mardi, 28 janvier 2014
Chevauchements
Roman-théâtre
Du journal de Blödie, TZR
Avant de commencer un nouveau remplacement, il faudrait déjà avoir terminé le travail du remplacement précédent.
L'une de mes copines, Foofie, avait un remplacement depuis trois mois, renouvelé tout les mois deux fois. entre chaque renouvellement,elle devait attendre un ou deux jours que l'ordre d'affectation soit arrivé. Pendant que la collègue qu'elle remplace va encore prolonger son congé,elle donne un Devoir Surveillé dans chacune de ses classes le dernier jour de la période de remplacement pour tenir les élèves en halaiene jusqu'au bout,car certains avait appris par ouïe-dire (par les élèves présents au conseil d'adminsitation par exemple ou par un collègue ou par l'administation elle-même la fin de la période de remplacement, et quand ils le savent, ils ne font plus rien, car leur pfof va bientôt revenir et parfois il ne revient pas. Alors, on fait un Devoir Surveillé le dernier jour sur tout ce qui a été vu jusqu'à l'avant dernier cours.
Mais voilà, au moment où elle commence à corriger ses copies, coup de téléphone, un autre établissement appelle et lui dit de comencer un remplacement dès demain ("Mais votre remplacement est commencé depuis aujourd'hui, Madame!").
Aujourd'hui! Bizarre! J'étais pourtant en classe à Trifouillis-les-Andouillettes.
Foolie quitte les copies des chers élèves qu'elle a eu pendant trois mois, et commence à apprendre ses nouvelles listes d'élèves par coeur. Elle continue les copies entre deux paquets du nouveau remplacement, un jour,elle se trompe, elle arrive dans sa nouvelle 3ème A et commence à vouloir distribuer les copies de son ancienne 3ème A. "On ne le connait pas, Madame,il n'est pas dans notre classe" dit un élève quand elle dit le nom de la première copie, ah, pourtant c'est bien écrit 3ème A...
C'était temps de moyennes de l'autre côté, l'établissement précédent appelle : "Vous pourriez mettre vos notes sur internet et vos aprpéciations?"
Foolie se trompe, elle fait les aprpéciations de l'établissement où elle est maintenant, mais elle est bien ennuyée, car ces nouveaux élèves,elle ne les connait pas bien..
Pourquoi avez-vous fait ces appréciations, dit sa nouvelle principale, vous auriez dû laisser votre collègue malade les faire,elle les a eu pendant trois mois.
Mais vous aviez téléphoné que je devais les faire, j'ai eu un message hier soir sur mon répondeur.
Qu'est-ce donc, cette histoire-là? Je ne vous ai jamais téléphoné. En fait, c'était la secrétaire de l'ancien établissement...
Blödie
..../.....
Pour Foolie et Blödie..
domino
12:37 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 01 décembre 2013
Différents styles..
Roman-théâtre
Mes petites TZR d'allemand à courte durée, Bêtie, Idiotie, Sottie sont bien placées pour étudier les différents types de collèges et surtout leurs modèles de direction et de gestion.
Il y a ceux où c'est davantage le CPE qui prédomine, l'adjoint ou l'adjointe ou le principal ou la principale. Selon l'endroit où le bureau est placé, les élèves iront plus facilement s'adresser soit au CPE, soit aux surveillants, soit à l'adjoint. Généralement ils choisissent d'aller vers les bureaux placés avec leur ouverture sur la cour. Dans un collège où principal et adjointe sont dans un bâtiment à porte fermée sur un couloir, alors que la CPE et ls surveillants sont placés au font d ela cour avec de grands panneaux CPE et vie scolaire, les élèves s'adressent davantage au CPE et à la vie scolaire. Dans un établissement ou la permanence donne sur la cour, jouxtée du bureau du CPE d'une part et de l'adjointe d'autre part, les élèves s'adresseront indifférement à l'adjointe ou au CPE et font la queue devant les deux portes à la récréation.
Par ailleurs, il y a également la façon dont est conçu le carnet de correspondance qui diffère selon les établissement et les différents documents mis à la disposition du professeur : billets de retenue, carnets d'absence (qui ne se font plus par classe, la plupart des collèges ayant adopté la technique du billet mis dans un réceptacle prévu à cet effet sur ou près de la porte de la classe, billet qui est relevé par un surveillant qui passe dans le couloir à chaque heure. Selon le collège le carnet contient un double ou non que le professeur peut conserver. D'autres collèges ont de simples billets imprimés non reliés. Certains n'ont rien et il faut fabriquer soit-même son billet.
J'ai été dans un collège où il y avait en salle des professeurs une table qui faisait toute la longueur d'un mur. Sur cette table était disposée des boîtes en carton sans couvercle, dans lesquelles se trouvaient divers imprimés qui servent au professeur pour se ré-approvisioner. Quand le bac commençait à se vider, il était ré--alimenté par une personne de l'administration. Les bacs contenaient des billets de circulation sur lesquels le professeur inscrivait le nom de l'élève qui circulait et de son accompagnateur, et cochait l'endroit où il devait aller et inscrivait le motif du déplacement, un bac contenant des billets de retenue, un autre contenant des formulaires pour les rapports d'incident, des imprimés préparés pour les billets d'absence, etc...
Ailleurs c'était un carnet de punitions qui était à notre disposition, il conteneait des observations, des retenes et des billets d'exclusions et quand on écrivait dessus, il fallait bien appuyer car il y avait bien cinq ou six feuillets qui allaient ensuite dans différents endroit, un que gardait le professeur, un à la vie scolaire, un qui était envoyé aux parents, un qui allaient chez la principale adjointe, etc..
Par ailleurs, c'est souvent le carnet de l'élève qui fait office de carnet de punition, mais dans ce cas, il ne le montre pas toujours, il y a des petits coupons détachables qu'on donne au bureau des surveillants pour qu'ils se fassent semoncer après une observation, et que les observations soient comptabilisées pour le conseil de classe. Le carnet de l'élève, s'il comporte une partie absences, une partie retards, une partie observations et une partie courrier aux parents, plus le règlement du collège, n'est pas toujours le même partout. Par exemple dans l'un des collèges où je suis, il n'y a pas de partie infirmerie ce qui est le cas par contre presque partout (on envoie l'élève à l'infirmière en marquant l'heure de départ et l'infirmière inscrit l'heure de retour ou si elle garde l'élève ou si elle le renvoie à la maison). Il y a parfois aussi les billets de retenir et les billets d'exclusion avec des coupons détachables. Il y a généralement dans le carnet de correspondance toujours les dispenses d'EPS qui n'intéressent pas tout les professeurs.
