mercredi, 17 juin 2009
Des conditions inventées....
Certains ont inventé des conditions erronnées pour passer le CLES (Certificat de Compétence en langue de l'enseignement supérieur) qui de passent en trois niveaux qui correspondent respectivement aux niveaux B1, B2, et C1 du Cadre Commun Européen de Référence pour les langues :
Les vraies conditions sont les suivantes :
Le CLES est ouvert à tout étudiant incrit à l'université.
Une université précise que les étudiants inscrits en LLCE (langue classique) ne peuvent passer le CLES de leur langue principale.
Les étudiants inscrits en LEA ne peuvent passer les CLES de leurs deux langues principales.
Mais la formulation laisse entendre que les étudiants de LLCE n'ont le droit de passer que la 2nde langue en CLES. Et les étudiants de LEA une LV3, alors que les étudiants des autres matières peuvent passer 10 CLES dans 10 langues différentes s'ils le veulent. Illogisme notoire ! Les étudiants des autres matières seraient meilleurs en langue que les linguistes eux-mêmes et auraient le droit de passer plus de langue.
Autre légende : Les professeurs du secondaire inscrits comme étudiantt à l'université n'auraient pas le droit de passer le CLES. FAUX : Rien dans le BO concernant le CLES et sur le site national du CLES ne laisse supposer cela.
Seulement les professeurs qui font passer le CLES ne les aiment pas : ayant l'habitude de parler en public, ils sont généralement plus à l'aise dans l'interaction du CLES 2 qu'ils passent avec un autre étudiant) et dans la vidéoconférence du CLES 3.
Ceci dit en tant que professeur habitué à parler lentement, ils peuvent être mal jugé aux niveaux B2 et C1 où l'on demande une vitesse d'élocution plus rapide qu'en B1 pour le niveau B2 et une vitesse d'élocution normale, c'est à dire rapide et quasiment cournate (vitesse d'un locuteur natif dans une concersation normale) pour le C1.
Autre légende :
On aurait le droit de réussir le CLES du niveau supérieur à celui que l'on a réussi que 2 ans plus tard.
FAUX et ILLOGIQUE : Ceci n'est écrit, ni sur le site du CLES, ni sur le BO réglementant le CLES.
Par ailleurs, tout en sachant que les étudiants de Master, Doctorat, etc... ont le droit de passer les CLES, ceux-ci sont avant tout prévus pour les 3 premières années d'université. C'est à dire le CLES 1 en première année, le CLES 2 en 2ème année, et le CLES 3 en 3ème année. Cela voudrait donc dire, que le jour où l'obtention d'un ou deux CLES du niveau de l'année sera rendu obligatoire dans ces années (ce qui tend à être la politique européenne actuelles) les étudiants, si on suit les dires de certains professeurs (d'allemand), n'auront le droit de réussir leur licence que 6 ans après le bac! Tant mieux pour eux, ils pourront ainsi faire deux licences, en alternant les années par matière!
Ce que je pense aussi être une légende :
Les spécialistes en langue n'ont pas le droit de passer leur langue principale pour les classiques et leur première et seconde langue pour les LEA.
Ce n'est pas écrit non plus sur le site du CLES et le BO. Ceci est sans doute fait pour éviter que des étudiants d'un niveau très élevé viennent influencer la notation des jurys, dans le sens où lorsqu'un candidat très fort passe avant un candidat moyen, le candidat moyen a souvent une moins bonne note que s'il était passé après un candidat de son niveau ou plus faible. Même avec toute la bonne volonté du monde de la part des jurys, c'est en fait souvent ce qui se passe.
Je pense qu'au contraire, ce serait bien pour les étudiants en langue de passer la CLES en même temps que leurs UV :
1) Pour avoir une estimation réelle de leur niveau en langue.
2) Pour avoir au moins un diplôme de langue en sortant de l'univeristé, au cas où ils ne réussiraient pas leur licence de langue. Car la deuxième d' université n'est plus diplômante, le DEUG ayant été supprimé depuis la réforme LMD. Un étudiant en langues donc, qui arrive à avoir toutes ses UE ou UV jusqu'au ciquième semestre (deux ans et demi), et râte ses UV de sixième semestre, sort de l'univeristé sans diplôme en langue s'il n'a pas eu le droit de passer le CLES.
