais tu dors moins qu'en vacances...
Doofie : Oui, j'ai beaucoup de choses à faire. Autre chose : mon mari a changé.
Dummie : Ah!
Doofie : Même physiquement, au point que je me demande quelquefois si c'est toujours lui qui est là, et pas un sosie. Certains disent que c'est l'andropause.
Dummie : Ah oui, la ménopause des hommes, le mien aussi change.
Doofie : Et oui, mais ça n'explique pas tout. Avant les vacances, il avait beaucoup grossi, je lui demande d'emmener des tartines avec du fromage ou d'autres trucs dedans pour les jours où il doit être en déplacement entre ses deux établlissements pendant le midi, mais il n"emmène toujours rien de sain à manger et préfère se payer de gros sandwichs américains plein de frites sur la route. Il se plaignait de son dos. Avec mon régime il a pedu comme moi une dizaine de kilos pendant les vacances, il était plus gentil à la fin des vacances qu'au début, il était presque redevenu comme avant, ou du moins c'était le vrai Schnelly qui était là! Mais j'avais constaté beaucoup de disparitions de livres et de disques pendant les vacances. A partir du moment où j'ai perdu mon rythme de l'année, et où au lieu de me lever à 6 ou 7 heures, j'ai commencé à me lever de plus en plus tard, des affaires disparaissient dans la matinée. Quand je réclamais après, soit j'avais mes yeux dans ma poche (je les retrouvais où j'avais déjà regardé vingt fois...) soit, il disait, Ah! Oui! Je l'ai regardé, je l'ai mis là-bas (mais cet aveu était très rare). A force de lui dire qu'il se comporte comme un gamin, il a fini par ne plus dire "Ce n'est pas moi..." et à se maîtriser, mais il lui en a fallu du temps. Il ne faisait pas cela quand nous étions plus jeunes... Parfois, je me dis qu'il a une amante, et qu'il partira avec la moitié du magot, si je touche le chèque de l'héritage. La moitié du magot, ce n'est pas beaucoup, mais ça suffit pour lui mettre du beurre dans les épinards, et pour le donner à sa copine, s'il en a une. Mais je me le demande vraiment. Depuis deux jours il a à nouveau changé, je lui ait dit que j'étais enroué parce que j'avais crié hier.Hier soir, il n'aurait rien dit... Ce matin, il m'a regardé d'un air paternaliste et de reproche comme je ne lui en ai jamais vu, j'avais vraiment l'impression que c'était quelqu'un d'autre que lui. Il a peut-être été échangé pendant la nuit.
Dummie : Oui, j'ai déjà eu cette impression là aussi avec plusieurs personnes... Il subit peut-être la mauvaise influence de collègues qui lui disent ce qu'il DOIT faire vis à vis de toi. Tu sais, les Besserwisser, ceux qui savent toujours tout mieux que les autres, et veulent donner des conseils à tout le monde. C'est eux qui le changent. Il est sous influence, sous mauvaise influence. Ce sont sûrement des collègues qui en te connaissent pas qui l'influencent en mal comme cela et provoquent des disputes conjugales, ceux qui disent "T'as qu'à faire ci, t'as qu'à faire là"... "Les femmes, je les envoie balader", etc... Ton mari n'est pas comme cela naturellement, et il n'a pas de petite amie, mais il est sous influence de collègues qui veulent bien faire et vont provoquer votre séparation.
Doofie : C'est possible, mais même chez moi, quand il est là, je ne me sens plus en sécurité, je surveille ses faits et gestes, le moment où il sort et où il rentre, les portes extérieures qu'il ouvre sans les surveiller, les moments où il descend au garage... Je suveille tout... Je passe un temps fou à le surveiller quand il est là... Il a pris les sets de table et j'ai mis mon petit déjeuner sur un torchon.
Dummie : A ta place, je mettrai mes affaires en sécurité... j'ai un plan pour cela, écoute-moi... Psst...
(Toute ressemblance avec la réalité est totalement fortuite... )
domino
11:28 Publié dans quotidien i-grimoirien | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, pièce de théâtre, doofie, dummie, voisins
samedi, 29 août 2009
C'est Maria qui chante... (au théâtre ce midi..)
