vendredi, 02 décembre 2011
Sur le quai
^Roman-théâtre
Bêtie est allée à son stage de TICE dans le département voixin, elle est revenue par trois trains et deux correspondances. A la deuxième correspondance, il fallait attendre une demi-heure sur le quai tout au bout de la gare.
Un autre train s'arrêt tout d'abord avant et part dix minutes avant celui-là. Il y a deux bancs et du monde sur les bancs, mais Bêtie avait, malgré le froid qui commençait à tomber, trouvé une place au bout du deuxième banc.
Un homme bizzarre et âgé non loin de là, qui ressemblait un peu au père de Rapidy, muni d'un vélo plein de paquets, d'un gilet sur lequel était écrit sécurité, et d'un pantalon resséré à une jambe par un bracelet sur lequel était écrit SNCF, sans doute destiné à éviter que le pantalon ne se prenne dans les pédales du vélo, avait l'air d'attendre aussi le train. Je me demande si c'était un original - il y a pire que mes amies, héroïnes de mon roman-théâtre - - ou vraiment un homme de sécurié.
Toujours est-il qu'il prenait son rôle au sérieux, jusqu'à un certain point seulement... Il alla d'abord fustiguer un jeune qui fumait sur le marchepied du train, jusque là, Bêtie était d'accord avec lui, puisque tout comme moi, l'auteure de ses jours, elle ne fume pas. Bon, le jeune finit par terminer sa cigarette. L'homme lui avait dit que c'est pour la sécurité du train qu'il n'a pas le droit de fumer, mais je sais pertinemment qu'avant on fumait dans les trains avec des compartiments fumeurs et non fumeurs, et qu'il ne s'agit pas de sécurité, si on a interdit de fumer dans les trains, mais des incommodations provoquées aux usagers non fumeurs. Car même entre les compartiments, surtout dans les trains qui n'en ont plus, la fumée allait jusqu'à l'habitacle des non fumeurs et les gênait, sans compter que parfois pour trouver une place assise, il fallait traverser le compartiment des fumeurs, ce qui était très gênant pour Bêtie et tous ceux qui comme moi sont non fumeurs, surtout en temps de rhumes en hiver.
Après avoir fait la morale au jeune homme, cet homme passa non loin du banc de Bêtie, en allumant, ô le comble, une cigarette et en envoya de pleines bouffées à la figure de Bêtie, avant d'aller s'installer debout à trois mêtres d'elle avec la fumée qui prenant le sens du vent, arrivait droit sur Bêtie. Alors celle-ci ne pu s'empêcher de faire la réflexion : "Monsieur, pourriez vous aller deux mètres plus loin, pour éviter de m'envoyer votre fumée dans la figure, car je suis non fumeuse!"
"Comment cela, mais on n'a pas le droit de fumer dans les trains, mais sur le quai, si!!" "Mais monsieur, je ne vous demande pas grand chose, de seulement vous déplacer de quelques mèters, pour que votre fumée n'atteingne plus mon nez!" "Comment cela, j'ai le droit de fumer ici!"
Alors, Bêtie dit, alors c'est moi qui vais m'éloigner, car je ne peux vraiment pas supporter votre fumée, mais vous m'obliger à me lever pour aller plus loin, alors que je suis aussi âgée!" Et d'ajouter : "Les quais de gare sont des lieux publics".
D'ailleurs j'ai remarqué qu'à grande métropole régionale, il y a des panneaux "Interdit de fumer" sur les quais de la gare, mais ces panneaux n'ont pas encore été apposés dans les petits gares, et à grande métropole régionale plus personne ne fume dans la gare.
Tandis que Bêtie s'éloignait pour se poster debout à l'autre bout du quai, l'homme très galant, qui avait obligé Bêtie à se lever, continuer à crier tout seul "On a le droit de fumer ici, on a le droit de fumer!"
