mercredi, 05 septembre 2012
"Repasser le bac? Elle ne l'aurait plus..."
Bonjour,
le baccalauréat est un diplôme qui se conserve toute sa vie. Même si à 80 ans, vous devenez complètement gaga, on ne viendra pas vous demander de rendre votre diplôme de baccalauréat!
C'est comme quand vous avez le permis de conduire, et que vous ne conduisez pas, on ne reprend pas votre permis, tout au plus, il serait souhaitable, car conduire sans savoir, c'est vraiment dangereux, plus dangereux que de s'inscrire pour la première fois à l'université avec un bac datant de 30 ans auparavant , il serait souhaitable de reprendre quelques leçons de conduite avant de coduire de nouveau.
Mais certains disent et on entend cela même chez des collègues professeur "Si je devais repasser mon ac, ce n'est pas sûr que ej l'aurais". Mais ce n'est le cas de Bêtie qui a fait ses calculs.
Elle avait une option maths au bac, il est sûr que pour réussir de nouveau cette optin avec 14/20, il faudrait retravailler un peu; mais pour avoir un bac littéraire pas de problème :
- elle pourrait, comme prof dallemand, prendre allemand de spécialité,ce qui lui donnerait deux excellentes noes en coefficient 8 (4+4).
- elle a réussi récemment son CLES d'anglais 3, soit un niveau C1 en anglais, largement supérieur à ce qu'on exige en 2ne langue, elle pourrait prendre donc anglais 2ne langue et avoir une notre appréciable en LV2.
- Comme elle connait 5 autres langues, elle pourrait prendre deux options faculatatives en langues vivantes. En chosissant ses deux meilleurs, les pints au-dessus de la moyenne contenraient dans sa note.
- En philo, elle avait eu 12/20 à son époque, mais il est probable qu'elle aurait plus maintenant dans la mesure où l'on note plus large qu'à son époque et dans la mesure où elle a retravaillé dans les texte allemand des philosophes comme Kant pour l'agrégation d'allemand.
- En français, elle connaît toujours bien tous ses classiques, car elle a fait ses étuides secondaires à une époque où l'on étalait l'histoire de la littérature sur 4 ans de la 3ème à la Terminale : avec les fameux Lagarde et Michard et Castex et Surer, assortis de nombreux petits classiques Larousse et Bordas et de Livre de Poche et Folio en quntité industrielle. S'étant inscrite au "recyclage littéraire" conseillé par le CNED dans les années 90 à ceux qui passaient les agrégations de langue, elle avait pu constater que le programme de ce recyclage qui était un cours commun avec le DEUF de français, n'était rien d'autre que le programme qu'elle avait fait entre la 3ème et la Terminale!
Donc, avoir fait du français dans le second cycle secondaire dans les années 60 revient au même qu'à avoir passé un DEUG de français dans les années 90. Il semblerait qu'à l'époque une terminale littéraire valait une deuxième année de Lettres Modernes actuelle en université.
Bêtie n'a rien oublié de sa littérature française faite dans ses années lycée; Littérature que l'on comparait parfois aux textes anglais et allemands que l'on étudiait, car en première elle étudiait aussi des poèmes d'Edgar Allan Poe ou des poètes des lacs anglais, et des poèmes de Theodor Storm et de Mörike dans le texte. Ils étaient à la fin du Chassard et Weil de première, mais on avait le livre de première langue alors qu'on était en seconde langue.
- Bêtie qui a poussé des études de musique à fond dans les années 80 pourrait faire muisque en facultatif, ce qui lui amèrnetait encore des points supplémentaires.
- Bêtie qui s'est toujours passionnée pour la géographie et les cartes géographiques (elle a eu 17/20 au bac en histoire-géo), n'aurait aucun mal à avoir beaucoup de points en géographie;
- Bêtie qui s'est intéressée tardivement à l'histoire, mais qui grâce à la généalogie que lui a appris Bêtie, a fait de gros progrès dans cette matière récemment, n'aurait aucun mal à avoir une bonne note dans cette matière.
- Pour remplacer les maths, elle pourrait prendre l'option 3ème langue (elle a un CLES de néerlandais et un CLES d'espagnol, alors elle aurait l'embarras du choix pour cette 3ème langue....)
Bon, bref, Bêtie aurait maitenant son bac, non plus avec mention AB (et 13 de moyenne quand même qui correspondent avec les coefficients de la fin des années 90 à un 13,5/20, soit presque une mention B et avec un an d'avance en plus). Mais elle le réussirait avec mention B presqe TB ou avec mention TB. A moins qu'elle tombe sur des collègues qui la connaissent et la descendraietn en flêche!
Parce qu'ils verraient arriver une vieille, et diraient "Oh celle-là, elle ne doit pas être bonne!"
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Programme des études secondaires de français dans les années 60 :
6ème à 3ème : langue française : dictée, grammaire, et questions... rédaction.
6ème à 4ème : littérature fançaise : choix de texte, dans les Lagarde et Michard de collège, quiressemblaient à ceux du lycée, mais couvraient toutes les époques. Bêtie se souveitn avoir travaillé sur un poème de Théophile Gautier parlant de l'obélisque de Louxor transféré à Paris "Sur cette place je m'ennuie, obélisque dépareillé,...." et aussi avoir travaillé sur Le Grand Meaulnes d'Alain Fournier, tout ceci à 10 ans.
Quelques oeuvres complètes : Le Cid de Corneille, le Bourgeois Gentilhomme de Molière...
Au moins on ne confondait pas un obélique et Obélix, puisqu'Astérix et Obélix n'existaient pas encore...
A l'époque on ne faisait pas de bandes dessinées en classe, on ne regardait pas de film, on traitait les enfants de sixième dans leurs études, comme des adultes.
3ème à Terminale : Du Moyen-Age au 20ème siècle, disertations à partir de la seconde.
On voyait ce programme sous trois angles : histoire littéraire, appuyée par le Castex et Surer et les introduction du Lagarde et Michard, études d'extraits dans la Lagarde et Michard, études de textes complets : petits classiques, livre de poche en texte intégral... et on faisait des dissertations qui regroupaient souvent plusieurs auteurs de la même époque ou un courant littéraire. On pouvait avoir aussi des dissertations sur un auteur comme "Le comique chez Molière", en DS, sans documents bien sûr. De véritables mini-agegations. En 1ère j'avais des notes qui étaient bonnes pour l'époque, toujours entre 11 et 13/20. On avait appris toute la technique de dissertation : introdcution parfaite, transitions entre les parties, et conclusion parfaite... (Du reste, on faisait tous nos DS qu'on appelait des "compositions" sans documents,ni documents d'appui, il fallait apprendre...)
3ème : Le Moyen-Age : La chanson de Roland, les fabliaux, les mystères...
2nde : Le XVIème et le XVIIème siècle, avec en particulier l'intégrale des 3 grands classiques : Molière, Corneille et Racine, mais on avait aussi lu "Les Essais" de Montaigne.
