Toujours se déplacer...

Roman-^théâtre

Bêtie a commencé un nouveau remplacement. Comme toujours, c'est loin de chez elle, à 50 km, 100 km aller-retour.

Comme d'habitude, elle  cours 5 jours par semaine, on dirait que c'est fait exprès... pour tours ses remplacemens. D'habitude, on lui dit que c'est parce que il y a deux établissements, mais ici il n'y en a qu'un. Un horaire qui est un vrai gruyère. AVec une seule heure en milieu de journée pour l'une des journée,et une heure + une heure de quinzaine (donc une seule heure en milieu de matinée, pour l'un des autres jours..).

Comme elle prend le train cela fait : un bus + un train  + un train + un car ou 40 minutes de trajet à pied à sa vitesse à la descente du deuxième train (les autres mettent 20 minutes à 30 minutes pour la route de la gare à la cité scolaire.Mais Bêtie commence à avoir du mal à marcher).

Pour l'heure qui est à midi, il faut déjà partir avant 7 heures ou 8 heures du matin.. car il n'y a pas de train plus tard qui fait la corresponcdance.

Le proviseur a demandé si Bêtie acceptait le rempacement après lui avoir présenté l'emploi du temps, et Bêtie s'est demandé si elle avait le droit de refuser (c'est dans les anciennes zones, une zone non limitrophe de la sienne, mais sa zone ayant été étendue à quatre zones, c'est maintenant dans sa zone.

Le proviseur a téléphoné au rectorat pour savoir si j'étais obligée de prendre le remplacement et la secrétair qu'il a eu au  rectorat s'est fâchée et a commencé à faire des menaces si elle ne prenait pas ce remplacement.

Enfin, il pourrait quand même faire des aménagemennts d'horaire. Pour éviter que les remplacements qui habitent loin fasse la route cinq fois par semaine.

En plus, avec un tel horaire, elle n'arrive plus à s'occuper de sa maison et Rapidy fait n'importe quoi. Ce matin, elle a trouvé des tas d'ordures pêle-mêle devant l'évier de la cuisine, alors que d'habitude la veille des poubelles, il descend tous les petit sachets en plastique qui contiennent les ordures ménagères dans la poubelle. Encore un travail qu'il ne fait plus alors qu'il est retraité et n'a rien à faire de la journée.

La journée Rapidy accompagne Bêtie et la fait attendre devant l'établissement le soir avant de prendre le bus avec elle.  Dès qu'on est à la maison, il va se coucher. Par contre, c'est lui qui la réveille et il se recouche ensutie, s'il l'a réveillée pour qu'elle travaille tôt le matin!

Pendant les vacances, il passe le plus clair de son temps couché à écouter la radio '"parce que sa sciatique lui fait mal".

Il fait tomber plein de papiers par terre et ne les ramasse pas, parce que la terre est trop basse pour lui, il ne sait plus les ramasser dit-il, il ne sait plus plier ses jambes dit-il, mais il sait encore se plier pour mettre ses chaussettes et ses chaussures, chose que j'ai du mal à faire.

On se demande s'il ne le fait pas exprès.

Bref, entre son Rapidy qui fait semblant de vieillir, mais marche trois fois plus  vite qu'elle dans la rue.. .et son remplacement à faire, sa maison à ranger et son garage à finir de trier (tiens, chez Doofie, la fuite d'eau du trottoir a été réparée)... Bêtie ne s'en sort pas. Elle n'a même pas encore pu aménager son espace de travail depuis qu'elle doit finir de trier le garage pour pouvoir descendre momentanéement ce qui encombre son coin travail au garage et réaménager son coin. Elle a juste la place de l'ordinateur et un petit coin de table à la salle de séjour, faute de bibliothèques suffisantes, tout le reste est encombré.

..........

Pour Bêtie.

domino

 

Toujours empêchée d'arriver à ses fins..

Roman-théâtre

La petite fille de Dummie a eu son agrégation à17 ans (apès avoir eu le bac à 12 ans) avec ses 220 de QI, elle battra sûrment Doofie en QI à l'âge adulte. 1ère de lagrégation d'allemand en plus!