Sur son chemin, Bêtie passa devant un contrôleur et lui expliqua que ce monsieur qui criait là-bas tout seul après elle, avait copieusement grondé des jeunes qui fumait sur le marchepied du train précédent, pour ensuite allumer lui-même une cigarette et m'en envoyer la fumée dans la figure". ça a fait sourire le contrôleur.
Puis l'homme tandis que Bêtie était à l'autre bout du quai, s'approcha du contrôleur et lui cria : "Hein Monsieur, qu'on a le droit de fumer sur le quai! Hein, monsieur! " et il continua ainsi pendant cinq bonnes minutes, le contrôleur hocha de la tête pour lui donner raison, sans conviction.
Puis, le train arrivant, l'incident fût clos, je ne sais d'aileurs pas si cet original est montré dans le train avec son vélo! Et son bracelet SNCF au pied, qui lui tient lieu d'épingle à vélo. Je me souviens avoir porté des épingles à vélo à mes pantalons pat d'éph, en velours côtelé, quand je faisais 22 km par jour AR à vélo pour aller travailelr, car il n'y avait pas de bus entre l'endroit où nous habitions, jeunes mariés et mon lieu de travail. C'était l'époque où j'étais encore sportive, fine et musclée.
Bon, voilà un épisode amusant que Bêtie a vécu aujourd'hui, ce qui l'a distrait un peu de ses soucis.
domino
22:16 Publié dans quotidien i-grimoirien | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce que j'aimais de la vie..
Ce que j'aimais de la vie...
c'était le souffle doux des soirs de printemps et d'été,
c'était les pétales de fleurs qui jonchaient le sol,
Les coeurs de Marie, les muguets,
Et aussi les pâquerettes que je cueuillais en juin et que je tressais dans mes cheveux..
J'aimais le soufflle du vent sur les crêtes de montagnes...
J'aimais la brise entre le bois des sapins,
Leur odeur de résine parfumer l'air des cîmes,
Les paysages lontains que l'on découvre là-bas,
Le roulement des vagues sur la plage de sable déserte,
L'anneau d'émeraude autour du lac autrichien,
La limpidité des eaux turquoises...
Le roulis des vagues sur le sable mouillé,
Mes pieds qui poussaient les feuilles d'automne sur les avenues de la ville aux hauts arbres altiers,
Le soleil qui brillait au travers des rideaux,
Le rayon d'or qui se posait sur ma peau à la fin de l'hiver,
J'aimais sentir la vie, la vie qui bruissait légèrement dans les bruits lointains de la ville..
J'aimais sentir la pulsion de la vie, le roulement de la vague, le bruissement des feuilles..
Et les chants d'oiseaux, quand ils étaient encore si nombreux..;
Et regarder les étoiles quand on les voyait encore..
J'aimis le son des instruments à cordes pincées, J'aimais le contact de mes doigts sur les cordes,
Et le son doux des flûtes et des flûtiaux,
Le son des voix ineffables qui chantaient l'indicible,
J'aimais promener mes doigts sur la touche de pallissandre ou d'ébène,
J'aimais enfoncer les cordes et les faire sonner...
J'aimis les harmoniques aux sons si cristallins,
J'aimais les voix des femmes, leurs voix de crystal velouté,
J'aimais de la vie ce qui vibre, et qui bruisse et qui chante..
J'aimais le son mélodieux..;
J'aimais le son et la couleur..
La couleur des aurores, des aurores bleues, des aurores roses, des aurores rouges,
Les clochers des villages se détacher dans le levant,
La couleur des crépuscules, des crépuscules roses, des crépuscules oranges, des crépuscules rouges, ds crépuscules pourpres...
J'aimais la couleur des crépuscules
Les clochers des églises qui se détachaient sur le couchant..
J'aimais tout cela..
J'aimais de la vie les sons et les couleurs,
Les couleurs et les sons et la vie..
La vie tout simplement..
