jeudi, 08 novembre 2007
Le château de Kafka....
Aujourd'hui, l'université c'était vraiment le château de Kafka.
J'arrive après m'être retenue pendant tout le trajet parce que les toilettes du train était fermées. Je me dis : ouf! Je vais enfin pouvoir aller aux toilettes en arrivant à l'université, juste avant mon cours, et bien non, j'ai du attendre plus d'une heure avant de pouvoir le faire. Trajet en métro avec les horribles escaliers roulants qui vont trop vite pour que je pose mon pied au bon endroit. Je suis sûre que l'année dernière, ils n'allaient pas aussi vite.
J'arrive devant la porte habituelle. J'ai vu de loin au moins dix personnes qui rentraient dans l'université par là. Au moment où j'arrive, porte close, ils avaient fermé juste devant moi (on dirait qu'ils connaissent mon blog, et qu'ils l'ont fait exprès).
Je vois une dizaine de personne se diriger vers la droite de la même série de portes et s'engoufrer dans le bâtiment. J'arrive devant la même porte. Des étudiants se déploient devant moi et m'empêchent de passer. Je leur dis que je passe un concours au mois de janvier (c'est vrai que le premier écrit d'agrégation est en janvier, encore plus tôt que d'habitude, on a trois mois d'université pour le préparer seulement, de fin septembre à mi-janvier avec les vacances de Noël en moins). Rattrapera-t-on le temps perdu pendant les vacances de Noël?).
Et on sacrifie nos vacances de Toussaint pour venir préparer l'agrégation à l'université. Et on nous bloque le passage.
On m'indique vaguement qu'il n'y a qu'une porte d'ouverte et que c'est dans la souterrain. Où est le souterrain? Mystère. Je suppose que c'est derrière le même bâtiment. Je descends un immense escalier (d'habitude je monte trois étages en soufflant à chaque étage, et le temps de descendre cet escalier à la recherche du souterrain, je serais déjà arrivée!!!). Je n'ai pas la clef de l'ascenceur comme la retraitée de la formation d'agrégation qui suit la formation pour entretenir ses neurones. Elle ne vient que l'après-midi, mais a réussi à passer plus vite avec sa clef d'ascenseur. Je n'irai pas chercher la clef d'ascenseur. De peur que l'infirmerie de l'université ne fasse un rapport sur ma santé à la médecine du rectorat. Qui me mettrait en congé, ce qui m'empêcherait de passer l'agrégation. Circulum viciosum.
Je cherche le "passage souterrain" à hauteur du bâtiment où je dois aller, en descendant une immense escalier. entretemps j'explique à un étudiant qui est devant l'une des portes fermées, que ce n'est pas bien de bloquer ainsi l'université, que j'ai payé 25 Euros de train pour faire le trajet (j'habite à 100km) , que si je n'arrive pas à aller à mes cours, je vais me faire rembourser le trajet par les syndicats d'étudiants. L'étudiant me dit que ce n'est pas de sa faute, que lui aussi voudrait aller en cours. On m'indique que ce n'est pas là, qu'il faut remonter l'immense escalier, l'escalier qui est d'une longueur démesurée. je commence à être essouflée.
Je cherche le 'passage souterrain", au début de l'autre bâtiment, il n'est pas là. On m'indique que je dois repartir vers le début de l'université, là je dois encore descendre une immense escalier extérieur. J'ai le vertige en haut de l'escalier parce que je suis du coté sans rampe. Pire qu'en montagne! Et cet escalier abrupt me donne un vertige pire que toute pente rocailleuse aux pierres qui roulent, que je détestais descendre lors de nos randonnées en montagne. Des étudiants montant l'escalier coté rampe, je dois descendre coté sans rampe. Une fois qu'ils sont passés, je retraverse tout l'escalier à petits pas sur une seule marche et j'arrive coté rampe. Je descends l'escalier (que je ne devrai pas reprendre immédiatement en sens inverse, cette fois).