Elle a entamé, en même temps qu'une carrieèe de TZR à remplacemet de courte durée, elle fait tout de suite d'autres études pour essayer préablablement à la candidature à des certifications compléemetaires, ele s'est pour cela réinscrite dans une première année de fac, et elle passe des examens et comme au 1er semesttre, on l'appelle en plein examens pour faire un remplacement.

Elle va taire de quelle matière il s'agit, sinon tout le monde va s'engouffer sur la même voie qu'elle, pour lui brûler la politesse, en se faisant mousser auprès des profs (en fayotant, vous avez compris!), comme ils ont fait à l'agrégatin interne d'allemand pour sa grand-mère.

Elle doit faire les rattrapages du premier semestre en juin, car contrairemnt à l'époque où elle était étudiante à part entière (on lui avait mis des remplacements très durs psychologiquement et au niveau des déplacements au premier semestre qui se termine début janiver), donc on lui a ms un remplacement qui couvre tout le mois de juin pourqu'elle ne puisse pas les passer, etl'année prochaine on va inscrire 50 TZR d'alemand sur les mêmes cursus qu'elle sans leur donner de travail pour qu'ils puissent la dépasser, car les profs donnent des questions de cours et pas d'interlligence et il faut avoir le temps de travailler pour réussir. Ce sont le rectorat et l'inspecteur d'allemand qui donnent les certifications pour lesquelles elle fait honnêtement des études universitaires préalables (sinon à quoi sert-til de donner un niveau CAPES à quelqu'un qui n'a jamais étudié la matière, quoique que l'on donner l'agrégation à des germanophones qui sont interrogés sur les oeuvres de niveau lycée ou collète allemand (Kleist il y a deux ans) alors que l'on interroge les français sur les oeuvres difficiles (philosophie ou roman modern, il y a deux ans Bêtie a été intérrogée sur Döblin et râtée alors qu'une allemande de son académie a été interrogée sur Kleist 'le prince de Honbourg" que Bêtie avait étudié en première année de fac à 17 ans, et l'a réussie.

Qui a prétendu qe la petite file de Dummie s'ennuyait à la maison  quand ele n'a pas de travail? Elle ne s'ennuie jamais tellement elle a des études à faire. Encore aujourd'hui ele s'est levé à 5 heures du matin pour réviser Elle va devoir aller à 50 kilomètres, son copain qui n'a pas de travail l'accompagne sur les routes, il abandone ses études, car il a peur qu'elle se fasse attaquer sur les routes et ça leur fait double dépense de train.

Bêtie a aussi un remplacement, à 50 km de chez elle, Rapidy qui, retraité, s'enuie à la maison (pas elle, elle fait aussi les études et elle ne pourra pas passer sa deuxième session en juin à cause du remplacement), c'est comme pour le Master II d'allemand, on lui avait donné - alors qu'elle n'avait rien eu l'année précédente sinon un servce de rattachement dont ele pouvait arranger les horaires comme le voulait- on lui a donné un remplacement le jour même où ele était acceptée sur dossier en Master 2. Il y avait 5 UE en présentiel au premier semestre,e t on lui a téléphoné le jour même alors qu'elle venait laisser d'exploser sa joie d'avoir été prise en Master II, et un étudiant est partie à toute vitesse en courant, un traire qui a avait le bras long et a appelé le rectorat, et une demi-heure après on lui a téléphoé "Vous venez impérativement demain " -demain était le permier jour de son premier cours de Master II - pour prendre le remplacement à tel endroit (à 130 km de la fac, dans un bled paumé avec deux cars par jour seulement), les cours étaient répartis du mardi au vendredi pour le Master II, et les cours dans le bled  à 130 km avaient lieu du Mardi au Vendredi. Ce qu'on savait moins, c'est que Bêtie était inscrtie dans deux petites formations de langue slave et ouralo-altaïque et que les cours avaient lieu le lundi et qu'elel a réussi ces deux premières années là avec mention bien parce que cela ne se savait pas au niveau du rectorat.

Cette année, Bêtie est réinscrite en fac, boum, on ne la râte pas, on lui a donné de septembre à mars plein de remplacements avec cinq jours de cours par semaine.

