samedi, 26 avril 2008
Démocratie et/ou République ????
Ici je ne vais pas vous parler de politique nationale et internationale, mais de théorie politique en général, comme si on était à Sciences Po, na!
Saviez-vous que la République et la Démocratie sont incompatibles, non? Et bien voilà un petit cours :
La RDA était la République Démocratique Allemande, et pourtant tout un chacun se plaisait à dire, qu'elle n'avait rien de démocratique.
La France est fidèle aux idées républicaines.... Le plus flagrant exemple d'idée républicaine est l'école laïque de Jules Ferry, avec l'interdiction du port de signes religieux pour garder une neutralité religieuse. Pourtant il est évident que cette interdiction ne concerne qu'une seule religion avec l'interdiction de son signe le plus visible : le voile (et par conséquent l'interdiction à toute fille ou femme de porter un foulard qui la protège du vent, parfois plus pratique qu'une casquette ou un chapeau de soleil*..). Mais a-t-on déjà vu un proviseur ou un principal renvoyer chez lui un élève parce qu'il porte une petite croix chrétienne? La plupart n'osent plus en porter, mais ils manquent encore pour les communions, distribuent leurs images à leur meilleur ami... donc, signe d'intolérance, et donc pas de tolérance et de neutralité.
Les idées républicaines ne sont pas forcément des idées démocratiques, car la démocratie accepte le pluralisme.
Initialement et pour les Anciens, la démocratie était la forme idéale de gouvernement, la forme dans laquelle les citoyens discutaient des nouvelles lois par l'intermédiaure de leurs représentants dans une assemblée.
La République étant la forme de gouvernement dans laquelle le pays est dirigé par une seule personne, le président.
Selon les anciens, la République est une Dictature, et on ne doit utiliser ce type de gouvernement qu'en cas de crise extrême, lorsqu'il faut prendre des décisions immédiates, comme une guerre (ce qu'on appelle guerre ici, c'est une vraie guerre, où les ennemis s'affrontent réellement en rangées et en bataillons, et pas un Vigipirate contre d'improbables attentats).
Cependant le recours à la République, doit être très rare, et il faut toujours privilégier la démocratie. Les romantiques allemands, comme Schlegel, jugent possible que dans les temps nouveaux et à venir, on fasse de temps en temps appel à la République, pour régler une crise, mais on dit aussi que le Romantisme Allemand a été à la source des idées nationales et du nationalisme qui ont pourri l'Europe de la fin du XIXème siècle et du XXème siècle provoquant les grandes guerres que l'on sait.
Cependant pour les romantiques allemands la République ne devait être que momentanée et on devait toujours revenir ensuite à la Démocratie.
En Allemagne les Républicains (Republikaner) sont très mal vus, même de la Droite... les Républicains sont en Allemagne, l'extrême droite.
Aux États-Unis d'Amérique on doit être plus au fait qu'en Europe de la différence entre la République et la Démocratie, car les idées des théoriciens politiques anglais de l'époque des Lumières tels que Hume y sont plus connues et on y a gardé le sens de la différence entre République et Démocratie, puisqu'aux élections présidentielles Démocrates et Républicains s'affrontent. Les États-Unis ne sont pas une République, mais une Fédération, tout comme l'Allemagne qui porte pourtant le nom de République, mais le président y joue un rôle très, très discret, uniquement représentatif. Et par conséquent on ne peut pas dire que l'Allemagne soit une République puisqu'elle est dirigée par l'assemblée du Bundestag, dont la chancelière ratifie les décisions, ce sont les États-Unis d'Amérique qui ont prôné cette constitution pour l'Allemagne, au modèle de la leur, pour éviter qu'elle redevienne une dictature.
En principe, dans un pays qui est dirigé démocratiquement par une assemblée, le président, s'il y en a un, a un rôle représentatif uniquement à l'étranger et on ne fait sinon appel à lui qu'en cas de crise grave.
En France, le chef du gouvernement est le Premier Ministre, qui est l'homologue de la Chancelière Allemande, et pas le Président de la République.
