Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 11 septembre 2012

Dispartitions d'objets : suite

Roman-théâtre

Ce matin Doofie cherche encore des livres qu'elle ne voit plus. Les piles de livres qu'elle a bougé hier soir à la recherche des quatre livres disparus, méthodes d'une langue assez rare, ont changé de forme, et des livres qui étaient au-dessus se sont retrouvés en-dessous. Mais l'ensemble fait moins haut qu'avant...

Elle se dit : "Tiens je ne vois plus mes vocabulaires de cette langue et mes livres d'appentissage de cette langue très courante et internationale de niveau universitaire".  C'est vrai qu'elle en a réussi la plus haute certification l'an dernier, mais ce n'est pas parce qu'elle en a réussi la plus haute certification, qu'ele n'étudie plus cette langue, car une langue s'étudie toute la vie. D'autant plus que celle-ci est très courante et qu'elle est utilisée aussi dans les cours d'été d'autres langues comme langue d'explication et de communication.

Doofie ne s'énerve encore pas trop, car Schnelly qui est déjà parti au travail n'est pas là pour lui hurler "Ce n'est pas moi, ce n'est pas moi qui les ai pris". Mais qu'il ait voulu aider quelque autre personne qui étudie lou apprend serait bien possible... Il les a peut-être aussi pris pour les étudier lui-même car une fois il s'était acheté une grammaire de cette langue, de niveau univesitaire, beaucoup trop compliquée pour lui, car pour cette langue il n'en ai qu'aux rudiments et c'était trop drôle pour Doofie ce dernier moi de juillet, quand elle l'a vu tenter de se faire comprendre dans cette langue, d'étrangers qui n'étaient pas des locuteurs natifs de cette langue. Dans cette langue l'accent de locuteur natif allemand favorise généralement la communication, mais même s'il ne la parle pas "frenchie", son accent dans cette langue est quand même bizarre. Tout comme l'accent des habitants du pays où nous nous trouviions qui transforment tous les "th" en "d".

Mais s'il prend les livres de Doofie pour étudier lui-même, alors pouquoi il les emmène au dehors pour les étudier sur son lieu de travail, et pourquoi plusieurs d'un coup (tous les vocabulaires de cette langue ont disparu, Doofie en avait plusieurs.) Comme il va se coucher tous les soirs avec les poules, pourquoi il n'étudierait pas iic 10 minutes ou 15 minutes avant de se coucher, ce serait plus efficace.

Doofie prend bien ses livres à 'lextéieur pour étudier ou travailer, mais ce sont seulement les livres des langues qu'elle étudie à l'extérieur, et qu'elle prend sur la route du cours de même nom que la langue en question.

Peut-être que n'en ayant pas un besoin immédiat pendant les vacances, elle les aurait enfermés dans une boîte en carton "d'au dessus", en se disant, là je pourrai les reprendre faciclement si j'en ai besoin, mais je ne pense pas qu'elle ait fait cela.

Ses prières d'hier à St Antoine de Padoue, n'ont toujours pas fait d'effet.

Une collègue de Schnelly "Moi, je peux lui prêter les miens si elle veut."

Oui, mais Doofie veut les siens. à elle, ceux qu'elle a acheté pour elle-même. Car elle va peut-être encore passer d'autres certifications dans cette langue, non universitaire cette fois.

En principe, le matériel d'étude ou de travail appartient en propre à la personne, de même que les effets personnels. Bien sûr Schnelly ne pouvant faire la lessive, car il ne sait toujours pas distinguer un tissu synthétique (un tissu en plastique, comme il les appelle), d'un tissu en coton, et encore moins le repsassage au risque de faire des grands trous dans les nylons, Doofie est obligée de toucher à ses habits pour les nettoyer (et les ranger, car il ne sait toujours pas plier un T-shrit ou un pull et encore moins une chemise, il fait des boules avec tous les vêtements. Donc, Doofie est obligée de toucher à ses vêtements pour les laver, les plier (il les met lui-même à la corde à linge, quand même!) et les repasser. Et les ranger.... car si Doofie le laisse faire, il range tout sens dessus-dessous, mêle les vêtements aux livres et aux classeurs, avec force sachet en plastique. Elle ne touche en principe pas à ses affaires de classe, mais là, elle a trouvé que c'était long un tas de papier-sachets en plastique et vêtements qui grandissait et s'épaississait depuis huit ans (ses affaires actuelles n'étaient pas dedans sauf ses T-shirts au dessus du tas!) Alors, elle s'est attaquée au tas, qui a dégagé de fortes odeurs synthétiques lors du démontage, qui ont pollué l'atmosphère à Doofie. Si elle tousse on sait d'où cela vient...

Quand Doofie a besoin d'un livre d'allemand à Schnelly, elle le lui demande. Alors que lui ne lui demande pas pour prendre les siens. Car ils font tous les deux le même métier.

