samedi, 22 juin 2013
Magie de Doofie...
Roman-théâtre
Bêtie : Dis-donc, c'est miraculieux, ta magie, Bêtie...
Doofie : Comment cela...?
Bêtie : Les deux convocations à la médecine du rectorat, je les avais posées-là, à côté de moi... et bien...
Doofie : Quoi, exactement?
Bêtie : Elles ont disparu... disparu...
Doofie : Ah oui, c'est vrai Bêtie en faisant abracadabra, je les ai supprmées de tous les endroits où elle se trouvait, même le médecin oubliera son rendez-vous..
Bêtie : Merci Doofie...
Doofie : Je continue mon travail, bientôt il n'y aura plus que du positif dans ton dossier, les "donne toute satisfaction" vont réapparaître au grand jour. tes jurys de BTS des années 90, etc...
Bêtie : Merci, Doofie ...
(Voir la note précédente...)
(Bêtie fait une crise de larmes ou de nerfs une fois tous les dix ans, mais malheureusment cela se passe dans des cadres où il ne faut pas.)
domino
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vendredi, 21 juin 2013
Où est la session de septembre?
Du journal de Bâtie
J'ai eu mon bac à la session de juin (1ère session), avec mention, avec 1 ans d'avance (17 ans dans l'année civile et je ne suis pas née entre janvier et avril!).
Sur une classe de 40, nous étions environ 14 à avoir réussi à la première session dont 7 mentions, donc j'étais dans les 7 premières de ma classe, peut-être même que j'étais 4ème, car j'avais 13 de moyenne et il y avait dans la classe une mention TB et deux mentions B. Pour l'époque avoir une mention, contrairement à maintenant où l'on met même des moyennes au dessus de 2020 ce qui etait impossible alors. 12/20 en français équivalait à un 18/20 actuel avoir une mention était une chose extraordinaire; J'ai eu d'ailleurs la moyenne partout, mes deux plus mauvaises notes étant en sport 10/20 et en anglais LV1 11/20 (toutes mes autres notes étaient au dessus de 12).
A époque il y a eu une session de septembre, 14 autres de mes camarades de classe ont eu leur bac en septembre, après avoir bien travaillé pendant les vacances pendant que je m'étais pris un refroidissement dans les Alpes et que mon frère m'avait coincé un doigt dans la porte du chalet. la débutante de guitare que j'étais (6 mois de guitare à 'époque, je faisais les barrés, je jouais dans toutes les positions et je faisais hammering-off et pulling-off et le rasgueo que j'avais aprpis dans une méthode de flamenco dans les règles de l'art) a cru que sa carrière de guitariste était finie, mais non. Ah oui je m'étais assi enfoncé une épine dans un doigt et j'ai failli tomber dans les pommes quand ma mère me l'a retirée. Après mon refroidissement qui avait porté sur les intestins, jétais remontée de la mer de glace quatre à quatre pour aller aux toilettes qui étaient à la gare du Montenvers; par contre je charmais avec ma voix et ma guitare les autochtones du chalet voisin, un réel succès.
Bon, la session de septembre avait du bon. Par exemple c'ést ainsi que Rapidy qui avait eu toutes ses UV d'allemand en juin en 2ème année,avec mention, a pu rattraper son néerlandais de 2ème année en septembre. Et finalement, javais eu TB en option-néerlandais en juin, je lui ai donné des cours pendant les vacances et il a eu son néelandais avec TB en septembre ce qui lui a permis de monter en 3ème année. J'étais une bonne prof quand même!
Maintenant, le calendrier universitaire est le suivant :
Rentrée dès la mi-septembre.
Semestre impair :
Décembre : Examens d'options et pour les diplômes non "licence".
Janvier : Examens des semesres impairs.
Semestre pair :
Avril Examens des options et des diplomes non licence.
Mai : Examens des semestres pairs.
Mi-mai à fin mai : CLES de langue.
Début juin : Rattrapage des semestres impairs
Mi-juin : Rattrapage des semestres pairs.
Plus de session de septembre les étudiants n'ont même pas un mois pour rattraper leur semestre pair.
Si dans une même matière par exemple une langue, vous ne réussissez pas le semestre impair et que vous réussissez le semestre pair qui lui est postérieur, votre semestre réussi n'est pas validé.
En gros le diplôme de langue que je passais ayant été semestrialisé, c'est ce qui s'est passé pour moi en langue slave 2 où après avoir eu une mauvaise notre et une absence au CC de semestre 3, j'ai eu un 12/20 et une absence au CC de semestre 2. Absences dûes à mes horaires de remplacement, j'ai eu le 12/20 pendant une période de vacances scolaires qui ne tombait pas en même temps que les vacances unversitaires. Donc, j'ai pu être présente à l'examen.