Double dépense pour Bêtie qui TZR depuis 10 ans après avoir été professeur sur poste établissement pendant 20 ans, elle dépense deux fois plus que lorsqu'elle a un  remplacement... double dépense pour le train (Rapidy la suit partout, i a peur pour elle...depuis qu'il est retraité, il est toujours derrière elle, il en fait une assstée, il lui porte ses lourds cartables, dpenses en livres, toujours des nouveaux manuels, des nouveaux livres du prof, ... il vaut mieux avoir les siens car elle peut écrire dessus que d'avoir ceux de la collègue ou ceux du CDI et une TZR n'a jamais de spécimens. Ils arrivent dans les établissements où elle les demande une fois qu'elle est repartie et ils sont alors donnés à un ou une collègue.

Double dépense alors que Rapidy et ele faisait des économies en restant à la maison. En plus, les triages du garage ne sont toujours pas fini, le tuyau dévacuation de la machine à laver est soudainemetn trop haut et il faut évacuer l'eau dans des seaux, ce qui fait qu'il faut rester à côté de la machine et que cela retarde d'autant plus la lessive. Car Bêtie n'est pas plus payée quand ele fait des remplacement (c'est rare qu'un collège ou lycée pense à lui donner ses indemnités de TZR. Mas par contre elle dépense beaucoup plus et Rapidy à l'extérieur dépense plus, surtout pour manger.

En lui donnant des remplacements loin, on veut obliger Bêtie à prendre sa retraite, c'est sûr! Bêtie e a assez, elle va peut-être prendre sa retraite en janvier prochain, dommage, elle aurait pu gagner 120 € de plus par mois jusqu'à la fin de sa vie en restant un mois et demi, il n'y a jamais de remplacement à faire dans les deux collèges à 4 km de chez elle, ni dans le lycée le plus proche à 12 km de chez elle, c'est toujorsu au minimum à 25 ou 30 km quand ce n'est pas à 80 km (il faut doubler les distances poru avoir la distance par jour), son premier poste de certifié était à 3 km d'où elle habite maintenant et son dernier poste établissement à 14 km au début des années 2000. Depuis qu'elle est TZR elle n'a jamasi été à moins de 16 km, une fois à 11 km, mais avec un deuxième établissement à 26 km.

Il est clair que l'on veut empêcher la petite fille de Dummie et Bêtie d'avoir leurs examens cette année. On veut obliger Bêtie à prendre sa retraite, c'est clair!  En la décourageant avec des remplacements à Tombouctou et pedant  qu'ele fait ses rattrapages.

Ceux qui harcèlent Bêtie on copié sur son dossier la phrase erronée, et tronquée : au lieu de "elle n'a jamasi de remplacement à faire dans les deux colèges qui sont à 4 km de chez elle et dans le lycée à 12 km, mais toujours dans des établssements situés à 50 km... ils ont copié "Bêtie n'a jamais de remplacement à faire"... et elle s'en plaint, alors qu'elle ne se plaint pas du tout quand elle a un peu le temps de se consacrer à ses études et à son ménage!

Les harceleurs ont copié "Il faut rentrer chez elle de force pour réparer sa machine à laver", alors que la machine à laver n'a qu'à être placée plus haute pour bien fonctionner, on a enlever deux planches qui étaient en dessous de la machine.

Pour Bêtie, Dummie et la petite fille de Dummie...

domino

 

 

 

 

TZR âgée : encore envoyée à Tombouctou!

Roman-théâtre

Pour Bêtie, cela ne s'arrange vraiment pas...  au niveau des déplacements. On lui met encore un remplacement à Tombouctou, mais cet fois-ci il y a une gare à un peu plus d'un kilomètre, donc à son rythme de vieille dame 20 à 30 minutes à pied.

En plus à 50 km de chez elle, toujours dans le même coin  avec correspondance de trains. Donc, à cause de la correspondance de train, le lever matinal sera vers 4 heures et demi du matin et ce, jusque fin juin.

50 km cela fait 100 km par jour, demandez-vous dames âgées et proches de la retraite (deux ans), avant de critiquer Bêtie, si vous feriez 100 km par jour pour aller travailler, avec en plus une corrspondance de train soit 2 heures de route le matin et 2 heurs le soir.

Le rectorat n'a décidément aucun sens de la géographie de son département. Il y a sûrement des MA plus près auxquels cela ferait plaisir; et peut-être que l'on met certains professeurs en congé seulement pour 'embêter Bêtie en la faiant travailler loin de chez elle.

