mardi, 24 juin 2008
Quand ce qu'on écrit se retourne contre nous...
J'ai senti que à cause de ce que j'ai écrit, les blâmes vont pleuvoir concernant les profs médisant sur leurs collègues... Peut être aussi sur moi...
Tenez, un prof dit :" Regarde cet i-grimoire, une note d'intitule
"Autre sorte de ragots..." "
Ah!, répond le proviseur, un bloggueur qui ragotte, fait intervenir le CNIL pour savoir qui est le bloggueur, en l'occure:nce ici, la blogueuse ou i-grimoirienne.
Et me fait mettre un blâme parce que j'aurais ragotté, alors qu'au contraire, j'avais fustigué les ragots. Mais le proviseur en question n'avait pas lu la notre jusqu'au bout.
Ou, sans faire intervenir le CNIL, dit, j'ai lu dans un blog qui'l ne fallait pas ragotter (en l'occurence, c'est mon i-grimoire à moi, mais il ne le sait pas...) et dit : "Tiens, Madame domino a dit ceci (un truc anodin, sans danger pour personne), elle ragotte, blâme!"
domino
09:11 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mauvaises interprétations, mauvaises attributions...
Autres sortes de ragots...
Dans l'enseignement, il n'y a a pas uniquement des ragots concernant la santé et violant le secret médical, ceux dont j'ai parlé dans la note précédente. D'autres types de ragots concernant la carrière antérieure des professeurs existent aussi. Et parfois en parlant d'un ou d'une collègue qui va arriver, on se trompe même de collègue... parce qu'un autre porte le même nom.
Voici une collègue TZR d'allemand agrégée qui arrive dans un collège dans le courant de l'année pour faire un remplacement.
Au bout de deux séances, une élève commence à bavarder avec ses copines autour d'elles.
La prof lui fait vertement remarquer qu'elle n'est pas là pour bavarder.
Et l'élève lui répond tout de go :
"De toute façon, la prof d'anglais, quand on lui a dit que vous vous appeliez "Mlle Comme çà" (la prof est une dame mariée), elle a dit que vous n'êtes pas prof d'allemand, mais prof de français, et que quand elle vous a eu comme prof il y a une dizaine d'années dans le lycée Commère-Ragot, vous étiez chahutée."
La prof répond : "Appelez-moi Madame, ce serait plus proche de la réalité, et ne vous en faites pas, j'ai toujours été prof d'allemand (c'était une prof très appréciée dans un autre lycée et qui a été vicime d'une suppression de poste due à la "baisse démographique"*), et je n'ai jamais enseigné au lycée Commère-Ragot."
- Que, moi, la journaliste alternative, je n'aurais jamais enseigné au lycée Commère-Ragot serait encore à vérifie, mais ce n'était pas le même que dans l'exemple précédent, car tous les lycées sont des lycées Commère-Ragot. -
Ce n'est pas vrai, répond l'élève, qui a entièrement confiance à sa prof d'anglais certifiée, parce que, elle, au moins, ce n'est pas une remplaçante.
Et pourtant la prof d'allemand a raison, elle a un nom très courant, et il existe réellement dans le coin une prof de français qui porte le même nom de famille qu'elle.
Mais à cause de la stupidité d'un ragot non fondé, d'une prof envers les élèves, son remplacement a bien mal commencé...
C'est pourquoi, on devrait apprendre aux jeunes collègues, et aussi aux plus agés, aux chefs d'établissements, et à tous les personnels, mais aussi aux parents et aux élèves plus âgés à ne pas ragoter à propos de tel ou tel prof, même pas à la maison devant les petits frères et petites soeurs. Sinon, c'est empêcher les professeurs de progresser en autorité. Et en notoriété.
De même lorsqu'un Monsieur Je sais Tout pense que tel blog ou i-grimoire doit être celui d'un/d'une de ses collègues parce que le contenu ressemble vraiment beaucoup à des choses ayant réellement existé dans son établissement, ou parce que Un Tel auquel le prof avait confié l'adresse, croyant pouvant lui faire confiance, et avec la recommandation express de ne pas divulguer l'adresse du blog, a cru bon de le montrer à Monsieur Je Sais Toiut, qui somme toute est un homme qui inspire confiance, puisqu'il recueille les confidences de toutes et de tous, lorsqu'un collègue donc pense que tel blog appartient à tel ou telle collègue, ne le colportez pas plus loin, cela pourrait nuire à l'auteur du blog ou de l'i-grimoire, par exemple si l'auteur d el'i-grimoire y parle de son dernier rhume, et Monsieur Je sais Tout doit aussi apprendre à se taire.