(Doofie dort sur son transat...
Sottie plus loin dans un fauteuil en rotin est en train de se mettre de la crême solaire, ne faisant aucun bruit pour ne pas réveiller Doofie.
Soudain, un plongeon de Dummie réveille Doofie. )
- Doofie (baillant et s'étirant) : Aaaah...
- Sottie : Ah! Tu es réveillée, je suis sûre que tu as encore rêvé de notre amie domino...
- Doofie : Exactement... Et elle chantait encore mieux que moi...
- Sottie : Ah! Tu as rêvé qu'elle chantait?
- Doofie : Oui, mais en fait, je n'étais pas dans sa maison, mais devant.... Il y avait des enfants qui jouaient dans la rue devant chez elle, et criaient en même temps...
- Sottie : Pour des enfants, c'est normal!
- Doofie : Mais, je ne critique pas, et domino non plus d'ailleurs, mais de toute façon c'était un rêve...
- Sottie : Ah oui, c'est vrai! Mais quand tu racontes des rêves, ça a l'air tellement réel qu'on s'y croirait vraiment!
- Doofie : Alors, je peux continuer? Tu m'interromps tout le temps... Bon.. Alors... Euh.... Euh... Où en étais-je? Mon rêve commence à s'estomper!
- Sottie : Alors, raconte vite...
- Doofie : Chut! Ah! ça y est! J'ai retrouvé! Des enfants jouaient dehors, et d'un seul coup, on a entendu une voix sortir des toilettes de domino. C'était elle qui chantait!
- Sottie : Elle chantait quoi? On l'entendait de dehors?
- Doofie : Et bien oui, la fenêtre des toilettes était légèrement ouverte pour aérer.
- Sottie : C'est bien d'aérer.
- Doofie : Oui, mais d'habitude, domino ferme la fenêtre des toilettes quand elle chante, pour qu'on ne l'entende pas de dehors.
- Sottie : Pourquoi elle chante dans les toilettes?
- Doofie : Parce que ça résonne bien! Mais tu poses tout le temps des questions... Arrête... Je ne vais jamais arriver au bout de mon rêve.
- Sottie : Ton rêve, t'es déjà arrivée au bout, puisque tu es réveillée!
- Doofie : Ah oui, c'est vrai! Mais je n'ai pas fini de le raconter.
- Sottie : Alors?
- Doofie : domino a une très belle voix, et les enfants de la rue se sont rassemblés devant la porte de sa voisine qui a les toilettes juste à côté des siennes, de l'autre côté du mur, et ils ont applaudi et fait "Bravo!"
- Sottie : C'est bien pour domino!
- Doofie : Oui, mais le problème n'est pas là, c'est que domino était effectivement contente, mais...
- Sottie : Comment tu sais qu'elle était contente...
- Doofie : En rêve, je suis comme les Anges des Ailes du Désir : Je sais lire dans les pensées.... Et dans mon rêve je me suis élevée juste assez, pour voir par la fente de la fenêtre, le haut de la tête de domino, et lire dans ses pensées...
- Sottie : Et les enfants t'ont vue...
- Doofie : Et bien non, parce que dans mes rêves, je sais me rendre invisible...
- Sottie : C'est peut-être toi qui dans tes rêves change de place les objets de domino et les fait disparaître...
- Doofie (révoltée!) : Ah! Non, même dans mes rêves, je suis toujours gentille, et si je vole de mes ailes, je ne vole, ni ne déplace les objets... D'ailleurs, si je le faisais, je ne serais plus invisible...
- Sottie : Mais tu es visible, Doofie, je te vois!
- Doofie : Oui, mais tu sais bien, que ce n'est que dans mes rêves que je peux être invisible...
- Sottie : Bon, convenons-en, alors raconte...
