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jeudi, 17 juillet 2008

Les voisins muets...

Jadis, nous tenions conversation avec nos voisins.

Voici 18 ans que nous sommes ici, depuis que nous avions décidé d'acheter une maison, parce que une fois le crédit sur dix ans remboursé, il ne faudrait plus payer de loyer, ce qui est le cas aujourd'hui et depuis 8 ans.

Comme nous approchons de la retraite, il n'y a qu'un moyen de s'assurer une retraite pas trop chère, c'est de rester dans la maison que nous avons achetée.

Seulement le voisinage est de plus en plus muet.

Dans le quartier habitaient quand nous sommes arrivés beaucoup de techniciens d'une usine. Des personnes, qui même si elles étaient de culture technique, étaient tout à fait souriantes, abordables, serviables. Des personnes de notre âge qui avaient souvent de grands enfants et aussi des retraités de cette usine.

Puis l'usine étant délocalisée, seuls sont restés les retraités et ceux qui comme nous, avaient rachetés directement leur maison à cette usine, faisant une affaire, car c'était moins cher, que d'acheter à un particulier, et les maisons abandonnées par les techniciens, ne trouvant plus acquéreurs parce qu'il y en avait beaucoup à vendre (quand nous sommes arrivés ici, la moitié des maisons étaient vides et à vendre), elles ne trouvaient plus acquéreurs et ont été rachetées par le CIL ou les HLM ou quelque chose de ce genre.

PAs la nôtre, heureusement, puisque le CIL ne rachetait que les maisons qui appartenaient à l'usine.

Si bien qu'actuellement, il y a trois types d'habitants dans cette cité. Les anciens techniciens de l'usine qui étaient déjà retraités au moment de la fermeture, ont dû racheter leur maison à l'usine, s'ils voulaient y rester, et sont donc restés là.

Les propriétaires arrivés comme nous dans la période intermédiaire de fermeture de l'usine, celle où environ un tiers des maisons de la cité étaient à acheter, et où la cité étaient encore peuplée aux 2/3 de techniciens de l'usine. (Je dis de techniciens et pas d'ouvriers, car c'est une usine fabriquant de l'énergie et qui demande des connaissances particulières).

Et les locataires du CIL et/ou des maisons rachetées par les HLM, qui eux, ne restent pour la plupart du temps pas longtemps, vont et viennent, ont des petits enfants assez mal élévés qui lorsqu'il n'y a ni classe, ni centre aérés, jouent sur la rue et dans les carrefours, en déboulant dont ne sait où avec leurs vélos et leurs rollers, toujours lancés à fond de train d'un bout à l'autre de la rue et dans le carrefour devant chez moi (devant mon garage...). Ils étalent leurs jouets sur les trottoirs à un ou deux mètres les uns des autres, laissent traîner baigneurs, poupées, voitures de poupées sur les trottoirs et au milieu de la rue quand ils s'en vont manger, vous obligeant à aller manoeuvrer la poussette du baigneur si vous voulez sortir la voiture à ce moment là, etc...

On trouve même en temps de classe des livres et des cahiers étalés sur les rebords des escalers qui mènent dans les maisons.

Bon, vous me direz que si tout ça, ça peut rester dehors sans surveillance, c'est qu'il n'y a pas de voleurs dans le quartier. Mais parfois ça gène et le stationnement et les manoeuvres.

Sans compter qu'il y a des grands espaces herbeux (pelouses tondues) en dehors des voies de circulation, où les enfants ne jouent pas, et ne laissent pas leurs jouets, ils préfèrent le macadam.

Ceci dit, si ces enfants là sont quand même locaces, et disent bonjour quand on leur dit bonjour, ils ne nous aiment pas, car ils se prennent régulièrement les gronderies de mon mari qui leur demande de déplacer leurs jouets et leurs objets lorsque je dois manoeuvrer pour sortir la voiture du garage et du quartier.

Ou retenir leurs ballons qu'ils lanceraient bien sinon dans ma direction.