Si on faisait une session en septembre ou fn août pour ceux qui travaillent dans l'enseignement et ne peuvent s'absenter de leur poste, on pourrait
- faire des séjours à l'étranger pour des étudiants en langue, et faire alors un bon rattrapage en septembre,
- réviser pendant les vacances.
Voilà pourquoi je trouve que le système universiataire était mieux auparacvant.
De plus, au lieu de faire semestre pairs et impairs avec des programmes différentes, on ferait mieux de faire comme c'est le cas en Allemagne d'ailleurs de la façon suivante : tous les enseignents seraient donnée à tous les semestres, et un étudiant pourrait reprendre un semestre 3 où il a échoué dans le semestre suvant de la même année, ou au premier semestre de l'année suivante pour les semestres de pritemps, donc reprendre les semesres d'automne échoués au semestre de printemps et les semestres d'été au semestre d'automne. En Allemagne, il y a des semestres de 4 mois avec 2 mois de vacances entre chaque semestre, et les rattrapages se font à la fin des deux mois de vacances pou chaque semestre.
Je me souviens qu'en Allemagne ma correspondante avait ses vacances semetrielles en févier-mars.
Enn France on pourrait faire un semestre du 15 févier au 15 juin avec vacances du 15 juin au 15 août et un semestre du 15 aaout au 15 décembre avec vacances du 15 décembre au 15 févier, ce qui éviterait aussi les contagions saisonnières du 15 décembre au 15 février et les accidents dus au verglas et à la neige.
Cela éviterait à la fois les grosses chaleurs et les grands froids aux étudiants.
Bêtie
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Pour Bâtie qui avait eu cinq succès l'an dernier : un CLES 3, deux admissibilités à l'agrégation, interne et externe et 2 diplômes universitaires de langue (slave et ouralo-altaîque) a tout râté cette année : les 2 agrégations dont une où il manquait 1/8ème de point de moyenne à l'écrit, sa deuxième année de diplôme de langue slave 2 et un CLEZ 2 dans une autre langue (elle avait déjà eu 2 compétences de ce CLES en 2009 et 2 autres en 2010, des absences injustifées ensuite, à cause des remplcaments qui tombaient toujous sur ce CLES, même une journée de rattrapage pour une course cycliste dans la villedu remplacement est tombée sur ce CLES, et cette année, elle a pu miraculeusement le passer la veille du début d'un remplacement, mais boum, échec! Elle a passé l'interaction en triplette parce que il y avait un nombre impair de candidat et elle était la dernière par ordre alphabérique. Il y a trois ou quatre ans, elle avit réussi son interaction en doublette alors qu'elle était moins bonne que maintenant).
domino
15:14 Publié dans Dummie et Cie à l'université, enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 16 juin 2013
Apprendre une langue étrangère
Du journal de Doofie (Roman-théâtre)
Bonjour,
Je suis Doofie, la personnage de théâtre de domino. Professeurs de langue (allemand),nous avons fait nous-même l'expérience d'apprendre des langues inconnues et difficiles (plus difficiles que l'allemand) pour voir comment on apprend, et combien de temps il faut pour parler une langue. Bien sûr, prises par nos occupations de professeur, nous n'avons pas autant de temps qu'un élève du secondaire, qui a la nourriture faite par maman, le ménage fait par maman et aucune occupation mangeuse de temps à côté de son cursus scolaire et a trois heures dispérsées ans la semaine dans chacune de ses langues au lieu d'avoir eu comme nous cours une fois par semaine, pendant deux heures.
Mais bien sûr, on demande plus de travail à l'université pour une semaine, que pour un élève du secondaire.
Bon, voilà le problème que nous nous sommes posé
a) Peut-on apprendre deux ou plusieurs nouvelles langues en même temps.? (expérience intéressante pour l'enseignement bilangue où l'élève aprend en même temps l'allemand et l'anglais en 6ème).
b) Combien de temps faut-il pour parler une langue difficile?
Réponse à a)
Nous avons commencé il y a quatre ans, une langue slave et une langue ouralo-altaïque et un an plus tard une deuxième langue slave ressemblant à la première.
Langue slave veut dire : 14 modèles de déclinaison pour le nom... des verbes pefectifs et imperfectifs (deux verbes différents pour le même sens selon l'adpect du verbe).
Langue ouralo-altaïque signifie : Des conjugaisons objectives et subjectives (deux conjugaisons pour chaque verbe selon qu'il est transitif ou non!), des suffixes à la place des adjectifs possessifs, des suffixes à la place de certaines prépositions, etc..
