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lundi, 25 janvier 2010

Doofie est triste...

Aujourd'hui Doofie était heureuse, elle commence à avancer dans son travail... elle a bien travaillé ses langues rares... Doofie était heureuse.

Et puis voilà, d'un seul coup, elle ne trouve plus son classeur le plus important avec plein de papiers pour ses études, des devoirs entamés qu'elle doit finir, des papiers administratifs importants et tout et tout... Doofie quand elle s'en apreçue que son classeur n'était plus dans son cartable a fondu en larmes.

Elle se dit qu'il est peut-être resté à la maison, que Schnelly l'a peut-être emporté par erreur ou qu'il l'a mis à un autre endroit au moment de partir parce qu'il pensait qu'elle en avait pas besoin aujourd'hui...

Doofie a pris vite le train au lieu de continuer son travail en bibliothèque quand elle s'en est rendu compte. Schnelly était déjà arrivé à gare d'arrivée, il avait doublé le train, s'était fait "conduire", en taxi. Doofie sait que Schnelly dépense trois fois plus d'argent qu'elle et qu'il dépense la moitié de son salaire à elle. Il prend souvent le taxi pour ne pas être en retard, et c'est Doofie qui travaille pour payer son taxi. Qui fait des remplacements pour payer son taxi. Alors là, elle sait comment il  a fait 70 km pour doubler son train, encore 40 ou 50 Euros de partis.

En fait, le classeur était dans la maison, mais dans un endroit inhabituel, par terre, dans la cuisine, sous deux sachets en plastique vides. Ce n'est pas Doofie qui l'a mis là. Schnelly a dit, que le matin pressé, il l'avait enlevé de devant la porte. Mais le classeur, là où il était sensé être, d'après Schnelly, ne génait pas l'ouverture de la porte. Alors on se demande vraiment pourquoi Schnelly l'a déplacé en dernière minute. Avant de rentrer dans la maison Doofie a retourné tout le cartable de Schnelly pour voir si  son classeur n'était pas dedans. Et il n'y était pas...

Alors Doofie a ouvert la porte elle-même a regardé dans l'entrée où elle a fait son cartable qui n'a jamais été dans la cuisine, il n'y était pas... Et c'est Schnelly une fois rentré qui la retrouvé. Doofie n'a pas cherché à savoir s'il n'était pas caché dans le jardinet devant si quelqu'un l'aurait amené. Elle a bien regardé dans le classeur et n'a pas constaté de mpdifications dans ses papiers, même son 14/20 en version y était encore.

Bon, ceci dit, Doofie s'était dit sur la route, que c'est parce qu'elle a dit qu'elle n'avait peut-être pas son master qu'on a cherché à lui enlever son classeur de Master.Car la "prise au mot" est une forme de harcèlement moral.

Doofie est triste aussi pour ceci :

Elle se souvient que dans les années 70, le mouvement folk en Allemagne était plutôt une affaire de gauche, soutenue par les Linksdruck ou le Verlag Pläne. Malheureusement les chansons que chantaient les groupes folks allemands des années 70 ont été reprises par le mouvement goth. Ce qui donne maintenant une mauvaise impression de chanson et fait passer politiquement Doofie qui chante les chansons folk des années 70 et jusqu'à il y a un an, ne savait même pas ce qu'était le mouvement goth (rien à voir avec ses ancêtres royaux qui d'ailleurs n'étaient pas goths, mais francs, à l'origine de la France, ce n'est pas la même peuplade!)

Alors Doofie se demande vraiment bien pourquoi, parce qu'elle chante les chansons yiddisch des groupes folks allemands (des chants juifs, donc), parce qu'elle chante des chants comme "Zogen einst fünf wilde Schwäne", un chant populaire de Lithuanie contre la guerre (against war, pour les anglais, car le traducteur automatique ne sait pas traduire le mot contre) , parce qu'elle chante une chanson folklorique plutôt d'amour anodine, mais à la joli mélodie, comme "Es dunkelt schon in der Heide", qui a le malheur de venir de Prusse Orientale (un  pays qui a réellement existé bien avant 1933), ou des chansons de l'époque sombre de la guerre de 30 ans, qui comparent la guerre à un lour nuage noir, comme "Es geht eine dunkle Wolk' herein", ou "Ach, bittrer Winter", plein de chansons dont les français ne comprennent pas les paroles, et qu'ils assimilent par erreur à la péride 33-45, Doofie se demande vraiment pourquoi, dans la mesure où elle chante des chants folkloriques allemands qui sont contre la guerre et pour la paix, on l'assimile avec cette engeance là, goth ou semblable... rien à voir avec les idées de Doofie qui est une douce-dingue qui croit encore à la Paix dans le Monde, à la belle colombe blanche, etc... rien à voir avec les idées dont on affuble Doofie, dont le papa français a été prisonnier pendant la seconde guerre mondiale, pendant 5 ans, dans des camps très durs, dont elle vous a déjà entretenu ici, Doofie dont le grand-oncle alsacien enrôlé de force dans l'armée de l'empereur d'Alleagne Guillaume II pendant la  première guerre mondiale, n'a pas pu continuer à vivre en France où il aurait subi des vexations et s'est battu contraint et forcé contre son grand-père français, tombé dans les tranchées de Verdun. Doofie dont toute la famille a souffert de la guerre, et des guerres du XXème siècle, Doofie, on va l'affubler d'idées qu'elle n'a pas, peut-être qu'on va la traîner devant les tribunaux parce qu'elle a aimé le folk allemand des années 70, celui qui était soutenu par la gauche... très à gauche, presque pro-RDA (en RDA on luttait aussi contre ces tendances noires de la seconde guerre mondiale, si, si, on y fêtait le 8 Mai en grande pompe, la victoire contre le facisme, RDA-Revue à l'époque en faisait des pages complètes, du 8 Mai, la victoire contre le facisme. Pour les néophytes la RDA, c'était à l'Est.

