mercredi, 05 septembre 2012
"Repasser le bac? Elle ne l'aurait plus..."
Bonjour,
le baccalauréat est un diplôme qui se conserve toute sa vie. Même si à 80 ans, vous devenez complètement gaga, on ne viendra pas vous demander de rendre votre diplôme de baccalauréat!
C'est comme quand vous avez le permis de conduire, et que vous ne conduisez pas, on ne reprend pas votre permis, tout au plus, il serait souhaitable, car conduire sans savoir, c'est vraiment dangereux, plus dangereux que de s'inscrire pour la première fois à l'université avec un bac datant de 30 ans auparavant , il serait souhaitable de reprendre quelques leçons de conduite avant de coduire de nouveau.
Mais certains disent et on entend cela même chez des collègues professeur "Si je devais repasser mon ac, ce n'est pas sûr que ej l'aurais". Mais ce n'est le cas de Bêtie qui a fait ses calculs.
Elle avait une option maths au bac, il est sûr que pour réussir de nouveau cette optin avec 14/20, il faudrait retravailler un peu; mais pour avoir un bac littéraire pas de problème :
- elle pourrait, comme prof dallemand, prendre allemand de spécialité,ce qui lui donnerait deux excellentes noes en coefficient 8 (4+4).
- elle a réussi récemment son CLES d'anglais 3, soit un niveau C1 en anglais, largement supérieur à ce qu'on exige en 2ne langue, elle pourrait prendre donc anglais 2ne langue et avoir une notre appréciable en LV2.
- Comme elle connait 5 autres langues, elle pourrait prendre deux options faculatatives en langues vivantes. En chosissant ses deux meilleurs, les pints au-dessus de la moyenne contenraient dans sa note.
- En philo, elle avait eu 12/20 à son époque, mais il est probable qu'elle aurait plus maintenant dans la mesure où l'on note plus large qu'à son époque et dans la mesure où elle a retravaillé dans les texte allemand des philosophes comme Kant pour l'agrégation d'allemand.
- En français, elle connaît toujours bien tous ses classiques, car elle a fait ses étuides secondaires à une époque où l'on étalait l'histoire de la littérature sur 4 ans de la 3ème à la Terminale : avec les fameux Lagarde et Michard et Castex et Surer, assortis de nombreux petits classiques Larousse et Bordas et de Livre de Poche et Folio en quntité industrielle. S'étant inscrite au "recyclage littéraire" conseillé par le CNED dans les années 90 à ceux qui passaient les agrégations de langue, elle avait pu constater que le programme de ce recyclage qui était un cours commun avec le DEUF de français, n'était rien d'autre que le programme qu'elle avait fait entre la 3ème et la Terminale!
Donc, avoir fait du français dans le second cycle secondaire dans les années 60 revient au même qu'à avoir passé un DEUG de français dans les années 90. Il semblerait qu'à l'époque une terminale littéraire valait une deuxième année de Lettres Modernes actuelle en université.
Bêtie n'a rien oublié de sa littérature française faite dans ses années lycée; Littérature que l'on comparait parfois aux textes anglais et allemands que l'on étudiait, car en première elle étudiait aussi des poèmes d'Edgar Allan Poe ou des poètes des lacs anglais, et des poèmes de Theodor Storm et de Mörike dans le texte. Ils étaient à la fin du Chassard et Weil de première, mais on avait le livre de première langue alors qu'on était en seconde langue.
- Bêtie qui a poussé des études de musique à fond dans les années 80 pourrait faire muisque en facultatif, ce qui lui amèrnetait encore des points supplémentaires.
- Bêtie qui s'est toujours passionnée pour la géographie et les cartes géographiques (elle a eu 17/20 au bac en histoire-géo), n'aurait aucun mal à avoir beaucoup de points en géographie;
- Bêtie qui s'est intéressée tardivement à l'histoire, mais qui grâce à la généalogie que lui a appris Bêtie, a fait de gros progrès dans cette matière récemment, n'aurait aucun mal à avoir une bonne note dans cette matière.
