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mardi, 26 août 2008

Enfants...

Commentaire que j'ai fait lundi soir sur le blog d'Elisabeth :

C'est une très belle citation, les enfants sont mignons, on a souvent envie de les prendre dans ses bras et de couvrir leurs visages de bisous, mais quand ils ne sont pas à nous, on ne peut pas. Je pense que dans des pays plus lointains on peut donner davantage de tendresse, on n'a ici que le droit de les adminirer et de les aimer secrètement, dans un coin de notre coeur. Les voix enfantines sont jolies, aigües et douces quand ils questionnent, mais aussi parfois stridentes lorsqu'ils jouent ensemble et se disputent ou lancent des appels. Alors on a envie de leur dire de partir aller jouer ailleurs. Mais on ame voir une petite fille virevolter sur elle-même en faisant tourner sa jupe, et prendre des airs de grande danseuse. Comme moi quand j'étais petite. J'aime les enfants un peu rêveurs, profonds, je n'aime pas les garçons méchants qui font des farces aux filles.

Ecrit par : domino | lundi, 25 août 2008

Quand j'étais jeune et pendant très longtemps encore, on a dit que je ressemblais à mon père et à ma grand-mère paternelle. On disait : Tu es tout du coté de ton père. Alors que quand je me regarde dans les vidéos, je retrouve les traits de ma grand-mère maternelle, de ma mère et de cousines du coté de ma mère. Seul un lointaint rapprot avec un cousin du coté de mon père sur de rares vidéos. Alors je me dis qu'ils ont eu tout faux, parce que j'ai les yeux marrons comme mon père, mais finalement ce n'est que sur les photos que je ressemble à mon père, pas sur les vidéos.

Ecrit par : domino | lundi, 25 août 2008

Lien sur l'article sur lequel j'ai fait ces commentaires :

http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2008...

domino

mardi, 01 janvier 2008

Bonne année, bonne santé

Non, je ne suis pas présidente de la République, non, vous n'aurez pas un long discours :  

Bonne Année (bise à droite),

Bonne Santé (bise à gauche),

Du bonheur (bise à droite)

Pour toute l'année (bise à gauche).

Et puis smaackckc, smaackckck, smaackckck, smaackckck,

Vous l'avez comme on le disait chez moi quand j'étais petite, vouiaiaiaiais!

ça se récite aux grand-parents, aux grands oncles et aux grands tantes, aux oncles et aux tantes sur un air de comptine.

J'ai la nostalgie de ces Nouvel An où l'on allait étrenner toute la famille, d'abord les voisins de chaque coté venaient chez nous, ou on allait chez eux, puis on allait vers le début de l'après-midi chez les grands-parents maternels, où l'on rencontrait parfois des tantes, oncles, cousins et cousines, puis on passait la soirée chez mes grands-parents paternels (ma vraie grand-mère, veuve de guerre,  et mon parrain, le deuxième mari de ma grand-mère, leur fils (le demi-frère de mon père), et mon cousin qui jouait de l'accordéon musette et avait le même prénom que son père, si bien qu'il y avait le grand R. et le petit R., et sans humour parce que dans la famille on ne connaissait que le Larousse et on n'était pas assez cultivés pour utiliser le Petit Robert.)

Puis durant tout le mois de janvier, on allait tous les dimanche voir quelqu'un de la famille, la marrainne de mon père qui était une grand-tante, mes grand-tantes du coté de mon père et les grands-oncles quand ils vivaient encore .Je me souviens que toute petite, mes grands-oncles étaient malades, les soeurs de ma grand-mère paternelle ont vécu jusqu'à plus de 90 ans, malgré leur embonpoint.

On allait aussi voir la soeur de mon grand-père maternel qui avait son franc-parler, du coté de chez mon père, on parlait un bon français teinté d'accent flamand, du coté de chez mon grand-père maternel on parlait le patois de ch'Nord, du coté de chez ma grand-mère maternelle, on n'étrennait pas, mais on les voyait en été, le frère de ma grand-mère habitait en Angleterre, il parlait anglais avec sa famille et alsacien avec ma grand-mère (mais on ne comprenait rien!.

Ah! On peut dire qu'on avait l'esprit de famille! Une famille septentrionale, boréale, aux habitudes presque germaniques. Une famille dans laquelle on se réchauffait le coeur en chantant "La Madelon", "Chevaliers de la Table Ronde", et mon père entonnait indubitablement de sa belle voix qui devait être de baryton, pour ma mère "Jeannette, où sont les lilas blancs, les lilas blancs de nos vingt ans" et "Petite Fleur". Mon père connaissait tout Jean Sablon par coeur, chantait avec ses intonations et presque sa voix. On chantait sans instruments, seul mon cousin jouait des airs de musette. Et mon grand-père maternel qui avait joué de la mandoline dans sa jeunesse, entonnait "Sous les ponts de Paris". D'ailleurs, lui, ma grand-mère, et le frère et les soeurs de ma mère avaient vécu une quinzaine d'année  à Paris.

domino