Il serait plus pratique que tout cela soit unifié pour tous les établissements et qu'on ait partout le même système. Je trouve par exemple que les billets d'infirmerie dans le carnet sont indispensable, il devrait aussi y avoir des billets d'exclusion avec un emplacement pour un retour de l'heure et du temps d'exclusion (généralement jusqu'à' la fin de l'heure) dans le casier du professeur. Des billets de retenue qui soient à la disposition des professeurs en salle des professeurs et pas donnés au compte-goutte. des pages pour oublis de matériel ou travail non fait dans le carnet de correspondance (il y a des établissement où ils y sont), on y inscrit la date le nom de la matière, et le nom du matériel oublié, ou la date et la nature du travail non fait pour que les parents aient un suivi des travaux non faits..
Les assistants de langue vivante remplissent souvent à la fin de leur séjour un dossier expliquant comment s'est déroulé leur séjour et dans ce dossier ils inscrive aussi selon certaines questions qui leurs sont posées (sur les professeurs aussi : aïe aïe aïe, il y en a une qui ne connaissant pas très bien le français a écrit : Mme Idiotie, n'hésite pas en fin de trimestre à pousser la chansonnette (avec ses élèves ) et elle chante d'une voix tonitruante" (elle voulait dire très forte)). Elles doivent dire si elles ont été bien accueillies par l'administration, par les professeurs de langue et d'autres matières, si elles ont été invitées chez eux, ect...
Il serait souhaitable que les professeurs TZR, qui sont "de passage" comme Bêtie se sent souvent dans les divers établissements aient de tels dossiers à remplir : accueuil, explications sur l'établissement données par l'administration, sur la vie de l'établissement, temps de préparation de cours accordé ou non, tour du propriétaire ou non, pochette d'accueil donnée, contenu de la pochette d'acceuil satisfaisant ou non, que vous a-t-il manqué lors du tout du propriétaire, moyens de faire respecter la discipline, ordinateurs qui fonctionnent ou non, disponibles ou non, matériel de la classe satisfaisant ou non, ordinateurs qui fonctionne, système de reprographie satisfaisant ou non, dans certains établissement vous faites tout vous même à l'heure que vous voulez, mais dans ce cas, s(il y a un disfonctionnement dans la photocopieuse, à vous de réparer les bourrages, etc..; Dans d'autres établissements vous avez un quota montages, et vous faites faire les copies en nombre par un service de reprographie, ailleurs, c'est le service de reprographie qui fait tout, même les montages. Le mieux c'est de tout faire soi-même et d'avoir des quotas suffisants, dans ce cas, vous le faites à l'heure que vous voulez, c'est plus pratique, il ne faut pas prévoir trop à l'avance.
Le rapport du TZR contiendrait aussi les éléments suivants : avez-vous pu faire connaissance de vos collègues de façon satisfaisante ou non, avez-vous pu collaborer avec eux, vous ont-ils donné un bon accueil, inclus dans leur équipe, (parce que le TZR quand il arrive ne connait parfois personne, alors qu'il est facilement repéballrable comme "nouveau"), avez-vous pu participer à la vie de l'établissement, participer à des clubs ou à d'autres activités (par exemple je dirai à un endroit j'ai été invitée à surveiller les matchs de hand et de foot (en été), à aller à la fête de fin d'année, en trois semaines j'étais connue en bien de tous, à un autre endroit aucun contact sur le même laps de temps avec les collègues, j'ai tout juste pu participer à la chorale..) Parce que lorsque l'on participe à des activités, généralement les élèves nous respectent plus ensuite. Avez-vous été sollicité par les collègues pour l'interdisciplinarité comme l'historie de l'art... , etc... ou avez vous été obligé de faire cavalier seul.
Vous a-ton expliqué où était la cantine, comment on y paie, vous as-t-on donné les clefs dont vous aviez besoin, les manuels, le matériel pour enseigner, avez-vous pu rencontrer le collègue que vous remplacez ou non? Vous a-t-il donné des indications sur sa pédagogie, sur sa progression? Vous a-t-on informé s'il y avait des devoirs communs ou les avez vous découverts au dernier moment? Ou après leur déroulement. Les notes de services mises dans votre casier étaient-elles explicites ou non? Vous les a-on toutes données, vous a-t-on informé des dates et heures de conseils et réunions de parents suffisamment tôt ou pas, avez-vous pu y participer?
Vos elèves avaient-ils le matériel nécessaire pour travailler : cahiers d'activités correspondant au manuel par exemple. Y avait-il des manuels employés dans vos classes ou avez vous été obligé de tout faire sur polycopiés (ce qui donne un boulot monstre)? Aviez vous des classes parallèles ou avez vous été obligé de faire une préparation par classe? Vos élèves ont-ils été suffisamment bien éduqués aux choses suivantes : présentation des copies, présentation du cahier, tenue du ou des cahiers cahier, ou avez-vous été obligé de remettre les points sur les i à ce sujet à tout bout de champ, et à relever les cahiers pour les noter pour que les élèves copient tout ce que vous leur demandez... (parce que lorsqu'on arrive en cours d'année, le professeur de la classe a dû le faire, le TZR qui arrive même après trois semaines de cours en septembre, ne devrait pas à avoir à le refaire.
On trouve parfois des systèmes aberrants, telle cette prof qui avai demandé à chaque élève en début d'année, une pochette contenant des copies en partie présentées, celles-ci étant disposées dans des boites au fond de la classe. Premier devoir dans une classe de cinquième difficile, sans que j'ai eu le temps de dire ouf, tout le monde se précipite dans le fond de la salle et certains commencent à se disputer : "Tu as pris une copie dans ma pochette, etc..I" Il y avait même deux jumeaux qui s'étaient disputés à propos d'une copie dans une pochette, ils tiraient chacun d'un côté de la pochette. De la part de la professeure ce n'était pas une mauvaise intention, mais il y avait encore des copies blanches de l'année précédente dans l'armoire. Et en plus cela prenait plus de temps que de prendre une copie dans son cartable. Si on leur dit d'aller chercher leur pochette un à la fois, cela dure une éternité. Si on les distribue sans connaître leur nom cela dure une éternité, et même si c'est un élève qui distribue les pochettes, le temps qu'il prennent une copie dedans et les remettent en place, cela dure trois fois plus longtemps que de prendre une copie dans son cartable. Moi, je leur dis d'avoir des feuilles prêtes dans leur cahier, des copies doubles, copies simples et demi-feuilles, si'ils en ont trois de chaque et qu'ils renouvellent régulièrement cela suffit largement.