Bon, vous voyez que ce sont des langues compliquées.
Sachant que si nous avions étudié qu'une langue à la fois, nous aurions eu plus de temps pour cette langue, seulement nous n'aurions actuellement en commençant la nouvelles langue une fois le diplome de la première langue obtenu, seulement les connaissances d' une année d'étude de la deuxième langue et pas encore de connaissances sur la troisième, ce qui peut être considéré comme une perte de temps quand-même, par rapport à l'étude de trois langues de façon presque simultanée, sachant cela...
nous avons eu de bons résultats durant la première année, en apprenant la langue slave et la langue ouralo-altaïque en même temps. Et de plus ces deux langues ayant les cours le lundi, alors que par mirable, nous n'avons pas eu cours le lundi dans nos collèges cette année-là, mais les deux cours se chevauchant au niveau des horaires (ce qui a été le cas durant trois années, avant l'obtention de nos diplômes dans ces deux langues, les deux cours ont été séparés au niveau des horaires, une fois nos diplômes de ces deux langues obternus.
En effet, ces langues très différentes l'une de l'autre ne se confondairent pas dans notre esprit.
Les choses se sont compliquées avec l'ajout d'une troisième langue lors de la deuxième année, une langue slave qui ressemble à la première.
Le fat que la troiisème langue soit une langue qui ressemble à la première des trois de cet apprentissage adulte, a été plutôt stimulant au début. Cette deuxième langue slave comporte en effet plus de mots transparents que la première à cause de la plus grande influence de la France dans ce pays. La prononciation et est très diffénte, car il y a des nasales comme en français sans doute à cause d'une influence celtique d'une de ses provinces de l'Est (à ne pas confondre avec une province d'Hispanie qui porte presque le même nom!). Beaucoup de mots tranparents aussi grâce à la première langue slave (il y a des mots qui à quelques variantes près sont communs entre toutes les langues slaves), il y a d'ailleurs de l'intercompréhension entre les différents locuteurs natifs slaves. C'est comme pour nous : comprendre l'espagnol ou l'italien sans les avoir appris (Sans avoir appris une langue de la même famille, on peut la comprendre partiellement, mais pas l'écrire ou la parler).
Par contre, le problème est que lorsque l'on veut parler ensuite, l'une des deux langues slaves, les mots viennent parfois à l'esprit dans l'autre langue et ceci est valable tant que l'essentiel de la langue n'es pas encore acquis. Après des débuts prometteurs la seconde langue slave semblait facile à comprendre, d'un seul coup on bute sur les différences entre les deux langues qui se ressemblent. Surtout pour la deuxième d'entre elle. l'orthographe de plus est différente. Ce qui semblait facile au début devient une difficulté. L'idéal est alors de se faire un carnet dans lequel on écrit en parrallèle les mots dans les deux langues en les comparant entre eux.
Donc, pour trois langues, deux commencées il y a quatre ans et l'autre commencée il y a trois ans... , les études ont été vites pour les deux premières, pour la première langue slave, mes amies, Dummie, Bêtie, Sottie et Cie, ... et moi sommes toujours restées à 14/20 de moyenne, pour la langue ouralo-altaïque, d'un 15/20 en premières année, nous sommes passées à un 11/20 les deux années suivantes. Par contre pour la deuxième langue slave, nous sommes passées d'un 10/20 en première année à pas la moyenne les deux années suivantes. Il y a aussi un moins bon suivi des professeurs car nous avons changé de professeurs tous les ans, et même en cours d'année la première année où nous avons dû former un deuxième groupe tellement nous étions nombreux. le fatit qu'il y avait davantage d'étudiants pouvait nuire à l'appentisage et au suivi des professeurs qui n'ont pas trop le temps de s'occuper de vous, - beaucoup d'appelés et peu d'élus (de plus de quarante en première année, on s'est retrouvés à une vingtaine en deuxième année, et une dizaine lors du redoublement)-. Il faut dire que beaucoup choisissent les langues "débutants" en UV 5 et sont alors tributaires de leur réussite en matière principale pour continuer leurs UV l'année suivante, même s'ils ont réussi l'UV 5, parce qu'il faut qu'ils attendent d'être en 2ème année de leurs matière pricipale pour aller en 2ème année d'UV5! Donc, un ou deux ans passent parfois avant la poursuite de leur langue en UV5.