Bien sûr, si on découvre des choses très graves sur un i-grimoire, par exemple un prof qui serait harcelé par ses collèges ou son administration, il vaut mieux alors en parler à un syndicat qui est tenu par le secret professionnel, plutôt qu'aux collègues.
domino
08:25 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, commérage, ragots...
Flicage des malades... par les collègues
En salle des profs, il n'est pas rare d'entendre tel collègue dire :
"Ah! Une Telle, si elle n'est pas là, c'est qu'elle a un cancer du sein..."
"Ah! Un tel, s'il n'est pas là c'est qu'il a un cancer du poumon..."
"Ah! Un tel, s'il n'est pas là, c'est qu'il a une cyrrhose du foie", vous claironne le collègue qui lui-même n'hésite pas à boire de temps à autre une bonne bouteille.
"Ah! Une telle, si elle n'est pas là, c'est qu'elle a une grossesse difficile", vous sussure le collègue dans l'oreille, en prenant l'air mystérieux que prend un homme célibataire qui ne connaît rien aux femmes, dans ce cas précis de la grossesse et de la santé féminine... et aurait bien envie d'être enceint lui-même.... (S'il a choisi le plus beau métier du monde, c'est qu'il aimait les enfants...)
A la vérité, je vous le dis, ce n'est pas pour cela qu'il a choisi ce métier, c'est parce que ayant étudié une matière littéraire ou une langue, il ne savait pas quoi faire d'autre.
"Ah! Une telle n'est pas là, je suppose qu'elle a mal dans le dos... Tu sais, elle a souvent mal au dos", dit le collègue qui ignore pour lui-même tout des douleurs et de la maladie, car il n'est JAMAIS malade.
"Vous savez", dit-il aux élèves, "une Telle sera sûrement absente cette année, parce qu'elle est maladive et a souvent mal dans le dos".
"Ah! Et une telle, elle a l'air pas bien en ce moment, tu sais, elle a des ennuis avec les élèves, elle doit faire de la dépression...."
Et j'en passe et des meilleures.
Souvent c'est toujours le même collègue qui vous raconte à mi-voix les malheurs des autres collègues, soutire vos propres confidences et va les chuchoter aux oreilles des autres collègues....
"Monsieur Je sais tout" n'est pas dans chaque lycée et collège, mais presque....
Et il y a deux types de "Monsieur Je sais tout", le collègue célibataire qui s'étonne des maladies féminines et vous les raconte d'un air mystérieux, désirant savoir si vous en savez plus.
Le deuxième type, c'est la commère, celle qui colporte les ragots.
- J'ai entendu ce type de ragot en Allemagne, lorsque lors d'échanges scolaires, j'étais hébergée par des collègues, je me souviens d'un Kaffeetrinken chez une collège allemande, Kaffeetrinken mémorable, pendant lequel on avait donné tous les détails de la maladie d'une de leur collègue.
"Na, wisst ihr? Die Kollegin So und So, das ist schlimm, wirklich schlimm, was die hat..."
(Savez-vous, la collège Une Telle, c'est vraiment grave, très grave, ce qu'elle a....)
Mais au fond, collègue célibataire épris de santé féminine ou commères autour du café, c'est la même chose.
Et puis, il y a les "Monsieur" et "Madame Je sais tout" qui ont une influence étendue, qui, lors des stages PAF, donnent des nouvelles des collègues qui ne font pas le même stage qu'eux, toujours sur le ton de la confidence :
"Tu sais, une telle, qui était avec moi en Recherche Action en 1995, et bien, actuellement,.... on ne sait pas trop ce qu'elle fait... Il paraît qu'elle fait des remplacements.... Elle serait devenue auxiliaire (faux!), parce que il y a 6 ans environ, elle aurait été malade.. L'année dernière, elle avait même trouvé une planque en documentation", (Tu parles d'une planque!).
Si quelqu'un lui demande : Et au fait, ta collègue, qu'est-ce qu'elle fait en ce moment? Il raconte alors tous les ragots qu'il a récolté sur elle depuis qu'elle a obtenu sa mutation....
"Et tu sais le collègue qui est parti dans le midi, j'ai eu des nouvelles de lui par Un Tel, et bien, il semblerait qu'il soitt tombé malade et que...""
Et toute la France est au courant de la maladie de Monsieur Un Tel.
Mais, savez-vous que tous ces ragots arrivant aux oreilles des administrations, celles-ci font des vérifications, pour savoir si Un Tel ou Une Telle est encore apte à remplir ses fonctions.