- Doofie : Et bien.. Les enfants ont cru que c'était sa voisine protugaise prénommée Maria qui chantait... Et ils ont applaudit et crié "Bravo" puis écouté une ou deux minutes, puis leur maman les a appelé, et leur a demandé ce qu'il faisait... Ils ont dit à leur maman qui habite au bout de la rue, que c'était "Maria" qui chantait bien, alors, la maman est allée avec eux pour écouter. Un enfant (parce que les enfants du quartier ne tutoient pas domino, mais l'appelle Madame Domino" ou "Madame", mais appellent sa voisine qui a le même âge qu'elle Maria... un enfant a crié "Eh, Maria, c'est toi qui chante?" Et la voisine de domino est sortie. Quand elle a mis son nez dehors, avant qu'elle n'ait le temps de répondre, ils ont dit (domino entre temps s'était tue, parce que elle écoutait en même temps que moi la conversation qu'elle percevait par la fenêtre ouverte)... "Tu chantes bien, Maria! Qu'est-ce que tu chantes bien!" Et la maman l'a complimentée aussi! Alors, comme la voisine de domino est honnête, mais pour les arbres, elle dit ce qu'elle pense, ce qui fait mal à domino qui aime les arbres et les oiseaux... elle a dit en souriant : "Non, non, ce n'est pas moi!"
- Sottie : C'est bien qu'elle soit honnête! Alors, ils ont trouvé que c'était domino?
- Doofie : Pas du tout! Cette famille d'enfants n'est que depuis deux ans dans le quartier, et certains sont tout petits et n'ont que un ou deux ans, ils ne connaissent pas domino, parce que durant toute l'année, elle est partie à 6, 7 heures du matin pour rentrer à 21 heures, c'est à dire quand les enfants dorment, ils ne la voit que le samedi vers midi, quand elle sort en voiture pour aller dans son association de jumelage à 32 kilomètres de là...
- Sottie : Et la voisine n'a pas dit que c'était domino qui chantait...
- Doofie : Non, pourtant elle doit le savoir, sinon elle perd la mémoire...
- Sottie : Tiens, tu fais des vers sans en avoir l'air...
- Doofie : Et des poésies sans en avoir envie.. mais arrête de m'interrompre tout le temps comme çà! Je vais encore perdre le fil de mon rêve... Les enfants et la dame avaient l'air déçus que ce n'était pas elle, et ils ont demandé d'un air déçu, "Alors qui c'est?" Elle a répondu "C'est peut-être à côté?" en montrant la maison de domino et de son mari... "A côté?" ont répondu les enfants qui ne connaissent que le mari de domino, d'un air déçu. "Il y a une dame à côté?"
- Sottie : Ils ne le savent pas?
- Doofie : Et bien, non, ils la prennent pour le chauffeur de monsieur, puique le samedi, elle l'attend dehors dans sa voiture, en attendant qu'il ferme le garage et la maison et après pour qu'elle puisse manoeuvrer et sortir du quartier, son mari fait la circulation en chassant les enfants des pourtours de la voiture, alors elle est impopulaire...
- Sottie : Et qu'est-ce qu'ils ont fait et dit après? Ils ont demandé si elle était sûre que ça venait d'à côté, alors, la maman a dit aux enfants de venir, et les a ramenés près de sa maison à elle...
- Doofie : Et domino ne sort pas pendant les vacances pour se montrer?
- Sottie : Non, domino ne sort pas pendant les vacances... elle n'ose plus, dès qu'elle sort pour faire son jardin, on lui en demande plus, en le disant à son mari et pas à elle, alors elle ne va même plus faire son jardin, de peur d'être critiquée.
- Doofie : Mais ça devient infernal pour elle, le harcèlement au boulot, un quasi harcèlement familial quand il a fallu s'occuper de la maison de sa mère, et maintenant, un harcèlement de vosinage...
- Sottie : Mais la voisine est là depuis 20 ans comme elle, et elle ne se souvient plus qu'elle chante et joue de la guitare...
- Doofie : Non, domino n'ose plus jouer et chanter... quand elle chante, le petit caniche de Maria se met à chanter aussi et pas à pleurer, alors elle a mis son caniche chez ses enfants, et ne l'a plus chez elle, parce que les gens disaient qu'il pleurait et pas qu'il chantait et pourtant domino entendait bien qu'il faisait les vocalises avec elle, sur le même ton, et ouvrait plus la gueule pour faire les a que pour faire les o...