Cependant on peut constater que même en CLES 1 et 2 des locuteurs natifs d'autres matières se présentent au CLES. Or, vu pas le Cadre Commun Européen de Référence pour les Langues sur lequel se base le CLES, on peut se douter que le CLES est un examen de langue E T R A N G E R E et pas de langue maternelle. Donc, la seule condition qui devrait être mise pour passer le CLES, c'est qu'un étudiant n'a pas le droit de passer sa langue maternelle en CLES ou l'une des deux langues ou trois langues paternelles ou maternelles s'ils est bilingue ou trilingue de naissance.
En effet, certains étudiants bilingues de naissance s'inscrivent en CLES pour s'ajouter des crédits obtenus à bon marché à leur UV.
Ceci dit avoir un patronyme de la langue passée, ne signifie pas forcément être bilingue, il faudrait consulter les lieux de naissance des étudiants et des parents pour voir s'il n'a pas une ascendence proche dans la langue, voir si effectivement il a parlé la langue dans son enfance ou non (en milieu familial, excluons ici l'enseignement précoce des langues qui est une bonne chose pour que les francophones deviennent meilleurs en langue). Le plus simple serait alors de consulter le livret scolaire du secondaire et les profeseurs que les étudiants ont eu en secondaire si ce n'est pas trop lointain pour savoir si l'étudiant a parlé la langue qu'il passe en CLES d'une façon continue dans son enfance ou pas.
En fait, je connais une prof du secondaire, inscrite à l'université, qui a passé un CLES d'espagnol de niveau 2 (B2), elle a dit avoir passé la partie en interaction avec un étudiant parfaitement bilingue, qui avait un accent très régional d'une sonorité andalouse. Il n'avait pas un nom espagnol, mais d'après son patronyme aurait pu être originaire de la région de Ceuta (enclave espagnole au Maroc). Il parlait assez bas et indistinctement, et à la vitesse grand V. Les espagnols parlent généralement assez vite et je n'ai jamais connu d'allemand locuteur natif qui parlait aussi vite que ce candidat de niveau B2 parlait l'espagnol. Il était évident, qu'il était du niveau C2. Je me demande s'il ne faisait pas exprès de parler vite pour noyer son binôme, alors que là n'est pas le but du jeu, l'année dernière la même prof avait réussi à arriver à un consensus avec le binôme à l'issue de l'épreuve en interaction en anglais, là, pas moyen, il restait sur ses positions et ne faisait pas de concessions, malgré les essais de la collègue de le faire changer d'avis.
La politique de certains locuteurs natifs est de passer la CLES 1 de leur langue en première année, le CLES 2 de leur langue maternelle en seconde année, etc.... tour cela leur donnant des crédits ou ECTS en plus!!!!!!!!!!!
Si l'on regarde la liste des lauréats de polonais en CLES 1 dans une université, on voit que 5 des lauréats sur 7 sont d'origine polonaise, etc...
Le patronyme n'est pas la seule référence qui permet de détercter un bilingue : une fiche lui demandant de détailler les séjours à l'étranger pourrait montrer s'il s'agit ou non d'un candidat ayant des attaches familiales dans un autre pays. Pour celui qui écrit : j'ai passé toutes mes vacances scolaires chez ma tante en Angleterre, il est évident qu'il doit avoir une ascendance anglaise, à moins que ce soit la tante qui soit d'origine française.
Contre-exemple :
J'ai des cousins en Angleterre, mais je dois dire n'avoir jamais parlé anglais dans mon enfance, (avant mon éntrée en sixième à l'âge de 10 ans), et que nous n'avons aucune ascendance anglaise... Ce sont nos cousins qui au contraire ont une ascendance française, car ils sont les descendants d'un frère d'une de mes grand-mères. Pourtant aucun de mes cousins anglais ne parle couramment le français, généralement quand on les rencontre, c'est moi qui suis l'interprète. J'ai commencé à savoir me débrouiller en anglais au niveau de la classe de première, et je me souviens avoir servi d'interprète quand nos cousins anglais sont venus passer une journée à la maison pendant les vacances entre la première et la terminale.
De nombreuses personnes des bords de la France ont des patronymes des pays directement voisins, sans en avoir jamais parlé la langue dans leur enfance. Dans le Nord par exemple les patronymes néerlandais sont très fréquents. Même s'ils sont proportionnellement moins nombreuxl que dans mon enfance, de nombreux français de la France profonde venant travailler dans le Nord, ils constitue au moins la moitié de patronymes dans la région de Dunkerque, et moins de 3% dans le Sud du département, où les flamands de France passent presque pour des étrangers. Mais un bon tiers des gens du Nord sont d'origine belege, sans jamais avoir parlé le néerlandais.
Voici ce que je propose :
1) Ouvrir le CLES aux étudiants en langue dans la ou les langues de spécialité, car pour eux, avoir un diplôme supplémentaire en langue ne serait pas nocif.