En RDA, on chantait contre le facisme, l'hymne de RDA qui parlait de liberté et de fraternité, d'une Allemagne nouvelle qui avait été reconstruite sur ses cendres et ses ruines, aurait fait pour l'Allemagne un bien plus belle hymne que le Deutschlandlied dont on a dû interdire 2 strophes avant de le reprendre comme hymne. Cependant leurs livres de chants étaient plein de ces petites chansons aux mélodies adorables, comme "Es dunkelt schon in der Heide" ou 'Hab mein Wage vollgelade" ou "Muß i denn zum Städtele naus", tandis que les Linksdruck rassemblaient les chansons de femmes au travers des âges, que les Zupfgeigenhänsel rassemblaient toutes les chansons de l'histoire démocratique de l'Allemagne, celles de l'époque de la révolution avortée de 1848 et du parlement de la Paulskirche de Frankfort.

Ce n'est pas parce qu'on chante du folklore allemand qu'on est ce que vous pensez.... Les français font une grossière erreur quand ils assimilent tout ce qui est chanson folklorique allemande à des chants de marche de soldats. Même les chants dits de "soldats" en Allemagne,sont souvent de la même veine que celle du pauvre conscrit français qui se plaint de devoir quitter sa contrée et sa belle pour aller faire une guerre dont il ne veut pas, et elles datent souvent de bien avant l'époque à laquelle vous pensez. Doofie ne nomme jamais cette époque parce qu'elle est superstitieuse. Même les chants que les troufions qui défilaient entre les champs français à une certaine époque, contraints et forcés d'être là s'ils tenaient à la vie (ils ne pouvaient donc déserter), n'étaient souvent que des chants à boire, comme ein Heller und ein Batzen ou des chants où ils regrettaient de ne pouvoir voit leur belle au pays (Heimat) et pas ce que vous pensez. Ce sont des témoins de l'époque qui l'ont dit à Doofie. C'était des chants qui les aidaient à marcher comme on chantait nous dans les camps de jeunes "Ma poule n'a plus que 28 poulets" ou "Les pommes faisaient rouli roula" ou "Au pas camarade (j'ai cassé le do de ma clarinette)", etc...  ou des chansons comme celles qu'on chante au carnaval de Dunkerque.

Les allemands seraient obligés de perdre leur folklore à cause de cette période-là?

Et puis Doofie va vous choquer, en vacances dans la "dictature" de la RDA, Doofie qui pouvait se promener à minuit en pleine ville sans être attaquée, se sentait beaucoup plus libre que dans la France actuelle, où l'on a plus le droit de chanter "Muß i denn zum Städtele 'naus" sans être taxé de ce que l'on est pas. Doofie se souvient qu'on passait en groupe de jeunes de tous les pays, entre les Schrebergärten (jardins ouvriers) où chaque famille avait son petit chalet au milieu d'un jardin, petit chalet que l'on garnissait de lampions les samedi et dimanche d'été et aux tables desquels ont chantait tard dans la nuit sous la voûte étoilée, un spectable que Doofie n'oubliera jamais, les Schrebergärten au pied des grands ensembles, avec tous les lampions et les gens qui chantaient et elle qui chantait avec les autres jeunes en déambulant dans les allées.

Et elle ne comprenait pas pourquoi on lui avait dit que quand elle irait là-bas, elle irait dans des villes toutes grises. On ne lui avait pas parlé non plus de l'odeur de l'hiver, cette pollution atmosphérique des villes qui sentaient le Kali (la lignite, une espèce de charbon) brûlée, ce qui faisait dire quand on descendait du train en arrivant : "Es riecht  nach DDR" "ça sent la RDA!" et tout cet humour que les gens de l'Est avait développé à propos d'eux-même et de leur gouvernement. Leurs chansonniers qui mettaient les grands du parti en boîte et la grogne à propos de leurs belles villas sur la Baltique. Celui qui ne comprend pas l'allemand, qui ne l'a pas étudié de façon à le comprendre aussi bien que le français, ne pouvait pas saisir les mille et une nuances de ce pays qui se moquait de lui-meme tout en ayant développé un art de vivre et une solidarité (pour trouver les pièces introuvables) qui lui était propre.

domino

 PS Les chants folkloriques allemands appelés par les folkeux français quel que soit leur origine, "traditionelles" pour faire la différence entre "ce qui est transmis de bouche à oreille" et le folklorique, folklore de représentation pour touristes, sont publiés dans des recueuils tels que die Fanfare, die Munorgel ou Zupfgeigenhänsel avec les chiffrages d'accords de guitare, depuis pour certains de ces recueils, qui contiennent également des chants de Noël et des chants religieux, le début du XXème siècle, voire même l'époque de la République de Weimar, donc bien antérieurement à 1933. Aucune chanson n'a été créée spécialement pour les armées allemandes de la seconde guerre mondiale. Peut-être seulement Lili Marleen qui n'est pas une chanson traditionelle, et est bien vite passée dans les rangs américains, et est devenue l'hymne de tous les soldats de l'époque, quel que soit leur camp. En fait la chanson traditionelle allemande a toujours été très vivante quel que soit l'époque et il serait vain de vouloir affubler certaines de ces chansons d'une idéologie quelquonque. Beaucoup sont des hymnes au pays comme Tirol, Tirol Tirol (chanson autrichienne d'ailleurs) ou "Auf der Lüneburger Heide". Même des chansons comme "Hohe Tannen weisen die Sterne" (à la mélodie très mélancolique, chanson de feu de camp) où l'on dit "Von der Isar wildspringender Flut", sont dans les recueils de chants chrétiens et dans les chants scouts allemand. De là à dire que les armées allemandes défilant sur les routes françaises entre 40 à 46 faisaient du scoutisme, il n'y a qu'un pas! La FDJ ou Freie Deutsche Jugend de RDA aurait-elle fait aussi une espèce de scoutisme? Pour toutes ces chansons qui servaient à encourager le pas de marche pour donner du moral et de l'allant aux troupes qu'elles soient scouts, ou autre chose de plus vilain, savoir pourquoi elles sont passées comme cela d'une époque à une autre, d'un camp à un autre, d'une idéologie à une aure, est un mystère qu'il faudrait élucides par une étude sociologique, mais rien ne permet de dire que les Madelons allemandes soit l'apanage d'une idéologie spécifique. Ce sont les chansons du peuple, c'est tout.

