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lundi, 01 octobre 2012

Des études faciles...

Roman-théâtre

Du journal de Dummie

1) J'ai lu dans un journal que récemment un professeur de français de lycée voulant tester ses élèves sur leur triche sur le web, leur a donné un commentaire composé en précisant, il faut absolument que ce que vous écrivez soit personnel.

Parallèlement, il a posté sur le web, à différents endroits plusieurs faux corrigés du même texte, avec des erreurs voulues, et cela n'a pas manqué : Sur 65 élèves auxquels il avait donné le commentaire 56 avaient triché sur le web et recopié sans en changer une seule lettre les faux commentaires bourrés d'erreurs!

Mais il n'y a pas que dans le secondaire qu'on trouve des étudiants malhonnêtes.

2) Vu de mes yeux : des étudiantes en programme Erasmus, en provenance de pays dont j'étudie les langues, se sont présentées chez deux professeures de leur langue  maternelle en UV débutant, 3ème annéem (3è année grands commençants), dans le but d'acquérir à bon compte des EJCTS (crédits universitaires, il en faut un certain nombre pour réussir un diplôme) . Heureusement, les professeurs ont refusé ces étudiantes trop fortes par rapport au reste de leur groupe et qui auraient sans doute donné toutes les réponses et empêché les autres de s'exprimer. Totu en gagnant trop facilement leur diplôme.

3) Les certifications de langue de niveau B2 (niveau européen), sont actuellement très prisées, car elles sont non seulement exigibles pour passer les concours d'enseignant qui n'ont pas de langue vivante, mais aussi de plus en plus demandées par les employeurs ou pour d'autres concours administratifs;

Récemment, une université qui avait organisé en son sein des épreuves de niveau B2, d'une langue slave, supervisés par des professeurs en provenance d'une unisversité de ce pays, a vu les diplômes en provenance du pays en question, s'envoler lors de leur arrivée dans l'université française. Le vol de diplômes commence à devenir courant, les étudiants les refont à la photcopieuse.

Alors, attention : même chez vous, enfermez bien dimlômes et attestations!

4) Bêtie pense même qu'il y a deux ans (2010), une personne de l'académie de Paris a usurpé d'une partie de son partonyme et de ses deuxième et troisième prénom à l'agrégation (Bêtie n'était pas admissible il y a deux ans à l'externe (en 2010), mais elle a été admissible l'année dernière (2011) et cette année (2012) depuis que cette "usurpatrice" n'est plus là. Bêtie a un patronyme suffisamment rare, pour qu'en avoir la troisième partie semble vrament très bizarre, surtout avec ses deuxièmes et troisièmes prénom. Son patronyme : 8 naissances en un siècle et deux femmes qui l'ont en nom marital, plus un décès récent en nom marital. Et je les connais tous, c'est ma famille proche.a demi-usurpatrice aurait pu choisir des noms et prénoms (vieillots, car ce sont ceux des grand-mères de Bêtie) plus courants. L'usurpatrice aurait pu pour passer l'agrégation faire des photocopies des diplômes de Bêtie et gommer son pemier prénom et le début de son nom.

Pour la petite histoire, elle était déjà bi-admissible avant ces deux admissibilités là, elle est admissible 5 fois.

Tout le monde rit en s'étonnant en regardant les listes d'admissibles, car il y a toujours le nom d'une célébrité du XIXème siècle! Mais ce candidat là, au nom très difficile à porter, car marqué politiquement, existe vraiment (tout le monde se demandait s'il existait), mais oui, il était même en train de passer lors de la réunion de notre groupe.

Dummie

 

Pour Dummie :

Doofie

 

lundi, 24 septembre 2012

Ecrit du nouveau CAPES : De la rigolade?

Roman-théâtre

Du journal de Doofie, ma personnage de théâtre.

Quand je vois les épreuves écrites du nouveau CAPES, je me dis que c'est franchement de la rigolade : 2 épreuves écrites au lieu de quatre à notre époque, et pas de dissertation.

Quand j'ai passé et réussi le CAPES dans les années 70, j'avais quatre épreuve d'écrit :

- dissertation en allemand sur l'une des quatre questions de programme (prises dans le programme de l'agrégation), coefficient 2.

- version

- thème

- commentaire dirigé en français d'un texte du programme, texte en allemand (de l'une des quatre questions prises dans le progarmme d'agrégation).

NB : Le thème et la vesion étaient notés sur 20 séparément.

Maintenant il ne reste de ce programme que deux épreuves et plus de dissertation :

- Commentaire dirigé en français d'un texte allemand hors programme.

- Thème et version, comptés ensemble et plus courts que ceux de notre époque.

Les professeurs stagaires certifiés rentrent directement dans la carrière et ne font plus de stage (mais ils sont dit stagiaiers pendant un an).

A notre époque, notre cinquième année d'études était un stage divisé en trois trimestres : on passait le premier trimestre dans un lycée avec un conseiller pédagogique, le deuxième trimestre dans un collège avec un autre conseiller pédagogique et le troisième trimestre dans un deuxième lycée avec un troisième conseiller pédagogique. Durant le dernier mois on se partageait entre le collège et l'un des deux  lycées, où l'on prenait deux classes, une classe de chaque et à l'issu de ce mois on était inspecté deux fois, une fois en lycée et une fois en collège. Cette double inspection était en réalité un examen, qui nous donnait ensuite la qualité de titulaire. Il y avait trois "inspecteurs" dans notre classe, un IPR ou un IG et deux assesseurs qui étaient deux conseillers pédagogiques '(un des nôtre, plus un deuxième venu d'un autre lycée). Donc, un jury de trois personnes.

