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dimanche, 06 octobre 2013

Doofie teste les intellects

Roman-théâtre

Ma personnage de roman-théêtre, la sympathique prof d'allemand Doofie, a 234 de QI. Mais non contente de ce score, elle a des problèmes avec l'intellect des autres et aussi le sien.

Voilà, Doofie a constaté depuis plusieurs années une perte de mémoire de ses élèves. Quand elle enseignait en lycée, elle vait des élèves qui, malgré ses avertissements de n'apprendre par coeur que le vocabulaire et quelques exceptions grammaticales, savaient tout son cours par coeur. Alors ils devaient rédiger eux-mêmes résumés et comemntaires pour arpprendre leur propre cours (corrigé) par coeur, puisque telle était leur intention, et qu'ils ne pouvaient pas s'empêcher d'apprendre par coeur. Doofie était effarée d'avoir des élèves qui avaient tant de mémoire qu'ils étaient capable de tout apprendre par coeur. Un de ses élèves -devenu depuis prof d'allemand - apprenait même tout le dictionaire franco-allemand par coeur, ce que Doofie elle-même, magré ses excellents résultats en traduction, n'a jamais fait...

A part les quelques résumés à l'école primaire, les poésies nommées "récitations" et les chansons, Doofie n'a jamais rien appris par coeur. Et j'oubliais : les morceaux de guitare et les chants classiques imposés par l'école de musique et les concours internationaux (Elle a meme gagné un prix!).

Mais voilà, Doofie, depuis quelques années, a remarqué, et ses amies Dummie, Bêtie, Foolie, Idiotie et Compagnie aussi, que  leurs élèves n'ont plus la mémoire d'antan.

Généralement ses élèves ne retiennent pas le vocabulaire d'une année sur l'autre, quand elle leur demande : Est-ce que vous avez appris cela l'an dernier (elle n'a jamais ses élèves de l'année précédente), ils lui répondent : "ça, on ne l'a jamasi fait!", "On n'a rien fait l'an dernier!". Seules exceptions : Son collègue M JeSaisTout dans son dernier poste avant la retraite en décembre dernire avait réussi à leur apprendre Weihnachten et Weihnachtsmarkt, et Tannenbaum, seuls mot dont se douvenaient ses quatrième bilangue. Ils se souvenaient un peu des chiffres;

Doofie a dit :

L'année dernière j'ai appris à des sixièmes et à des quatrièmes LV2 les chiffres, les mois et les jours, on les a révisé pendant trois ou quatre cours de suite et on écrivait toujours la date en allemand au tableau avec les chiffres en lettres entre parenthèses. Après quelques révisions de chiffres dans le mois suivant, on n'a plus fait les chifrres que quand on en avait besoin pour m'apercevoir qu'au bout de trois mois environ, ils avaient oublié où on mettait le "und", ils confondaient les "-zig" et les "-zehn", alors qu'ils les savaient encore deux mois avant, ils avaient oublié certains chiffres de base, etc.. s'ils n'avaient pas été utilisés depuis quelques jours dans la date.

Je suis assez étonnée de la vitesse à laquelle ils oublient;

J'apprends aussi de nouvelles langues et j'ai remarqué que dans les langues slaves j'oublie aussi rapidement les chiffres qui sont enfin rentrés au bout de deux séjours dans le pays, il faut bien comprendre les prix que demandent les commerçants et comme ce sont des monnaies avec encore des billets de mille ou de cent qui servent à acheter des petites  choses (comme chez nous avant 1960), il vaut mieux bien connaître ses chiffres y compris les mille et les cent. Par contre, je les retiens mieux en ouralo-altaïque où ils sont assez simples. mais il ne faut pas confondre öt, hot et het.

En allemand les chiffres jusqu'à 12 sont quand même assez simple, on est étonné de voir qu'ils ne les retienent pas. J'ai beaucoup d'élèves qui sont nés en 1999 et c'est toute une hsitoire pour leur faire dire leur date de naissance en allemand; ceux qui sont nés en 2000 ont plus de chance. Dans la même classe, j'ai la moitié qui sont nés en 99 et l'autre moitié en 2000.

Moi, du milieu du XXème siècle, que je me sens vieille. Même quand je vois les dates de naissance de mes collègues (je ne les voie pas, mais parfois, j'en apprends une par hasard), si je mesure tout ce que j'ai vécu d'évènements politiques et historiques avant leur naissance, je me sens vieille.  Certains sont nés dans les années 70 et 80 et même début des 90.

Pour eux, c'est un peu comme pour nous, quand nous entendions nos parents parler de la seconde guerre mondiale; on se disait : je n'ai pas vécu tout cela. Ils n'ont pas vécu 68, certains se souviennent à peine de 89 et des deux Allemagnes. Alors, quand je dis que j'ai passé le rideau de fer plusieurs fois, personne ne me croire, d'autant plus que je fais jeune!