Or, on parle toujours de façon erronée du gouvernement du Président, les journaux titrent : "Le Bilan de la première année du gouvernement du Président..." et c'est symptomatique, si c'est le président qui gouverne, nous sommes en République et pas en Démocratie (car alors ce serait même pas le premier ministre, mais le président de l'assemblée qui gouvernerait). Selon les théories de philosophie politique que l'on connaissait encore à l'époque des Lumières et à l'époque du Romantisme allemand, nous sommes en République et pas en Démocratie, à partir du moment où l'on parle de façon erronée du Gouvernement du Président de la République.
Mais après tout qui a rendu le Président de la République, chef de gouvernement? Peut-être pas lui-même, mais les Français et leurs médias, les journalistes. Ce sont les journalistes qui parlent de gouvernement présidentiel. Sont-ils tout à fait au fait des institutions et de la constitution française ou ont-ils simplement transcrit dans leurs écrits un fait réel?
Dans la Constitution, ce n'est pas le Président de la République le chef du gouvernement.
Un Président de la République qui s'érige en chef de gouvernement émet des décrets-lois qui n'émanent plus de la démocratie, mais du gouvernement d'une seule personne.
Pour résumer, vous avez compris ce que je veux dire : Les français confondent démocratie avec république alors que ces deux mots n'ont jamais rimé ensemble.
D'ailleurs quand j'étais petite, élève de l'anciennement privé, j'éprouvais tout ce qui était public et république comme quelque chose d'extrêmement impressionnant, un autre monde dans lequel je ne vivais pas, et qui me semblait là comme quelque chose de menaçant : le dispensaire où on allait faire ses vaccins derrière la mairie (les mêmes qui ont fait mettre ma mère en maison de retraite, alors qu'elle voulait rester chez elle, elle le prouvait, car elle était propriétaire), l'école publique, les lycées publics, le collège public en préfabriqué qui était juste à coté de la maison, tout cela me semblait inaccessible, jusqu'au jour où je me suis retrouvée dans la fac publique (on ne faisait pas allemand dans la fac privée), où c'était après 68 le foutoir complet, avec une journée de cours par semaine, et des bancs d'amphi qui se vidaient tout au long de l'année, des étudiants qui faisaient n'importe quoi, alors que dans l'école privée, je n'avais même pas fait Mai 68, on allait en classe en Mai 68 avec nos cartables cachés dans des sacs à provisions, pour ne pas nous faire huer de ceux du public et houspiller par les ouvriers des usines en grève. Nous n'avons pas eu d'allègements de programme.
J'ai commencé ma carrière de prof par trois ans dans le privé avant d'avoir mon CAPES du public, et j'ai opté pour le public parce que je voulais venir en aide aux enfants des classes sociales moins favorisées.
domino
* Bien que non-musulmane, je portais des foulards pour me protéger du vent jusque dans le milieu des années 80. Quand j'étais petite toutes les femmes portaient des foulards sur la tête, mais dès que l'on a décrété que c'était un signe religieux, alors que pour nous, cela n'avait rien de religieux, les femmes françaises ont abandonné le port du foulard et celui-ci est passé de mode. Ma mère qui ignorait totalement que le foulard était un signe religieux a porté ses "fichus" jusqu'au milieu des années 90, jusqu'à ce que je lui explique que maintenant c'était mal vu de porter un foulard ou un "fichu". Qu'on l'a prenait pour une maghrébine; Elle ne savait même pas ce que voulait dire maghrébin, elle disait toujours algérien ou nord-africain comme dans les années 50-60.
08:29 Publié dans la politique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : démocratie, république, dictature, politique, 1968, 68
samedi, 19 avril 2008
Codes bloqués!
La journaliste alternative a essayé de rentrer vingt fois sur l'interface de son i-grimoire ce matin... rien à faire... code d'utilisateur tapé, exact --) indication de code faux, demande de nouveau mot de passe, le code est toujours faux, etc...