J'aimais voir jouer le petit enfant,
J'aimais voir le grand enfant satisfait et souriant d'avoir appris quelque chose aujourd'hui,
J'aimais entendre les histoires que racontaient les vieux
Les histoires du temps ancien
Qui ne sont pas écrites dans les livres d'histoire,
Qu'ils me racontaient leur vie, leurs peines, leurs amours d'antan..
J"aimais quand des amis me racontaient leur vie
Mais mes amis m'ont abandonnée,
Et pourtant je ne les ai jamais trahis,
J'aimais de la vie le son doux des confidences,
J'aimais de la vie le son doux des chants,
j'aimais les couleurs du levant et du couchant,
J'aimais les couleurs, les sons et la vie tout simplement,
La vie toute simple, savoir que je respire
L'air du soir sur la terrasse en été
Qui m'apportait des effluves d'un ailleurs oublié
Cet ailleurs du fond des âges,
Cet ailleurs du passé, de l'avenir encore présent,
Cet ailleurs de mondes oubliés,
Cet ailleurs de mondes inconnus,
Cet ailleurs du monde qu'ont vécu mes ancêtres illustres ou inconnus,
Cet ailleurs de mondes à venir
Ailleurs du présent, du passé,
de l'avenir alors encore présent,
Ailleurs d'un monde qui existait encore pour moi,
Des ailleurs que je ne connaîtrais jamais
De contrées que j'aurais voulu visiter,
De contrées que je ne connaîtrais jamais,
Ailleurs, cet ailleurs des chants des montagnes et des plaines,
Cet ailleurs que m'apportaient des airs de musique
Ou des images dans les livres
Des images dans les films
Cet ailleurs qui était cet ailleurs de la condition humaine
Loin de l'ailleurs qui me tends maintenant les bras
Loin de ce grand gouffre noir inconnu
Sans savoir s'il y a quelque chose d'aussi beau à l'autre bout du tunnel
Que cet infini de la condition humaine
Où nous sentons palpiter le divin, dans la brise, dans la douceur d'un vent chaud,
Dans le roulis des vagues et le chant des oiseaux...
Ailleurs, ailleurs, où allons-nous quand on n'a plus d'avenir?
domino
(écrit aujourd'hui vers 4 heures du matin)
04:54 Publié dans Poésie, Poésie de août 2008 à... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, poèmes, poésies, littérature
Licenciement de fonctionnaire de l'Etat dès aujourd'hui
Roman-théâtre
Aujourd'hui même, Bêtie, l'a appris hier dans l''après midi, le principal lui a amené sa convocation en plein cours de cinquièrme "normale", Bêtie est convoquée pour destitution au rectorat.
En fait, on lui reproche que sa classe a été souillée par des quatrièrme SEGPA, par des jets d'encre... on ne lui reproche même pas d'avoir reçu des marrons (des arbres) sur la tête et d'en avoir été à moitié assomée en plein cours en octobre... d'avoir reçu un projectile dans l'oeuil en octobre toujour, ça on s'en contref.. cimplètement. Le pire qu'il peut arriver dans cet établissement, c'est que votre classe - nickel et au sol brillant à présent que deux classes lui ont été enlevées - soit sale et alors ça vous vaut à vous, pfofesseur bi-admissible à l'agrégation, titulaire en zone de remplacement, une destitution de vos fonctions de professeur certifié bi-admissible à l'agrégation et de vos fonctions de fonctionnaire de l'état, surtout si vous êtes une future retraitée en attente de votre taux complet pour la rretraite qui ne devait intervenir que dans trois ans.
Tenir jusqu'en mai prochain, c"était avoir 100 € de pension par mois en plus jusqu'à la fin de sa vie
Tenir jusqu'én mai 2013, c'était avoir 200 € de pension en plus par mois juqu'à la fin de sa vie, donc additionnée 300 €
Tenir jusqu'en mais 2013, c'était avoir 200 € de pension encore en plus jusqu'à la fin de sa vie, donc additionné 500 € par mois en plus, les dernières années comptant le double des trente précédente pour le calcul de la retraite.
