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mercredi, 27 août 2008

Vie moderne...

Commentaire fait sur  la note " Est ce que tu vois bien le titre-là?" (blog en lien colonne de gauche).

Tu m'as fait rire avec le Barbecue. Qu'a dit ta mère quand elle a vu le dallage? Mais finalement ton idée de l'utiliser pour le travail agraire n'était pas si mauvaise.
Tu es sur Facebook? Moi, pas: j'en ai entendu parler, mais je n'ose pas m'y mettre, je ne sais pas trop ce que ça recouvre. Peux-tu m'expliquer, tu peux faire des jeux? Discuter? Et puis que peux tu encore faire?
Tiens? Je n'ai jamais compté mes marches d'escalier, il faudra que je les compte, je n'y ai jamais pensé. Je crois que je les avais comptées quand j'étais jeune chez mes parents, il devait y en avoir dix-sept. Mais il y en a plus ici, me semble-t-il. J'en vois dix de l'entrée il y en a moins après le virage, donc non, il n'y en a pas plus.
Moi, c'est le contraire de toi, je n'aime pas téléphoner et surtout pas aux magasins et administrations. Ils t'enregistrent peut-être de leur coté alors que nous, nous ne gardons pas  de trace de notre communication.
 domino

jeudi, 17 juillet 2008

Les voisins muets...

Jadis, nous tenions conversation avec nos voisins.

Voici 18 ans que nous sommes ici, depuis que nous avions décidé d'acheter une maison, parce que une fois le crédit sur dix ans remboursé, il ne faudrait plus payer de loyer, ce qui est le cas aujourd'hui et depuis 8 ans.

Comme nous approchons de la retraite, il n'y a qu'un moyen de s'assurer une retraite pas trop chère, c'est de rester dans la maison que nous avons achetée.

Seulement le voisinage est de plus en plus muet.

Dans le quartier habitaient quand nous sommes arrivés beaucoup de techniciens d'une usine. Des personnes, qui même si elles étaient de culture technique, étaient tout à fait souriantes, abordables, serviables. Des personnes de notre âge qui avaient souvent de grands enfants et aussi des retraités de cette usine.

Puis l'usine étant délocalisée, seuls sont restés les retraités et ceux qui comme nous, avaient rachetés directement leur maison à cette usine, faisant une affaire, car c'était moins cher, que d'acheter à un particulier, et les maisons abandonnées par les techniciens, ne trouvant plus acquéreurs parce qu'il y en avait beaucoup à vendre (quand nous sommes arrivés ici, la moitié des maisons étaient vides et à vendre), elles ne trouvaient plus acquéreurs et ont été rachetées par le CIL ou les HLM ou quelque chose de ce genre.

PAs la nôtre, heureusement, puisque le CIL ne rachetait que les maisons qui appartenaient à l'usine.

Si bien qu'actuellement, il y a trois types d'habitants dans cette cité. Les anciens techniciens de l'usine qui étaient déjà retraités au moment de la fermeture, ont dû racheter leur maison à l'usine, s'ils voulaient y rester, et sont donc restés là.

Les propriétaires arrivés comme nous dans la période intermédiaire de fermeture de l'usine, celle où environ un tiers des maisons de la cité étaient à acheter, et où la cité étaient encore peuplée aux 2/3 de techniciens de l'usine. (Je dis de techniciens et pas d'ouvriers, car c'est une usine fabriquant de l'énergie et qui demande des connaissances particulières).

Et les locataires du CIL et/ou des maisons rachetées par les HLM, qui eux, ne restent pour la plupart du temps pas longtemps, vont et viennent, ont des petits enfants assez mal élévés qui lorsqu'il n'y a ni classe, ni centre aérés, jouent sur la rue et dans les carrefours, en déboulant dont ne sait où avec leurs vélos et leurs rollers, toujours lancés à fond de train d'un bout à l'autre de la rue et dans le carrefour devant chez moi (devant mon garage...). Ils étalent leurs jouets sur les trottoirs à un ou deux mètres les uns des autres, laissent traîner baigneurs, poupées, voitures de poupées sur les trottoirs et au milieu de la rue quand ils s'en vont manger, vous obligeant à aller manoeuvrer la poussette du baigneur si vous voulez sortir la voiture à ce moment là, etc...