1ère : Le XVIIIème et le XIXème siècle avec étude en détail de la poésie symboliste : Baudelaire, Rimbaud, Verlaine,, Mallarmé et comparaisons avec Edgar Allan Poe. Et déjà de la philo : Voltaire, Diderot et Jean-Jacques Rousseau (plusieurs livres complets). Et en gros toute la philosophie du XVIIIème siècle: Bayle, Fontenelle, et aussi Chateaubriand (Attala, René et les Mémoires d'Outre-Tombe, en entier, Les poèmes de Victor Hugo et les Misérables, Lamartine, Théophile Gautier, etc...
Terminale : le XXème siècle en français (avec les 8 heures de philo en plus, on voyait Camus sous les deux angles : La Peste et l'Etranger en littérature et le Mythe de Sysiphe en philo, entre autres...). Nous avons lu Mauriac, Malraux, Camus, Sartre, Claudel, Saint-Exupéry, Pascal (plutôt en philo) et j'en passe... "j'ai fait un exposé noté 17/20 sur Appolinaire, pas un poème seulement, mais une oeuvre complète" dit Bêtie. On a étudié aussi le nouveau roman avec Nathalie Sarraulte parce que ça passionait ma prof. Bien sûr, nous n'avons pas fait les auteurs des années 70, 80, 90 du XXème siècle ni les auteurs du début du XXième siècle, car ils n'avaient pas encore écrit leurs oeuvres, mais il faut dire qu'avec une formation pareille, j'ai suivi l'actualité littéraire à l'âge adulte...
Il n'y avait pas de bac de français à la fin de la première, ni d'épreuves anticipées (je suis tombée dans ces années-là), on passait toutes nos épreuves en terminale.
En philo on travaillait
a) Sur des textes en oeuvre complète;
b) Sur les auteurs, biographies, résumés de la philosophie de chaque auteur, et textes choisis de chaque auteur.
c) Sur les questions philosophiques telles qu'on les présente en terminale : la Volonté, la Liberté, etc...
d) Sur la psychologie : en particulier Sigmund Freud, vu en détail, et toutes les évolutions de la psychologie, les tests de Rohrschach, car beaucoup de mes camarades se sont trouvées une vocation pour la psychologie quand elles sont arrivées en terminale. Il s'agissait essentiellement de latinistes, d'anciennes "sixièmes classiques", les anciennes sixièmes modernes qui avaient été moins bonnes à l'examen d'entrée en sixième étant en scientifique, car c'était avant l'épque des bons élèves en scientifique. En effet, nous étions la première fournée après la disparition des bacs "Philo", "Sciences Ex" et "Maths Elem", la première fournée de bac A avec des options obligaoires telles que "Langues Vivantes et Mathématiques", "Latin et Langues Vivantes", "Latin et Mathématiques", "Latin et Grec" "3 Langues Vivantes". La plupart d'entre nous étions bonnes en maths, parfois meilleures que les scientifiques, car on était issus de la meilleure classe de sixième., la sixième classique (on appelait classique la sixième des latinistes, et moderne la sixième qui ne faisait pas de latin).
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Notre programme d'histoire-géographie (années 60)
Bien qu'aimant la géographie, je ne me souviens plus beaucoup de ce programme, mis à part que j'ai fait Les pays d'aurope en quatrième, et la Climatologie en seconde avec force démonstrations mathématiques ou physique pour le sens des alizés (j'étais la seule de la classe à comprendre, et j'ai dû faire une démonstration au tableau) et le système des moussons. Et en terminale, la géographie économique mondiale, avec l'apperntissage de noms russes très compliqués, en gros toutes les villes industrielles de Sibérie, et les noms des iles japonaises : Hondo, Hokkaïdo, Shikok et Kiu-Shiu. Mon prof qui avait voyagé beaucoup avec ses filles (l'aînée était la meilleure de notre classe et a eu les doigts dans le né, l'agrégation d'histoire-géographie, dans le cours de ses études et non après), bref, notre prof qui avait beaucoup voyagé, nous passait des diapositives des différents pays qu'il avait visité, je me souviens particulièrement des séances de diapositive sur l'URSS et sur la Chine. Avec celles que projetait mon père toutes les semaines lors de séances de diapositives entre amis sur son voayge professionnel aux Etats-Unis, il avait été à New-York, à Chicago et dans l'Etat du Maine, ça me faisait un bon complément.
En histoire le programma était el suivant :
- En 6ème : Sumer, La Mésopotamie, l'Egypte et la Grèce (Athènes et Sparte). La diférence de société entre Athènes et Sparte et aussi l'appetrissage des noms de l'Egypte ancienne, dont les noms des pyramides. Une camarade de classe m'avait prêté un très gros livre sur L'egypte où l'on expliquait tout sur Isis et Osiris, livre que j'avais lu entièrement.
- En 5ème : Rome, et toutes ses formes de gouvernement, ce qui nous a apporté beaucoup sur le plan politique et social, et le Haut Moyen-Age, les "invastions barbares", Clovis... la fin de l'Empire Romain, les francs...
- En 4ème, la suite du Moyen-Age et la Rennaisance, mais je ne suis pas sûre que l'on comencçait la Renaisance en 4ème. Je me souviens qu'on a parlé de l'Empire Romain-Germanique et du Chemin de Canossa. Mais en 4ème je préférais l'allemand, les mathématiques et la géologie.
(On voyait le braoque français en musique (Rameau, Lully). Cn était plus (= plusse) en accord avec le programme de français, car on faisait l'histoire de la musique sur les 4 années de collège seulement, et par exemple Lully allait bien avec Le Bourgeois Gentihomme).
- En 3ème, la Rennaissance et on commençait "Les Temps Modernes" avec les Rois et l'Absolutisme, mais c'est ce que j'ai le moins aimé, ce programme s'étendait aussi sur la seconde... on enchâinait les batailles de Louis XIII à celles de Louis XIV à celles de Louis XV, plus pacifique que ses deux prédessesseurs cependant. On voyait tous les minsitres : Richelieu, Colbert, les grands hommes de l'époque : Mansart, et ses jardins, Vauban et ses remparts... bref, la culture classique française n'avait pas de secret pour nous, si j'aimais bien quand même étudier ces grands hommes, ce que j'aimais moins, c'était de retenir toutes les dates de batailles et qui avait gagné et perdu. Les autrichiens, les anglais, ou nous...
- La Seconde : on continuait l'époque des "Temps Modernes", ce qui collait bien au programme de littérature. Et je ne sais plus si c'est en seconde ou en première que j'ai vu la Révolution Française.
- La Première : Peut-être La révolution française, et sûrement, Napoléon et tout le 19ème siècle avec 1830 (Les trois glorieuses et pas les trente glorieuses), La révolution de 1848, 1870 et toutes les successions de rois et la 1ère républque, Napoléon III...