Parfois, ce n'est pas de la faute du TZR quand on a du mal à gérer une situation. Surtout quand on est à peine arrivé et qu'on nous envoie dans la classe. Normalement on devrait avoir au moins quatre jours pour préparer en étant sur place. Actuellement il y a des remplacements qui commencent par une semaine seulement. Vous êtes déjà prévenu avac une journée de retard (vous auriez dû commencer la vieille), vous arrivez : vous avez bien quelque chose de prêt, vous alez directement en classe." Les niveaux dans les classes de langue étant tellement disparate, c'est quasiment impossible de savoir à quel niveau on va devoir prendre les élèves, même si je fais assez vite le diagnostic..
Vous êtes à peine arrivé : six heures dans la journée... et cours à nouveau le lendemain, où avez-vous là-dedans le temps de faire connaisance avec les collègues? De connaître les professeurs principaux? Souvent vous prenez connaissance du niveau de la classe par le contenu d'un cahier de l'élève. Sur place. Si vous avez de la chance, comme moi une fois où je suis arrivée un vendredi et que j'avais le week-end pour préparer, vous trouvez des élèves au CDI ou en permanence qui ont leur cahier d'allemand avec eux et vous le montre, ou vous disent à quelle page du livre ils sont arrivés.
Question à poser sur le document à remettre au TZR en fin de remplacement : dans le cas où le remplacement n'étais pas prévu de longue date, avez-vous pu vous informer à l'avance de ce qu'on fait les élèves dans l'année. Bien sûr, il y a les cahiers de texte profs, mais généralement, ils ne sont pas remplis quand ce sont des cahiers du logiciel professeur, avant à l'époque des cahiers papier on trouvait généralement un cahier papier dans le casier du professeur.
Moi même actuellement je suis bloquée dans l'un des établissements où je n'ai pas cours le lundi, car le cahier de textes est bloqué sur le lundi. Pas moyen de faire avancer les jours, ni dans un sens , ni dans l'autre. Dans l'établissement où j'ai cours le lundi, j'arrive à le faire fonctionner en employant les fonctions cours suivant, cours précédent, bien que je ne vois au départ que le lundi.
TZR dans plusieurs établissement est encore plus compliqué, il y a deux équipes pédagogiques à contacter, deux administrations qui ont parfois des avis radicalement opposés sur vous. C'est arrivé à Rapidy quand il travaillait dans deux académies différentes, d'un côté c'était vraiment un excellent professeur, le summum de ce qui existait, dans l'autre c'était le dernier des derniers, le plus nul des professeurs d'allemand. Et il travaillait dans les deux en même temps, à la même époque, c'était la même personne! Cela montre aussi les mentalités des régions et des villes en question.
En plus, TZR dans deux établissements, c'est avoir parfois des horaires qui vous empêchent de participer à des conseils, à des activités, de participer à la vie de l'établissement. Parfois les conseils tombent en même temps, les cours en même temps, les réunions de parents en même temps. L'année dernière j'avais cours dans un établissement pendant la réunion de parents qui se déroulait dans l'autre en pleine après-midi. Je n'ai pas pu recevoir les parents de l'après-midi, on ne leur a même pas demandé s'ils ne pouvaient pas prendre rendez vous après 17 heures. Alors que certains auraient pu très certainement changer leur heure de rendez-vous. La secrétaire ou la principale adjointe étaient en colère sur moi parce que je faisais cours dans l'autre établissement à cette heure-là.
Le pire c'est quand on vous dit : Alez tout de suite en classe, vous commencez tout de suite parce que vous n'avez qu'une semaine de remplacement et que, finalelement, le remplacement dure cinq mois. Vous continuez sur une semaine complètement préparée à la vavite et ensuite, c'est difficile de redresser le cap. Cela fat deux années en suivant que cela m'arrive sur des remplacements sur deux établissements. Bain sûr cela dépend des congés maladie du collègue, mais parfois c'est pour vous prendre une semaine à l'essai et ensuite on vous renouelle l'ordre d'affectation toutes les trois semaines ou tous les mois et vous ne savez jamais quand ça finira. Donc, vous ne pouvez pas bien organiser, ni le travail, ni la progression.
Donc, les questions qu questionnaire remis au TZR :
1) Conditins d'accueil?
2) Matériel adminsitratif mis à votre disposition (listes, trombinoscopes, listes des professeurs, bilets de retenue, carnets d'absences, etc.. oridanteurs, codes remis suffisament tôt, quotas de phttocopie satisfaisants...
3) Matéreil de la classe
4) Rapports avec les collègues satisfaisants ou non. Avez vous été tout de suite bien accueilli par l'équipe pédagogique?
5) Avez-vous pu participer à la vie de l'établissement?
6) Avez-vous pu bénéficier d'un service de restauration?
7) Le personnel de service était-il sympathique ou vous a--il harcelé (en vous enfermant le mercredi à midi par exemple...)
8) Avez-vous pu faire la route dans des conditions satisfaisantes, les horaires des transports en commun étaient-ils pratiques ou non, à quel heure partez vous de chez vous, à quel heure revenez vous? Avez vous dû prendre un hébergement? (En plus de votre hébergement habituel).
9) Avez-vous eu des contacts avec le collègue que vous remplacez, vous-a-t-il fourni du matériel pour vos cours? Avez-vous dû faire des achats personnels pour la préparation de vos cours?
10) L'adminsitration vous a-t-elle soutenu, ou critiqué sans discernement? Est-elle intervenue de façon intempestive ou inutile dans vos cours ou pas venue quand vous l'invitiez à venir?
11) Quels ont été vos contacts avec les parents?
12) Y-a-til eu des intrustions dans votre vie privée (par exemple parents et élèves se connectant sur le Facebook ou vous avez votre famille et vos amis de toujours...?) Des lectures intempestives ou communications de blogs non professionnels..
13) Avez-vous pu participer à des sorties de classe, participé à leur organisation, ou vous a-t-on mis à l'écart des sorties de classe (comme marchés de Noël alors que vous êtes professeurs d'allemand, jumelages, petits voyages en Alleamagne?)
14) Des collègues vous ont-ils proposé un co-voiturage?
Bien sûr, on n'est pas toujours obligé de
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Pour Bêtie, Idiotie et Compagnie,
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Manque de solidarité : pourquoi?
- C'est parce qu'elle a soixante deux ans et qu'elle ne devait travailler que jusquà soixante ans (mais vous jeunes collègues, qui avez eu votre CAPES parfois à trente - trente cinq ans quand vous aurez 60 ans et 25 ans de service au lieu de quarante, que ferez-vous?
- C'est parce qu'elle chante trop bien et joue trop bien de la guitare, on est jaloux, elle nous fait de l'ombre...
domino
18:49 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 23 octobre 2013
Au temps où les estrades existaient...