J'arrive dans le souterrain, suivant la foule (enfin quelques étudiants) .qui entrent On m'indique où es le bâtiment où je dois aller, mais une fois que je suis dans le sous-sol du bon bâtiment, je vois des escaliers qui sont tous bouchés par des amas de chaises et de tables. Plus moyen d'aller nulle part. C'est comme le rond-point sur lequel on tourne en rond pour l'éternité parce qu'il y a de panneaux de sens unique à chacune des routes alentour.
Je suis Oscar, le Blechtrommel (le Tambour de Günter Grass, ce monsieur qui publie encore, il y a une conférence sur lui la semaine prochaine, j'espère que les trains me laisseront passer, me transporteront jusque là, Il écrit et publie toujours, ce monsieur...).
Je suis Oskar, le Blechtrommel, je sens que la crise va arriver, Que le cri avec le contre-ut va arriver, celui qui est vitricide. Mais il n'y aura pas de vitre brisée. Je suis essouflée, voilà trente minutes au moins que je devrais être assise sur la chaise dans la salle de cours, que les autres grattent sur leurs papiers des choses que je ne saurai jamais.
On finit par m'indiquer un asenseur qui m'envoie au bon étage dans le bon bâtiment. Ouf !
Je rentre dans la salle de cours, ce n'est pas la même prof que d'habitude, c'est la prof qui commence à 10 heures d'habitude et il est 10 heures moins 20. Pourtant ce sont les bons étudiants. Les profs ont intervertit leurs heures. Je vois apparaître à 10 heures la prof avec laquelle on avait cours à 8h30.
Ceci dit : J'ai eu mes 9 heures de cours d'agrégation du mercredi quand-même. Enfin presque avec leur parcours de château kafkaïen, je suis arrivée 1heure 15 en retard!!! Et on nous a donné thème et version pour la semaine prochaine. Heureusement que j'étais là. Mais la semaine prochaine, il y a grève des trains. Le 18 octobre, je n'ai pas su venir. Il n'y avait pas de train qui partait de ma gare de départ. Aucun. Une journée de perdue.
Il faut absolument que je réussisse l'agrégation le plus vite possible. En travaillant jusqu'à 65 ans, il me reste 8 ans et demi de carrière devant moi. Et dans 8 ans et demi, je n'aurai pas encore toutes mes années pour la retraite. Vais-je devoir passer ces 8 ans et demi à préparer l'agrégation tout en travaillant?
Primo, c'est le rêve de ma vie.
Secundo, c'est le seul moyen que j'ai d'améliorer notre quotidien pendant la retraite. Pour essayer de voyager enfin un peu. Je n'ai de ma vie encore jamais quitté l'Europe.
Il y a cinq ans j'avais encore des projets de recherche, mais avec la sacro-sainte agrégation qu'il faut de toute façon avoir pour enseigner à l'université quand on est germaniste, j'ai peu à peu fait une croix sur les projets de recherche.
Je ne comprends pas pouquoi les étudiants bloquent les facs pour manifester contre l'autonomie des universitée.
En Allemagne cela fait longtemps que les facs sont autonomes, et on ne s'en porte pas plus mal. tout ce qu'il faut garder, ce sont les concours nationaux (CAPES, Agrèg. Je reviendrai là-dessus demain, car je m'endors sur l'ordinateur). Et le CNU pour vérifier qu'il n'y ait pas de passe-droits dans le recrutement des professeurs de l'université.
Pour les bourses d'étudiants, cela ouvrirait de nouvelles voies. Les scientifiques pourraient être sponsorisés dans les entreprises avec lesquelles ils feraient des contrats de travail pour plus tard, et auraient des allocations d'étude plus interessantes. Les littéraires pourraient demander des crédits remboursables dans leurs premières années d'activité. Des mécènes pourraient récompenser les étudiants obtenant les meilleurs résultats sous forme d'allocation d'études. Ce qui donnerait de meilleurs moyens aux étudiants pour étudier.