- La Terminale : A partir de la guerre de 14-18, jusqu'à l'époque du bac (années 60), et ceci de façon "internationale". : la République de Weimar, la Grande Dépression aux Etat-Unis, la crise de 29 (celle de 73 avec son choc pétrolier n'était pas encore arrivée), deux sujets qui m'ont passionnée, le Kuomintang en Chine et l'avènement de Mao-Tsé-Toung (avec le professeur qui avait été en Chine), la Révolution Russe, les différentes sortes de communisme (russe et chinois), ce fut l'année parssionante. On reliait cela à la littérature avec Malraux pour la Chine et La Condition Humaine. Les cours d'histoire nous aidaient à comprendre le cours de français. On a fait rapidement les deux guerres, apparemment ça ne passionait pas mon prof et comme c'était encore récent (mon grand-père avait été tué à Verdun, et mon père avait été prisonnier de guerre, 5 ans en Allemagne, comme soldat, il avait été dans les transmissions en morse), c'était de l'archi-connu. Et ensutie la civilisation, le gouvernement anglais, le gouvernement américain, le gouvernement allemand, en fait toutes les formes de gouvernement existant à l'époque. On avait fait le gouvernement français en instruction civique en seconde.
Vous allez me dire que faire la Révolution, Napoléon et les 2 guerres seulement en première c'est tardif, mais il n'y avait à l'époque pas le collège unique, pour ceux qui bifurque après la troisième, mais l'enseignement long et l'enseignement corurt, et ceux qui dès la sixième étaient destinés à la seconde, étaient quasiment sûrs de voir la programme chronologiquement sur 7 ans.
Mais nous avions déjà ingurgité toutes les dates principales de l'Histoire de France, à l'école primaire où l'on avait déjà vu l'ossature de tout ce programme d'histoire.
domino
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Agrégation en France et en Belgique... (pas la même chose!)
L'agrégation en France et en Belgique ne sont pas du tout la même chose.
Bêtie, mon personnage de roman-théâtre, professeure certifiée française, par CAPES, bi-admissible à l'agrégation, que dis-je? 5 fois admissible à l'agrégation!, fait du bénévolat le samedi dans une association européenne, dont le président (et peut-être aussi les secrétaires) est belge. Bêtie a en effet un CAPES complet. CAPES = à son époque, un an de préparation après la licence, donc Bac + 4, + toujours à son époque un stage de pédagogie d'un an en collège etlycée avec double inspection-examen en collège et lycée, et cours de didactique, donc Bac + 5.
Après la fête qui a suivit l'assemblée générale, Bêtie déclare : "La semaine prochaine (ou dans 15 jours, je ne me souviens plus), je serai absente au cours du samedi, car je passe l'oral de l'agrégation interne;
"Ah! Elle passe seulement l'agrégation!" se disent les invités belges...
En effet, en Belgique, l'agrégation n'est pas notre prestigieuse institution nationale (et devenue maintenant internationale, puisque tous les européens détenteur d'un bac + 5 ont le droit de s'y présenter (bac + 4 pour les plus anciens, à condition d'être déjà certifié), redoutable concours dont pour lequel l'oral est centralisé, dans une ville de province pour l'interne, et à Paris pour l'externe.
En Belgique, il existe plusieurs types d'agrégation :
Tout d'abord pour accéder à l'enseignement supérieur, il faut faire ses "humanités" dans une "Athénée Royale", ce qui sonne bien, mais traduisez par là en français de France, faire un second cycle secondaire dans un lycée... Les humanités ne sont pas couronnées par un examen final comme notre baccalauréat (qui sert en même temps d'examen d'entrée à 'l'université et est le premier grade universitaire), mais ce sont les résultats de l'année qui comptent (une espèce de contrôle continu).
Alors, si vous parlez à des belges, dites : J'ai fait mes humanités à l'Athénée républicaine Jules Ferry, plutôt que de dire, j'ai fait mo second cycle de lycée au lycée Jules Ferry. Votre interlocuteur belge comprendra mieux.
En ce qui concerne l'agrégation, il existait jadis (j'en ai entendu parler, mais je n'en suis pas sûre) une agrégation au niveau bac moins un... qui correspondait à notre premier bac pour ceux qui se destinaient par exemple à être instituteur.
Une autre agrégation était intégrée dans la formation des "régents", qui sont des "bacheliers", donc des personnes ayant terminées leurs humanités, se destinant à enseigner. Cette agrégation correspondrait en gros à ce qu'était les IPES jadis. Mais sans la rémunération, je crois.
L'AESI ou "agrégation de l'enseignement secondaire inférieur" permet d'enseigner dans les trois classes inférieures de l'enseignement secondaire, ce qui correspond à notre statut de PEGC en gros, le concours (national frnaçais) de PEGC qui pouvait se passer avec une 2ème année d'université, permettait d'enseigner de la 6ème à la 3ème, la classe des PEGC est en extinction chez nous, ce concours n'existant plus et même les professeurs des écoles primaires sont recrutés par un concours passé après bac +4.L'AESI permettait donc d'enseigner de la 6ème à la 4ème.
L'AESS ou "agrégation de l'enseignement secondaire supérieur" correspond en gros à notre CAPES. Elle se passe en 5ème année d'université au niveau MASTER, depuis la réforme de Bologne et se passait en 4ème année d'enseignement supérieur avant la réforme de Bologne. Ce qui correspond au niveau de notre CAPES. Notre CAPES se passait effectivemetn en 4ème année d'université avant la réforme européenne et se passe actuellement en 5ème année d'univesité en même temps que le Master enseignement, mais le Master enseignement seul n'ouvre pas droit à la titularisation en France, par contre le CAPES seul (pour ceux qui sont déjà enseignants auxiliaires ou ont râté leur CAPES lors de leurs études univesitaires) suffit à être titulaire, sans Master 2 enseignement, donc a plus de poids pour l'éducation nationale française que le Master 2 enseignement.
Mais revenons à la Belgique avec son agrégation : l'AESS permet d'enseigner dans les 3 dernières années d'enseignement secondarie, ce qui corespond en gros à notre lycée.
Le CAPES français permet d'enseigner en collège, en lycée, et en enseignemetn supérieur de l'ysée, soit les années après bac comme les BTS (Brevets de Technicien Supérieur). Dans certains cas, le CAPES permet aussi d'enseigner en université dans des classes de non spécialistes, par exemple en langue vivante pour des mathématiciens ou des historiens (ce qui s'appelle des "non spécialistes").
L'agrégation française permet d'enseigner en université, même à des spécialistes, avec le statut de PRAG (professeur agrégé délégué à l'université). Mais pour enseigner à l'université, il y a une commission chargée de recruter le professeur selon son "profil" et il n'est pas évident d'entrer comme einseignant à l'université comme PRAG, sans travaux de recherche comme la thèse de doctorat. Mais généralement les PRAG sont en même temps doctorands (c'est-à-dire étudiants en thèse).