2) Fermer le CLES aux locuteurs natifs de la langue qu'ils veulent passer, si c'est leur langue maternelle. Mais dans ce cas, ils auront le droit de passer toutes les langues qui ne sont pas leur langue maternelle. Ceci pour que le CLES reste un diplôme de langue étrangère et éviter que certains étudiants locuteurs natifs passent des examens qui leur donnent des Ects (crédits en points) trop facile à acquérir.
Eviter que des étudiants qui ont passé des années dans leur enfance dans un pays étranger et ont été à l'école là-bas passent le CLES. Prenons l'exemple d'un étudiant dont les parents sont arrivés lorsqu'ils avait 2 ans en Espagne, ils sont restés là-bas jusqu'à ses 12 ans, donc pendant 7 ans l'élève a été scolarisé en Espagne dans une école espagnole parlant espagnol avec ses petits camarades de classe et sa maîtresse. A 9 ans, ses parents partent en Allemagne où il est soclarisé avec des élèves allemands avec un retard soclaire, il parle parfaitemet la langue au bout de 2 ans, reste là-bas jusqu'à l'age de 15 ans, entre en seconde en France où, malgré un français un peu hésitant, il obient sans cesse 20/20 dans ses trois langues étrangères, ce qui comme on fait la moyenne des matières et qu'on oblige pas les élèves à réussir chaque matière séparément, le fait psser haut la main en première et en terminale littéraire, ceci malgré un français défectueux, lui fait obtenir son bac, et le voici à l'université complétant ses années avec des CLES obtenus à bon marché..... Bien sûr, j'ai inventé ici un cas extrême, mais ce cas existe.
Alors pourquoi autoriser les bilingues de naissance à passer le CLES et interdire aux étudiants en langue francophones et bien du terroir de la passer?
Autre légende
Les professeurs en langue du secondaire n'auraient pas le droit de passer d'autres langues en CLES.
FAUX.
Il n'y a aucune réglementation dans ce sens, et, à mon avis, il est souhaitable au contraire que des professeurs de langue passent des CLES dans d'autres langues que celles qu'ils enseignent pour se mettre dans la peau des élèves qui passent des certifications en langue. Ma collègue qui passe des CLES d'autres langues le fait en partie pour cela.
Le CLES 3 serait parait-il demandé aux étudiants qui veulent entrer en IUFM pour être professeur des écoles (actuellement c'est le CLES 2 qui obtenu en même temps que le Concours de Professeur des Ecoles, permettrait d'obtenir une habilitation à enseigner les langues en primaire). Il va de soit qu'une CLES 2 ou 3, sans l'obtention du Concours de Professeur des Ecoles et l'inspection en langues qui donenra l'habilitation en langue étrangère au professeur des écoles, n'autorise pas à enseigner cette langue dans le primaire.
Ce n'est pas le CLES tout seul qui autorise à enseigner en primaire, car le CLES n'est pas un diplôme d'enseignement, mais un diplôme montrant que l'on peut étudier ou faire des recherches dans les pays où l'on parle la ou les langues passé en CLES.
Le nombre de CLES que l'on peut passer est limité
FAUX
On ne peut passer un CLES de même niveau et de même langue qu'une fois par année universitaire, mais on peut passer le CLES de chinois 1, le CLES de tchèque 2 et 3 (à conditions qu'ils soient ouverts et existent), le CLES d'anglais 1 et le CLES de javanais 3, durant la même année universitaire et à la même session.
domino
09:40 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cles
mardi, 16 juin 2009
Toutes mes larmes....
J'ai profité des quelques loisirs que me laissait la fonction de TZR pour passer des petits examens à l'université.
Et bien, je pleure, car j'ai réussi ceux que je penssais avoir râté et j'ai échoué à ceux que je pensais avoir réussi et qui souvent me tenait le plus à coeur.
Pour les deux examens que j'ai râté, je pensais les avoir réussi car ils comportaient un oral, et j'avais trouvé que l'attitude du jury devenait de plus en plus aimable au fur et à mesure de l'oral et ensuite. L'un des jurys m'a même serré la main après un oral, et j'ai pensé que c'était dans la poche, et bien non.
Cela m'a semblé bizarre parce qu'il n'a pas serré la main des autres étudiants ou adultes qui passaient cet examen : et presque tous ces autres candidats à qui il n'avait pas serré la main ont réussi.
