vendredi, 29 janvier 2010
Bêtie a de gros ennuis
Doofie, mon personnage de théâtre, écrit dans son journal :
En ce moment mon amie Bêtie a de gros ennuis, elle n'a pas pu renouveller l'emprunt d'un livre à l'université sur son ENT, parce qu'elle n'a pas rencontré d'ordinateur le jour où elle devait le faire et elle n'est pas rentrée chez elle ce soir-là (elle pouvait le faire chez elle jusqu'à minuit), parce qu'elle dormait à l'hôtel pour ne pas arriver en retard le lendemain matin.
Quand elle a repris contact avec un ordinateur, elle a trouvé son ENT (espace numérique de travail) de l'université bariolé de grosses inscriptions en rouge, du style "inscription annulée pour cette année, en raison d'un problème UFR de ... bibliothèque. Et son inscription est annulée non seulement dans cette UFR, mais aussi dans une autre UFR où elle faisait ses langues rares et au bureau des Masters, alors qu'en raison de son activité professionnelle du 1er semestre, on lui avait donné des délais pour rendre ses travaux.
Bon, Bêtie (c'est pas la même que l'autre jour, car celles qui avait reçu des menaces du rectorat, elle est morte sous un train vous vous en souvenez, c'est une deuxième amie dpnt le prénom porte malheur).
Bettie s'est déjà occupé du Centre de Documentation et d'Information d'un collège, pendant un an avec une collègue TZR d'une autre matière comme elle et ensuite pendant un mois toute seule. Quand les élèves avait du retard, elle leur mettait un renouvellement rétroactif, à condition qu'il s montrent le livre. Cela évitait de faire reclamer les livres par la CPE, mais là encore il y avait une lettre pour les parents demandant de ramener le livre le plus vite possible, mais sans renvoi du collège, car si on renvoyait les élèves qui lisent, déjà qu'ils ne sont pas nombreux, où va-t-on?
Bêtie, lorsqu'elle a vu cela a vu sa vue se brouiller, elle a failli tomber dans les pormmes, puis elle est sortie de l'espace internet où elle se trouvait en disant à l'homme qui faisait la fermeture que c'était sans doute la dernière fois qu'il la voyait, qu'elle était renvoyée de l'université, qu'élle était en train de se tuer (ce qu'elle avait commencé à faire déjà), mais il a grommelé quelque chose, car il a cru qu'elle se mettait en colère contre lui et n'a pas cherché à la consoler.
Ensuite Bêtie est allé à la grande bibliothèque plaider sa cause, il est écrit sur les conditions de prêt, qu'en Master on peut garder les livres depuis 3 semaines et celui-là, elle ne l'avait que depuis 15 jours. Mais le monsieur a dit que ce n'était pas un livre à eux, mais à la bibliothèque d'UFR.
Doofie est sortie en hurlant, elle n'avait pas le livre sur elle, puisqu'elle n'avait à faire qu'un renouvllement en cliquant sur un logo dans son espace, et ce clic en retard, lui coûte son année universitaire.
Bêtie a hurlé longtamps, puis elle a senti une immense force d'auto-destruction monter en elle, elle a pris ses lunettes dans sa main, les a broyé avec cette immense force. Ne demandez pas à Bêtie d'aller où que ce soit en voiture, elle n'a plus de lunettes et ne peut pas conduire avant d'avoir fait mettre d'autres montures à ses verres incassables.
Bêtie sait qu'avec ce qu'elle a fait en sortant de l'espace d'ordinateur, elle mourra la nuit prochaine d'insuffisance respiratoire, la nuque lui fait mal et elle n'a plus voix.
Nous sommes demain, Bêtie est morte. Pour un clic manqué parce qu'elle n'avait pas d'odinateur ce jour-là.
Doofie
Pour Doofie, mon personnage de théâtre,
domino
22:39 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : harcèlement universitaire
dimanche, 24 janvier 2010
Les semestres...
Pour ceux qui comme moi sont déjà assez agés et ont fréquenté au moins une première fois l'université avant les années 2000, c'est à dire avant le XXIème siècle, on était habitué à une organisation en années.
Le "contrôle continu" étant apparu au début des années 70, on avait le choix entre le contrôle continu et l'examen terminal que choisissait surtout les étudiants salariés.
En maîtrise on avait un séminaire une fois tous les quinze jours, il durait plusieurs heures d'affilée, était toujours le même jour de la semaine et on n'avait qu'un séminaire dans la spécialité choisie.
Actuellement l'organisation en semestre est déjà embêtante pour les étudiants de licence 1, 2 et 3, on appelle licence 1 la première année d'université,etc... parce que les vieux ne savent pas qu'il n'y a plus de DEUG et que la licence n'est plus seulement la 3ème année, mais aussi la 1ère et la 2ème année. Alors il y a des profs de lycée qui sont parfois surpris de voir leur bacheliers frais émoulus, être déjà en licence et avoir 'sauté" deux ans ce qu'ils n'ont pas fait bien sûr. MAis tous fiers ils annoncent "Je suis en licence", alors on les croit en 3ème année!
Bon, ceci dit. J'en reviens aux semestres. La licence est composée de 6 semestres.
Chaque semestre est composé de 6 unités de valer donnant un certains nombres d'ETCS selon leur importance dans le cursus. Toutes les UVs doivent être acquises pour obtenir le semestre.
Voilà donc une étudiant de deuxième année, il a râté deux UVs aux 3ème semestre (début de la 2ème année), il a un rattapage fin mai ou en juin. Mais il ne sait pas à l'avance s'il le réussira ou non. Au 4ème semestre il réussit toutes ses UV dont une par exemple la seconde langue vivante qui fait suite à son UV de secode langue vivante du 3ème semestre. Au rattrapage il réussit l'une des deux UV de 3ème semestre lui manquant, mais il râte encore sa seconde langue de 3ème semestre.
N'ayant pas le 3ème semestre, il ne pourra pas s'inscrire en 3ème année l'année suivante et devra refaire son 3ème semestre un an après et va ainsi être retardé d'une année pour une UV. Parfois on permet quand même aux étudiants d'être à cheval sur 2 années, mais s'il manque beaucoup d'UV de 3ème semestre par exemple et pas du tout de 4ème semestre, l'étudiant va quand même devoir refaire ses UV de 3ème semestre après le 4ème semestre.
Rien à voir avec l'Allemagne où les mêmes enseignements sont dispensés aux deux semestres. Si bien qu'un étudaint qui a râté son 3ème semestre entre octobre et janvier peut reprendre celui-ci entre mars et juillet.
En France il n'y a plus de session de septembre, donc plus moyen de mettre à profit les grandes vacances pour rattaper ce qu'on a pas eu le temsp de faire pendant l'année, si on était bousculé.... ou salarié. PAr exemple pour ceux qui sont profs, la session se septembre était quand même bien utile.
Ceci pour les licences, mais ensuite en MAster, c'est encore plus compliqué...
Car le rattrapage ne se fait pas en juin, mais un mois après la date prévu pour rendre les devoirs et faire les exposés.
En master Recjherche, la 1ère année correspondant à l'ancienne Maîtrise (celle d'avant le Master), et la 2ème année correspondant à l'ancien DEA. .