Personellement, j'ai du arrêter mes études à 22 ans, mon père ne voulant plus financer davantage mes études (j'étais une fille, à l'époque les filles n'étudiaient pas aussi longtemps que les garçons et je n'avais pas droit à une bourse, bien qu'ayant eu mon bac avec un an d'avance et ayant fait le reste de mes études assez facilement à l'âge normal. J'ai du travailler un an avant mon mariage pour financer les futurs meubles!!!! Mon frère, lui, a pu étudier jusqu'à 26 ans.)
Si les universités n'avaient pas été centralisées, s'il y avait eu des mécènes, des sponsors tenant compte des résultats universitaires, j'aurais pu peut-être passer l'agrégation à l'époque et ne plus devoir la passer maintenant (un professeur m'avait conseillé de la passer tout de suite après le CAPES). J'aurais eu durant toute ma carrière trois heures de cours en moins, un meilleur salaire, etc... Et j'aurais pu faire des recherches tout de suite.
domino
00:00 Publié dans Colère i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : université, société, politique, enseignement, fac
mercredi, 07 novembre 2007
Et les vieux ? Ont-ils le droit d'étudier tranquilles???
D’après des rumeurs colportées par mon époux des étudiants d’université risquent de se mettre en grève demain, et de bloquer l’université de Grande Métropole Provinciale.
Est- ce que ces étudiants savent que toutes les personnes qui viennent à l’université ne sont pas forcément des étudiants, on trouve aussi :
- Des personnes dont l’entreprise ou l’administration finance une formation, pour qu’ils puissent se perfectionner et avoir une promotion.
- Des professeurs du secondaire en congé formation qui passent des concours déjà en janvier pour la session 2008 et avec un seul passage et sans session de rattrapage du tout. C’est leur unique chance dans l’année. Les professeurs d’université essaient de terminer le principal de leur programme avant cette date. Ces professeurs en formation à l'université par rapport aux candidats inscrits au CNED (enseignement par correspondance) ne sont pas assez nombreux pour que l’on recule les épreuves pour eux au cas où ils ne pourraient plus assister à leurs cours.
Des personnes dont l’entreprise leur offre une formation, - des personnes qui sont en formation en même temps qu’ils travaillent dans une entreprise,- des professeurs du secondaire qui suivent des formations pour s’assurer une promotion et une augmentation de salaire qui pourrait permettre de financer les études de leurs grands enfants ou de s’assurer un meilleur quotidien pendant leur retraite (pouvoir se financer une place en maison de retraite pour leurs vieux jours par exemple), vont tout à coup – parce que leur syndicat à n’a pas émis de préavis de grève en même temps que les étudiants et que ces derniers les auront empêché d’entrer pour suivre leur formation - se retrouver au chômage, parce qu’ils pourrait être considérés comme démissionnaires, s’ils manquent une journée de leur formation à cause des étudiants qui bloqueraient l’université.
C’est pourquoi les étudiants doivent laisser les adultes en formation entrer à l’université pour suivre leurs cours. Il y a des personnels même vers la fin de leur carrière de fonctionnaire qui suivent des formations à l’université et qui risquent d’être destitués pour ne pas avoir suivi leur formation pendant une journée sans raison valable (pour une grève de trains, le patron pourra comprendre que la personne était empêchée physiquement de suivre sa formation, mais s’il s’agit simplement d’un barrage à l’entrée de l’université, on pourra toujours dire qu’il aurait pu passer quand même et le destituer pour journée non-faite, vous devez savoir que quand il s’agit de faire l’économie de la retraite d’un fonctionnaire, surtout pour les personnes qui ont trimé toutes leur vie et arrivent enfin de carrière, l’administration ne passe pas par quatre chemins) ; va-t-on devoir aller chercher des certificats médicaux pour excuser les absences que l’on aura à cause des étudiants qui nous auront empêcher de passer ????? Pour ne pas être destitués de notre formation et de nos fonctions professionnelles à cause d’eux ?
Vous comprendrez bien que les adultes qui suivent des formations sont obligés de rentrer à l'université demain et les jours suivants, sous peine de se retrouver au chomâge s'ils ne peuvent s'asseoir sur les bancs pour écouter les cours.