(Pour vous dire la différence d'attitude que nous avions quand nous étions petits, en  vacances en Auvergne, nous jouiions au badminton sur la route, mais dès qu'une voiture se faisait entendre dans le lointain, on allait sur le coté de la route avec raquettes et volants et on attendait que la voiture soit passée pour reprendre le jeu, et ceci tout naturellement).

Bon, en ce qui concerne les voisins eux-mêmes voci comment cela se passe : à coté on avait eu jusqu'à il y a un an, un jeune aimé dans la ville pace qu'il était gardien de but et entraîneur du foot, mais peu apprécié dans le voisinage, parce qu'il criaiit toujours, autant chez lui que dehors, créait constamment des disputes, injuriait toutes ses vosines âgées, dont moi, ils s'attaquait particulièrment aux femmes quinquagénaires, les traitant de tous les noms, donc ils s'attaquait verbalement aux femmes qui avaient l'âge de sa mère, s'était disputé publiquement avec ses parents ou beaux-parents qu'il avait mis avec fracas à la porte de chez lui. Madame passait de long en large devant les maisons, fière comme Artaban, en poussant la poussette du petit qui avait déjà deux- trois ans, et allait conduire le pt'tiau à l'école en poussette.

Quand une petite fille s'est annoncée, ils ont trouvé à reprendre une boulangerie (le monsieur était aide-boulanger), et sont partis dans un village ouvrir leur boulangerie.

Ils ont été remplacés par un jeune couple sans enfants. Au début, la dame fumait sur sa terrasse, envoyant ses effluves de tabac vers la fenêtre de notre chambre. Comme c'était un été plus chaud que cette année quand ils sont arrivés, on devait théoriquement dormir la fenêtre ouverte, mais le soir, pour ne pas s'endormir dans les odeurs de tabac en provenance de la terrasse d'à-coté, on devait fermer la fenêtre et étouffer dans la chaleur.

Au début, la dame parlait, elle avait l'air sympa. Puis, mon mari a dû lui dire quelque chose pour sa fumée, parce que, très rapidement, ils ne nous ont plus salué, et n'ont plus répondu à mes salutations. Par contre, ils sont très calmes, on ne les entend jamais. Mâme pas le bruit de la télévision, ni de la musique ne parvient de chez eux. Seulement le bruit du balai qui fait le ménage, comme de l'autre coté. De l'autre coté c'est presque  à longueur de journée que l'on entend le balai faire le ménage. Mais comme les murs sont très fins, on ne va quand même pas reprocher aux gens de nettoyer leur maison, et puis les enfants font beaucoup plus de bruit dans la rue - sauf aux heures d'école ou de centre aéré, où c'est le calme plat!- les jeunes du quartier arrivent le soir avec des voitures à auto-radio mis à fond et font vrombir des mobylettes aux pots d'échappement déglingués  durant le week-end.

Du coté où le balai est le plus actif, vit la dame qui est arrivée en même temps que nous, avec son mari, il y a dix-huit ans. Elle avait trois enfants, je veux dire qu'elle a toujours trois enfants, mais comme ils ont tours pris copains et copines et qu'ils vivent tous ailleurs, la dame vit seule. En effet, son mari est décédé de maladie il y a deux ans environ. Dans cette famille portuguaise très catholique, la noce n'a été fêtée pour aucun des enfants, ils vivent tous en concubinage. Ce qui est assez étonnant.

Avant de prendre copains et copines, les enfants étaient sympathiques et disaient toujours bonjour, parlaient, faisaient un brin de causette. Mais maintenant, c'est fini, ils viennent en coup de vent, disent bonjour et au revoir rapidement, déjà au volant de leur voiture ou en train d'entrer dans la maison.

Depuis quelques mois, j'ai beau faire des sourires à la dame en lui diant bonjour, elle ne me répond plus, fait semblant de ne pas me voir. Alors qu'avant, malgré son français très lacunaire, nous arrivions à faire un brin de conversation. Moi, je lui donnerais bien des cours de français gratuitement, mais c'est le genre de personne qui n'éprouve pas le besoin de travailler les langues étrangères, même celle parlée où elle habite, alors peut-être que je vais apprendre le portugais et je lui dirais :

"Me chamo Dominique..."    (Non, je ne suis pas un chameau, mais c'est un bon moyen mnémotechnique...)