Au troisième semestre il y a 3 UV à obtenir : celle des séminaires transversaux, celle de la spécialité du mémoire, et celle d'une autre spécialité de la matière. Toutes ces UV sont constuées de séries de séminaires. Les séminaires transversaux étant par exemple au nombre dde 12 pour un 3ème semestre de Master (début de la seconde année), les séminaires de matière ayant lieu toutes les semaines. Et étant au nombre de 2. Des dispenses sont prévues pour les salariés, mais dans ce cas, il faut rendre des devoirs, car pour les étudiants "libres" pour certains séminaires sauf celui de spécialité, la présence suffit.
Au troisième semestre, il y a aussi un rapport d'étape sur le mémoire à faire, sans la moyenne au rapport d'étape, point de salut, même si par exemple salarié au premier semestre, vous êtes davantage libre au deuxième semestre et que vous terminez votre mémoire dans l'année, et que vous mériteriez au mois de Mai un 16/20 pour votre mémoire, si vous n'avez pas présenté votre rapport d'étape en Janvier, vous devrez attendre un an pour faire votre soutenance de mémoire et vous réinscrire l'année suivante, même si vous l'avez terminé au 4ème semestre et que vous avez toutes vos UV.
Mas comme l'entrée en deuxième année de Master est sélective, encore faut-il qu'on vous accorde le redoublement.
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Bon, ceci pour vous montrer les inepties de l'organisation en semestre, sans que les enseignements de semestres de début d'année soit de nouveau assurés dans la deuxième partie de l'année.
Et si vous avez râté la deuxième partie de l'année, sans que les enseignemetns des semestres de la fin de l'année précédente soient assurés en début d'année suivante.
Autant pour la licence que pour le Master, si vous avez râté un 2ème semestre et réussi le 1er, il faudra laisser passer six mois avant de pouvoir refaire ce 2ème semestre. Alors que si les mêmes enseignements étaient assurés à chaque semestre, l'étudiant qui a râté un 2ème semestre pourrait reprendre ce semestre au début de l'année suivante, et faire son troisième semestre en fin de sa 2ème année d'études est n'être ainsi décalé que d'un semestre au lieu de deux.
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Ceci dit, il y a aussi le problème de la "Mastérsation de l'Enseigneement".
Il faut avant tout bien distinguer entre les Masters Recherche et les Masters Professionnels, même pour une même matière, littéraire par exemple.
L'équivalent d'un CAPES, ne serait pas un Master Recherche, tel que celui qui ressemble au DEA, masi contient beaucoup plus d'UV. Mais un Master Professionnel, dont la 2ème partie serait passée en IUFM. Ce qui revient en gros au même que le CAPES, au point de vue niveau d'étude. Et cela reviendrait à reconnaître le CAPES externe complet avec stage au niveau Bac + 5, ce qui correspond au nombre réel d'années d'études et de stages qu'il faut pour l'obtenir (en sachant que souvent il faut beaucoup plus que 4 années d'études à partir du bac pour l'obtenir, même pour de très bons élèves de lycée). Je prends l'exemple d'une de mes anciennes élèves, première de la section littéraire du lycée où j'enseignait, avec un niveau rarement atteint, bac avec mention TB, qui avant d'obtenir le CAPES d'allemand a fait sa licence, deux années d'assistante en Allemagne, et 2 années de préparation du CAPES externe plus son année de stage, ce qui revient pour une très bonne élève de lycée à 8 années d'études avant d'être professeur certifiée. Et elle n'a pas fait de Master, et n'a pas préparé l'agrégation.
Reste le problème de l'agrégation qui reste "inchangée" selon les textes (du moins d'après les renseignements que j'ai). Cependant des bruits courent selon lesquels il faudrait, dans un proche avenir, le Master 2ème année pour passer l'agrégation, ou le DEA pour les anciens. Mais alors que faire des professeurs qui passent leur agrégation? En fait le CAPES complet donnerait l'équivalence du Master 2ème année professionnel. (Ce qui n'est pas la même filière que le Master recherche). Mais que faire de ceux qui peuvent actuellement passer l'agrégation grâce au titre de professeur certifié (même par liste d'aptitude, c'est à dire en étant devenu certifié sans concours de CAPES), de PLP2 (professeur de lycée professionnel) ou de professeur des écoles?
Maintenant Doofie a un CAPES externe (il n'avait pas ce nom à l'époque, car c'était le seul type de CAPES qui existait) avec stage réussi (en un an mes bons amis, elle n'avait pas redoublé son stage, comme c'était le cas pour la moitié des stagiaires à l'époque!). Donc, Doofie aurait de toute façon, même si elle ne réussit pas le Master Recherche (elle a quand même sa maîtrise), l'équivalence du Master professionnel option enseignement. L'univeristé faisant bien la différence entre les deux.
Maintenant, Doofie avait aussi eu en son temps la sacro-sainte licence d'enseignement, qui n'avait rien, mais rien à voir avec une licence professionnelle. Car c'était la licence la plus prisée, celle pour laquelle il fallait entre autres faire absolument deux certificats de littérature. En fait, la licence d'enseignement était la licence par excellence, celle par laquelle, même en ayant fait une autre matière que le français, porter le titre de "licencié es-lettres", ce qui a l'époque était un titre prestigieux!
Avec une maîtrise, vous étiez un maître-es-lettres, et avec un doctorat de 3ème cycle, équivalent du DEA ou du Master 2, le titre de docteur es-lettres. Le doctorat d'université correspondant au doctorat actuel. Et le doctorat d'Etat à l'habilitation à diriger des recherches qui permet de porter le titre de Professeur des Universités, l'équivalent du Professor Docktor (Pr Dr) en Allemagne.
A l'époque les séminaires de maîtrise (celui que j'ai suivi au début des années 70) était commun avec ceux du doctorat de 3ème cycle, et peut-être aussi avec celui d'université, car je me souviens que nous étions assez nombreux à suivre ce séminaire de linguistique, environ une vingtaine ou une trentraine d'étudiants, en tout cas cela formait dans la salle de la vieilel fac un cercle bien large, et des étudiants plus âgés que nous et dans des années supérieures suivaient aussi ce séminaire. Dans lequel on faisait en gros le programme du séminaire transversal actuel du M2 (de la 2ème année de Master), la phonologie ayant été faite en licence (3).
Bien sûr je trouve que ça ne sert à rien de faire grève pour tout cela. Il vaut mieux trouver des arménagements internes avec les univesités, pour que comme en Allemagne, les mêmes enseignements soient assurés aux deux semestres, de façon à ce que les étudiants puissent réelleement progresser par semestre et non par demi-année, "redoublables" que 6 mois plus tard.
Prenons le cas de Doofie qui n'a pu suivre ses séminaires de 3ème semestre de Master à cause de ses remplacements du 1er trimestre scolaire, si les mêmes séminaires avaient lieu le semestre suivant, elle ne serait pas obligée d'attendre un an pour pouvoir tenter de nouveau ses UVs. Parce que les enseignements qu'elle a râté (na pas pu suivre) au 3ème semestre, ne sont plus assurés au 4ème semestre, mais remplacés par d'autres moins nombreux.
En Allemagne, les mêmes enseignements sont refaits à chaque semestre, souvent avec les mêmes horaires que les semestres précédents. C'est comme les trains, pendant toute la validité d'un horaire, ils partent toujours du même quai, les quais de départ étant affichés sur de grands affiches jaunes collées sur des panneaux sur tous les quais.