J'aurais peut-être dû mettre quelques pièces dans sa main quand il me l'a serrée, mais ça n'a jamais été mon genre. A moins qu'il ne m'ait serré la main pour faire croire à ses collègues (il s'agissait de jurys de deux personnes), que je lui aurais donné quelque chose, mais vraiment, ça n'a jamais été mon genre.... Même si j'étais millionaire, je ne le ferais pas.
Par contre un étudiant qui passait un examen en interaction avec moi, a eu l'examen complet alors qu'il n'a pas passé deux parties écrites de l'examen qui sont obligatoires pour réussir. Il était sorti entre deux pour passer un autre examen. Comme nos copies ne comportaient aucun nom, mais des numéros d'anonymat, je me demande s'il n'a pas profité de mon écrit! Une erreur en sa faveur peut toujours se produire. Ceci dit il était meilleur que moi, donc je pense qu'il mérite son examen, mais on nous avait bien spécifié que dans cet examen, il fallait réussir toutes les compétences pour l'avoir, et pour les réussir, il faut passer l'examen dans chaque compétence.
Alors, je n'y comprends plus rien, je râte tout ce que je pense réussir et je réussis tout ce que je pense râter.
Quand j'étais jeune je réussissais mieux les examens qui comportaient un oral que les examens qui n'en comportaient pas, bien qu'il fallait la plupart du temps réussir un écrit pour avoir le droit de passer l'oral. J'étais jeune et mince et mignonne. Alors une fois le cap de l'écrit franchi, l'oral coulait de source.
Maintenant ce n'est plus pareil : j'ai réussi mes deux examens qui ne comportaient que des écrits ou des enregistrements, et j'ai râté les deux examens qui comportaient un oral. Pour l'un d'entre eux, j'avais même oublié d'enlever mes lunettes qui ne me vont pas du tout et de montrer mes beaux yeux. Alors, pas étonnant que je l'ai râté, malgré les sourires des jurys à l'issu de l'oral.... On m'a jugé sur la mine.
Et ça me fait pleurer!
domino
18:43 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : université, cles, c2i
mardi, 09 juin 2009
Les linguistes moins bons....?
Parfois je me suis demandée si le fait que je sois admissible ou non à l'agrégation externe ne vient pas de l'option que j'ai choisie.
En effet j'ai choisi l'option linguistique.
Il y a toujours plus d'admissibles en littérature.
Alors je me demande si lors de l'établissement de la liste d'admissibilité on ne regarde pas les options.
Voici ce que je me suis imaginé (je dis bien que c'est dans mon imagination seulement, le jury n'a jamais dit cela):
Bon, celui-là a choisi la civilisation, on mettra une bonne note à la dissertation de civilisation.
Celui-ci a choisi l'option littérature, il aime la littérature, mettons lui une bonne note en littérature.
Ah! Il a chosi l'option linguistique, il n'y a pas de disseration de linguistique, tant pis, il aura deux mauvaises notes en disserations, car il n'aime ni la littérature, ni la civilisation et il n'y a pas d'épreuve de linguistique.
Depuis ma jeunesse, je suis une férue et une fanatique de linguistique, même non allemande, puisque en plus de tous les Saussure, Jakobson et Cie obligatoires de ma jeunesse, je me suis enfilée des bouquins qui traitent de toute les langues du monde, et ceci sans obligation universitaire ou professionnelle.
En licence, je faisais l'option linguistique.
En C2 de maîtrise j'ai fait linguistique, je l'avais réussi avec mention Bien. J'avais comme devoir de C2 déjà écrit un "devoir" et pas un mémoire de 70 pages sur Landesprache de Hans Magnus Enzensberger. Noté 15/20.
Ensuite je n'ai pas eu le temps d'écrire le mémoire. J'avais 22 ans, j'ai travaillé en septembre, mon père ne voulait pas que je me marie avant d'avoir travaillé au moins un an avant le mariage pour pouvoir nous "installer". Le mémoire, ça devait être "Le vocabulaire politique et social" dans Berlin Alexanderplatz d'Alfred Döblin. j'ai commencé à faire mes petites fiches en juillet, après avoir passé une première fois le CAPES que j'ai réussi trois ans plus tard tout en étant salariée. Mais le 13 septembre, j'ai fait ma prérentrée (la rentrée était plus tardive que maintenant) et le 15 septembre j'étais devant ma première classe, des premières A LV2.
Je l'ai fait par la suite, mais malgré toute la linguistique que j'avais lu en amateur, je n'ai plus eu d'aussi bonnes notes. Il a fallu que je me remette au goût du jour en linguistique allemande, car la linguistique avait pas mal évolué entre temps, surtout dans la grammaire uniquement allemande.
