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samedi, 22 septembre 2012

Expérimentation en langues vivantes : enseignement trilangue

Roman-théâtre

Du journal de Dummie

Voilà un peu plus de trois ans que mes amies et moi, nous sommes lancées dans une expérimentation d'apprentissage trilangue en apprenant nous-même trois nouvelles langues (nous connaissions déjà quatre langues étrangères, allemand courant bien que francophones, anglais C1, néerlandais et espagnol B1, tous ces niveaux étant attestés par l'université).

Pour faire cette expérimentation, nous avons choisi trois langues qui ne font pas partie des systêmes latins et germaniques, pour que ce soit entièrement nouveau pour nous, mais écrites en écriture latine.

Bien sûr, il y a des étudiants plus doués que nous à l'univesité qui apprennent le japonais et le chinois en meme temps, ou bin le chinois et le saskrit, ou alors le persan, le japonais et le russe et la langue des signes. Mais enfin, même si Doofie avec ses 232 de QI aurait pu le faire, comme nous faisions l'expérimentation avec elle et atteingons seulement 132, nous avons choisi des langues en écriture latine, et en fait, on ne les a pas choisi uniquement pour cela, mais aussi pour les villes dans lesquelles nous avons des jumelages tri-ou quadriparties. Et il faut dire que peu à peu nous tombons amoureuses de ces belles langues.

Voilà les langues que nous avons apprises :

Débutées il y a trois ans : langue slave 1 et langue ouralo-altaïque.

Débutée il y a deux ans : langue slave 2.

Il faut ajouter à notre expérimentation que nous avons eu parfois du mal à assister  aux cours entièrement pour des raisons d'emploi du temps.

- Particulièrement en langue slave 1 et en langue ouralo-altaïque, les cours se chevauchaient souvent, des cours de deux heures dont la deuièxme heure de l'une et la première heure de l'autre tombaient en même temps, ou étaient rigoureusement à la même heure comme lors de la 2ème année. Et des problèmes énormes pour suivre les cours de langue slave 2 : en première année, ils se chevauchaient avec les deux autres langues et en deuxième année, en raison de notre emploi du temps de professeur, nous ne pouvions assister qu'à 20 minutes de cours sur les 2 heures, nous arrivions toujours en retard après un voyage de 120 km. C'est pour cela que nous redoublons notre année. Mais nous avions aussi demandé à redoubler pour avoir une meilleure mention au diplôme en troisième année et avoir de meilleures bases.

- Quand le cours se chevauchaient, nous nous sommes arrangés avec les professeurs pour sortir à l'avance de l'un et arriver en retard dans l'autre cours. Mais ils n'etaient pas toujours contents que l'on assiste pas entièrement au cours. A un moment la professeure de langue ouralo-altaïque a demandé au professeur de langue slave 1 qu'il nous libère plus tôt pour qu'on ait plus du cours de lague ouralo-altaïque.

- Nous avons bien sûr signalé à l'µUFR que les cours tombaient en même temps, mais on nous a répondu qu'une fois les horaires faites on ne pouvait plus les changer (pour une raison de salles sans doute).

.............................

Ces préambules étant posés, voici ce que nous avons vécu dans cet enseignement, tout en sachant que nous ne sommes ni des lumières, ni des tarées.  Mais mis à part l'excellente Doofie, des étudiantes normales, titulairies d'un bac à 13/20 de moyenne, littéraires, avec option mathématiques et anciennes matheuses de 2C.  anciennes latinistes. (Et titularies depuis de nombreux autres diplômes et concours plus élevés).

Un voyage (séjour de cours intensif de trois semaines, doublé d'excursions culturelles et de séances de cinéma en VO (sous-titrés en anglais), et diverses autres activités, les courses dans la langue, les séances de restaurant dans la langue, mais certains restaurants donnaient leur carte en anglais ou en allemand...), dans le pays de langue slave 1 est venu couronné cette expérimantation qui n'est d'ailleurs pas terminées, puisque nous continuons à étudier ces langues. Le niveau acquis dans cette langue au bout de 3 ans est A2 et nous commençons le niveau B1. Enfin un bon A2 et un bon B1, comparé aux A2 que l'on octroie aux collégiens en fin de 3ème, des A2 qui ne vaudrait que des niveaux A1-1 de l'université.

En première année, nous avons posé les bases de la langue, il s'agit de langues très diférentes du français. Certains disent que nous étions avantagées car nous parlons une langue à déclianaisons : l'allemand, sans nous tromper dans les déclinaisons! Mais pour les deux langues slaves, les déclinaisons sont beaucoup plus compliquées qu'en allemant. En langue slave 1, il y a quatorze modèles de déclianisons de nom (on décline aussi les noms propres), et deux modèle pour les noms. Il y a sept cas, en trois genres (mais plusieurs modèles par genre pour les noms). Contrairement à l'allemand où il n'y a qu'une seule déclinaison au pluriel, en langue slave on distingue les 3 genres  aussi au pluriel et les noms ont leurs quatorze modèles aussi au pluriel.

Il existe un systême de locatif/drectif comme en allemand (prépositions régissant deux cas, selon qu'il s'agisse d'un état ou d'une direction, certaines prépositions régissent même trois cas différents selon leur signification), attention, le locatif est aussi le nom d'un cas, qui n'est pas toujours employé pour l'état car on peut aussi pour certains prépositions employer le génifif ou le datif et pour la direction,selon les prépositions, on emploie l'accusatif ou 'linstrumental! En voilà des choses à apprendre et à appliquer, car il ne suffit pas de se dire, là il faut employer tel cas, mais il faut savoir aussi quelle marque (terminaison)  employer selon la déclinaison du nom ou de l'adjectif. Alors, en parlant... bonjour!

En langue slave il existe un systême verbal très différent du systême des langues latines et germaniques : en effet, les aspects verbaux (accompli/non accompli) sont rendus par les verbes perfectifs et imperfectifs. Cela veut dire que pour le présent, on emploiera le verbe imperfectif (non accompli), et pour le futur le verbe perfectif (accompli), vous me direz que c'est bizarre qu'on emploi l'accompli quand c'est futur, mais enfin c'est comme cela et il existe en parallèle un temps futur des verbes imperfectifs. Au passé, cela dépend du sens du verbe, si l'action est accompli ou non au point de référence situé dans le passé. Ils y a aussi, surtout au présent, différents groupes de verbes comme en français; ce sont surtout la première personne du singulier et la 3ème personne du pluriel qui sont différentes selon les modèles de verbes et donnent le ton pour le reste du verbe qui sera conjugué avec un e, un i ou un a avant la marque finale. Tout ce qui est pronoms personnels ou non, adjectifs possessif se décline aussi selon les trois genres et sept cas. Mais victoire, il n'y a pas d'article!