mardi, 26 août 2008

OGM

Pour mettre une partie de la population mondile en danger, cultiver des OGM (organismes génétiquement modifiés) dans certains pays et pas dans d'autres. Ils contaminent ensuite la nature autour d'eux, transformant les plantes qui servent à l'halimentation habituelle des populations locales. Distribuer ces OGM dans certains pays et pas dans d'autres, ou dans les pays nantis, ne les vendre que dans les quartiers défavorisés (mais d'autres personnes peuvent aussi se nourrir de ces OGM en faisant leurs courses dans ce quartier et en y habitant). Voilà une politique menée par des capitalistes et des libéralisters peu scrupuleux. Qui nuit à la santé des populations peu aimées par ces lobbies.

 

La note  est un commentaire que j'ai fait sur la note CODEX ALIMENTAIRE de Antiracket.

dominique

dimanche, 17 août 2008

Obama, un peu allemand et un peu frenchie (alsacien)?

Barack Obama serat-il un peu allemand et un peu frenchie?

C'est sûr, le grand hebdomadaire le Zeit a publié dans son magazine Zeitmagazin l'arbre généalogique de Barack Obama du coté de sa mère, issue d'une famille européenne protestante de l'Est des Etats Unis (son père est Kenyan). Et a établi les origines de Barek Obama de la façon suivante :

50% peuple Lao du Kenya,

37,3% origines anglaises,

4,6875 % origines allemandes dont une bonne partie alsacienne de l'époque ou l'Alsace faisait partie du royaume de Bavière.

Cela ne fait pas 100%, le reste est d'origine inconnue ou d'autres pays d'Europe, lesquels?

C'est du côté de son grand-père maternel que Barack Obama a des origines allemandes et alsaciennes, son arrière-arrière-arrère-arrière-arrière-arrière grand-père, Christian Gutknecht (Goodnight)  était né à Bischwiller, appelé alors Bischweiler en Alsace, et alors ville du royaume bavarois, en 1722,. Il était marié à Maria Magdalena Grünholz, née en 1723 également à Bischweiler/Bischviller.

Les ancêtres de Barack Obama firent la traversée de l'Atlantique encore dans la première moitié du 18ème siècle.

Le nom de famille de Christian Gutknecht (Gutknecht veut dire "bon valet"), a été anglicisé en Goodknight (bon roi) et de knight, le k ne se prononçant pas, le nom est devenu Goodnight (bonne nuit).

Christian Gutknecht/Goodnight et Maria Magdalena Grünholz (un nom qui signifie bois vert ou Greenwood), eurent un fils, arrière-arrière-arrière-arrière-arrière grand-père, de Barek Obama, qui était entièrement alsacien, puisque ses parents étaient tous deux de Bischweiler/Bischviller. Même si j'ai intitulé cette note : Obama, un peu allemand et un peu frenchie, on ne peut pas parler ici d'origine française puisqu'à l'époque où ses ancêtres ont émigré vers les USA, l'Asace faisait partie du royaume de Bavière, qui était inclus lui-même dans l'empire germanique, bien que l'Asace était moitié catholique, moitié protestante, et les ancêtres de Obama étaient protestants. C'est pourquoi l'auteur de l'article du Zeit, Simone Gaul, inclus ces origines de Barack Obama dans les plus de 4% d'origines allemandes.

Son ancêtre à la 7ème génération Samuel Goodnight/Goodknecht naquit en Pennsylvanie vers 1760. Le fils d'alsaciens se maria avec une personne ayant un nom allemand, l'histoire ne disant pas si elle était aussi alsacienne, mais le journal disant qu'un autre branche de la famille d'Obama remonte à des origines de Heilbronn (ville du pays du Neckar) et cette branche est attestée jusqu'en 1606. Donc, la femme du fils d'alsaciens Magdalena Berkheimer, descend probablement de cette branche. Magdalena Berkheimer était née vers 1762, l'arbre généalogique ne dissant pas où.

Magdalena Berkheimer et Samuel Goodknight, fils des Gutknecht de Bischweiler/Bischviller, restèrent en Pennsylvanie au moins jusqu'à la naissance de leur fille, Catherine Goodnight (née en 1794).  Ils habitaient sans doute encore à Germantown, la ville où mourut l'ancêtre d'Obama Christian Gutknecht qui avait fait la traversée de l'Atlantique. Le nom de la ville Germantown existe encore et cette ville a, d'après la Zeit,  toujours été un bastion des démocrates. 

Ses ancêtres Christian Gutknecht et Maria Magdalena Grünholz, ont connu la guerre d'indépendance américaine (American Revolution) et la fondation des USA.

Revenons-en à la fille des Goodnight de la 7ème génération, ancêtre de Barack Obama à la 6ème génération, d'origine donc alsacienne et allemande,  Catherine Goodnight, quitta lors de son mariage Germantown et la Pennsylvanie pour partir en Virginie, car elle se maria avec un homme d'origine anglaise Jakob Dunham, un an plus jeune qu'elle, né en Virginie.

Jacob Dunham et Catherine Goodnight, donnèrent naissance en 1824 en Virginie à un fils Jacob Mackey Dunham, qui lui se maria avec une fille de l'Ohio, Louise Eliza Stroup, née en 1827. le nom de Stroup ne sonne pas très anglais, que ce soit une déformation du nom allemand Strupp, ne m'étonnerait point. A partir de là, ce sont des hommes qui vont engendrer des hommes, jusqu' à la naissance de la mère d'Obama et le nom de Dunham est celui de son grand-père maternel.

Louise Eliza Stroup donna à Jakob Mackey Dunham en 1863 un fils nommé  Jakob William Dunham, les époux Dunham étant alors domiciliés dans l'Indiana.