Cependant il y a trois ans, dans une région un peu plus au Nord, on me croyait encore.

Il y a de jeunes collègues allemandes qui viennent des Länder de l'Est, mais le mur est tombé quand elles avaient  entre trois et six ans et elles se souvenent moins bien de l'Est que nous. C'est pour cela qu'on cadre bien avec nos élèves adultes dont beaucoup ont notre âge. Certains ayant eu, sans connaître la langue, le même vécu que nous.

On dit toujours la "Chute du Mur" qui ne faisait que le tour de Berlin Ouest, pour empêcher les gens de RDA de partir par Berlin Ouest, alors qu'ils circulaient librement dans tout leur pays et pouvaient aller en vacances en Hongrie par exemple.

Mais en fait on devrait dire la chute du "Rideau de Fer" qui était aussi entre le Finlande et l'URSS (Russie actuelle), entre les deux Allemagne, entrel'Allemagne (RFA) et la Tchéchoslovaquie (actuellement scindée en République Tchèquee et Slovaquie)  entre l'Autriche et la Tchéchoslovaquie, l'Autriche et la Hongrie, ... au nveau de la Yougoslavie, qui a formé beuaocup de petites pays actuels, c'était un peu plus flou... d'ailleurs les différences lingustiques faisaient que les yougoslaves, les hongrois et les tchèques pouvaient venir plus facilement à l'Ouest faire leurs courses et rentrer chez eux le soir, parce que on savait que comme ils ne parlaient pas la même langue, ils n'auraient pas envie de rester à l'Ouest. Parce qu'on aime bien rester là où l'on comprend la langue.

Le Rideau de Fer, c'était aussi une énorme digue autour de la pointe Est de la Sibérie qui fait face à l'Alsaka, certainement la digue qu'on construite ceux qui étaient au GOULAG. Cette digue je l'ai découverte sur Google Earth. Cette mêem digue fermait des estuaires au Nord de l'Europe dite alors de l'Est et des Iles des Pays Baltes, tranformant complètement l'écosystème et les chenaux maritimes de ces régions.

Mais enfin, outre le fait que certains de ces collègues n'ont pas le même vécu historique que moi, n'ont pas connu les affaires des Pershings collées sur la frontière inter-allemande, dans l'attente de la 3ème guerre mondiale qui devait sonner le glas de l'humanité, cette ambiance constante de fin du monde, ... et ne peuvent alors comprendre certaines de mes chansons devenues désuettes, les élèves eux, n'en ont plus aucune idée... encore ceux qui ont les plus vieux parents, ceux qui sont nés au début  les anénes 70 et ont eu des enfants vers la fin des années 90, ceux-là, en entendent parler par leurs parents, pour peu qu'ils ont été lycéens et s'intéressaient à cela. Ceux des parents qui ont fait des CAP, n'en ont peut-être jamais entendu réelelment parler. Mais est-ce que les parents leur racontent vraiment une jeunesse qui n'était pas forcément aussi "aventureuse" que celle de mon père, qu prisonnier de guerre, avait connu jusqu'à l'Ukraine actuelle, la Galicie, alors région de Pologne, puis dans une ferme au bord de l'Oder, ou celle de ma mère qui avait dû évacuer à la campagne, avec une charette et à la tête de ses six frères et soeurs cadets. Ses parents étant absents à ce moment-là.

Maintenant, il y a aussi tous les élèves étrangers, qui ont un autre vécu, Parfosi arrivés ici dans leur enfance, leurs parents n'ont jamais vécu en Europe et ne connaissent pas l'histoire européenne. Je trouve qu'avant de les intégrer dans les villes et villages, il faudrait les scolairiser ensemble, parents et enfants pour leur apprendre ce que savent tous les habitants de l''Europe sur leur continent; Vous me direz que nous-même ne savons pas grand chose de leur pays, mais nous n'allons pas non plus nous y installer à long terme. Connaître la culture et l'histoire, surtout récente des pays où ils s'installent est important pour les émigrants et leurs enfants. Cela leur permet une meilleure intégration et une meilleure compréhension du pays où ils vivent.