L'agrégation française se passait soit après la maîtrise, soit après la CAPES complet avec stage réussi, avant la réforme, actuellement l'agrégation française se passe après le master 2 recherche ou enseignement, qui sont deux filières différentes), ou si l'on est déjà enseignant titulaire, le titre de professeur certifié (ou son équivalent sur le plan de la rémunération : professeur des écoles (mais pas instituteur), PLP2 (professeur des lycées professionels 2), professeurs titulaires d'un CAPET (CAPES pour les lycées techniques). ect... sans obligation alors d'avoir un Master 2. Car lors de l'inscription à l'agrégation, on demande dans le menu déroulant "diplôme ou titre", et vous ne pouvez cocher en même temps "Master" et "Certifié", mais seulement l'un des deux. Si on a les deux, il faut choisir sa case.
Donc, l'agrégation française est actuellement Bac + 6.
Notons que jusqu'à la réforme univesitaire européenne, les études belges étaient moins longues que les études frnaçaises : un ingénieur n'étudait que 4 ans après les humanités (bac + 4) au lieu de 5 ans en France. Un architecte n'étudiait aus 4 ans après les humanités, bac, au lieu de 6 ans en France.
Les admissibilités françaises à l'agrégation sont donc actuelelment déjà d'un niveau supérieur à Bac + 5. Donc, un bac + 5,5 ou bac + 6. Car il est très difficile dans ce concours national dont l'oral est centralisé pour toute la France (et tous les Euopéens qui ayant un diplôme de bac + 5 désirent le passer), d'obtenir l'écrit de l'agrégation). Et seule l'obtention de l'écrit donne le droit de passer l'oral (c'était d'ailleurs le cas pour toutes les années univesitaires que j'ai faites à mon époque, il fallait avoir lplus de 10/20 à 'écrit pour passer l'oral de chaque année univesiaire, même la première année, alors qu'actuelelment, on fait la moyenne entre l'écrit et l'oral.
Bêtie qui était déjà bi-admissible à l'agrégation avant la réforme, est maintenant 5 fois admissible, un niveau qui se confirme puisque 3 fois admissible en suivant : externe 2011, inrterne 2012, externe 2012. Donc, elle est maintenant bi-admissible à l'interne et à l'externe.
La bi-admissibilité est un titre s'octroye aux professeurs titulaires du CAPES, qui ont réussi deux admissibiltés à lagrégation, c'est à dire deux fois l'écrit, soit deux fois celui de l'interne, soit deux fois celui de l'externe, soit une fois l'interne et une fois l'externe (j'ai des collègues qui sont devenus bi-admissible après une réussite à l'inetrne et à l'externe).
Si on a des admissibilté à l'agrégation avant d'obtenir complètement son CAPES (avant l'année de stage) il faut garder ses attestations pour les faire valider une fois le CAPES complet obtenu et entrer dans la carrière comme bi-admissible, mais elles ne valent rien sans CAPES et sans titre de certifié; elles ne valent éventuellement que si vous devenez certifié.
Il n'y a pas de titre octroyé pour ceux qui sont admissibles (donc qui n'ont réussi que l'écrit) au CAPES, mais pour les MA, les admissiblités au CAPES apportent des points pour la titularisation dans le corps des certifiés. Mais je ne sais pas si ce type de titularisation par liste existe encore.
Réussir des écrits d'agrégation de France, était il y a quelques années quelque chose de prestigieux et Bêtie ne comprend pas pourquoi, personne, dans son entourage professionnel, et parmi sa famille, mis à part Rapidy qui l'a vaguement félicitée, en se disant "Zut! Il va falloir encore dépenser de l'argent pour l'hôtel à Paris!" ne l'a félicitée pour ses récentes admissiblités. C'est sûr que déjà bi-admissible, elle aurait aimé avoir lagrégation complète, mais ce n'est pas donné... Même ses administrations ne l'ont pas félicitées, il est vrai que sur les listes d'Intenet, c'est son nom de jeune fille qui apparaît et non son nom marital, et que son nom de jeune fille est ignoré de tout son entourage professionnel sauf de monsieur JeSaisTout qui ne l'a pas féclicité non plus, alors qu'on avait fait des gorges chaudes de sa bi-admissibilité avant qu'il ne devienne certifié.
Seul une fois, alors qu'elle arrivait sur un remplacement dans la zone voisine (elle est titulaire en Zone de Remplacement, ce qui n'est pas un défaut, mais un luxe, puisqu'elle devrait percevoir en plus de son salarie, des frais de déplacement, quand elle travaille alileurs que sur son rattachement), un principal a dit en regardant la fiche que Bêtie venait de remplir : "Ah bon, vous êtes bi-admissible! Mais c'est bien cela! Félicitations!" Quelques années après qu'elle soit devenue bi-admissible.
domino
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vendredi, 24 août 2012
A votre place ... Si j'étais vous...
Du journal de Doofie, mon personnage de roman-théâtre (pardon, Sottie et Blödie sont penchées sur le journal de Doofie, qu'elles ont trouvé négligeament posé sur la table de pique-nique de la terrasse de son chalet de camping), alors que Doofie est à moitié couchée sur son transat, les bras sortant du sac de couchage par des fentes latérales creusées exprès pour les travaux d'ordinateur et de guitare, et pourtant il fait étouffant...). Sottie et Blödie lisent en secret le journal de Doofie...
"Il n'y a rien qui m'énerve plus que les gens qui disent "A votre place, je ferai plutôt comme ceci.. " ou "Si j'étais à ta place..." ou "Si j'étais vous (ou toi)..." Ces gens-là,, outre le fait qu'ils ne se prennent pas pour rien..."
"Outre le fait que...! Comment elle écrit, Doofie... ! On voit bien que c'est une intello...", s'exclame Sottie à l'adresse de son amie Blödie;
Sottie continue à lire... "Outre le fait qu'ils ne se prennent pas pour rien, ils veulent toujours gouverner leur petit monde, faute de pouvoir gouverner le monde entier! Ils veulent que tous les autres agissent selon leur façon à eux... ils ne laissent pas aux autres l'occasion de développer leur propre personnalité, leur propre originalité, et leur créativité.. En général, ce sont des gens très conformistes, qui disent oui et amen à tout ce qui se déclare supérieur à eux par le grade.... et conseillent aux autres d'être comme eux, conformistes, de se conformer à la façon de vivre générale de la socité..
Tiens, je laisse souvent ma lumière allumée le soir, parce que je travaille tard...
A ta place, me disent les gens, j'irai dormir plus tôt...
On voit bien qu'ils ne font pas mon travail tous ces petits bourgeois qui rentrent du travail à 17 heures, toutes ces petites secrétaires qui n'ont plus que leur travail de maison à faire, là où je le reporte aux vacances prochaines, croulant sous le poids des cours à préparer, dés études interminables..