Jacob William Dunham se maria avec Mary Ann Kerney, orginaire de l'Indiana, et qui y naquit en 1869. Ils eurent un fils, Ralph Waldo Emerson DUNHAM en 1894 au Kansas. Son deuxième prénom de Waldo qui ressemble au mot allemand Wald, forêt, indiquerait-il encore des origines allemandes?

Notre Ralph DUNHAM se maria avec Ruth Lucille Armour, née en Illinois, en 1900, je dois dire ici que en citant les arrière-grands parents d'Obama, du côté de son grand-père maternel, on se rapproche de l'époque actuelle..

 En effet, lorque l'arrière grand-père de Obama naquit, mes grands-parents avaient déjà 10 ans.  Et ma grand-mère maternelle ne parlait pas encore français, mais alsacien et allemand, car l'Alsace était alors dans l'empire de Guillaume II. Ceci pour comparer les chemins d'une alsacienne dont la famille était restée en Alsace et la famille d'alsaciens émigrés aux USA, partis 150 ans plus tôt. Ma grand-mère n'était pas protestante, mais catholique et est née dans une bourgade à deux clochers, Kaysersberg. Elle est de la même génération que le docteur Schweitzer, née à Gumsbach, à l'entrée de la vallée de Munster, et qui jouait de l'orgue dans le temple protestant de Kayserberg. Les familles catholiques et protestantes ne se fréquentaient pas, les enfants n'allaient pas à la même école, et il est fort probable que ma grand-mère ne connaissait Albert Schweitzer que pour l'avoir vu dans la rue, sans jamais lui avoir parlé, mais elle aimait bien le Dr Schweitzer.

Revenons-en aux ancêtres d'Obama, son arrière grand-mère Ruth a encore un prénom allemand, et le deuxième prénom Lucille semble sonner français, son nom de famille, Armour, sonne un peu breton, comme Armor. Quand au nom de famille de Mary Ann Kerney, son arrière-arrière-grand-mère, il contient la racine Ker qui veut dire "chez" en breton. C'est peut-être plutôt là qu'il faudrait trouver des origines françaises à Obama, plutôt que du côté de l'Alasace qui au début du 18ème siècle n'était pas encore allemande.

La famille de Ralph Waldo Emerson Dunham resta au Kansas où ils donnèrent naissance au grand-père maternel de Barack Obama, Stanley Armour DUNHAM, née en 1918 au Kansas... (Pour nous situer : il est né deux ans avant ma mère, née à Paris d'une mère alsacienne et d'un père ch'ti).

Stanley Armour DUNHAM se maria avec la grand-mère maternelle d'Obama, Madelyn Lee Payne, née au Kansas, en 1922 (pour me situer toujours sa grand-mère est deux ans plus jeune que ma mère).

Ses grand-parents restèrent au Kansas où ils donnèrent naissance à la mère de Barack Obama, Stanley Ann DUNHAM qui se maria avec le Kenyan Barack Hussein Obama, né en 1836 au Kenya, père de Barack Hussein Obama [Sr (Senior)]. Leur fils Barack Hussein Obama Jr (Junior) est celui que nous connaissons. Il est né en 1961 à Honolulu, Hawaii.

Voilà pour les ancêtres maternels de OBAMA qui puisent leur origine en partie dans la vieille Europe continentale.

domino

 

Chansons à mettre en relation avec cet article :

Down by the Greenwood Side-O,

East Virginia,

Banks of the Ohio,

lundi, 28 avril 2008

Le foulard....

Quand j'étais petite, dans les années 50, j'étais dans une famille bien catholique où l'on portait souvent des couvre-chefs.

On ne mettais jamais de bonnets de laine, car ils n'étaient pas à la mode. On a commencé à porter des bonnets de laine dans les années 60 avec la popularisation des sports d'hiver.

Par contre, nous mettions toute sorte de couvre-chefs variés, souvent fort décoratifs.

Pour sortir le dimanche ou aller à la messe, nous mettions des chapeaux. A grands bords pour les femmes, plus petits pour les petites filles.

En été les chapeaux étaient de paille, mais on ne les mettaient pas que le Dimanche, on les mettaient aussi à la plage. En hiver, ils étaient fait de diverses matières plus chaudes et étaient souvent décorés de fleurs en tissu.

A partir de la sixième, j'ai du porter pour les jours de fête à l'école un béret bleu marine, avec l'insigne de ma vénérable institution dessus.

Et avant la sixième? J'étais dans une autre école dans laquelle on s'habillait comme on voulait.

Mais il y a eu dans mon enfance et mon adolescence une constante : le foulard en tissu, également appelé "fichu" par ma mère, mais c'est peut-être un régionalisme. On disait aussi une pointe. Ou un carré (que l'on plie en deux pour former un triangle).

Aujourd'hui, on n' ose plus guère le porter qu'autour du cou. Il évite les mots de gorge (oh! Pardon, les maux de gorge....) et cache le double-menton, si on le relève un peu.

A cette époque, on le mettait en pointe sur la tête. C'est à dire plié en deux Et on le nouait soit derrière la tête, soit sous le menton. Je me souviens avoir eu divers foulards dont un rouge à pois blancs que j'avais vers l'âge de cinq, six ans et que je portais avec la robe assortie. Ainsi, je ressemblais à Martine à la ferme. Mais je ne sais pas si c'était voulu.

De toute façon, à chaque fois qu'il y avait du vent, ma mère portait son "fichu" ou son "foulard" qui n'avait rien d'un signe religieux.  Et m'obligeait à en mettre un. En disant que sinon, j'allais avoir froid... Comme j'avais eu une otite quand j'étais petite, il fallait faire attention à mes oreilles. D'ailleurs les foulards couvraient bien les oreilles, mieux que les bonnets qui remontaient toujours, et que les chapeaux et les bérets qui ne les couvraient pas. Parfois quand l'hiver était très froid on mettait même un foulard sous un chapeau. Et un pantalon sous sa jupe.