Par ailleurs, la prononciation des langues slaves est assez difficile au niveau des consonnes, encore plus nombreuses qu'en allemand. Accoutiquement des voyelles viennent d'intercaler dans les amas de consonnes, mais il faut savoir lesquelles et où les placer. Dans sedm (7) et osm (8), on intercale un u (ou français), mais ailleurs, il se peut qu'on intercale un i ou un e.

Il y a aussi des variantes régionales; dans la région où nous avons suivi notre cours intensif, on allongeait extrêmement les voyelles longues en les arrondissant beaucoup, surtout en finale. Et nous aimons cet accent qui est bien que le débit est rapide, légèrement traînant. C'est un peu comme les Suisses lorsqu'ils parlent français. A l'Est du pays, l'accent est plus classique, bien que ce ne soit pas la région principale. Il paraît que dans la capitale, un certains snobisme fait que les gens changent les terminaisons des déclianaisons et inventent leurs propres déclinaisons.

Au bout de la première année, nous avons trouvé la langue ouralo-altaïque plus facile que la langue slave. En langue ouralo-altaïque, qui est une langue agglutinante, on ne parle pas de déclinaisons, mais on ajoute des prépositions à la fin du mot, ces prépositions s'agglutinent à la marque de l'adjectif possessif qui est aussi postposé et éventuelellement à la marque de pluriel et collé au nom. Il y a deux systèmes de prépositions  : certaines prépositions ont deux syllabes et sont seulement postposées sans être "collées" au nom d'autres d'une syllabe générallement, sont "collées" au nom et subissent comme les marques de pluriel et les adjectifs possessifs une harmonisation vocalique : c'est à dire que la voyelle qui est au milieu de la préposition souvent formée d'une consonne + une voyelle + une consonne, va changer, selon le son vocalique du mot,  entendez par là selon les voyelles contenues dans le mot qui dans les polysyllabiques sont génaralement assez semblables : souvent les motes contienennt des i et des e, et des ü ou uniquement des e ou bien des a et des o ou uniquement des o, ou bien uniquement des voyelles à inflexion comme des ö et des ü, dans les harmonies vocaliques des suffixes on utilise généralement la voyelle dominante du mot, mais le systtêle a ses limites, car les prépositions n'acceptent pas toutes les mêmes voyelles, certains prépositions n'acceptent que deux voyelles différentes comme e et o (une seule voyelle par préposition, mais deux possibilités selon les mots), d'autres ont quatre voyelles possibles. Il faut alors choisir la bonne possibilité. On se fait assez vite à ce systême, à notre avis, plus facile que les déclinaisons slaves. C'est une question de jugeotte et d'oreille. Nosu avons même remarqué que dans l'accent un peu snob de certains couches de population de notre région (dans la capitale régionale), nous employons aussi sans le savoir l'harmonie vocalique, changeant parfois certains voyelles comme des a en e.

Bon,ceci dit lors de la première année, nous avons eu une meilleure note en langue ouralo-altaïque qu'en langue slave 1, en fait à 0,5 près... et deux mentions bien, donc plus que 14. Donc, malgré le chevauchement des heures, nous avions réussi à apprendre les bases à un bon niveau: à l'issu des cette année cependant, nous parlions mieux la langue ouralo-altaïque, arrivant à faire une présentation complète, à parler du temps qu'il fait, à dire notre métier, les langues que l'on apprend, les études que l'on fait, etc et à avoir de petites convesations simples, alors qu'en langue slave, nous avions une formation plus livresque, plus scolaire.

Lors de la deuxième année, nous avons ajouté à notre formation une deuxième langue slave : au début cela nous semblait plus facile au niveau de la compréhension que la langue slave 1 et encore aujorud'hui, nous comprenons mieux oralement cette langue que la langue slave 1, sans doute parce que le débit de parole est plus lent. Nous avons donc remarqué qu'au plus l'on va vers le Nord au plus le débit de parole est lent, est-ce que c'est parce que dans les hivers glaciaux et plus longs on aspire moins d'air pour parler? L'allemand est beaucoup plus lent que l'italien ou l'espagnol.

En fait, en étudiant la langue slave 2, nous nous sommes rendu compte de la similitude de certains mots avec la langue slave 1 mais avec des varientes et attention aux confustions : c'est en étudiant la langue slave 2 que nous avons commencé à dire jestem à la place de jsem en langue slave 1 ou à inclure dans notre langue slave 2 des mots de langue slave 1, la tendance étant d'inclure des mots de langue slave 1 dans la langue slave 2, lorsque les mots en langue slave 2 nous étaient inconnus.

Par contre, nous avons rarement confondu la langue ouralo-altaïque avec les langues slaves, mis à part que lorsque l'on parle l'une de ces langues au début du nvieau B, c'est à dire de l'utilisateur indépendant, et que l'on parle sept langues étrangèers les mots viennent parfois dans l'une des autres langues dans la tête, souvent dans l'une des langues apprises en même temps, ou en espagnol (mais pas dans en allemand, anglais et néerlandais que nous avons appris dans notre jeunesse), surtout en début d'une séance d'utilisation de la langue, en cours de séance ou dans le pays de la langue, les confusions se font plus rares, car la langue de la séance ou du pays, finit par dominer les autres langues apprises récemment, car le cerveau fait alors le tri par rapport à ce que l'on vient d'employer.

Il semblerait que le vocabulaire des langues en question se soit mis dans le cerveau au même endroit, en effet, normalement la grammaire entre dans le lobe temporal gauche en même temps que le vocabulaire de la langue maternelle, le vocabulaire appris plus récememnt entrant dans les deux hémisphères sur le haut du cerveau à différents endroits selon les langues, mais des langues apprises en même temps, peuvent s'inscruster au même endroit, le but étant de faire le plus de connections possibles dans le vocabulaire d'une même langue pour que les confustions se font moindres. Alors que la grammaire se met toujours au même endroit. Notons que nous sommes musiciennes et classées par conséquent comme ambidextres, bien que nous soyons droitères de naissance. Et que nous lisons la musique couramment (un autre systême graphique appris dès l'âge de 5 ans, clef de sol et de fa à 7 ans, à cinq ans, nous écrivions nos notes sous la portée en écriture latine).

Le fait d'avoir fait de la musique, peut nous favoriser sur le plan auditif au niveau de l'accent et de la prosodie.