Pour Bêtie

domino

Livre retrouvé!

Roman-théâtre

Pendant que Doofie et sa petite fille dormait, les hommes levés plus tôt, mais recouchés maintenant, ont retrouvé le livre dans une pile de livres de la petite fille de Doofie, coincé sous deux feuilles plus larges de bibliographie. Doofie et sa petite fille avaient déjà regardé à cet endroit plusieurs fois et n'avaient rien trouvé! Les deux feuilles de biblographie, un peu cornées et pliées cachaient d'ailleurs le reste des livres.

On n'a toujours pas encore retrouvé le cours filigrané d'un professeur que la petite fille de Doofie n'avait pas le droit de communiquer.

Elle en a réimprimé d'ailleurs une partie à partir de son espace numérique.

Bon, voilà quelques petites choses qui rentrent dans l'odrre.

Il y a quand même un "hic"!

Quand il a annoncé à Doofie qu'ils avaient retrouvé le livre, celle-ci était à moitié endormie, elle a le vaguue souvenir qu'elle rentrait des toilettes et qu'elle  vu son nounours qui dort toujours près d'elle, son gros nounours à la fourrure brune devant elle, il la regardait d'un air goguenard et souriant, alors ele l'a pris dans ses bras et a commencé a partir au pays des rêves avec cet être tout doux blotti contre elle, elle s'est imaginé que c'était un bébé, et tout à coup Schnelly a dit "Tu sais où il était le livre de ta petite fille?"... et il a donné l'indication; a moitié dans son rêve, Doofie a dit machinalement "Qu'est ce qu'il faisait là?" et Schnelly, vexé pour rien, a commencé à râler "Ce n'est pas moi qui l'ai pris, pas moi! Qu'est-ce que tu insinues encore?" Mais je n'insinue rien, a dit Doofie pour qui le charme avec le nounours était rompu, j'ai seulement dit "Qu'es-ce qu'il faisait-là?', je ne t'ai pas accusé. Et il a continué a râler que je l'accusais toujours, que ce n'était pas lui, etc.. Alors, elle  a dit de se taire, que ça ne servait à rien de continuer à râler comme cela, elle a dû hausser le ton alors qu'une minute avant elle dormait à moitié, elle a fini par crier un bon coup "Tais-toi, je veux dormir!" "Tais-toi!, tais-toi!""Pourquoi tu me parles de cela quand je dors?" et après qu'elle eu bien crié, il 's'est enfin tu. Il lui en a fallu du temps pour se taire. Alors Doofie est repartie au pays des rêves, mais avant elle a essayé de retrouver, les larmes aux yeux la sérénité avec son nounours tout doux qui se demandait bien pourquoi d'un seul coup, il recevait quelques gouttes d'eau venant des yeux de sa maman.

domino (pour Doofie et sa petite fille...)

Les plats cuisinés

Roman-THéâtre

Dummie rend visite à son amie Doofie dans son petite chalet situé sur un camping d'où l'on voit la mer au délà des collines, scintilles là-bas si joliment... (leitmotiv)..

Doofie est en pleurs.

Dummie : Que t'arrive-til, Doofie?

Doofie : Tu sais, j'avais pris mon petit déjeuner assez tard aujourd'hui... et je n'ai pas eu fin tout de suite. Schnelly, qui quand rien de disparait sait être charmant, m'avait préparé deux plats cuisinés qu'il avait posé là preès du réchaud.

Dummie : Il les avait cuits..

Doofie : Non, ils étaient dans des assiettes entourées d'un emballage, il y avait un plat de poisson.

Dummie  : Et ils sont où? Tu les a mangés? Ils n'étaient pas bons?

Doofie : Non, j'ai travailé... par deux fois j'ai senti une odeur de cuisine ici, dont une fois une bonne odeur de poisson.

Dummie : Bizarre... Et les plats ne sont plus là...

Doofie : Non, et tu sans cette odeur de brûlé? On dirait une casserolle qui brûle avec son contenu, ça vient de dehors.

Dummie (ouvre la porte) : Non, ça ne sent rien dehors...