Je  portais encore indifféremment mes foulards autour du cou ou de la tête quand j'étais jeune prof, même dans le public, on ne me disait rien. Avant l'affaire du voile et ¨le rappel de la laïcité, mais pour moi, je veux dire porté par moi ou par ma mère (ma soeur ne voulait pas en mettre),  le foulard n'a jamais été un signe religieux.

C'était en Europe, une tenue habituelle que portait les femmes pendant la guerre, car on ne trouvait plus facilement de chapeaux, et ensuite, pendant toutes les années d'après-guerre.

Personnellement, j'ai encore mis des écharpes sur la tête, jusqu'au milieu des années 80, puis je me suis dit que, malgré mon visage blanc, on commençait à penser que je serais musulmane, alors je n'ai plus mis mes foulards qu'autour du cou.

Quant à ma mère, qui a toujours vécu en dehors de l'actualité, elle portait toujours en hiver, ses manteaux de tissu laineux jusqu'au genou, avec son carré plé en deux sur la tête, noué sous le cou, ou par temps de pluie son plastique transparent plié en accordéon, qu'elle dépliait en forme de foulard et nouait sous le cou dès qu'une averse pointait le bout de son nez. Il fallait d'ailleurs porter aussi ce "foulard en plastique transparent" quand nous allions chez elle, et que nous allions nous promener ensemble sous la pluie. Et ceci jusqu'au milieu des années 90.

Je lui ai expliqué un jour, que maintenant, c'était mal vu de porter un foulard pour les françaises, qu'elle risquait d'être victime de racisme, malgré ses yeux bleus. Au début, elle ne comprenait pas. Mais après le lui avoir expliqué une dizaine de fois, elle n'a plus mis ses carrés pliés en pointe, du moins quand j'étais là.

Alors, je me suis dit, finalement, pourquoi ne relancerions-nous pas la mode du carré plié en pointe et noué sous le coup, qui protégeait si bien les cheveux du sable qui vole sur la plage (Imaginez un peu, si nous étions dans le Sahara, où même les hommes portent des foulards).

Et qui protège si bien les oreilles et les cotés du visage en cas de vent.

Et protège les cheveux de la pluie quand elle n'est pas trop dense....

Alors, grands couturiers et modistes, à l'oeuvre! Prenez vos planches à dessin et dessinez-nous de belles tenues avec carrés pliés en pointe noués sur la tête. Éditeurs de catalogue de VPC, habillez vos mannequins de "fichus" et relancez la mode des années 40-50, cela changera des mini-jupes des années 60!

Et vous qui avez encore des foulards dans vos armoires, sortez-les, nouez-les sur vos têtes, le foulard "fantaisie"  sera de nouveau à la mode en Europe et en Amérique et habillera de nouveau les têtes blondes sans être un signe religieux.

Le fait qu'une femme qui n'est pas musulmane ne puisse plus porter de foulard à cause du "Qu'en dira-t-on?", est aussi un signe d'une société intolérante.

Si les femmes blanches mettent de nouveau des foulards (qui se porte encore dans les campagnes méditerranéennes et de l'Europe de l'Est, alors on ne pourra plus les distinguer des musulmanes et on ne pourra plus rejeter celles-ci à cause du foulard  (bien que nous n'ayons jamais porté de couvre-chef à l'intérieur d'une maison). Ainsi il n'y aura plus de différence.

domino

samedi, 26 avril 2008

De la guerre froide... et de la guerre absente...

Quand j'étais jeune et jusqu'à la chute du mur, c'était la guerre froide.....

La guerre Est-Ouest....

A l'Est il y avait le "sale communiste", le bolchevique, et à l'Ouest les gentils français, les gentils anglais et les gentils Yankees.

Il y a eu Kennedy, assassiné en 1963, j'avais douze ans, je m'en souviens. On n'avait pas la télévision, seulement la radio.

Avant il y a eu la crise de Cuba, on était dans la nouvelle maison, j'avais dix ou onze ans.

Encore avant dans la veille maison, il y a eu la guerre d'Algérie, celle où un enfant de la ferme (la seule ferme de la ville) avait été tué. C'est comme cela qu'on a su, que la guerre existait encore, que ça tuait des jeunes du quartier, même si ça ne se passait pas ici.

Il y avait aussi (je n'avais pas dix ans), puisqu'on habitait encore dans la veille maison, les essais nucléaires au Sahara (avant ceux de Muruora) . On écoutait la minute de Jean Nochet qui disait que la radio-activité, ça venait jusqu'en France, par les vents du Sud, par beau temps. On  écoutait toujours la minute de Jean Nochet, c'était passionnant, il parlait des villes futures, des autoroutes qui allaient se croiser en formant des grandes boucles, des villes nouvelles, des dangers de la nouvelle civilisation qui était en train d'arriver.... et mon frère et moi, on se blottissait devant la radio, on était passionné, et on avait peur, et on se faisait peu mutuellement, ma soeur n'était pas encore née, ou était encore un bébé.

On n'écoutait pas la minute de Saint-Granier, car mon père n'écoutait pas Europe 1, c'était une radio communiste, ou socialiste, on écoutait France Inter. Qui s'appelait Radio-Ville Régionale. On écoutait  passionnément "Les Maîtres du Mystère" et "La Tribune de l'Histoire". On s'instruisait plus qu'à l'école.... Seuls dans la famille mes grands-parents maternels avaient la télévision.

Mais revenons à nos moutons.... Les essais atomiques... La guerre froide....

Les essais atomiques, c'était pas très loin... On disait que les nuages étaient radio-actifs, que la pluie était radio-active, bien avant Tschernobyl. Un jour, c'était encore dans l'ancienne maison, donc je n'avais pas dix ans, je devais en avoir huit ou neuf, ma mère m'a dit de mettre mon imperméable pour sortir. On était sur le pas de la porte et j'ai demandé à ma mère (je me souviens exactement de cette scène, il me semble que mon frère était avec nous) : "Dis maman, est-ce que tu crois que la pluie qui tombe est radio-active, est-ce que notre peau va tomber en poussière?" Ma mère qui avait vécu la grande guerre, la deuxième, a répondu "Non, ce sont des bêtises!" Mais moi, je savais que ce que disait ma mère n'était pas vrai, que cette pluie était dangereuse, parce que Jean Nochet qui était l'une de nos idoles à moi et à mon frère (on ne connaissait que sa voix), l'avait dit!