Nous, quand nous allons à l'étranger, même en vacances ou en séjour de courte durée, nous essayons de comprendre la culture des pays où nous allons, nous essayons d'apprendre un peu la langue, nous lisons des livres sur l'histoire, les monuments, la mentalité, nous suivons des visites guidées faites en anglais par des gens du coin, autant pour les vieux châteaux que pour l'hsitoire récente; nous employons leurs transports en commun, étudions leurs affiches et leurs réclames. Dès que nos connaissances en langue le permette, nous essayons de comprendre la politique du pays, de communiquer avec les personnes, alors qu'on voit des étrangers former ches nous des communautés fermées (beaucoup plus que dans les années 90), et s'intéreser très peu à notre culture et à notre pays, même chez les jeunes. C'est vrai que dans la rue, j'ai rencontré des parents qui ne savaient même pas parler français et par exemple, j'estime que la voisine de Bêtie, qui est pourtant européenne devrait parler depuis bien 30 ans qu'elle est en France beaucoup mieux français qu'elle ne le fait, et surtout mieux le comprendre; Je sais bien que tout le monde n'a pas entre 132 et 234 de QI, mais même avec 100 de QI, on devrait pouvoir apprendre en 30 ans parfaitement la langue du pays où l'on habite.

La plupart de ces parents étrangers savent écrire et lire leur propre langue, souvent avec un autre type d'écriture, mais pas toujours, les turcs, par exemple, écrivent en caractères latins; avec un style de langue assez proche du hongrois.  C'est pourquoi, il serait important, lorsqu'un étranger s'installe en France et désire y travailer, de d'abord l'obliger à suiver 6 mois de lecture et d'écriture française par l'intermédiaire des nombreux étudiants qui suivent les sections FLE (Français langue étrangère et enseignement du français langue étrangère, Masters qui se péparent à partir de la licence seulement). Avec un pont entre la licence et le Master qui est un Diplôme d'Université FLE.

Mais voilà, la baisse de la faculté de mémoriser chez nos élèves n'est pas dûe seulement au fait qu'une partie de nos élèves sont non francophones ou issus de parents non francophones. Après tout, l'une de mes grand-mères parlait alsacien et l'autre flamand, sans les avoir appris à mon père et à ma mère, un grand-père parlait le patois et jamais le bon français, alors, je n'étais pas particulièrement favorisée quand j'étais petite et c'est même étonnant qu'avec la famille que j'avais,  j'ai atterri danc une classe de sixième latiniste, avec un an d'avance, parce que j'étais enfant prodige. Je crois bien qu'à l'époque, j'étais la seule latiniste et la seule germaniste de le famille, des 22 petits enfants de mes grand-parents.

L'alccolisme inhérent à la région, n'explique pas tout non plus, je dois dire que même si je suis abstinente en alcool, ma grand-mère et ma mère aimaient bien leur petit vin d'Alsace, sans que cela ne m'ait porté préjudice sur le plan intellectuel, et la bière coulait aussi à flot dans mon enfance, dans notre région. N'ayant jamais fumé moi-même, j'ai subi le tabagisme passif de mon père qui a fumé des cigarettes légères (des gauloises, grâce à mon père, je ne suis pas dépaysée quand on parle de tabac devant moi, mais je n'y ai jamais goûté moi-même), et de ses amis qui venaient à la maison et chez qui on allait. Mon père ayant arrêté de fumer à la naissance de ma soeur, huit ans plus jeune, pour nous il était déjà trop tard! Quelques invités fumaient encore chez nous dans notre adolescence, le dimanche quand ils venaient à la maison. Et même chez moi et Schnelly quand on était jeunes mariés et qu'on avait encore des cendriers.

Certains étudiants même pensaient booster leur mémoire et leur capacités intellectuelles en fumant du tabac et la salle de préparation au CAPES et à l'agrégation dans les années 70 étaient nimbée d'une véritable brouillard. On se mettrait au premier rang pour voir le prof! Mais Schnelly et moi, on ne fumait pas, mais il ne semble pas que le tabac des parents ait nuit à la mémoire de nos élèves, seulement aux poumons de leurs parents. Et aux foetus des méres qui ont continué à fumer pendant la grossesse, ce qui n'était pas le cas à l'époque de ma mère car elle ne fumait pas et très peu de femmes fumaient à cette époque.

Mais notre génération, du moins dans la région où j'habitais, n'a rien fumé d'autre; en fait, je n'en ai jamais entendu parler étant jeune, ce n'est que dans l'enseignement que j'ai commencé à entendre parler de journées de préventions contre les toxicomanies, type de toxicomanie complètement inconnu à notre époque dans le milieu des classes moyennes où je vivais.

Mais voilà, une CPE m'a dit dans les années 90 début 2000 que 70% des jeunes du lycée où j'enseignais avait ce type de toxicomanie, alors maintenant ne nous étonnons pas qu'il y ait une basise de la mémoire chez leurs enfants, qui subissent les conséquences du comportement  leurs parents, insouciant des générations futures, et des conséquences que pouvaient avoir ces produits chez leurs futurs enfants. C'est peur-être pour cela que l'on constate actuellement une augmentation des classes pour élèves en difficultés, SEGPA, ULIS et autres.