Et les femmes de ménage de l'université, vous allez aussi les empêcher d'entrée et elles perdront leur journée de travail? Et seront considérées comme démissionaires ???
domino réac
01:05 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : universités, société, politique, fac
samedi, 27 octobre 2007
Interdictions professionnelles - Berufsverbot
Il y a en France, des professeurs qui sont victimes d'interdictions professsionnelles. Comme dans les années 60-70 en RFA.
Il s'agit la plupart du temps d'enseignants de gauche, isolés syndicalement parce qu'ils ne sont pas soutenus par les, voire leurs syndicats, qui ont d'autres personnes jeunes et vindicatives à mettre sur leur poste.
La chose est très simple :
On essaie de faire énerver le professeur par des collègues voire même des agents de service, et quand on n'y arrive pas, on insiste, on insiste, jusqu'à ce que le professeur pousse une gu..., se fâche, fond en larmes, etc...
Technique par exellence d'extrême-droite ou d'extrême gauche (on a connu cela en URSS à l'époque du GOULAG, mais certains professeurs connaissent la même chose en France à chaque fois qu'il y a un gouvernement de droite dure.
On les fait convoquer à la médecine du rectorat, pour "dépression", puis on les fait mettre en congé avec interdiction de rejoindre leur établissement scolaire, et on fait traîner l'envoie de leur dossier médical au Comité Médical Départemental pour qu'ils restent "hors d'état de nuire" (Or, ce sont souvent des professeurs sérieux et qui de plus est s'interdisent à eux-mêmes de faire de la politique en classe). On fait traîner leur dossier pour mettre en remplacement à leur place un professeur plus jeune qui fait des pieds et des mains auprès des syndicats pour obtenir un poste (ce fut le cas en 2002 où j'ai été remplécée par une dame qui passait son examen professionnel et avait besoin de 6 mois d'enseignement de l'allemand dans sa carrière pour le passer, et j'étais certifiée par concours depuis plus de 20 ans, et on lui a donné directement mes BTS).
Ce genre d'interdiction professionnelle devrait être interdit.
On fait des interdictions professionnelles contre moi, parce que quand la RDA existait encore, j'y suis allée plusieurs fois et qu'en tant que témoin direct, je suis capable de ne pas diaboliser ce pays. Un pays qui avait certes ses défauts, mais était loin d'être tout girs. Qu'en soit les témoins les fleurs de l'IGA d'Erfurt et les fleurs déposées sur les stèles à Buchenwald, je n'ai plus retrouvé ces fleurs déposées sur les stèles de l'année des nations lqui avaint eu des morts dans ce camp orsque j'y suis retournée dans les années 2000.
J'ai été la victime des interdictions professionnelles de la médecine du rectorat alors que je ne m'étais mise en colère contre mon inspection et le rapport méprisant et caricatural qu'avait écrit l'inspecteur par écrit, pour me mettre "hors d'état de nuire" contre cet inspecteur.
J'en ai été la victime en 2002, je n'en serais plus la victime en 2007-2008.
Je suis et je resterai toute ma vie une germaniste passionnée.
Je sais que l'on veut aussi me mettre en inactivité pour m'empêcher de réussir l'agrégation... A cause de la clause du 1er septembre suivant le concours.
Et on le fait parce que l'on sait que je suis capable de réussir, parce que j'ai un excellent niveau en traduction, en linguistique et dans d'autres parties de matières.
France : le pays des interdictions professionnelles pour raison politique, vous en aurez honte plus tard, chers concitoyens. On est actuellement en France dans la situation de juste avant ou juste après 1933.
A chaque fois que l'on a cherché à me mettre en congé de longue maladie ou de longue durée il y avait toujours un gouvernement de droite dure, on peut vérifier les dates de mes "mises en congé" sur mon dossier.
domino
13:35 Publié dans Colère i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, interdictions professionnelles, politique
vendredi, 12 octobre 2007
L'impérator divorce???