On trouve même en temps de classe des livres et des cahiers étalés sur les rebords des escalers qui mènent dans les maisons.

Bon, vous me direz que si tout ça, ça peut rester dehors sans surveillance, c'est qu'il n'y a pas de voleurs dans le quartier. Mais parfois ça gène et le stationnement et les manoeuvres.

Sans compter qu'il y a des grands espaces herbeux (pelouses tondues) en dehors des voies de circulation, où les enfants ne jouent pas, et ne laissent pas leurs jouets, ils préfèrent le macadam.

Ceci dit, si ces enfants là sont quand même locaces, et disent bonjour quand on leur dit bonjour, ils ne nous aiment pas, car ils se prennent régulièrement les gronderies de mon mari qui leur demande de déplacer leurs jouets et leurs objets lorsque je dois manoeuvrer pour sortir la voiture du garage et du quartier.

Ou retenir leurs ballons qu'ils lanceraient bien sinon dans ma direction.

(Pour vous dire la différence d'attitude que nous avions quand nous étions petits, en  vacances en Auvergne, nous jouiions au badminton sur la route, mais dès qu'une voiture se faisait entendre dans le lointain, on allait sur le coté de la route avec raquettes et volants et on attendait que la voiture soit passée pour reprendre le jeu, et ceci tout naturellement).

Bon, en ce qui concerne les voisins eux-mêmes voci comment cela se passe : à coté on avait eu jusqu'à il y a un an, un jeune aimé dans la ville pace qu'il était gardien de but et entraîneur du foot, mais peu apprécié dans le voisinage, parce qu'il criaiit toujours, autant chez lui que dehors, créait constamment des disputes, injuriait toutes ses vosines âgées, dont moi, ils s'attaquait particulièrment aux femmes quinquagénaires, les traitant de tous les noms, donc ils s'attaquait verbalement aux femmes qui avaient l'âge de sa mère, s'était disputé publiquement avec ses parents ou beaux-parents qu'il avait mis avec fracas à la porte de chez lui. Madame passait de long en large devant les maisons, fière comme Artaban, en poussant la poussette du petit qui avait déjà deux- trois ans, et allait conduire le pt'tiau à l'école en poussette.

Quand une petite fille s'est annoncée, ils ont trouvé à reprendre une boulangerie (le monsieur était aide-boulanger), et sont partis dans un village ouvrir leur boulangerie.

Ils ont été remplacés par un jeune couple sans enfants. Au début, la dame fumait sur sa terrasse, envoyant ses effluves de tabac vers la fenêtre de notre chambre. Comme c'était un été plus chaud que cette année quand ils sont arrivés, on devait théoriquement dormir la fenêtre ouverte, mais le soir, pour ne pas s'endormir dans les odeurs de tabac en provenance de la terrasse d'à-coté, on devait fermer la fenêtre et étouffer dans la chaleur.

Au début, la dame parlait, elle avait l'air sympa. Puis, mon mari a dû lui dire quelque chose pour sa fumée, parce que, très rapidement, ils ne nous ont plus salué, et n'ont plus répondu à mes salutations. Par contre, ils sont très calmes, on ne les entend jamais. Mâme pas le bruit de la télévision, ni de la musique ne parvient de chez eux. Seulement le bruit du balai qui fait le ménage, comme de l'autre coté. De l'autre coté c'est presque  à longueur de journée que l'on entend le balai faire le ménage. Mais comme les murs sont très fins, on ne va quand même pas reprocher aux gens de nettoyer leur maison, et puis les enfants font beaucoup plus de bruit dans la rue - sauf aux heures d'école ou de centre aéré, où c'est le calme plat!- les jeunes du quartier arrivent le soir avec des voitures à auto-radio mis à fond et font vrombir des mobylettes aux pots d'échappement déglingués  durant le week-end.

Du coté où le balai est le plus actif, vit la dame qui est arrivée en même temps que nous, avec son mari, il y a dix-huit ans. Elle avait trois enfants, je veux dire qu'elle a toujours trois enfants, mais comme ils ont tours pris copains et copines et qu'ils vivent tous ailleurs, la dame vit seule. En effet, son mari est décédé de maladie il y a deux ans environ. Dans cette famille portuguaise très catholique, la noce n'a été fêtée pour aucun des enfants, ils vivent tous en concubinage. Ce qui est assez étonnant.