J'ai eu la chance d'avoir mon stage du premier coup (mes amies dont Bêtie aussi, on lui a même dit qu'elle aurait eu une mention, si elle avait chanté avec sa guitare en collège) , ceux qui ne l'avaient pas devaient refaire (redoubler) leur stage et s'ils ne l'avaient pas la deuxième fois, il fallait recommencer le concours.

Les deux inspections avaient lieu le même jour quand c'était dans la même ville et deux jours d'affilée quand c'était dans deux ville différentes. Elle faisait l'objet d'une notation globale, c'est à dire qu'on réussissait les deux ensemble ou rien du tout. C'est cet examen inspection un an après le concours du CAPES que l'on appelait CAPES pratique (on pourrait le donner dans les listes des titres admis pour passer l'agrégation, sur la liste au même titre que la deuxième année d'IUFM ou le PLC2. (Ne pas confondre avec PLP2)

On m'a conseillé de faire plutôt le collège parce que je chantais et que je jouais de la guitare, alors que je préfère toujours le lycée, et j'y ai aussi généralement meilleure presse. Plus tard, c'est en lycée que ma note administrative a augmenté le plus.

Autrement dit, le CAPES de notre époque, côté écrit de concours était une mini-agrégation, ce qu'il n'est plus maintenant Bien sûr, il faut un master 1 pour s'y présenter (pas forcément de la même matière), à l'époque, il fallait une licence en quatre certificats, on m'a dit un jour qu'en réalité c'était la maîtrise d'avant la réforme. Et que la maîtrise était alors un master. Mon grand frère a fait une maîtrise en quatre certificats (en scientifique) qu'il a commencé en 2ème année, il a commencé l'univesité en même temps que moi (j'avais de l'avance!).

Mais maintenant ma licence n'est plus reconnue que comme une licence et ma maîtrise comme une maîtrise. A cette époque, je pense que les étudiants d'allemand étaient meilleurs que maintenant. J'ai vu effectivement des étudiants obtenir licence et master, alors que je ne leur aurais jamais donné, vu les fautes de grammaire qu'il font encore et leur manque de vocabulaire de base (vie quotidienne ignorée, alors qu'ils connaissent tout le vocabulaire philosophique, il ne savent pas dire un poireau, mais ils savent comment on dit "la critique de la raison pure".

Bon, voilà, je ne veux froisse personne, mais l'écrit du nouveau CAPES, c'est de la foutaise.

En fait, on avait crée le concours prestigieux de l'agrégation à la fin du XIXème siècle, puis, un peu comme con avait inventé le CAPCEG dans les années 60, pour faire des professeurs de collège en augmentant l'horaire de trois heures (les PEGC avaient 21 heures et les certifiés 18, ce qui avait provoqué la colère d'une de mes collègues PEGC sur mon  premier poste après le CAPES : elle était obligée de travailler trois heures de plus que moi alors qu'elle avait trois filles en bas âge), un peu comme cela, on a créé le CAPES qui était une mini-agrégation, une agrégation allégée, avec 3 heures de cours en plus (18 au lieu de 15) dans le courant de la première moitié du XXème siècle.

Ensuite, le CAPES a été galvaudé, bradé. Encore prestigieux dans les années 60/70, il a été doublé par un CAPES interne allégé dès les années 80 (le CAPES interne aurait encore une dissertation? et serait donc devenu mieux que le CAPES externe?). Ou peut-être déjà à la fin des années 70. Puis il a fait des jeunes : CAPES spécifique, réservé, 3ème concours, si bien qu'on s'est retrouvé, certainement inutilement, avec 5 types de CAPES. Pourquoi, puisque le CAPES externe a maintenant des épreuves de type interne, ne pas additioner les postes mis aux concours des 5 CAPES et n'en faire qu'un seul?)

Le problème est que quelqu'un qui a réussi le prestigieux CAPES de mon époque, est mis sur le plan de la rémunération sur le même plan que celui qui a réiussi un CAPES réservé ou spécifique ou un 3ème concours.

Bon, je vous ennuie avec tout cela.

Doofie, professeur certifiée par CAPES ancien et prestigieux à quatre épreuves d'écrit, admissible 5 fois à l'agrégation (3 fois à l'interne et 2 fois à l'externe).

Pour Doofie, qui se prend à elle toute seule pour un syndicat,

domino

vendredi, 04 mai 2012

Statistiques

Roman-théâtre

Sur les 6 premières de l'agrégation interne d'allemand 5 sont des allemandes, seule la 2ème a un prénom français, les 5 autres ont nom et prenom allemand.

Sur les 9 premières (nombres à 1 chiffre) 6 sont allemandes.

Comment alors un ou une française ou un francopone peut-il concourrir pour avoir une bonne place dans une agrégation de langue étrangère. Depuis l'ouverture des concours d'enseignants à tous les ressortissants de l'union européenne, les agrégations de langues vivantes conçues à l'origine pour des français sont squattrées par les locuteurs natifs. Au moins le tiers des jurys aussi est maintenant locuteur natif.. ou alsaciens ou bilingues de naissance?

On se demande si on ne devrait pas autoriser aux locuteurs natifs l'accès aux CAPES et agrégations qui ne sont pas des concours de leur langue native précisément.

Par exemple, s'ils réussissaient un CAPES ou une agrégation d'Histoire (en français) ou de Lettres Classiques ou de Mathématiques, ou de Philosophie, pourquoi pas.

Mais imaginez un peu que nous mêmes allions passer les Staatsexamen de professseurs de français en Allemagne, et en masse. Est-ce que les Romanistes qui veulent rester au pays, seraient alors contents?

Quand un francophone veut devenir professeur d'allemand, c'est parce qu'il aime cette langue, ou l'Allemagne, ou l'Autrice, Bref, il y a quelque chose qui l'attire dans cette langue, et c'est par goût et par vocation qu'il veur devenir professeur d'allemand.