La journaliste a cru que c'était dirigé contre elle, une mesure du gouvernement contre elle, car elle estime être victime d'une interdiction professionnelle à caractère politique tels qu'il y en avait en RFA des années 50 aux années 70. Parce qu'on ne lui donne plus de jeunes élèves en allemand, parce qu'elle sst allée plusieurs fois en RDA dans les années 70-80, pour "connaître les quatre pays de langue allemande et pouvoir les expliquer aux élèves".
La journaliste alternaive a toujours été impartiale lorqu'elle parlait de la RDA dans la partie civilisationnelle de son cours.
La journaliste alternative porte pour l'Allemagne la mémoire d'une époque, celle des années 60 à 80, ce que ne peuven pas apporter les jeunes professeurs qui n'ont pas vécu cette époque. C'est pourquoi les professeurs agés comme elle sont utiles. C'est pourquoi il ne fallait aps les mettre au placard.
On a nettement l'impression ici d'avoir affaire à une espèce d'interdiction professionnelle à caractère politique, dans un pays qui n'est plus tout à fait démocratique.
Quand on a un président qui se permet d'injurier les badauds en des termes "Casses-toi , vieu c..." (Il y a une vidéo su You Tube qui le montre, on se dit que ni Mitterand, ni Chirac n'auraient osé ainsi perdre leur dignité), quand on a un tel président, on se demande où l'on va.
La journaliste quand elle ne pouvait plus entrer sur son blog a eu peur de perdre ses poèmes, ses petites pixies.
Et en plus pourquoi la bloquer? A chaque lecteur, un petit drapeau de la nationalité du lecteur s'inscrit dans la colonne de droite. Vous avez vu combien il y a de drapeaux en plus depuis hier après-midi? Deux! Cela veut dire qu'elle n'a eu deux lecterus français, peut-être elle-même.
La journaliste alternative est inattaquable, elle n'a jamais mis le nom des personnes de l'éducation nationale (inspecteur, proviseurs, principaux) qui lui ont fait si mal!
Elle ne met jamais de noms d'élèves, de collègues, elle n'a jamais donné son adresse à personne, il n'y a que son époux qui sait que c'est elle qui écrit cet i-grimoire, alors pourquoi l'attaquer elle personnellement, pourquoi attaquer son nouvel ordianteur? Qui ne donne déjà plus le temps de l'endroit d'où elle écrit, alors que jusqu'à hier cela se faisait automatiquement.
Ce n'est pas parce qu'elle a des blogs d'une certaine région en lien, qu'elle habite dans cette région, ce n'est pas parce que son IP indique tel endroit, qu'elle y travaille forcément. Dans sa zone, on est actuellement en vacances, elle peut-être en vacances. Son mari est prof aussi, il a besoin d'aller en vacances pendant les vacances.
Alors pourquoi tirer des conclusions hâtives. Anonyme reste anonyme. Si la journalsite alternative n'était pas anonyme, elle n'oserait jamais écrire ses idées.
Ce n'est pas elle la chanteuse dominique d.v.
Ce n'est pas elle non plus qui a donné la giffle de Berlaiment (ce n'est pas parce qu'elle a un blog qui parle de cette ville en lien, qu'elle y habiterait), la journaliste alternative protège ses mains de guitariste, pour protéger ses mains, elle ne donne jamais de giffles. Quand elle est allée à un stage de lutherie pour amateurs, le luthier n'avait qu'une hantise, qu'elle se blesse ses mains de virtuose.
Ce n'est pa la guitariste dominique d.v.
La journaliste alternative, c'est elle qui a pleuré tant quand on a bloqué son iinterface. C'est une presonne timide que l'on croit souvent être la Happy Deutschlehrin, parce qu',elle ressemble à l'avatar de cette dernière, alors qu'on prend la Happy Deutschlehrerin et toutes les profs d'allemand blondes à longs cheveux de France et de Navarre pour la journaliste alternative à cause de son avatar et qu'on leur attribue de super dons pour la guitare, et toutes les profs d'allemand brunes à cheveux courts pour la journaliste alternative à cause de la petite pixie, qui est la fille virtuelle de la journaliste alternative qui n'a pas d'enfants non virtuels.
12:17 Publié dans bug | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, bug
vendredi, 28 décembre 2007
Scandale ou canular...?????