Avant de prendre copains et copines, les enfants étaient sympathiques et disaient toujours bonjour, parlaient, faisaient un brin de causette. Mais maintenant, c'est fini, ils viennent en coup de vent, disent bonjour et au revoir rapidement, déjà au volant de leur voiture ou en train d'entrer dans la maison.

Depuis quelques mois, j'ai beau faire des sourires à la dame en lui diant bonjour, elle ne me répond plus, fait semblant de ne pas me voir. Alors qu'avant, malgré son français très lacunaire, nous arrivions à faire un brin de conversation. Moi, je lui donnerais bien des cours de français gratuitement, mais c'est le genre de personne qui n'éprouve pas le besoin de travailler les langues étrangères, même celle parlée où elle habite, alors peut-être que je vais apprendre le portugais et je lui dirais :

"Me chamo Dominique..."    (Non, je ne suis pas un chameau, mais c'est un bon moyen mnémotechnique...)

 Le problème étant que si j'apprends le portugais, je risque de le confondre avec l'espagnol...

Il faut dire qu'on a pas encore fait le jardin, le grand jardinage d'été....  Je m'occuppe d'abord de l'intérieur, qui en a bien besoin.

Au temps de son mari, ils se permettaient de repeindre le muret de leur terrasse en venant dans noter jardin, sans demander la permission, par la même occasion quelques rosiers et hortensias juste en train de sortir de terre à coté du muret étaient enlevés et piétinés, alors qu'ils ne montaient même pas jusqu'au niveau de leur terrasse.

Avant la dame d'à coté disait qu'elle aimait bien m'entendre chanter, qu'elle aimait bien m'entendre jouer de la guitare, un instrument de son pays. Quand j'ai commencé à ne plus jouer ou preque, suite à mon inspection de 2002, elle s'est inquiétée, parce qu'elle n'entendait presque plus de musique, et maintenant, jamais plus, je n'entends dire quelque chose de ce genre...

Avant la vente des dernières maisons à vendre au CIL, le quartier était sympathique, les gens bavardaient ensemble, parlaient de la pluie et du beau temps, mais parlaient de quelque chose.

Maintenant, c'est le contraire, tout le monde se tait, du moins vis à vis de nous.

Il faut dire que cet hiver, l'empoisonnement de 20 chats et d'une dizaine de chiens du quartier, n'a pas fait de bien aux gens, parce que tout le monde soupçonne tout le monde. Les enfants qui ont perdu leurs animaux ont aussi perdu des repères.

Pas plus tard qu'ihier, je me suis mise à chanter au petit coin, qui a une fenêtre qui donne sur le jardinet devant, la fenêtre était ouverte, un enfant a crié "Bravo, Madame!" et aussitôt après, on a entendu de grands bruits dehors comme des explosions, et un grand boum sur ma maison. C'était d'après mon mari, un autre enfant qui jetait des pierres sur la persienne de la porte d'entrée, dont une a atteint son but.

Les pesonnes de mon âge aimaient bien la guitare classique et le folk, mais les plus jeunes, ceux qui ont des  enfants en bas âge, n'aiiment pas, ils préfèrent leurs auto-radios qui gu....  du rock, et surtout de la techno. Cela promet pour leurs enfants...

Ceci dit ...

Quand j'étais petite, j'habitais dans une ville de 100 000 habitants, tout le bout de ma rue (j'habitais au N° 9, je veux dire tous les n°os de 1 à 20),nous nous connaissions, et les parents se connaissaient entre eux, ils se réunissaient le dimanche après-midi, parfois avec de la famille en plus, chez l'un des voisins et racontaient leurs histoires de guerre, tout en jouant aux cartes.

Vers 10 ans, je suis partie dans la ville d'à-coté qui avait 20 000 habitants. Nous étions trois maisons dans la rue, mais nous étions constamment chez les uns et chez les autres. Quand l'un de nous allait faire les courses, il demandait aux autres s'ils avaient besoin qu'on leur ramène quelque chose, si un ingrédient venait à manquer pour faire la cuisine, on venait nous le demander, etc... Les voisins s'entre-aidaient, même pour de petites choses...