Un romaniste qui vient enseigner l'allemand en France, a une toute autre motivation:  généralement, il aime la France et veut y vivre, mais il n'est pas amoureux de la langue allemande. Il est en France, et alors s'il s'agit d'une dame qui a un mari français, et qu'elle a besoin de travailler, alors, enseigner l'allemand es tpour elle une voix toute facile, surtout si elle a été assistante dans son jeune temps. C'est ce que j'appelerais une solution de facilité. La même qu'a suivi Scnelly, parfaitement bilingue, le mari de Doofie : il avait d'autres métiers en tête que professeur d'allemand quand il était jeune, mais il a fait allemand en France, parce que c'était plus rapide pour les études et que ça lui permettait d'avoir un métier rapidement. Car il partait déjà, dans une université fnançaise, avec trois longueurs d'avance sur les étudiants français qui étudiaient l'allemand.

Pour Doofie et Cie

 

domino

 

 

 

 

jeudi, 03 mai 2012

Les notes d'agrégation sont-elles justes?

Roman-théâtrte

Voicii quelques exemples qui donnent à réfléchir, en sachant que depuis 2003, Bêtie a suivi jusqu'en 2010 (date à partir de laquelle il n'y a plus eu de préparation à l'université de sa région) Bêtie a suivi 5 à 6 années de cours d'agrégation dans l'université locale et en sachant qu'elle avait été admissible à l'interne lors de sa première année de préparation universitaire en 2003. Elle a suivi tous les cours possibles selon ses horaires de prof sauf en 2005-2006, année pendant laquelle une autre Bêtie est venue préparer le CAPES sans diplôme (c'est une mère de trois enfants), l'a eu au deuxième essai et aurait apparemment démissioné depuis, ce qui fait que Bêtie a porté ensuite au lieu de sa propre réputation (allemand impeccable, ancienne prof de lycée et de BTS), la réputation de l'autre Bêtie. Pour accentuer la confustion, cette Bêtie avait fait jusqu'ici de l'enseignement pour adultes, et notre Bêtie enseigne parallèlement à son activité dans l'éducation nationale à des adultes et jeunes tous les samedi, bénévolement, sans être payée, car l'assocaition n'aurait pas assez d'argent pour la payer.

Bêtie a d'ailleurs remarqué qu'au début à l'université elle était seule à porter son prénom et que régulièrement on a inscrit depuis 2005 en nombre assez important des étudiantes qui avaient le même préonom qu'elle (qui est quand même assez rare chez les filles) et qui étaient moins bonnes qu'elle.

Les quelques exemples qui donnet à réfléchir

Agrégation interne 2003 : 11/20 en explication de texte (oral).

Cette année : 6/20 en explication de textes (oral) et pourtant Bêtie juge elle-même sa performance bien meilleure, d'autant plus que le texte, un extrait assez long de Döblin était plus difficile à expliquer si on voulait s'en tenir à un certain horaire, car il y avait tellement à dire sur ce texte qu'elle aurait pu en parler pandant trois heures. Plus difficile à expliquer que le discours de Bismarck qu'elle a eu la première fois, ien que la première fois, elle aurait préféré avoir Paul Celan, qu'elel avait travaillé à fond et qu'elle adorait. La lecture plus expressive que la première fois, Bêtie aime le théâtre, elel cherche à lire comme Helene Weigel ou comme au Berlner Ensemble. Elle a utilisé beaucoup plus de termes linguistiques en grammaire, ayant préparé plusieurs fois l'option linguistique de l'externe. Elle a parlé de "lexies verbales" de "verbes supports", etc.. mais elle ne sait pas si le jury savait ce que c'était (parfois il s'agit de professeurs agrégés qui enseignent en CPGE (classes préparatoires aux grandes écoles),  une section ou Bêtie aurait aimé enseigner). Pour la discipline il vaut certainement mieux des CPGE que des SEGPA qu'a Bêtie cette année. . Même le thème oral était plus difficile et elle pense, mis à part la bourde finale, le verfehlene au lieu de verfehlte, avoir mieux réussi que la première fois.

Il semblerait que l'explication de texte, le temps ne soit pas assez long, par exemple elle avait parlé sur son brouillon de "erlebte Rede",de la polyphonie et des différents niveaux de la narration, mais il lui semble qu'elle n'a pas eu le temps d'en parler. Et ensuite, on ne lui a pas posé ces questions dans l'entretien. Normalement, on doit préparer son explication de façon a orienter le jury sur certaines questions pour l'entretien, mais on ne lui a pas posé les questons qu'elle attendait.

C'est normal d'essayer d'orienter le jury sur les questions que l'on laisse volontairement sans réponse pour qu'il pose les questions sur lesquelles on est bon, c'est une technique donnée par les professeurs.

L'année dernière 13/20 en traduction d'agrégation externe, agrégation réputée pous les notes très basses attribuées par les jurys, même aux admis (on y est admissible avec environ 5/20 de moyenne et admis avec 7/20 de moyenne), et cette fois-ci 5,5/20 en traduction à l'interne. Pourtant Bêtie avait vraiment bien bichonné son thème et même si elle avait dû aller vite en version et qu'un passage du milieu semblait obscur et (elle s'est demandé pourquoi le narrateur changeait brusquement d'amie...), elle avait bien soigné son style allant jusqu'au lyrisme pour la partie finale.

Il n'y a qu'en didactique que Bêtie a augmenté, un point environ depuis 2005, ce qui correspond à l'augmentation de la note d'inspection entre 2002 et 2011. Mais en inspection c'est 1 point sur 60 et là, je parle d'1 point sur 20. Donc, il faudrait il faudrait rajouter 2 points en inspection.