- Sottie : C'est vrai? Ou tu l'as rêvé?
- Doofie : Non, je l'ai entendu quand j'ai été chez elle, lui rendre visite, c'est un caniche savant.
- Sottie : Ah! ça existe? Et alors, la dame doit bien savoir que domino fait des vocalises...
- Doofie : Et bien, tu sais, la scène que je t'ai racontée, c'était un rêve. Une fois les enfants rentrés chez eux, domino a repris ses chansons moins fort, et des enfants sont revenus, encore les mêmes et ils se sont mis à crier devant chez elle, ils ne faisaient plus "Bravo!" La mère avait dû leur faire la morale et leur dire qu'il ne fallait pas applaudir domino, que ce n'était pas quelqu'un de bien, qu'il ne fallait pas faire attention à elle, que c'était une folle...
- Sottie : Tu as lu dans les pensées de leur mère aussi?
- Doofie : Presque!
- Sottie : Et leurs voisins savent que ce sont des profs?
- Doofie : La dame d'à côté...
- Sottie : Celle qui s'appelle Maria?
- Doofie : oui, excuse-moi, je m'étais endormie quelques secondes, et j'ai entendu que Maria était en train de nettoyer ses toilettes et sa maison, çà s'entend de l'ordinateur de domino...
- Sottie : T'as encore rêvé d'elle, va te chercher un café...
- Doofie : Continuant sa pensée... Quand j'allais chez domino, les voisins (de l'autre côté c'était des autres, de l'usine à qui appartenait avant les maisons c'est cette usine qui a revendu ses maisons... et domino et son mari l'ont rachetée pour pas cher... )...
- Sottie : L'usine?
- Doofie : Non, pas l'usine, une maison de la cité seulement...
- Sottie : Quand j'allais chez domino... sa voisine savait qu'elle chantait bien, elle le disait souvent à son mari, elle aimait bien l'écouter, et son mari à elle, qui est décédé depuis était selon elle sourd, et ne l'entendait pas, donc domino pouvait chanter comme elle voulait, c'est ce qu'elle disait à son mari... au mari de domino...
- Sottie : Le mari de domino est décédé?
- Doofie (révoltée) : Non, grande sotte, c'est le mari de la dame qui s'appelle Maria qui est décédé et qui était sourd... selon sa femme.
- Sottie : Que c'est doof (Sottie est germaniste, ce n'est pas pour rien, c'est pour cela qu'elle émaille la conversation de mots allemands...)! Et alors, elle ne sait plus si c'est domino qui chante?
- Doofie : Non.... elle ne le sait plus... apparememnent, ou elle fait semblant, parce que les autres voisins n'aiment pas domino...
- Sottie : Et elle ne sait plus qu'ils sont profs?
- Doofie : Profs d'allemand, comme nous... on se retrouve toujours entre collègues d'allemand pendant les vacances.
- Sottie : Tiens... Bizarre que monsieur JeSaisTout ne nous a pas rejoint cette année...
- Doofie : Il est célibataire, alors, être avec des couples..
- Sottie : Bon, et sa voisine, elle ne sait pas qu'ils sont profs...
- Doofie : Ils commencent à avoir des cheveux blancs, elle croit peut-être qu'ils sont retraités..;
- Sottie : Elle sait qu'elle fait un blog?
- Doofie : Elle en fait plusieurs, il y a aussi les blogs de photo... Mais, non je crois qu'elle ne le sait pas...
- Sottie : Et elle sait que ses vidéos de chants et de guitare commencent à être connues sur le web...
- Doofie : ça m'étonnerait!
- Sottie : Alors, domino devient célèbre et ses voisins ne le savent même pas..
- Doofie : Tu sais, ses blogs et sa chaîne de vidéos ne lui rapportent pas d'argent, ce n'est pas grâce à cela qu'elle fera ses peintures extérieures, et qu'elle fera ravaler la façade de sa maison...
- Sottie : En tout cas, elle, elle n'a pas besoin de ravalement de façade, elle est belle pour son âge...
- Doofie : Et elle paraît jeune...