J'ai dû me réapproprié les courants linguistiques qui étaient aparus depuis mes études universitaires, car j'en étais restée au structuralisme et à la grammaire générative et transformationelle, j'avais lu Tel Quel, Derrida et Julia kristeva, des écrits auxquelles , à l'âge de 21/22 ans, je comprenais ce que pouvais, alors je me suis plongée dans Culioli et les théries de l'énoncé et de l'énonciation.
Mon livre de linguistique préféré a toujours été un écrit sur la linguistique et la musique, avec des comparaisons entre les deux, mais chut! Je ne veux pas trahir mes secrets.
Tout cela pour vous dire, que je n'ai pas choisi la linguistique par défaut, mais par passion.
Ors, depuis que je choisis l'option linguistique, on me dit que je ferais "de mauvaises disserations", qu'il y a certainement un défaut de conception dans mes dissertations, etc...
Or, la linguistique aide :
1) A structurer sa pensée,
2) A comprendre la structure des textes, et à en comprendre mieux la forme.
Donc, la linguistique est une aide pour comprendre la littérature, en particulier la linguisitique textuelle, donc, on ne peut pas être "mauvais' en littérature, parce qu'on a choisit l'option linguistique.
En plus, moi-même poète (vous en avez quelques exemples dans ce blog), moi-même auteure de quelques textes littéraires, comment pourrais-je être mauvaise en littérature. En particulier sur Heinrich Mann, j'ai fait appel dans ma dissertation à de nombreux exemples dans lesquels je faisais entre autre référence à la forme, alors que penser?
Moi, j'écris des poèmes (souvent très structurés),
Moi, j'écris des textes littéraires,
(le Moi n'est pas là pour me vanter, c'est un Moi philosophique),
Mais je suis mauvaise en littérature.
Pourtant en classe j'étais bonne, bonne en maths et bonne en français...
En maths, je n'avais pas besoin de travailler, avec mon QI d'Einstein, j'écoutais une fois les démonstrations que l'on faisait au tableau et ensuite je m'ennuyais pendant que les autres posaient et reposaient des questions, en pensant "Mais comment se fait-il qu'elles (on était que des filles) ne comprennent pas cela, c'est pourtant évident!".Et je me disais "Mais comment ça se fait qu'elles ne comprennent pas, c'est pourtant facile!".
En français on vantait ma finesse d'analyse, ma capacité à trouver les nuances des textes, etc... et mon expression poétique, mon style.
Alors, non, quarante ans plus tard,
je ne suis plus bonne en littérature.
Alors, qu'est-ce qui a changé en littérature? Qu'est devenue la littérature pour que je ne la comprenne plus (d'après les correcteurs de l'agrégation) ?
Cette année, j'aimais le programme de civilisation sur le pacifisme et le programme de littérature sur la Neue Sachlichkeit (dont Döblin). En fait, lors de mes études on n'utilisait pas le concept de Neue Sachlichkeit (nouvelle objectivité), mais on parlait je crois de la littérature de la République de Weimar, une période passionnante qui n'est jamais au programme de civilisation du trons commun de l'agrégation. De même que le Vormärz et la période 1815-1848 n'est jamais au programme. A la place on s'est battu pendant deux ans contre Napoléon!
Bon, voilà, tout cela pour vous dire que lorsqu'on vieillit, on n'est plus considéré que comme un vieux croûton qui n'a plus sa place dans le monde littéraire et linguistique actuel.
domino
14:30 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agrégation, allemand, linguitiques, littératuer, civilisation
Pas la doyenne
L'année dernière, je n'étais, malgré mon grand âge, pas la doyenne de l'agrégation externe d'allemand. En effet, il y avait un candidat "classé" né en 1948.
Ceci est écrit dans les statistiques qui se trouvent au début du rapport de jury.
Donc, c'est bien ce que je disais, il n'y a plus de limite d'âge à l'agrégation. Evidemment, si vous voulez que votre agrégation soit prise en compte financièrement au niveau de la retraite, il faut compter avec la période de stage après l'agrégation.
Il n'y a plus non plus depuis belle lurette d'engagement quinquennal. Donc, on peut passer l'agrégation un ou deux ans avant sa retraite.
Personnellement, j'en ai eu maintenant confirmation je peux, si je veux, ne prendre ma retraite qu'à 65 ans et même après.
On nous dit que tant d'hommes et tant de femmes ont été classés à l'issue des épreuves écrites. Est-ce qu'avec un prenom mixte, je suis condidérée comme un homme ou une femme? Je pense avoir été classée puiqu'aucune de mes notes n'étaient un 0, cependant, les places de classement des non-admissibles ne sont plus écrites ne sont plus écrites sur les bordereaux de notes, c'est dommage, car on ne sait plus où l'on se situe.