Même avant que ma mère parte en maison de retraite, la voisine venait souvent voir si elle n'avait besoin de rien, les dames du quartier prenaient le journal à plusieurs, elles s'étaient cotisées pour l'abonnement, et le journal passait dans la journée d'une maison à l'autre...

Par contre, ses voisins râlaient toujours pour les sapins de ma mère et les lui ont fait couper un à un. Même ceux qui étaient plantés à plus de deux mètres. Et faisaient des histoires si la haie n'était pas bien taillée. Si bien que pendant deux-trois ans on a passé du temps à faire le jardin de ma mère à 100 km d'ici, alors que le nôtre n'était pas fait...

D'ailleurs, on fait souvent pour les autres, des choses qu'on ne peut pas faire pour soi-même, par exemple on offre quelquefois en cadeau des choses que l'on aimerait bien s'acheter pour soi-même.

Tiens, l'une de mes tantes a fait toute une histoire, parce que nous n'avions pas remarqué que la machine à café de ma mère ne fonctionnait plus bien : nous, nous n'avons même plus de machine à café depuis belle lurette, on fait le café autrement.

Nous, on n'a pas de congélateur, on n'a pas de micro-ondes, on n'a pas la télé, on a un lave-linge, mais on n'a pas de sèche-linge, von n'a pas de lave-vaisselle, on n'a rien du tout de tout ce confort superflu qu'ont les autres. Celà fait faire aussi des économies d'énergie.

Mais on a un ordinateur, et on a Internet, ce que beaucoup ici autour, n'ont pas... On est axés sur la communication, là où ils sont axés sur le confort. Question confort, on vit comme dans les années 60, début des années 70. D'ailleurs c'est normal puisqu'on s'est mariés au début des années 70.

Et puis ici, quand les voisins veulent me dire ou me demander quelque chose, ils passent par mon mari, qui "oublie" de me faire la commission.

Bon, ceci n'est pas de la médisance...  d'ailleurs les lecteurs de mon i-grimoire ne savent pas où j'habite, et mes voisins, les gens de ma ville de 2 500 habitants, où personne ne parle plus à personne, ne lisent pas de blogs, pas du tout, savent-ils seulement que cela existe?

domino

lundi, 23 juin 2008

Il n'y a plus de mode...

"A ch'teure ya pus d'mode"

Voilà ce que disait ma mère en vrai français ('Maintenant, il n'y a plus de mode...)... au début des années 70 quand on a vu des jupes qui allaient jusqu'à terre succeder aux mini-jupes et que l'on portait indifféremment les unes ou les autres.

Alors, comme on me fait souvent le reproche de m'habiller n'importe comment....  et de ne pas être à la mode (comment voulez-vous vous habiller à la mode quand vous faites taille 56 et qu'il n'y a rien à votre taille dans les magasins?)....

... je n'ai plus qu'à répondre ceci : "Ya plus de mode...." et à continuer à porter les sempiternels vieux vêtements, qui commencent à être usés jusqu''à la corde, parce qu'il n'y a rien de beau à ma taille dans les magasins, rien qui me plaise, il n'y a à cette taille là que des robes de grand-mère, et encore...

Tiens, il y a deux jours, alors que je passais devant une  animation de la fête de la musique avec me guitare au bout de mon bras, une jeune fille m'a hélée :"Et, grand-mère, tu nous prêtes ta guitare?"

Alors, je dirais aussi comme ma maman :

"Ah! Ces jeunes, ils n'ont plus le respect de rien!"

Non, elle ne disait pas ça pour nous, mais elle nous prenait à témoin quand on avait entre 30 et 40 ans, pour la jeunesse qui nous a succédé et qui doit avoir maintenant elle-même trente à quarante ans.

Et puis... Je ne lui ai pas prété ma guitare...

Primo, parce que je n'avais pas le temps, j'allais au parking reprendre ma voiture pour rentrer chez nous.

Secundo, parce que je n'avais pas envie qu'elle me l'abîme, vu que c'est une belle guitare d'étude d'un bon rapport qualité-prix à l'époque (Vintage de 1994).