- Pour remplacer les maths, elle pourrait prendre l'option 3ème langue (elle a un CLES de néerlandais et un CLES d'espagnol, alors elle aurait l'embarras du choix pour cette 3ème langue....)
Bon, bref, Bêtie aurait maitenant son bac, non plus avec mention AB (et 13 de moyenne quand même qui correspondent avec les coefficients de la fin des années 90 à un 13,5/20, soit presque une mention B et avec un an d'avance en plus). Mais elle le réussirait avec mention B presqe TB ou avec mention TB. A moins qu'elle tombe sur des collègues qui la connaissent et la descendraietn en flêche!
Parce qu'ils verraient arriver une vieille, et diraient "Oh celle-là, elle ne doit pas être bonne!"
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Programme des études secondaires de français dans les années 60 :
6ème à 3ème : langue française : dictée, grammaire, et questions... rédaction.
6ème à 4ème : littérature fançaise : choix de texte, dans les Lagarde et Michard de collège, quiressemblaient à ceux du lycée, mais couvraient toutes les époques. Bêtie se souveitn avoir travaillé sur un poème de Théophile Gautier parlant de l'obélisque de Louxor transféré à Paris "Sur cette place je m'ennuie, obélisque dépareillé,...." et aussi avoir travaillé sur Le Grand Meaulnes d'Alain Fournier, tout ceci à 10 ans.
Quelques oeuvres complètes : Le Cid de Corneille, le Bourgeois Gentilhomme de Molière...
Au moins on ne confondait pas un obélique et Obélix, puisqu'Astérix et Obélix n'existaient pas encore...
A l'époque on ne faisait pas de bandes dessinées en classe, on ne regardait pas de film, on traitait les enfants de sixième dans leurs études, comme des adultes.
3ème à Terminale : Du Moyen-Age au 20ème siècle, disertations à partir de la seconde.
On voyait ce programme sous trois angles : histoire littéraire, appuyée par le Castex et Surer et les introduction du Lagarde et Michard, études d'extraits dans la Lagarde et Michard, études de textes complets : petits classiques, livre de poche en texte intégral... et on faisait des dissertations qui regroupaient souvent plusieurs auteurs de la même époque ou un courant littéraire. On pouvait avoir aussi des dissertations sur un auteur comme "Le comique chez Molière", en DS, sans documents bien sûr. De véritables mini-agegations. En 1ère j'avais des notes qui étaient bonnes pour l'époque, toujours entre 11 et 13/20. On avait appris toute la technique de dissertation : introdcution parfaite, transitions entre les parties, et conclusion parfaite... (Du reste, on faisait tous nos DS qu'on appelait des "compositions" sans documents,ni documents d'appui, il fallait apprendre...)
3ème : Le Moyen-Age : La chanson de Roland, les fabliaux, les mystères...
2nde : Le XVIème et le XVIIème siècle, avec en particulier l'intégrale des 3 grands classiques : Molière, Corneille et Racine, mais on avait aussi lu "Les Essais" de Montaigne.
1ère : Le XVIIIème et le XIXème siècle avec étude en détail de la poésie symboliste : Baudelaire, Rimbaud, Verlaine,, Mallarmé et comparaisons avec Edgar Allan Poe. Et déjà de la philo : Voltaire, Diderot et Jean-Jacques Rousseau (plusieurs livres complets). Et en gros toute la philosophie du XVIIIème siècle: Bayle, Fontenelle, et aussi Chateaubriand (Attala, René et les Mémoires d'Outre-Tombe, en entier, Les poèmes de Victor Hugo et les Misérables, Lamartine, Théophile Gautier, etc...