Venir nous dire qu'il faut absocument une maîtrise pour réussir l'agrégation est un leurre : dans l'annexe publiée dans un BO spécial de 2003 (et pas de 2002, les conditions de concours, en particulier en ce qui concerne les candidatures multiples ayant complètement changées entre ces deux années-là), la liste des diplômes a été publiée entièrement. D'une manière générale il faut (du moins il fallait jusuq'à cette session-ci des modifications étant encore en cours pour les années à venir) :
- ou un diplôme de Bac +4 quel qu'il soit,
- ou le CAPES complet (avec stage réussi)
- ou être professeur certifié
- ou avoir rèussi sa 4ème année d'université et être inscrit en 5ème année (ce qui implique que ceux qui ont une première année de Master soitent inscrits en 2ème année de Master, or l'entrée en 2ème année étant sélective, ceux qui ont la mention AB en Master 1, ne pouvant pas s'inscrire en Master 2, les étudiants actuels qui n'arrivent pas à s'inscrire en Master 2 seraient bloqués pour passer l'agrégation, ce qui expliquerait qu'il y ait moins de candidats. Parce que le Master 1, contrairement à la maîtrise, n'est pas considéré comme diplôme complet.
(Personnellement on m'a refusée plusieurs années de suite en Master 2, parce qu'il "vaut mieux que je résussisse d'abord l'agrégation, c'est plus important pour mon métier", mais en attendant, je râte régulièremet l'agrégation, sans avoir de Master.)
Ceci dit ayant
- une maîtrise,
- un CAPES complet avec stage réussi,
(le stage réussi après le concours du CAPES (il n'en existait que d'un seul type, donc il s'appelait tout simplement CAPES et n'avait pas de qualificatif particulier, mais en fait, c'était l'externe) s'appelait CAPES pratique*)
et
- étant professeur certifié (bi-admissible à l'agregation),
je remplis triplement les conditions de diplôme... alors, je me demande pourquoi je ne suis plus admissible.
Cependant, en épluchant le rapoort de jury on apprend qu'un seul professeur certifié a été admis à l'agrégation externe de 2008, par contre une bonne dizaine de candidats d'Ecole Normale Supérieure et les trois "Docteurs", les trois candidats possédant un doctorat, ont été admis, eux, sans exception.
Alors, on se demande si le jury tient compte des diplômes dans les résultats. Peut-être que les "Docteurs" en allemand, sont admis d'office!
Je me demande aussi si étant à la fois professeur certifiée et titulaire d'une maîtrise, je suis classée dans les statistiques comme professeur certifiée ou comme titulaire d'une maîtrise, à moins que je sois comptée deux fois ou pas du tout dans le classement. Peut-être que dans leurs calculs un diplôme annule l'autre?
Le jury nous dit aussi que sur les 75 admissibles, 69 étaint présents au concours, donc 6 étaient absents, dont 4 qui se sont désistés parce qu'ils avaient réussi l'agrégation interne à la même session (ce qui est bien la preuve que l'on peut se présenter aux deux concours, malgré ce que ma affirmé encore un syndicaliste qui se réfère à des BOs antérieurs à 2003).
Mais, à mon avis, les candidats ayant réussi l'interne, ne sont pas obligés de se désister. Mieux vaut réussir les deux, parce que cela vous ouvrira davantage de portes : pédagogie, université, etc... Je pense qu'aucune réglementation n'oblige les candidats à se désister quand ils ont réussi le concours interne à la même session. En effet, au niveau des CAPES, dans les matières où il y a des CAPES autres que l'externe, des candidats réussissent en effet plusieurs CAPES la même année et choisissent ensuite celui qu'ils gardent.
Rien dans le BO n'empêche le candidat de réussir deux agrégations la même année.
Maintenant, dans la mesure où ces candidats se sont désistés (de leur plein gré?), on se demande si six autres candidats (les suivants sur la liste) ont été convoqués à leur place, ce qui serait normalement tout à fait dans la logique des choses. Jadis, on faisait une liste complémentaire dans laquelle on puisait de nouveaux admissibles et admis en cas de désistement. On se demande pourquoi cette liste complémentaire n'est plus éditée alors que la mention "liste complémentaire" existe toujours sur Publinet.