La note de dissertation a augmenté à l'externe depuis 2 ans qu'elle ne suit plus de cours d'agrégation à l'université! Deux fois la moyenne en suivant à l'interne et là une note mirobolante..; Peut-être l'une des meilleurs et pas admise.. Sa question de civilisation, elle l'a préparé avec un professeur de l'université qui n'était pas un profesesur d'allemand!

Pour consoler Bêtie (avec son autorisation de divulguer ses notes).

 

domino

 

 

 

 

 

 

 

mercredi, 02 mai 2012

Scandaleux!

Roman-théâtre

Du journal de Bêtie :

Vous voulez savoir ce qui est scandaleux?

Des 35 admis de l'agrégation interne d'allemand, 17 sont des locuteurs natifs allemands. Comme à l'oral l'allemand prime : le thème oral m'a certainement valu 0,5 à 1 point en moins (il m'en manquait 5,5 en tout pour être admise, moi qui ai appris l'allemand LV2 à partir de la 4ème, après avoir commencé l'anglais et le latin en 6ème.) à cause d'un "fehlgeschlagenes verfehltes Leben" qui s'est transformé en un horrible *verfehlenes (compris, j'ai mis un participe 2 fort à la place d'un faible, le jury me l'a fait répéter trois fois et j'ai cru que c'était le vocabulaire que je devais changer, j'ai failli remplacer le "verfehlene" par un fehlgeschlagene Leben , ce qui m'aurait permis en changeant le vocabulaire d'ôter la faute d'inattention comptée comme faute de grammaire et voilà une demi-point qui s'envole déjà, alors que les allemands et les autrichiens eux, ont la science infuse en thème qui est en réalité pour eux de la version, et nous n'avons pas de version à l'oral.

(On a le droit de parler de ses oraux et écrits après les résultats, bien que certains parlent de leurs écrits, même à des profs de fac qui connaissent des correcteurs, ce que je trouve honteux, on a le droit d''en parler seulement une fois les résultats donnés!)Je vais jusqu'à cacher mes brouillons pour que mon mari ne les donne à personne (qui peuvent servir en cas de litige sur une copie et il y en a un vu ma note de traduction qui ne correspond à aucune des notes de traduction obtenue ces dix dernières années).

A l'externe l'an dernier on a du faire deux copies séparées et j'ai eu deux notes séparées qui faisait une moyenne de 13/20, en principe on note plus dur à l'externe qu'à l'interne et alors, que j'ai eu jusqu'ici pendant 6 années d'affilée des notes entre 10 et 12/20 à l'interne avec une petite baisse l'an dernier 8,75/20 ce qui m'a coûté l'admissibilté d'interne à 0,75 près, j'ai eu cette année un lamentable 5,5/20, au point que je me demande si on a corrigé entièrement ma copie, si on n'a pas oublié de me compter soit le thème, soit la vesion. Contrairement à beaucoup d'autres candidats de l'académie j'avais eu le temps de faire le devoir entièrement '(thème, explications des segments soulignés pour le thème, version, explication des segments soulignés pour la version, en tout quatre copies... il y avait quelques ratûres car j'avais oublié mon blanco et vu le temps donnés et que plein de collègues n'ont même pas terminé, mais j'avais quand même bien soigné l'écriture pour la rendre très lisible. Vu ma note en dissertation allemande (une note mirobolante, jamais de ma vie je n'ai eu une aussi bonne note en dissertation, c'est de l'ordre de plus de 15/20, j'aime l'Autriche! La Hongrie! J'aime l'Autriche-Hongrie, j'aime l'Empire austo-hongrois, l'epoque 1900 en Europe Centrale, mais je n'aime pas les autrichiennes qui viennent me souffler l'agregsous le nez!

Quand je vais en Allemagne, j'arrive à passer inaperçue, face à un locuteur natif pendant une demi-heure, une heure, il faut vraiment que j'insite pour que l'on croie que je suis française, la plupart des gens ne veulent pas le croire, une dame à Monschau m'a dit : Française, vous êtes d'Eupen, là où l'on parle allemand. Mais non pas belge, madame, française! Ah... ce n'est pas possible, vous venez de France, de si loin... non, mais vous parlez trop bien allemand pour être une française!

La seule qui a l'agrégation interne dans mon académie, cette année, c'est une allemande, une vraie, de Westphalie, là où l'on parle le meilleur allemand, là où habite ma correspondante de ma jeunesse. Qu'elle serait de la même ville qu'elle, encore une Annette von Droste-Hülshoff, ça ne m'étonnerait guère! De la Annette von Droste-Hülshoff ne sortent que des génies, la fille de ma correspondante qui est devenue un médecin célèbre qui écrit des thèses et des livres d'urologie. J'ai cherché son facebook sur Internet et je suis tombée sur ses publications. J'ai un Hamberger dans mes ancêtres lointains alsaciens qui n'ont jamais parlé allemand avec moi, ils son trop lointains, mais il m'en reste quelque chose dans les gênes, on m'a toujours dit que l'allemand, c'était dans mes gênes. Ce Hamberger, c'était un chirurgien, j'ai deux ancêtres alsaciens qui étaient chirurgiens, un d'Ammerschwihr et l'autre de Ste Marie-aux-Mines... au XVIIème ou au XVIIIème siècle, quelque chose comme cela! J'étais faite pour m'entendre avec la Annette von Droste-Hülshoff!