Donc non seulemnet 500 € en plus par mois dans les caisses de l'Etat, dont les primes versées à la rectrice, au chef du personnel du rectorat qui la convoque, à l'inspecteur qui a fait une mauvaise inspection l'an dernier, et au principal qui aura réussi la merveilleuse performance d'avoir mis à la retraite prématurée une merveilleuse professeure d'allemand.
Bon, convoquer en plus à 8 heures 30 du matin, une professeure qui habite à 100 km il faut le faire, en sachant que lorsqu'elle allait à ses cours d'agrégation (lorsqu'ils existaient encore) dans l'université voisine, elle n'arrivait jamais avant 9 heures 30 du matin.
En sachant que Bêtie a un stage PAF commencé la semaine dernière et trois semaines en suivant... dans une autre vielle , chef lieu d'un autre département et que celui-ci comence à 9 heures du matin, pour ces deux destinations différentes un seul train possible, départ du train à 6 heures du matin, avec départ de son village à 5 heures et demi du matin et lever à 4 heures et demi du matin.
Donc, ce serait une Bêtie faitguée par un lever à 4 heures 30 du matin qui arriva là-bas.
Une Bêtie qui s'est mise à hurler en plein cours que c'est de la faute des élèves qui ne veulent pas travailler (ma collègue emmène les siens une heurs sur deux en classe pupitre pour les faire travaileler, sans classe pupitre et sans zappage, plus de salut dans l'enseignement). Mais Bêtie vieille prof traditionnelle n'aime pas zapper.
Ce stage est très important pour elle, elle a commencé un site web pour ses élèves d'allemand et les élèves du monde entier, et elel allait apprendre le langage HTLM pour l'agencer comme elle le veut.
Pour ces journées de formation continue (la formation continue est un droit tout au long de la vie), elle s'est inscrite au mois de juin et elle a reçu un ordre de mission valant convocation ou une convocation valant ordre de mission, alors que la convocation au rectorat est une lettre écrite de manière informelle et bizarre (avec un post-scriptum disant que l'inspecteur d'allemand sera présent à lentretien (pour lui dire : je ne veux plus de vous dans l'enseigenemnt de l'allemand, alors qu'elle a encore été admissible externe à l'agrégation l'année dernière... alors qu'il avait écrit sur le rapprot d'inspection de l'an dernier de réfléchir aux bases de son enseignement).
Pour Bêtie réfléchir aux bases de son enseignement ce serait avori un manuel, dans lesquel il y aurait comme jadis 90 leçons pour l'année, une par cours, avec un texte ou un dialogue sur la page de gauche, le vocabulaire traduit sur la page de droite avec un paragraphe de grammaire et quelques exercices, un livre clair, progressif, pas un livre où l'on commence à la page 10 pour aller à la page 16 et revenir ensuite à la page 11, bref un livre actuel auquel les élèves ne comprennent rien et dont ils ne comprennent pas l'agencement. Bref un livre comme le Bodevin et ISler avec lequel Bêtie avait comencé sa scolarit en 4ème LV2, celui dans lequel il y avait une place avec une fontaine sur un dessin illustrant Am Brunnen vor dem Tore, et la chanson Alle Vögel sind schon da qu'elle sait encore aujourd'hui, et le poème Mit dem Pfeil, dem Bogen.. et où la permière leçon était la classe avec ses murs, ses fenêtres, sa porte, son plafond... ou bien Die Deutschen avec lequel elle a commencé à enseigner avec Das ist Herr Neumann.. Ich bin Herr Neumann... et Ich bin der Papagei, ich bin der Papagei.. et Es schlägt zwölf... Es ist Mitternacht... eins, zwei, drei, vier.... zwölf... es schägt zwöllf, toutes leçons dont j'entends encore les timbres de voix de la bande magnétique dans ma tête. Et lle timbre des voix des élèves qui jouaient à chaque cours la scénette, "Ich bin der Papagei, Ich bin der Papagei" disait l'élève assis sur une table en guise de cage.
