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mercredi, 05 septembre 2012

Agrégation en France et en Belgique... (pas la même chose!)

L'agrégation en France et en Belgique ne sont pas du tout la même chose.

Bêtie, mon personnage de roman-théâtre,  professeure certifiée française, par CAPES, bi-admissible à l'agrégation, que dis-je? 5 fois admissible à l'agrégation!, fait du   bénévolat le samedi  dans une association européenne, dont le président (et peut-être aussi les secrétaires) est belge. Bêtie a en effet un CAPES complet. CAPES = à son époque, un an de préparation après la licence, donc Bac + 4, + toujours à son époque un stage de pédagogie d'un an en collège etlycée avec double inspection-examen en collège et lycée, et cours de didactique, donc Bac + 5.

Après la fête qui a suivit l'assemblée générale, Bêtie déclare : "La semaine prochaine (ou dans 15 jours, je ne me souviens plus), je serai absente au cours du samedi, car je passe l'oral de l'agrégation interne;

"Ah! Elle passe seulement l'agrégation!" se disent les invités belges...

En effet, en Belgique, l'agrégation n'est pas notre prestigieuse institution nationale (et devenue maintenant internationale, puisque tous les européens  détenteur d'un bac + 5 ont le droit de s'y présenter (bac + 4 pour les plus anciens, à condition d'être déjà certifié), redoutable concours dont pour lequel l'oral est centralisé, dans une ville de province pour l'interne, et à Paris pour l'externe.

En Belgique, il existe plusieurs types d'agrégation :

Tout d'abord pour accéder à l'enseignement supérieur, il faut faire ses "humanités" dans une "Athénée Royale", ce qui sonne bien, mais traduisez par là en français de France, faire un second cycle secondaire dans un lycée... Les humanités ne sont pas couronnées par un examen final comme notre baccalauréat (qui sert en même temps d'examen d'entrée à 'l'université et est le premier grade universitaire), mais ce sont les résultats de l'année qui comptent (une espèce de contrôle continu).

Alors, si vous parlez à des belges, dites : J'ai fait mes humanités à l'Athénée républicaine Jules Ferry, plutôt que de dire, j'ai fait mo second cycle de lycée au lycée Jules Ferry. Votre interlocuteur belge comprendra mieux.

En ce qui concerne l'agrégation, il existait jadis (j'en ai entendu parler, mais je n'en suis pas sûre) une agrégation au niveau bac moins un... qui correspondait à notre premier bac pour ceux qui se destinaient par exemple à être instituteur.

Une autre agrégation était intégrée dans la formation des "régents", qui sont des "bacheliers", donc des personnes ayant terminées leurs humanités, se destinant à enseigner. Cette agrégation correspondrait en gros à ce qu'était les IPES jadis. Mais sans la rémunération, je crois.

L'AESI ou "agrégation de l'enseignement secondaire inférieur" permet d'enseigner dans les trois classes inférieures de l'enseignement secondaire, ce qui correspond à notre statut de PEGC en gros, le concours (national frnaçais) de PEGC qui pouvait se passer avec une 2ème année d'université, permettait d'enseigner de la 6ème à la 3ème, la classe des PEGC est en extinction chez nous, ce concours n'existant plus et même les professeurs des écoles primaires sont recrutés par un concours passé après bac +4.L'AESI permettait donc d'enseigner de la 6ème à la 4ème.

L'AESS ou "agrégation de l'enseignement secondaire supérieur" correspond en gros à notre CAPES. Elle se passe en 5ème année d'université au niveau MASTER, depuis la réforme de Bologne et se passait en 4ème année d'enseignement supérieur avant la réforme de Bologne. Ce qui correspond au niveau de notre CAPES. Notre CAPES se passait effectivemetn en 4ème année d'université avant la réforme européenne et se passe actuellement en 5ème année d'univesité en même temps que le Master enseignement, mais le Master enseignement seul n'ouvre pas droit à la titularisation en France, par contre le CAPES seul (pour ceux qui sont déjà enseignants auxiliaires ou ont râté leur CAPES lors de leurs études univesitaires) suffit à être titulaire, sans Master 2 enseignement, donc a plus de poids pour l'éducation nationale française que le Master 2 enseignement.

Mais revenons à la Belgique avec son agrégation : l'AESS permet d'enseigner dans les 3 dernières années d'enseignement secondarie, ce qui corespond en gros à notre lycée.

Le CAPES français permet d'enseigner en collège, en lycée, et en enseignemetn supérieur de l'ysée, soit les années après bac comme les BTS (Brevets de Technicien Supérieur). Dans certains cas, le CAPES permet aussi d'enseigner en université dans des classes de non spécialistes, par exemple en langue vivante  pour des mathématiciens ou des historiens (ce qui s'appelle des "non spécialistes"). 

L'agrégation française permet d'enseigner en université, même à des spécialistes, avec le statut de PRAG (professeur agrégé délégué à l'université). Mais pour enseigner à l'université, il y a une commission chargée de recruter le professeur selon son "profil" et il n'est pas évident d'entrer comme einseignant à l'université comme PRAG, sans travaux de recherche comme la thèse de doctorat. Mais généralement les PRAG sont en même temps doctorands (c'est-à-dire étudiants en thèse).