Pour conclure cette première partie qui concenait la réussite de l'apprentissage de plusieurs langues en simultané, je dirai que cela peut-être une réussite si on a le temps de s'y consacrer réellement. Ces dernières années, nous avons eu beaucoup de travail en tant que TZR, beacoup de remplacments différents et toujours une nouvelle adapation à faire. Le professeur de langue qui est toujours dans le meme collège ou le même lycée peut réutiliser ses cours d'une année sur l'autre car il change à la rigueur et de temps en temps seulement de manuel au début d'une année sscolaire et souvent sur un niveau de classe seulement; Donc il peut réutiliser les mêmes cours à quelques variantes près sur le restant des cours. Alors qu'i doit exister environ 7 manuels de collège employés actuellement par niveau, plus les 5 nouveaux qui viennent de paraître. A chaque nouveau remplacement, il faut voir où le prof est arrivé, dans quel manuel, parfois il n'y en a pas, alors qu'ont-ils fait exacteent avant, si on a de la chance on a le cahier de texte de l'année, on peut avoir les cahiers des élèves. Et quand ils n'ont pas de manuel, on ne sait pas ce qu'ils ont fait les anées précédentes. Parfois le professeur laisse d'anciens cahiers d'élèves dans l'armoire, parfois on n'en a même pas les clefs... Donc, c'est toujours un travail à recommencer, à chaque nouveau remplacement, il faut recommencer la préparation de ses cours, parfois on se dit qu'un manuel unique, ce serait mieux. Surtout quand on est TZR à remplacement de courte et moyenne durée.
C'est une parenthèse dans ma démonstration, car en tant qu'étudiantes de nouvelles langues et prof d'une autre langue étudiée à fond et que nous parlons couramment, nous sommes à la fois du côté de l'élève et du prof et nous voyons les deux côtés de l'apprentissage.
Bon, si je compare avec mon apprentissage scolaire de l'allemand et de l'anglais, anglais LV1 et allemand LV2, je sais que je parlais couramment anglais à la fin de la première, car mes cousins anglais sont alors venus d'Angleterre, de même que la correspondante de mon frère, et je parlais couramment anglais autant avec la correspondante qu'avec les cousins, même si je n'étais à cette époque jamais allée en pays anglophone.
Par contre, à mon oral d'anglais en troisième, pour le brevet, j'étais presque retée muette, j'avais eu un texte sur les révolutions anglaises en 1648 et 1688 ou quelque chose comme cela. La prof examinatrice me faisait tellement peur que je ne savais rien dire. J'ai juste su lui dire en français de quoi il retournait dans le texte et comme on faisait à l'époque aussi lire et traduire, ça m'a sauvée! Heureusement qu'au bac, je suis tombée sur un homme plus sympa. J'avais passé l'allemand à l'écrit (tirage au sort entre la LV2 et les "sciences natureles" ou l'histoire géo, je ne me souvient plus bien, et ça a dû marcher mieux que l'anglais, on avait une version et des questons et c'était un texte sur la nature dont je connaissais pas mal de vocabulaire.
A la même époque est arrivé ma correspondante allemande avec son père, son père est venu la chercher chez nous et ne parlait pas français et j'ai servi très efficacement d'interprète après quatre ans d'étude de la langue, je la parlais presque couramment. Il faut dire que mon apprentissage de l'allemand en quatrième à 12 ans, a été beaucoup plus rapide que mon apprentissage de l'anglais en sixième à 10 ans, en même temps que le latin (à "sed" et "but", je confondais ces deux mots qui veulent dire "mais" et ont le même nombre de lettres en sixième. (J'avais un an d'avance).
Je pense que j'étais tout simplemen plus mûre pour apprendre l'allemand à 12 ans que l'anglais à 10 ans. mais cela vient aussi peut-être du professeur. J'ai déménagé juste avant la rentrée de sixième, mais pendant les vacances précédentes, encore dans el jardin de l'ancienne masion, à 10 ans, j'apprenais les rudiments de l'anglais avec mon frère et son copain, le voisin, et je dois dire que j'avais mieux retenu ce que j'avais appris avec eux (la première leçon d'un très grand livre rose qui s'appelait "L'anglais vivant") avec tous les mots au son i ou i: comme "cheese", "key"...et ausis les nombres jusqu'à douze.
Bon, je ne dirais rien de plus sur mon apprentissage des langues en secondaire pour le moment, donc étant jeune, avec deux ans de décalage, je ppuvais parler couramment pour l'anglais en six ans, peut-être cinq et en allemand en quatre ans.
Donc, j'ai pensé sans doute justement, que pour se débrouiller bien dans une langue il faut entre quatre et cinq années d'étude de la langue (moins, si on ne fait que cela).
Actuelelment quand je vois des textes de niveau B écrits en langue slave 1 (celle que j'ai commencée il y a quatre ans), ils commencent à me sembler familier.