Il y en a même une qui m'a dit "A ta place, je ne ferais plus de musique... " (je sors mon instrument une fois tous les 6 mois, en ce moment...), ou "A ta place, je ne ferais plus d'études"... ou "Si j'étais toi, je changerais de métier pour avoir moins de travail...." Etc...
Mais qu'est-ce qu'ils ont tous, ces gens-là, à vouloir dire ce qu'ils feraient à ma place..?"
Blödie s'inquiète "Ce n'est pas de nous qu'elle parle, j'espère... on ne lui a jamais dit "A ta place"... ou "Si j'étais toi.."
"Attends.. je réfléchis..." répond Sottie... " Si, une fois il y a trois ans, j'ai dit "A ta place, je ne me mettrais pas dans un sac de couchage quand il fait une chaleur de bête... "
"Oh là, tu as dit cela Sottie... et tu crois qu'elle s'en souviens encore?"
"Je ne sais pas, tu crois que j'ai fait une faute grave?"
"Oh, je ne pense pas, ce n'est qu'un conseil anodin, mais de toutes façons, on ne peut plus la changer... A son âge..."
"A notre âge... Mais moi, j'ai déjà entendu qu'elle disait à Schnelly : "ça fait du bruit quand tu déballes tes sachets en plastique.. a ta place, je ne mettrais pas toutes mes affaires dans des sachets en plastique (il emballe tous les livres individuellement pour les mettre dans un grand sac..)""
"Oh... elle a dit "A ta place" à Schnelly... Doofie...? Mais... Elle ne respecte pas elle-même ses principes alors, mais c'est vrai qu'il est casse-pied Schnelly, quand il nous fait entendre le bruit de froisssement de ses morceaux de plastique..."
Mais, encore, cela ce sont des petites choses, c'est vrai que dire "A ta place, je ferai un autre métier..." ou "A ta place, j'arrêterais mes études", c'est vraiment donner un avis sur des grandes choses et c'est même de mauvais conseils..."
"Oui, ils sont terribles, les gens..."
Blödie continue à lire, le journal de Doofie :
"En effet, ces gens-là, ne se mettent vraiment pas à la place des autres lorqu'ils disent "A ta place..." Ils donnent souvent de mauvais conseils... Comme ceux qui disent : "A ta place, je n'écrirais plus sur le web..." "j'enlèverais mes vidéos d'internet..." et puis quoi encore, ça les dérange que je devienne célèbre?
Bon, et puis, ils veulent faire les autres à leur image, faire en sorte que tout le monde fasse comme eux, ce sont des petits chefs de gouvernement locaux, très locaux dont le pays n'est parfois qu'un bureau ou un pâté de maison, quand il s'agit de voisins. A votre place, je couperais ma haie moins haute, à votre place je peindrais ma porte d'une autre couleur, à votre place, j'agrandirais la terrasse, à votre place je couperais cet arbre-là... à votre place..."
Alors quand dans le pâté de maison, on est le seul à ne pas faire leurs désidératas, ils vous prennent pour un dissident à la politique du quartier, et vous mettent au ban de la société locale.
Il y en a même qui disent à Schnelly : "C'est votre femme qui a peint la porte d'entrée en bleu? A votre place, je divorcerai...' C'est une femme qui vit seule, qui lui a dit cela..."
Mais Schnelly ne veut pas se remarier avec elle. Elle ne connait pas l'allemand.
Conclusion : Ne dites jamais : "A votre place" ou "A ta place" ou " Si j'étais vous...", c'est souvent très mal perçu par la personne à laquelle vous vous adressez... bon, à la rigueur, s'il s'agit d'enfants, si vous êtes conseiller d'orientation dans un collège... Mais bon, à d'autres adultes, quand même..."
C'est vrai conclue Sottie en reposant vivement le cahier, car, à 100 mètres de là, Doofie accourt pour venir chercher un vieux grimoire qu'elle a oublié de mettre dans sa pile, que certaines personne ne se mettent jamais à la place des autres... et disent toujours "A ta place" comme s'ils s'étaient mis à notre place, mais en fait, ils ne se sont pas mis dans notre peau, mais à notre place dans leur peau à eux...
Quelle phrase, dit Blödie admirative, tout en quittant les lieux, avant que Doofie ne s'aperçoive de leur présence...! Ils se mettent à la place de l'autre en gardant leur peau à eux et sans se mettre dans la peau de l'autre". Blödie ponctue la fin de sa phrase d'un sifflement d'admiration.
"Et si on se met dans la peux des autres, on s'apercevra que l'on fait fausse route en disant "à ta place!"
"Oui, et si je dis aux élèves "A vos places!" ajoute en riant Blödie!!!
"Souhaitons qu'ils t'obéissent!" ajoute Sottie.
Pendant ce temps, d'un pas léger malgré son poids, Doofie est arrivée à son chalet "Tiens, j'ai laissé trainer là mon cahier, se dit-elle... mais il a changé légèrement de place... Schnelly aurait-il... mais que font Blödie et Sottie là-bas tout près au bord du bois? Elles ne sont pas au bord de la piscine...Elles auraient.... lu mon journal..
Doofie entre dans le chalet et ressort avec un vieux livre à la couverture de cuir marron toute usée sur lequel on voit quelques lettres d'or incrustées "Généalogie..."
Pour Bêtie, Sottie et Doofie... (et Schnelly...)
domino
15:35 Publié dans Les aventures de Dummie, psychologie i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 15 août 2012
Des maris "féministes"...
Des maris « féministes »
Roman-théâtre
C'est le petit matin, sur leur camping au bord de la piscine, en vacances, Blödie et Sottie sont déjà levées;
Sottie : Tu sais, Rapidy et moi, nous avons acheté notre maison, il y a déjà vingt ans quand nous étions dans l'académie de Bêtie... A l'époque, étant un grade au dessus de Rapidy, je gagnais plus que lui, nous avons acheté notre maison en faisant un crédit bancaire, et maintenant, il y a un type dans le quartier qui vient toujours demander à mon mari : « Et alors, quand vends-tu ta maison? »
Blödie : Ah bon, et ce n'est pas ta maison aussi???
Sottie : Et bien si, chez le notaire, Rapidy et moi, nous avons signé à deux et en plus comme je gagnais plus d'argent que lui, j'ai remboursé plus de crédit que lui. Et maintenant ce type là me vexe, en s'adressant à Rapidy, comme si c'était la maison de Rapidy et pas la mienne!! En plus, il tutoie mon mari d'une manière raciste, alors qu'il est d'origine uniquement européenne. Il est français de mère allemande et a les yeux bleus.
Blödie : Alors Rapidy, il a tout de suite dit non, et il a dit : « C'est aussi la maison de ma femme! »
Sottie : Non, il n'a pas dit que c'était aussi ma maison, il a seulement dit que non, il ne la vendait pas. Alors, moi, je me suis levée de la voiture où j'étais assise et j'ai dit, « Mais enfin, monsieur ceci est aussi ma maison, nous n'allons quand même pas aller coucher sous les ponts ou aller payer un loyer ailleurs et tu sais ce qu'il a répondu le type qui revient toujours à la charge.