En principe, tout ce qui est destiné à un loisir personnel que personne d'autres ne pratique dans la famille, appartient à la personne qui pratique ce loisir. Par exemple, Doofie est musicienne et Schnelly ne l'est pas. Tout ce qui est instruments de musique, partitions, matériel (accordeurs, métronomes, etc..) lui appartient à elle. Si elle venait à  trépasser avant lui, alors il en hériterait parce qu'ils ont une donation entre époux; normalement Schnelly tous seul, n'a pas le droit de prêter les partitions de Doofie à autrui. Lui serait l'héritier des biens personnels de Doofie (en principe comme pour les parents, cette partie d'hétitage se fait sans passer par un notaire, car il n'y a que les murs des maisons et les comptes en banque qui passent par les notaires). Une fois qu'elle sera en terre, il sera libre d'en disposer comme il le veut, Doofie lui ayant conseillé de les vendre à des "Antiquariat" (bouquinistes allemands) pour en tirer de l'argent, et pour que les personnes qui els achètent soient vraiment intéressées (ceci bien sûr seulement au cas où elle ne serait plus de ce monde!). Car quand on donne quelque chose gratuitement, la personne à laquelle l'on donne n'est pas forcément intéressée. Et va peut-être ensuite jeter aux ordures ce que vous lui avez donné.

Alors cessez de demander à Schnelly : "Et ta femme, elle n'aurait pas ceci?" Car il vous ramène les choses sans prévenir Doofie et ensuite Doofie cherche après pendant des heures et il n'a pas le droit de vous les donner.

C'est drole parce que quand ils étaient jeunes, rien de ce qu'avait Doofie ne disparaissait. Mais en ce moment, on dirait que Schelly fait de la publicité à tout ce que fait Doofie... et ensuite, les jeunes veulent étudier les mêmes matières qu'elle et ils demandent à son mari de lui prêter les livres et autres matériels de Doofie.

Les disques et CD, sauf lordqu'il s'agit d'enregistrements personnels (les chansons et compositions de Doofie par exemple), font partie du matériel commun, par conséquent pour les prêter ou les donner, il faut le faire d'un commun accord.

Et arrétez de dire à Schenlly : "Si, si, Doofie m'a dit qu'elle était d'accord pour me donner cela." Schnelly devrait quand même savoir que ces personnes n'ont rien demandé du tout à Doofie.

C'est je crois la raison pour  laquelle beaucoup de collègue sont célibataires. Certains de mes collègues ont été mariés pendant trois mois à un an,, ou deux ou trois ans et ont divorcé, simplement parce que le conjoint disposait trop facilement de leurs affaires si tendrement aimées, et qu'il les prêtrait ou les donnait.

Au début de leur mariage, pendant au moins vingt ans, rien de ce que possédait Doofie ne disparaissait. Ce n'est que depuis une dizaine d'année que les affaires disparaissent.

Une partie de leur matériel d'allemand est commun, il n'a pas le droit d'ememner "hors les murs de la maison" ce matériel sans la prévenir.

Schnelly a comme je vous l'ai déjà dit tendance à dire "Ma maison" et "Ma voiture", lorsqu'il parle de "notre maison" et de "notre voiture". Ou  de "la vieille voiture de Doofie". "Tu en vends pas ta voiture? Tu ne t'en sers pas beaucoup?" "Non, je ne vends pas Ma voiture." répond Schnelly, très misogyne.

Quelqu'un (un copain de Schnelly qui ne sait pas qu'il est marié) entre dans le vestibule. Doofie stocke des livres dans l'entrée près de son ordinateur. Tiens tu fais de la langue ouralo-altaïque? Non... répond Schnelly. Alors que fait ce livre-là? Il n'est pas à moi, répond Schnelly, sans parler de Doofie. Alors je vais le rendre à son propriétaire, dit le copain en emportant le livre. "Doofie!" Je la vois demain! (Il croit que Doofie est Doofie2, leur collègue commune, à lui et à Schnelly. Schnelly ne dément pas, car il ne veut pas parler de Doofie qui dort en haut).

Tu me prête TON livre? dit le copain en montrant le livre de Doofie. "Oui, répond, Schnelly, qui n'ose pas dire non.

Quand Doofie parle à quelqu'un par contre, pas moyen d'avoir une conversation personnelle, si Schnelly est là, il se mêle toujours de la conversation et interrompt la conversation en cours pour faire sa conversation à lui. Schnelly s'approprie tout, même les amis à Doofie qui deviennent ses amis et prennent à 'l'occasion parti contre Doofie, faisant cause commune avec lui.

A la maison, quand Doofie était jeune, il y avait :

- les affaires de toute la famille,

- les affaires des parents (avec parfois une distinction entre les affaires de maman et les affaires de papa),

- les affaires des enfants en commun,

- les affaires de chaque enfant séparément.