La guerre froide, on en a pris conscience lors de la crise de Cuba, on disait que ça allait être la troisième guerre mondiale, que des fusées allaient jeter des bombes atomiques partout sur l'Europe, qu'on allait tous disparaître, tous mourir. On était petits et on ne voulait pas mourir sous les bombes atomiques, on avait peur...

Et après on a assassiné John F. Kennedy, qui était notre nouvelle idole, un président des USA démocrate, on était dans la nouvelle maison, la radio, c'était le transistor, posé dans un coin de la salle de séjour, et on a eu peur, on était révoltés, on a pleuré. J'avais douze ans, un beau Missel en cuir noir avec une tranche dorée, et je faisais ma communion. On lisait "la vie catholique illustrée". Et on regardait les photos. On cherchait qui avait pu tuer John Fitzgerald Kennedy.

Pendant les vacances à l'âge de 12, 13 et 14 ans on est allée en vacances dans une maison du Massif Central, dans un village abandonné au fin fond d'une vallée, où on allait chercher l'eau à la source qui coulait à même la route, un pays d'élevage, avec des vaches, des copains de notre âge, un terrain de Badminton qu'on avait dessiné dans la cour de l'école primaire privée qui était en face de la maison, et où à quatre enfants, mon frère et moi, et la fille et le garçon d'à coté, on jouait au vrai badminton, avec un filet en simple et en double, avec toutes les vraies règles du jeu que j'avais trouvé dans un Marabout Flash sur les jeux de plein air. Pour tout ce qui était sport et théâtre j'étais une organisatrice de jeux née. Je savais déclencher l'enthousiasme pour un jeu, même des plus vieux. Mais ce que je voulais dire de cette mystérieuse maison où un aigle empaillé traînait dans la salle à manger, donnant à quelques journées grise et pluvieuses et aux soirées un air lugubre, qui nous faisait croire que des fantômes allaient arriver, c'est que c'était la maison de campagne d'un évêque et que des piles de Paris-Match étaient entassées dans son bureau. Mon père avait trouvé cette maison à louer par une annonce dans un journal.

Mon père passionné, lisait les piles de Paris-Match, et nous autorisait à les lire (l'évêque l'avait autorisé aussi), il regardait surtout les plus vieux, ceux qui parlaient encore de la seconde guerre mondiale pendant laquelle il avait été prisonnier, ceux de la guerre d'Algérie et de la guerre d'Indochine, ceux des premiers pas de de Gaulle comme président en 1958. Et il y avait aussi la crise de Cuba, les essais atomiques et l'assassinat de Kennedy et aussi le sport, je regardais surtout les reportages de skis, je n'en avais jamais fait, mais c'était mon rêve, et quand on montait dans les montagnes, je regardais avec envie les pistes de skis des Pierres du Jour.

J'habitais dans une grande ville industrielle qui était très grise à l'époque (elle a pris des couleurs depuis), et je dois dire qu'on en rencontrait jamais de police, ni dans les rues, ni dans les bus que je prenais régulièrement depuis l'âge de 10 ans. Le seul endroit où l'on voyait de la police, c'était sur les routes, les motards qui surveillaient la circulation, très dense et dangereuse à cette époque, surtout les retours de la mer. Ou les agents de police qui faisaient la circulation aux carrefours  dangereux où il n'y avait ni rond-.points, ni feu rouge.

On voyait rarement l'armée. On voyait les soldats rentrer seuls en uniforme au bercail après une permission. Et quand on partait en vacances, on suivait parfois des convois militaires sur les routes.

Puis il y a eu 68, lors de l'assassinat de Martin Luther King, j'étais en Allemagne, pour la première fois chez ma correspondante, son père nous a appelées et a dit "Venez vite voir la télévision, il s'est passé quelque chose." Bien, que je n'avais que quatre ans et demi d'étude scolaire de d'allemand, je ne sais pas pourquoi, je comprenais tout ce qu'il disait. Et la mère de ma correspondante aussi. C'était un réfugié de Silésie et sa mère une Westphalienne, pure souche, qui pronçait tous les "g" en "ch", disait Teklemburch et Iburch et Hamburch et durch sonnait comme durich. Bref, quand Martin Luther King a été assassiné, on était tous atterré devant le petit écran en noir et blanc (c'était vraiment un très petit écran), le père de ma correspondante pleurait, sa grand-mère aussi, je connaissais Martin Luther King par les marches auxquelles participait Joan Baez qui avait marché à ses cotés (il y a une photo sur son My Space).

En 68-69, je prenais le train pour aller à l'université. Il n'y avait pas de composteur, mais un employé qui trouait les billets à la montée dans le train et un autre qui les ramassait à la sortie de la gare. Mais il n'y avait pas de police dans la gare de Grande Métropole Régionale, pas d'armée, sauf quand les trains des troufions en permission qui sifflaient toutes les jeunes filles, arrivaient.

Pas comme aujourd'hui, avec Vigipirate, et les menaces d'attentats, c'est bourré de police, d'agents de sécurité, de soldats, mitraillettes au canon, qui pointent leur arme sur les pieds des malheureux passants qui ne leur ont rien fait.

En 1969, il y a eu l'assassinat de Robert Kennedy, j'étais en train d'étudier dans ma chambre quand on l'a annoncé. J'ai pleuré amèrement. Toutes les larmes que je pouvais.