Et comme les médecins du rectorat sont généreux, d'un seul coup Un Tel ou Une Telle se retrouve éloigné pour un temps indescriptible du plus beau métier du monde, et il lui faudra lutter pour reprendre le travail, si tel est son désir.
C'est pourquoi je pense que les médisances et persiflages d'ordre médical ne devraient pas exister dans les salles des profs et encore moins auprès des élèves et des parents.
De même, si on suit une formation et qu'un professeur de la formation trouve un professeur-étudiant fatigué, ce qui est normal quand on fait de longues routes, il n'est pas nécessaire qu'il en parle à des responsables de l'enseignement secondaire. Ce serait lui nuire administrativement.
Et le fait que les personnels des lycées et collèges qu'il soient profs ou autres personnels, ne doivent pas parler de la santé de leurs collègues en salle des profs, aux parents, aux élèves et aux administrations, doit être appris aux jeunes professeurs. Le secret médical est pour tout le monde et surtout vis à vis des administrations qui finissent toujours par apprendre les ragots de salles des profs.
De même, si on est invité chez un collègue, on ne doit pas raconter comment est rangée sa maison, surtout si elle est mal rangée.
Si j'étais chef d'établissement, j'irais mettre des avertissements et des blâmes aux professeurs et autres personnels qui parlent de la santé de leurs collègues ou divulguent leur vie privée en salle des profs ou auprès des parents d'élèves ou des élèves eux-mêmes. Pour divulagation de secrets médicaux et divulgation de la vie privée, pouvant nuire au collègue.
On devrrait apprendre aussi aux chefs d'établissement qu'ils ne doivent pas écouter les ragots et l'exagération étant inhérente à ce genre de commérage, leur apprendre qu'ils doivent en prendre et ne laisser dans ce que racontent les collègues sur leurs collègues.
Et il faut apprendre très vite aux élèves à ne pas ragotter sur les autres et en particulier sur les profs.
Mais dans la vie tout est ragot... Le journalisme n'exiterait pas si les journalistes ne pouvaient ragoter sur le dos des dirigeants et autres hommes politiques...
domino
06:49 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maladie, enseignement, secret médical, médisance, persiflage
jeudi, 12 juin 2008
Bizzarre (3) ou (4)....
Je ne vais pas vous entretenir de fantômes, ni d'espion informatique, bien qu'en commençant cette note j'avais l'impression qu'il y en avait un... Le curseur de ma surface tactile était devenu fou. Un coup d'anti-espion et tout est rentré dans l'ordre.
Venons à nos moutons....
Il y a très longtemps, a environ 3-4 ans, je mangeais à la cantine et il me resta des tickets de cantine d'avant l'informatisation à la fin de l'année scolaire, presqu'un carnet;
Je n'y pensais plus du tout, quand soudain, bonne surprise, il y a quelques semaines, je reçus un chèque de l'établissement en question, me remboursant la somme due.
Cependant, je posai le chèque quelque part ou le donnai à mon mari qui va plus souvent à la banque que moi, et l'oubliai.
Voilà qu'il y a deux trois jours, j'ai reçu une lettre du lycée en question, voulant presque reprendre le cadeau qu'ils m'ont fait!
Contenu de la lettre approximatif : "Si vous ne touchez pas ce chèque avant le 15 juin, notre intendance fera opposition au chèque!"
Glurps! Voilà que si je touche le chèque avant le 15 (c'est bientôt, ouh là, quel ultimatum!), cela me fera comme un cadeau (car quand on ne pense plus à un remboursemetn qu'on doit vous faire, on le prend comme un cadeau). Mais si je ne le retrouve pas d'ici là : On fera opposition au chèque qu'on m'a envoyé, comme si je l'aurais volé, alors que je ne l'avais même pas demandé, moi, ce qhèque!
Enfin, bref, priez le Seigneur notre Dieu, aussi la Vierge Marie, que je retrouve ce chèque rapidement.
domino
02:02 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lycée, adminsitration scolaire, intendance
mercredi, 28 mai 2008
Pourquoi je ne vais pas à l'université aujourd'hui
Aujourd'hui, si j'avais été admissible à l'agrégation, j'aurais du aller à l'université, je devais passer une colle de version, mais je ne vais pas prendre la place des admissibles qui voudraient peut-être passer plus de colles avant l'oral.
Et de plus, j'ai peur de la réaction de l'homme admissible, celui qui m'avait claqué la porte dans le nez, alors que j'ouvrais discrètement la porte arrière de leur salle de cours de CAPES croyant y trouvé mon professeur de linguistique (maintenant en retraite) et hurlant sur moi "Qu'est ce qu'elle vient encore faire ici, celle-là?"