Roman-théâtre
Du journal de Dummie
(Ma personnage de roman-théâtre, Dummie, est celle qui a le plus les pieds sur terre. De plus, c'est la conseillère pédagogique de Sweetie, qu'elle retrouve au bout de deux ans, dans une autre académie, le hasard fait parfois bien les choses... après que Sweetie ait dû repasser son CAPES parce qu'elle avait râté deux fois son stage de CAPES, mais comme elle est bonne en allemand, elle a réussi le cncours pour la deuxième fois immédiatement).
Je me suis fait une réflexion. Actuelement, la plupart des classes n'ont plus d'estrade. Et je me dis que l'estrade donnait une certaine autorité au professeur,et non seulement cela, lui permetttait d'être plus haut que ses élèves et de superviser mieux ses classes et de voir mieux les élèves du fond.
Voilà,déjà au tableau les petites professeures paraissaient plus grandes. Quand j'étais jeune, j'ai eu pendant plusieurs années de suite une naine comme professeur d'anglais. Elle était vraiment toute petite, mais je peux vous assurer que du haut de son estrade, elle était respecttée. Et qui plus est, grâce à l'estrade elle arrivait à écrire assez haut sur le tableau, elle avait d'ailleurs une très belle écriture en script.
Moi, je suis petite. Si en quatrième, j'ai encore quelques élèves plus petits que moi, souvent des garçons qui se mettent à grandir plus tardivement que les filles, mais deviennent plus grands ensuite, tous mes élèves de troisièmes, filles et garçons sont plus grands que moi (je ne sais pas si c'est moi qui ai rapetissé, mais je vois que dans le métro, beaucoup de femmes même jeunes, sont de la même taille que moi, et par conséquent, je pense que c'est cette génération-là (les actuels collégiens) qui est particulièrement grande), les troisièmes sont tous, filles et garçons, plus grands que moi et souvent les filles me dépassent même d'une tête.
Pourtant, par rapport à ma génération, j'étais considérée comme de taille moyenne (1m 64,5). En fait la taille moyenne de l'époque, est devenue une petite taille pour maintenant. Par rapport à ma mère, sur la fin de sa vie, je la dépasais bien d'une tête. Elle était devenue toute petite. Car ma mère avait rapetissé, mais seulement vers ses 80 ans et pas aussi tôt que moi, si j'ai rapetissé!
Maintenant, certaines élèves mettent peut-être des talons assez hauts (sous forme de talons compensés, ça se voit moins que des haut-talons), alors qu'à notre époque c'était interdit en classe. D'ailleurs tout était interdit : seules les couleurs dans le bleu et le blanc étaient autorisées, pas droit à une ligne rouge dans les chaussettes, les pantalons étaient interdit pour les filles, le maquillage était interdit, ne parlons pas des piercings et autres : cela n'exisait qu'en Afrique, mais pas en Europe. Même les bijoux devaient rester discrets : fines châines de cou, et fins bracelets.
Ceci dit, je voulais simplement vous parler de l'estrade. L'estrade donnait une certaine hauteur au professeur, une certaine distance par rapport à ses élèves, et il était plus respecté! De plus, c'était plus facile pour le professeur d'écrire en haut du tableau, car beaucoup de tableaux n'ont pas été abaissés quand on a supprimé les esstades et les petites femmes, comme moi, n'arrivent plus en haut. Je reigole quand même quand des filles de qutrième,qui ne se rendent pas compte qu'elles ont grandi, veulent monter sur une chaise pour écrire en haut du tableau, alors qu'elles font 1 mètre 70!
Quand on a enseigné longtemps avec des grands de lycée, on est dailleurs embêté quand des petits veulent monter sur une chaise pour écrire la date au tableau.
En fait, on voit que dans les collèges qui accueillent des élèves de taille enfant et des élèves de taille adulte, les meubles sont très mal faits pour les petits.
Dans les écoles primaires, il y a généralement des meubles plus petits pour les CP que pour les CM2, car les élèves restent la majorité du temps dans leur classe. Alors que dans les collèges les meubles sont mal adaptés aux sixièmes. Les agentes spécialistes dans les néttoyages de surface (on ne peut pas dire "femme de ménage") laissent généralement les chaises sur les tables après le ménage et le matin les petits sixièmes doivent les remettre par terre et alors j'en vois qui maninpulent ces chaises plus grandes qu'eux avec une certaine difficulté et j'ai toujours peur qu'ils se fassent mal.
Ces chaises sur les tables sont d'ailleurs une source d'accident : il peut même arriver que des grands élèves, cognent un voisin sans le vouloir en remettant la chaise en place surtout quand les rangées sont serrées.
Comment faisait-on le ménage à l'épqque des bancs; quand j'étais en classe, encore en seconde on avait des pubpitres à deux places, qui formaient comme des petits bateaux. Les sièges étaient soudés aux tables par des barres de fer, et formaient comme des petites barquettes. A l"école primaire on était assis sur des longs bancs de bois accrochés aux tables à chaque bout de la rangée. Les pupitres avaient des trous pour les encriers. Régulièrement, on allait en file au robinet de la cours nettoyer nos encriers. Et atention, si on faisait un pâté sur le cahier, la note de soin diminuait!
Enfin, l'avantage de l'estrade c'était que il nous permettait de mieux superviser la classe en restant à notre place, et de faire cours assis en dominant les élèves.
Par ailleurs, les élèves savaient que c'était le domaine réservé du professeur et ne montaient pas sur l'estrade quand ils venaient poser une question en fin d'heure.
L'inconvénient étant que l'on se prenait parfois les peds dans le bord de l'estrade, ce qui fasait trébucher et provoquait imanquablement un éclat de rire chez les élèves alors attention où l'on met les pieds!!!
Actuellement, il arrive parfois que les tables des élèves sont collées au bureau du professeur et alors gare à vos affaires. C'est là que des copies peuvent être échangées dans vos tas, par des copies préparées d'avance, les carnets de correspondances que vous avez demandé aux élèves retournent discrètement à leur possesseur pendant par exemple que vous écrivez au tableau. Des noes qui changent sur votre cahier de note (mais généralement, ça se voit!)
La position surélevée du bureau du professeur par rapport à ceux des élèves pourrait éviter cela.
Bien sûr, la donne est différente dans les cours d'adultes où je travaille à la même grande table qu'eux autour de laquelle, nous sommes assis comme des convives à un banquet. Le talbeau est derrière un grand espace vide et je me lève pour écrire au tableau. C'est d'ailleurs mieux quand les tables sont réunies en une seule que lorsqu'elles sont en cercle ou en U. Car cela intimide alors moins les élèves, car les élèves adultes sont généralement (à l'heure actuelle) plus timides que les élèves de collège.