Tertio, parce que vu l'état dans lequel étaient ces jeunes qui écoutaient un concert à la terrasse d'un café....

Bon, vlà que j'fais comme ma mère, je critique la jeunesse....

Mais je critique la jeunesse  qui boit.

Et puis, je n'ai pas eu pour une fois le sens de la répartie - mais pour l'avoir j'aurais du crier puisqu'elle était de l'autre coté de la rue- j'aurais du lui dire d'aller demander la guitare du chanteur, il était plus près, mais sans-doute pas prêt.... à le faire.

Et puis non, je n'ai pas joué à la fête de la musique, je ne suis plus invitée.... comme quand j'étais élève d'une école de musique.

Je pensais que la fête de la musique était faite pour que les gens qui le veulent sortent devant leur porte avec leur instrument, ou leur voix et qu'ils se mettent à chanter et à jouer dans les rues.

Et qu'on allait installer ce jour là des podiums d'expression musicale libre pour les chanteurs et musiciens amateurs du cru qui avaient envie de se faire connaître des gens de leur ville ou de jouer pour leurs voisins.

Initialement, la fête de la musique avait été prévue pour et comme cela.

Mais les municipalités ont voulu réglementer la fête de la musique, on a fait jouer dans divers coin de la ville, les orchestres municipaux, les chorales, les classes des écoles de musique, puis on a dépensé l'argent municipal à payer des groupes professionnels pour venir jouer sur des podiums et faire des animations.

Alors pour les petits musiciens isolés, pas moyen de participer à la fête de la musique, pas moyen de se faire entendre, de faire entendre sa voix mélodieuse ou ses mélopées guitaristiques qui chavirent le coeur.

Voix d'une chanteuse dans un train (enregistrée par moi-même...). Non, ce n'est pas un trucage, c'est un vrai train... mais on dirait un avion.

(je cherche le bon format de fichier)

(Balades traditionnelles anglaises dénommées Child Ballads).

 

 

domino

samedi, 07 juin 2008

Mon mari change...

J'ai remarqué que mon mari change....   Jadis, il était  gentil, toujours gentil, ne montait jamais le ton....  De nos jours il devient grognon, grincheux, parle fort, comme un prof, même à la maison, même à moi toute seule...

Jadis, il était patient... De nos jours, il est impatient, pas avec les autres, mais avec moi, l'heure! L'heure! Et on fait tout dans la précipitation. Puis, une fois qu'on s'est précipité, il me fait attendre.

Je pense que c'est l'andropause, il paraît que les hommes changent de caractère à l'andropause.

Hier soir, il m'a appris la mort d'un de ses collègues...  Un collègue avec lequel il s'entendait bien. Et il n'y avait nulle tristesse dans sa voix et son regard. Et une minute après, il riait.

C'est un de mes anciens élèves du samedi. Il n'était venu que la première année, faisait ses annonces pour son lycée à lui au début de mes heures nous volant un temps précieux, il connaissait déjà l'allemand. C'est vrai que la première année la présidente de l'association de jumelage n'avait pas voulu que l'on fasse deux groupes, elle faisait partie des élèves débutatnts et trouvait qu'on allait trop vite, mais les élèves plus avancés tiraient pour aller plus vite, et posaient des questions qui étaient trop difficiles pour les débutants. L'année suivante, j'ai fait deux groupes, et maintenant j'en ai trois.

A la fin de l'année très gentillement et très dynamiquement il avait participé à la fête de fin d'année et avait bien joué dans les pièce de théâtre, nous construisant une cuisinière en carton, pour faire une cuisine factice et nous amenant un gâteau au fromage, fait avec le fromage blanc local, que mon mari a mangé avec délices, alors que je le trouvais "ungenieBbar". Pour faire le gâteau au fomage allemand, il faut du Quark allemand, sinon ça ne fonctionne pas...

C'est un bon souvenir que j'ai de lui...

Sinon, je ne le connaissais pas davantage, mais mon mari, lui, depuis vingt ans, me parle souvent de lui,  et il ne semble pas éprouver de chagrin.

Alors je me pose la question de savoir si, si je venais à trépasser avant mon époux, s'il aurait quelquess larmes pour moi.

Il dit toujours, que si cela se produisait, il me suivrait de près !