Doofie : Cela vient d'ici, mais c'est bizarre, les réchauds sont propres, fermés, froids, il n'y a rien dessus.. et mes deux boîtes ne sont plus là...

Dummie : Et tu es sûre que quelqu'un n'est pas passé derrière toi et aurait fait la cuisine ppur lui-même?

Doofie : Non, Schnelly n'est pas encore revenu.

Dummie : Il les a peut-êre mis là et emmené par mégarde... s'il te les avait donné, il n'aurait pas fait exprès de les reprendre aussitôt.

Doofie : Non, et quand je l'ai suivi jusqu'à l'entrée du camping, j'avais fermé le chalet à clef  double tour et quand je suis revenue j'avais revu les plats à côté du réchaud et comme je n'avais pas faim, je me suis dit que j'allias les manger après.

Dummie : Peut-être que quelqu'un qui n'avait rien pour manger est passé derirère toi et les a pris.

Doofie : Non... je m'étais enfermée à clefs, tu as bien vu que j'ai dû ouvrir avec la clef.

Dummie : Tu les a peut-êre déjà mangé sans t'en apercevoir.

Doofie : J'y ai pensé aussi, mais j'ai regardé dans la poubelle et les emballages n'y sont pas.. et la vaisselle est propre.

Dummie : Oui, c'est bizarre...  Et regarde là dans le tas de livre...

Doofie : Le livre de ma petite file, fait Doofie soulagée...(elle tend la main pour le prendre...) Non, il n'est pas là, on a rêvé toutes les deux, Dummie, le tas a diminué d'un seul coup.

Dummie : Cela a fait comme un éclair quand je l'ai vu, il était comme dans une deuxième image..

Doofie : Moi, ça m'a fait le même effet, et pourtant c'était exactement là que ma petite fille l'avait posé quand elle est venu travailler ici.

Dummie : C'est comme-ci il y avait un deuxième monde, une deuxième strate, il était comme dans une autre dimension.

Doofie  : Quand j'ai senti les odeurs de cuisine tout à l'heure, je me suis retournée, il n'y avait personne, mais je n'ai pas pensé à regarder si les plats cuisinés étaient là, c'est comme si une personne invisible avait fait la cuisine, mais elle n'a pas sali les plats et les ustensiles.

Dummie : Et l'odeur de brûlé a disparu au moment où l'on en a parlé.

Doofie : J'ai remarqué aussi que parfois des odeurs disparaisset d'elle-même en particulier sur les habits et que des habits se nettoient tout seul, ils perdent leurs tâches et leurs salissures d'eux-mêmes. Quand j'ai fait la cave,chez moi,  l'autre jour, tous mes habits étaient poussiéreux et ils se sont nettoyés tout seuls.

Dummie : Peut-être qu'on est entré dans une autre ère, où les gens auront moins de travail.

Doofie : JE ne sais pas... C'est depuis que j'ai vu les O.....

Dummie : Chut! Il ne faut pas en parler, je vais avoir peur ce soir, je vaiis tout de suite fermer la porte de mon chalet dès la tombée de la nuit, fermer les lumières et me coucher.

Doofie : Avec Quicky dans l'autre alcove!

Dummie : Bêtie m'a raconté qu'elle a une élève qui en a vu une en 1981, ils ont vu une lumière derrière les persiennes au milieu de la nuit. Ils ont regardé par les interstices de la persienne, et il y avait une lumière clignotante blanche qui formait comme un grand cercle sur la pelouse, puis c'est monté à la verticale.. Ils ont eu peur..; Même son  élève adulte, quand  elle le raconte a encore peur rétrospectivement. Elle a peur d'avoir peur la nuit.

Doofie : Elle habite toujours au même endroit?

Dummie : Oui!

Doofie : Quel courage!

Dummie : Oui, mais il ne s'est plus rien passé depuis.

Doofie : Ah! Tant mieux pour elle.

Dummie : Nous, une fois, on a vu comme une lumère orange et bleue qui éclairait le couloir du haut. C'état le matin,c'était une couleur incoyable, elle était très belle, Schnelly est passé dedans, je lui ai dit attention! Cela venait de la fenêtre de la salle de bain, mais ça n'avait pas l'air d'être la lumière de l'aurore, c'était plus beau.

Doofie : Cela ne me dit pas toujours où sont mes plats cuisinés...