Par contre, vite des difficultés se sont fait jour, les chiffres entre les langues slaves se reseemblent entre eux, mais sont différents, les accumulations de consonnes dans la nouvelle langue slave qui emploie moins les accents pour les consonnes que la langue slave 1, sont difficiles à orthographier, mais plus faciles à prononcer. Il faut copier les mots pour en retenir l'orthographe. Comme certains étudiants qui étudient avec nous (plus nombreux dans cette langue que dans les autres) sont locuteurs natifs (souvent par les grand-parents), les professeurs vont plus vite, dans l'enseignement de cette langue et expliquent même la grammaire dans la langue en question. Mais la compréhension est facilités par l'autre langue slave apprise avant. Un changement de professeur dans l'année dû à la formation d'un deuxième groupe permet d'entendre une autre voix autochtone. Mais nous avons retrouvé actuellement notre première professeur, très agréable aussi au demeurant.

Le fait d'appendre une deuxième langue de même famille a donc ses avantages et ses inconvénients : facilités pour le vocabulaire, mais attention aux variantes et qux faux-amis. Facilité pour la grammaire assez semblable. Quand on explique les verbes imperfectifs et perfectifs, ils n'ont plus de secrets sur la plan de la théorie. Mais attention encore aux variantes, certains verbes sont très différents, c'est surtout le vocabulaire de base  qui est semblable, ensute les langues ont évolué différemment. Les décliansons et les pronoms sont aussi légèrements différents, certaines marques de déclinaisons ou certaines marques de pronom sont les mêmes, d'autres différentes. Ce qui amplifie les difficultés et les confusions entre les deux langues et rend l'apprentissage plus compliqué qu'en apprenant qu'une seule langue slave à la fois.

Par ailleurs, le fait

- qu'il existe dans cette langue une licence complète et que nous avancçon au même rythme que la licence, même parfois plus vite, surtout au début...

- que beaucoup d'étudiants sont autochtones,

- que nous avons eu durant les deux années des problèmes pour suivre entièrement des cours qui ne sont pas le mercredi, (mais nous avons essayé de rattraper les cours autant que possible),

a fait que ce fut pour nous, même si nous avons progressé dans cette langue, ce fut un demi-échec, soldé par un redoublement l'année même où nous réussissions notre diplôme de troisième année, 'année même, dans les deux auters langues.

La conclusion est que l'on peut suivre facilement un enseignement bilangue, dans deux langues difficiles, de système différents de celles que l'on connait, et que l'on peut alors progresser à une vitesse normale (un bon A2 en 3 ans). Mais que l'ajout d'une langue ressemblant à l'une des deux en même temps peut s'avérer problématique au début.

Par contre, il est probalbe qu'un enseignement trilangue dans des systèmes déjà connus (germantique et latin pour nous), par exemple une langue scandinave ou deux et l'italien, serait beaucoup plus facile. Car certaines langues représentent des difficultés plus ou moins grandes pour nous francophones ayant acquis un bilinguisme dans une langue germanique et à la limite du trilinguisme avec l'anglais en C1, parlé presque couramment (il manque parfois du vocabulaire compliqué,ce qui n'est pas le cas en allemand, ou tous les mots sont connus).

L'enseignement trilingue et même multilingue existe en université par exemple en langue scandinave, où les étudiants étudient dès la première année suédois en dominante et danois en mineure, et en deuxième ou troisième année, alors que le suédois et le danois commencent à bien s'installer dans la tête, le norvégien.

En langues orientales, (école des langues orientales) il existe des licences multilngues concernant les langeus d'une région du monde : Europe de l'Ouest, du Nord, centrale, langues asiatiques, langues du Moyen-Orient, langues africaines, etc..)

Il va de soi que pour l'atribution des niveaux européens un certains nombre de compétences doivent être acquises, que la langue soit difficile ou non. Il est pour un franophone beaucoup plus difficille d'ateindre un niveau A2 an langue slave, qu'en  espagnol ou en italien. Ces diplômes dans les langues "difficiles", en trois ans, ne sont pas donnés à l'université et beaucoup abandonnent en route. Même si le niveau atteint en trois ans, ne semble pas extraordinaire, l'étudiant qui a appris une langue slave, une langue ouralo-altaïque ou tout autre langue d'un systême difficile en commençant au nvieau  0, est certainement plus méritant que celui qui a le même diplôme dans une langue latine et pour accorder le même diplôme dans une langue latine, il faudrait avoir des exigences supérieurs au A2 dans ces langues, par exemple exiger le B2 en fin d'études, plutôt que le AZ ou B1 en trois ans.

Signalons quand même que l'étudiant doit pour s'inscrire dans ces diplomes ne pas avoir étudié la langue dans le secondaire et présenter son relevé de notes de bac pour montrer qu'il n'avait pas ces langues au bac et était réellement débutant total.

Mainenant certains n'ont pas la langue en question sur le papier du bac, mais l'ont parlé à la maison, ou sont des locuteurs natifs.

On a remarqué aussi que dans les cours intensifs d'été que les russes, serbes, slovènes,  et autres slaves avaient des facilités pour apprendre les autres langues slaves, c'est évident et on était parfois en cours avec eux. Il y er a même une qui, au début du stage s'était fait passer pour une anglaise, et une autre pour une espagnole, auprès de la professeure, mais elles ont été mises quand même dans le niveau d'au-dessus.

Il y a deux ans, ne pouvant assister au cours de langue slave 1 de deuxième année le lundi durant une partie de l'année, nous avions suivi le cours de troisième années, et il y avait des étudiants Erasmus russes. Qui avaient des facilités pour leur matière d'autant plus qu'ils faisaient une licence de russe. Bon, il fallait qu'ils soient bons en français pour la traduction.

Allez, je vous quitte, je retourne toute cette après-midi à la langue de Goethe.

Dummie en son nom et au nom de Doofie, Bêtie, Foolie, Blödie et Sottie.

Pour les amies Dummie, Doofie, Bêtie, Foolie, Blödie et Sottie...

domino

jeudi, 20 septembre 2012

Droits d'inscription

Roman-théâtre

Doofie, qui a eu ses diplômes de Langue slave 1 et de langue ouralo-altaïque, s'est inscrite en langue slave 2, qu'elle n'a toujours pas fini.

Elle a payé le même tarif que pour la licence (entre 190 et 200 € pour l'année sans la sécu, puiqu'elle l'a déjà pour son travail). Mais voilà, pour le diplôme qu'elle fait, elle n'a que 2 heures de cours par semaine alors qu'en licence, il y a 15 à 20 heures de cours par semaine. Mais on y avance, au moins pour la langue, aussi vite qu'en licence. Et même parfois plus vite.

Mais comme Doofie a payé autant que pour une licence qui a dix fois plus d'heures de cours,elle estime pouvoir suivre 13 à 18 heures de cours dans la même UFR, du moment qu'elle ne dépassse pas le niveau licence pour les cours auxquels elle assiste.