Terminale : le XXème siècle en français (avec les 8 heures de philo en plus, on voyait Camus sous les deux angles : La Peste et l'Etranger en littérature et le Mythe de Sysiphe en philo, entre autres...). Nous avons lu Mauriac, Malraux, Camus, Sartre, Claudel, Saint-Exupéry, Pascal (plutôt en philo) et j'en passe... "j'ai fait un exposé noté 17/20 sur Appolinaire, pas un poème seulement, mais une oeuvre complète" dit Bêtie. On a étudié aussi le nouveau roman avec Nathalie Sarraulte parce que ça passionait ma prof. Bien sûr, nous n'avons pas fait les auteurs des années 70, 80, 90 du XXème siècle ni les auteurs du début du XXième siècle, car ils n'avaient pas encore écrit leurs oeuvres, mais il faut dire qu'avec une formation pareille, j'ai suivi l'actualité littéraire à l'âge adulte...
Il n'y avait pas de bac de français à la fin de la première, ni d'épreuves anticipées (je suis tombée dans ces années-là), on passait toutes nos épreuves en terminale.
En philo on travaillait
a) Sur des textes en oeuvre complète;
b) Sur les auteurs, biographies, résumés de la philosophie de chaque auteur, et textes choisis de chaque auteur.
c) Sur les questions philosophiques telles qu'on les présente en terminale : la Volonté, la Liberté, etc...
d) Sur la psychologie : en particulier Sigmund Freud, vu en détail, et toutes les évolutions de la psychologie, les tests de Rohrschach, car beaucoup de mes camarades se sont trouvées une vocation pour la psychologie quand elles sont arrivées en terminale. Il s'agissait essentiellement de latinistes, d'anciennes "sixièmes classiques", les anciennes sixièmes modernes qui avaient été moins bonnes à l'examen d'entrée en sixième étant en scientifique, car c'était avant l'épque des bons élèves en scientifique. En effet, nous étions la première fournée après la disparition des bacs "Philo", "Sciences Ex" et "Maths Elem", la première fournée de bac A avec des options obligaoires telles que "Langues Vivantes et Mathématiques", "Latin et Langues Vivantes", "Latin et Mathématiques", "Latin et Grec" "3 Langues Vivantes". La plupart d'entre nous étions bonnes en maths, parfois meilleures que les scientifiques, car on était issus de la meilleure classe de sixième., la sixième classique (on appelait classique la sixième des latinistes, et moderne la sixième qui ne faisait pas de latin).
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Notre programme d'histoire-géographie (années 60)
Bien qu'aimant la géographie, je ne me souviens plus beaucoup de ce programme, mis à part que j'ai fait Les pays d'aurope en quatrième, et la Climatologie en seconde avec force démonstrations mathématiques ou physique pour le sens des alizés (j'étais la seule de la classe à comprendre, et j'ai dû faire une démonstration au tableau) et le système des moussons. Et en terminale, la géographie économique mondiale, avec l'apperntissage de noms russes très compliqués, en gros toutes les villes industrielles de Sibérie, et les noms des iles japonaises : Hondo, Hokkaïdo, Shikok et Kiu-Shiu. Mon prof qui avait voyagé beaucoup avec ses filles (l'aînée était la meilleure de notre classe et a eu les doigts dans le né, l'agrégation d'histoire-géographie, dans le cours de ses études et non après), bref, notre prof qui avait beaucoup voyagé, nous passait des diapositives des différents pays qu'il avait visité, je me souviens particulièrement des séances de diapositive sur l'URSS et sur la Chine. Avec celles que projetait mon père toutes les semaines lors de séances de diapositives entre amis sur son voayge professionnel aux Etats-Unis, il avait été à New-York, à Chicago et dans l'Etat du Maine, ça me faisait un bon complément.
En histoire le programma était el suivant :
- En 6ème : Sumer, La Mésopotamie, l'Egypte et la Grèce (Athènes et Sparte). La diférence de société entre Athènes et Sparte et aussi l'appetrissage des noms de l'Egypte ancienne, dont les noms des pyramides. Une camarade de classe m'avait prêté un très gros livre sur L'egypte où l'on expliquait tout sur Isis et Osiris, livre que j'avais lu entièrement.