Il y a des moments où l'on croit rêver. On se pince et on se dit : C'est un mauvais rêve que je fais là?
Tout le monde a entendu parler du scandale provoqué par l'élection d'une Miss France, qui prenant ce titre devenait la mère de tous les français, on l'a admirée, elle était jolie, semblait intelligente et tout et tout....
Et puis, d'un seul coup le malheur est arrivé : On a découvert son passé. Elle avait posé en tenue pas très recouverte pour des journeaux hum hum!
Alors, on la destituée de son titre de Miss France pour lui préférer sa dauphine.
Puis, il y a eu l'affaire "Carla a bruni au soleil d'Egypte avec l'Empereur français". Alors, là, on reste mitigé, on se pince, on croit rêver, ou faire un cauchemar, le premier de France avec une mannequin, une reine du show-bizz qui sussure des complaintes amoureuses d'une voix mièvre, si mièvre qu'elle a été en draguer le Premier de France.
Et quand on découvre ça (suivez le lien ici, clic! : Clic). (J'espère qu'on ne va pas m'enlever le blog à cause du lien, mais il y en a qui ont déjà mis des liens pires ici, c'est seulement pour mieux suivre la démonstration faite dans cet article). Alors là, on se dit, mais on rêve ou quoi, on destitue Miss France parce qu'elle a fait des photos osées et le Premier de France prend dans ses bras une mannequin chanteuse qui a fait des photos osées....
Ce n'est pas que je soutiens Miss France, mais elle était pas riche, elle, alors que CarNicola était déjà riche avec ses disques, alors....
Ce que je veux dire c'est que si on fait le reproche à Miss France, qu'on le fasse aussi à Carnicola, et qu'on l'empêche illico de devenir la première dame de France!
C'est un scandale. Si on était aux States, le Nicarla en question il aurait autant d'ennuis qu'un certain Bill qui avait pour nom de famille Clinton, à cause de ses amours avec une secrétaire de la Maison Blanche.
Si on était au States, la Caroline du Sud (ou du Nord?), puritaine, se soulèverait contre son Président.
Alors, a-t-on affaire ici à quelqu'un de sérieux? Allons, un peu de sérieux, Monsieur le Président, deux fois marié, en voie de l'être une troisième fois, cela dénote une instablité certaine.
Bon, le Président est plus jeune que moi, c'est pourquoi j'ai le droit de lui faire la morale!
Jamais de mémoire de français on a vu cela : où sont les dignes Mmes De Gaulle, Pompidou, Mitterand, Chirac, toutes ces mères de France digne d'être elles-mêmes présidentes.
Un manque de dignité de la part d'un président , est une chose presque inconcevable pour des personnes qui sont à peine plus âgées que vous. Après tout, vous êtes plus vieux que ma petite soeur, mais plus jeune que moi.
Alors, parfois, on se dit que ça ne peut être qu'un canular, cette histoire là.
Un président qui se comporte ainsi, donne le mauvais exemple, non, je crois rêver, je me pince, c'est quoi, la France ou l'Ile aux Sirènes?
Et en plus Carnicola est beaucoup trop jeune pour faire une première dame de France.
Signé : Une veille dame digne : la journaliste alternative, domino
00:10 Publié dans Colère i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Sarkozy, politique, scandales, scandale, Carla Bruni, Miss France, Miss Réunion
mardi, 20 novembre 2007
Grève pour corriger ses copies...
C'est vrai qu'un(e) prof, il fait quelquefois grève pour rattraper ses corrections de copies ou éviter de prendre du retard dans ses corrections. "Tiens", se dit-il,"elle tombe à pic cette grève, j'avais justement trois DS à corriger, comme cela j'irai dormir plus tôt le restant de la semaine et je serais plus dispos pour faire cours. Allez, en grève!". Voilà de la conscience professionnelle!!
domino
15:15 Publié dans la politique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grève, grèves, politique, enseignement
Autres lieux, autres combats
Voici deux vidéos qui vous diront qu'ailleurs les combats ne sont pas les mêmes :
- 1ère partie.