"Bien sûr, n'allez pas croire que je voudrais qu'on me rembourse ces droits, mais avec les droits de licence que j'ai payé, je m'arroge le droit d'assister à d'autres cours (en fait si vous êtes inscrits en licence, vous payez  60 € en plus pour le diplôme en 2 heures/semaine que je fais. Donc, je paie 120 € en plus que ce que je devrais payer parce que je ne suis pas inscrite en licence. Mais pour ces 120 € je suis deux formations du même type en plus sans examen puisque je les ai déjà. "m'a confié Doofie.  

Doofie a bien sûr d'autres diplômes et concours plus élevés : maîtrise, CAPES,  et cinq admissibilités à l'agrégation.

Si Doofie voulait encore s'inscrire à la préparation du CNED pour l'agrégation, comme il n'exite plus de formation d'agrégation dans cette université,  elle devrait payer dans les 600 € pour l'externe et 600€ pour l'interne, en sachant que le CNED use de moins en moins de papier et d'encre, dans la mesure où une bonne partie de la formatione est "en ligne" et qu'il faut l'imprimer soi-même, si on  ne veut pas s'user les yeux sur l'écran.

D'ailleurs c'est tellement cher que maintenant beaucoup de candidats achètent le formation collectivement et se la partage. Mais pour les devoirs, le CNED n'a qu'un seul nom.

Ceci dit, même si elle a été admissible aux deux, Doofie n'était inscrite nulle part au moment de l'écrit de l'interne l'an dernier et elle était moins loin de la réussite (queqlues points sur le gros total) à l'interne qu'à l'externe. Et avait pas mal d'avance à un écrit préparé seule.

Pour Doofie

 domino

 

vendredi, 14 septembre 2012

Nouvelle théorie...

Roman-théâtre

Vous savez que Doofie est assez originale, en effet, sa tendance à vouloir s'endormir partout : Concernant Doofie, e marchand de sable passe souvent quand personne ne s'y attend... elle s'emmitouffle dans des duvents très chauds en plein été, et elle s'entourent de vieux grimoire, certains disent de magie, elle prétend que c'est de la généalogie..

Foolie, dont on n'a pas beaucoup parlé jusqu'ici, elle, est encore plus orginale, même si cela n'apparait pas dans ses habitudes extérieures : vêtements, manies... etc..

Foolie élabore les théories les plus audacieuses.. et comme son amie Doofie s'intéresse beaucoup à la génalogie, elle a décidé d'élaborer une théorie scientifique de la généalogie, ou plutôt métaphysique.

Foolie croit en la réincarnation, c'est à dire que l'on vit plusieurs vit successive, notre âme se réincarnant dans une autre personne après sa mort. Cela se fait après que l'âme ayant erré quelque temps à la recherche de ses proches, cet âme plane au desus d'un couple aimant, et choisit le moment précis de la fécondation pour se ruer sur le foetus et se reincarner.

Voilà, seulement, Doofie a une conception tout à fait particulière de cela, elle pense que l'âme cherche un couple dont l'un des membres est l'un de  ses descendants, ou si elle n'a pas de descendants, dont l'un des membres est un descendant de ses frères et soeurs, si enfant unique, l'âme n'avait ni descendants, ni frères et soeurs, dans un descendants d'un frère ou d'une soeur de sa mère, etc...

Et lorsqu'elle trouve le descendant le plus proche, elle se réincarne dans l'enfant de ce descendant.. ;

Attention! L'âme reste parfois en suspension dans l'air pendant une dizaine, voire des dizaines d'années, elle se réincarnerait selon Foolie toutes les trois ou six générations. Ce qui laissrerait le temps aux plus anciens de vivre plus longtemps. Si on a vécu longtemps, et que l'on a des arrière petits enfants en mourant,on pourrait se réincarner dans un arrière-arrière petit enfant. Ou un arrière-arrière-arrière petit enfant. Ou arrière-arrière-arrièe petit neveu.

Doofie, elle, pense seulement que nous avons en nous, tout le vécu de nos ancêtres qui nous ont précédé, et ceux qui apprennent plus vite, seraient ceux dont les ancêtres auraient été plus cultivés. Si vous avez eu un ancêtre compositeur, vous n'aurez pas de mal à apprendre la muisque et à devenir compositeur vous-même. Si un de vos ancêtre a été César ou un général de Napoléon, vous excellerez dans les jeux de stratégie, et si votre ancêtre a été Charlemagne, qui a inventé l'école (Dummie a cinq fois Charlemagne sur ses branches ancestrales), vous serez un excellent pédagogue.

Foolie, elle, va plus loin que Doofie, elle pense que Charlemagne peut se réincarner dans certains de ses descendants. Mais il a tellement de descendants, qu'il ne sait lequel choisir. C'est difficile pour lui de trouver le deccendant qui lui donnera les meilleurs possibilités d'être aussi connu et apprécié par la postérité que Charlemagne. Par contre, si votre grand-père veut se réincarner, il n'aura pas tellement le choix.Surtout si certains de ses enfants n'ont pas eu d'enfants. Si votre arrière grand-père qui était cordonnier se réincarne en vous, vous pourres exceller dans la couture à la main par exemple ou la broderie si vous êtes une femme. Par exemple Foolie a eu le premier prix de couture en sixième, et son frère savait coudre à la perfection les voiles de maquesttes de bateau, ce qui faisait l'admiration de tous. Dans lequel des deux, Doofie ou son frère,  l'ancêtre cordonnier, s'est-il réincarné?

Voilà donc, les élucubrations que fait Foolie e sur la réincarnation des ancêtres...  Ceci est certainement une théorie tout à fait fantaisiste, je n'en doute pas.

Pour Foolie et Doofie,

domino

Nom marital et nom de naissance

Du journal de Doofie, dans mon roman-théâtre (pardoi transposé à la 3ème personne... car je parle de Doofie, et j'oublie que c'est elle qui écrit).

Actuellement il paraîtrait que hommes et femmes récemment mariés peuvent chosir leur nom d'usage parmi le nom de l'homme, le nom de la femme ou les deux réunis par un tiret, dans un sens ou dans l'autre.

Pour les couples mariés il y a longtemps comme le mien, le nom d'usage était et est encore le nom du mari Toutefois si la femme divorce, elle reprend son nom de jeune fille ou si elle devient veuve, elle peut soir garder comme nom d'usage le nom de son mari, soit reprendre son nom de jeune fille.

Donc, moi, qui n'est porté qu'un seul nom de naissance, dit de jeune fille, très rare, jusqu'à mon mariage dans les années 70 et ai réussi mes diplômes initiaux sous ce nom, j'ai dû obligatoirement prendre comme nom d'usage à partir de mon mariage, le nom de mon mari, donc, mon nom marital.