Fates l'expérience, regardez un livre ou le journél écrit en français si c'est votre langue maternelle : tout le contenu des pages que vous regardez vous saute aux yeux, vous comprenez immédiatement tout ce dont on parle; Si vous avez étudié une langue à fond, que vous parlez couramment, faites la même chose avec un livre ou un journal de cette langue, tout le contenu vous saute aux yeux comme en français, la compréhension est immédiate.
Faites la même chose avec une langue que vous connaissez bien, mais pas au point d'en être professeur. Fin de niveau B2, début de niveau C1 environ. Regardez n'importe quel livre ou journal, vous comprenez le contenu des articles, les titres, généralement, Vous comprenez le sens général, mais quelques mots vous échappent. Alprs, vous prenez votre dictionnaire, vous apprenez ces mots et la fois suivante, vous comprendrez encore mieux.
Prenez maintenant un texte du niveau inférieur à celui que vous étudiez : ici, tout semble clair comme en français.
Vous avez étudié une langue depuis deux ou trois ans, bien, en travaillant beaucoup, prenez un livre ou un journal au hasard, ou un site web : beaucoup de mots vous échappent encore, vous comprenez certains titres, mais pas tous. Pour certains articles faciles, vous comprenez le sens général, mais beaucoup de mots font encore obstacle. Prenez maintenant un texte plus facile du niveau qui est le vôtre, ici, le déclic se fait, vous avez l'impression de connaître la langue que seuls queques mots vous échappe. Regardez les leçons que vous avez apprises il y a longtemps, il y a deux ans au début de votre apprentissage : par miracle, tout est clair, on dirait du français! Cela vous semble facile d'un seul coup! A condition d'avoir suffisamment de mémoire pour reternir ce qu'on a fait au début.
Je compte donc quatre ans pour se débrouiller bien dans une langue non latine, et moins pour une langue latine. J'ai aprpis l'espagnol en auto-didacte, avec une méthode pour adultes, puis en parlant à des hispanophones lors de stages de guitare (en France), et aux assistantes d'espagnol quand j'étais en lycée. Je pense que pour parler une langue latine, il faut environ deux ans.
Bon, voilà... j'espère que vous comprendrez aussi que pour apprendre une langue, c'est un peu comme pour apprendre la guiare classique : il faut énormément travailler.
Doofie
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Pour Doofie, domino
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dimanche, 09 juin 2013
Bi-admissible 11ème échelon et toujours pas en hors-classe!
Du journal de Bêtie (Roman-théâtre)
J'ai été pendant 21 ans sur postes fixes collège, puis lycée et cela va faire 10 ans au mois de septembre prochain que je suis TZR à remplacement de courtes durées. Je suis prof d'allemand.
Dans ma carrière j'ai tout fait : toutes les classes de collège 1ère et 2nde langue, les primaires en initiation à l'allemand, les cinquièmes en initiation à l'allemand, le lycée dans beaucoup de sections :
- les secondes générales (et même les seconde A et seconde C en début de carrière), techniques indurstrielles, scientifiques industrielles et santé, hôtelières, BEP,
- les premières classiques, L (et aussi A auparavant), ES (et aussi B) S (et aussi C et D) et , technique tertiaire (G, puis STT) hôtelière, les 1ères d'adaptation STT et hötelières, ...
- les terminales L (et aussi A), les terminales ES (et aussi B), les terminales S (et aussi C et D), les terminales STT,
- les BTS tertiaires 1ère et 2ème &nnée (assistantes de direction et compta-gestion), les BTS hötellerie 2ème année (cuisine et mercatique)...
(j'en ai peut-être oublié...)
Toutes ces sections de lycée ont été faites en poste fixe,il y a plus de 10 ans et pendant plus de 10 ans.
Avant d'être TZR, j'ai organisé des échanges scolaires avec l'Allemagne et participé aux voyages de mes collègues d'allemand. J'ai aussi fait des actiivtés de club en dehors de mes heures de cours : chorale d'allemand, par exemple (avec ma guitare et des flûtes à bec dont je jouais bien à l'époque). J'ai participé pendant un an puis organisé pendant deux ans un projet "Ouverture aux littératures européennes" dans lequel l'allemand tenait sa place. Bon, je ne me souviens plus de tout...
J'organise la promotion de ma matière par les comités de jumelage locaux. Je passe tous les samedis après-midi à donner des cours d'allemand bénévolement pour les gens du coin qui veulent participer aux jumelatges par exemple (cela permet lorsqu'il s'agit de grand-parents de toucher les petits enfants qui choississent l'allemand comme papy et mamy.