domino
Update quelques heures plus tard : J'ai remarqué que les vidéos mises en lien ont déjà perdu de leur qualité depuis que j'ai mis les liens à partir de ce blog sur elle. Je suppose que ce sont encore mes harceleurs qui font cela (???!!!): brouiller les visages, sons inexistant, de façon à ce que l'on entende ni les discours, ni les chanteurs qui ont participé à cette marche pour la Paix qui a lieu tout les ans à Washington. Cette tradition qui provient des années 60/70 où cette marche pour la Paix était uen manisfestation contre la guerre au Vietnam, est maintenant devenue une manifestation contre la guerre en Irak, où en particulier les mères américaines qui ont perdu un fils là-bas, s'engagent contre cette guerre. Ceci pour vous montrer que tous les américains ne sont pas des impérialistes, que les militants de la Paix là-bas considèrent que cette guerre est une guerre coloniale.
Je me demande qui peut brouiller systématiquement les vidéos que je mets en lien ici (et uniquement celles-là, j'ai recherché à la fois sur Google Vidéo et sur You Tube les trois vidéos mises en lien, elles sont aussi brouillées sur le moteur de recherche, alors que toutes les autres vidéos du même évènement sont parfaitement audibles. Je précise que ce n'est pas moi qui ai mis ces vidéos sur You Tube, je mets ici seulement un lien informatif et c'est la personne qui a tourné ces vidéos qui sera lésée et je m'excuse, bien que ce ne soit pas de mon fait, auprès d'elle, si elle doit refaire le chargement de ces vidéos sur You Tube.
Je me demande pourquoi une personne s'amuse à détruire le travail des autres à partir de mon i-grimoire, d'autant plus que ces vidéos peuvent être utiles à des professeurs d'anglais ou d'histoire. Et aussi aux journalistes français qui occultent complètement le fait qu'il y a aux Etats-Unis un mouvement de protestation contre la guerre, ce qui n'était pas le cas dans les années 60/70 où la presse française faisait largement échos aux manifestations américaines contre la guerre au Vietnam.
Si j'ai mis un lien sur ces vidéos, c'est parce que je pense qu'il est utile de manifester là où il y a mort d'homme, alors que des nantis comme les personnes qui bloquent à la fois trains et universités actuellement, m'empêchant de suivre mes cours d'agrégation, depuis aujourd'hui (pas de trains du tout mercredi et jeudi dernier) je n'ai qu'un train le matin, mais je ne suis pas sûre que le seul train du soir (pour rentrer chez moi) partira. Si c'était un travail pour lequel je suis payée, je chercherais peut-être un autre moyen de locomotion (co-voiturage par exemple), mais les bouchons sont tels à l'entrée de Grande Métropole que je passerais trois heures pour faire le chemin aller.
En France, des nantis font des grèves qui gènent tout le monde (alors qu'il y a d'autres moyens d'action que j'exposerais dans un autres article, qui génerait les patrons, sans géner l'usager), qui gènent l'ouvrier qui arrive en retard ou devra rattraper ses heures en écourtant ses vacances, l'étudiant qui risque de perdre son semestre ou celui qui comme moi a investi beaucoup financièrement (pour les transports) et manquera peut-être le cours qui l'aurait sauvé le jour de l'écrit d'un concours que je désire avoir rapidement, car j'avance en âge. Pour ne pas être sur la paille pendant ma retraite (quand je vois que ma mère qui a une pension plus haute que ne pourra jamais être la mienne, ne peut pas payer complètement sa maison de retraite, je me dis qu'il faut que je fasse quelque chose rapidement pour ma promotion). Les cheminots manifestent pour leur retraite, nous cela fait cinq ans que l'on est déjà à plus de 40 ans de cotisations, que même en travaillant jusqu'à 65 ans je n'aurais jamais. Et ils m'empêchent d'avoir la promotion qui me sauverait ma retraite à moi....