Je suis française, et pas allemande, mais je reproche quand-même à l"organisation française un manque de stabilité.
domino
23:39 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : université, réforme des universités, semestre
jeudi, 31 décembre 2009
Exprès?
Doofie, TZR d'allemand, écrit dans son journal :
- C'est bizarre, mais alors que les années précédentes, je n'ai presque pas été embêtées pour les remplacements et que je pouvais aller à l'université suivre les cours d'agrégation presque comme je voulais (disons que même pendant les remplacements, j'arrivais au moins à suivre deux journées de cours), cette année, alors que j'ai été admise dans une filière sélective on me trouve des remplacements qui recouvrent exactement les jours où j'ai des séminaires, qui depuis la réforme des universités, sont devenus tellement nombreux que les profs en activité en serait pratiquement empêché de suivre des formations de bac + 5, par exemple des DEA. Or, dans un ou deux ans, un diplôme de Bac + 5 sera obligatoire pour se présenter à l'agrégation, apparemment même pour les profs certifiés.
Doofie fait le rapprochement avec ceci :
L'année où elle a terminé sa maîtrise (auparavant, elle avait au C2 (certificat de deuxième année de second cycle universitaire), brillamanet réussi dans sa jeunesse, à ne pas confondre avec le nouveau C2i un certificat d'informatique qui se passe au niveau licence - ou plus haut, si on ne l'a pas encore - est est dans les sections littéraires essentiellement axé sur la présentation des recherches, le travail collaboratif et les présentations de diapositives servant aux conférences universitaires) et que Doofie a réussi l'an dernier, à l'université, il s'appelle C2i premier niveau mettant à profit ses inter-suppléances pour ajouter quelques examens à sa formation, examens qui sont devenus obligatoires pour ceux qui passent le concours de professeur des écoles et le seront sans doute bientôt obligatoire pour ceux qui passent les concours d'enseignement comme l'agrégation.
- Donc, reprend Doofie dans son journal, quand j'était inscrite en maîtrise, dès que des collègues ont su que je préparais une maîtrise, j'ai eu un remplacement jusqu'à la fin de l'année ou presque, le remplacement s'arrâtant précisément le jour de la fin des cours de maîtrise, c'est à dire fin Mai.
Ici, c'est bizarre, mais je venais d'apprendre que j'allais entrer dans ma filière sélective de bac + 5, et alors que je n'avais pas eu de remplacement en septembre, boum, pour mettre fin à la joie de pouvoir assister à tous ces bons séminaires dans une matière de prédilection pour moi (quand quelqu'un étudie une matière qui correspond à une matière scolaire dans le secondaire, celle-ci est divisée en plusieurs matières à l'université... par exemple un étudiant de moldave étudiera la littérature moldave, la langue moldave (linguistique) la cvilisation moldave l'histoire des idées moldaves et fera de la traduction moldave-français (version) et français-moldave (thème) chacune de ces branches de sa matière, étant une matière à part entière au niveau universitaire.) donc, alors que je me réjouissais d'asssiter à tous mes séminaires et que j'avais réussi à combiner tous mes horaires universitaires sur quatre formations avec seulement un chevauchement d'heures dans la semaine, mais cours tous les jours du lundi au vendredi boum! j'apprends que j'ai un remplacement avec cours tous les jours du mardi au vendredi et le collège étant desservi que par deux autobus de retour le mercredi, le premier étant à 13 heures 30, impossibilité d'arriver avant 17 heures le mercredi....
- Le premier remplacement, prolongé deux fois, a duré précisément du premier séminaire transversal (le premier jour du remplacement était deux ou trois jours avant ce premier séminaire qui avait lieu tous les mardi durant le remplacement et était fini ensuite), au dernier jour de ce séminaire. Les deux dernières semaines il y avait deux séminaires transversaux un le mardi et un le mercredi.
- Si la collègue qui m'a amené deux ou trois fois le mercredi vers Grande Métropole m'avait prise ces deux derniers mercredis -la collègue rentrait chez elle le mercredi à midi, logeant sur place certaines nuits quans elle finissait plus tard - j'aurais pu assister à ces deux séminaires. S'il n'y avait pas eu de travaux sur la voie SNCF, j'aurais pu arriver avec une demi-heure de retard au séminaire.
- Premier de ces deux mercredis, j'attends la collègue.... elle n'apparait pas... je cours à la place du bourg d'où part le premier bus de retour vers 13 heures 30 et je réussis à l'avoir de justesse, grâce à la déviation qu'avait le bus qui était systématiquement toujours 10 minutes en retard sur son horaire! Et ceci depuis le retour des vacances de Novembre à cause de travaux sur sa route habituelle! Ensuite je prends le train qui part vers 14 heures.... Non, le train ne roule pas, il est remplacé par un bus, qui va jusqu'à la gare près de chez moi. Là, il faut attendre un autre bus qui remplace le train devant la gare, ces travaux ayant lieu dans la journées, les trains du matin et du soir n'étant pas affectés par ces travaux. Là, je reprends le train jusqu'à assez grande ville... universitaire aussi, mais ce n'est pas mon université, on ne fait pas ce niveau de matière là-bas.
Et Doofie, mon personnage de roman-théâtre, de continuer à écrire :
- Arrivée à cette gare là il faut prendre le premier train en partance pour Grande Métropole, donc attendre encore un quart d'heure dans le froid déjà vif à cette époque (début Décembre). Ensuite il y a encore un quart d'heure de métro entre cinq et dix minutes à pied juqu'à l'université où j'arrive vers 18 heures, juste pour la fin des cours, et je tombe nez à nez avec ma professeure dans l'escalier, accompagnée de l'autre étudiant de ma matière (sous-matière pour le secondaire). Juste assez pour glâner les renseignements sur le cours, ma professeur me disant "Avec la crêve que vous avez, ce n'étais pas la peine de faire tout ce chemin - ça se voyait que j'avais la crêve, à mon nez à mes yeux, à ma paleur, j'avais la crêve depuis plus d'un mois... Ce mercredi-là j'ai quand même vu la prof et je suis allée à un autre cours d'une autre formation ensuite. Cours que j'ai râté la semaine suivante, sans avoir pu prévenir le prof...
- Le mercredi suivant était le dernier jour de mes séminaires transversaux, les seuls dont les dates exactes sont affichés sur le tableau d'affichage des Masters. C'était aussi le dernier jour de mon remplacement. Depuis la fin de mon cours à 11 heures 30, je me susi dépêchée à tout préparer pour ma collègue qui revenait le lendemain : les cassettes, remplir les cours de la journée sur le cahire de texte, lui mettre quelques indications dans son casier, mettre les notes sur l'ordinateur, avec les coefficients spéciaux que j'ai trouvé, j'ai trouvé qui si pendant un cours je donnais une note sur 5 à un élève, celle-ci comptait pour 5/5 dans le calcul des notes et était calculé automatiquement dans la moyenne, j'espère que ma collègue n'aura pas mis des 5/20 au lieu des 5/5.... et ce faisant il était l'heure du car, le temps de chercher quelqu'un pour ouvrir la porte du collège, car je n'ai pour ces deux mois jamais eu de badge (un sésame ouvre toi qui permet d'ouvrir les portes du collège), il faut que je trouve quelqu'un pour ouvrir, il est tard, je vais râter le bus. Je cours le plus vite possblie, mon sac à dos allégé des six livres de classe que j'ai rendu à la vie scolaire! - et vlan, sur la place, il y a bien un car, mais ce n'est pas le bon, le mien est déjà passé!