 Le problème étant que si j'apprends le portugais, je risque de le confondre avec l'espagnol...

Il faut dire qu'on a pas encore fait le jardin, le grand jardinage d'été....  Je m'occuppe d'abord de l'intérieur, qui en a bien besoin.

Au temps de son mari, ils se permettaient de repeindre le muret de leur terrasse en venant dans noter jardin, sans demander la permission, par la même occasion quelques rosiers et hortensias juste en train de sortir de terre à coté du muret étaient enlevés et piétinés, alors qu'ils ne montaient même pas jusqu'au niveau de leur terrasse.

Avant la dame d'à coté disait qu'elle aimait bien m'entendre chanter, qu'elle aimait bien m'entendre jouer de la guitare, un instrument de son pays. Quand j'ai commencé à ne plus jouer ou preque, suite à mon inspection de 2002, elle s'est inquiétée, parce qu'elle n'entendait presque plus de musique, et maintenant, jamais plus, je n'entends dire quelque chose de ce genre...

Avant la vente des dernières maisons à vendre au CIL, le quartier était sympathique, les gens bavardaient ensemble, parlaient de la pluie et du beau temps, mais parlaient de quelque chose.

Maintenant, c'est le contraire, tout le monde se tait, du moins vis à vis de nous.

Il faut dire que cet hiver, l'empoisonnement de 20 chats et d'une dizaine de chiens du quartier, n'a pas fait de bien aux gens, parce que tout le monde soupçonne tout le monde. Les enfants qui ont perdu leurs animaux ont aussi perdu des repères.

Pas plus tard qu'ihier, je me suis mise à chanter au petit coin, qui a une fenêtre qui donne sur le jardinet devant, la fenêtre était ouverte, un enfant a crié "Bravo, Madame!" et aussitôt après, on a entendu de grands bruits dehors comme des explosions, et un grand boum sur ma maison. C'était d'après mon mari, un autre enfant qui jetait des pierres sur la persienne de la porte d'entrée, dont une a atteint son but.

Les pesonnes de mon âge aimaient bien la guitare classique et le folk, mais les plus jeunes, ceux qui ont des  enfants en bas âge, n'aiiment pas, ils préfèrent leurs auto-radios qui gu....  du rock, et surtout de la techno. Cela promet pour leurs enfants...

Ceci dit ...

Quand j'étais petite, j'habitais dans une ville de 100 000 habitants, tout le bout de ma rue (j'habitais au N° 9, je veux dire tous les n°os de 1 à 20),nous nous connaissions, et les parents se connaissaient entre eux, ils se réunissaient le dimanche après-midi, parfois avec de la famille en plus, chez l'un des voisins et racontaient leurs histoires de guerre, tout en jouant aux cartes.

Vers 10 ans, je suis partie dans la ville d'à-coté qui avait 20 000 habitants. Nous étions trois maisons dans la rue, mais nous étions constamment chez les uns et chez les autres. Quand l'un de nous allait faire les courses, il demandait aux autres s'ils avaient besoin qu'on leur ramène quelque chose, si un ingrédient venait à manquer pour faire la cuisine, on venait nous le demander, etc... Les voisins s'entre-aidaient, même pour de petites choses...

Même avant que ma mère parte en maison de retraite, la voisine venait souvent voir si elle n'avait besoin de rien, les dames du quartier prenaient le journal à plusieurs, elles s'étaient cotisées pour l'abonnement, et le journal passait dans la journée d'une maison à l'autre...

Par contre, ses voisins râlaient toujours pour les sapins de ma mère et les lui ont fait couper un à un. Même ceux qui étaient plantés à plus de deux mètres. Et faisaient des histoires si la haie n'était pas bien taillée. Si bien que pendant deux-trois ans on a passé du temps à faire le jardin de ma mère à 100 km d'ici, alors que le nôtre n'était pas fait...