Beaucoup de jeunes actuellement, qui vivent en PACS ou dont les parents vivent en PACS ne le savent pas, même parmi les jeunes qui ont réussi les concours administratifs et travaillent dans les bureaux qui gèrent ma carrière par exemple.

Alors que jusqu'au début des années 2000, la sécurité sociale utilisait le nom de naissance, elle utilise depuis l'invention de la carte vitale, mon nom de mariage sur cette carte. Et même sur la carte internationale. J'ai trouvé cela bizarre, mais enfin...

Il vaut mieux que votre facteur soit au courant de votre nom de naissance, mesdames, sinon gare au courrier perdu, et même si vous lui dites, il y a parfois des remplaçants qui ne le connaissent pas.

En principe l'université pour la gestion des études et des diplômes et les concours admisnistratifs tels que les concours de recrutement de professeurs utilisent le nom de naissance ou nom de jeune fille qui sont d'ailleurs ceux donnés sur les listes d'admissibles et d'admis données sur Internet (c'est pour cela que dans ce coin de région où je ne suis pas née, et ou je suis connue uniquement sous le nom de mon mari, personne ne me félicite pour mes admissibilités à l'agrégation... et même quand je dis que je suis contente d'être admissible, les gens me regardent de haut en pensant : mais elle est affabulatrice, celle-là!).

Ce serait d'ailleurs gênant si au niveau des diplômes on utilisait le nom marital :

- La plupart du temps quand vous êtes jeune et faites vos études, vous ne portez pas les nom marital (que vous ignorez la plupart du temps si vous n'avez pas encore rencotnré l'âme soeur), et vous obtenez vos diplômes à votre nom de jeune fille ou de naissance. Il est impossible de la faire changer ensuite puique l'université ne délivre pas de duplacata. Si vous avez un "Totalschaden" (une avarie complète) sur votre maison : incendie, inondation qui passe par dessus l'étage ou cambriolage intégral, tant pis pour vous, vous n'êtes plus diplômé!).ou que vous perdez vos diplômes lors d'un déménagement.  

- Ensuite, si une fois mariée, l'on donnait vos diplômes à votre nom marital, qu'adviendrait-il si vous divorcez et reprenez votre nom de naissance.Votre nom marital sur vos diplômes serait-il alors reconnu? Alors que le nom de jeune fille qui est le premier qui figure en première ligne sur votre carte d'identité, et est le seul reconnu. Le nom marital figure au-dessous précédé de la mention épouse en lettres minuscules. Lors du renouvellement des papiers,   votre ancien nom marital ne figurera plus sur vos papiers et alors, si vous aviez eu des diplômes sous votre nom marital, ils ne seraient plus reconnus. Et il faudrait les recommencer (s'ils existent encore, car il y a des formations très spécifiques qui disparaissent ensuite!). C'est pourquoi l'université et les concours de fonctionnaires utilisent votre nom de naisance, et lorsque pour l'agrégation interne on fait des vérifications : "Est-ce que Mme Un Tel travaille bien chez vous?" On répond "Ah! non comme professeur d'allemand, nous avons Monsieur Machin et Madame Chose, mais nous n'avons pas Madame Un Tel!" Madame Un Tel, étant le nom de naissance de Mme Chose et elles ne forment qu'une seule et même personne. Et une PEGC de maths  ayant eu (elle est maintenant retraitée) un nom de jeune fille proche du nom de naisance de Mme Un TEl, en effet cette PEGC s'appelait TEL, on a répondu au jury qui vérifait les candidatures : "Vous voulez dire Mme TEL, PEGC d'anglais?" "PEGC, a dit le jury, alors elle ne remplit pas les conditions pour l'agrégation." Ils ne rempliraient actuellement les conditions que s'ils avaient un master 2).

- C'est pourquoi les endroits où vous travaillez devraient toujours utiliser les deux noms des femmes mariées avec un tiret au milieu. Ce qui était le cas quand Doofie était jeune.

Mais en ce qui concerne Bêtie, Dummie, Doofie et compagnie, leurs établissements scolaires refusent absolumment de prendre en compte leurs noms de naissance et ainsi ne la félicite même pas pour ses succès universitaires ou des admissibilités à l'agrégation.

Doofie préfère son nom de jeune fille, parce que

1) Il est moins idiot, on peut faire moins de jeu de mots avec.

2) Il est très rare (et en extinction sous cette orthographe) : toutes les personnes vivants en France et portant ce nom actuellement, sont de la famille proche de Doofie. Seul une personne est né de ce nom en France dans la première moitié du XXème siècle, le père de Doofie, trois personnes dans les années 40/50, Doofie, son frère et sa soeur, 3 personnes dans les années 70/80, les 3 enfants de son frère. 1 pesonne au début du XXIème siècle (pour le moment), une petite nièce. (Ce n''est pas un petit neveu!). Deux personnes le portent comme nom marital : une belle-soeur et une "belle" nièce.

3) Avec ce nom, il est difficile de me confondre avec une autre personne.

Le seul défaut : personne ne sait l'écrire et tout le monde l'orthographie mal, on ne sait pourquoi d'ailleurs, car il est assez simple quand même. Même des gens de la famille : frères et soeurs de ma mère, cousins, cousines.. ne savent pas l'écrire. Si vous saviez le nombre de lettres que l'on a reçu de la famille (avant que les e-mails existent) avec une orthographe fausse!

Pour Doofie

domino

mardi, 11 septembre 2012

Dispartitions d'objets : suite

Roman-théâtre

Ce matin Doofie cherche encore des livres qu'elle ne voit plus. Les piles de livres qu'elle a bougé hier soir à la recherche des quatre livres disparus, méthodes d'une langue assez rare, ont changé de forme, et des livres qui étaient au-dessus se sont retrouvés en-dessous. Mais l'ensemble fait moins haut qu'avant...

Elle se dit : "Tiens je ne vois plus mes vocabulaires de cette langue et mes livres d'appentissage de cette langue très courante et internationale de niveau universitaire".  C'est vrai qu'elle en a réussi la plus haute certification l'an dernier, mais ce n'est pas parce qu'elle en a réussi la plus haute certification, qu'ele n'étudie plus cette langue, car une langue s'étudie toute la vie. D'autant plus que celle-ci est très courante et qu'elle est utilisée aussi dans les cours d'été d'autres langues comme langue d'explication et de communication.