Ne voulant pas retourner au collège et me faire réouvrir la porte, pour me mettre au chaud, j'atttends le suivant, sur les horaires c'est écrit 15 heures 20, j'attends donc presque deux heures tout en mangeant le pique-nique soigneusement préparé par Schnelly. 15 heures 20, 15 heures 40, 15 heures 50.... pas de car, ah! en voilà un, il va vers une autre gare...pour laquelle il n'y a je crois qu'un car par jour et encore, pas tous les jours... La chauffeure ne sait pas si l'autre bus va passer ou est passé. Je téléphone à Schnelly qui va arriver vers 16 h 30 à gare où je prends le train. Il relit les horaires et dit : Ce car là ne roule pas le mercredi.J'aurais dû prendre l'autre bus qui m'amenait sur la gare d'une autre ligne après 50 minutes de parcours, et j'aurai peut-être eu un train pour Grande Métropole, mais ce n'est pas sûr, mais j'aurai de toute façon eu un bus à partir de la corresponce à cause des travaux sur la voie.
Je me sens là au bout du monde, je dois donc retouner au collège et prendre le car qui s'arrête devant le collège le mercredi soir, alors qu'il n'y a que quelques sportifs à ramener chez eux. Et paradoxalement le mercredi à 17 heures, toutes les lignes parfois très locales et desservant seulement des villages et pas de gare, s'arrêtent devant le collège et tournent presque à vide, contrairement aux autres jours où elles tournent à plein. On m'a d'ailleurs interdit de prendre les bus qui sont exclusivement "Transports d'enfant" comme aux passagers de ligne régulière, alors qu'en tant que prof j'ai en principe le droit de les prendre, mais systématiquement les chauffeurs me refusent. Je ne peux donc prendre que les lignes régulières qui sont aussi pour les pasagers lamda.
Bon, j'arrive vers 18 heures à Gare de départ, plus la peine de songer à aller à Grande Métropole et à l'univesité. Le lendemain, départ pour l'université, j'arrive à assister à un séminaire non transversal et à d'autres cours; vendredi, je fais des devoirs de traduction sur table, un séminaire de matière était prévu, mais n'a pas lieu et est reporté au Vendredi suivant (celui où il a tant neigé et où j'ai fait beaucoup de parcours en taxi...pour joindre un collège à l'autre, mais je ne le savais pas à l'avance). Le lundi, je passe un oral d'examen partiel pour une aure formation que je suis pour mes jumelages, moi-même et l'expérimantation de l'apprentissage de deux langues inconnues ensembles, les langues que j'ai choisi ne sont ni latines, ni germaniques, pour ne pas ressembler à des langues que je connais déjà! Ouf! Je l'ai réussi! (Bien sûr, on va s'arranger pour que je ne puisse pas passer les autes partiels, c'est évident! et que je râte mon année...)
Voilà, le lendemain, je consulte mon i-prof par hasard comme cela un mardi matin, et boum... ! Vous savez la suie, je vous l'ai racontée hier... Le remplacement dans la neige, et les transports en commun... avec des cars qui s'élancent dans les montées pour ne pas patiner (quelle vie dangereuse!), et des taxis qui vous prennent après avoir fait un tête à queue et avoir été dans le fossé...
Si je n'avais pas eu cette semaine de remplacement, j'aurais été à une conférence-séminaire importante le jeudi et à un séminaire de ma deuxième matière de Bac +5 le Vendredi... je n'ai pas pu y aller.Je n'ai eu le temps que de passer le mercredi après-midi et d'assister à quelques cours, voyant quelques collègues, mon prof du mercredi soir m'avait prévenu qu'il n'était pas là.
J'avais peut-être clamé trop fort le jeudi précédent ou le vendredi que j'avais fini mon remplacement, et que j'allais enfin pouvoir assister à des séminaires la semaine suivante Où est le collègue ou l'étudiant atteint d'espionite aigüe. Et qui téléphne au rectorat pour me faire avoir immédiatement un autre remplacement pendant mes séminaires.
On peut imaginer ausi qu'on me donne par temps de neige, des remplacements sur deux établissements distants de 65 kilomètres par les transports en commun presque impossibles à faire pour me faire destituer ou me faire convoquer à la médecine du rectorat (vous savez ce que j'en pense..), pour me mettre en congé et m'obliger à prendre une retraite très incompète à 60 ans alors que j'aurais une retraite complète à 65 ans.
Brr... brr.. quelle vie dangereuse et épique...
Doofie lève son stylo, "tiens, je n'ai pas encore pris mon petit déjeuner" se dit-elle et il est presque midi.. Schnelly en vacances écoute la radio dans la cuisine (on n'a pas la télévision), j'entends qu'on parle de 'l'éblouissement d'un pays pauvre", de "Camus".... un prof à l'accent vieille France et qui parle comme on parlait à la radio dans les années 50/60, répond à une interview.
domino
11:51 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : université, études, doofie, remplacements, tzr, suppléances
dimanche, 13 septembre 2009
Les études de Doofie... (2)
Doofie écrit :
Voilà, dans les récit de mes études j'en était presque arrivée à la fin de mon redoublement de première année.
En fait, j'ai fait traduction et toute la grammaire allemande comme en première année. Comme à cette époque là on ne donnait pas les notes quand on avait réussi, tout ce que je sais c'est que j'ai eu mention Assez Bien à mes "UV bloquées d'allemand" (cela veut drie que l'on comptait toutes les UV (unités de valeur, appelées de nos jours UE ou unité d'études), et Bien à mon UV de néerlandais débutant.
Lors de cette première année de néerlandais, j'ai étudié un livre dédié aux "Avontuuren van Laarmand, kaasvertegenwoordiger". c'était une méthode pour débutants Lors de ma première première année, j'avais eu un peu d'anglais en fin d'année, de la version. Sinon, on pouvait suivre les cours avec les spécialistes si on voulait, mais ils avaient cours en même temps que nous et étaient 1500 dans l'amphi, nous en allemand on était que 400 (Ce qui est beaucoup par rapport à aujourd'hui où dans la même université il y a rarement plus de 30 germanistes en première année!).
Pour les TD, on était répartis en 10 groupes... On faisait un test en début d'année pour nous mettre en groupes de niveau d'environ 40 personnes, mais en général au bout d'un ou deux mois, on était plus qu'une vingtaine par groupes car beaucoup abandonnnaient en cours d'année.
Lors de ma première première année, j'ai été mise dans le groupe 5. Donc, celui du milieu, les bilingues étant dans les groupes 1 ou 2. Schnelly est arrivé lors de ma deuxième première année, il avait eu le bac en même temps que moi, mais sans mention, et dans un lycée français d'Allemagne, mais son bac est d'une académie française. Là-bas, bien que de père français, il était dans la classe des germanophones. C'est vrai que au début de notre mariage qui a eu lieu 5 années plus tard, Schnelly rêvait tout haut la nuit en dialecte sarrois.