Par contre, à l'étranger, comme à l'université française, j'ai remarqué qu'en langue débutant, les professeurs s'approchent de l'élève pour lui poser une question personellement, par exemple quand ils font le tout de la table et personellement, ça me fait peur quand le professeur, souvent une femme, se trouve juste devant moi et me questionne en parlant dans sa langue, peur de ne pas comprendre, de répondre à côté, de faire une faute, et obligation de répondre. C'est pour cela que je ne réponds pas tojours tout de suite et qu'il me faut un temps de réflexion.
Bref, aller au devant de l'élève : de temps en temps... mais avec un grand groupe assez jeune, rester sur son estrade, bien planté en haut ne serait pas si mal non plus...
Dummie
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Pour Dummie,
domino
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vendredi, 18 octobre 2013
Minimalistes
Du journal de Idiotie
J'ai remarqué en faisant des remplacements que beaucoup de mes collègues d'allemand étaient assez minimalistes. Je veux dire que quand je prends des troisièmes LV2 et que je me rends compte qu'ils n'ont pas vu le présent des verbes forts en a et en e (personne dans la classe), je me pose quand même des questions. La pupart n'ont jamais vu les temps du passé. Même l'année dernière à des troisièmes bilangues qui faisaent de l'allemand depuis 3 ans, Monisieur JeSaisTout, agrégé d'allemand maintenant retraité, qui les a eu en Décembre a dû faire le présent, et j'avais commencé avec eux en janvier le passé et les listes de verbes forts et quand j'ai donné des interrogations où il fallait faire des phrases au prétérit et au passé, ouh là! Que c'était difficile! Pour eux! Et le principal m'a convoquée en disant que je ne leur donnais pas de choses assez difficiles! Que je ne faisais pas le programme... Mais enfin, comment voulez-vous apprendre le subjonctif 2 avant de savoir parfaitement le prétérit, puisque le subjonctif 2 se forme à partir du prétérit. On peut pas apprendre les chose compliquées d'une langue, si on n'a pas vu auparavant les choses simples.
Actuellement, les 3ème mélangées LV2 et LV1 trouvent excessivement difficile d'appendre des présents de verbes forts, mais, ceci dit, à part un paresseux, ils ont presque tous tout bon à leur DS sur les verbes et les subordonnées.
Certes, il y a un certain phénomène d'oubli pendant les grandes vacances, mais de là à dire "On n'en a jamais parlé!". Toutes mes classes de quatrième LV2 de l'an dernier ont vu les verbes forts en a et e, de type "Ich fahre, du fährst, er fährt" et "ich nehme, du nommst, er nimmt".
Maintenant presque tous les profeseurs font des activités manuellles pendant le cours : Exposés muraux, sous forme d'affches. J'ai dit un fois à un stage PAF que j'avais fait faire des affiches à des élèves (on faisait u chapitre sur le tourisme en Allemagne en 4ème LV1) et tout de suite, tout le monde a enclenché sur les affiches corrigées par le professeur et vlan, plus d'interros, plus de leçons apprises. Certains professeurs ne font plus que des "Tâches finales" sous forme de devoir maison et d'affiches. Mais enfin, je n'ai jamais dit qu'ils devaient généraliser ce que j'ai fait durant un seul cours!
Mais moi, je pense qu'avec les tâches finales, on est devenu très minimalistes, on fait des choses plus agréables pour les élèves, mais ils ne font pas attention à la correction des phrases et à la grammaire. Même dans un collège où la professeur avait travaillé en cinquième déjà sur des thèmes très élaborés, j'avais remarqué que les élèves très gentils, silencieux et motivés, faisaient beaucoup de fautes de conjugaisons, sans parler de celles de déclinaison.
Là on je passe, je suis obligée de refaire la grammaire par A + B. Alors que je sais pertinemment qu'avec la collègue que je remplace, les élèves risquent de ne jamais entendre parler de cas, j'ai déjà donné les noms des quatre cas aux quatrièmes LV2. au moins, ils en auront entendu parler. Il n'y a que les trois ou quatre latinistes de certaines classes qui ont entendu parler de déclinaison. Et pourtant, je me souviens de mon premier cours de latin en 6ème : il y a six cas, apprenez leurs noms par coeur et la fonction à laquelle ils correspondent et en plus la déclinaison de rosa, rosa, rosam, rosae, rosae, rosa, rosa, rosa, rosas, rosarum, rosis, rosis... avec l'air de Jacques Brel à la clef. 2ème leçon,, déclinaison de "dominus", 3ème leçon, déclinaison de puer, le tout par coeur.
2ème leçon d'allemand en 4è LV2, on se récitait par coeur dans la cour : der, des, dem, den et pas le même ordre qu'aujourd'hui : der, den, dem, des...Ils ne le récitent plus dans la cour, estimons-nous heureux,s'ils récitent l'alphabet.
Mes 3ème LV2 hier : Qu'est ce que ça veut dire mit, Madame? J'avais écrit "mit + D " au tableau pour rappeler le cas de "mit", mais ils ne le savaient même pas. Et même chose pour "oder", "aber", etc...
Alors que nos bonnes vieilles méthodes de langues vivantes, assorties de quelques exercices structuraux, étaient vraiment l'idéal, pourquoi s'est-on compliqué la vie avec des livres très compliqués, dont personne, à les regarder au premier abord, ne sait comment il doit les utiliser.
Pour Idiotie,
domino
04:32 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 07 octobre 2013
Grève contre Bêtie et Itiotie, TZR dépendantes des transports en commun...
Roman-théâtre
Bêtie et Idiotie n'ont pas de voiture pour le moment. Le rectorat vient de les nommer en pleine campagne dans des endroits desservis par les corbeaux et même pas par les trains, mais avant d'atteinndre leurs collèges de campagne par l'autobus qui a un arrêt devant une gare, il faut qu'elle prenne le train jusque là...
Et...
Justement une semaine après le début de leur service dans ces endroits desservis par les corbeaux, sans logement de fonction bien évidemment, alors que le remplacement est prévu pour trois semaines (renouvelables?), les trains se mettent en grève, et de façon illimitée.
Deux possibilités ce matin pour être à l'heure à l'arrêt d'autocar devant la gare : se lever à quatre heures du matin, pour prendre un train vers 5 heures, le seul qui roule avant 10 heures du matin.( Il n'y a pas d'autocar après celui qu'elles prennent, le suvant étant à midi.) Ou prendre le taxi jusqu'à l'arrêt de bus à 15 kilomètres de chez elle, ce qui avec les 11 km faits deux fois par semaine en taxi pour relier leurs deux établissements entre midi,, revient relativement cher et Bêtie et Idiotie n'ont pas toujours été remboursées de leurs frais de déplacement. Un peu l'année scolaire dernière en fin d'année après de multiples demades dans ce roman-théâtre.
Bon, Bêtie et Idiotie pourraient téléphoner à leur établissement en disant qu'elles n'ont pas de moyen de locomotion aujorud'hui.