Je ne dis pas que la Annette est bonne pour le français... Ma correspondante a fait Germanistik et Romanistik, mais elle est moins bonne en français que moi en allemand. Et ma collègue admise à l'agrégation, elle parle français avec un fort accent allemand en faisant des fautes. C'est elle qui ne savait pas parler des délégués de classe en France, elle ne savait pas dans quel conseil ils siégeait, le conseil d'administration. C'est elle qui en comprenait pas les questions en français d'une des jurys, et j'ai compris toute les questions du jury d'allemand... Moi, j'ai eu un dossier très difficile sur le mariage des jeunes turques, très difficile parce que parler de ces différences culturelles, c'est une "heikle Frage".  Je ne connaissais pas le film "Evert.." dont il est question dans le document radiophonique. J'ai dit qu'il fallait relier cela aux thème de la citoyennneté, on nous en a parlé dans le stage de préparation, mais quand j'ai parlé de racisme, on m'a demandé s'il s'agissait ici vraiment de racisme ou si c'était du racisme à l'envers (j'avais une jury noire en face de moi, bigre!, mais ce n'est pas elle qui m'a posé la question). Enfin, je ne dis pas cela pour critique la collègue allemande qui a réussi son agrégation, je suis contente pour elle et si je la repasse un jour, elle ne sera plus devant moi, mais il y en aura d'autres, dautres allemandes et autrichiennes qui ont la science infuse en allemand, qui sont tombées dedans quand elles étaient petites.

Et puis, mon mari est bilingue de naissance, et savez-vous pouquoi il n'a jamais eu son CAPES et qu'il n'est que certifié par liste : un jour un jury d'oral lui a dit (il a passé trois fois l'oral du CAPES, et je ne l'ai passé qu'une fois, c'était la bonne!), il lui a dit, c'était dans les années 70 ou 80 : "Et bien monsieur, votre allemand est excellent et votre français aussi, .. Seulement, vous êtes tombé dedans quand vous étiez petit et vous avez appris la grammaire d'une façon intuitive, mais pas d'une façon systématique comme vos collègues français qui ont appris la grammaire et le vocabulaire par A + B et savent ce que c'est que d'apprendre l'allemand et peuvent ainsi mieux l'enseigner à leurs élèves. C'est pourquoi, ce n'est plus la peine de passer votre CAPES, nous ne le donnerons jamais à un bilingue de naisance. " Actuellement, l'optique a radicalement changé, les élèves doivent apprendre par intuition et on préfère donc prendre aux concours les locuteurs natifs.

Pour l'épreuve universitaire, mis a part le fehlgesclagenes Verfehltes qui a boussillé ma vie, je pensais avoir fait un bon exposé, bien que j'ai dû bacler ma deuxième partie. A un moment le jury m'a dit qu'il restait trois mintues alors qu'à ma montre, il 'm'en restait 8 minutes, puis m'a dit après, si, si, vous avez le temps quand même (en pédagogie, j'ai respecté rigoureusement le temps 40 minutes piles, come à la colle que j'ai passé la semaine d'avant au stage). En explications de linguistique je me suis embarquée dans les formes verbales périphrastiques (le sujet de mon mémoire) et les lexies verbales et toutte la linguistique des cours de préparation d'agrégation que j'ai bien suivis pendant six à huit ans d'affilé à l'univestié. En explication de texte, j'avais touvé de super trucs, pour ce texte qui mettait en parallèle Franz Biberkopf et son copain (ami/ennemi) Reinhold. Et j'ai une notre très moyenne... Un texte que j'aimais beaucoup du reste. Les jurys étaient souriants pendant mon exposé. On m'a montré que j'avais "oublié" d'expliquer une phrase importante, ce que j'ai fait... mais bon, j'ai cru qu'ils ont apprécié et je me suis rendu compte qu'il ne faut pas assimiler sourire du jury et réussite. J'en pleure toutes mes larmes dans ma déconvennue est grande

L'histoire de la turque en pédagogie, c'était mon histoire, dans une famille bien pensante du XXème siècle. J'ai eu du mal en tant que première fille de la maison à devoir farie accepter un mari,à faire accepter le mien, issu d'un milieu moins bon que le nôtre. Je n'ai plus eu droit ni à la bénédiction paternelle, ni au baiser sur le front qui accompagnait le "Bonne nuit!" que je devais donner chaque jour à mon père, assis dans son fauteuil après le repas du soir, en faisant une courbette pour qu'il atteigne mon front, j'ai été élevée comme cela, si, si, vous ne le croyez pas... et j'avais remarqué que quand j'ai présenté mon future, mon père ne s'est plus soulevé pour atteindre mon front, et il n'a plus fait la croix sur le front, et je disais "Bonne Nuit" de loin à deux mètres de distance, et j'ai pris le contre-pied toute ma vie, comme ces jeunes turques qui ne peuvent pas épouser les garçons qu'elles veulent. C'était mon histoire, je la comprenais, la jeune fille, mais je ne pouvais bien sûr pas le dire, alors que l'on doit parler de ces thème comme s'ils nous sont étrangers. J'ai caché mon futur pendant trois and avant d'en parler à mes parents, alors vous compernez, ce monde de mensonge, je le connaissais aussi, le mensonge qui consiste simplement à cacher et à ne rien dire, et n'est donc pas un véritable mensonge, un mensonge destiné à éviter les heurts.

J'ai dit "C'était comme cela aussi dans les familles françaises à une certaine époque!" ai-je dot quelque chose ent trop?

J'avais tout compris des textes, j'avais tout compris, alors qu'ai-je en mons que les autres, qu'ai-je en moins que ces 17 allemandes et autrichiennes que l'on repère à trois kilomètres tellement leur accent allemand en français est marqué. Qu'ai-je en moins par rapport à elle, avec mon 15,25/20 en disertation allemande (j'ai un collègue qui a eu l'agrégation externe grâce à un 16/20 en thème et moi, avec un 15,25/20 dans une agrégation où il y a moins d'"épreuves, je ne suis pas f... de l'avoir.

Je remplissais encore les conditions :

- dérogation jusqu'en 2015 pour l'interne, il ne faut "que" la maîtrise.

- pas de limites d'âge (mais si on calcule pour que ce soit utile, deux ans avant la retraite, c'est pourquoi il est vraisemblable que je ne pourrai plus la passer, selon l'âge où je partirai en retraite.