Lors de ma deuxième deuxième année, malgré mes progrès en première année, j'étais toujours dans le groupe 5 et Schnelly dans le groupe 1. Nous nous sommes rencontrés dans un couloir de la vieille fac où j'avais décidé de faire l'option néerlandais. La suite, çà ne vous regarde pas, mais il était pour moi exotique. Il avait un accent pas de chez nous et faisait des germanismes en parlant et en plus à cette époque là, il était extrêmement mignon (et moi aussi j'étais pas mal, mince, sportive et j'avais un beau petit minois avec des yeux marrons qui flamboyaient ou pétillaient). On était les amoureux de la fac, mais on travaillait beaucoup. quand vous verrez tout ce que j'ai lu en deuxième année, vous comprendrez.
Schnelly ramenait beaucoup de livres d'Allemagne, qui concernait notre programme. Moi, je continuais à aller chez ma corriespondante pendant quinze jours à 3 semaines par an, mais ces séjours étaient très profitbles, car, dans la mesure où j'étais allée pour la première fois en Allemagne en Terminale (ma correspondante était venue pendant les grandes vacances précédentes et elle a fait des études de Germanistik et Romanistik française).
Qu'avait fait Schnelly pendant que je faisais ma première première année d'allemand? Il avait fait un an de droit français à Sarrebrück et avait réussi sa première année de droit; il avait voulu être médecin mais avait râté le bac D (sciences ex) en 1967, donc, il n'avait pas chopé le bon bac, car il a redoublé en Terminale A (littéraire), et eu son bac de justesse, enfin avec 11 de moyenne quand même. Quant à moi, j'avais eu deux points de plus de moyenne avec 3 ans et demi d'âge en moins!
Bon, j'ai encore dit du mal de Schnelly se dit Doofy, mais ceci est mon journal et personne ne le lit.
(Enfin, Doofie, tu sais bien que si tu écris sur mon blog, beaucoup de monde va le lire, soupire domino, votre serviteur).
Bon, bref, en première année, il m'expliquait Wohin treibt die Bundesrepublik et Karl Jaspers. ça parlait des Notstandgesetze (les lois d'exception).
Comme il avait fait du droit constitutionnel et du droit international, c'était un féru de droit et je me tapais toutes les constitutions en allemand (celle du Bund et celles des Länder) , ce qui complétait ma formation en ce qui concerne la partie de programme de civilisation entre 1945 et 1968 (on était en 1969-70).
Schnelly avait changé d'orientation parce que son deuxième choix d'orientation avait été "Juge pour Enfants", mais quand il avait vu ce que recouvrait ce métier, il avait changé d'idée et comme il avait besoin de quelque chose rapidement, parce que ses parents ne pouvaient pas lui payer de grandes études, il a donc décidé de partire dans l'enseignement, et des études d'allemand en France, c'était ce qui pouvait le faire le plus vite entrer dans la vie professionnelle. Il avait une bourse de 300 francs par mois (environ 50 Euros) et avait du mal à joindre les deux bouts et il travaillait pendant les grandes vacances pour avoir un peu plus d'argent durant l'année universitaire. Je me souviens lui avoir payé un savon avec mon dimanche qui était de 3 francs par semaine et qu'il était fauché et n'avait plus de savon pour se laver!
On n'a pas passé l'IPES ni l'un ni l'autre, parce que finalement, ça nous aurait obligé à être profs et on aurait pu aussi être interprêtes. On avait beaucoup de copains et copines en seconde année qui avait 1000 francs par mois, grâce à leur IPES et dont ces années comptent dans leur ancienneté, ce qui n'est pas le cas pour nous.
Mais je complétais cette bafouille sur la deuxième première année pour cela : parmi les oeuvres lues je me souviens aussi de Tonio Kröger d(pendant la première, première année) de Thomas Mann et Prinz von Homburg de Heinrich Kleist en plus de Böll, Kafka, Jaspers et Dürrenmatt. Sinon, le programe était le même que lors de ma première première année avec le néerlandais en plus.
Bon, me voici, mentions en poche, en seconde année, où j'obiendrai tous mes examens à la première session (le redoublement de première année avait été profitable, même s'il semble qu'il était dû à une limite d'âge inférieure, car j'avais eu une année d'avance, maintenant perdue).
Schnelly, lui avait eu sa première année avec mention Bien en allemand, et en Bien ou Assez-Bien (je ne m'en souviens plus!) néerlandais. Donc, il avait une mention plus haute que moi en allemand, mais pas en néerlandais.
En seconde année, je suis déscendue à la mention tout juste en allemand, et je suis montée à la mention Très Bien en néerlandais. Schnelly était descendu à la mention Assez Bien en allemand, et a râté son néerlandais à la session de juin, je lui ai donné quelques cours et il a eu la mention Très Bien aussi à la session de septembre, soit 3 mois après ma mention Très Bien à moi. Le DEUG n'existait pas encore, mais s'appelait DUEL, DUES, DUEJ ou DUEM selon les facultés ou universités et la section de celle-ci, L signifiant littéraire, S scientifique, J juridique, etc... Donc, nous avons eu le DUEL.
Pendant les vacances j'avais eu une lettre de mon prof de néerlandais, me demandant si je voulais faire encore l'option en 3ème année de néerlandais ou si je voulais faire carrément une licence de néerlandais (3ème année). Mais je ne pouvais pas, car pour la licence d'enseignement, qui était la meilleure licence, et la seule qui permettait de se présenter au CAPES de la même matière (actuellement, on peut passer n'importe quel CAPES avec n'importe quelle licence), pour cette licence là il fallait absolument deux UV ou certificats de littérature allemande, et la quatrième UV devait être aussi une UV d'allemand (la troisème était la traduction). Donc, il n'y avait pas moyen de faire le néerlandais, ou alors j'aurais dû le faire en plus. Mais Schnelly ne voulait pas, alors j'ai fait comme Schnelly.
Bref, on a fait encore un sans faute en troisième année, en obtenant tous les deux notre licence sans mention à la session de septembre, ou du moins, la mention n'avait pas été calculée. Mais javais bien la mention AB ou B en linguistique, d" UV dans laquelle j'avais obtenu des noters au delà de 12 au contrôle continue et j'avais aussi 12 en oral de traduction (c'était un thème oral, et même si on ne pouvait savoir ses notes lorqu'on avait réussi, la prof qui m'avait interrogée, m'avait dit ma note lors de mon passge. En thème oral, j'ai eu plus que Schnelly qui était pourtant bilingue de naissance et a dû repasser cet oral à la session de septembre. Moi, j'avais mes deux oraux de littérature à repasser (on était encore dans un système où il fallait réussir l'écrit pour avoir le droit de passer l'oral, comme aux concours actuellement, et on gardait le bénéfice de l'écrit pour la session de septembre, ce qui était mon cas, et le cas de Schnelly en traduction). J'ai travaillé ma littérature pendant toutes les vacances, malgré le fait que ma mère avait failli mourir d'une péritonite au mois d'août et que j'avais trimé tout août et septembre, à faire le ménage pour cinq, avec deux repas différents quand ma mère était à l'hopital (ma petite soeur, alors agée de 13 ans était difficile et ne mangeait pas comme les autres) et en février 73 re-belotte quand ma mère, décédée il y a peu à un âge avancé, s'est fait opérer de l'estomac, ce qui l'a encore amenée un mois à l'hopital plus un mois de convalescence pendant lequel je faisais encore un troisième repas sans mets irritant pour l'estomac. Et en plus tout le ménage, et cela pendant l'année ou je passais à la fois le CAPES et la maîtrise comme Schnelly. Nous avons râté tous les deux le CAPES : Schnelly avait oublié de recopier une phrase en thème et avait eu la note mémorable de 1/20. Ce qui pour un germanophone était une note mirobolante, surtout en thème qui était sa matière forte, mais on avait compté la faute maximum pour chaque mot oublié. Par la suite, il a été 3 fois admissible au CAPES, et est devenu certifié par liste d'aptitude arprès avoir été AE. Quant à moi, je l'ai eu au 3ème essai en 1976, une année où je préparais sans Schnelly, mais avec une agrégative qui était ma meilleure copine à l'université. La deuxième fois on préparait à quatre, avec une copine qui a eu son CAPES cette année là, je crois en 74 ou en 75. J'avais passé une année en 75,
Bon, mais revenons en 2ème année, car vous êtes sans doute curieux de savoir ce qu'était ce fameux programme digne de 3 agrégations passées la même année.