On va leur dire: Et la voiture?
La vieille voiture les a lâchée depuis un moment.
Achetez-en une nouvelle???
ça se fat du jour au lendemain? Quand on est bientôt retraitées, on n'achète plus à crédit, et elles n'aiment pas les occasions.
Alors, la SNCF s'est mise en grève, parce que les chauffeurs qui demandent leur retraite à 50 ans, voit à 45 ans, ne comptennent pas qu'une vieille TZR, en passe peut-être de devenir agrégée un jour (c'est une bi-admissible à l'agrégation, cinq fois admissible à l'agrégation) aussi agée, travaille encore.
Alors la SNCF fait grève contre (= against) mes vieilles TZR, en les obligeant, soit à se lever à 5 heures du matin, soit à prendre le taxi et à payer cher.
Si Bêtie et Idiotie étaient restées sur leur poste-lycée fixe de 2002, alors qu'elles n'étaient "que'"certifiées toute siimple, elles auraient peut-être eu le temps de s'acheter une nouvelle voiture, et l'envie, car elels se sertaient senties plus en sécurité financière. Depuis leur inspection de 2002, elles se sentent toujours à la merci d'une destitution pour chahut d'élèves qui ne les connaissent pas, et n'osent plus rien acheter de cher, le four est tombé en panne en 2002 précisément et n'a jamais été renouvelé, la voiture pas renouvelée, les travaux de la maison plus faits, etc...Elles ne font plus rien de ce qui coûte cher d'un seul coup.
Pour Bêtie et Idiotie
domino
06:31 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 06 octobre 2013
Doofie teste les intellects
Roman-théâtre
Ma personnage de roman-théêtre, la sympathique prof d'allemand Doofie, a 234 de QI. Mais non contente de ce score, elle a des problèmes avec l'intellect des autres et aussi le sien.
Voilà, Doofie a constaté depuis plusieurs années une perte de mémoire de ses élèves. Quand elle enseignait en lycée, elle vait des élèves qui, malgré ses avertissements de n'apprendre par coeur que le vocabulaire et quelques exceptions grammaticales, savaient tout son cours par coeur. Alors ils devaient rédiger eux-mêmes résumés et comemntaires pour arpprendre leur propre cours (corrigé) par coeur, puisque telle était leur intention, et qu'ils ne pouvaient pas s'empêcher d'apprendre par coeur. Doofie était effarée d'avoir des élèves qui avaient tant de mémoire qu'ils étaient capable de tout apprendre par coeur. Un de ses élèves -devenu depuis prof d'allemand - apprenait même tout le dictionaire franco-allemand par coeur, ce que Doofie elle-même, magré ses excellents résultats en traduction, n'a jamais fait...
A part les quelques résumés à l'école primaire, les poésies nommées "récitations" et les chansons, Doofie n'a jamais rien appris par coeur. Et j'oubliais : les morceaux de guitare et les chants classiques imposés par l'école de musique et les concours internationaux (Elle a meme gagné un prix!).
Mais voilà, Doofie, depuis quelques années, a remarqué, et ses amies Dummie, Bêtie, Foolie, Idiotie et Compagnie aussi, que leurs élèves n'ont plus la mémoire d'antan.
Généralement ses élèves ne retiennent pas le vocabulaire d'une année sur l'autre, quand elle leur demande : Est-ce que vous avez appris cela l'an dernier (elle n'a jamais ses élèves de l'année précédente), ils lui répondent : "ça, on ne l'a jamasi fait!", "On n'a rien fait l'an dernier!". Seules exceptions : Son collègue M JeSaisTout dans son dernier poste avant la retraite en décembre dernire avait réussi à leur apprendre Weihnachten et Weihnachtsmarkt, et Tannenbaum, seuls mot dont se douvenaient ses quatrième bilangue. Ils se souvenaient un peu des chiffres;
Doofie a dit :
L'année dernière j'ai appris à des sixièmes et à des quatrièmes LV2 les chiffres, les mois et les jours, on les a révisé pendant trois ou quatre cours de suite et on écrivait toujours la date en allemand au tableau avec les chiffres en lettres entre parenthèses. Après quelques révisions de chiffres dans le mois suivant, on n'a plus fait les chifrres que quand on en avait besoin pour m'apercevoir qu'au bout de trois mois environ, ils avaient oublié où on mettait le "und", ils confondaient les "-zig" et les "-zehn", alors qu'ils les savaient encore deux mois avant, ils avaient oublié certains chiffres de base, etc.. s'ils n'avaient pas été utilisés depuis quelques jours dans la date.
Je suis assez étonnée de la vitesse à laquelle ils oublient;
J'apprends aussi de nouvelles langues et j'ai remarqué que dans les langues slaves j'oublie aussi rapidement les chiffres qui sont enfin rentrés au bout de deux séjours dans le pays, il faut bien comprendre les prix que demandent les commerçants et comme ce sont des monnaies avec encore des billets de mille ou de cent qui servent à acheter des petites choses (comme chez nous avant 1960), il vaut mieux bien connaître ses chiffres y compris les mille et les cent. Par contre, je les retiens mieux en ouralo-altaïque où ils sont assez simples. mais il ne faut pas confondre öt, hot et het.
En allemand les chiffres jusqu'à 12 sont quand même assez simple, on est étonné de voir qu'ils ne les retienent pas. J'ai beaucoup d'élèves qui sont nés en 1999 et c'est toute une hsitoire pour leur faire dire leur date de naissance en allemand; ceux qui sont nés en 2000 ont plus de chance. Dans la même classe, j'ai la moitié qui sont nés en 99 et l'autre moitié en 2000.
Moi, du milieu du XXème siècle, que je me sens vieille. Même quand je vois les dates de naissance de mes collègues (je ne les voie pas, mais parfois, j'en apprends une par hasard), si je mesure tout ce que j'ai vécu d'évènements politiques et historiques avant leur naissance, je me sens vieille. Certains sont nés dans les années 70 et 80 et même début des 90.
Pour eux, c'est un peu comme pour nous, quand nous entendions nos parents parler de la seconde guerre mondiale; on se disait : je n'ai pas vécu tout cela. Ils n'ont pas vécu 68, certains se souviennent à peine de 89 et des deux Allemagnes. Alors, quand je dis que j'ai passé le rideau de fer plusieurs fois, personne ne me croire, d'autant plus que je fais jeune!
Cependant il y a trois ans, dans une région un peu plus au Nord, on me croyait encore.
Il y a de jeunes collègues allemandes qui viennent des Länder de l'Est, mais le mur est tombé quand elles avaient entre trois et six ans et elles se souvenent moins bien de l'Est que nous. C'est pour cela qu'on cadre bien avec nos élèves adultes dont beaucoup ont notre âge. Certains ayant eu, sans connaître la langue, le même vécu que nous.