Blödie : Non?
Sottie : Et bien moi, je peux vous l'acheter et vous pourriez alors me la louer. Non, mais, et puis quoi encore? Il croit qu'on va se faire gruger comme cela? Il est fou, le type! On ne va pas s'amuser à perdre de l'argent comme cela;
Blödie : Oui, mais tu aurais l'argent de la vente... et tu ne paierais plus d'impôts fonciers; et tu pourrais déduire le loyer de tes impôts.
Sottie : Oui, mais je serais quand même perdante, les impôts fonciers font moins qu'un loyer sur l'année. Et l'immobilier augmente. Et les loyers augmentent en même temps. Nous si on a acheté une maison, c'est aussi pour faire des économies pour la retraite.
Blödie : Et la conversation s'est terminée là?
Sottie : Non, tu sais ce qu'il a rajouté le type, en s'adressant toujours à Rapidy comme si ma voiture était la sienne : Et tu la vends quand ta voiture?
Blödie : Alors il a encore dit « ta » voiture à ton mari... C'est la voiture de ton mari.
Sottie : Non, c'est la mienne, il ne conduit pas. Et moi, je conduis juste le nécessaire, c'est vrai, je n'aime pas beaucoup cela, mais je ne veux pas changer de voiture, car j'aurais du mal à m'habituer à une autre, j'ai celle-là depuis vingt ans. Et elel est bien entretenue et le garagiste dit qu'il vaut mieux ces voitures-là, qu'elles sont moins onéreuses que les nouvelles dont les systèmes électroniques tombent souvent en panne.
Blödie : C'est pour cela que le type veut te la racheter
Sottie : Il ne veut pas la racheter à moi, mais à Rapidy, alors que la carte grise est à mon nom à moi... et que c'est moi qui l'ai payée.
Blödie : Et Rapidy a bien sûr répondu : cette voiture est à ma femme.
Sottie : Non, il m'a encore vexée, il a dit : Je ne vends pas « ma » voiture, comme si c'était « sa » voiture à lui et qu'il possédait toutes mes affaires personnellement, alors j'ai trouvé cela vraiment égoïste...
Blödie : Et tu n'as rien dit?
Sottie : Si, il je me suis levée une seconde fois de mon siège et j'ai dit au type : Mais pourquoi vous posez cette question à mon mari : cette voiture est à moi et pas à lui, et il n'a pas le droit de la vendre. Pas plus que la maison, car je ne signerai pas la vente. Alors que je suis en propriété de la maison avec lui. Et je me suis fâchée sur le type, fâchée gentiment, mais fâchée quand-même et je lui ai dit : « Je vous demande de ne plus poser ces questions et de ne plus tutoyer mon mari »;
Blödie : Rapidy ne se fait pas beaucoup respecter dans ton quartier...
Sottie : Non, au début quand on est arrivé, tous les vieux (qui ne sont plus là, certains sont morts d'autres sont en maison de retraite), voulaient lui donner des conseils, mais nous on est « vieux » maintenant, enfin on a l'âge qu'avaient ces vieux à l'époque, et on ne se permettrait pas de donner des conseils aux autres habitants, je trouve que c'est un manque d'éducation de toujours vouloir conseiller les autres à tout prix. C'est se mêler de ce qui ne vous regarde pas: les gens qui disent toujours « Si j'étais à ta place, je ferais ceci ou cela, je les déteste.»
Blödie : Oui, tu as raison, je n'aime pas non plus que l'on veuille m'imposer des volontés.
Sottie : C'est parce que Rapidy ne sait pas faire de bricolage, que les gens veulent le conseiller. Mais moi, je sais, il me laissait faire quand j'étais jeune, mais maintenant, il est toujours en train de s'opposer à moi, en disant que mon idée n'est pas bonne, ou que je vais me faire mal, mais il ne le fait pas non plus. La seule personne qui le respecte, c'est une femme qui dit que ce n'est pas normal qu'il fasse les courses à pied, alors que je pourrais le conduire faire les courses (ou plutôt faire les courses avec lui..). Je voudrais bien, mais il est toujours parti de la maison avant que j'ai le temps de dire ' ouf! » et dit « Je vais faire les courses » et vlan il n'est plus là, il est parti faire les courses longtemps avec sa langue comme on dit, car il est bavard.
Blödie : Oui, le mien aussi est bavard, l'autre jour je suis sortie avec lui, un jour où il y avait des fêtes locales, tous les vingt mêtres il rencontre quelqu'un qu'il connait, il commence à bavarder un quart d'heure, et moi, je suis là et j'attends... j'attends patiemment, j'attrape mal aux jambes à force de faire du sur place. Tiens Blödie, je te présente Sweetie, c'est ma collègue (ce n'est pas la Sweetie que nous connaissons). Ah tiens, voilà Klugy, mon ancien élève.. Ah et puis là-bas, c'est Mme Maman, la mère de mon ancienne élève... et là bas, c'est Mme Pain, l'ancienne boulangère... Et moi la pauvre Blödie je dis poliment bonjour et j'attends. Par contre,je rencontre la première une de ses collègues que je connais depuis trente ans. Nous engageons la conversation à deux, mon homme nous coupe la parole et commence à parler de ses élèves ou de ses moyennes qu'il doit lui rendre.... pas moyen d'avoir une conversation personnelle...
Sottie : Moi, c'est pareil... Pas moyen d'avoir le droit au chapitre, il parle même en mon nom : « Nous pensons que... nous pensons que.... » même si je ne suis pas d'accord avec lui. Il a beaucoup changé depuis notre jeunesse, mais ça, c'est depuis toujours... un jour, quand nous étions jeunes je venais de me réveiller sous la tente, nous étions sur un camping en Autriche. Des jeunes français venaient d'arriver, et ils parlaient en français avec Rapidy...
Blödie : Toujours comme cela, tu vas à l'étranger faire des langues étrangères et tu parles français...
Sottie : Oui, c'est vrai, il disait en ponctuant toutes ses phrases de « Disons que... » « Nous pensons que... » alors que je ne pensais pas du tout la même chose; et si l'interlocuteur demandait « Et votre femme pense comme vous? » Il répondait « Je pense que oui... »
Blödie : Oui,, le mien fait pareil, malheureusement. C'est un peu fort quand même, de faire comme si leur femme était une partie d'eux-même...
Sottie : C'est pour cela qu'ils nous appellent « leur moitié », et mon Rapidy se dit féministe, il a une drôle de conception du féminisme... Et en plus.. il a changé tellement, que je me demande si c'est encore lui...
Blödie : C'est parce que nous n'avons pas su évaluer les prémices de leur changement, mais c'est vrai que nos hommes ont toujours été un peu prétentieux.
Sottie : Oui... Et en plus il me casse tout... L'autre jour quand nous étions en vacances à deux, il a cassé mon appareil de photo, il l'a fait tomber sur l'objectif et il s'est coincé. Plus moyen de le remettre en place et de la faire rentrer dans l'appareil.