Dummie : Ils sont là, sur l'echelle du lit supérieur...!!!

Doofie : Pourtant, j'ai regardé tout à l'heure et ils n'y étaient pas.

Dummie : Je les ai remarqué car il y avait un rayon de lumière bleutée dessus.

Doofie : C'est vrai que la lumière est bleutée...elle est belle cette lumière, un rayon de soleil..

Dummie : Allez vite, fais-toi la cuisine, Doofie, je te laisse.. Bon appétit, j'ai déjà mangé....

Doofie : Tu me laisses... Mais j'ai peur...

Dummie : Sois courageuse, pense à l'élève de Bêtie qui habite toujours dans la même maison, au bout de trente ans.

Doofie : C'est vrai, elle est retraitée et ele a toujours travaillé sur place.

Dummie : C'est mieux pour les secrétaires que pour les enseignantes.

Doofie : Oui... Allez, smack, je vais faire à manger...

.....

Une heure plus tard

Dummie : Ah! Il n'est pa encore rentré, Schnelly?

Doofie : Non!

Dummie : Tu as mangé?

Doofie : Oui, mais j'ai inversé l'ordre des aliments par rapport à ce que j'avais senti tout à l'heure, j'ai fait l'autre plat avant le poisson.

Dummie : Cela sent le roussi...

Doofie : Mais je t'assure que je n'ai rien fait brûlé...Regarde, la poêle est impeccable...

Dummie : Oui, cela vient de où alors, cette forte odeur de brûlé...

Doofie : Je n'en sais rien, peut-êre des voisins qui font un barbecue, il est presque 7 heures du soir...

Dummie : Ah, c'est peut-être cela.

Dring! Dring!

Dooffie : Tiens, le téléphone, c'est qui? C'est Schnelly... Tu veux quoi? Quelle lessive? Tu es encore dans le magasin? ... Celle qui lave plus blanc que blanc, Superblanco!... Tschüss!

Dummie : Ah! Oui! Il n'ont de toute façon que cela là-bas! Du Superblanco!

Doofie : Oui, tu vois, il n'est pas là de rentrer....

Dummie : Je te laisse à ton travail, je vais faire le repas du soir pour Quicky et moi...

Doofie : On pourrait tous manger ensemble une fois...Demain... Avant le retour...

Dummie : Bonne idée! 

......................

domino

 

Les courses

Roman-théâtre

Finalement Schnelly est parti faire les courses. Doofie a vérifié ses sacs sur le seuil du chalet, pour voir s'il n'emmenait rien au loin, puis elle l'a suivi jusqu'à la porte du camping et même au-délà pour qu'il ne puisse pas aller jusqu'à la tente de son ancienne élève. Elle a attendu un peu, pour être sûre qu'il ne revienne pas sur ses pas.

Juste avant de partir, Schnelly était encore penché au dessus du sac en jute.Hier, dans le sac en jute, il n'y avait que des papiers et des cahiers, mais pas de livres.

C'est quand même terrible de devoir se méfier comme cela de son  mari. Au début du mariage, jamais rien n'a disparu. Sauf un livre d'anglais que Doofie avait prété elle-même à une de ses collègues d'anglais. Son livre de Terminale, avec le texte de Langston Hughes qu'elle adorait et qui était réparti sur 4 doubles pages. C''était un livre avec des textes longs sur  quatre fois quatre doubles pages. Elle pourrait en profiter encore mieux maintenant qu'elle comprend encore mieux l'anglais. Ce livre comme tous les manuels scolaires de cette époque n'est plus publié. Sa collègue ne l'a jamais rendu. Je crois que pour le bac elle avait sept textes de quatre double pages, ce qui faisait 28 pages.