On dit toujours la "Chute du Mur" qui ne faisait que le tour de Berlin Ouest, pour empêcher les gens de RDA de partir par Berlin Ouest, alors qu'ils circulaient librement dans tout leur pays et pouvaient aller en vacances en Hongrie par exemple.
Mais en fait on devrait dire la chute du "Rideau de Fer" qui était aussi entre le Finlande et l'URSS (Russie actuelle), entre les deux Allemagne, entrel'Allemagne (RFA) et la Tchéchoslovaquie (actuellement scindée en République Tchèquee et Slovaquie) entre l'Autriche et la Tchéchoslovaquie, l'Autriche et la Hongrie, ... au nveau de la Yougoslavie, qui a formé beuaocup de petites pays actuels, c'était un peu plus flou... d'ailleurs les différences lingustiques faisaient que les yougoslaves, les hongrois et les tchèques pouvaient venir plus facilement à l'Ouest faire leurs courses et rentrer chez eux le soir, parce que on savait que comme ils ne parlaient pas la même langue, ils n'auraient pas envie de rester à l'Ouest. Parce qu'on aime bien rester là où l'on comprend la langue.
Le Rideau de Fer, c'était aussi une énorme digue autour de la pointe Est de la Sibérie qui fait face à l'Alsaka, certainement la digue qu'on construite ceux qui étaient au GOULAG. Cette digue je l'ai découverte sur Google Earth. Cette mêem digue fermait des estuaires au Nord de l'Europe dite alors de l'Est et des Iles des Pays Baltes, tranformant complètement l'écosystème et les chenaux maritimes de ces régions.
Mais enfin, outre le fait que certains de ces collègues n'ont pas le même vécu historique que moi, n'ont pas connu les affaires des Pershings collées sur la frontière inter-allemande, dans l'attente de la 3ème guerre mondiale qui devait sonner le glas de l'humanité, cette ambiance constante de fin du monde, ... et ne peuvent alors comprendre certaines de mes chansons devenues désuettes, les élèves eux, n'en ont plus aucune idée... encore ceux qui ont les plus vieux parents, ceux qui sont nés au début les anénes 70 et ont eu des enfants vers la fin des années 90, ceux-là, en entendent parler par leurs parents, pour peu qu'ils ont été lycéens et s'intéressaient à cela. Ceux des parents qui ont fait des CAP, n'en ont peut-être jamais entendu réelelment parler. Mais est-ce que les parents leur racontent vraiment une jeunesse qui n'était pas forcément aussi "aventureuse" que celle de mon père, qu prisonnier de guerre, avait connu jusqu'à l'Ukraine actuelle, la Galicie, alors région de Pologne, puis dans une ferme au bord de l'Oder, ou celle de ma mère qui avait dû évacuer à la campagne, avec une charette et à la tête de ses six frères et soeurs cadets. Ses parents étant absents à ce moment-là.
Maintenant, il y a aussi tous les élèves étrangers, qui ont un autre vécu, Parfosi arrivés ici dans leur enfance, leurs parents n'ont jamais vécu en Europe et ne connaissent pas l'histoire européenne. Je trouve qu'avant de les intégrer dans les villes et villages, il faudrait les scolairiser ensemble, parents et enfants pour leur apprendre ce que savent tous les habitants de l''Europe sur leur continent; Vous me direz que nous-même ne savons pas grand chose de leur pays, mais nous n'allons pas non plus nous y installer à long terme. Connaître la culture et l'histoire, surtout récente des pays où ils s'installent est important pour les émigrants et leurs enfants. Cela leur permet une meilleure intégration et une meilleure compréhension du pays où ils vivent.
Nous, quand nous allons à l'étranger, même en vacances ou en séjour de courte durée, nous essayons de comprendre la culture des pays où nous allons, nous essayons d'apprendre un peu la langue, nous lisons des livres sur l'histoire, les monuments, la mentalité, nous suivons des visites guidées faites en anglais par des gens du coin, autant pour les vieux châteaux que pour l'hsitoire récente; nous employons leurs transports en commun, étudions leurs affiches et leurs réclames. Dès que nos connaissances en langue le permette, nous essayons de comprendre la politique du pays, de communiquer avec les personnes, alors qu'on voit des étrangers former ches nous des communautés fermées (beaucoup plus que dans les années 90), et s'intéreser très peu à notre culture et à notre pays, même chez les jeunes. C'est vrai que dans la rue, j'ai rencontré des parents qui ne savaient même pas parler français et par exemple, j'estime que la voisine de Bêtie, qui est pourtant européenne devrait parler depuis bien 30 ans qu'elle est en France beaucoup mieux français qu'elle ne le fait, et surtout mieux le comprendre; Je sais bien que tout le monde n'a pas entre 132 et 234 de QI, mais même avec 100 de QI, on devrait pouvoir apprendre en 30 ans parfaitement la langue du pays où l'on habite.
La plupart de ces parents étrangers savent écrire et lire leur propre langue, souvent avec un autre type d'écriture, mais pas toujours, les turcs, par exemple, écrivent en caractères latins; avec un style de langue assez proche du hongrois. C'est pourquoi, il serait important, lorsqu'un étranger s'installe en France et désire y travailer, de d'abord l'obliger à suiver 6 mois de lecture et d'écriture française par l'intermédiaire des nombreux étudiants qui suivent les sections FLE (Français langue étrangère et enseignement du français langue étrangère, Masters qui se péparent à partir de la licence seulement). Avec un pont entre la licence et le Master qui est un Diplôme d'Université FLE.
Mais voilà, la baisse de la faculté de mémoriser chez nos élèves n'est pas dûe seulement au fait qu'une partie de nos élèves sont non francophones ou issus de parents non francophones. Après tout, l'une de mes grand-mères parlait alsacien et l'autre flamand, sans les avoir appris à mon père et à ma mère, un grand-père parlait le patois et jamais le bon français, alors, je n'étais pas particulièrement favorisée quand j'étais petite et c'est même étonnant qu'avec la famille que j'avais, j'ai atterri danc une classe de sixième latiniste, avec un an d'avance, parce que j'étais enfant prodige. Je crois bien qu'à l'époque, j'étais la seule latiniste et la seule germaniste de le famille, des 22 petits enfants de mes grand-parents.