Bêtie passait ses récréations à placer mes bandes magnétiques au bon endroit (la cassette a constitué en ce sens un progrès), toute les semaines un élève diférent était chargé de tourner les images du film fixe, et c'était el silence complet dans la classe, pas un bavardage et vingt doigts levés pour répondre.
Il y avait aussi Holderich, Wir lernen Deutsch, avec Rolf et Gisela, un peu moins rigoureux sur le plan de la progression grammaticale, les images parfois pas très esthétiques, mais plus réelles, mais un cahier de TD très bien fait avec ses exercices rigoureux et ses dictées de mots, pusi de phrases.
Au moins, là... c'était une époque où on pouvait enseigner un allemand rigoureux et grammatical et aussi idiomatique et où les élèves savaient où ils allaient.
C'étaient les années 70, les beles années de ma jeunesse, et maintenant on doit traîner dans le début de la vieillesse avec des élèves insolents, et du zapping dans les manuels et sur les ordinateurs..
Moi, comme Bêtie, je suis pour le retour à une méthode rigoureuse, leçon par leçon, une leçon par cours, bien stucturée... pas des manuels pour lesquels il faut faire un constant colmatage par polycopiés. C'est à dire que l'on ajouté par polycopiés tout ce qui manque à la progression du manuel.
A l'époque quand un manuel n'était pas fini à la fin de lannée, car les manuels ont toujours été trop longs pour l'année scolaire, on le finissait l'année suivante avant d'aborder le nouveau, et cela évitait d'avoir des lacunes l'année suivante (c'est d'ailleurs ce que l'on ait à l'université dans l'enseignement des langues en grand débutant, on fait un manuel sur deux ou trois ans).
L'enseignement actuel de l'allemand, c'est le zapping et l'enseignement lacunaire Bêtie pense la même chsoe que moi, mais l'inspecteur écrira si Bêtie existe encore d'ici là et si elle réussit à faire opposition à la destitution rectorale, inscrira sur son prochain rapport d'inspection où Bêtie appliquera les consignes actuelels de l'enseignement de l'allemand... "Madame Bêtie Rapidy pratique un enseigneemnt lacunaire... elle zappe d'une activité à l'autre..."
L'année dernière Bêtie et moi, nous sommes allées à un stage où les professeurs se sont plaints de l'approche actionelle, disant que cela leur sapait leur autorité.
L'allemand est une langue rigoureuse, alors appliquons une méthode rigoueuse, avec des manuels rigoureux (qui n'existent plus) dans lesquels on avance lentement et sûrement dans le sens de la marche et pas en zapping. Et même les parents qui aident leurs enfants s'y retrouveront.
Bêtie destituée à cause des nouvelles méthodes d'enseignement de l'allemand.. et à cause d'une nomination en SEGPA où on veut lui faire faire de l'ensegnement bébé.
Avec la méthode Die Deutschen (Marin et Zehnacker), les élèves parlaient simplement mais courramment au bout de deux ans, avec un vocabulaire simple, mais avec le verbe bien placé, dans l'indépendante comme dans la subordonnée, et écrivaient des textes simples et sans fautes.
Actuellement, les professeurs d'université se plaignent que les premières années ne connaissent pas leurs déclinaisons et font d'énormes fautes de grammaire, il sont pratiquement obligés de reprendre toute la grammaire à zéro avec nos élèves qui arrivent du secondaire, ce qui n'était pas le cas il y a dix ans, avec les quelques élèves que je leur ai envoyé lorsque j'étais prof en lycée. Quelques uns sont maintenant profs d'allemand, et l'un des élèves de la classe dont l'inspecteur avait écrit que mes élèves balbutiaient est maintenant prof d'allemand dans un bon lycée privé de centre ville, d'une ville assez improtante.