 L'agrégation française se passait soit après la maîtrise, soit après la CAPES complet avec stage réussi, avant la réforme, actuellement l'agrégation française se passe après le master 2 recherche ou enseignement, qui sont deux filières différentes), ou si l'on est déjà enseignant titulaire, le titre de professeur certifié (ou son équivalent sur le plan de la rémunération : professeur des écoles (mais pas instituteur), PLP2 (professeur des lycées professionels 2), professeurs titulaires d'un CAPET (CAPES pour les lycées techniques). ect... sans obligation alors d'avoir un Master 2. Car lors de l'inscription à l'agrégation, on demande dans le menu déroulant "diplôme ou titre", et vous ne pouvez cocher en même temps "Master" et "Certifié", mais seulement l'un des deux. Si on a les deux, il faut choisir sa case.

Donc, l'agrégation française est actuellement Bac + 6.

Notons que jusqu'à la réforme univesitaire européenne, les études belges étaient moins longues que les études frnaçaises : un ingénieur n'étudait que 4 ans après les humanités (bac + 4) au lieu de 5 ans en France. Un architecte n'étudiait aus 4 ans après les humanités,  bac, au lieu de 6 ans en France.

Les admissibilités françaises à l'agrégation sont donc actuelelment déjà d'un niveau supérieur à Bac + 5. Donc, un bac + 5,5 ou bac + 6. Car il est très difficile dans ce concours national dont l'oral est centralisé pour toute la France (et tous les Euopéens qui ayant un diplôme de bac + 5 désirent le passer), d'obtenir l'écrit de l'agrégation). Et seule l'obtention de l'écrit donne le droit de passer l'oral (c'était d'ailleurs le cas pour toutes les années univesitaires que j'ai faites à mon époque, il fallait avoir lplus de 10/20 à 'écrit pour passer l'oral de chaque année univesiaire, même la première année, alors qu'actuelelment, on fait la moyenne entre l'écrit et l'oral.

Bêtie qui était déjà bi-admissible à l'agrégation avant la réforme, est maintenant 5 fois admissible, un niveau qui se confirme puisque 3 fois admissible en suivant : externe 2011, inrterne 2012, externe 2012. Donc, elle est maintenant bi-admissible à l'interne et à l'externe.

La bi-admissibilité est un titre s'octroye aux professeurs titulaires du CAPES, qui ont réussi deux admissibiltés à lagrégation, c'est à dire deux fois l'écrit, soit deux fois celui de l'interne, soit deux fois celui de l'externe, soit une fois l'interne et une fois l'externe (j'ai des collègues qui sont devenus bi-admissible après une réussite à l'inetrne et à l'externe).

Si on a des admissibilté à l'agrégation avant d'obtenir complètement son CAPES (avant l'année de stage) il faut garder ses attestations pour les faire valider une fois le CAPES complet obtenu et entrer dans la carrière comme bi-admissible, mais elles ne valent rien sans CAPES et sans titre de certifié; elles ne valent éventuellement que si vous devenez certifié.

Il n'y a pas de titre octroyé pour ceux qui sont admissibles (donc qui n'ont réussi que l'écrit) au CAPES, mais pour les MA, les admissiblités au CAPES apportent des points pour la titularisation dans le corps des certifiés. Mais je ne sais pas si ce type de titularisation par liste existe encore.

Réussir des écrits d'agrégation de France, était il y a quelques années quelque chose de prestigieux et Bêtie ne comprend pas pourquoi, personne, dans  son entourage professionnel, et parmi sa famille, mis à part Rapidy qui l'a vaguement félicitée, en se disant "Zut! Il va falloir encore dépenser de l'argent pour l'hôtel à Paris!" ne l'a félicitée pour ses récentes admissiblités. C'est sûr que déjà bi-admissible, elle aurait aimé avoir lagrégation complète, mais ce n'est pas donné... Même ses administrations ne l'ont pas félicitées, il est vrai que sur les listes d'Intenet, c'est son nom de jeune fille qui apparaît et non son nom marital, et que son nom de jeune fille est ignoré de tout son entourage professionnel sauf de monsieur JeSaisTout qui ne l'a pas féclicité non plus, alors qu'on avait fait des gorges chaudes de sa bi-admissibilité avant qu'il ne devienne certifié.

Seul une fois, alors qu'elle arrivait sur un remplacement dans la zone voisine (elle est titulaire en Zone de Remplacement, ce qui n'est pas un défaut, mais un luxe, puisqu'elle devrait percevoir en plus de son salarie, des frais de déplacement, quand elle travaille alileurs que sur son rattachement),  un principal a dit en regardant la fiche que Bêtie venait de remplir : "Ah bon, vous êtes bi-admissible! Mais c'est bien cela! Félicitations!" Quelques années après qu'elle soit devenue bi-admissible.

domino

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