D'ailleurs, on fait souvent pour les autres, des choses qu'on ne peut pas faire pour soi-même, par exemple on offre quelquefois en cadeau des choses que l'on aimerait bien s'acheter pour soi-même.

Tiens, l'une de mes tantes a fait toute une histoire, parce que nous n'avions pas remarqué que la machine à café de ma mère ne fonctionnait plus bien : nous, nous n'avons même plus de machine à café depuis belle lurette, on fait le café autrement.

Nous, on n'a pas de congélateur, on n'a pas de micro-ondes, on n'a pas la télé, on a un lave-linge, mais on n'a pas de sèche-linge, von n'a pas de lave-vaisselle, on n'a rien du tout de tout ce confort superflu qu'ont les autres. Celà fait faire aussi des économies d'énergie.

Mais on a un ordinateur, et on a Internet, ce que beaucoup ici autour, n'ont pas... On est axés sur la communication, là où ils sont axés sur le confort. Question confort, on vit comme dans les années 60, début des années 70. D'ailleurs c'est normal puisqu'on s'est mariés au début des années 70.

Et puis ici, quand les voisins veulent me dire ou me demander quelque chose, ils passent par mon mari, qui "oublie" de me faire la commission.

Bon, ceci n'est pas de la médisance...  d'ailleurs les lecteurs de mon i-grimoire ne savent pas où j'habite, et mes voisins, les gens de ma ville de 2 500 habitants, où personne ne parle plus à personne, ne lisent pas de blogs, pas du tout, savent-ils seulement que cela existe?

domino

Commentaires

J'ai lu ta longue note. Je pense que tu as la télé ? J'ai un micro-ondes, un congélateur, un lave vaisselle, un sèche linge. On s'y est habitué car le premier congélateur ainsi que le premier lave vaisselle et le premier sèche linge étaient tous gratuits car récupérés dans les déménagements que mon mari faisait (c'était son travail, déménageur de 1985 à 2001). Pour ce qui est des voisins, dans le lotissement nous sommes 7 familles et nous nous parlons tous. Il faut dire que nous sommes tous bien élevés..... Nous nous connaissons tous depuis 1980 environ et avons emménagé chacun notre tour. Moi par exemple j'ai emménagé la dernière dans le lotissement car c'est mon mari qui a fait la maison à ses heures perdues, en un an et demi. Bonne soirée.

Écrit par : elisabeth | vendredi, 18 juillet 2008

Non, je n'ai vraiment pas de congélateurs ni de micro-ondes, ni de télé (on peut avoir la télé sur ordinateur, mais j'hésite : je me contente des informations en vidéos différées). Si j'hésite pour la télé sur ordinateur, c'est que si un jour je l'ai, mon mari squattera l'ordinateur pour regarder la télé et je ne pourrais plus travailler aux heures où je veux. Je n'ai pas de sèche-linge non plus, le linge sèche vite quand il y a du chauffage. En été, il sèche dans le jardin. Pour le moment l fait bigrement frais pour la saison, je traîne un rhume depuis 5 semaines et je n'arrive ^pas à guérir. Je ne sais plus bien chanter, car le rhume est "tombé sur la gorge". Pour guérir, il faudrait soit que le soleil revienne, soit mettre le chauffage, mais dans ce cas, il fera trop chaud dans la maison, vu qu'à l'extérieur il fait quand même 15° dans la journée. Mais pour juillet, ce n'est pas beaucoup!

Écrit par : domino_ | vendredi, 18 juillet 2008

Si tu n'as pas la télévision tu n'as pas vu Bob Dylan et Joan BAEZ sur Arte mardi 15 juillet à 22 h 45 ni l'hommage à Léonard COHEN Lundi 14 juillet sur la même chaine à 22 h 45 également (il y avait Buffy Ste Marie qui faisait un hommage en chantant une chanson de Léonard COHEN. Elle jouait de la guitare et portait de très hauts talons noirs.).
15 ° ce n'est vraiment pas chaud ! mais j'ai connu des étés à Lille, quand j'y habitais, à 17 °.