Pendant presque 30 ans de mariage,rien n'a plus disparu, puis un jour, pendant l'été après l'inspection de mars 2002, des papiers ont commencé à changer de place. Puis pendant les années où Doofie prenait des cours  d'agrégation à l'université, dès la deuxième année où elle a repris l'université , ses anciens cours ont commencé à disparaître. Pendant l'année où elle faisait son master 2 en même temps, des cours disparaissaient aussi de son cartable du jour au lendemain, elle copiait ses cours sur des grands cahiers 21x29,7, un cahier par cours  et n'avait jamais les bons cahiers avec elle. Souvent le matin avant de partir Schnelly "faisait son cartable". (En fait il prenait les cahiers dont il pensait qu'elle n'en avait pas besoin dans la journée pour les prêter à des collègues parce qu'elle écrivait, plus vite qu'eux et elle prenait plus de notes). Cette année-là, elle a été la seule admissible de la formation et personne ne voulait le croire parce qu'ils ne connaissaient pas son nom de jeune fille, il ne l'ont même pas félicitée.

Quand Doofie a arrêté de prendre des cours de guitare, il n'y avait rien devant son armoire à partitions qui bloquait les portes. AU bout de quelques mois elle a voulu jouer une partition de Brouwer (il n'y a que des originaux dans son armoire à partitions), mais elle ne l'a plus trouvée où elle l'avait mise car ses partitions étaient bien rangées par ordre chronologique des compositeurs et par genre. Dans le tiroir où ele les avait mises, alors qu'avant il était plein à ras-bord, un tas avait été réduit de moitié. Elle avait rangé dans le même tiroir les préludes de Villa-Lobos et les autres morceaux de lui, elle en avait toute la collection ou presque  : disparus aussi. Il y avait dedans le 1er prélude acheté dans les années 60 ou début des années 70 alors qu'elle vivait encore chez ses prents, elle avait économisé son "dimanche" pour cela, tout comme pour s'acheter ses deux premières guitares. Elle a dit à Schnelly : regarde je ne trouve plus mes Brouwer et mes Villa-Lobos qui étaient dans ce tiroir. Il a dit : Ce n'est pas moi qui les ai pris (toujours la même chanson), peu de temps après les partitions  d'un des deux auteurs sont revenus : elle avait toutes les études simples, les quatre volumes et ne les a plus jamais jouées depuis.

Pourtant quand elle demandait des cours à un collègue parce qu'elle était absente à cause des remplacements, il ne lui ont jamis rien donné.

Une fois des collègues lui ont demandé à prêter son cours de linguistique, écrit à la main, au bout de trois semaines il n'était toujours pas revenu, elle a vu un(e) collègue qui n'était pas celui à qui elle l'avait prêté qui le montrait à une autre. Elle a dit : "Mais ce n'est pas ton cours, je l'ai eu à une telle (encore une autre!)" Mais pourant c'était bien son écriture à elle. Je crois qu'elle n'a jamais revu son cahier de linguistique cette année-là!

Ensuite, des choses ont disparu régulièrement, elle en est à son troisième ou quatrième dictionnaire de langue slave 2, dont trois fois le même mais avec des couvertures différentes et le dernier est d'un autre éditeur. Elle les emmenait avec elle en cours pour travailler dans le train. Mais ses dictionnaire, pffuit disparus comme par enchantement. Son livre a disparu deux fois et est revenu deux fois, mais maintenant elle se sert des polycopiés donnés en cours. L'un d'eux a disparu aussi. Ele n'a jamais eu le dernier car elle était absente.

Au fait, les cahiers qu'ele a retrouvé ce matin n'étaient plus les Clairefontaine de la semaine dernière, c'était une autre marque, mais les cahiers Clairefontaine de la semaine dernière ont tous disparu et les petits cahiers qu'elle venait de retrouvés aussi. Pourtant, Schnelly n'était pas sorti du chalet  avant qu'elle ne vérifie ses sacs. Ils doivent être cachés quelque part dans le chalet. Je vais regarder sous le matelas de Shcnelly qui dort dans l'autre alcôve.

Schnelly n'était pas kleptomane quand il était jeune, jusqu'à ce que la maison soit très mal rangée comme elle l'est mantenant, depuis que Doofie a remplacement sur remplacement, et cinq jours par semaine, plus ses cours d'adultes le samedi. Quand ils étaient en appartement, souvent au dernier étage, il n'y avait que des personnes qu'ils connaissaient très bien qui venaient, parfois aussi des représentants de livres (je ne sais pas si cette pratique a été interdite, les représentants de livres qui venaient chez les profs dans les années 70/80 et qui essayaient de vous fourguer des encyclopédies, mais ce n'étaent pas des arnaqueurs, les encyclopédies existaient vraiment). Pourtant les adresses des professeurs devraient faire partie du secret pofessionnel de même que leurs n° de téléphone. D'ailleurs on ne donne jamais  l'adresse des professeurs  aux remplacants, seulement les n° de téléphone si ceux-ci acceptent de communiquer avec le remplaçant. Alors on ne peut d'autant moins donner l'adresse aux élèves, aus parents et a fortiori  aux représentants de livres.