Dans les années 70-80, je suis allée plusieurs fois en RDA avec mon mari. Quand on adhérait à l'association de jumelage France-RDA, c'était facile d'obtenir un visa. On a vu les Vopos à la frontière qui contrôlaient nos passeports, y mettaient les tampons, jetaient un coup d'oeil furtif sur nos bagages, et mettait une échelle dans le compartiment pour voir s'il n'y avait personne sur les porte-bagages, et reposaient leur échelle à la fenêtre pour voir si personne ne s'enfuyait. Quand il était passé, on regardait par la fenêtre. Il y avait un Vopo au loin qui surveillait sur le quai, si personne ne descendait. Les armes rangées dans leur fourreau. C'était la guerre froide.....  La frontière était un long bandeau de terre qui ressemblait à un chemin de randonnée, autour duquel la terre était minée (paraît-il) et au bord duquel se trouvait de loin en loin un mirador en bois, qui ressemblait aux tours d'observation que l'on trouve dans les forêts. Et sur lesquels il n'y avait personne.

Le train s'ébranlait lentement au travers des montagnes de Thuringe avant d'atteindre un endroit où tous les passagers criaient 'la Wartburg!!". Le fameux château où Luther avait traduit la Bible, avec la tâche d'encre qui était toujours volée et repeinte. Puis on arrivait à Eisenach, les retraités qui revenait d'un voyage à l'Ouest embrassaient leur famille et les passagers habituels du train, une foule bigarrée de couleurs en été quand il faisait une chaleur caniculaire, montaient dans les wagons. On parlait, on parlait, avec l'accent de Thuringe. La dame du haut parleur débitait sa litanie monotone  "Achtung! Bahn zwei! Der Zug nach Berlin fährt weiter über Gotha, Erfurt, Eisenach, Weimar, Apolda...." avec l'accent de Thuringe.  On descendait à Erfurt ou à Apolda. Dans la gare d'Erfurt il n' y avait tout au plus qu'un seul Vopo. C'était  la guerre froide..... Mais on était loin de la frontière. République Démocratique Allemande? Une république et une démocratie en même temps?

Parfois, si on se baladait à minuit, on rencontrait un Vopo qui vérifiait notre passeport, parce qu'ils connaissaient les étrangers, à Erfur seulement, à Apolda il ne s'occupaient que du stationnement de voitures. Pour avoir les tampons des visas, il fallait aller chez eux, avant de partir aussi; ils avaient beaucoup de bonhomie. Rien à voir avec les mines crispées des soldats en arme que l'on rendontre la mine crispée dans la gare et dans la station de métro de Grande Métropole Régionale.

Bien sûr vous vous faisiez un peu sermonner si vous aviez oublié votre roue de secours dans la rue, posée sur le coté la voiture, mais c'était le sermon du Hausmeister, les Vopos ne restaient pas, c'était une voiture de l'Ouest, ceux de l'Ouest étaient là, dans cette résidence d'étudiant, ils savaient où remettre la roue, ils avaient juste peur qu'on nous la vole et s'inquiétaient de savoir si ce n'était pas du vandalisme perpétré par leurs citoyens à eux (la petite délinquance consistait à voler les insignes et les essuie-glaces des voitures de l'Ouest : Klaus démontait mes essuies-glaces tous les soirs de peur qu'on me les vole. Je suis allées deux fois là-bas en voiture, en hiver...  je prenais le train.

Voilà, c'était cela un soi-disant état policier.... c'était la guerre froide, potentiellement plus dangereuse que le gué-guerre actuelle. alors, ici, à Grande Métropole Régionale quand ils pointent leurs mitraillettes sur vos pied à cause de vigipirate, vous vous dites : "Je rêve ou quoi? Il n'y avait même pas cela en RDA, ni en RFA pendant la guerre froide. La frontière de la guerre froide semblait si calme, à Berlin ils vivaient à coté, à quelques mètres.... Mais je ne suis pas allée à Berlin.

domino

(Moi, on veut me virer de l'enseignement de l'allemand, j'ai plein de choses à raconter sur l'Allemagne...)

De tout un peu... avec philosophie...

Ma note est tombée, au moment où une petite fenêtre est apparue :" Veuillez enregistrer votre note, j'ai cliqué pour l'enregistrer et pouf, carré vide, à terre.....  Comme j'écris directement sur le blog, vous n'aurez plus les mêmes phrases, les mêmes traits d'humour, tant pis, ces traits d'humour seront perdus à jamais pour l'humanité.... Haut et Fort devrait inventer un système qui récupère les notes qui tombent... et les remet dans les brouillons.

J'en remets le plan ici :

1) Les i-grimoires et la politique,

2) Une super-section pour les surdoués

3) La philosophie que j'ai étudié avant la terminale.

Je prends mon courage à deux mains et je recommence :

1) Les  i-grimoires et la politique et les autres i-grimoires....

J'ai écrit il n'y a pas longtemps, et je crois que c'était hier... que les i-grimoires étaient à l'origine des journaux intimes (de web et de log, journal intime), sur lesquels les gens racontaient leur vie et parlaient aussi de leurs goûts de leurs loisirs, critiquaient les livres qu'ils lisaient, etc...

Vous savez que j'ai critiqué ici les i-grimoires de politique, parce qu'ils ne sont pas assez variés.... Les i-grimoires de politique peuvent être plus variés et aborder différents thèmes et pas toujours :  les élections présidentielles, les élections municipales.... les élections de ceci... ce qu'a dit le président, etc....  Au lieu de faire de la politique partisane,

Il peut y avoir aussi des i-grimoires thématiques. J'ai écrit des i-grimoires sur ma région : dans ce cas je varie les thèmes, architectures, églises, campagne, nature, scènes de rue, météo, villes, etc....

Si vous écrivez un i-grimoire sur la musique, vous pouvez parler de la musique que vous faites, mais aussi de la musique que vous aimez, publier vos oeuvres, faire des leçons gratuites, tout cela sur le même i-grimoire.

Et ici, ceux qui regardent la première page, pensent que c'est un i-grimoire politique, ou un i-grimoire d'enseignement. Pas du tout, je suis arrivée à l'époque des communautés Haut et Fort et mon i-grimoire qui a mis au moins un mois à trouver son premier commentateur etait dans la communauté "De tout et de rien". Et j'y abordais tous les thèmes "De tout et de rien", et pas l'enseignement, honteuse de n'être plus devenue qu'une TZR. J'ai eu de bons commentateurs, gentils, auquels j'avais donné des liens,  mais je les enlevais quand leurs i-grimoires ne correspondaient plus à mon attente.