Par exemple pour les disques, il n'y avait qu'un seul électrophone au début. Donc, les disques restaient en bas, dans le meuble de l'électrophone, mais il y avait les disques de papa (du jazz ou du classique ou des chanteurs de variété anciens), les disques de maman (des opérettes, du piano), les disques des enfants (les chansons pour enfants de ma soeur plus petite, des chanteurs et chanteuses pour moi et un disque de Chopin et un disque de Noëls allemands que j'avais eu lors de ma première année d'allemand). Plus tard, mon frère a eu une platine et j'ai récupéré un vieil électrophone et nous avions nos disques dans notre chambre, moi Joan Baez (mon père m'en avait amené deux d'Amérique qui n'étaient pas encore publiés en France, ils le furent beaucoup plus tard), et mon frère Pink Floyd. Mais on écoutait les disques sur sa platine, et j'allais souvent m'asseoir dans le fauteuil de sa grande chambre pour écouter mes disques ou les siens qu'il posait lui-même sur sa platine, c'était comme un salon d'éoute.

Pour les livres, je n'en avais pas beaucoup avant d'être étudiante. Il y avait les livres des parents qui étaient dans une bibliothèque en bas ou dans leur chambre. Certains étaient plus à ma mère, d'autres plus à mon père, certains étaient au deux ou à tous le monde. On avait mille recommendations quand on prenait un livre dans la bibliothèque, il fallait le lire dans le salon ou sur la table de la salle de séjour, s'il était trop volumnineux pour le garder en main. On n'avait pas le droit de les emmener dans notre chambre.

Par ailleurs, il y avait quelques livres communs pour les adolescents : en particulier 'L'album des Jeunes" était à nous trois et on le laissait dans la salle de séjour, on ne le montait pas dans les chambres.

Quand on était petit dans l'ancienne maison (celle où j'ai vécu jusqu'à l'âge de 10 ans), on mettait nos livres personnels dans le coffre à jouets qui étaient dans la salle de séjour. Ce coffre avait deux énormes tiroirs, l'un était à mon frère, l'autre à moi. On y rangeait les jouets et les livres. Chacun avait ses livres adaptés à son âge : des Martine et des contes pour moi, des Tintin pour mon frère et d'auters livres de la bibliothèque verte.

Quand nous avons déménagé, nous avons pris chacun les livres qui se trouvaient dans notre partie de coffre et nous avons donné le coffre à ma petite soeur qui l'a eu dans sa chambre. Comme j'entrais en sixième ma bibilothèque s'est agrandie de quelques livres par an, de beaucoup plus à partir de la seconde, où ils étaient sur deux rangées dans deux rayonnages des meubles qu'on avait acheté quand ma correspondante est venue. Quand je me suis mariée, mes parents me les ont amenés dans notre nouvel apparement.

A un moment Schnelly, quand on était fiancés, m'avait amené quelques un de ses livres et disques à garder. Nous les avons emmené avec nous lors du mariage.

En fait, en gros, quand on lisait un livre, on devait rester dans la pièce où ils se trouvaient. Ma soeur collectionnait les Club des Cinq, les Alice, les Clan des Sept, les Fantômette... et les livres de la collection Alsatia. Elle fit même le concours de cet éditeur à douze ans avec son roman "Les Boute-en-Train". Je relisais son livre pour corriger les éventuelles fautes d'orthogrphe ou de style. Elle le tapait sur une vieille machine Olivetti qu'on lui avait acheté d'occasion. On lui a répondu avec des encouragements qu'elle était trop jeune pour gagner le concours, c'est un garçon de plus de vingt ans qui l'avait gagné avec un roman de science-fiction.

Ensute, ma soeur, déçue, n'a plus écrit de roman. D'ailleurs une fois mariée, elle a fait des enfants, mais n'a plus rien fait de ce qu'elle faisait avant, elle n'a plus chanté, plus écrit des livres. Elle a fait de la moto encore jusqu'à la naissance de son premier enfant, mais c'était leur loisir commun. Bref, elle s'est fait bouffée par son mari et sa famille.

Doofie a réussi à présever son jardin personnel pendant des années, mais depuis quelques années, Schnelly est en train de la bouffer. Et de lui imposer son désordre (avant elle rangeait tout en classant par exemple, les disques par époque, au point qu'une de ses collègues s'était moquée d'elle... en diant qu'elle était trop minutieuse). Je trouve qu'au contraire la minutie est une qualité et l'ordre aussi.

A propos de jardin : Doofie avaait planter une forsythia et un arbre à papillons qu'elle avait planté elle-même et Schnelly dit "Mon forsythia" et "Mon arbre à papillons", comme s'ils étaient à lui tout seul. Après tout, ils ont leur vie propre et il devait dire "Le forsythia" et "l'arbre à papillons (buddeïa))". Heureusement qu'ils ont des racines, sinon Doofie les aurait trouvé dans le tas de Schnelly, dans un coins de la salle de séjour...

Pour Doofie que j'essaie d'aider.

domino

 

Les commentaires sont fermés.