Doofie ne s'énerve encore pas trop, car Schnelly qui est déjà parti au travail n'est pas là pour lui hurler "Ce n'est pas moi, ce n'est pas moi qui les ai pris". Mais qu'il ait voulu aider quelque autre personne qui étudie lou apprend serait bien possible... Il les a peut-être aussi pris pour les étudier lui-même car une fois il s'était acheté une grammaire de cette langue, de niveau univesitaire, beaucoup trop compliquée pour lui, car pour cette langue il n'en ai qu'aux rudiments et c'était trop drôle pour Doofie ce dernier moi de juillet, quand elle l'a vu tenter de se faire comprendre dans cette langue, d'étrangers qui n'étaient pas des locuteurs natifs de cette langue. Dans cette langue l'accent de locuteur natif allemand favorise généralement la communication, mais même s'il ne la parle pas "frenchie", son accent dans cette langue est quand même bizarre. Tout comme l'accent des habitants du pays où nous nous trouviions qui transforment tous les "th" en "d".

Mais s'il prend les livres de Doofie pour étudier lui-même, alors pouquoi il les emmène au dehors pour les étudier sur son lieu de travail, et pourquoi plusieurs d'un coup (tous les vocabulaires de cette langue ont disparu, Doofie en avait plusieurs.) Comme il va se coucher tous les soirs avec les poules, pourquoi il n'étudierait pas iic 10 minutes ou 15 minutes avant de se coucher, ce serait plus efficace.

Doofie prend bien ses livres à 'lextéieur pour étudier ou travailer, mais ce sont seulement les livres des langues qu'elle étudie à l'extérieur, et qu'elle prend sur la route du cours de même nom que la langue en question.

Peut-être que n'en ayant pas un besoin immédiat pendant les vacances, elle les aurait enfermés dans une boîte en carton "d'au dessus", en se disant, là je pourrai les reprendre faciclement si j'en ai besoin, mais je ne pense pas qu'elle ait fait cela.

Ses prières d'hier à St Antoine de Padoue, n'ont toujours pas fait d'effet.

Une collègue de Schnelly "Moi, je peux lui prêter les miens si elle veut."

Oui, mais Doofie veut les siens. à elle, ceux qu'elle a acheté pour elle-même. Car elle va peut-être encore passer d'autres certifications dans cette langue, non universitaire cette fois.

En principe, le matériel d'étude ou de travail appartient en propre à la personne, de même que les effets personnels. Bien sûr Schnelly ne pouvant faire la lessive, car il ne sait toujours pas distinguer un tissu synthétique (un tissu en plastique, comme il les appelle), d'un tissu en coton, et encore moins le repsassage au risque de faire des grands trous dans les nylons, Doofie est obligée de toucher à ses habits pour les nettoyer (et les ranger, car il ne sait toujours pas plier un T-shrit ou un pull et encore moins une chemise, il fait des boules avec tous les vêtements. Donc, Doofie est obligée de toucher à ses vêtements pour les laver, les plier (il les met lui-même à la corde à linge, quand même!) et les repasser. Et les ranger.... car si Doofie le laisse faire, il range tout sens dessus-dessous, mêle les vêtements aux livres et aux classeurs, avec force sachet en plastique. Elle ne touche en principe pas à ses affaires de classe, mais là, elle a trouvé que c'était long un tas de papier-sachets en plastique et vêtements qui grandissait et s'épaississait depuis huit ans (ses affaires actuelles n'étaient pas dedans sauf ses T-shirts au dessus du tas!) Alors, elle s'est attaquée au tas, qui a dégagé de fortes odeurs synthétiques lors du démontage, qui ont pollué l'atmosphère à Doofie. Si elle tousse on sait d'où cela vient...

Quand Doofie a besoin d'un livre d'allemand à Schnelly, elle le lui demande. Alors que lui ne lui demande pas pour prendre les siens. Car ils font tous les deux le même métier.

En principe, tout ce qui est destiné à un loisir personnel que personne d'autres ne pratique dans la famille, appartient à la personne qui pratique ce loisir. Par exemple, Doofie est musicienne et Schnelly ne l'est pas. Tout ce qui est instruments de musique, partitions, matériel (accordeurs, métronomes, etc..) lui appartient à elle. Si elle venait à  trépasser avant lui, alors il en hériterait parce qu'ils ont une donation entre époux; normalement Schnelly tous seul, n'a pas le droit de prêter les partitions de Doofie à autrui. Lui serait l'héritier des biens personnels de Doofie (en principe comme pour les parents, cette partie d'hétitage se fait sans passer par un notaire, car il n'y a que les murs des maisons et les comptes en banque qui passent par les notaires). Une fois qu'elle sera en terre, il sera libre d'en disposer comme il le veut, Doofie lui ayant conseillé de les vendre à des "Antiquariat" (bouquinistes allemands) pour en tirer de l'argent, et pour que les personnes qui els achètent soient vraiment intéressées (ceci bien sûr seulement au cas où elle ne serait plus de ce monde!). Car quand on donne quelque chose gratuitement, la personne à laquelle l'on donne n'est pas forcément intéressée. Et va peut-être ensuite jeter aux ordures ce que vous lui avez donné.

Alors cessez de demander à Schnelly : "Et ta femme, elle n'aurait pas ceci?" Car il vous ramène les choses sans prévenir Doofie et ensuite Doofie cherche après pendant des heures et il n'a pas le droit de vous les donner.

C'est drole parce que quand ils étaient jeunes, rien de ce qu'avait Doofie ne disparaissait. Mais en ce moment, on dirait que Schelly fait de la publicité à tout ce que fait Doofie... et ensuite, les jeunes veulent étudier les mêmes matières qu'elle et ils demandent à son mari de lui prêter les livres et autres matériels de Doofie.

Les disques et CD, sauf lordqu'il s'agit d'enregistrements personnels (les chansons et compositions de Doofie par exemple), font partie du matériel commun, par conséquent pour les prêter ou les donner, il faut le faire d'un commun accord.

Et arrétez de dire à Schenlly : "Si, si, Doofie m'a dit qu'elle était d'accord pour me donner cela." Schnelly devrait quand même savoir que ces personnes n'ont rien demandé du tout à Doofie.

C'est je crois la raison pour  laquelle beaucoup de collègue sont célibataires. Certains de mes collègues ont été mariés pendant trois mois à un an,, ou deux ou trois ans et ont divorcé, simplement parce que le conjoint disposait trop facilement de leurs affaires si tendrement aimées, et qu'il les prêtrait ou les donnait.

Au début de leur mariage, pendant au moins vingt ans, rien de ce que possédait Doofie ne disparaissait. Ce n'est que depuis une dizaine d'année que les affaires disparaissent.

Une partie de leur matériel d'allemand est commun, il n'a pas le droit d'ememner "hors les murs de la maison" ce matériel sans la prévenir.

Schnelly a comme je vous l'ai déjà dit tendance à dire "Ma maison" et "Ma voiture", lorsqu'il parle de "notre maison" et de "notre voiture". Ou  de "la vieille voiture de Doofie". "Tu en vends pas ta voiture? Tu ne t'en sers pas beaucoup?" "Non, je ne vends pas Ma voiture." répond Schnelly, très misogyne.