Je pense que c'est surtout là qu'il faut trouver une diminution des facultés intellectuelles chez les jeunes de maintant, tant sur le plan de la mémoire, ils ne retiennent plus le vocabulaire que nous retenions facilement dans notre enfance, notre adolecence et notre jeunesse, et ne comprennent plus, non plus, les règles de grammare. Qui sont pourant fort simples en allemand (plus simples que dans les langues slaves), et que j'ai compris à la première explication quand j'ai appris l'allemand en classe.

Il y aussi les parents qui ne connaissent pas bien l'allemand et qui viennent réformer l'allemand du prof. Et même les collègues d'alelmand viennnet réformer l'allemand de la remplaçante bi-admissible à l'agrégation.

Tiens, l'an dernier, une élève a dit, "Madame, on n'écrit pas "Ich weiß", mais "Ich weiss". Tiens, tiens, ai-je dit, après une diphtongue, d'après la réforme de l'orthographe, on emploi toujours le ß. J'ai ajouté, à la rifueur quand on n'a pas le caractère d'imprimerie ont peur écrire "Ich weis", mais à la main,on écrit "Ich weiß", de toutes façons. Alors, elles ont été demander à leur prof qui a dit pour couper la poire en deux "Je crois qu'on peut écrire les deux", et m'ont dit "Finalement, notre prof, elle a dit qu'on pouvait écrire les deux."

Maintenant, je viens de parler de verbes faibles irréguliers - jadis, les verbes mixtes - dans une classe... On n'en a jamais entendu parler, .. De là à dire que ça n'existe pas il n'y a qu'un pas... Vont-ils encore demander à leur prof qui n'habite pas loin..?

Mais je voulais parler aussi de moi-même, dire que je ne retiens plus le vocabulaire des langues étrangères aussi rapidement que dans ma jeunesse, et je suis obligée de réviser souvent les langues que j'ai apprises récemment si je ne veux pas les oublier alors que je n'oublie rien des langues que j'ai apprise il y a plus de dix ou quinze ans. Par exemple j'ai commencé à apprendre l'espagnol vers l'âge de 45 ans, et je n'oublie plus ce que j'en ai appris, mais 10 à 15 ans plus tard, je suis obligée de réviser constamment les langues que j'ai apprise depuis l'âge de 55 ans environ, parce que j'oublie en partie, ceci tant qu'elles ne seront pas ancrées définitivement dans ma tête comme les quatre premières langues étrangères que j'ai apprises; J'en suis actuellement à mes 9ème et 10ème langues étrangères, on va voir ce que cela donne.

J'ai remarqué que les musiciens qui font des concerts et enseignent dans beaucoup de pays, parlent souvent très bien plusieurs langues étrangères, même sans en être des spécialistes. Je susi sûre que certains d'entre eux n'ont jamais fait leur QI, calcul  qui ne tient pas compte par exemple des langues étrangères apprises (je connais quelques scientifiques aux forts QI mathématiques qui sont nuls en langues étrangères), ni par exemple de la virtuosité instrumentale, que moi (excusez mon manque de modestie) et mes amies Dummie et Compagnie, possédons,  et les capacités en art plastique, en dessin par exemple.

Doofie...

...../.......

Il faudrait dire que Doofie et ses amis qui ont étudié la lingusitique allemande, ont fait des mémoires sur les verbes, etc.. sont quand même sûres d'elles au niveau de la grammaire, et en général au niveau de tout l'allemand, alors, vouloir réformer leur allemand, de la part d'élèves qui ne savent pas grand chose, sont paresseux, et ne retiennent rien, il ne faut quand même pas exagérer. Quand comprendront-ils que les remplacçants sont parfois d'un niveau très élevé et parfosi plsu élevé que les personnes qu'ils remplaent.

Les parents : Oui, mais enfant, critiquer leur prof (celle en congé), parce qu'elle en sait pas  ce que veut dire Siehste, il faut quand même le savoir que c'est du dialecte.

Doofie : Oui, mais du dialecte commun à toute l'Allemagne,..

Les paretns : Oui  mais enfin, cette professeur peut ignorer les formules du langage courant, du moment qu'elle conanit el langage littéraire..

Doofie : Mais n'importe qu'elle personne qui connait bien l'allemand et qui a été un tant soit peu en Allemagne, entend des "Siehste" partout, et si elle est intelligente, en déduit d'elle-même le sens.

C'est pareil quand il y a des fautes de frappe dans mon texte, on peut déduire soi-même le sens par le contexte et en rétablissant l'orthographe réelle.

domino

 

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