- Sottie : Comme toi!
- Doofie : Comme toi aussi Sottie! Mais ne nous jettons pas trop de fleurs... Enfin, bref, il y a des gens du monde entier qui viennent dire à domino qu'elle a une belle voix, qu'elle chante bien, et qu'elle joue bien de la guitare, qu'elle compose bien et tout... je veux dire, ils viennent sur Internet, et ses voisins ne le savent même pas, et les gens de son entourage non plus...
- Sottie : Et pourquoi elle ne leur dit pas...?
- Doofie : La plupart n'ont pas Internet, ils ne regardent que la télé.. et puis, elle ne veut pas que ça aille jusqu'aux oreilles de son adminsitration et de ses collègues...
- Sottie : Elle a raison, on ne sait pas comment ils peuvent réagir...
- Doofie : Surtout s'ils se retrouvent dans ses pièces de théâtre...
- Sottie : Ou la retrouve, elle, dans ses pièces de théâtre...
- Doofie : Enfin, nous on est pas elle... enfin, si elle est dans ses pièces de théâtre...
- Sottie : Non, puisqu'elle n'est pas en vacances avec nous....
- Doofie : Tiens, voilà Foolie?
- Sottie : Foolie, elle vient quand même.. ah! oui, son mari est là aussi... Mais, pourquoi elle ne vient que maintenant?
- Doofie : Elle a fait son insciption web à l'université début juillet, et elle a attendu sa carte d'étudiante pendant toutes les vacances... Elle vient seulement d'arriver...
- Sottie : Ah! Bon! Et comment ça se fait?
- Doofie : une erreur d'adressage postal du dossier, apparemment!
- Sottie : La pauvre, et son mari est resté aussi, ils ont râté leurs vacances à cause de celà...
- Doofie : Et oui...
- Sottie : Viens Foolie et son mari s'approchent, on va leur dire bonjour...
- Doofie : Et là-bas, il y a de nouveaux arrivants sur le camping, quatre couples de jeunes avec des tentes canadiennes.
- Sottie : Ah oui, ils étaient là l'année dernière, c'est Softie, Sweetie, Smothie et Coolie avec leurs maris, ils sont repassés nous dire bonjour.
- Doofie (grosses bises à Foolie) : Bonjour Foolie!
- Foolie : (re gros bisous) : Bonjour Doofie, ah! t'es encore en train de bailler, mais nous on a roulé toute la nuit, et on est en pleine forme!
- Dummie (s'ébrouant comme un petit chien, smack, smack) : Bonjour Foolie!
- Foolie : Bonjour Dummie...
- Sottie ( re-smack, smack) Bonjour Foolie...
- Foolie : Salut, Sottie...
- Les maris : Bonjour Foolie...
- Le mari de Foolie : Salut Doofie, Dummie et Sottie....
- Doofie (s'assoupissant de nouveau dans son transat...) : Mais nous ne sommes que des personnages de théâtre, dans l'imagination de domino, tiens, je la vois en rêve, elle écrit une pièce avec nous dedans...
domino
15:24 Publié dans quotidien i-grimoirien | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : quotidien, voisinage, chant, chanson, enfants, théâtre, doofie, sottie, foolie, dummie
jeudi, 02 juillet 2009
Sursaut...
Pendant que j'écrivais la note précédente, il s'est passé quelque chose de bizarre.
Comme ma prise de téléphone est dans l'entrée, je suis installée à mon ordianateur portable, non loin de la porte d'entrée, en connexion câblée (c'est plus sûr, que le connexion WiFi).
Comme il fait chaud, je ne suis pas très couverte, et je ne désire pas faire admirer mes jambes aux visiteurs impromptus.
Alors que j'étais en train de relire et de corriger ma dernière note, j'ai entendu un bruit sur la porte d'entrée, comme si on secouait la persienne qui la cache, et que l'on était en train d'essayer d'entrer, ceci à 11 heures du soir!