On avait
Littérature
Plusieurs questions de civilisation
Compréhension sur la question sur la Weimarer Republik, on nous passait un document lu à toute vitesse, sur un vieux magnéto dans un amphi et il fallait faire le résumé du document entendu et le commentaire. J'écrivais très vite et je prenais pratiquement tout le texte en notes, ce qui me facilitait la tâche ensuite.
Traduction
On avait des questions qui étaient un peu hubrides entre la littérature et la civilisation comme la guerre de 30 ans (1618-1648) et le baroque.
Alors, pêle-mêle :
La République de Weimar.
Oeuvres lues :
- Friedrich Maria Remarque : Im Westen Nichts Neuses.
- Ernst von Salomon : Die Geächteten (peut-être aussi der Fragebogen).
- Joseph Roth : Radetzkymarsch.
Civilisation du 19ème siècle (1815 à 1870)
Oeuvres lues :
- Der Vormärz (RÜB) (Anthologie)
- Das Junge Deutschland (RüB) (Anthologie)
- Heinrich Heine : Deutschland, ein Wintermärchen.
- Büchner : Woyzzeck, Der Hessische Landsbote, Dantons Tod, Leonce und Lena, Lenz.
- Pour le Biedermeier : Romeo und Julia auf dem Dorf de Gottfried Keller et Aus dem Leben eines Taugenichts de Joseph Eichendorff.
- Le baroque et la guerre de 30 ans :
Oeuvres lues :
Grimmelshausen : Simplicius Simplicissimus et die Landstörzerin Courasche.
Böhme : Der schlesiche Mystiker.
et des textes de Gryphius, Opitz et d'autres auteurs baroques probablement en anthologie. Et aussi une Geschichte der Barockliteratur.
Sinon, on avait aussi dans un programme purement littéraire :
Les Buddenbrooks de Thomas Mann
et
Irrungen, Wirrungen de Fontane.
Je me souviens aussi d'un cours sur Louis II de Bavière et Lola Montès par le même professeur qui faisait le baroque.
Je ne sais pas si j'ai fait Brecht : Herr Puntila et son valet Matti en seconde ou en troisième année.
En troisième année, j'avais donc :
Traduction (version écrite et thème oral, mais on avait un TD de thème avec des devoirs écrits pendant l'année).
Linguistique que j'ai prise en contrôle continu.
Littérature 1 et litérature 2.
L'une des UV étant consacrée à la littérature classique et l'autre à la littérature contemporaine (années 50/60 et XXème siècle). On était en 1971-1972.
J'avais un TD sur Don Carlos de Schiller.
Et je pense avoir lu :
Hyperion de Hölderlin.
Heinrich von Ofterdingen de Novalis.
Iphigenie de Goethe.
Die Râuber de Schiller.
Plus un tas de petites oeuvres classiques et romantiques citées dans le cours sur la littérature de la fin du XVIIIème siècle et le début du XXème siècle, comme des pièces de théâtre, des nouvelles etc..
J'ai lu aussi Des Knaben Wunderhorn des frères Grimme entièrement (recueil de chants populaires).
Andorra de Max Frisch (on avait un TD et un cours magistral sur cette oeuvre)
Mais j'ai lu aussi tout le théâtre de Max Frisch et son journal.
Quatre volumes de poèmes de Brecht.
Je ne sais plus si c'est en licence ou en CAPES que j'ai lu :
Un gros livre avec toutes les nouvelles de Thomas Mann (Der Tod in Venedig, der kleine Herr Friedemann...).
Le Romanzero de Heinrich Heine.
Bien sûr entre temps, nos profs nous mettaient aussi au courant d'oeuvres comme les chansons de Wolf Biermann, on parlait aussi de la RDA, etc...
Ceux qui faisait l'option civilisation avaient le Reich Wilheminien (que j'ai étudié depuis en long et en large pour l'agrégation) et le nazisme, bref le côté dur de l'Allemagne, alors qu'en faisant les options littérature 2 et linguistique, j'avais vu surtout le beau côté humaniste de l'Allemagne, tout le plaisir en était pour moi et mon futur époux!
Pêle-mêle dans ce que j'ai vu ensuite :
En maîtrise, les poèmes de Hans Magnus Enzensberger, dont j'ai traité Landesprache en devoir de Textlinguistik. Je devais choisir un poème dans les trois ou quatre volumes de poèmes.
Pour mon mémoire j'avais lu Berlin Alexanderplatz de Döblin dont je devais traiter le vocabulaire politique et social, mais je n'ai pas terminé ce mémoire. A la place j'ai fait un mémoire de linguistique (allemande) pure il y a quelques années. Vous savez, il y a eu l'histoire avec la maladie de ma mère.
J'avais aussi lu en français depuis la licence : Saussure, Jakobson, Fourquet, Zemb, Chomsky, Roland Bartjhes, et tenez vous bien, c'était presque du chinois Tel Quel avec Jacques Derrida et Julia kristeva.
Mon prof de lingusitique avait deux phrases clefs (pardonnez-moi, monsieur Derrida de la citer ici : "On ne se déride pas avec Derrida!" et "Il ne faut pas manger des oeufs à la coque avec des gantes de boxe", mais c'était à l'intention de Schnelly.
Dans mes années de CAPES, j'ai lu pêle-mêle et entre autres :
Bobrowsky : Levins Mühle.
Uwe Johnson : Mutmaßungen über Jakob.
Les nouvelles de Thomas Mann, je pense.
Le Romanzero de Heine.
Campagne in Frankreich de Goethe.
Egmont de Goethe.
En civilisation, j'ai vu :
Martin Luther (réformateur en religion du XVIème siècle) en civilisation
Les allemands et la révolution française.
Et j'ai réussi mon CAPES avec Dürrenmatt : Der Besuch der alten Dame et Die Physiker en dissertation allemande (coef 2 par rapport au reste).
Et un poème de Lenau (tout le recueil était au programme) en commentaire de texte.
A l'oral, j'ai eu un poème de Rilke en explication de textes (hors programme) et les Verbes Forts en grammaire.
....
Bon, un jour, je vous servirai tous les programmes d'agrégation que j'ai déjà étudiés, a écrit Doofie à la fin de sa page de journal.
(Ce texte-ci a peut-être, en ce qui concerne les programmes étudiés, rapport avec ma réalité, l'histoire de Doofie et de Schnelly, et de leur rencontre est une invention de l'imagination de la romancière, je pense...)
domino
15:28 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : université, études, allemand, gemanistes, études d'allemand
vendredi, 11 septembre 2009
Les études de Doofie... (1)
Doofie qui est une vieille prof-étudiante était par contre très précoce étant jeune.