Bon, Bêtie répondra à l'ordre de mission valant convocation reçu il y a quelques mois (le stage) et pas à la letre informelle reçue en pleine classe hier après-midi, lettre qui a provoqué une crise de larmes devant les élèves, et un discours de Bêtie leur expliquant que le rectorat voulait tout simplement supprimer non seulement le 2ème poste d'allemand du collège (poste sur lequel elle exerce actuelement), et qui sera de toute façon supprimée puisque à partir de l'an prochain, les SEGPA ne feront plus d'lallemand, mais Bêtie a vu en passant devant sa classe que le nouveau prof d'anglais de 5ème SEGPA est déjà chahuté; mais aussi et en même temps son porte de Titulaire en Zone de Remplacement. Evidememnt un élève a dit : Si vous êtes une titulaire en zone de remplacement, vous n'etes pas une bone prof parce que vous êtes une remplaçante. Et que bientôt notre prof de l'an dernier (qui a été mutée à sa demande plus près de chez elle, mais a omis de l'expliquer aux elèves en fin d'année, elle aurait pu, si elle avait peur d'être chahutée, si jamais ils apprenaient qu'elle partait, le dire à la fin du dernier cours de l'année, pour que les élèves fassent bon accueil au professeur suivant et ne disent pas que cet prof a usurpé de la place de celel de l'an dernier).
Bêtie a entendu aussi au conseil d'hier soir que l'élève qui avait voulu metre le feu à un aérosol, a été cité dans le tout de table, par tous les professeurs comme élève posant problème, et cet évènement a été cité dans le rapport fait sur Bêtie comme grave évènement survenu dans la classe de Bêtie, en fait, elle prend pour les autres. Deux des cinq filles qui lui restent comme ont été citée comme peu sérieuses. Et l'élève qui s'était mis à rire quand elle avait pleuré et qu'elel avait par conséquent enguirlandé copieusement, pose également problème à tous les professeurs et a été cité plusieurs fois, de même que la fille qui lui avait fait une réflexion méchante, qui avait provoqué les pleurs, a été citée comme peu sérieuse.
Pour défendre Bêtie
domino
04:29 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 01 décembre 2011
Ouralo-altaïque
Du journal de Doofie, l'une de mes personnages préférées de roman-théâtre
Ma prof de langue ouralo-altaïque m'a dit qu'avec moi ses efforts n'aboutissaient pas, qu'elle avait l'impression de travailler dans le vide. Bref, elle a pris un exemple dans notre roman, qu'elle a retourrné contre moi, parce que depuis trois ans que je fais première langue slave et langue ouralo-altaïque, mes deux cours se chevauchent, et je manque souvant à une partie de son cours. La première année le prof de langue ouralo-altraïque me ratrapait sur son heure de monitorat. Mais cette heure a lieu depuis deux ans un jour où je travaille...
Alors... ma prof a ses auditeurs libres dans l'après-midi quand je suis libre,et nous quand j'ai cours de langue slave 2. Quant au cours de langue slave 1, j'arrive toujours fort en retard à cause des cours que je donne au collège à 120 km de là...
En fait, si on retourne des arguments que je donne dans mon roman (impression de travailler dans le vide quand je fais cours à certains élèves du collège), contre moi, qui suis très motivée pour les langues que j'apprends, je deviens ma propre victime...
Pourtant je ne lui ai jamais dit que domino écrivait un roman sur moi dans son blog. Ni à personne à la fac.
Cela fait trois ans qu'à la rentrée je vais voir le secrétariat de l'UFR pour dire que j'ai un problème ave les horaires qui se chevauchent (l'année dernière, les deux fois deux heurs avaient même lieu en même temps). Et trois ans qu'on me répond qu'on ne peut plus rien changer une fois qu'ils sont faits. Je me demande si on l'a fait exprès et si cette année je réussis mon diplôme dans ces deux langues, je suis sûre que l'année universitaire prochaine, les horaires de ces deux formations ne se chevaucheront plus.. parce que je ne devrai plus les suivre.