Quelqu'un (un copain de Schnelly qui ne sait pas qu'il est marié) entre dans le vestibule. Doofie stocke des livres dans l'entrée près de son ordinateur. Tiens tu fais de la langue ouralo-altaïque? Non... répond Schnelly. Alors que fait ce livre-là? Il n'est pas à moi, répond Schnelly, sans parler de Doofie. Alors je vais le rendre à son propriétaire, dit le copain en emportant le livre. "Doofie!" Je la vois demain! (Il croit que Doofie est Doofie2, leur collègue commune, à lui et à Schnelly. Schnelly ne dément pas, car il ne veut pas parler de Doofie qui dort en haut).

Tu me prête TON livre? dit le copain en montrant le livre de Doofie. "Oui, répond, Schnelly, qui n'ose pas dire non.

Quand Doofie parle à quelqu'un par contre, pas moyen d'avoir une conversation personnelle, si Schnelly est là, il se mêle toujours de la conversation et interrompt la conversation en cours pour faire sa conversation à lui. Schnelly s'approprie tout, même les amis à Doofie qui deviennent ses amis et prennent à 'l'occasion parti contre Doofie, faisant cause commune avec lui.

A la maison, quand Doofie était jeune, il y avait :

- les affaires de toute la famille,

- les affaires des parents (avec parfois une distinction entre les affaires de maman et les affaires de papa),

- les affaires des enfants en commun,

- les affaires de chaque enfant séparément.

Par exemple pour les disques, il n'y avait qu'un seul électrophone au début. Donc, les disques restaient en bas, dans le meuble de l'électrophone, mais il y avait les disques de papa (du jazz ou du classique ou des chanteurs de variété anciens), les disques de maman (des opérettes, du piano), les disques des enfants (les chansons pour enfants de ma soeur plus petite, des chanteurs et chanteuses pour moi et un disque de Chopin et un disque de Noëls allemands que j'avais eu lors de ma première année d'allemand). Plus tard, mon frère a eu une platine et j'ai récupéré un vieil électrophone et nous avions nos disques dans notre chambre, moi Joan Baez (mon père m'en avait amené deux d'Amérique qui n'étaient pas encore publiés en France, ils le furent beaucoup plus tard), et mon frère Pink Floyd. Mais on écoutait les disques sur sa platine, et j'allais souvent m'asseoir dans le fauteuil de sa grande chambre pour écouter mes disques ou les siens qu'il posait lui-même sur sa platine, c'était comme un salon d'éoute.

Pour les livres, je n'en avais pas beaucoup avant d'être étudiante. Il y avait les livres des parents qui étaient dans une bibliothèque en bas ou dans leur chambre. Certains étaient plus à ma mère, d'autres plus à mon père, certains étaient au deux ou à tous le monde. On avait mille recommendations quand on prenait un livre dans la bibliothèque, il fallait le lire dans le salon ou sur la table de la salle de séjour, s'il était trop volumnineux pour le garder en main. On n'avait pas le droit de les emmener dans notre chambre.

Par ailleurs, il y avait quelques livres communs pour les adolescents : en particulier 'L'album des Jeunes" était à nous trois et on le laissait dans la salle de séjour, on ne le montait pas dans les chambres.

Quand on était petit dans l'ancienne maison (celle où j'ai vécu jusqu'à l'âge de 10 ans), on mettait nos livres personnels dans le coffre à jouets qui étaient dans la salle de séjour. Ce coffre avait deux énormes tiroirs, l'un était à mon frère, l'autre à moi. On y rangeait les jouets et les livres. Chacun avait ses livres adaptés à son âge : des Martine et des contes pour moi, des Tintin pour mon frère et d'auters livres de la bibliothèque verte.

Quand nous avons déménagé, nous avons pris chacun les livres qui se trouvaient dans notre partie de coffre et nous avons donné le coffre à ma petite soeur qui l'a eu dans sa chambre. Comme j'entrais en sixième ma bibilothèque s'est agrandie de quelques livres par an, de beaucoup plus à partir de la seconde, où ils étaient sur deux rangées dans deux rayonnages des meubles qu'on avait acheté quand ma correspondante est venue. Quand je me suis mariée, mes parents me les ont amenés dans notre nouvel apparement.

A un moment Schnelly, quand on était fiancés, m'avait amené quelques un de ses livres et disques à garder. Nous les avons emmené avec nous lors du mariage.

En fait, en gros, quand on lisait un livre, on devait rester dans la pièce où ils se trouvaient. Ma soeur collectionnait les Club des Cinq, les Alice, les Clan des Sept, les Fantômette... et les livres de la collection Alsatia. Elle fit même le concours de cet éditeur à douze ans avec son roman "Les Boute-en-Train". Je relisais son livre pour corriger les éventuelles fautes d'orthogrphe ou de style. Elle le tapait sur une vieille machine Olivetti qu'on lui avait acheté d'occasion. On lui a répondu avec des encouragements qu'elle était trop jeune pour gagner le concours, c'est un garçon de plus de vingt ans qui l'avait gagné avec un roman de science-fiction.

Ensute, ma soeur, déçue, n'a plus écrit de roman. D'ailleurs une fois mariée, elle a fait des enfants, mais n'a plus rien fait de ce qu'elle faisait avant, elle n'a plus chanté, plus écrit des livres. Elle a fait de la moto encore jusqu'à la naissance de son premier enfant, mais c'était leur loisir commun. Bref, elle s'est fait bouffée par son mari et sa famille.

Doofie a réussi à présever son jardin personnel pendant des années, mais depuis quelques années, Schnelly est en train de la bouffer. Et de lui imposer son désordre (avant elle rangeait tout en classant par exemple, les disques par époque, au point qu'une de ses collègues s'était moquée d'elle... en diant qu'elle était trop minutieuse). Je trouve qu'au contraire la minutie est une qualité et l'ordre aussi.

A propos de jardin : Doofie avaait planter une forsythia et un arbre à papillons qu'elle avait planté elle-même et Schnelly dit "Mon forsythia" et "Mon arbre à papillons", comme s'ils étaient à lui tout seul. Après tout, ils ont leur vie propre et il devait dire "Le forsythia" et "l'arbre à papillons (buddeïa))". Heureusement qu'ils ont des racines, sinon Doofie les aurait trouvé dans le tas de Schnelly, dans un coins de la salle de séjour...

Pour Doofie que j'essaie d'aider.

domino

 

Nouvelles disparitions d'objets

Roman-théâtre

Décidément, chez Doofie et Schnelly, mes pesonnages de roman-théâtre, les objets continuent à disparaître, d'autant plus que Doofie a commencé les grands rangements, ce qui représente pas mal de chambardement.