- En 5ème : Rome, et toutes ses formes de gouvernement, ce qui nous a apporté beaucoup sur le plan politique et social, et le Haut Moyen-Age, les "invastions barbares", Clovis... la fin de l'Empire Romain, les francs...
- En 4ème, la suite du Moyen-Age et la Rennaisance, mais je ne suis pas sûre que l'on comencçait la Renaisance en 4ème. Je me souviens qu'on a parlé de l'Empire Romain-Germanique et du Chemin de Canossa. Mais en 4ème je préférais l'allemand, les mathématiques et la géologie.
(On voyait le braoque français en musique (Rameau, Lully). Cn était plus (= plusse) en accord avec le programme de français, car on faisait l'histoire de la musique sur les 4 années de collège seulement, et par exemple Lully allait bien avec Le Bourgeois Gentihomme).
- En 3ème, la Rennaissance et on commençait "Les Temps Modernes" avec les Rois et l'Absolutisme, mais c'est ce que j'ai le moins aimé, ce programme s'étendait aussi sur la seconde... on enchâinait les batailles de Louis XIII à celles de Louis XIV à celles de Louis XV, plus pacifique que ses deux prédessesseurs cependant. On voyait tous les minsitres : Richelieu, Colbert, les grands hommes de l'époque : Mansart, et ses jardins, Vauban et ses remparts... bref, la culture classique française n'avait pas de secret pour nous, si j'aimais bien quand même étudier ces grands hommes, ce que j'aimais moins, c'était de retenir toutes les dates de batailles et qui avait gagné et perdu. Les autrichiens, les anglais, ou nous...
- La Seconde : on continuait l'époque des "Temps Modernes", ce qui collait bien au programme de littérature. Et je ne sais plus si c'est en seconde ou en première que j'ai vu la Révolution Française.
- La Première : Peut-être La révolution française, et sûrement, Napoléon et tout le 19ème siècle avec 1830 (Les trois glorieuses et pas les trente glorieuses), La révolution de 1848, 1870 et toutes les successions de rois et la 1ère républque, Napoléon III...
- La Terminale : A partir de la guerre de 14-18, jusqu'à l'époque du bac (années 60), et ceci de façon "internationale". : la République de Weimar, la Grande Dépression aux Etat-Unis, la crise de 29 (celle de 73 avec son choc pétrolier n'était pas encore arrivée), deux sujets qui m'ont passionnée, le Kuomintang en Chine et l'avènement de Mao-Tsé-Toung (avec le professeur qui avait été en Chine), la Révolution Russe, les différentes sortes de communisme (russe et chinois), ce fut l'année parssionante. On reliait cela à la littérature avec Malraux pour la Chine et La Condition Humaine. Les cours d'histoire nous aidaient à comprendre le cours de français. On a fait rapidement les deux guerres, apparemment ça ne passionait pas mon prof et comme c'était encore récent (mon grand-père avait été tué à Verdun, et mon père avait été prisonnier de guerre, 5 ans en Allemagne, comme soldat, il avait été dans les transmissions en morse), c'était de l'archi-connu. Et ensutie la civilisation, le gouvernement anglais, le gouvernement américain, le gouvernement allemand, en fait toutes les formes de gouvernement existant à l'époque. On avait fait le gouvernement français en instruction civique en seconde.
Vous allez me dire que faire la Révolution, Napoléon et les 2 guerres seulement en première c'est tardif, mais il n'y avait à l'époque pas le collège unique, pour ceux qui bifurque après la troisième, mais l'enseignement long et l'enseignement corurt, et ceux qui dès la sixième étaient destinés à la seconde, étaient quasiment sûrs de voir la programme chronologiquement sur 7 ans.
Mais nous avions déjà ingurgité toutes les dates principales de l'Histoire de France, à l'école primaire où l'on avait déjà vu l'ossature de tout ce programme d'histoire.
domino
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