Comme il est admissible et pas moi, si je vais à ce qui est devenu maintenant "leur" cours de version, je le vois déjà se lever en me claquant la porte au nez, et en hurlant "Qu'est ce qu'elle vient encore nous embêter, celle-là!" Et si le professeur me propose de passer ma colle quand même, il va râler ensuite (il n'osera pas râler devant ce professeur), et me faire comprendre que je n'aurai pas du accepter.
(C'est quelqu'un qui a des réactions imprévisbles et pourrait bien avoir plus tard des ennuis comme le prof de techno de Berlaimont, je sais qu'il va s'énerver sur ses élèves, et ne fera pas du bien à l'enseignement de l'allemand).
Je dois dire que quand même les étudiants de l'université sont dans l'ensemble gentils, c'est le seul qui m'a semblé pouvoir être violent physiquement.
C'est pourquoi, je préfère m'absenter, de toute façon, en tant qu'étudiante salariée, je n'ai pas obligation de présence, surtout après un concours râté, à l'université. Ceux de l'agrégation interne et ceux de l'externe qui estimaient n'avoir aucune chance d'être admissible, ne viennent plus depuis longtemps.
domino
11:33 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, agrégation, université
mardi, 27 mai 2008
Mes notes baissent....
Mes notes baissent....
Pour vous prouver que mes notes baissent voici pour l'agrégation interne et externe mes meilleures notes :
| Ma meilleure session 2003 | Mes meilleures notes dans chaque matière (toutes sessions confondues) | 2007 | 2008 |
Écrit : traduction | 9/20 | 12/20 | 4/20 | 11/20 |
Ecrit : dissertation | 9/20 | 9/20 | 4,5/20 | 4,75/20 |
Oral : didactique | 4/20 | 5,5/20 | ______ | _______ |
Oral : expl. texte | 11/20 | 11/20 | _________ | ________ |
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Ces notes ne doivent pas être considérées comme des notes avec moyenne sur 10, car il s'agit d'un concours. Généralement à l'agrégation interne l'admissibilité se situe entre 7 et 9/20 de moyenne/20 selon les années. Et l'admission vers 10/20.
A l'agrégation externe on est admissible avec 5 à 6,5 sur 20 selon les années et admis avec 7 de moyenne environ.
Ce sont les jurys et les professeurs du candidat qui n'ont pas le droit de dévoiler les notes, mais le candidat lui-même a le droit de dévoiler ses notes au monde entier s'il le veut.
Agrégation externe (je n'ai jamais passé l'oral
| Ma meilleure session 1999 | Mes meilleures notes | Session 2007 | Session 2008 |
Ecrit thème | 6, 75/20 | 7,5/20 | 8/20 | 8,25/20 |
Ecrit version | 9,5/20 | 9,5/20, | 8/20 | 8,25/20 |
Ecrit dissertation allemande | 3/20 | 4,5/20 | 3/20 | 2/20 |
Ecrit dissertation française | 5/20 | 5/20 | 1/20 | 0,5/20 |
NB : à partir de 2007, la version et le thème écrit ne font plus qu'une seule note à l'agrégation. C'est pourquoi j'ai mis la même note en thème et en version pour faire la comparaison avec les sessions précédentes, puisque l'on ne nous donne pas le détail des deux notes.
Je dois dire que depuis environ 4 ou 5 ans, c'est à la dissertation en français que j'obtiens les plus mauvaises notes, et pourtant je suis française, j'ai appris comme toute ma génération à faire de belles dissertations quand j'étais en seconde, j'avais le premier accessit de français en première dans une très bonne classe, alors quand je sais que des jurys germanophones corrigent mon français, je me demande vraiment, s'ils connaissent ma langue maternelle mieux que moi...
(J'ai eu ma plus mauvaise session d'externe en 2000 où j'avais eu 2 en version et 1,25 en thème, même la première année où je me suis présentée, mes notes étaient supérieures, c'est pouruquoi en 2000, je m'étais vraiment demandé si c'était mes notes... C'était la première année où mon mari passait aussi l'agrégation (bien que bilingue, il ne la passe plus). Il a eu des notes analogues aux miennes, sauf en thème où il avait plus. A sa dernière session d'externe en 2003, il avait 9,75 et 9 en traduction et des mauvaises notes en dissertation.)
Je suis quelq'un qui travaille ses oeuvres. Lisez ceci : Clic, clic.
domino
19:40 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agrégation, agrégation d'allemand, agrégation interne, agrégation externe