Puis, quand j'ai commencé à parler d'enseignement, j'ai commencé à avoir des critiques acerbes de collègue, puis quand un président de droite allait, puis a été élu, des injures et des choses immondes sont arrivées dans mes commentaires, alors j'ai fermé les commentaires, écivant seule comme si j'écrivais mon journal comme avant pour moi-même et coupant involontairement la communication avec les autres i-grimoiriens : je ne suis pas toujours là pour vérifier les commentaires... et finalement, je ne passe plus des heures à y répondre.

Alors, c'est quoi la journaliste alternative, un i-grimoire de journaliste?

2) Non, je ne suis pas journaliste, bien que quand j'étais en Terminale, c'était l'un de mes projets d'avenir, mon premier projet étant prof d'allemand. En primaire, je voulais être institutrice. Mon goût a changé en sixième et je voulais être prof de maths ou de latin (je ne faisais pas encore d'allemand), en quatrième je ne pouvais plus être professeur de latin, je n'étais plus bonne à cause du livre épuisé en librairie "Les mots latins" que je n'avais jamais réussi à avoir de toute l'année en cinquième, bien que je lisais parfaitement le latin d'église en suivant le texte français et le texte latin ensemble dans mon Missel, que je venais d'avoir à ma grand-mère pour ma communion... ce Missel plein d'images de communion, dont la mienne, qui était une merveille pour moi, avec sa couverture de cuir noire et ses pages très fines, et le doré de la tranche du livre, et ses rubans rouges qui serviaient de marque-pages, un livre que je lisais et relisais et retournais dans tous les sens. Donc, en quatrième, en ayant perdu mon latin classique (ah! tous les jeudis apès-midi passés sur les versions latines pour de piètres notes...), en quatrième je voulais être prof de maths ou d'allemand, j'estimais ne pas être bonne en français, mon français s'est révélé plus tard, quand on a fait de la vraie littérature et des dissertations.

En seconde, en abandonnant en cours d'année la section C (scientifique) pour la section A (littéraire) à ma demande, je ne voulais plus être prof de maths, mais seulement prof d'allemand (J'ai toujours voulu être prof d'allemand depuis le moment où j'ai commencé l'allemand en quatirème). Alors que je déménageais de seconde C en seconde A avec tous mes livres dans mes bras, ma prof de maths a posé ma dernière copie sur le tas, en me disant : "Qu'allez-vous  faire en A? Vous avez encore 16/20 à votre dernier devoir?" Quand j'ai commencé à écrire mon journal et un  roman, et des poèmes, en seconde, je voulais aussi devenir écrivaine, mais je savais que c'était un rêve impossible.

En Terminale, je voulais être prof d'allemand ou de géographie (mais sans l'histoire) ou journaliste.

Comme on était plusieurs à avoir écrit jounaliste dans nos voeux, on a fait venir une conférencière, qui nous a dit que "journaliste" n'était pas un bon métier, qu'on allait pas toutes devenir grand reporter, que la plupart du temps, journaliste, c'était cmme elle, faire des piges dans le journal local, travailler souvent la nuit, car le journal devait paraître le matin. Elle nous a dit que prof, c'était mieux, que comme prof on aurait notre jeudi pour les enfants, qu'on pourrait rentrer entre nos cours pour s'occuper des enfants, qu'on aurait beaucoup de vacances pour s'occuper des nos enfants, etc... C'est vrai que l'image de la mère au foyer était encore très présente à l'époque et que la plupart de nos mères ne travaillaient pas...  Je suis devenue prof, j'ai travaillé la nuit pour corriger mes copies et mettre la dernière main à la pâte pour les cours du lendemain....  J'ai travaillé jusqu'à 105 heures par semaine, en lycée, un peu moins en collège, beaucoup moins comme TZR,à cause des périodes où il n'y a pas de remplacements, je travaille quand même beaucoup pour mes études (à 57 ans!) quand je n'ai pas de remplacement.

Quand j'ai commencé en Terminale à jouer de la guitare, j'ai voulu  devenir aussi chanteuse de folk en anglais, et guitariste et prof de guitare.

Quand alors que j'étais à l'université, je suis entrée, presque en même temps au conservatoire, mon prof de guitare a dit à ma mère que je devrais faire plutôt du chant, que je chantais juste et que j'avais un timbre de voix rare. qu'il n'avait jamais entendu une voix comme la mienne. Depuis que j'écotais Joan Baez, je cherchais à l'imiter. On disait qu'elle avait appris la guitare et l'anglais aux français, mais elle leur a appris aussi à chanter.

Quand j'ai entamé mes études univesitaires, on a fait au bout d'un an environ une réunion d'anciennes de cette promotion-là, malgré mes piètres résultats durant l'année de Terminale, dans cette classe de 40 élèves (disons pas piètres, mais plutôt moyens), j'avais réussi à être  parmi les sept mentions de la classe à la session de Juin, dans cette classe où la moitié des élèves avaient  un an d'avance, nous n'étions que quatorze reçues en juin et autant en septembre, alors que c'était une très bonne classe d'un très bon lycée privé, qui est maintenant sous un autre nom dans la tête du hit-parade régional des lycées. Mais en 68, nous avons été défavorisées (nous n'étions que des filles, car il n'y avait encore le mixité), par le fait de passer uniquement un oral avec des profs du public, parce que les élèves du privé étaient notés plus bas que ceux du public (il faut bien compter que nous étions notées une ou deux mentions en dessous de ce que nous valions réellement). Je n'ai jamais, en tant que prof du public, pratiqué cette discrimination envers les élèves du privé, lorsque j'ai interrogé au baccalauréat ou au BTS.

 

(note pas terminée) (je  fais la pause)

Suite de la note, note  faite quelques jours plus tard : Clic, clic.

 

"Un i-grimoire sera pour plus tard, le reflet d'une époque...."