L'alccolisme inhérent à la région, n'explique pas tout non plus, je dois dire que même si je suis abstinente en alcool, ma grand-mère et ma mère aimaient bien leur petit vin d'Alsace, sans que cela ne m'ait porté préjudice sur le plan intellectuel, et la bière coulait aussi à flot dans mon enfance, dans notre région. N'ayant jamais fumé moi-même, j'ai subi le tabagisme passif de mon père qui a fumé des cigarettes légères (des gauloises, grâce à mon père, je ne suis pas dépaysée quand on parle de tabac devant moi, mais je n'y ai jamais goûté moi-même), et de ses amis qui venaient à la maison et chez qui on allait. Mon père ayant arrêté de fumer à la naissance de ma soeur, huit ans plus jeune, pour nous il était déjà trop tard! Quelques invités fumaient encore chez nous dans notre adolescence, le dimanche quand ils venaient à la maison. Et même chez moi et Schnelly quand on était jeunes mariés et qu'on avait encore des cendriers.
Certains étudiants même pensaient booster leur mémoire et leur capacités intellectuelles en fumant du tabac et la salle de préparation au CAPES et à l'agrégation dans les années 70 étaient nimbée d'une véritable brouillard. On se mettrait au premier rang pour voir le prof! Mais Schnelly et moi, on ne fumait pas, mais il ne semble pas que le tabac des parents ait nuit à la mémoire de nos élèves, seulement aux poumons de leurs parents. Et aux foetus des méres qui ont continué à fumer pendant la grossesse, ce qui n'était pas le cas à l'époque de ma mère car elle ne fumait pas et très peu de femmes fumaient à cette époque.
Mais notre génération, du moins dans la région où j'habitais, n'a rien fumé d'autre; en fait, je n'en ai jamais entendu parler étant jeune, ce n'est que dans l'enseignement que j'ai commencé à entendre parler de journées de préventions contre les toxicomanies, type de toxicomanie complètement inconnu à notre époque dans le milieu des classes moyennes où je vivais.
Mais voilà, une CPE m'a dit dans les années 90 début 2000 que 70% des jeunes du lycée où j'enseignais avait ce type de toxicomanie, alors maintenant ne nous étonnons pas qu'il y ait une basise de la mémoire chez leurs enfants, qui subissent les conséquences du comportement leurs parents, insouciant des générations futures, et des conséquences que pouvaient avoir ces produits chez leurs futurs enfants. C'est peur-être pour cela que l'on constate actuellement une augmentation des classes pour élèves en difficultés, SEGPA, ULIS et autres.
Je pense que c'est surtout là qu'il faut trouver une diminution des facultés intellectuelles chez les jeunes de maintant, tant sur le plan de la mémoire, ils ne retiennent plus le vocabulaire que nous retenions facilement dans notre enfance, notre adolecence et notre jeunesse, et ne comprennent plus, non plus, les règles de grammare. Qui sont pourant fort simples en allemand (plus simples que dans les langues slaves), et que j'ai compris à la première explication quand j'ai appris l'allemand en classe.
Il y aussi les parents qui ne connaissent pas bien l'allemand et qui viennent réformer l'allemand du prof. Et même les collègues d'alelmand viennnet réformer l'allemand de la remplaçante bi-admissible à l'agrégation.
Tiens, l'an dernier, une élève a dit, "Madame, on n'écrit pas "Ich weiß", mais "Ich weiss". Tiens, tiens, ai-je dit, après une diphtongue, d'après la réforme de l'orthographe, on emploi toujours le ß. J'ai ajouté, à la rifueur quand on n'a pas le caractère d'imprimerie ont peur écrire "Ich weis", mais à la main,on écrit "Ich weiß", de toutes façons. Alors, elles ont été demander à leur prof qui a dit pour couper la poire en deux "Je crois qu'on peut écrire les deux", et m'ont dit "Finalement, notre prof, elle a dit qu'on pouvait écrire les deux."
Maintenant, je viens de parler de verbes faibles irréguliers - jadis, les verbes mixtes - dans une classe... On n'en a jamais entendu parler, .. De là à dire que ça n'existe pas il n'y a qu'un pas... Vont-ils encore demander à leur prof qui n'habite pas loin..?
Mais je voulais parler aussi de moi-même, dire que je ne retiens plus le vocabulaire des langues étrangères aussi rapidement que dans ma jeunesse, et je suis obligée de réviser souvent les langues que j'ai apprises récemment si je ne veux pas les oublier alors que je n'oublie rien des langues que j'ai apprise il y a plus de dix ou quinze ans. Par exemple j'ai commencé à apprendre l'espagnol vers l'âge de 45 ans, et je n'oublie plus ce que j'en ai appris, mais 10 à 15 ans plus tard, je suis obligée de réviser constamment les langues que j'ai apprise depuis l'âge de 55 ans environ, parce que j'oublie en partie, ceci tant qu'elles ne seront pas ancrées définitivement dans ma tête comme les quatre premières langues étrangères que j'ai apprises; J'en suis actuellement à mes 9ème et 10ème langues étrangères, on va voir ce que cela donne.
J'ai remarqué que les musiciens qui font des concerts et enseignent dans beaucoup de pays, parlent souvent très bien plusieurs langues étrangères, même sans en être des spécialistes. Je susi sûre que certains d'entre eux n'ont jamais fait leur QI, calcul qui ne tient pas compte par exemple des langues étrangères apprises (je connais quelques scientifiques aux forts QI mathématiques qui sont nuls en langues étrangères), ni par exemple de la virtuosité instrumentale, que moi (excusez mon manque de modestie) et mes amies Dummie et Compagnie, possédons, et les capacités en art plastique, en dessin par exemple.
Doofie...
...../.......
Il faudrait dire que Doofie et ses amis qui ont étudié la lingusitique allemande, ont fait des mémoires sur les verbes, etc.. sont quand même sûres d'elles au niveau de la grammaire, et en général au niveau de tout l'allemand, alors, vouloir réformer leur allemand, de la part d'élèves qui ne savent pas grand chose, sont paresseux, et ne retiennent rien, il ne faut quand même pas exagérer. Quand comprendront-ils que les remplacçants sont parfois d'un niveau très élevé et parfosi plsu élevé que les personnes qu'ils remplaent.
Les parents : Oui, mais enfant, critiquer leur prof (celle en congé), parce qu'elle en sait pas ce que veut dire Siehste, il faut quand même le savoir que c'est du dialecte.
Doofie : Oui, mais du dialecte commun à toute l'Allemagne,..
Les paretns : Oui mais enfin, cette professeur peut ignorer les formules du langage courant, du moment qu'elle conanit el langage littéraire..
Doofie : Mais n'importe qu'elle personne qui connait bien l'allemand et qui a été un tant soit peu en Allemagne, entend des "Siehste" partout, et si elle est intelligente, en déduit d'elle-même le sens.
C'est pareil quand il y a des fautes de frappe dans mon texte, on peut déduire soi-même le sens par le contexte et en rétablissant l'orthographe réelle.
domino
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