Doofie
Pour Doofie, domino
06:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 28 novembre 2011
Découragement du matin
Doofie (personnage de théâtre), le lundi matin avant de partir
je suis découragée.... on n'a plus les élèves qu'on avait avant... j''ai l'impressions que quoi que je fasse, tous mes efforts pour leur fare apprendre quelque chose aboutissent dans le vide...
Ils n'ont plus de mémoire, ou n'apprenent plus...
Etre déocuragé n'est pas ne rien faire;Ils
Etre découragé, c'est travailler beaucoup pour les autres et voir que nos efforts n'aboutissent pas..
Ils disent : on ne travaile pas parce que c'est une vieille.. on ne travaille pas parce que c'est une grosse...
Parce qu'on leur a inculqué cela dans la tête.. Quelqu'un leur a inculqué cela dans la tête... que seule la beauté physique fait le bon prof.
De mon temps, on faisait confiance aux vieux profs, et aux professeures agêés... ils avaient de la pédagogie...
On ne fait plus confiance aux vieilles profs... et les administrations s'évertuent à les démolir encore plus, à les décourager encore plus, que le découragement à travailler dans le vide, sur du vide.... déjà éprouvé.
Ils pensent aiguilloner les professeurs en les convoquant à tout bout de champ, mais ça fait l'effet inverse. Cela n'a jamais améliorer la situation d'un professeur de la convoquer et de lui faire des reproches, au contraire.
Et dites vous bien que ce n'est pas trois à cinq and avant la retraite qu'on change de métier. Surtout quand on passe encore, quand on a encore le courage de passer l'agrégation.
Au moins ce que j'écris a le mérite d'être courageux.
Les élèves devraient savoir que nous exerçons un méteir, et qu'il faudrait que nous puissions exercer notre métier dans les meilleurs conditions possibles, ils sont partie intégrante de notre métier, et s'ils ne coopèrent pas, on ne peut exercer notre métier dans de bonnes conditions, déjà ne pas faire de bruit, ne pas bouger à tout bout de champ, ne pas faire de réflexionx inutiles à tout bout de champ, ce serait un progrès, dans le sens où nous pourrions exercer notre métier correctement.
Ouvrir son cahier,son livre au moment où le professeur le demande est aussi un minimum du travail de l'élève. On dirait qu'ils prennent un malin plaisir à faire de l'obstruction en n'ouvrant pas les livres ou les cahiers au moment adéquat.
Et la progression exponentielle des retraites, qui n'augmentent réellement que dans les dernières années de travail, n'est pas faite pour favoriser un départ précoce à la retraite; Sachez que si je tiens encore deux ans et demi, ma retraite augmentera jusqu'à 200 € par an, alors que la dernière année, elle n'avait augmenté que de 100 €, les dernières années comptent double ou triple, mais on ne calcule pas ni avec l'âge, ni avec la difficulté d''exercer ce métier à un âge avancé, un métier où il faut toujorus être sur le qui vive, prêt à intervenir d'urgence, à la seconde même, et en mettant les jeunes profs dans les classes faciles et les vieux dans les classes difficiles on n'a rien arrangé. Rien qu'aller chercher les élèves dans la cours, quand on a des rhumatismes, s'exposer à l'humidité, puis monter avec eux les escaliers quatre à quatre, ce n'est pas très drôle, alors que les profs de lycée n'ont pas à le faire.