1955-57 Doofie sait lire et écrire avant d'aller au jardin d'enfants. Elle savait lire à 2 ans, et écrire à 3 ans... Elle entre à l'école maternelle à 4 ans et demi, obtient le prix d'excellence et le prix d'honneur. (Le troisème grand prix était le prix de bonne camaraderie, mais Doofie ne la frôlé qu'une fois, en CM1 où elle avait une voix de moins que l'élue et c'était sa voix à elle que l'élue avait en plus!).
En 3ème année de maternelle, Doofie forme un groupe à elle toute seule. Elle lit des livres dans son coin et fait des calculs compliqués pour son âge, soustractions, multiplications, divisions sans reste. Parfois la maîtresse l'appelle pour lire tout haut devant la classe, avec le ton.
Son frère trois ans plus vieux, a du mal à retenir ses résumés d'histoire. Doofie les sait dès que son frère les a lus tout haut une fois, alors Doofie rigole en chantant à tue-tête le résumé dans la petite salle à manger. Quand son père rentre, son frère se fait gronder. Alors? Quoi! Tu ne sais pas encore ton résumé tonne son père. Et Doofie le récite en chantant! Toi! Au coin! hurle son père sur Doofie! Qui se met à pleurer dans le coin. De quoi la décourager d'aimer l'histoire pour toujours!
Doofie pendant toute l'école primaire veut être "maîtresse d'école". Elle dit clairement "institutrice". Dès la sixième elle voudra être "prof de latin ou de maths", elle ne faisait pas encore d'allemand.
Mais revenons-en à l'école maternelle. En troisième année d'école maternelle, Doofie a le prix d'excellence.
Au premier trimestre de CP, Doofie est encore à l'âge "normal" pour la classe. Elle a 6 ans. A la fin du premier trimestre elle a 10/10 partout sauf en soin, parce que depuis qu'elle est passée du crayon à la plume Sergent-Major et au porte-plumes, elle fait des tâches sur ses cahiers, ouh!!!! Son écriture de médecin sera toujours un problème pour Doofie juqu'en sixième comprise.
Comme Doofie a un niveau trop élevé pour sa classe, on décide de la faire monter de classe pendant les vacances de Noël. Doofie est maintenant la plus jeune de sa nouvelle classe, et sera la plus jeune jusqu'en CM2 compris. Mais elle doit rattraper les divisions avec reste et la preuve par 9 qu'elle n'avait pas vu en CP. C'est vite fait, seulement avec les filles plus agées, Doofie n'est plus première de classe, elle termine l'année aux environ de la 4ème ou de la 5ème place, ce qui n'est pas mal quand même. Elle sera de nouveau première en CM1 CM2 et aura le prix d'excellence dans l'un des deux cours.
Doofie doit changer d'école pour passer du CM2 à la sixième, et comme elle change d'école, elle doit passer un examen d'entrée en sixième. Un nouveau collège vient de se créer juste à coté de sa nouvelle maison, mais sa maman et son papa, ne veulent pas qu'elle y aille parce que le milieu est trop "mélangé". Et elle apprendrait à mal parler et à dire des gros mots. Peut-être aussi qu'elle n'aurait pas été acceptée en 6ème publique parce qu'elle était trop jeune.
Alors Doofie va dans la vénérable institution de centre-ville de la ville voisine. Doofie n'est plus la plus jeune. Une autre fille a 9 ans à l'entrée en 6ème, certaines sont du mois de septembre et n'ont pas tout à fait 10 ans, Doofie a 10 ans et 3 mois. Celle qui a 9 ans et 13 ans à l'entrée en seconde va redoubler sa seconde.
Nous sommes en 1961. On est loin d'écouter la musique des sixties. A la radio, on entend beaucoup de jazz. On n'a pas la télé chez Doofie : c'est nusiible pour les études des enfants, a dit son père. On aura la télé et le téléphone chez Doofie qu'à la fin des études de Doofie, dans les années 70. Le téléphone n'était pas très répandu.
Dans la nouvelle maison de Doofie, il y avait une cave à charbons car le chauffage central marchait encore au charbon. On passera au gaz plus tard, à la fin des années 60. Doofie a déménagé en septembre 61. Avant elle habitait dans la ville où elle va maintenant en classe. A l'école primaire, elle était dans la ville où elle habite maintenant. Echange de ville pour la maison, échange de ville pour l'école, qu'on appelait ni collège, ni lycée, mais "école secondaire".
Doofie bon an, mal an est arrivé en terminale, sans jamais redoubler. Il fallait 12 de moyenne pour monter de classe. Quand à une trimestre, elle avait entre 11, 75 et 11, 99, on disait : Doofie est intelligente, elle peux monter de classe, elle s'en sortira toujours.
Orientée en scientifique, 2nde C, à l'issue de la troisième, à l'âge de 14 ans, Doofie veut passer en littéraire parce qu'en littéraire il y a deux heures d'allemand en plus, et Doofie veut être prof d'allemand. Elle change de classe après les conseils juste avant les vacances de Noël, portant ses livres et cahiers dans ses bras. Elle rencontre sa prof de maths dans le couloir qui lui dit :'Mais qu'avez vous faire en littéraire, Dominique? Regardez, vous avez encore 16/20 en maths!"
C'est vrai qu'en 4ème, Doofie trouvait les théorèmes de géométrie à l'avance. Toute contente, elle voulait dire à sa prof, regardez j'ai trouvé quatre nouveau théorème, j'ai essayer toutes les combinaisons, ça tombe toujours juste. Et vlan, pendant le cours, on a justement expliqué ces quatre théorèmes-là et déçue Doofie a vu qu'elle n'avait rien inventé!!!!
En troisième, Doofie a vu un jour son frère qui séchait avec trois ou quatre copains sur un problème de géométrie. Dans le groupe, il y avait le plus fort de sa classe, un incollable en maths qui séchait aussi. Comme son frère avait redoublé, il n'était plus qu'une classe au dessus d'elle. Doofie est arrivée et a dit : "Oh! Mais c'est facile". Elle employa une théorème que son frère et ses copains dont l'incollable en maths ne connaisaient pas. Ils ont dit : "T'es sûre que c'est un théorème et qu'il existe". Bien sûr a dit Doofie.... Il est dans mon livre, regardez! Ah! ont-il fait incrédules. Alors Doofie s'est dit :"C'est quand même incroyable qu'ils ne me font pas confiance." Doofie se sentait vexée. Son frère et ses copains ont dit : On va quand même prendre cette solution là, et la montrer à la prof. Le lendemain, mon frère est arrivé radieux : J'ai eu un 20 en maths. J'ai été intérrogé, j'ai donné la solution de Doofie, et j'ai eu bon! C'était pas lui qui avait eu le 20, mais Doofie, mais il a gardé le 20 quand même.
Après avoir été en scientifque, Doofie avait abandonné le latin, passée en littéraire, elle a fait la section langue 2 renforcée (ou plutôt spécialité, on y étudait des poèmes, et on faisait des explications de texte en allemand) et maths.