Tu parles! Leeres Gerede! Paroles vides! Il rirait autant que pour moi.

Heureusement qu'il n'était pas libre pour l'enterrement de ma tante...  Sinon, il n'aurait pas fait une tête d'enterrement. Et aurait pu choquer la famille...

Un jour où nous avions été à l'enterrement d'un vieux monsieur d'une de nos associations de jumelage, il se tenait à l'écart au cimetière avec l'une de nos connaisances et devisait en riant, alors que tout le monde pleurait par dessus la tombe....

Alors, parfois, je me dis que mon mari n'est plus mon mari, mais son clône... Ou qu'on a enlevé mon vrai mari et qu'on l'a remplacé par un sosie....

Bon... Je ne pense pas quand même que c'est un autre mari, mais je finis par me poser la question...

domino

samedi, 10 mai 2008

Ma maison est carrée....

Cette nuit j'ai bien dormi, sans me réveiller au milieu de la nuit et sans me réveiller tôt. Mais j'ai beaucoup rêvé.

Au début de la nuit, j'ai du faire deux cauchemars. Je me souviens avoir crié pour l'un, mais j'en ai oublié le contenu. Je crie toujours à la fin des cauchemars pour m'extirper d'une situation difficile, mais au dehors mon mari n'entend que Mhh... mhh... ou comme cette nuit il entend des pleurs, c'est pour cela qu'il a dit que j'ai fait deux cauchemars, car il m'a entendu deux fois pleurer au début de la nuit, alors que je ne me souviens que d'un cauchemar, enfin d'avoir fait un cauchemar, sans me souvenir du contenu, mais en réalité j'aurais fait deux cauchemars.

A la fin de la nuit pas loin avant le réveil, je fait un rêve, dont je me souviens en partie. En fait, la porte du balcon était ouverte, car le temps est devenu soudainement chaud, mais la persienne était fermée, et l'air frais me caressait le dos (ceci dans la réalité).

Alors cet air frais qui venait du dehors s'est transformé en rêve. Je ne sais plus après quelle aventure, je suis allée dormir dans une tente. Une immense tente carrée, d'une surface encore plus grande que celle de ma maison qui est aussi carrée, et dans laquelle on pouvait se tenir debout, cette tente était blanche et à l'intérieur il y avait beaucoup de jeunes, des étudiants ou des élèves de Terminale de mon passé, et aussi mon mari. Autour il y avait de la neige, on était dans une grande plaine et tout était gelé et plat. Tout était blanc comme la tente. Les gens qui étaient là dormaient dans des sacs de couchage blancs. A même le sol. Et il y avait aussi des animaux en peluche, de couleur tendre ou vives, eux, et de vrais animaux.

A un moment, on a dit aux gens de faire les valises, qu'on continuait le voyage, puis on a nettoyé le sol de la tente, et on a changé d'avis, les gens sont à nouveau entrés dans la tente, seulement je devais les placer pour qu'ils n'aient pas froid (la porte du balcon ouverte dans mon dos!).  Derrière mon dos (mais j'étais debout dans le rêve), les pans de la tente étaient percés de portes qui avaient été enroulées, et un vent glacial pénétrait par ses portes, alors je disais aux gens d'aller installer leurs sacs de couchage (qui étaient toujours blancs) dans le fond de la tente, la main en avant je mesurais la température de la tente, m'apercevant qu'il faisait plus chaud devant (en réalité, dans le fond de la chambre, et là où était la chaleur humaine dégagée par mon mari).

Je ne peux pas vous raconter la suite du rêve, parce que soit je l'ai oubliée, soit je me suis réveillée brièvement et j'ai du enchaîner ensuite sur un autre rêve. Mais une chose est évidente : ce rêve a été provoqué par l'air frais venant du balcon. La forme carrée de la tente correspond à la forme de ma maison, les ouvertures de la tente à l'emplacement de la porte du balcon d'où venait l'air frais, et le vent glacial du rêve à cet air frais, la partie chaude de la pièce à l'air chaud du fond de la pièce et à l'emplacement où dormait mon mari, les ours en peluche étaient réellement dans le lit. Ce qui m'inquiète cependant, c'était que la maison s'était transformée en tente, ce qui est un signe de précarité.