Voilà, en ce qui me concerne, j'estime qu'avec 10, 75 en traduction cette année, j'ai largement le niveau en langue requis pour l'agrégation et cependant, le jury ira se plaindre dans son rapport que "certains candidats (il s'agit de l'oral) présentent un niveau de compétence linguistique gobalement insuffisant", "un nombre croissant de candidats, y compris parmi ceux qui ont été déclarés admissibles, présentent de graves faiblesses, celles-ci touchent à la maîtrise, voire à la connaissance d'une ou des deux langues".
Et le rapport de jury cite (pour les oraux) :
- fautes de genre récurrentes (pour le commun des vivants, cela veut dire, qui reviennent souvent),
- déclinaisons audacieuses (ironique...?),
- conjugaisons incertaines ou improvisées,
- constructions aléatoires...
Est-ce que cela veut dire que les non-admissibles comme moi, ont de graves lacunes à la fois en allemand et en français?
Avec 10,75/20 en traduction, la seule épreuve où l'on fait vraiment appel aux connaissances linguistiques des candidats, je ne pense pas. D'ailleurs mes professeurs sont généralement unanimes, soit ils n'évoquent pas ma connaissance de l'allemand lorsqu'ils me font un corrigé de colle orale, parce qu'il n'y a rien ou presque rien à redire, soit ils me disent que c'et bien. Et je pense aussi parler et écrire un bon français (on m'a déjà félicitée pour mon français sur ce blog, bien sûr émaillé parfois de quelques fautes de frappe, mais il me semble que l'espion qui ajoutait des fautes où il n'y en avait pas soit parti). En lecture, donc en prononciation, accentuation, prosodie, mon professeur de version orale m'a encore dit il y a deux ou trois semaines que c'était parfait.
Alors pourquoi ne pas faire à l'écrit une barrière linguistique plus importante, en donnant de nouveau un coefficient plus important à la traduction et en ajoutant une épreuve de linguistique, comme il y en a une en anglais et faire par exemple une épreuve de compréhension orale dans les deux langues (en français aussi pour mettre les germaphones sur un pied d'égalité), de type CLES. Dans certaines académies, les candidats d'agrégation ne sont pas nombreux et les locaux des universités sont tout à fait équipés pour ce genre d'épreuves.
Personnellement, je pense que j'ai les connaissances linguistiques suffisantes, que je parle et que j'écris bien les deux langues, mieux le français que l'allemand cependant, car en allemand, je n'ai peut-être pas encore le niveau d'un écrivain, bien que j'écrive chez un autre hébergeur un blog en allemand, à propos duquel aucun allemand ne se rend compte que je suis française.
Alors si le jury ne veut pas de plaindre du mauvais niveau linguistique des candidats (que l'on trouve aussi en français, chez des française, une certaine année, une étudiante française qui avait été admissible alors que je ne l'étais pas, faisait des fautes du style "J'ai courri" au lieu de "J'ai couru", "il vainqua" au lieu de "il vainquît", etc... Bon, ceci dit, cela - oh là là, je vais être méchante - est peut-être dû à l'influence de nos professeurs allemands qui font des fautes de français en parlant.... fautes dont ls ne toléreraient pas que nous les fassions en allemand! (Mais j'ai même décelé ce type de fautes chez des néo-certifiés de français)
Parfois, je me demande si les étudiants ne pénètrent pas dans les bureaux des profs pour changer les codes-barres sur les copies???!!!!! A moins que des copies ne disparaissent et que l'on mette ensuite des notes bidons aux candidats pour ne pas devoir refaire les épreuves.
En tout cas, si le jury ne veut plus se plaindre du mauvais niveau en langue d'une partie des candidats admissibles, il faudra mettre une barrière linguistique plus importante à l'oral.
J'ai aussi des propositions à farie pour un meilleur contrôle des copies, mais ma note commence à être longue, alors j'arrête là.
Dominique
* Certains prétendent que mon "CAPES pratique" ne serait pas un diplôme valable (c'est pour cela que tardivament, j'ai terminé la maîtise), or dans les années 70, le CAPEs pratique était la réussite à l'année de CPR qui correspond à la deuxième année d'IUFM, donc à un bac +5. Ce Capes pratique était délivré un an (pour certains deux ans, ou pas du tout, mais je l'ai eu en un an), après la réussite au concours et l'année de stage, sur la base de deux inspections, une en collège et l'autre en lycée, soit la même journée, soit sur deux jours, si le lycée et le collège étaient dans deux villes différentes ce qui était mon cas.
09:17 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agrégation, rapports de jury
vendredi, 29 mai 2009
Ttrop vieux? Jamais!
Siac : Guide concours (Site du ministère)
Agrégation externe : "Aucune condition d'âge n'est imposée".