Mais voilà, Doofie s'est dit, je vais laisser dehors ce sont j'ai besoin pour la rentrée, et puis vlan, elle cherche quatre livres annéexes dont elle a besoin pour ses études et ne les trouve pas. Elle se souvient qu'elle les a déjà cherché fin juin sans les trouver. Sachant à peu près où elle les avais mis et sachant qu'elle ne les avait pas mis dans un carton, endroit de rangement provisoire pour ce qu'elle va reclasser ensuite, elle regarde au dernier endroit possible : quelques piles de livres qui se trouve derrière sa chaise à la salle de séjour : rien. Peut-être qu'ils sont tombés dans le trou qu'elle a laissé derrière la pile de cartons. Comme elle est trop petite pour aller les repêcher, elle appelle Schnelly qui dormait déjà et descend en grommelant et grommele  comme à son habitude quand on demande son aide pour chercher quelque chose : "Quoi? Tes livres? Ce n'est pas moi qui les ai pris", se sentant tout de suite visé par cet avis de recherche lancé par Doofie.

Quatre livres assez épais qui vont ensemble, sont de la même matière et vu leur épaisseur en peuvent quand même pas disparaître comme cela...  Doofie avait bien sûr fait le rapprochement dans sa tête avec le fait que Schnelly lui avait raconté qu'une de ses connaissances (une ancienne élève ou un ancien du chantier international) allait justement apprendre ces matières-là à l'université. Alors, elle s'est dit : Il les a peut-être prêté par derrière mon dos à cette personne-là.

Je connais Schnelly : Tiens Schnelly, ta femme fait cette langue-là, cette matière-là, elle n'aurait pas par hasard des livres que mon fils/ma fille puisse lire pendant les vacances???

Tellement content de faire plaisir, Schnelly emporte les livres de Doofie en se disant qu'elle en les regardera pas avant la rentrée (mais cela fait deux mois et demi qu'elle les cherche! Depuis bien avant qu'elle a commencé ses rangemetns dans les cartons). et il les apporte à son ancien élève qui lui fait une sourire si grand, que ça lui fait plaisir à lui Schnelly, mais ce sourire n'a d'égal que les larmes de Doofie.

Pourtant, cela faisait à peu près quinze jours que Schnelly était soudain devenu gentil et calme, mais dès que Doofie lui parle d'une chose disparu tout de suite il s'énerve, trépigne, fait des yeux tels que Doofie croie qu'il va la tuer, et cris "Ce 'n'est pas moi! Je n'ai rien fait!" Il aide quand même Doofie à chercher, va chercher quelques livres qui sont tombés dans le trou et dit : Je n'arrive pas à attraper ceux du fond. Comme Doofie n'a pas le cou assez long pour voir ce qui reste dans le trou, elle prend son appareil de photo qu'elle tient à  bout de bras et photgraphie le fond du trou (les cartons qui se trouvent devant seraient trop longs à bouger). Elle examine la photo : Rien ne ressemble aux livres recherchés : pas de turquoise (deux livres turquoise) et pas de blanc et marron clair avec des lettres rouges et son deuxième tome aux couleurs inversées.

Bon, c'était, puisque je ne les ai pas mis dans les cartons, le dernier endroit où ils pouvaient se trouver.

"Non, je ne les ai pas prêté à cet élève, maugrée Schnelly" auquel Doofie avait poliment fait savoir qu'il lui avait raconté il y a deux jours, qu'un de ses anciens élèves...

Bon, ces livres là, il les avait achetés relativement chers. sur commande de Doofie . Schnelly et Doofie ont un compte commun...Doofie gagne aussi sa vie... Schnelly n'a pas le droit de prêtre ou de donner leusr affaires communes sans son consentement, et un livre d'étude dans une matière que Schnelly n'a jamais apprise est même un livres de Doofie toutes seule. Doofie se demande ce qu'ils sont devenus. Ce ne sont pas directement les livres de cours, mais ils étaient intéressants. Doofie se demande ce qu'ils sont devenus...

Hier dimanche, elle a trié le grand tas de Schnelly qui était dans un coin de la salle de séjour : un fouillis indescriptible appuyé entre une armoire et le mur : des sachets en plastiques dont le contenu pouvait être  : des livres, des bonbons, des stylos, des papiers... des habits entre les deux... de la poussière entre deux surtout vers le bas de tas.. Doofie y a retrouvé plein d'anciens livres à elle, même des dessins à elle... des écrits à elle... des lettres qui lui étaient desitnées, de gens qu'elle a perdu de vue, c'était le tas de Schnelly... et plein de vieux journaux, jusqu'en 2002.Il y a d'autres tas de Schnelly. Elle n'a d'ailleurs pas fini de le trier,car il y a un deuxième petit tas à côté.  

Elle est revenue en arrière jusqu'en 2002. Des vieux souvenirs qui remontent... des papiers adminsitratifs... des souvenirs douloureux souvent, parfois agréables, des petits voyages... des photos... l'une de dernière de leur couple tirée par sa mère qui était encore en forme à l'époque, aujourd'hui décédée. On était encore à l'époque de l'argentique. Doofie n'était pas si grosse que maintenant à l'époque. Pourtant on lui avait déjà demandé de maigris, elle pesait 30 kilos de moins que maintenat, comme quoi, demander de maigrir à quelqu'un ne fait pas maigrir à long terme.

Bon, bref... Doofie retrouve tout... de tout... sauf les quatre livres qu'elle cherche depuis la mi-juin environ.

On a entendu un gros moteur devant la maison. Nous avons fait du bruit en pleine nuit, s'est dit Doofie, avec mes appels, puis Schnelly qui s'est fâché en disant "Ce n'est pas moi, je ne t'ai rien pris..."

On a entendu le chien de la voisine aboyer. Hmm! s'est dit Doofie, la voisine a appelé la police déjà... et non, il ne semble pas, c'était elle qui rentrait, déposée par l'un de ses enfants mariés, avec son chien qui jappait joyeusement.

Bon, je vais faire une prière à St Antoine de Padoue, c'est ce qu'on faisait quand on était petit quand on avait égaré quelque chose, généralement, cela marchait... on le retrouvait en principe, dans les 5 minutes qui suivaient. Doofie a fait une prière à St Antoine de Padoue il y a bien deux heures, mais ça n'a toujours rien donné!

'St Antoine de Padoue, aide-moi à retrouver mes livres, s'il te plaît!"

Et bien alors, St Antoine, tu te dépêches, dit Doofie...

Bon, nous verrons si sa prière finira par marcher ou pas...

 

Pour Doofie et Schnelly

domino