J'ai eu peur! Mon coeur a sursauté, moi aussi ; je suis passée en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire à la position debout, tout ceci en poussant un grand cri de frayeur, je me suis retrouvée dans la rampe de l'escalier, et en un pas supllémentaire dans les toilettes pour me cacher en cas d'intrusion dans ma maison (les verrous étaient fermés, quand même, mais dans ces cas-là, on n'y pense pas...).
Mon mari est descendu, m'a copieusement enguirlandée, et a dit qu'il allait regarder dehors, mais l'intrus, le temps qu'il descende, et s'il y en avait un, devait être déjà bien loin. Je me suis dis que c'était peut-être quelqu'un qui s'était branché sur ma connexion et qui a manqué de tomber sur ma porte.
Car, juste après que j'ai poussé le cri, je n'ai plus rien entendu, et il n'y a plus eu de fautes supplémentaires dans mon texte.
Comme cela quand je branche Internet la nuit, j'entends souvent soit une mobylette s'approcher, et s'éloigner quand je débranche, ou le soir une voiture qui fait marcher son auto-radio à fond.
Ces bruits de mobylettes et de voiture en relation avec mes connexions Intenet dure même depuis plusieurs années.
domino
23:58 Publié dans quotidien i-grimoirien | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peur subite, sursaut, porte
vendredi, 16 janvier 2009
Peur....
Aujourd'hui c'est le seul jour de la semaine où je ne suis ni à l'université, ni en stage de PAF....
La lumière de l'entrée est allumée, mais à 8 heures du matin, je suis encore en pyjama et je n'ouvre jamais dans cette tenue-là,
Je suis bien tranquillement assise devant mon ordinateur en train de monter une petite vidéo musicale de mon cru (ceux qui me connaissent savent que je joue de la guitare, et que je chante, que je compose, que j'écris des textes chantés, etc...), quand soudain, juste à coté de moi, car j'ai mon ordinateur dans l'entrée à cause de la prise de téléphone (il y a aussi le WiFi, mais je ne sais pas trop comment ça se connecte...),.la lumière de l'entrée est allumée, mais à 8 heures du matin, je suis encore en pyjama et je n'ouvre jamais dans cette tenue-là, quand soudain :
On frappe trois grand coup sur la persienne qui recouvre la porte (déjà pour arriver jusque là il faut monter un escalier qui est dans notre propriété, pas bien grande me direz-vous, c'est une maison de cité), ce sont plus des coups de poing rageurs que des toc, toc normaux. Ce n'est pas mon mari, il est parti travailler, et il téléphone plutôt que de frapper, quand je n'entends pas qu'il est derrière la porte, car un simple raclement de gorge suffit à faire reconnaître sa voix.
On refrappe trois grand coup sur la persienne qui recouvre la porte.
Ce n'est pas le facteur, il est trop tôt et d'abord c'est une factrice.
Ce n'est pas l'eau, le gaz ou l'électricité, car à l'heure actuelle, ils doivent prévenir de leur passage, par une lettre, et n'ont plus le droit de soulever les persiennes.
Ce ne sont pas les pompiers, ils feraient du bruit avec leur sirène, et parleraient ensemble, s'appeleraient les uns les autres.
Ce n'est pas la police, leur voiture ferait du bruit, les badauds accoureraient, ils pareleraient ensemble, s'appeleraient les uns les autres.
Ce n'est pas un colis, je n'attends pas de colis, je n'ai plus commandé par correspondance depuis belle lurette, et je ne commande jamais par Internet. Et mon mari a horreur des ordinateurs, en particulier en ce qui concerne l'argent.
Je n'ai pas de dettes. Notre compte en banque est en équilibre. Nous ne devons d'argent à personne. On ne m'a prêté aucun objet, je n'ai rien à rendre. Nous n'avons aucun crédit en cours.
Ce n'est pas le rectorat qui vient me chercher pour un remplacement, pour les remplacements, ils envoient des lettres non recommandées que l'on doit recevoir avec au moins deux jours d'avance pour les préparations, à la rigueur un chef d'établissement téléphone, ou sa secrétaire, alors que les recrutements de remplaçants par téléphone sont interdits (je suis TZR).
Ce n'est rien de tout cela, je n'attends personne, et je n'ouvre pas aux inconnus.