La meilleure classe de secondaire de Doofie fut la première : elle était bonne en français, a eu le 1er accessit de français (depuis la 6ème, elle avait toujours un prix en maths, mais elle l'a râté en première à cause de sa grippe du deuxième trimestre, pendant laquelle elle avait fait la compsition de maths, elle n'avait rien écrit sur sa feuille, parce que sa tête ne tenait plus debout et avait dormi dans ses bras croisés sur sa table pendant toute la composition et avait obtenu un mémorable 0/20.
Avoir le 1er accessit de français, il fallait le faire, parce que les deux premières (la première était une fille de prof), étaient très fortes! Mais elles avaient un an de plus que Doofie!
En Terminale, Doofie ne savait pas trop si elle voulait être prof d'allemand ou journaliste. En seconde et en première, elle voulait être prof d'allemand ou écrivain. Mais on lui avait dit que ce n'était pas un métier! Qu'on ne pouvait pas en vivre. Son père espérait secrètement qu'elle râte ses études unversitaires pour devenir sa secrétaire, dans l'entreprise où il travaillait. Mais Doofie ne voulait pas d'un travail assis, et elle ne voulait pas travailler avec son père!
En Terminale, trois second cycle d'écoles secondaires ont fusionné, Doofie s'est retrouvé dans une classe de 40, plus un garçon qui venait d'une autre école pour les cours d'allemand. Au début de l'année, elle dessinait chez elle des dessins en noir et blanc, au crayon gris tout en reliel, elle faisait des portraites de Joan Baez, d'après ses photos, et elle a fait le portrait de sa soeur. Elle a aussi dessiné beaucoup de danseuses, et ses copines lui faisaient des commandes de danseuses. Qu'lelle leur donnait gratuitement. ça a duré jusqu'en février, quand le 2 février, elle a été, avec ses économies et sa mère, acheter sa première guitare qui avait coûté 200 francs. Une Höfner de petite taille, de taille guitare romantique. Elle avait été à Préfecture pour acheter sa guitare. Bien qu'on habitait qu'à 11 kilomètres de Préfecture, on y allait rarement. Doofie alla encore à Préfecture passer son bac, qu'elle réussi avec mention AB avec un an d"avance, il faut le dire quand même.
Elle a eu :
10 en sport (elle aurait eu plus si on l'avait autorisé à prendre natation au lieu de gymnastique, car Doofie n'a jamais réussi à faire un équilibre sur la tête ou sur les deux mains, ou un pont. Mais Doofie était moyenne en athlétisme et bonne en natation).
11 en anglais.
12 en philosophie;
12 en français.
Pas de 13!
14 en maths (là où on a écouté que le 1er exercice en 5 minutes en lui disant, c'est bien! Et où on n'a pas voulu écoutre les dex autres exercices que Doofie savait faire.... cette année là l'écrit où Doofie aurait eu 20 a été supprimé!)
15 en allemand (elle avait passé deux semaines en Allemagne chez sa correspondante, chez laquelle elle avait tous les ans pendant deux à trois semaines ensutie).
17 en histoire-géo.
Avec tout cela elle était dans les places 4 à 7 de sa classe de 40 élèves , puisqu'il y avait une mention TB et deux mentions B. Et 4 mentions AB. Avec les coefs d'alors cela faisait 13 de moyenne, avec les coefs actuels cela ferait 13, 25 à 13,50 selon les année
Elle est entrée après le bac en Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, section allemand. Dans les préfabriqués du Campus Scientifique. Il n'y avait qu'une examen de fin d'année; Il fallait avoir l'écrit pour avoir le droit de passer l'oral. Doofie n'a eu que 9 ou 9,5 aux deux sessions, et elle a perdu son année d'avance, car elle avait eu une année d"avance jusqu'à sa première année d'université.
Elle a redoublé sa première année, a rencontré son futur mari avec lequel elle a fait toutes ses études. Jusqu'au premier passage du CAPES et à l'année de maîtrise. Il était bilingue de naissance, et l'aidait à déchiffrer certains passges de Karl Jaspers : Wohin treibt die Bundesrepublik? Un livre avec une couverture rouge et noire.
Au programme de sa première première année, Doofie avait :
Littérature :
Ansichten eines Clowns de Heinrich Bölle.
Der Prozess et Das Schloss de Kafka.
Die Panne de Dürrenmatt.
Civilisation :
L'Allemagne et l'Autriche depuis les Germains jusqu'à 1945.
L'Allemagne depuis 1945.
Traduction.
Grammaire
Néerlandais (langue, civilisation et littérature, niveau débutant)
Elle a eu mention AB pour les UV bloquées d'allemand et mention B pour la première année de néerlandais.
domino
La suite au prochain numéro parce que je fais la pause.
(Doofie était un peu comme la Mathilde de Roald Dahl).
11:48 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : études, université, cv
Les escaliers
Hier en montant les escaliers de l'univeristé, Doofie a encore été victime d'un phénomène bizarre :
Doofie montait toute légère les escaliers jusqu'à son UFR. Toute légère? Non! Doofie est vieille et empâtée! Mais en pensant à sa jeunesse, elle se sentait soudain légère....
Doofie pensait :
"Dans ma jeunesse, je montais les escaliers trois marches à la fois, en courant. Et je les descendais deux marches à la fois, toujours en courant et je sautais les trois marches du bas...
Dans le premier établissement où j'ai enseigné, la première année avant mon mariage, j'avais une chambre d'internat, j'avais 22 ans.
C'était un vieux bâtiment, j'étais au troisième étage, les escaliers étaient en bois avec une rampe à petites colonnes de bois, et des moulures sur la rampe tous les deux mètres, pour que les élèves ne fassent pas de glissades sur les rampes. Moi, le samedi et le dimanche, je montais les escaliers en chantant et je les descendais en chantant. Je chantais toujours, dans les escaliers, dans mes déplacements, dans les couloirs (quand il n'y avait pas de cours). Et je montais en chantant et en passant trois marches à la fois et je descendais en chantant en passant des marches. J'étais plus heureuse que maintenant, mais souvent triste aussi.
Mais j'étais jeune, et sportive, et légère, légère, se dit Doofie qui depuis a doublé plus que son poids d'alors."
Doofie a pensé cela dans la première moitié du premier étage, et soudain Doofie sort de sa pensée.... Elle était en haut de l'escalier, elle regarde sur la gauche et se dit : "Mais je suis déjà en haut? Comment ai-je fait, ce n'est pas possible, j'ai sauté deux étages à la fois!
En haut, les agents de la sécurité sortaient du couloir de l'UFR, il y en avait 6.
"Où là, se dit Doofie, ils ont vu quelqu'un voler dans l'escalier, mais pas quelqu'un qui volait vers le bas, pas quelqu'un qui tombait, mais quelqu'un qui montait en volant deux étages à la fois!"
Doofie se pose des questions.... Mais... Que s'est-il passé? Ai-je réellement monté ces deux étages? Est-ce que je suis tombée dans les pommes, là où j'ai commencé à penser à ma jeunesse, et qu'on m'a remise deux étages plus haut quand je me suis réveillée?"
Ce qu'en pense domino : Doofie était tellement absorbée par la pensée (elle pensait à sa jeunesse), qu'elle ne s'est pas rendu compte qu'elle montait en même temps qu'elle pensait ces deux étages que d'habitude, elle monte difficilement. Et elle les a monté comme une fleur.
domino
09:27 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : escaliers, doofie, univeristé, sport, bizzarerie