Bon être TZR (titulaire en zone de remplacement) semble être un handicap majeur pour obtenir la hors-classe. Je n'ai pas choisi vraiment d'être TZR : en effet, c'est suite à une mauvaise inspection dans le lycée où j'étais jury de BTS depuis 8 ans et membre des commissions de choix de sujet pour trois académies durant 8 ans, que je suis devenur TZR. En effet l'inspecteur me trouvant trop grosse, et donc pas assez bele pour une prof d'allemand, m'a fait à l'époque convoquer à la médecine du rectorat et hop! congé maladie d'un an qui m'a fait reprendre les kilos perdus pendant les vacance précédentes Il m'a dit trois fois pendant l'entretien "Si vous aviez vu ce que j'ai vu!" alors j'ai compris!
Ensuite plus que des vaches maigres ou plutôt de anées galères : mauvais collèges, des postes qui ne correspondaient plus à ma matière (doc sans mon accor, mais des menace si je ne le faisas pas, j'ai même failli durant cette période être CPE!, c'est d'ailleurs le seul remplaement que j'ai refusé, ce qui m'a coûté cher par la suite),.Ou des postes très loin de chez moi, on m'a envoyé de plus en plus loin jusqu'à cet hiver (décembre), les distances sont passées de 15 km (30 km aller-retour) à 85 km il y a 2 ans (170 km aller-retour), et 75 km (150 km alle retour en décembre 2012).
Et pas un seul congé maladie depuis 2004 et j'en suis fière.
Et cinq admissibilités à l'agrégation dont trois en un peu plus d'un an (2011-2012).
En contrepartie, je vois sur la liste d'entrée en hors-classe :
2 clollègues 'd'allemand qui ont une mauvaise prononciation (je suis francophone, mais musicienne, je sais reconnaître les bonnes et mauvaises prononciations). pas bi-admissibles, et jamais admissibles à l'agrégation (l'une d'entre elles a eu un congé formation d'un an pour passer l'agrégation et n'a pas été admissible, l'année où l'on m'a mis des bâtons dan les roues pour le Master 2 en me mettant sur un remplacment qui recouvrait partiquement tous les cours de Master 2 et d'agrégation. Pour pousser le bouchon encore plus loin, on a même ms une prolongation d'une semaine sur un autre remplacement, sur 2 établissements, quand le professeur d'une des UV principale avait décdé de reporter son dernier cours du semestre d'une semaine!).
Pour mon allemand, j'ai rencontre l'an dernier lors d'un stage linguistique à l'étranger des professeurs d'université allemande qui m'ont dit que mon allemand est excellent. (Pas quand je parle aux élèves car je suis obligée de simplifier et de parler moins vite sinon, ils disent qu'ils ne comprennent rien).
- Le lecteur : C'est parce que les élèves ne font pas d'efforts pour comprendre ou alors ils sont sourds! -
Bon, ces deux collègues sont plus jeunes que moi, la seule des deux qui a tenté l'aventure de l'agrégation n'a pas été admissible alors que je le suis 5 fois et parfois dans des conditions assez terribles, car ce sont les années où j'ai eu le plus d'ennuis que j'ai été admissible (sauf cette année-ci où j'ai eu des ennuis sans être admissible).
En fait, on me bloque depuis que je suis au XIème échelon (j'ai eu tous les autres échelons au choix et je ne suis jamais passé à l'ancienneté), je croyais qu'on avait créé une hors-classe des bi-admissibles, mais non..
En fait, on bloque ma famille, car mon époux qui était bilingue de naisance et était l'un des meilleurs de sa génération dans notre université (à l'époque, on était nombreux, 400 en 1ère année, et 120 dans les années suivantes, donc être l'un des meilleurs, être dans le groupe 1 de TD qui étaient des groupes de niveaux, c'était excellent) et bien il est resté 20 ans MA, puis a été 5 ans AE, puis seulement certifié, il n'est jamais passé en hors-clase maintenant et n'arrive que maintenant au XIème échelon. Avec 40 ans de services. Il part en retraite en août avec 1300 à 1400 € de retraite seulement.
Bref, nous allons prendre un nouveau nom de famille, la familel "roulée", roulée dans la farine comme on dit.
Moi, je ne peux pas partir en retraite maintenant, cela ferait une trop forte diminution de revenus.
Mais on veut absolument me metre à la retraite. Pourtant, je ne suis pas une plus mauvaise professeure que les autres.
J'ai participé à des stages de formation continue, pas pour avoir des jours de classe en moins (parfois faire un stage durant 2 jours à 150 km en retnant tous les jours est plus stressant que de faire cours!)mais pour essayer d'avoir des points en plus en pédagogie. Basta! ça a fait pire que mieux.