Alors, vive les vieux reçus à l'agrégation!
par domino
00:18 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agrégation, limite d'âge, concours, enseignement
mardi, 12 mai 2009
Blocage : Je suis contre...
Le blocage, je suis contre et pour cause ...
Quand sur 20 000 étudiants d'une université 1000 étudiants seulement participent à un vote à mains levées ou par passage entre des portes (tout le monde voit ce que l'étudiant vote...) le vote n'est pas représentatif. Où sont les 19 000 étudiants qui n'ont pas participé au vote?
Quand après les vacances de printemps seulement 250 étudiants d'une université qui en compte 20 000 participent à un vote pour ou contre le blocage et que le blocage l'emporte de 30 voix, est-ce un vote représentatif (de plus il s'agit d'un vote à mains levées avec peut-être un mauvais comptage).
Que font alors les 19 750 étudiants qui n'ont pas participé au vote.
La plupart des étudiants de cette "majorité silencieuse" font ceci :
- On les voit travailler dans la bibliothèque universitaire.
- Ils sont chez eux penchés sur leurs livres ou sur leurs ordianteurs... en train d'étudier les cours que leurs profs leur envoie par mails.
- Quand ils préparent des concours nationaux, ils passent librement les piquets de grève pour aller en cours.
- Parfois ils vont même chez les professeurs suivre des cours collectifs qui regroupent la quasi-totalité de leur groupe de TD ou de leur année pour les matières à faibles effectifs (J'en ai entendu parler dans ma famille).
Alors quand on voit que l'université de ces même 19 000 et plus d'étudiants sérieux, suspend les examens de la session, il y a de quoi s'insurger.
Est-ce qu'une toute petite poignée d'étudiants (une vingtaine au maximum à contrôler les entrées multiples d'une si grande université), peut ainsi tenir les autres en otage extérieur?
Voici un élément représentatif de cette majorité silencieuse :
La famille d'une étudiante ne lui laisse que 3 ans après le bac passé à 18 ans pour faire ses études universitaires. Pour ne pas faire de différences avec sa soeur qui est entrée dans la vie professionnelle scientifique avec un DUT (Bac + 2) à l'âge de 21 ans et gagnait déjà comme stagiaire presque autant que moi qui avait alors 25 ans d'ancienneté dans l'enseignement.
Profil : bac scientifique réussi avec mention. Etudes de lettres classiques, latin, grec et sanskrit.
Deux premières années (malgré les grèves de novembre décembre 2007) Tour réussi avec le niveau mention Bien.
1er semestre de cette année : réussi.
2ème semestre : cours pris chez l'habitant avec ses camarades, examens supprimés.
Le diplôme de Deug ayant été supprimé et cette étudiante entrant dans la vie professionnelle, pour ne pas perdre de temps dès juillet, elle a fait trois ans d'études pour rien, sortant de l'université, après des études brillantes, sans aucun diplôme universitaire.
Et tout cela à cause de 50 votes 'pour le blocage" qui empêche 19 000 étudiants de travailer.
Un an de vie active en moins pour redoubler pour avoir quand même les examens = un an de retraite en moins pour plus tard (c'est le calcul que fait le père).
A moins que les examens ne se tiennent aussi en secret "chez l'habitant"?
Deuixème cas de figure : Les adultes en formation continue et en congé formation.
Que se passe-t-il si en raison du blocage ils ne peuvent donner de certificats d'assiduité?
Leur congé formation se trouve annulé, et ils doivent rembourser une partie de leur congé, perdant leur salaire pour leur famille, etc...
Comme ces congés formation sont donnés au compte-goûte, ils ne rencontreront peut-être plus de telles occasions durant toute leur carrière.
Les bloqueurs se rendent-ils compte des drames personnels et familiaux qu'ils provoquent chez ces personnes sérieuses, en raison de la non tenue des cours et des examens?
Voilà tel personne en congé formation qui a besoin d'un meilleure salaire, d'une promotion qu'il pourrait obtenir grâce à un diplôme supplémentaire. Adieu, veaux, vaches, cochons, grâce aux bloqueurs, il n'obtiendra jamais la promotion tant convoîtée et le salaire plus élévé dont sa famille a besoin.
Un article de réaque? Pourquoi pas? Après tout, on cherche surtout son propre intérêt et celui de ses jeunes proches...
Sans compter que parmi les jeunes inscrits à l'université, tous, loin de là, ne passeront pas des concours d'enseignement. Pusique la grève est à propos de la réforme de ces concours.
domino
01:23 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : université, blocage, réforme universitaire, examens universitaires