Écrit par : elisabeth | samedi, 19 juillet 2008

Et en plus, il fait tellement humide dans cette région que j'en suis malade... J'ai mal à la gorge, je n'ai plus de voix, je tousse...

Écrit par : domino_ | mercredi, 23 juillet 2008

Pas grave! Je les regarde tous les jours sur You Tube. Joan Baez est en train d'enregistrer un nouveau disque :
http://www.youtube.com/watch?v=2oF-NJA7kH4
Il s'appelera "The day after to-morrow" et paraîtra en septembre.

Écrit par : domino_ | mercredi, 23 juillet 2008

Il manque un commentaire qui n'est pas encore arrivé, il était entre le commentaire précédent d'Elisabeth et mon commentaire ci-dessus. Je réécrie le même sans le lien sur la nouvelle vidéo de Joan Baez (publiée par sa maison de disques), à propos de son prochain disque qui sortira en septembre : "The day after to morrow".
Je disais que je les (JB et BD) écoutais tous les jours sur You Tube (tous les jours ou preque, ce sont les vacances...)

Écrit par : domino_ | mercredi, 23 juillet 2008

Voilà, il est arrivé, mais les deux commentaires sont inversés. Il faut lire celui qui commence par : "Pas grave!" avant celui qui commence par "Et en plus..."

Écrit par : domino_ | mercredi, 23 juillet 2008

J'ai connu aussi des difficultés avec des voisins bruyants et peu respectueux, dans mon immeuble qui est mal insonorisé. Avec mes voisins c'est "bonjour-bonsoir" ou des "conversations d'ascenseur" car je n'ai rien en commun avec eux.

Écrit par : enriqueta | vendredi, 25 juillet 2008

En appartement, ce n'est pas pareil que dans une maison avec des murs mitoyens et des haies mitoyennes, quand tu es propriétaire. Nous aussi, ce sont génralement des conversations de trottoire ou de jardin, la pluie et le beau temps quoi, mais maintenant on fini par avoir des voisins qui ne parlent plus du tout, quand ce sont des voisins de maison c'est quand même embêtant, surtout que la dame portugaise nous parlait AVANT.
Par contre j'ai habité 14 ans en location, en appartement, et je n'ai jamais eu de problèmes ni pour la musique, ni pour des histoires de jardin puisqu'il n'y en avait pas.
Nous le problème, c'est qu'on a pas beaucoup le temps de faire le jardin et tout autour, ils ont soit des pelouses bien tondues et quelques fleurs, soit des légumes avec des jardins tirés au cordeau, déjà quand j'ai commencé à faire des allées courbes, ça a suscité des rires, maintennant, je ne l'ai pas entretenu cette année et tout pousse dans tous les sens, et ça ça embête les voisins qui sont à cheval sur la propreté de leur terrasse qu'ils balaient tous les jours, etc.... Dans les maisons d'à coté, j'entends les balais et les aspirateurs à longueur de journée, ce sont des maniques du ménage, et ce matin la voisine était en train de balayer sa terrasse à neuf heure trente du maitin, je l'entendais bouger ses chaises et la table, et on est dimanche!

Écrit par : domino_ | dimanche, 27 juillet 2008

Erratum : trottoir sans -e.

Écrit par : domino_ | dimanche, 27 juillet 2008

Billet fort intéressant... Pourquoi vais-je si loin dans le monde ? Pour parler même en signes, pour sourire et se savoir regardé et regarder sans avoir cette triste impression, ici, de dévisager. Ici, en France, dans votre ville ou ailleurs, il n'y a pas le regard et pourtant le regard remplace une parole. Dans ces contrées lointaines que j'aime à visiter, il n'y a pas d'ordinateur, il n'y a pas de maison de retraite. Cette idée-là dépasse l'entendement de ces humains dont ils disent qu'ils sont du tiers-monde... La vie passe au rythme des saisons de l'homme. Nous avons oublié les saisons de l'homme. La France est maintenant un pays en sous-développement humain-humaniste.

Écrit par : Chris-Tian Vidal | jeudi, 14 août 2008

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