Schnelly ne vole jamais ailleurs, car Doofie ne trouve jamais dans la maison des choses ou des livres qui ne lui ou ne leur appartiennent pas. Ou alors ils ne ramène pas ce qu'il prend à la maison.

A l'époque où Schnelly et Doofie était plus jeunes, jamais rien n'a disparu, alors que Doofie et Schnelly recevaient famille et amis, mais leur famille a toujours été honnête et leurs amis aussi. La seule chose qui a disparu environ quatre ans après le début du mariage est l'alliance de Schnelly, qu'il n'a jamais retrouvée.

Schnelly et Doofie ont fait pendant des années du camping dans des tentes qui ne fermaient pas à clef, (ce qui est amusant est qu'il a mis un cadenas à son sac à dos!), jamais rien n'a disparu sur les campings normaux, seulement une fois deux disques 33 tours de Bob Dylan qu'ils voulaient offrir à un copain de RDA ont disparu sur un terrain mis à la disposition de stagiaires de musique (ils allaient partir directement du stage qui se déroulait dans l'est, au début des années 80, en RDA), et c'était bizarre, car les livres de musique et les instruments de musique n'avaient pas disparu. C'est la seule chose qu'on leur a volé sur les campings. On a dit que c'était des gamins du village.

On dirait que Schnelly cherche à empêcher Doofie d'avancer dans ses rangements, quand ils sont en vacances à la maison (il est retraité), il l'empêche d'avancer dans ses rangements. L'autre jour, elle voulait ranger la cuisine et il est descendu à ce moment là et s'est mis dans la ccuisine pour préparer le petite déjeuner (il était 10 heures et demi et Doofie était réveillée depuis 6 heures du matin) et faire la cuisine pour midi. Dans la cuisne, il se met au tourant stratégique et prend toute la place, , comme il a bouché l'autre entrée de la salle de séjour, Doofie est obligée de passer par là pour aller à la seule table où il lui reste un peu de place pour écrire, et à chaque fois elle doit se faire toute petite pour passer derrière lui

Ses journées de retraité consistent en ceci : courses (surtout ne jamais sortir juste pour se promener, il faut toujours faire une course en même temps, il ne tenait jamais en place chez la mère de Doofie quand elle vivait encore et voulait toujours lui faire ses courses, même quand elle avait l'âge que Doofie a maintenant et même quand son père vivait encore). C'est au point que Doofie ne sait même plus ce qu'il y a dans les magasins (quelles marques, quel prix) et ne sait plus les prix que coûtent les aliments. Si elle montre sur une pub à Schnelly quelque chose qu'elle voudrait, il dit qu'il ne va pas dans ce magasin-là. 2ème activité : faire une cuisine pas toujours bonne et en plus ça sent le brûlé à la fin de chaque cuisson, parce qu'il laisse le restant du repas sur la plaque chauffante encore bien chaude. 3ème activité : faire la vaisselle en l'essuyant avec beaucoup de force pour qu'il ne reste pas un brin de buée sur les verres. (On devrait l'embaucher à faire la plonge dans les restaurants, par contre il lave très mal casserolle et poêles). Et 4ème activité : dormir en écoutant la radio et raconter les mauvaises nouvelles à Doofie : ses nouvelles préférées sont les morts de personnalité et les tremblements de terre ou les inondations.  Par contre, il ne parle jamais de la politique ou des guerres civiles ou autre, ah! si! Une fois il a dit : ça va mal en Ukraine, les Russes veulent reprendre la Crimée.

Il y a de bonnes odeurs de cuisine qui arrivent à ses narines, elles viennent d'ailleurs.

Bon,je vais laisser là Doofie et ses problèmes, ... si jai les mêmes problèmes de disparition de livres et de cahiers est une autre histoire...

domino pour Doofie et sa petite fille  (et Schnelly)

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