Pourquoi est-ce qu'on nous harcèle ainsi? Mystère!
L'avis AB de l'inspecteur mis initialement a été soudain transformé en défavorable sur la base du rapport des 6ème qui se plaignait de la salle qui sentait mauvais et du fait que je me serais mis les doigts dans la nez.
Bon... on voit que les enfants sont rois. L'enfant roi et l'adolescent roi sont la base du système soclailiste français qu'on a connu dans les années 90, la suite de 68. La dictature intermédiaire de l'empereur Entreboues, n'était pas très bien non plus. A quel saint se vouer politiquement, Vais-je faire partie de la masse desgens qui ne vote pas. Mauvaise manoeuvre éléctorale que de continuer la politique de dénigrement des élites intellectuelles, en favorisant le petite prof de base qui ne domine pas vraiment sa matière.
Ces deux collègues en plus, sont beaucoup plus jeunes que moi. Au moins une dizaine d'années.
Il parait que le gouvernement a décidé que sur 500 postes de hors-classe dans notre région (toutes matières confondues), il allait fairepasser un contingent de 150 7ème échelon au 1er échelon de la hors classe (gain de salaire 0€) au mérite alors que le gain de salaire pour un 11èmre échelon qui passe au je ne sais plus quel échelon de la hors-classe est de 350€ environ, ceci pas parce que les profs du 7ème échelon ont plus de mérite que les autres, mais par souci d'économies pour le gouvernement.
Certaines années où j'étais admssible à l'agrégation interne, nous n'étions que 3 à 5 admissibles pour 15 à 25 candidats dans l'académie.
Il faut dire que mis à part l'an dernier où il y a eu beaucoup dadmis à l'externe (6 admis pour l'académie, ce qui est un record, vu qu'il y a généralement 0 ou 1 admis), l'externe est pour les professeurs d'allemand de mon académie aussi très difficile.
Bon, bref, les injustices du rectorat son flagrantes.
Je croyais qu'on avait aussi créé une hors-classe des bi-admissibles, mais sur la llste que j'ai sur mon dossier électronique, je n'ai que les hors-classe des certifiés normaux, les 2 collègues dont j'ai parlé pls haut n'étant pas bi-admissibles.
En plus les deux collègues en question ont des maris qui travaillent dans des entreprises (ils sont cadres ou quelque chose de ce genre et gagnent beaucoup d'argent).
De toute façon je ne partirai pas en retraite tant que je n'aurai pas soit la hors-classe depuis un an, soit l'agrégation (rconcours depus deux ans, avec stage réussi en un an), et je gagneai mon combat. On a l droit de travailler jusqu'à 65 ans.
D'après le BO, la visite médicale pour prlongement de carrière ne doit être passé que pour les prolongements de 65 et 68 ans, donc seulement à 65 ans.
Bêtie
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domino
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dimanche, 02 juin 2013
Des lois anciennes
Les lois dont on parle souvent à la radio et à la télévision et dans les journaux et dont se réclame l'éducation nationale encore aujourd'hui sont assez anciennes. Ce que l'on ignore, c'est qu'elles régissent d'ailleurs aussi l'enseignement privé, car selon les gouvernements et les politiques du XIXème siècle, l'enseignement privé a été plus ou moins favorisé ou défavorisé.
La main-mise de l'Etat sur les deux types d'enseignement n'est pas nouvelle et la création des inspecteurs, déjà sous Napoléon 1er, puis sous la Monarchie de Juillet était destiné à contrôler que l'eseignement soit bien fait selon les directives de l'Etat, mais il s'agissait plus de contrôler que les commues avaient bien créé les écoles nécessaires que de contrôler les professeurs.
La loi Guizot date en effet de 1833, chaque commune de plus de 400 habitants devait avoir une école primaire et chaque commune de plus de 6000 habitants une école primaire supérieure de quatre années (qui semble correspondre à notre collège).
Quant à nos lycées, ils portaient le nom de collèges.
Ceci a encore des conséquences actuellement avec le corps des PEGC (Professeur d'enseignement générale de collège). Dans les années 70 on pouvait passer le concours de PEGC nommé CAPCEG (qui n'existe plus) avec une 1ère ou une deuxième année d'université alors qu'il fallat la licence pour passer le CAPES. D'anciens instituteurs désireux d'enseigner en collège ont passé le CAPCEG et enseignaient deux matières, qu'ils n'avaient pas étudié d'une manière aussi approfondie que les licenciés qui passaient le CAPES. Des étudiants qui n'arrivaient pas à avoir leur licence, passaient aussi le CAPCEG.