Doofie
Pour Doofie,
domino
07:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Doofie et ses ancêtres (suite)
Beaucoup de personnes disent que nous, au moins dans la moitié Nord de la France, en Belgique, Luxembourg, au Pays-Bas et en Allemagne, nous descendrions presque tous de Charlemagne. C'est pourquoi Doofie, mon personnage de roman-théâtre savent qu'elle descend des empereurs et des rois. Petites erreur qu'a ait cependant Bêtie, les Ingvings ne descendent pas des Hébreux, mais venant réellement de Turquie après avoir traversé la Russie et la Pologne et la Mer Baltique, ils seraient les descendants du roi Priam, le Roi de Troie qui a résité si longtemps au grec Agamemnon.
Bon et bien Doofie est contente car elle a fait les arbres généalogiques de ses amies Dummie, Bêtie, et Cie et elles descendent toutes de Charlemagne et des Ingvis en empruntant tout d'abord des petits chemins qui s'agrandissent en boulevards ensuite.
Tiens, prenons Bêtie, qui ne porte pas son patronyme dans la vie courante, étant mariée. Remontons en ligne paternelle jusque vers 1650, sur son patronyme. Puis bifurquons par une femme, vers une famille noble belge, la famille VanWaesberghe (qui n'est pas son patronyme, soit dit en passant). A un moment le sieur van Waesberghe, 5 générations plus tôt, se marie avec une Van Camere. Elle même fille d'une Van Waernewick, Cette Van Warenewick descend deux générations au dessus de Tollin de Liedekerke, eux-même descendant de la famille Vilain, puis, Vilain de Gand, De là remontons deux génrations de Briseteste, et de là remontons quelques générations de Van Massenem jusqu'à Mahaut ou Mathilde de Béthune, Remontons deux génrations de de Béthune pour atteindre les van Dendermonde, trois génrations au dessus, alors que la mère s'apelle de Dendermonde, le père est comte de Gand et seingeur d'Alost, eux même descendant de la famille de Boulogne, ne restons qu'une génration de cette famille, pour, par une femme, atteindre la famille du Luxembourg, et maintenant passons vers l'an 1000 en Allemagne où nous appartenons pour deux générations à la famille de Maingau, et restons deux générations dans la famille de Metz, avant de par une femme, nous retrouver dans la famille de Saxe. Ici deux chemins, par la femme de Ludolf von Sachsen, Oda Billung von Sachsen (de Saxe), nous ateingons en quelques génrations Charlemagne, qui est son arrière grand-père en passant par les rois d'Italie, Pépin 1er d'Italie étant l'un des fils de Charlemagne. DE son côté Ludolf de Saxe, le mari de Oda Billung, est le petit fils de Geva de Vestfold, descendante de la dynastie Ingving, car elle est mariée à Witekind 1er roi de Saxe et de Wesphalie.
Et bien, il en a fallu des détours pour remonter jusqu'à Charlemagne et à sa presque contemporaine Geva Eynsteinsdatter.
La dynastie qui a précédé celle des Ingving, s'appelait Asgard. Les noms de Asgard et de Eynsteinsdatter, sont des patronymes qui sont encore porté de nos jours, donc, non éteints.
Quand a Charlemagne l'empereur à la barbe fleurie (entendez par là, frisée) Doofie en porte dans ses cheveux les boucles châtains doré, et Bêtie aussi (avant de grisonner bien sûr).
Ouf, quelle histoire! Nos amies descendent toutes de Charlemagne, par des voix diverses qui ne sont pas forcément royales. Et vous aussi sûrement, reste à prouver les chemins qui vous mènet jusqu'à Charlemagne, dont nous pouvons descedre par plusieurs branches. Car au niveau de Charlemagne, nous avons déjà démultiplié par autant de fois des multiples de deux 225 OOO OOO OOO d'ancêtres, 225 milliards d'ancêtres, soit beaucoup plus que ce que toute la planète terre pouvait avoir d'habitants à cette époque. Donc, forcément, les dfférentes branches, se rejoignent à un moment, et presque tous, nous descendons de nobles. Et nous avons sûrement Charlemagne sur plusieurs branches de notre arbre!!!!
Pour Bêtie, Dummie, Doofie et Cie
domino
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