Ma maison est carrée, un chiffre divin, elle fait 7 m x 7 soit 49 mètres carrés. 7 est un chiffre divin. C'est une maison mitoyenne. Il y a 49 maisons dans la Cité, il faudrait que je vois si elles ne sont pas regroupées par 7, mais je ne pense pas, car certaines rangées sont plus petites que les autres. Sur la façade de devant, toutes les maisons portent une coquille St Jacques incrustée dans une brique. Avant, il y avait aussi une coquille St Jacques dans les murets qui soutiennent les jardinets devant,  mais elles ont été enlevées, lorsqu'on a installé des boîtes de dérivation électriques dans ces murets. Cela veut dire tout simplement que ces maisons ont été construites (dans les années 60) par des compagnons et des maîtres maçons, anciens compagnons.

Un chemin de St Jacques de Compostelle passait également pas loin d'ici. Et la ville est traversée par une Voie Romaine.

Voilà, ma maison est carrée, et je le sens même dans mes rêves, en fait en y réfléchissant, la tente ressemblait à celle d'un camp romain et nous avons eu de nouveau la bataille entre romains et gaulois qui a eu lieu sur ces terres en 48 avant J.C. qui a été représentée lors de la fête du village, avec présence des druides et tout et tout (même Astérix et Obélix étaient là!). Alors ma maison a été bâtie sur l'emplacement du camp romain ou du camp gaulois?

Avé, tertous et tertousses!

domino

P.S. Les compagnons sont des jeunes qui apprennent un métier du bâtiment ou de l'artisanat, tel que la maçonnerie, la charpenterie, la menuiserie, l'ébénisterie, la lutherie, etc.. On nous a dit quand on a acheté la maison, que c'était une maison de maçons. Ces jeunes apprennent leur métier en faisant un Tour de France durant lequel ils entrent en apprentissage chez différents maîtres. A l'issu de leur Tour de France, ils deviennent après avoir réussi leur Grand Oeuvre eux-même maîtres et peuvent s'installer comme artisans à leur compte. C'est pour cela qu'on les appelle les Compagnons du Tour de France.

Un lien : Partons, chers compagnons (Malicorne)

Malicorne a consacré un disque complet au Tour de France des Compagnons.

dimanche, 06 avril 2008

Bonne pour le service

Au fait, je ne le savais pas, mais je l'ai appris le 31 décembre, on peut faire son contrôle technique avec six mois d'avance sur l'échéance. L'échéance était le deux janvier avec un nouveau type de conttrôle (voir ci-dessous la note air-bag). Vers le 20 décembre, j'ai fait réviser entièrement CliCli par le garagiste. CliCli, l'une des premières Clio sortie des chaînes de Renault voici plus de 18 ans. Et achetée neuve à l'époque...

Puis j'ai pris rendez-vous. Il n'y avait plus de place, à la date échéance, le deux janvier 2008, alors on m'a poposé de venir le 31 décembre 2007. Quelle aubaine, j'étais encore sous l'ancien contrôle. Alors, CliCli, elle a passé son examen, et  a été reçue du premier coup! Vive CliCli!

Clicli a repris du service pour deux ans au moins. Le temps d'économiser pour en acheter une nouvelle. Eventuellement. Elle passera le cap peut-être encore dans deux ans, mais elle commence à rouiller....

C'était de cela que je voulais vous entretenir quand Ordi est tombé en panne...  le premier janvier. J'étais contente pour la voiture et wouh! d'un seul coup, je n'étais plus contente à cause de l'ordi. J'ai même pleuré quand il n'a plus voulu démarrer sous la meilleure dernière configuration, sous le mode sans échec, avec l'aide du disque  Windows du constructeur. Bref, j'ai pleuré. Alors que j'étais contente pour la voiture juste avant.

Mais tiens, quand hier, ma nouvelle connexion a démarré sur mon nouvel ordi, alors que 5mn avant j'étais en pleurs à cause de la lettre de ma principale, j'ai pleuré de joie, en hurlant toute seule dans la maison (mon mari m'a remplacé dans le cours de l'association pour ce jour là) "Internet! J'ai Internet!". C'était trop beau çà, Internet. Retrouver mes amis du web, et d'autres qui arrivent...

domino