Dans mon roman-théâtre, mes Doofie, Dummie et Ce ont toutes eu leur licence assez rapidement et leur CAPES à un âge encore jeune. Elles ont toutes déjà enseigné en lycée.
Je voulais tout simplement dire que les collèges ont eu ce corps des PEGC qui leur a été affecté, et dont font partie d'anciens instituteurs parce que ce sont lles aciennes écoles primaires supérieures de Guizot.
La loi Falloux est votée le 15 mars 1850 sous la IIème République. Elle reconnait deux types d'enseingment : le public et le privé.
Quand à Victor Duruy, il crée l'enseignement technique et professionnel pour les besoins de l'industrie et de l'artisanat sous le nom d'"écoles spéciales", devenues ensuites "enseignement moderne".
Donc, quand vous entendez parler à la radio, à la télé ou dans les journaux de Loi Guizot ou de Loi Falloux, sachez que ces lois ont plus de 160 ans.
Si ces lois ont enore du bon, il serait temps de dépoussiérer un peu l'enseignement; je me demande par exemple si l'Allemagne a encore une seule loi antérieure à la fondation de la RFA en 1949...
Est-ce que notre vieille Fance est encore dans le coup?
On se demande si on ne mène pas les gens en bâteau en faisant croire que ces lois sont récentes;
domino
13:37 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 13 avril 2013
Lettre de Doofie, personnage de théâtre, aux lecteurs de domino
Roman-théâtre
Aujourd'hui,domino, mon personnage de théâtre a décidé de vous écrire :
Chers lecteur de domino,
Vous lisez notre roman-théâtre, enfin, pas le nôtre, mais celui où nous les personnages nous apparaissons... soit depuis hier ou aujourd'hui, soit depuis le début de sa parution sous forme de feuilleton dans la journaliste alternative.
Je voudrais vous avertir d'une chose :
- Tous les épisodes sont importants pour suivre le roman-théâtre de domino...
- Nous ne savons pas nous les personnages de théâtre, si le roman de domino est autobiographique ou pas... c'est pourquoi au cas où domino aurait mis une partie d'elle-même dans notre roman, il faut savoir que certaines parties sont totalement inventées : par exemple, nous,nous sommes en train de préparer nos bagages pour les vacances de printemps, même si le temps n'est pas de la partie alors que domino n'a pas préparé de bagages du tout, mais doit plutôt aider à défaire la valise de son mari rentré d'Allemagne hier après y avoir accompagné ses élèves.
En effet, j'ai deux voyages à faire :
a) Je dois aller m'informer de l'état de santé de Bêtie et voir si elle est toujours vivante ou ma magie a réussi à la faire réssussiter, sinon, je vais devoir employer mes dons de magicienne en étant plus près d'elle et ils seront plus efficace...
b) Ensuite, comme c'est le pintemps j'emmènerai mes grimoires généalogiques, au camping au bord de la piscine, là où l'on voit la mer scintiller au loin, entre les collinnes, car j'adore ce paysage. Bien sûr Schnelly va me suivre dans toutes mes périgrinations printannières. Bien sûr, Dummie et nos autres amies et leurs maris se déplacent avec nous, d'ailleurs cela fera du bien à Sottie de se reposer un peu,car après avori crapahuté dans les montagnes avec ses skis, sa luge, et je ne sais plus quel autre moyen de locomotion pour assurer toutes ses heures de remplacement, elle a bien besoin de souffler un peu..
Bon, je voulais simplement dire que nous sommes des personnages de roman-théâtre et Bêtie aussi et que nous, nous ne savons pas si nous sommes des morceaux de domino ou pas... car nous vivons notre propre vie de personnages fictifs indépendamment d'elle, même si nous sommes de purs produites de son esprit, mais nous sommes quand même vivantes...
Nos opinions n'engagent que nous et n'engagent pas domino, d'ailleurs, elles sont souvent contradictoires.
Maintenant, s'il y avait des éléments autobiographiques en nous... domino serait heureuse de les retrouver un jour, tous et intégralement, pour écrire son autobiographie ou ses mémoires, car elle saura alors séparer l'autobiographie du fictif. Et elle seule peut le faire.
C'est pourquoi il est important que ces éléments ne disparassent pas. Si domino devenait une compositeur célèbre ou un écrivain célèbre, il sera important que plus tard, ceux qui étudieront son oeuvre et sa vie, puissent avoir des renseignements plus exacts et qu'ils ne fassent pas les nombreuses erreurs qui ont été faires sur beaucoup de compositeurs ou décrivains.
Doofie
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Pour mon personnage de théâtre, Doofie
domino
08:31 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0)