- avoir plus de 5 ans de services publics dans sa carrière (j'en ai 30!!)

- Pourquoi demander la maîtrise ou le master, puisque le titre de professeur certifié suffit pour passer les deux agrégations (contradiction des textes à élucider pour l'externe puisque je suis certifiés, bi-admissible, quadri-admissible maintenant, j'ai le CAPES complet avec le stage (vaut bac + 5 parait-il).

- je passe l'agégation interne alors que je suis dans le public, c'est normal.

- Alors qu'est ce qui ne va pas? Pourquoi cette mauvaise note en traduction qui m'a fait perdre les 5 points qui me manquaient(et que j'ai habituellement en traduction) pour avoir l'agrégation interne. Je finis par me demander, comme dans mon académie on a dû tout faire en suivant et pas deux copies diférentes en thème ou en version comme à l'externe... si on a eu mon devoir entier, s'il n'a pas été coupé en deux et qu'on en a perdu un bout... On ne peut pas voir ses copies avant le mois de septembre, si je les demande, alors comment refaire faire les épreuves si on en a perdu un morceau, avis aux amateurs, ma copie de tradction contenait quatre copies (j'écris toutes les deux lignes car les carreaux sont petits), la première sontenait en gois le thème, la deuxième les explications de séquances soulignées de thème, la troisième la version, et la quatrième les explications de séquences soulignées de version, ce qui faisait quatre copies et quinze à seize pages.

Bon adieu veaux, vaches, cochons et tout ce que vous voulez, mon vase d'agrégation est brisé et pourtant, je n'ai pas été aussi inattentive que la laitière et son pot au lait.

Quant aux locuteurs natifs qui viennent nous prendre les places d'agrégation et de CAPES pour ceux qui passent le CAPES,  et bien, je trouve tout simplement que ce n'est pas fair-play. Y-a-t-il en Allemagne autant de français qui passent leur Staatsexam de français pour devenir prof de français en Allemagne? Cela m'étonenrait. Généralement les profs de français français qui travaillent en Allemagne, enseignent dans des écoles de langue privées comme Berlitz. Je ne sais même pas, si on autorise les français à passer le Staatsexam pour être professeur en Allemagne, alors pourquoi autorisons-nous les locuteurs natifs à enseigner l'allemand aux français? Je pense qu'il faudrait les autoriser seulement à passer des concours qui montrent qu'ils sont bons en français, comme 'l'agrégation de français,  ou d'histoire, ou de géographie ou de philosophie ou des matières scientifiques, mais pas une matière où ils ont un avantage par rapport à nous... ou la musique..

Et pourquoi Bêtie ne faites vous pas la musique, puisque vous êtes musicienne.

Parce que quand j'ai commencé l'allemand à 12 ans, en LV2, en quatrième (avec un an d'avance sur le cursus normal), premièrement, je ne faisais pas de musique encore (j'en avais fait un tout petit peu dans ma presque petite enfance, mais j'avais dû arrêter, parce que ma petite soeur était née et que mes parents faisaient construire une nouvelle maison). Deuxièmement,  j'ai aimé l'allemand tout de suite, parce que la grammaire était logique et ressemblait à des maths et parce que sur mon livre, il y avait des images (des dessins, pas de photos) avec des places de village, avec des fontaines à l'ombre d'un tilleul, des paysages avec des chemins et des montagnes, des poèmes et des chansons sur les oiseaux.. Plein de paysages avec des montagnes... Deutschland, Bodevin et Isler, 4ème LV2, étude systématique du vocabulaire de base et de la grammaire, on arrivait au subjonctif au début de la 2ème année, les cas des déclinaisons n'étaient pas dans le même ordre que maintenant, mais j'ai su faire le passage aux tableaux modernes..

Bêite

Pour défendre et consoler Bêtie

domino

 

mardi, 01 mai 2012

Prof français : niveau C1 ou C2 ?

Roman-théâtre

Nos amies, qui sont des profs d'allemand françaises, malgré leurs prénoms qui sonnent parfois un peu allemand, se demandent si elles sont au niveau C1 ou C2 en français.

Dummie : Regarde, domino a encore fait des fautes de frappe en recopiant la dernière interview qu'elle a faite de nous...

Doofie : C'était elle qui nous avait interviewées, mais elle était assez méchante.

Dummie, En fait, elle nous aime beaucoup, nous sommes ses créations.. Mais elle a fait semblant d'être critique, pour que nous disions vraiment de ce que nous pensons sur notre propre habillement, et pour que nous puissions justifier de nos tenues hétéroclites.

Doofie : Elle ne m'a  pas fait parler de mes NAC qui traînent au bout de mes chaînes.

Dummie : Je suis "dumm", euh pardon, je suis Dummie; mais NAC, qu'est-ce que ça veut dire?

Doofie : Nouvel animal de compagnie : ma chouette, symbole de sagesse, et ma coccinelle porte-bonheur; dans mon sac veillait aussi ma grenouille porte-bonheur...

Dummie : Hmm... Superstitieuse, toi...  tu es superstitieuse, c'est normal dêtre superstitieux quand on est enseignant? On a le droit, ou pas??? On a le droit de toucher du bois..

Doofie : Et du fer, et du singe (généralement soi-même...) comme on disait quand on était petit. De quoi  a-t-on le droit de parler quand on est enseignant?

Bêtiet : Tout cela ne nous amène pas au thème que "domino", notre auteure a mis en titre de sa note. Nous devons parler sur le thème que notre auteure donne.

Doofie : Un prof de langue doit-il avoir le niveau C2 à la fois dans la langue qu'il enseigne et dans sa langue maternelle ou seulement dans celle qu'il enseigne?