Un président qui divorce??? Du jamais vu au doux pays de France !!!! Arrivera-t-il jusqu'à la fin de son quinquennat, ou le Sarkossys Imperator sera-t-il renversé de son thrône auparavant? La rumeur nous le dira.... Et l'avenir aussi!
domino
23:50 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, Sarkozy
lundi, 27 août 2007
La dictature dans la Sylvanie ou la Syldavie (3)
Il est dans le périmètre du beau pays du Royaume de France, une petite Principauté enclavée sur une côte riche et peuplée. Personne ne m'a dit si autour de cette Principauté enclavée des douaniers de l'une des rares frontières qui existe encore en Europe gardent soigneusement les capitaux qui affluent vers ce pays béni des dieux où la mer et la montagne forment un heureux mariage. Lorsque l'on cite actuellement les 27 pays de l'Union Européenne actuelle, personne ne s'est jamais posé la question de savoir si Saint-Marin ou Le Vatican, mais il ne s'agit pas d'eux, font oui ou non partie de l'Europe.
Bref, j'imagine que ce beau Prince, fait protéger jalousement son territoire, ses filles ou soeurs qui font régulièrement la une de la presse People, et ses capitaux et ses hôtels de luxe magnifiques, bref, son eldorado, par des douaniers vêtus de costumes gris à casquettes vertes. Grands, sveltes et élégants.
(Parenthèse :
Je ne regarde jamais la télévision. Savez-vous si en ce beau Royaume de France l'émission "Les Guignols" existe encore?)
En tout cas, dans cette principauté enclavée dans notre beau Royaume, un homme a osé créer un site web dans lequel il caricaturait certains pontifes de son pays. Et, ô chose abominable, il a publié la photo de son Prince avec un nez de clown. Il est poursuivi judiciairement par son Prince, pour "manque de respect à son Prince". Et dans ce cadre il a du enlever son site web et encourt six mois de prison.
(Pour avoir bafoué les lois de la démocratie, son Prince devrait encourir un blocus de sa belle Principauté, facile, car on pourrait bloquer tant les accès maritimes que terrestres, et pourquoi pas aériens; de quel aéroport se sert-il, de celui d'une ville voisine française? Et une fuite des capitaux de la Principauté vers la Suisse, qu'en pensez-vous? Pour intimider le Prince, faites faire des manoeuvres aux Chasseurs Alpins en compagnie d'une Force Européenne dans les montagnes autour de la Principauté, et faites croiser deux sous-marin et trois portes-avions français dans les eaux territoriales françaises de chaque coté de la Principauté, et cherchez qui ouvrira le feu le premier. Si le Prince ouvrait le feu le premier contre le Roi, il suiciderait son pays.)
Bon, nous en France, on est justement protégés de tous ces trucs là, en effet, on peut toujours faire appel à la Cour Européenne de Justice.
Aucune analogie donc dans cette note, avec le fait que je serai apparemment reconvoquée à la médecine du rectorat en septembre pour avoir "répondu sur le même ton que celui dans lequel ma principale m'avait parlé, qualifié par elle-même d'hystérique et de paranoïaque", et "commis une indélicatesse ou une impolitesse vis à vis d'un agent de service". Non, vraiment aucun parallélisme dans la peine encourue, sinon que je risque de me retrouver en congé longue maladie ou de longue durée pour un an, et de perdre mon poste (c'est à dire ma zone de remplacement, avec plus de possibilité de travailler dans un rayon de 40 km autour de chez moi en revenant).
Pour en revenir au Prince au nez de clown, il faut dire que j'ai certainement trop de mansuétude vis à vis de l'internaute, parce que je sais qu'en Allemagne la caricature d'hommes politiques est courante dans les grands hebdomadaires et très prisée et très appréciée. La caricature et la mise en boîte des hommes politiques et du "Parti" sous la forme de chansons du style "Chansonnier" était même permise quand elle n'allaient pas trop loin, dans la revue Simpliccissimus, à l'époque de la RDA. Eux, ne pouvaient pas faire une critique globale du système politique dans leurs chansons ou caricatures, mais ils pouvaient se moquer des travers des sbires du parti. Et il y avait même un certain cinéma engagé, malheureusement j'ai oublié les titres des films de ce type que j'ai vu là-bas, mais j'ai assisté à un spectacle de chansonniers recrutés "officiellement" pour divertir les étudiants, ou de chansonniers recrutés parmi les étudiants.