Blödie : Oui, ils sont comme des grand-frères qui cassent les jouets de leur petite soeur.
Sottie : J'étais juste en train d'improviser une nouvelle chanson et il me filmait. Mon improvisation a été interrompue, à la fin du film il y a de drôles d'images bizarres, comme un tournoiement, et puis on me voit de profil sur le banc et floue (l'appareil est tombé à côté du banc où j'étais, je me demande comment, car Rapidy était face à moi), et puis plus rien.
(Doofie qui vient de sortir de son petit chalet de camping, a rejoint nos amies sur la terrasse, elle installe son transat sur la terrasse de la piscine en baillant, pose à côté du transat une serviette de bain sur laquelle, elle dépose une pile de documents et de vieux grimoires, elle met l'ordinateur portable par dessus, elle installe son duvet tout en disant bonjour aux deux amies, leur envoyant un sourire comme elle seule en a le secret.. puis tout en s'enfonçant dans son duvet, elle dit à ses amies ..;)
Doofie : Moi, aussi, mon Schnelly a changé.
Sottie et Blödie (intéressées) : Ah ah!
Doofie : Et oui, parfois je me demande s'il n'a pas été échangé contre un sosie méchant. A certains moment seulement, d'ailleurs à ces moments-là, son physique change aussi... il se gonfle, même sa tête change de forme, elle devient plus courte derrière et le front fuit plus vers l'arrière. Et quand dans ces moments-là, je lui demande de se souvenir de quelque chose de notre passé commun, de certaines vacances par exemple, alors qu'il y a encore trois ans, il se souvenait parfaitement des vacances d'il y a vingt ans, maintenant, il doit réfléchir pour s'en souvenir. Par contre, il se souvient toujours des courses qu'il doit faire, pour dépenser notre atgent, il est toujours là et achète plutôt plus que moins... En fait, comme il a du mal à se souvenir des souvenirs communs, je me dis que ça ne doit pas être lui. Depuis hier, on dirait que c'est le vrai, car il ne se fâche pas, mais en fait, ce n'est pas toujours le cas. Une fois, alors qu'il parlait de façon prolongée à des gens, j'ai remarqué qu'il avait un accent allemand et parlait comme les allemands qui parlent bien français, alors qu'avant, il n'avait pas d'accent quand il parlait français ou à la rigueur un accent de l'est de la France, mais pas un accent allemand comme celui-là. Mais les gens le laissent comme cela quelquefois parler avec son accent allemand pendant un quart d'heures, mais moi, généralement quand je dis mon avis sur quelque chose, on me coupe la parole, surtout au niveau de l'éducation nationale.
Blödie : Oui, moi, c'est pareil, même toi, Doofie qui est si intelligente, on ne te laisse jamais parler... c'est pour cela que nous nous exprimons dans ce roman de domino.
Sottie : Mais moi, je suis d'accord pour dire que mon Rapidy a changé aussi, avant, il savait se faire discret, maintenant, il est devenu embêtant, se trouve toujours dans mes jambes ou derrière mon dos, sauf quand il dort comme maintenant. Il m'empêche d'avancer, accumule des objets dans l'entrée des pièces pour m'empêcher de ranger derrière. On dirait vraiment qu'il me veut me metre des bâtons dans les roues...
(Doofie n'écoute plus, elle ne semble plus intéressée, elle n'écoute pas car, pendant cette pause elle est repartie dans sa généalogie... peut-être qu'elle écoute d'une oreille, nos amies disent maintenant bonjour aux autres qui se sont levés, Schnelly prépare la table pour le petit déjeuner...)
Pour Sottie, Blödie, Doofie, Schnelly, Rapidy et Cie...
domino
09:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 14 août 2012
Dans les collines.... (2)
Suite de la note précédente
Coïncidence, : j'ai été interrompue par mon "Schnelly" rentrant des courses, au moment même où il arrivait chez mes héroïnes de roman-théâtre... et j'ai mangé du chocolat... mais je suis à la maison aujourd'hui, après un séjour de 3 semaines en Mitteleuropa.
Bon, mes héroines de roman-théatre après avoir admiré ou fait semblant d'admirer les produits amenés par Schnelly... reprnennent leur conversation :
"Tu descends de danseuses d'Antiquité, Dummie?" demande Bêtie...
"Oui, les femmes egyptiennes de Salomon", rétorque Dppfie, à la place de Dummie... les princesses phraoniques... et elles chantaient bien aussi, comme ma Dummie... "
"Sa Dummie? pense Foolie, "mais c'est aussi ma Dummie..."
"Et ton séjour en Mitteleuropa, ça s'est bien pasé Bêtie?"
"Très bien.... quelq merveilleux voyage... j'en ai encore les yeux emplis des splendeurs naturelles et architecturales que j'ai vu..."
"Et tes cours de langue mitteleuropéenne?"
"Difficile au début, mais j'ai fait des progrès, j'ai encore les sons de la langue dans les oreilles, j'attrape l'accent local quand je leis en mitteleuropéen..."
"Ah, dit Doofie, il est beau l'accent local?"
"Très beau, plein de o, de ou, tous ronds... et j'entends encore plein de Bêtikous comme on m'appelait, mieux que Bêtie commme prénom!"
"L'accet local, ressemblait à l'accent tchti, alors;..?"
"ça doit être les Chtis de là-bas... " dit Dummie
"Mais il sont à l'Ouest du pays, pas au Nord...."
"Et attention, les voyelles longues, celles qui portent des accents, elles sont vraiment allongées tiens prononce Bettikou en allongeant le "ou"...
Les explications de Bêtie intéressent nos amies linguistes;
....
Et voici nos amis écoutant attentivemnent le récit de Bêtie...
domino
17:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans les collines..;
Dans les collines au bord de la mer, euh pardon, pas tout à fait, là où l'on voit la mer de loin, qui scintille entre les collines -vous savez nos amies étaient déjà en vacances là-bas lors d'autres étés, Doofie, Dummie, Sotttiie, Foolie, Bêtie (arrivée de son académie après un petit séjour en Europe centrale), et Blödie sont assises au bord de la piscine, qui sirotant une menthe à l'eau ou un lait fraise, attables autour d'une table de terrasse en fer forgé, de style ancien. Cependant Doofie, comme à son habitude est lovée sur son transat, emmitouflée dans un duvet qui l'aisse passé ses bras, dont les doigts sont posés sur un clavier d'ordianteur portable, et à côté du transat, il y a une pile gigantesque, que dis-je plusieurs piles de documents en tout genre et de vieux grimoires...
Mais que fait Doofie ?
"Elle fait sa thèse", dit Sottie...
"Sa thèse? Une thèse sur quoi... ? " demande ^Bêtie.
"Une thèse sur Dummie", répond Blödie.