Dummie : J'ai connu une prof de français qui n'avait même pas le niveau C2 en français et pourtant elle avait un CAPES récent. Quand elle parlait aux élèves, je relevais au moins 3 fautes de français sur 10 phrases et deux fois, au lieu de dire aux élèves "Asseyez-vous", elle leur a dit "Mettez-vous sur les tables", elle voulait dire "Mettez vous aux tables!". Je me demande pourquoi, mais les élèves ont compris qu'ils devaient s'asseoir sur les chaises. Pourtant, elle était française d'origine, et n'était pas étrangère, elle n'était pas gaga non plus, elle était jeune et néo-cretifiée de français, ayant réussi son stage.

(A une table, plus loin...)

Klugy : Si j'avais été à leur place, je me serais assis sur la table.

....

Blödie : Tiens, Klugy est là, pendant les vacances...

Dummie : Mais, non, nous sommes devant notre café viennois à Grande Métropole Régionale et il vient d'entrer. Avec Sweetie l'ancienne. L'ancienne Sweetie, pas la stagiaire  que l'on va avoir l'année prochaine..

Sottie : Sweetie l'ancienne?

Dummie : Mais oui, pendant les vacances, ils sont revenus faire un tour dans la région.

Foolie : Comme nous...

Doofie : Reprenons notre conversation : Nous, on  a moins de problèmes, on dit "Setzt euch!" ou s'ils sont vieux "Setzen Sie Sich!" La première fois, ils disent "Quoi?" alors on insiste, gestes à l'appui et la deuxième fois, ils ont compris. s'ils ne comprennent pas, on écrit sur le carnet de compétence : "Ne comprend pas les consignes de cours".

Blödie : Cela veut donc dire que des profs français de français, n'ont que le niveau C1 en français.

Dummie : Et même le B2!

Doofie : C'est triste, çà!

Blödie : Si tu veux le niveau C2, il faut dire "cela" et pas "ça"!

Doofie : Donc, c'est triste cela (j'ai corrigé, donc la faute ne compte plus..)

Dummie : Mais rien ne dit que le langage parlé serait considéré comme faisant partie du niveau C2, si l'on tient compte du fait que dans le C2, il faut dominer tous les niveaux de langue.

Doofie : Et bien, sais-tu, j'avais une collègue qui ne savait pas ce que voulait dire "Siehste" et "gehma", alors que si on est allé un peu en Allemagne, c'est compréhensble : "Siehst du?" et "Gehen wir..."

Dummie : Mais à moi, personne ne l'a jamais appris, c'est en fréquentant des allemands que tu te rends compte qu'ils utilisent tous ce genre d'expressions, quelque soit leur niveau de formation, mais cela dépend aussi des régions. Quand on a bien étudié la langue, on le comprend instinctivement et ensuite, on finit par employer ces expressions aussi.

Doofie : Alors, cette professeure française d'allemand, avait-elle le niveau C2 en allemand, si elle savait parler un allemand très littéraire lors de ses exposés univesitaires, mais ne connaissait pas le langage parlé élémentaire. Et alors doit-on en vouloir à un professeur d'allemand français, lorsque s'exprimant en allemand dans un examen ou un concours, il aurait employé une tournure non littéraire?

Dummie : Mais il y a des professeurs d'allemand allemandes qui lorsqu'elles parlent français font des fautes de prépositions ou de verbes, sans compter leur très fort accent allemand, alors que nous prof d'allemand française, nous sommes obligées de gommer complètement notre accent français en allemand, de faire bien attention au "h", à bien ouvrir les "an", à ne pas faire de liaisons dans les mots composés et les mots qui se suivent.

Foolie : J'ai un collègue agrégé, qui dit pour "miteinander" ou "gegeneinande"r :mit-teinan (gros an français)-deur et guéguène-neinan-(gros an français)-deure. Alors que nous nous efforçons de bien séparer "gegen" et "mit" de "einander", de ne pas prononcer "eure" à la fin, mais plutôt une voyelle entre e et a... et nous ne sommes toujours pas agrégées.

Doofie : Nous ne nous efforçons pas, c'est devenu naturel chez nous.

Dummie : Pour les allemandes et les autrichiennes, c'est difficile de dire les "an"', les "un" et les "on" français.

Foolie : Et encore plus de faire la différence entre les "uns" et les "ins".

Sweetie (tout bas à Klugy) : Tu crois qu'il y en a une? (NDLB : au moins, ils sont fidèles eux, ils sont toujours à deux!)

Dummie : Ah oui, je m'efforce de les faire, ça sonne comme en Bretagne, quand j'y allais en vacances quand j'étais petite. Les "uns" légèrement fermés, et les "ins" plus ouverts. Tu vois, que nous sommes aussi des championnes de diction française!

Doofie : C'est pour cela que certains élèves, quand nous étions dans cette région-ci, disaient qu'ils ne comprennaient pas ce que l'on dit : parce que, en parlant bien le français, on ne parle pas comme eux!

Dummie : Heureusement qu'on ne parle pas canadien comme Garou!

Doofie : Avec le mot "Garou" écrit dans le blog de domino, ses stats vont augmenter, juste un mot comme cela, ça fait augmenter les stats, si le mot est répertorié dans les moteurs de recherche...

Blödie : "Stats" n'est pas du niveau C2, on dit "statistiques"!

Dummie : Mais si on parlait canadien comme Garou, nos élèves ne comprendraient rien, il leur faudrait une méthode de français canadien pour le comprendre.

Doofie : Mais nous, on le comprend...

Foolie : C'est parce qu'on est douées.

Dummie : Tu sais, pendant l'agrég, on avait une collègue qui trouvait qu'une jury ne parlait pas assez fort, mais c'était une allemande, la collègue je veux dire, pas la jury, qui elle, parlait français dans une épreuve en français, alors que moi, j'ai tout compris ce qu'elle disait. Et ce qu'elle demandait.