La porte est verrouillée (mais pas la persienne), la persienne est soulevée sauvagement, j'ai eu le temps de penser tout ce qui est écrit au dessus, mais pas d'éteindre la lumière, seule pièce où je peux me cacher, car la porte a une vitre et même si le verre armé est brouillé, on voit au travers s'il y a quelqu'un, je me précipite dans les toilettes pour me cacher.
L'homme atteint la sonnerie qui est entre la persienne et la porte, sonne trois fois sauvagement, avec insistance, comme un enfant à qui les parents n'ouvrent pas, il sonne une seconde fois trois fois avec insistance. J'entends des râles, des jurons rageurs qui n'appartiennent à personne que je connaisse personnellement.
Au bout d'un moment, j'entends des pas dans l'escalier extérieur (qui est dans ma propriété pas bien grande, il y a 9 marches de l'entrée à la rue, mais cet escalier est dans notre jardinet. La boîte aux lettres est en bas, personne ne doit monter l'escalier.
Je suis encore dans les toilettes, j'y reste bien 1/4 d'heure en tremblant, avant de passer ma tête ma tête par la porte. D'avancer tout doucement vers la porte d'entrée qui laisse passer maintenant le grand jour, et devant laquelle se trouve le tabouret sur lequel est posé mon travail et un grand chien de bois que l'on m'a offert récememnt, la gueule grande ouverte posée sur le rideau transparent qui est suspendu derrière la vitre. Il aboie en sielnce contre cet inconnu qui a troublé ma transquillité matinale. Ma seule journée de repos après 4 jours de centaines de kilomètres en train.
Tout en tremblant j'inspecte de la fenêtre de la cuisine les environs : La rue est vide, pas de voiture en attente, de moteur qui tourne.
Je me souviens d'un autre fait similaire, j'étais assise au même endroit, il y a environ deux ans, lorsque un homme que je ne connais pas a soulevé la persienne brusquement, cogné de son poing sur la porte et poussé en même temps celle-ci, et me voyant a dit : "Oh, pardon, Madame! Je me suis trompé de maison." Il était reparti dans une voiture "S......y". Je ne commande jamais de pièce détachée de voiture. Mon mari n'a pas de voiture. J'ai un garagiste.
Tout en tremblant, j'éteins les lumières. Il y en avait deux allumées, celle de l'entrée et celle de la cuisine.
Je débarasse ce que j'ai mis devant la porte, je la dévérouille, je descends doucement la persienne, en regardant si un ogre n'est pas tapi à l'extérieur. Je replace mon tabouret et mon chien en bois chargé de me protéger derrière la porte. Je me réinstalle à mon ordinateur, qui branché sur ses batteries pendant que je fais mes montages (quand je suis sur le courant, je branche Internet en même temps et quelqu'un contrecarre les montages que je fais, pourtant l'anti-espion indique : pas d'espion).
L'ours blanc en peluche, lui, n'a pas bougé de l'endroit où il est perché et observe la porte d'un oeuil scrutateur.
(C'était peut-être un paparazzi...)
Et j'écris ma peur...
Ceci etait la vraie version.
Autre scénario possible (fictif) :
Dummie et sa petite nièce, imaginons qu'elle a 10 ans. Dummie sait que quand elle avait 7 ans, ses parents la laissait parfois seule pendant une heure, et qu'elle était très sage, on lui disait, faisant mille recommendations avant de partir : "Surtout n'ouvre la porte à personne". Parfois, ça sonnait au bout du long couloir sombre qui reliait l'entrée à la salle de séjour dans l'ancienne maison. Dummie, petite, tremblait... mais n'ouvait pas. Puis, ses parents une fois rentrés, une voisine arrivait, l'air jovial, "Ah, tiens, je suis venue tout à l'heure, et vous n'étiez pas là..."
Dans le jardin , on n'entend pas si on frappe ou si on sonne devant, on n'entend pas non plus le téléphone.
Dummie : Bon, je vais au jardin de derrière, préparer le printemps, je ne serai pas longtemps dehors, un quart d'heure, vingt minutes, reste bien sage, tiens tu peux jouer dans l'entrée sur l'ordinateur. Surtout n'ouvre à personne.