"Sur Dummie... Tu rigoles...? Avec tous ces vieux livres... Dummie est plus jeune que cela..."
"Pas exactement sur moi, mais sur mes ancêtres", croit bon de préciser Dummie,tu sais qu'elle m'a trouvé de sacrés ancêtres..
"Oui", dit Bêtie, " je sais qu'elle t'as fait un arbre génaalogique gigantesque que tu as lds pharasons comme Ramsès II et des empereurs chinois de mille ans avant JC!" dit Bêtie;.
"Oh, et pas seulement ceux-la",dit Dummie d'un air attristé... elle fait une thèse sur mes ancêtres nobles du Moyen-Age...
"Mais Doofie est devenue historiennes.." demande Bêtie.
"Mais non, voyons, j'avais aussi des ancêtres d'origine gemanique, des "de Saxe", "de Luxembourg", "Karl der Große"..."von Friesland", "de Hamland", "de Vestfold"...
"Charlemagne!" s"zxclame Bêtie..
Foolie ajoute... "Doofie veut éclaircir certains points obscurs de l'arbre de Dummie", mais qui sont controversés par la plupart de ceux qui conteste les arbres généalogiques de ceux qui ont les mêmes lignées que Dummie..."
"Quels points obscurs?" demande Bêtie..
"Doofie t'expliquera cela mieux que nous", ajoute Foolie.
Doofie (qui sans en avoir l'air a écouté d'une oreille attentive la conveation, tout en continuant à tapoter les touvhes de son ordinateur...) : Et bien, Dummie a des orgines très diverses, comme pour beaucoup de personnes de sa région, elle a des orgigines tant ouvrières, que paysannes, bourgeoises ou nobles... mais pour trouver les nobles, il faut, comme pour beaucoup de personnes de sa région, remonter jusqu'au XVIIème siècle. Ce sont souvent les agriculteurs qui avaient des orgines nobles. Pour ceux qui éaient bourgeois des villes au XVIIème siècle, on leur trouve des orgines nobles au XVème siècle. "
'Oh!" disent les filles, béâtes d'admiration pour Doofie... Seule Dummie ne sourit pas beaucoup. C'est vrai que personne n'aime beaucoup descendre de Ramsès ou des empereurs chinois de 1400 avant JC...
"Et où sont les points obscurs?" demande Bêtie?
"Et bien..." continue Doofie, forte de l'intérêt que lui portent ses amies, "les poins obscurs sont les suivants :
1) Le père occulté d'un noble français dont l'arbre officiell ne comporte que la mère, fille d'un roi de France... le père serait le descendant des empereurs Sassanides d'ne part et de la lignée de Solomond'autre part et de quelque empereur bizantin... le point controversé est celui de la paternité de ce descendant du dernier empereur Sassanide, dernier empereur non musulman de Perse. Cette paternité est occultée, car si elle était prouvée, une bonen partie de la noblesse française et européenne, serait d'origien non seulement perse, mais aussi juive. Dont les empereurs francs et rois de France à partir de Charles le Chauve.
(Sottie : Comme pour elle-même : Donc la révolution française aurait été une révolution anti-sémite... mais Sottie pense, ne lui en tenez pas rigueur, elle ne l'a pas dit tout haut...)
2)Lla paternité de Reingot, dit être un non noble ayant batardisé une partie de la nobllesse famande, sa paternité est contestée et on préfère maintenant le remplacer dans les lignées nobles flamandes par un représentant de la maison de Boulogne. Et bien non... Reingot était noble, il était "de Dendermonde" ou de Termonde", ce qui entre beaucoup plus logiquement dans cette branche germanique et flamande. Reingot fait souvent la jonction entre Charlemagne et la petite noblesse flamande, mais Dummie a d'autres lignées sans Reingot qui remontentent à Charlemagne, je lui ai trouvé cinq lignées qui remontent à Charlemagne. et d'autres qui passent à côté en allant directement vers les Pippinides (Pépin le Bref) ou les Mérovingiens.
3) Le mariage d'Attila et d'une noble romaine, fille d'empereur (Attila a eu plusieurs femmes), ce qui donne à Dummie cette ascendance chinoise. Car Attila par le mariage d'un de ses ancêtres ayant vécu mille ans avant lui, descendait d'une princesse chinoise, filel d'un empereur chinois.
4) Et il y a d'autres problèmes de ce genre..."
"Oui, rétorque Foolie, il parait qu'en faisant l'arbre de Dummie, Doofie a compulsé des dossiers généalogiques, sans rapport avec Dummie, heureusement, mais d'alliance en alliance, on finit par tomber dessus, d'ancêtres de nazis en vue, parmi ceux qui ont tué le plus de juifs, qui avaient des origines juives..."
"Ils avaient des origines juives et tuaient les juifs..? " s'exclame avec étonnement Bêtie...
"Mais oui, ajoute Foolie, mais ils ne le savaient pas, ils se seraient bien gardé de faire leur arbre généalgogique jusqu'à la 7ème génération..."
"Et Doofie a trouvé que certains des antisémites les plus connus actuellement ont des origines juives, à la 5ème génération seulement, mais ils ne le savent pas... De toute façon, il paraitrait que pratiquement tous les européens et américains auraient des origines juives, plus ou moins lointaines... et même beaucoup d'africains... par des alliances faites pendant des périodes de tolérance religieuse..."
"Et comment Dummie descend de Ramsès... ?"
"Et bien, par le mariage de Salomon avec des princesses égyptienens... Par le père Sassande d'un noble français, père contesté mais le plus vraisemblable, marié à une princesse, fille d'un roi de Francie, Dummie descend de Salomon. En efet, ce descendant de Salomon avait pour grand-mère une princesse sassanide. Et par Salomon, il descendait de deux princesses égyptiennes, l'une était fille de pharaon, l'autre descendait d'un pharaon. C'est pas ces princesses que Dummie descend des Ramsès et de pharaons bien plus anciens, comme Aménophis, de Néfertit.... de Ikou de Thèbes... "
Dummie semble songeuse, elle n'a pas l'air contente, tous ces portraits gigantesques de ses ancêtres, sculptés dans la roche, lui font un peu peur... Les pyramides, tout cela, brr...
Doofie se replonge dans sa thèse, elle est muette maintenant, elle voit que tout cela ne plait pas à sa meilleure amie Dummie, mais ce sont bien ses ancêtres...
"Alors, ça va les filles..." regardez ce que je vous amène... Schnelly a fait les courses et il sort une à une les denrées alimentaires qui peuplent son sac pour les exhiber devant les filles.. et dix plaques de chocolat pour les gourmandes..
"Ce n'est pas avec cela qu'on va maigrir" dit Dummie... Je ne ressemblerai donc jamais à ces danseuses d'Antiquité qui sont mes ancêtres présumés, selon Doofie... "
Et la journée se poursuit au bord de la piscine, d'où la vue porte entre deux collines vers la mer qui scintille, au loin....
Pour Doofie, Dummie et Cie...
domino
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