Doofie : Dans ce cas, c'est la collègue allemande qui a un problème de compréhension du français, car les françaises comprenaient bien, du moins, nous, on comprenait bien, et on est françaises. . Il parait que l'allemande a fait répéter plusieurs fois la jury française. Elle lui a dit : "Parlez plus lentement, je ne comrprend pas" J'ai donc l'impression que certaines collègues allemandes et autrichiennes ont un problème pour comprendre le français.

Blödie : La candidate allemande pourra confirmer son niveau A2 en français, elle sait dire en français qu'elle en comprend pas et faire répéter.

Dummie : J'ai remarqué cela aussi chez les profs de langue ouralo-altaïque et de langue slave 2, ils ne comprennent pas toujours ce qu'on leur dit.

Foolie : J'ai même eu une prof allemande de thème allemand, qui ne comprenait pas toujours ce que l'on disait, je devais lui parler entre deux en allemand pour qu'elle comprenne!

Doofie : Pourtant, elle interprétait bien les textes français pour les traduire.

Dummie : Oui, mais parfois on n'était pas d'accord avec elle sur le sens d'un mot français. 

Doofie : Schnelly est bilingue de naissance, mais il ne comprend pas tout non plus, quand à ma prof de langue slave 2, la plupart des étudiants lui parlent en langue slave 2, mais je ne suis pas encore assez bonne et je vais redoubler ma deuxième année de ma langue slave 2 que j'ai commencée, il y a moins de 2 ans, car je ne sais toujours pas assez bien parler en langue slave 2. Je n'ai pas appris assez de vocabulaire. Au début, c'était facile car il y avait beaucoup de mots qui ressemblait à la langue slave 1 et aussi à ma langue slave 0 (j'en ai fait deux ans, mais je ne la compte pas dans mes langues connues, car à cause de l'écriture cyrillique, je ne sais même pas la lire!, mais je savais la parler un peu). En plus ma prof de langue slave 2 est impitoyable avec les déclinaisons : 14 modèles sur 7 cas, comme en langue slave 1. Pire que le latin!

Blödie : Les étudiants de la région qui ont des parents de langue slave 2, disent eux-mêmes qu'ils ont du mal avec les déclinaisons, ils parlent entre gens de langue slave 2, une espèce de pidgin de langue slave 2, qui n'a plus grand chose à voir avec la langue slave 2 du pays.

Dummie : Et le latin, on ne le parle pas, on le traduit seulement, avec des dictionnaires en plus! Ma nièce a fait lettres classiques avec succès, mais c'était une scientifique très douée pour le scientifique et les langues mortes, mais pas très douée pour les langues vivantes, et elle s'en est très bien sortie en langues mortes. mais au départ, elle voulait être achéologue ou égyptologue.

Doofie  : C'est normal, Dummie, avec vos ancêtres pharaons... ta nièce a des ancêtres pharaons comme toi... et des nubiens, des noirs et Ptomémée...

Dummie : Quicky dit qu'il pense que ce n'est pas possible de remonter jusqu'à ces ancêtres là!

Doofie : Au début la langue slave 2, il y avait des mots qui ressemblent à la langue slave 1 et aussi des mots internationaux, qu'il n'y a pas en langue slave 1 qui est plus slave dans son essence et moins internationale, mais en avançant, il n'y a plus que des mots slaves, différents de la langue slave 1. C'est pourquoi, nous avons réussi notre première année et pas la deuxième.

Dummie : Oui, on parle à mots couverts ici. Bon, quand je faisais des exposés en allemand à l'université ces denières années, des collègues françaises disaient qu'elles ne comprennait rien parce que je parlais trop vite, alors que les collègues allemands ne disaient rien et les profs non plus et les jurys n'ont jamasi trouvé que je parlais trop vite... Moi, je trouve que je parle plutôt lentement.

Doofie : Oui, tout est affaire de compréhension, il faut parfaitement comprendre et parler les deux langues pour être profs.

Foolie : Oui, mais regarde le Schnelly à Doofie, il est bilingue de naissance, pas agrégé, et il ne comprend pas tout, même s'il sait tout dire dans les deux langues en passant complètement inaperçu dans les deux pays.

Doofie : Oui, c'est bizarre..; de toute façon, en compréhension, il aurait le C2 dans les deux langues, et nous on n'aurait peut-être même pas le C2 en expression française si on emploie trop de mots de la langue parlée, même si c'est notre langue maternelle!

Dummie : Schnelly arrive par son expression à masquer son manque de compréhension. Mais parfois, il a l'air à côté de la plaque et les gens ne savent pas que c'est parce qu'il a parlé plus l'allemand que le français quand il était petit.

Foolie : Bon, on ne va pas s'attarder là-dessus, de toute façon pour notre conversation d'aujourd'hui, on n'aurait que le B2...  Cela ne casse pas des briques, ce que nous disons...

Doofie : Mais dans d'autres circonstances, on aurait peut-être le niveau C2 des deux langues...

(Plus loin à une autre table...)

Klugy : Oui, oui, "casser des briques", en voilà une expression langage parlé, et "être à côté de la plaque", B2, pas plus les nanas, B2 en français.

Sweetie : Et toi, Klugy, avec le mot "nana", B1 pas plus, et encore... tu es mysogyne, non, un peu? (dit Sweetie avec l'air de minauder).

Klugy : Mais non, Sweetie, tu es ma femme adorée... Oh et puis avec ton "non, un peu?", je ne te donne que A2.

Sweetie : Mais comment veux-tu que j'obtienne un jour alors de nouveau mon CAPES?

Klugy : Avec le subjonctif de "obtienne", tu passes soudain en C1!

....

domino