Il y avait une émission de chansonniers aussi le Samedi soir en France dans les années 50/60 à France Inter (sous un gouvernement de droite, à l'époque gaulliste).
Et je me dis que finalement en France, on est quand même verni d'être protégés par la Charte Européenne des Droits de l'Homme.
Par exemple, je vous dirais qu'en ce qui concerne ma situation personnelle le Droit au Travail est un droit fondamental à la fois de la constitution française et de cette Charte Européenne.
C'est grâce à des conventions européennes que les gouvernements européens ne peuvent pas aller trop loin dans la censure des internautes. Que l'on censure ce qui est immoral ou choquant, ou ce qui nuit à la santé (publicité dans un blog, pour du tabac, de l'alcool, etc...), c'est normal, mais si l'on s'embarque dans la censure politique ici aussi, autant s'exiler. Et la France qui a été pendant des années pays d'accueuil des réfugiés politiques harcelés par tous les extrémismes, deviendrait un pays que les exilés politiques devraient éviter ?
Pourtant il est évident que certaines techniques destinées à géner les internautes comme la mise sur les blogs "censurés" sans l'être officiellement de commentaires indélicats ou carrément gênants pour la profession de l'internaute, en l'occurence les membres de l'éducation nationale qui peuvent être sanctionnés s'ils gardent des commentaires immoraux, comme ce qui s'est passé sur mon i-grimoire de février à juillet, où j'aurais été , si je n'avais pas fermé de moi-même les commentaires, obligée de surveiller étroitement mon blog, ce qui était impossible à faire pendant les heures de travail ou la nuit quand je dormais, car ici il faut payer pour avoir la modération des commentaires, c'est à dire pour pouvoir filtrer les commentaires que l'on met sous nos notes, et les commentaires immoraux ou indélicats ne peuvent être enlevés qu'après-coup. Cette technique d'obliger un bloggueur à fermer ses commentaires par des indélicatesses et en apposant sur son blog des commentaires choquants la morale, est un bon moyen de diminuer le nombres de ses lecteurs. Et pour preuve, pendant la fermeture de mes commentaires (fermeture décidée par moi-même), mon nombre de lecteurs avait chuté de moitié.
Bien sûr le filtrage des commentaires est une autre censure que l'internaute exerce lui-même sur ses pairs, mais il est normal et légitime de censurer sur notre propre blog, ce qui est choquant pour nous-même, auteur de ce blog. Tout en laissant évoluer ce bloggueur sur son propre blog sans aller lui rendre visite (sur son blog).
La politique démocratique et un nez de clown n'ont jamais choqué personne, par contre l'immoralité peut choquer.
Pour la politique démocratique, elle ne peut choquer que les dictateurs.
Un autre internaute qui avait des positions très anti-gouvernementales a cessé de publier à cause des commentaires indélicats dont ils faisait l'objet. Ces commentaires indélicats étaient-ils l'objet d'un "censeur indirect"?
Le découragement intervient alors et l'internaute cesse de publier par lassitude de ces commentaires, ce qui revient presque au même que si on lui interdisait d'écrire. Donc, ce genre de commentaire pourrait être le fait de personnes chargées de censure.
Souvent l'internaute harcelé, découragé, change de blog, en ne prévenant de son changement que ses amis internautes "sûrs". Mais en perdant beaucoup de lecteurs potentiels.
domino
14:20 Publié dans la politique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : censure, politique
jeudi, 23 août 2007
American way of life....
Les américains n'ont pas l'air très bons en histoire, en géographie, et en actualité. Ou bien le cameraman n'a pas bien choisi ses inteviewés. Jugez plutôt vous-même en cliquant ici. (vidéo de Tadoussac)
domino
23:50 Publié dans Humour i-grimoirien. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : usa, Amérique, culture, politique