La petite nièce : N'aie crainte!
Dummie (armée de quelques sécateurs, rateaux, pelles, des chaussures en caoutchouc vert aux pieds) : Bon, alors je vais dehors. Si quelqu'un frappe, viens me le dire.
Soudain, on frappe trois grands coups à la porte, la petite fille sursaute, elle tremble, trois autres grands coups, elle tremble encore plus, on soulève la persienne, elle se précipite sans bruit dans les toilettes, on sonne trois fois, elle tremble, on sonne trois autres fois sauvagement, on secoue la pote, la petite fille tremble encore plus, elle est pâle de frayeur, elle tombe dans les pommes.
Dix minutes plus tard, Dummie revient, qu'est ce que tu fais par terre? L'inconscient de la petite nièce se réveille : "Là, là, derrière la porte, il y avait un homme méchant qui a soulevé la persienne et a secoué la porte" Et la petite se met à pleurer, pleurer comme elle n'a jamais pleuré...
Il était comment ?
Assez fort, pas très grand, il avait un bleu de travail.
Je n'attends pas d'ouvrier, ça fait des lustres que l'on a pas fait faire de travaux dans la maison, pense Dummie.
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Pendant que j'écrivais on a encore frappé trois coups brutaux sur la persienne, je me suis sauvée aux toilettes, la persienne est retée close, j'ai entendu une voiture démarrer, si j'avais été en haut, je n'aurais même pas eu le temps de descendre entre les coups sur la porte et le démarrage de la voiture, pas plus que je n'aurais eu le temps d'enlever mon tabouret et mon chien en bois qui aboie en silence. J'ai regardé par la fenêtre de la cuisine, la factrice arrivait dans la rue en face avec son scooter qui fait un bruit de taille-haie, elle s'est arrêtée à trois maisons, est passée devant chez moi sans s'arrêter, pour arrêter son scooter trois maisons plus loin... et repartir.
Si je ferme la persinne, c'est qu'auparavant, quand on laissait la persinne ouverte, on était dérangé toutes les demi-heure dans la journée par des marchands ambulants et bonimenteurs en tout genre, et le soir toutes les cinq minutes par les enfants des écoles et collèges alentours vendant des "cases" pour le voyage en Angleterre (je suis prof d'allemand!), ou pour telle ou telle action humanitaire.
Parfois, il y a chez moi des choses qui disparaissent, les dernières disparitions :
Ma partition de Bach, Suite BWV 995, collection Oscar Cacéres, je voulais apprendre le prélude à fond, et elle a disparue, c'est une partition du commece à couverture rouge et lettres blanches.
Un livre de rondes enfantines en allemand, fac-similé d'un livre écrit en écriture gothique, intitulé Ringel, Ringel, Reihe et que j'avais acheté en Allemagne il y a quelques années. C'est le fac similé d'un livre qui date de la République de Weimar (1932, je crois). A l'époque, si je ne me trompe tous les livres allemands étaient en écriture gothique.
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J'ai téléphoné à mon mari, il m'a répondu une heure plus tard que c'était le relevé de gaz. Il aurait reçu la lettre prévenant du relevé il y a quelques jours et aurait oublié de me le dire.
Il y a deux hics :
1) L'armoire du compteur à gaz est à l'extérieur, en bas du jardinet et il n'y a que Gaz de France qui a la clef de cette armoire et pas nous. Les relevés peuvent se faire sans que les propriétaires soient là.
2) La deuxième fois, j'ai entendu la voiture avant et après l'arrivée du "releveur de compteur". Pourquoi n'aurait-t-il relevé que chez moi, et pas chez les voisins?
Normalement les releveurs de gaz, d'électricité et d'eau ne soulèvent pas les persiennes fermées. Pour l'eau et l'électricité dont les compteurs sont à l'interieur, ils mettent un petit carton dans la boîte aux lettres. Les relevés de gaz se font directement dans les armoires extérieures sans que les habitants n'aient à intervenir.
domino
10:02 Publié dans quotidien i-grimoirien | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : violation, domicile, peur