Je suis peut-être égoiste, mais je pense qu'il y a des combats inutiles et d'autres utiles. Qui fera une manifestation un jour contre le harcèlement moral qui ruine bien plus la santé des gens que trois ans de travail supplémentaire, d'autant plus que c'est quand on ne travaille plus, que devenant sédentaire, on s'encrôute, on ne fait plus d'exercice, on ne marche plus assez, on grossit, on perd sa santé. "Le travail c'est la santé", pourquoi pas? Trop de travail peut être pas, mais de l'activité jusqu'à un âge avancé, c'est sûrement la santé, c'est ce qui nous aide à ne pas nous apesantir sur nous-même et en nous intéressant aux autres, à garder le moral et la santé. Faire des études quand on vous met plus ou moins sur le carreau, c'est aussi garder le contact avec la réalité, et avec les autres. Plutôt que de rester chez soi.
Les grèves de la SNCF m'empêchent de sortir de mon trou (je ne peux pas faire une route de 100 km en voiture le matin de bonne heure à cause de mes endormissements, et à cause des bouchons...
Et qui a levé le petit doigt quand j'ai eu des problèmes avec ma principale l'an dernier... Même pas le syndicat. Qui est pourtant un grand syndicat de gauche qui ne comprend rien au harcèlement moral dont je suis victime. Les victimes de harcèlement moral, on ne les met pas en congé (je n'ai pas pris le congé maladie), on essaie de changer leur entourage, on essaie de changer l'irrascibilité d'une principale et d'une DPE du rectorat qui n'est même pas la DPE d'allemand, car quand on décide de mettre d'office un prof d'allemand en documentation ou de le faire travailler contre son gré comme conseiller principal d'éducation, on le fait sanctionner par la DPE des documentalistes et des CPE et pas par la DPE des profs d'allemand, mêmes certifiés d'allemand par concours et bi-admissible à l'agrégation d'allemand par concours. Ce dont je suis victime, c'est de la torture psychologique à petit feu, comme celle que l'on faisait subir aux dissidents soviétiques.
Vous dites dissidente parce qu'elle n'est pas tout à fait de gauche, harcelée par la droite parce qu'elle n'est pas de droite. Centriste? Non plus. Je ne suis rien de tout cela. Je suis pour une nouvelle forme de société qui n'a rien à voir avec la politique actuelle... et avec tout ce que l'on a connu jusqu'ici en politique. Que ce soit de droite, de gauche, du centre, des extrêmes, rien de me convient, j'ai un projet dans ma tête d'une socité nouvelle. Y avait-il dans la Grèce Antique, qui a inventé la démocatie, une droite et une gauche? Non, il y avait des citoyens qui discutaient entre eux pour savoir comment améliorer la vie de la cité et sans partis. La politique, c'est ce qu touche à la vie de la cité, cette racine que l'on retrouve dans métropole, mégalopole, Monopoly... Qu'est dont la politique actuelle? Un clivage droite/gauche stéréotypé qui empêche depuis 50 ans la société d'avancer.
domino
14:35 Publié dans la politique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, politique internationale, manifestations
lundi, 12 novembre 2007
Mon vote.
La directrice de l'UFR à moins que ce soit l'une de ses collègues je ne m'en souviens plus, nous a dit d'aller voter contre le blocage aujourd'hui, si on voulait encore avoir nos cours d'agrégation. Seulement moi, dans la province de la province, je n' allais pas faire 200 km juste pour un vote. Je ne sais pas ce qu'ils ont décidé.
Enfin, demain, si les trains roulent, j'espère que la police ne va pas me dégager de mon cours d'agrégation comme si j'étais une manifestante occupant la fac, alors que je suis une sage agrégative en train de travailler, parce que là, après toutes les bousculades du métro ou autre, je crois que j'y laisserais ma peau. Il faudra quand même qu'ils fassent la différence entre les personnes autorisées par les occupants à étudier (parce qu'ils ont autorisé les profs à faire leurs cours d'agrèg et de CAPES devant une classe pleine) et ceux qui font le blocage (qui ne sont pas nombreux d'ailleurs). Donc, je fais partie des personnes autorisées à entrer moyennant présentation de la carte d'étudiante quand on ne me dit pas "On vous connait déjà d'hier!". Il parait qu'une année les étudiants allaient jusqu'à demander aux profs de présenter leur carte de prof. Des étudiants qui demandent de présenter leurs cartes à des profs, on n'a jamais vu cela.^
J'ai fait mes études initiales dans l'après 68. Quand il y avait une grève, les grévistes allaient en cortège de salle en salle faire leur publicité et disant "Qui nous aime, nous suive!". Quelques étudiants sortaient de la salle et suivaient le cortège, les autres restaient là avec les profs et on reprenait le cours (C'est ainsi qu'un de mes profs a répété 50 fois : "Die Germanen sind die Vorfahren der Deutschen". Manifestants qui entrent dans l'amphi (Et oui, les germanistes étaient encore dans un amphi, en province, il y avait 400 premières années dont après les examens il ne restait plus que 120 en deuxième année), panne de microphone, etc.... Bon, on l'entendait quand même, quand il criait "Vous m'entendez??? Die Germanen sind die Vorfahren der Deutschen....*Vous m'entendez sans le micro?" Et tout le monde hurlait "Non!!!!" Et le prof suivant arrivait : "Die vier Besatzungszonen sind : die sowjetische Besatzungszone, die SBZ, die sogennante Ostzone, die ameri... Il n'y a plus de micro, c'est rien, vous m'entendez, n'est-ce pas, die vier Besatzungszonen sind *: ...." On était en TD, un nouveau cortège passait dans le préfabriqué du campus scientifique où on avait cours de civilisation justement "In der sowjetischen Besatzungszone...." Cris de manifestants.... Ils pointent le nez dans la porte de la salle, mon futur se lève, leur claque la poste au nez "On peut travailler tranquilles, non????" et ils passent leur chemin et vont dans la salle à coté.
Il y avait pêle-mêle, toutes les manifestations contre quelque chose qui ne concernait pas toujours la vie étudiante, contre les centrales nucléaires, contre la guerre au Vietnam, contre la nouvelle réforme ci et la nouvelle réforme là (Et c'était pourtant bien cela que nos ainés d'un ou deux ans avaient voulu, des réformes), contre la société bourgeoise, si on avait voulu, on aurait passé notre vie à crier dans les rues. Mais si je suis devenue prof, c'est parce que je restais sur les chaises de la salle de cours. Beaucoup de ceux qui criaient dans la rue n'ont jamais dépassé le cap de la deuxième année. Les manifestants n'empêchaient pas les autres d'assister au cours. Ils allaient manifester dans la capitale régionale, nous laissant tranquille où l'on était.
D'ailleurs j'avais tout juste 17 ans quand j'ai commencé mes études universitaires, et la majorité était à 21 ans, alors si mes parents m'avaient vue dans une manifestation, ça aurait été mal à la maison, mon père aurait crié, il aurait peut-être retourné une table, on se seraient tous tapis dans les coins, je serais allée pleurer dans ma chambre, on m'aurait menacée de me couper les vivres, de me mettre dehors.... La famille de ma mère fouinait partout, avec ses quatre soeurs et les 24 petits-enfants de mes grands-parents, il y avait des espions partout. C'est une de mes tantes qui a trahi mes amours à mes parents, ou plutôt un oncle, sans le savoir, je passais main dans la main avec mon cher et tendre devant son bureau....
domino
*Die Germanen sind die Vorfahren der Deutschen : Les germains sont les ancêtres des allemands, un peu comme on dirait : les gaulois sont les ancêtres des français, ce qu'on faisait aussi apprendre aux petis africains français dans les colonies en Afrique., qui étudiaient avec les mêmes livres que les petits français de métropole.
*"Les quatre zones d'occupation sont ! la zone d'occupation soviétique (SBZ), appelée la zone de l'Est..., la zone améri...." (mon prof n'avait pas reconnu la RDA, et avait du interrompre ses recherches dans les biblitohèques de RDA parce qu'il ne reconnaissait pas leur pays. Il ne voulait pas reconnaître la RDA avant son gouvernement. Plus loin : 'Dans la zone d'occupation soviétique...)"
15:55 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : universités, société, politique, mai 68, l'après 68, 1968, fac